La définition de Financier, Ière du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Financier, ière
Nature : adj.
Prononciation : fi-nan-siè, siè-r'
Etymologie : Finance.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de financier, ière de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
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La définition de Financier, Ière
Qui a rapport aux finances. Système financier. Opérations financières. Désordres financiers.
Toutes les définitions de « financier, ière »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Celui qui fait des affaires de finance, des opérations de banque. Un Laffitte, un baron Louis ont été de grands financiers. Il se disait, autrefois, de Ceux qui maniaient les deniers de l'État, qui avaient la ferme ou la régie des droits du roi. Un gros, un riche financier. Les exactions des financiers. Le Savetier et le Financier. En termes de Théâtre, Jouer les financiers, Jouer les rôles d'hommes de finance, de personnages cossus, bien établis dans la vie. Il s'emploie souvent comme adjectif et signifie Qui a rapport aux finances de l'État. Projet financier. Système financier. Législation financière. Études financières. Il signifie aussi Qui a rapport aux gens de finance. Le monde financier. En termes de Cuisine, Poulet, vol-au-vent à la sauce financière ou, elliptiquement, à la financière, ou simplement Poulet, vol au vent financière, Poulet, vol-au-vent préparés avec une sauce garnie de crêtes et de rognons de coqs, de champignons, etc.
Littré
-
1Celui qui fait des opérations de banque, de grandes affaires d'argent.
Insensiblement Babouc faisait grâce à l'avidité du financier, qui n'est pas au fond plus avide que les autres hommes, et qui est nécessaire
, Voltaire, Babouc.Il était aisé que la maltôte romaine tombât d'elle-même dans la monarchie des Francs?; c'était un art très compliqué et qui n'entrait ni dans les idées ni dans les plans de ces peuples simples?; si les Tartares inondaient aujourd'hui l'Europe, il faudrait bien des affaires pour leur faire entendre ce que c'est qu'un financier parmi nous
, Montesquieu, Esp. XXX, 13.Il se dit aussi de ceux qui manient les deniers de l'État.
-
2Il s'est dit autrefois de ceux qui avaient la ferme ou la régie des droits du roi.
Si le financier manque son coup, les courtisans disent de lui?: c'est un bourgeois, un homme de rien, un malotru?; s'il réussit, ils lui demandent sa fille
, La Bruyère, VI.M. de la Popelinière n'était pas le plus riche des financiers, mais il en était le plus fastueux
, Marmontel, Mém. IV. -
3Celui qui entend les affaires de finance.
L'évêque de Paris Gondi, qui se croyait un grand financier, parce qu'il avait beaucoup d'argent et qu'il n'en dépensait guère
, Voltaire, Lett. Vaines, 30 mars 1776. -
4 Familièrement. Homme opulent. C'est un financier, un gros financier.
Le savetier alors en chantant s'éveillait?; Et le financier se plaignait Que les soins de la Providence N'eussent pas au marché fait vendre le dormir
, La Fontaine, Fabl VIII, 2.On dit aussi?: Il est riche comme un financier.
- 5 Terme de théâtre. Comédien qui joue les rôles de financier, ceux dans lesquels il faut de la rondeur et du laisser-aller, avec une certaine morgue.
HISTORIQUE
XVe s. Et dame qui est financhiere [qui fournit] De tous les biens de mon pourpris
, Chartier, ?uvres, p. 751. Les grands et generaux financiers à l'entrée de Charles VIII à Florence, en 1494
, André de la Vigne, Voyage de Naples, p. 119, dans LACURNE.
XVIe s. Pour estre advocat ou financier, il n'en faut pas mescognoistre la fourbe qu'il y a en telles vacations?; un honneste homme n'est pas comptable du vice ou sottise de son mestier
, Montaigne, IV, 158.
Encyclopédie, 1re édition
FINANCIER, s. m. (Politiq.) homme qui manie les finances, c'est-à-dire les deniers du loi ; qui est dans les fermes, dans les affaires de sa majesté, quæstorius ærarii, collector.
C'est à ce peu de mots que les meilleurs dictionnaires se bornent sur cet article. Le peuple (on doit entendre par ce mot le vulgaire de toute condition) ajoûte à cette définition l'idée d'un homme enrichi, & n'y voit guere autre chose. Le philosophe, c'est-à-dire l'homme sans prévention, peut y voir non seulement la possibilité, mais encore la réalité d'un citoyen utile à la patrie, quand il joint à l'intelligence, aux ressources, à la capacité qu'exigent les travaux d'un financier (considéré dans le grand), la probité indispensable dans toutes les professions, & le desintéressement plus particulierement nécessaire à celles qui sont lucratives par elles mêmes.
Voici, par rapport à la définition de financier, les différens aspects sous lesquels peut être envisagée cette profession, que les chevaliers romains ne dédaignoient pas d'exercer.
Un financier peut être considéré,
1°. Comme participant à l'administration des finances, d'une maniere plus ou moins directe, plus ou moins prochaine, plus ou moins décisive.
2°. Comme faisant pour son compte en qualité de fermier ou d'aliénataire, ou pour le compte du roi en qualité de régisseur, le recouvrement des impositions.
3°. Comme chargé d'entreprises de guerre ou de paix.
4°. Comme dépositaire des fonds qui forment le thrésor du souverain, ou la caisse des particuliers qui sont comptables envers l'état.
Si l'on examine philosophiquement ces différentes subdivisions d'une profession devenue fort importante & très-considérable dans l'état, on demeurera convaincu qu'il n'en est aucune qui n'exige, pour être dignement remplie, le concours des plus grandes qualités de l'esprit & du c?ur ; les lumieres de l'homme d'état, les intentions du bon citoyen, & la plus scrupuleuse exactitude de l'honnête homme vraiment tel, car ce titre respectable est quelquefois legerement prodigué.
On verra qu'il est indispensable,
1°. Que le régisseur régisse, perçoive, administre comme pour lui-même.
2°. Que le fermier ou l'aliénataire évite également la négligence qui compromet le droit, & la rigueur qui le rend odieux.
3°. Que l'entrepreneur exécute ses traités avec une exactitude qui mérite celle des payemens.
4°. Que les thrésoriers, & les autres charges ou emplois à maniement, donnent sans cesse des preuves d'une probité qui réponde de tout, & d'une intelligence qui ne prive de rien.
5°. Que tous enfin étant par leur place garans & responsables envers l'état de tout ce qui se fait en leur nom, ou pour le gouvernement, ne doivent employer (en sous-ordre) dans le recouvrement & dans les autres opérations dont ils sont chargés, que des gens humains, solvables, intelligens, & d'une probité bien constatée.
C'est ainsi que tous les financiers, chacun dans leur genre, & dans l'ordre des proportions de lumieres, de fonctions, de facultés, qui leur est propre & particulier, peuvent être estimés, considéres, chéris de la nation, écoutés, consultés, suivis par le gouvernement.
Ce portrait du financier blessera peut-être une partie des idées reçûes : mais l'ont-elles été en connoissance de cause ? & quand elles seroient justifiées par quelques exemples, doivent ils tirer à conséquence pour l'universalité ?
On répondra vraissemblablement qu'il seroit injuste & déraisonnable de les appliquer indistinctement à tous les financiers. Que penser de cette application indistincte & générale, dans un auteur accrédité par son mérite & par sa réputation ?
J'ouvre l'esprit des lois, ce livre qui fait tant d'honneur aux léttres, à la raison, à l'humanité ; & je trouve dans cet ouvrage célebre, cette espece d'anathème lancé contre les financiers que l'on affecte de confondre tous dans les injurieuses dénominations de traitans & de publicains.
« Il y a un lot pour chaque profession ; le lot de ceux qui levent les tributs, est les richesses, & les récompenses de ces richesses sont les richesses mêmes. La gloire & l'honneur sont pour cette noblesse, qui ne connoît, qui ne voit, qui ne sent de vrai bien que l'honneur & la gloire ; le respect & la considération sont pour ces ministres & ces magistrats, qui ne trouvant que le travail après le travail, veillent nuit & jour pour le bonheur de l'empire ».
Mais comment un philosophe, un législateur, un sage, a t-il pû supposer dans le royaume une profession qui ne gagnât, qui ne méritât que de l'argent, & qui fût exclue par état de toute autre sorte de récompense ?
On sait tout ce que mérite de la patrie, la noblesse qui donne son sang pour la défendre ; le ministere qui la gouverne, la magistrature qui la juge : mais ne connoit-on enfin qu'une espece de gloire & d'honneur, qu'une sorte de respect & de considération ? & n'en est-il point que la finance puisse aspirer à mériter ?
Les récompenses doivent être proportionnées aux services, la gloire aux sacrifices, le respect aux vertus.
Un financier ne sera sans doute ni récompensé, ni respecté, ni considéré comme un Turenne, un Colbert, un Seguier? Les services qu'il rend, les sacrifices qu'il fait, les vertus qu'il montre, ne sont ni de la même nature, ni du même prix. Mais peut-on, mais doit-on décemment, équitablement, raisonnablement, en conclure qu'ils n'ont aucune sorte de valeur & de réalité ? Et lorsqu'un homme de finance, tel qu'on vient de le peindre, & que l'on conçoit qu'il doit être, vient justifier l'idée que l'on en donne, sa capacité ne rend-elle pas à l'état des services essentiels ? son desintéressement ne fait-il pas des sacrifices ? & sa vertu ne donne-t-elle pas des exemples à suivre, à ceux mêmes qui veulent le dégrader ?
Il est certain, & l'on doit en convenir (en ami de la vérité) ; il est certain que l'on a vû dans cette profession des gens dont l'esprit, dont les m?urs, dont la conduite, ont mérité qu'on répandît sur eux à pleines mains le sel du sarcasme & de la plaisanterie, & (ce qui devoit les toucher encore plus) l'amertume des reproches les mieux fondés.
Mais ce corps est-il le seul qui présente des membres à retrancher ? & refusera-t-on à la noblesse, au ministere, à la magistrature, les éloges, les récompenses, & les distinctions qu'ils méritent, parce que l'on a vû quelquefois en défaut dans le militaire le courage, dans le ministere les grandes vûes, dans la magistrature le savoir & l'intégrité ?
On reclameroit avec raison contre cette injustice. La finance n'a-t-elle pas autant à se plaindre de l'Esprit des lois ? & ne doit-elle pas le faire avec d'autant plus de force, que l'auteur ayant plus de mérite & de célébrité, est aussi plus dangereux pour les opinions qu'il veut accréditer ? Le moindre reproche que l'on puisse faire en cette occasion à cet écrivain, dont la mémoire sera toûjours chere à la nation, c'est d'avoir donné pour assertion générale une observation personnelle & particuliere à quelques financiers, & qui n'empêche pas que le plus grand nombre ne desire, ne recherche, ne mérite, & n'obtienne la sorte de récompense & de gloire, de respect & de considération qui lui est propre. Cet article est de M. Pesselier.
Nous donnons cet article par les raisons déjà dites au mot Fermier (Finance). Bien éloignés de vouloir faire aucun reproche odieux & injuste à ceux de nos financiers qui font un usage respectable de leur opulence, & de les priver du tribut d'estime personnelle qui leur est dû, nous desirons seulement présenter aux personnes intelligentes en ces matieres, l'occasion de discuter l'importante question de l'utilité de la finance considérée en elle-même : l'illustre auteur de l'Esprit des lois étoit incapable de penser là-dessus autrement ; en écrivant contre la finance en général (article sur lequel nous ne prétendons point décider), il savoit rendre justice aux particuliers éclairés & vertueux qui se trouvent dans ce corps.
Wiktionnaire
Adjectif - français
financier \fi.n??.sje\
- Relatif aux finances.
- Il se plongeait dans l'aridité des études financières, le jargon des affaires, la jonglerie des chiffres et, lentement, ces choses, hier hermétiques, lui devenaient familières. ? (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 116)
- Le départ des juifs n'avait pas supprimé les embarras financiers de leurs clients et ceux qui avaient besoin de capitaux n'eurent d'autre ressource que de s'adresser aux prêteurs chrétiens (lombards ou cahorsins). ? (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Il ne faisait aucun doute que la poignée de musulmans restant sur l'île céderait, sous la pression d'offres financières acceptables, les dernières terres qui lui restaient [?]. ? (Jean-Luc Bermond, Le tsunami , Éditions Le plein des sens, 2005, page 263)
- Ce serait un comble que pour sortir de la crise financière, on oriente l'épargne vers les dettes souveraines. Je préfère qu'on stimule l'économie par la production. ? (François Hollande, « Si je suis élu, je passerai un contrat avec l'industrie », dans L'Usine nouvelle, no 3246, 30 juin 2011, p. 32)
- Qui a rapport aux gens de finance.
- Le monde financier.
Nom commun - français
financier \fi.n??.sje\ masculin (pour une femme, on dit : financière)
- Celui dont le métier est de faire des affaires de finance, des opérations bancaires, de la gestion de patrimoine, privé ou public.
- M. Necker [?] jouissait alors de la double réputation de politique à haute vue et de financier consommé ; il la devait à ses écrits sur le commerce et à son immense fortune, acquise dans des spéculations de banque. ? (Julie de Querangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
- Alexandre de Gavinard, le grand financier [?] rédigeait [?] le septième rapport qu'il devait présenter, le jour même, à la septième société de crédit dont il était l'inévitable président. Il s'agissait, comme bien vous pensez, de mettre dedans une quantité, incalculable d'actionnaires, et Alexandre de Gavinard ?Gavinard, comme on l'appelait? se trouvait très en verve. ? (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Il n'ignorait pas les malpropretés auxquelles donne souvent lieu l'attribution de la Légion d'honneur à des industriels, à des commerçants, à des financiers. ? (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Le Second Empire est considéré comme l'âge d'or des financiers. ? (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
-
(Vieilli) Personne qui maniait les deniers de l'État, qui avait la ferme ou la régie des droits du roi.
- Un gros, un riche financier. Les exactions des financiers. Le savetier et le financier.
-
(Théâtre) Rôle d'homme de finance, de personnage cossu, bien établi dans la vie.
- Jouer les financiers.
-
(Pâtisserie) Petit gâteau à base de biscuit et d'amandes.
- Tu veux vraiment servir un financier en dessert pour recevoir notre banquier ?!?!
Trésor de la Langue Française informatisé
FINANCIER, IÈRE, adj. et subst.
Financier, Ière au Scrabble
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Informations sur le mot financier--iere - 13 lettres, 7 voyelles, 6 consonnes, 7 lettres uniques.
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Mise à jour le vendredi 26 septembre 2025 à 12h56

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