La définition de Gémir du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Gémir
Nature : v. n.
Prononciation : jé-mir
Etymologie : Berry, gemer ; provenç. gemir : portug. gemer ; ital. gemere ; du latin gemere ( le 2nd e prend un accent bref). La formation régulière est geindre (voy. ) ou l'italien gémere. Gémir, remontant aux premiers temps de la langue, suppose un changement de conjugaison, de la 3e en 4e. La très ancienne langue ne le conjuguait pas comme les verbes en iscere, témoin gemant de gementem ; mais dès le XIIIe siècle il était conjugué comme un verbe en iscere.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de gémir de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec gémir pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Gémir ?


La définition de Gémir

Exhaler sa souffrance, sa peine, d'une voix plaintive et inarticulée.


Toutes les définitions de « gémir »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

GÉMIR. v. intr.
Exprimer sa souffrance d'une voix plaintive et non articulée. Je l'entendis gémir toute la nuit. Gémir de douleur. Il se dit figurément des Plaintes qu'excitent la tyrannie, l'injustice, le malheur, etc. Gémir sous le joug. Gémir dans l'oppression, dans l'esclavage, dans les fers. La nation avait longtemps gémi sous le poids des impôts. Gémir sous le poids des afflictions. Il gémissait de voir triompher l'injustice. Il se dit aussi pour exprimer le Cri languissant et plaintif de certains oiseaux. La colombe gémit. La tourterelle gémit. Il se dit quelquefois figurément, surtout en poésie, des Choses inanimées, lorsqu'elles font entendre quelque bruit, quelque murmure. Le vent gémit dans les forêts. Il se dit, particulièrement, des Choses qui s'affaissent sous le poids, sous la pression d'une autre, ou que l'on suppose ne pouvoir la soutenir qu'avec effort. Il fait gémir les coussins, les coussins gémissent sous le poids de son corps. La terre gémit sous ses pas. Fig. et par plaisanterie, Faire gémir la presse, Faire beaucoup imprimer. Il se dit surtout des Écrivains qui sont plus remarquables par leur fécondité que par leur talent.

Littré

GÉMIR (jé-mir) v. n.
  • 1Exhaler sa souffrance, sa peine, d'une voix plaintive et inarticulée. Mais et les princes et les peuples gémissaient en vain?; en vain Monsieur, en vain le roi même tenait Madame serrée par de si étroits embrassements? la mort plus puissante nous l'enlevait entre ces royales mains, Bossuet, Duch. d'Orl. Vous l'avez vue si souvent gémir devant les autels de son unique protecteur, Bossuet, Reine d'Anglet. Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime, De l'entendre gémir, de l'affliger soi-même?! Racine, Brit. III, 7. Pleurons et gémissons, mes fidèles compagnes, Racine, Esth. I, 5. Mon frère, ayez pitié d'une s?ur égarée Qui brûle, qui gémit, qui meurt désespérée, Voltaire, Zaïre, III, 4. Je pleure mon destin, je gémis sur mon père, Voltaire, Tancr. II, 6.

    Activement et poétiquement. Voilà ce qui fait honte ou ce qui fait frémir?; Gémissement que Job oublia de gémir, Lamartine, Rép. aux adieux de W. Scott.

  • 2 Par extension, se plaindre sous un poids qui accable. D'un peuple sans vigueur et presque inanimé Qui gémissait sous l'or dont il était armé, Racine, Alex. II, 2. Déjà la pythonisse, errante, échevelée, Sous le pouvoir du dieu gémissait accablée, Chénier M. J. ?dipe-roi, III, 4.

    Fig. L'Italie gémissait sous les armes des Lombards, Bossuet, Hist. I, 11. Mais je laissais gémir la vertu soupçonnée, Racine, Phèd. v, 7. J'ai fait taire les lois et gémir l'innocence, Racine, Esth. III, 1. Le royaume gémissait sous la tyrannie, Fénelon, Tél. XII. Le juste gémit dans l'indigence, Massillon, Carême, Prospér. Des pécheurs qui gémissent sous le poids de leurs chaînes, Massillon, Carême, Mélange. J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil, Voltaire, Alz. v, 7.

  • 3Être péniblement ou désagréablement affecté de quelque chose. Evrard a beau gémir du repas déserté, Boileau, Lutr. v. Alexandre le sait, Taxile en a gémi, Racine, Alex. v, 3. Il y a vingt ans qu'ils font gémir tous les gens de bien, Fénelon, Tél. XI. Mais ne crois pas non plus que le mien [c?ur] s'avilisse à souffrir des rigueurs, à gémir d'un caprice, Voltaire, Zaïre, III, 6. Il craint de lui parler, il gémit de se taire, Voltaire, Brutus, III, 2. Il gémissait d'être obligé d'acheter sa sûreté par des soumissions, Raynal, Hist. phil. IV, 11. Il faut gémir sur le sort de l'humanité, qui ne permet pas qu'un seul homme ait à la fois tous les talents et toutes les vertus, D'Alembert, Lett. au roi de Pr. 17 août 1771.
  • 4Il se dit du cri de certains oiseaux. La colombe gémit. La tourterelle gémit. Je criais vers vous comme le petit de l'hirondelle, je gémissais comme la colombe, Sacy, Bible, Isaïe, XXXVIII, 14.

    Activement et poétiquement. L'oreille n'entend rien qu'une vague plaintive, Ou la voix des zéphirs, Ou les sons cadencés que gémit Philomèle, Lamartine, Méd. II, 24.

  • 5 Par analogie, il se dit des choses qui font entendre une sorte de murmure. On se menace, on court, l'air gémit, le fer brille, Racine, Iphig. v, 5. La rive au loin gémit blanchissante d'écume, Racine, ib. v, 6. Les marteaux faisaient gémir les cavernes de la terre, Fénelon, Tél. II. Quand l'aquilon fait gémir les troncs des vieux arbres, Fénelon, ib. XVII. La terre au loin gémit, le jour fuit, le ciel gronde, Voltaire, Henr. VIII. Eh?! seigneur, est-ce vous dont la voix lamentable A fait gémir ces murs d'accents si douloureux?? Lemercier, Frédég. et Br. IV, 5.
  • 6S'affaisser, en parlant des choses qui reçoivent un poids, une pression considérable. La frêle nacelle gémit, Quand Aenéas dedans s'y mit, Scarron, Virg. VI. Et son corps, ramassé dans sa courte grosseur, Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur, Boileau, Lutr. I. L'enclume qui gémissait sous les coups redoublés, Fénelon, Tél. XI. La mer gémissait sous le nombre et sous la grandeur énorme de nos navires, Massillon, Or. fun. Louis le Grand.

    Fig. et familièrement. Faire gémir la presse, faire beaucoup imprimer?; locution métaphorique tirée de l'ancienne presse à bras qui faisait entendre une espèce de gémissement quand on tirait le barreau.


HISTORIQUE

XIIe s. Rapelat il à la remembrance ceaz [ceux] d'Epheson, cant il, ploranz et gemanz, les comandat à Deu, Job, p. 476.

XIIIe s. Enfer tressue, enfer fremit, Enfer dolose, enfer gemit, Quant perdu a la grant goulée Qu'avoit jà prise et engoulée, Rutebeuf, Théoph.

XIVe s. Et mon pechié cy gemirai Amerement, dans BURGUY, Gramm. t. II, p. 261.

XVIe s. La tourterelle en gemit et en mene Semblable dueil?: et j'accorde à leurs chants, Marot, III, 298. Ayant tant de malheurs gemy profondement, Du Bellay, J. VI, 63, verso. Comme pigeons, qui bec à bec gemissent leur amour, Yver, p. 639. Ils hurlent comme les loups, ils gemissent comme les ours, ils rugissent comme lions, Paré, Animaux, 25.

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Wiktionnaire


Verbe - français

gémir \?e.mi?\ intransitif, parfois transitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. Exprimer sa souffrance d'une voix plaintive et non articulée.
    • Je l'entendis gémir toute la nuit.
    • Il se drapa en vitesse dans son hermine et ouvrit la porte à la volée, ignorant la plainte gémie par son épouse ?ah, les femmes ! (Dave Duncan, Sous une autre lune, 2012)
  2. (Figuré) Se plaindre sous l'excitation de la tyrannie, de l'injustice, du malheur, etc.
    • Gémir sous le joug.
    • Gémir dans l'oppression, dans l'esclavage, dans les fers.
    • La nation avait longtemps gémi sous le poids des impôts.
    • Gémir sous le poids des afflictions.
    • Il gémissait de voir triompher l'injustice.
  3. Pousser un cri languissant et plaintif, en parlant de certains oiseaux.
    • La colombe, la tourterelle gémissent.
  4. (Figuré) (Poétique) Faire entendre quelque bruit, quelque murmure, en parlant de choses inanimées.
    • Le vent gémit dans les forêts.
  5. (En particulier) Se dit des choses qui s'affaissent bruyamment sous le poids, sous la pression d'une autre, ou que l'on suppose ne pouvoir la soutenir qu'avec effort.
    • [?] dans la nuit, les pauvres arbres, sous l'effort du vent plus colère, gémissent et craquent. (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
    • Il fait gémir les coussins, les coussins gémissent sous le poids de son corps. ? La terre gémit sous ses pas.
  6. (Figuré) Par plaisanterie, Faire gémir la presse : Faire beaucoup imprimer. Se dit surtout des écrivains qui sont plus remarquables par leur fécondité que par leur talent.
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Trésor de la Langue Française informatisé


GÉMIR, verbe

I. ? Emploi intrans.
A. ?
1. Qqn gémit.Pousser un, des cri(s) étouffé(s) et plaintif(s) exprimant une douleur ou un malaise physique. On me mena coucher, et toute la nuit je ne fis que gémir et soupirer dans mon sommeil (Sand, Hist. vie, t. 2, 1855, p. 299).Elle gémissait à petits coups, comme ça... Heu... heu... c'était de douleur, non, de l'essoufflement plutôt (Bernanos, Crime,1935, p. 779) :
1. Nous entendîmes soudain mon oncle s'agiter et gémir, sa respiration était oppressée et sifflante, on eût dit par moments un râle saccadé et plaintif. Je sautai du lit et m'approchai : son front, ses mains étaient brûlants. Abellio, Pacifiques,1946, p. 336.
? P. anal.
a) [Le suj. désigne un oiseau] Émettre un cri plaintif. La tourterelle, la colombe gémit. Le loriot siffle, le ramier gémit, l'hirondelle gazouille (Chateaubr., Génie, t. 1, 1803, p. 170).Les oiseaux émettaient leurs cris, tandis que, faiblement, noirs dans le haut azur, des charognards gémissaient, en planant (Maran, Batouala,1925, p. 34).
b) [Le suj. désigne une chose] Émettre un son continu ou discontinu, assourdi et rappelant une plainte humaine. Les ressorts, les arbres gémissent. Le vent du soir gémit sous ces saules pleureurs (Michaud, Printemps proscrit,1803, p. 104).La poulie gémit comme gémit une vieille girouette quand le vent a longtemps dormi (Saint-Exup., Pt Prince,1943, p. 482) :
2. « Enfin, à la mer. Là seulement on est un peu tranquille. » (...) c'est le bruit des lames qui tapent contre les tôles et les font vibrer. Les chaînes des ancres, dans le puits, se tassent peu à peu avec des heurts sourds, et le navire neuf s'étire, craque, gémit, les cloisons de bois se fendent, la peinture s'écaille. Peisson, Parti Liverpool,1932, p. 38.
? Vieilli, loc. fig. Faire gémir la presse. Faire beaucoup imprimer. Il faut s'indépendantiser, et je n'ai que cet ignoble moyen-là : salir du papier et faire gémir la presse (Balzac, Corresp.,1821, p. 112).
? [Le suj. désigne un instrument de mus., une production mus.] Retentir avec l'accent d'une plainte ou en évoquant une plainte humaine. Du matin au soir, retentit le tambour, gémit la flûte des sorciers jeteurs de sorts (Loti, Maroc,1889, p. 13).L'accompagnement gémit, le hautbois se lamente (Pirro, J.-S. Bach,1919, p. 112).Au fig. Mais dans sa douce voix la plaine gémissait Et d'un regret profond l'accent se révélait (M. de Guérin, Poésies,1839, p. 54).En prononçant ces deux mots d'une tristesse sans bornes, il semble qu'on entende gémir le grand cri de désolation de l'humanité à travers les âges et son sanglot infini que jamais rien n'apaise (Bainville, Exilés,1874, p. 3).
2. Rare. Qqn gémit de qqc.[Le compl. prép. désigne un affect] Pousser un, des cri(s) étouffé(s) exprimant un affect très intense. Gémir de plaisir, de volupté. Des rappels brutaux le faisaient se jeter hors de sa couche, gémir de fureur et de douleur, crier, blasphémer (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 475) :
3. ... pendant une représentation du Chapeau de paille d'Italie, j'écoutais les réflexions de deux vieilles dames assises derrière moi. (...) elles étaient fort enthousiastes et gémissaient de bonheur à presque toutes les répliques. Green, Journal,1939, p. 168.
B. ? P. ext. [Avec une valeur dépréc.]
1. Qqn gémit.Se plaindre sans cesse. Synon. se lamenter.On est enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos, et (...) on n'a plus qu'à crier, ? pas à gémir, non, pas à se plaindre, ? à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire (Anouilh, Antig.,1946, p. 166) :
4. Zola (...) continue à gémir; et comme on lui dit qu'il n'a pas à se plaindre, qu'il a fait un assez beau chemin pour un homme qui n'a pas encore ses trente-cinq ans : « Eh bien, voulez-vous que je vous parle, là, du fond du c?ur? » s'exclame Zola (...). Je ne serai jamais décoré, je ne serai jamais de l'Académie, je n'aurai jamais une de ces distinctions qui affirment mon talent. Près du public, je serai toujours un paria, oui, un paria! » Goncourt, Journal,1875, p. 1033.
2. [Construit avec un compl. prép.] Se plaindre à propos de (quelque chose).
? Gémir de qqc.Elle (...) gémissait du velours qu'elle n'avait pas, du bonheur qui lui manquait, de ses rêves trop hauts, de sa maison trop étroite (Flaub., MmeBovary, t. 1, 1857, p. 124).Vous gémissez du moindre malaise, et vous vous moquez de moi s'il m'arrive de me plaindre de quoi que ce soit (Cocteau, Par. terr.,1938, I, 6, p. 214).
? Gémir sur qqc.Le bon paysan ne gémit pas sur les chardons; il les coupe (Alain, Propos,1913, p. 158).Je propose quelque chose pour sortir du marasme, au lieu de continuer à gémir sur ce marasme et sur l'ennui, l'inertie et la sottise de tout (Artaud, Théâtre et double,1938, p. 100) :
5. Elle gémissait tout le jour sur le temps, les événements et les hommes : « On n'aurait rien à manger, si ça continuait comme ça. Il n'y avait presque plus de bon monde. Il n'y avait plus de saisons. Toujours trop d'eau, trop de sécheresse, trop de soleil et trop de vent. » Duhamel, Désert Bièvres,1937, p. 104.
? Gémir de ce que + prop.Il me rappela Kean lorsqu'il jouait cette scène de Shakespeare où Richard III gémit de ce qu'une sorcière a jeté un sort sur son bras (Vigny, Journ. poète,1842, p. 1167).Elle, si dure aux plus rudes souffrances, gémissait de ce qu'elle avait dû renifler, assurant que cela lui « plumait le nez », et qu'on ne savait plus où vivre (Proust, Guermantes 1,1920, p. 66).
C. ? Vieilli, littér. [Sans valeur dépréc.]
1. Qqn gémit.Éprouver une douleur morale (présentée comme intense). Synon. souffrir.Tel mari semble heureux, qui dans le fond de l'ame, gémit (Collin d'Harl., Vieux célib.,1792, I, 8, p. 25).Il [le philanthrope] gémit en voyant que l'ouvrier, non-seulement ne prévoit pas la vieillesse, mais qu'il ne prévoit pas même les accidens, la maladie, les infirmités (Say, Écon. pol.,1832, p. 377) :
6. ... les décrets de l'Assemblée Nationale seront anéantis, et il ne restera à la nation d'autre fruit de ses longs et pénibles efforts, de ses combats, de ses victoires, que la cruelle nécessité d'obéir en esclave, de gémir en silence, et d'être livrée à ses tyrans. Marat, Pamphlets, Dénonc. Necker, 1790, p. 114.
? En partic. [Avec un compl. locatif fig.] Gémir sous le poids de qqc. Le peuple gémissait sous la triple tyrannie des rois, des chefs guerriers et des prêtres (Condorcet, Esq. tabl. hist.,1794, p. 95).La source unique de tous les maux dont nous cherchons le remède, c'est la servitude dans laquelle le catholicisme gémit (Lamennais, L'Avenir,1830-31, p. 223).
2. [Construit avec un compl. prép.] Ressentir avec douleur.
? Gémir de qqc.L'homme moral, l'homme dont la raison est éclairée, gémit de la nécessité de vivre (Bonald, Législ. primit., t. 1, 1802, p. 164).
? Gémir de + inf., de ce que + prop.Il faut que tu sois bien peu sensible à sa sublimité [de la vertu], pour ne pas gémir de la voir professer par des bouches aussi mensongeres! (Saint-Martin, Homme désir,1790, p. 171) :
7. ... Richard et Lusignan se précipitent à leur rencontre, Philippe-Auguste les suit; Bérengère gémit de ce que la dignité de son sexe et de son rang ne lui permet pas de les accompagner, et de savoir un moment plus tôt si elle va retrouver sa s?ur. Cottin, Mathilde, t. 2, 1805, p. 28.
II. ? Emploi trans.
A. ? [Le compl. d'obj. désigne une production langagière] Prononcer en se plaignant, d'une manière gémissante. L'une sort du matin et chante avec l'aurore, L'autre gémit le soir un triste et long adieu (Lamart., Harm.,1830, p. 359).On lui passa vivement une guitare, et il gémit une romance intitulée Le Frère de l'Albanaise (Flaub., Éduc. sent., t. 1, 1869, p. 94) :
8. Il gémissait tout haut des bribes de phrases : « Gnia plus de respect! Plus de reconnaissance! À quoi bon se décarcasser. Toujours l'ingratitude... » Le paquet bouclé, tant bien que mal, il vint se placer dans l'ouverture de la porte et s'écria d'une voix larmoyante : ? Mon cher monsieur, vous me direz quand même au revoir. Duhamel, Combat ombres,1939, p. 95.
? P. métaph. Une phrase plaintive (largo sostenuto), est gémie par les violoncelles (Prod'homme, Cycle Berlioz,1896, p. 78).
Rem. On relève une attest. d'emploi pronom. passif. Ce qui se murmure ou se gémit dans les extrêmes de la passion (...), ce sont paroles qui ne se peuvent résoudre en idées claires (Valéry, Variété III, 1936, p. 16).
B. ? Rare. [Construit avec une prop. complétive] Dire en se plaignant, d'une manière gémissante. L'été il est là à gémir qu'il va mourir (Giono, Regain,1930, p. 229).Les femmes commencèrent à gémir qu'elles avaient mal aux pieds (Vailland, Drôle de jeu,1945, p. 62).
? [Empl. pour introd. un discours direct ou en incise] La voix recommença à gémir : ? Grâce! Sire! Je vous jure que c'est Monsieur le cardinal d'Angers qui a fait la trahison, et non pas moi (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 495).Je manque de courage, gémit-il. Je devrais te parler, mais je ne peux pas. J'ai peur de toi (Green, Moïra,1950, p. 82).
Rem. 1. On relève dans la docum. a) Qq. emplois du sens class. Retentir, résonner. Sous les coups redoublés nos cuirasses gémissent; De nos casques d'airain mille flammes jaillissent (Baour-Lormian, Ossian, 1827, p. 106). Écoutons la plage gémir, Le flot qui bat, le ciel qui tonne (Sainte-Beuve, Poésies, 1829, p. 53). b) Diverses constr. prép. ?) [Prép. indiquant un but] Je ne forme plus (...) les images douces vers lesquelles j'aurais pu gémir. Le soleil a séché en moi la source des larmes (Saint-Exup., Terre hommes, 1939, p. 240). Nos deux peuples cherchent passionnément à se rejoindre, gémissent après la paix (Mauriac, Nouv. Bloc-notes, 1961, p. 393). ?) [Prép. contre] S'il y avait autant de générosité et de noblesse au monde que de bouches pour gémir contre l'égoïsme et la dépravation! (Mounier, Traité caract., 1946, p. 502). c) Un emploi subst. masc. de gémir. Je pensais (...) de temps en temps à ce gémir de marmouset qu'il m'avait semblé entendre de nuit (Giono, Baumugnes, 1929, p. 106). 2. Les accept. I A et I B supra sont proches des accept. I A et I B de geindre. V. ce mot et la rem. en fin d'article.
Prononc. et Orth. : [?emi:?], (il) gémit [zemi]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1170 « exprimer sa peine d'une voix plaintive » (Vie d'Edouard le Confesseur, 1792 ds DEAF, s. v. gemir, 453, 22). Empr. au lat. class.gemere « gémir, se plaindre; déplorer » (d'où l'a. fr. giembre, v. geindre) avec changement de conjugaison. Fréq. abs. littér. : 2 184. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 3 562, b) 2 356; xxes. : a) 3 590, b) 2 823.
DÉR.
Gémisseur, -euse, adj. et subst.(Celui, celle) qui gémit, se plaint sans cesse. Des estropiés, des gémisseurs, des crieurs (Barbusse, Feu,1916, p. 303).Adj. Qui se manifeste par des gémissements. L'adjointe s'approcha des bancs, harcelée par ce mot crié sur tous les tons, archi-aigus, gémisseurs, rageurs : ? Madame! Madame! (Frapié, Maternelle,1904, p. 19).? [?emis?:?], fém. [-ø:z]. ? 1reattest. 1464 (J. Lagadeuc, Catholicon, éd. Auffret de Quoetqueueran, Bibl. de Quimper ds Gdf. : gémisseur, gemosus), ex. isolé; 1775-76 (Restif de La Bretonne, Paysan perverti d'apr. S. Mercier, Néol., t. 1, 1801, p. 295 : ceux qui prennent le rôle de gémisseur sur les abus), rare, devenu terme de méd. au xixes. (délire des gémisseurs, Littré); du part. prés. de gémir, suff. -eur2*.

GÉMIR, verbe
Étymol. et Hist. Ca 1170 « exprimer sa peine d'une voix plaintive » (Vie d'Edouard le Confesseur, 1792 ds DEAF, s. v. gemir, 453, 22). Empr. au lat. class.gemere « gémir, se plaindre; déplorer » (d'où l'a. fr. giembre, v. geindre) avec changement de conjugaison.

Gémir au Scrabble


Le mot gémir vaut 7 points au Scrabble.

gemir

Informations sur le mot gemir - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot gémir au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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gemir

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Les citations avec le mot Gémir


  1. Le sot qui sent sa sottise n'est déjà plus si sot, mais le paresseux peut connaître sa paresse, en gémir, et le rester.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, Juillet 1905


  2. Pourquoi donc soupirer et gémir? pourquoi nous tourmenter par une jalousie sans motif, par de ridicules caprices et de folles lubies, dans le seul but de rendre notre amour romantique?

    Auteur : George Gordon, lord Byron - Source : Heures de loisirs, poésies originales et traduites (1807)


  3. Mais pourquoi m'entraîner vers ces scènes passées ?
    Laissons le vent gémir et le flot murmurer ;
    Revenez, revenez, ô mes tristes pensées !
    Je veux rêver et non pleurer !


    Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : Harmonies poétiques et religieuses (1830), II, 14, Le premier regret


  4. L'été est là à gémir qu'il va mourir.

    Auteur : Jean Giono - Source : Regain (1930)


  5. Commandant aux valets qui soignent ton ménage,
    Epargne-les dans leur emploi:
    Pense, quand tu les vois gémir dans l'esclavage,
    Qu'ils sont tes serviteurs, mais hommes comme toi.


    Auteur : Denys Caton - Source : Distiques de Caton, Livre quatrième, XLIV


  6. Ne reculer devant rien ; accueillir l'inconnu avec joie ; ne pas gémir inutilement sur la souffrance, mais en faire, avec fermeté, un fond noir pour les joies claires afin d'accroître leur éclat.

    Auteur : Elizabeth Goudge - Source : L'Arche dans la tempête (1934)


  7. Lors de ces terribles scènes, où ses parents semblaient oublier que, pendant qu'ils se déchiraient mutuellement, il était assis devant la porte ouverte, il avait entendu son père gémir : Mon amour pour elle n'a pas été heureux. Si tu savais comment cela fait souffrir !

    Auteur : Abdulrazak Gurnah - Source : Paradis (1999)


  8. Gémir, pleurer, prier est également lâche.
    Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
    Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
    Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.


    Auteur : Alfred de Vigny - Source : Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup


  9. Gémir sur un malheur passé, c'est le plus sûr moyen d'en attirer un autre.

    Auteur : William Shakespeare - Source : Othello (1604), I, 3


  10. Je reste seul à me consumer dans le noir - quand le soleil dérobe au monde sa lumière - D'autres, c'est par plaisir qu'ils s'étendent à terre, - moi, c'est dans mon malheur pour gémir et pleurer.

    Auteur : Michel-Ange - Source : Sans référence


  11. J'ai la conviction infalsifiable d'être le plus incarné des humains. Quand je m'allonge pour dormir, ce simple abandon me procure un plaisir si grand que je dois m'empêcher de gémir.

    Auteur : Amélie Nothomb - Source : Soif (2019)


  12. Chacun est prêt à gémir de l'infortune d'autrui, mais la morsure du chagrin ne va pas jusqu'à l'âme.

    Auteur : Eschyle - Source : Théâtre complet d'Eschyle


  13. De combien de soupirs interrompant le cours - Ai-je évité vos yeux que je cherchais toujours! - Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime! - De l'entendre gémir, de l'affliger soi-même, - Lorsque par un regard on peut le consoler!

    Auteur : Jean Racine - Source : Britannicus (1669)


  14. Fais donc en sorte de rester un être humain. C'est ça l'essentiel, être humain. Et ça, ça veut dire être solide, clair et calme, oui calme, envers et contre tout,car gémir est l'affaire des faibles. Être humain, c'est s'il le faut, mettre gaiement sa vie toute entière "sur la grande balance du destin", tout en se réjouissant de chaque belle journée et de chaque beau nuage.

    Auteur : Rosa Luxemburg - Source : Rosa, la vie : lettres de Rosa Luxemburg


  15. Eh! quel est le mortel à son heure dernière,
    Qui, jetant sur la vie un regard en arrière,
    Ne gémirait d'avoir laissé s'évanouir
    Les instants de bonheur dont il pouvait jouir.




  16. L'été remplit sa grange, affaisse ses greniers; - L'automne d'un doux poids fait gémir ses paniers; - Et les derniers soleils, sur les côtes vineuses, - Achèvent de mûrir les grappes paresseuses.

    Auteur : abbé Jacques Delille - Source : Traduction des Géorgiques


  17. Il faut gémir sur le sort de l'humanité, qui ne permet pas qu'un seul homme ait à la fois tous les talents et toutes les vertus.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre au roi de Prusse, 17 août 1771


  18. Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
    Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
    Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
    C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
    A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
    Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
    - Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
    Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur !
    Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
    A force de rester studieuse et pensive,
    Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
    Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
    Gémir, pleurer, prier est également lâche.
    Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
    Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
    Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.


    Auteur : Alfred de Vigny - Source : Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup


  19. Je vous le dis, il faut ou périr ou régner.
    Mon coeur, désespéré d'un an d'ingratitude,
    Ne peut plus de son sort souffrir l'incertitude.
    C'est craindre, menacer et gémir trop longtemps.
    Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j'attends.


    Auteur : Jean Racine - Source : Andromaque (1667)


  20. Ne pas prévoir, c'est déjà gémir.

    Auteur : Léonard de Vinci - Source : Pensées de LÉONARD DE VINCI dans toutes ses oeuvres - Leonardo Da Vinci - Frammenti letterari e filosofici Copertina rigida – 1979 di Edmondo Solmi


  21. Quand la vertu succombe aux griffes du malheur, il doit gémir, le coeur qui fut toujours tenu pour généreux.

    Auteur : Euripide - Source : Alkestis


  22. La plaintive élégie, en longs habits de deuil, - Sait, les cheveux épars, gémir sur un cerceuil.

    Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : L'Art poétique (1674)


  23. Quand le venin de la malveillance s'insinue dans un coeur, il double le fardeau de celui qui nourrit ce mauvais sentiment: il sent le poids de ses propres malheurs et la vue du bonheur d'autrui le fait gémir.

    Auteur : Eschyle - Source : Agamemnon


  24. Quand les vieillards croient gémir sur leur temps, ils se trompent; ils ne gémissent que sur leur âge.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Faits et croyances


  25. Pleurer et gémir sur ses malheurs, quand on doit tirer des larmes de ceux qui vous écoutent, mérite qu'on s'y arrête.

    Auteur : Eschyle - Source : Les Sept contre Thèbes (467 av. J.-C.)


Les citations du Littré sur Gémir


  1. Son menton sur son sein descend à double étage ; Et son corps ramassé dans sa courte grosseur Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. I


  2. Eh ! seigneur, est-ce vous dont la voix lamentable A fait gémir ces murs d'accents si douloureux ?

    Auteur : LEMERC. - Source : Frédég. et Br. IV, 5


  3. Il faut gémir sur le sort de l'humanité, qui ne permet pas qu'un seul homme ait à la fois tous les talents et toutes les vertus

    Auteur : D'ALEMBERT - Source : Lett. au roi de Pr. 17 août 1771


  4. Créature d'un jour qui t'agites une heure, De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ? Ton âme t'inquiète, et tu crois qu'elle pleure : Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tarir

    Auteur : A. DE MUSSET - Source : Poésies nouv. Lett. à Lamartine


  5. On passe sa vie à s'indigner et à gémir

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Grimm, 4 décembre 1768


  6. Il entendra gémir une mère oppressée...

    Auteur : Jean Racine - Source : Iphig. III, 7


  7. Il y a vingt ans qu'ils font gémir tous les gens de bien

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. XIV


  8. C'est trop gémir tout seul ; je suis las qu'on me plaigne

    Auteur : Jean Racine - Source : Andr. III, 1


  9. À la bête, gémir d'un roi venu sans garde

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. X.


  10. Sur ses pas au barreau la troupe s'achemine, Et bientôt, dans le temple, entend, non sans frémir, De l'antre redouté les soupiraux gémir

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. v.


  11. Toi qui donnas son âme et son gosier sonore à l'oiseau que le soir entend gémir d'amour

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. I, 1


  12. Marius endura patiemment toutes les extremes angoisses de douleur qu'il estoit force qu'il sentist quand on l'incisoit, sans remuer, sans gemir, ny souspirer

    Auteur : AMYOT - Source : Mar. 9


  13. Quand l'aquilon fait gémir les troncs des vieux arbres

    Auteur : FÉN. - Source : ib. XVII


  14. La timide infortune aime à gémir dans l'ombre

    Auteur : DORAT - Source : dans GIRAULT-DUVIVIER


  15. Osez-vous en ces lieux gémir en liberté ?

    Auteur : Voltaire - Source : Orph. II, 2


  16. Ils souffrent sans gémir les coups qu'ils s'entre-portent

    Auteur : BRÉBEUF - Source : Pharsale, IV


  17. Ils [de saints pénitents] allaient chercher les lieux solitaires pour donner un cours plus libre à leur douleur ; on les entendait non gémir, mais hurler et rugir dans les déserts

    Auteur : BOSSUET - Source : Sermons, Vérit. conversion, 1


  18. Evrard a beau gémir du repas déserté

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. v.


  19. Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime, De l'entendre gémir, de l'affliger soi-même, Lorsque par un regard on peut le consoler !

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. III, 7


  20. [Le soir] La mer roule à ses bords la nuit dans chaque ride, Et tout ce qui chantait semble à présent gémir

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. II, 6


  21. S'il [le Saint-Esprit] agit en nous, s'il nous excite à de saints gémissements, il faut agir avec lui, gémir avec lui, avec lui s'exciter soi-même

    Auteur : BOSSUET - Source : États d'orais. III, 12


  22. Le chrétien ne mérite pas de se réjouir dans le ciel, s'il n'a auparavant appris à gémir dans ce lieu de pèlerinage ; car, pour être vrai chrétien, il faut sentir qu'on est voyageur

    Auteur : BOSSUET - Source : Panégyr. Ste Thér. 2


  23. Mais pourquoi m'entraîner vers ces scènes passées ? Laissons le vent gémir et le flot murmurer ; Revenez, revenez, ô mes tristes pensées ; Je veux rêver et non pleurer

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. IV, 10


  24. Je sais qu'elle vous estime, et, autant que j'en puis juger, son coeur ne gémira pas de votre recherche

    Auteur : LESAGE - Source : Diable boit. 4


  25. J'ois impatiemment gemir un lievre soubs les dents de mes chiens, quoyque ce soit un plaisir violent que la chasse

    Auteur : MONT. - Source : II, 126




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 14h04










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