La définition de Moucher du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Moucher
Nature : v. a.
Prononciation : mou-ché
Etymologie : Mouche.

Voir les citations du mot MoucherSignification du mot Moucher


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de moucher de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec moucher pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Moucher ?


La définition de Moucher

Espionner. On l'a fait moucher par la police.


Toutes les définitions de « moucher »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MOUCHER. v. tr.
Presser les narines pour en faire sortir les mucosités. Il s'emploie surtout avec le pronom personnel. Se moucher fréquemment, bruyamment. Absolument, Si cet enfant pouvait moucher, il serait soulagé. Il ne mouche presque point. Moucher du sang, Rendre du sang par le nez en se mouchant. Prov. et fig., Qui se sent morveux se mouche. Voyez MORVEUX. Fig. et fam., C'est un homme qui ne se mouche pas du pied, C'est un homme qui a de grandes prétentions. En parlant d'une Chandelle, d'une bougie, d'une lampe, etc., il signifie Ôter le bout du lumignon, lorsqu'il empêche la chandelle, la bougie, la lampe, etc., de bien éclairer. Moucher une chandelle, une bougie, une lampe.

MOUCHER signifie, figurément et populairement, Dire son fait à quelqu'un. Je l'ai mouché. Il s'est fait moucher.

Littré

MOUCHER (mou-ché) v. a.
  • 1Presser les narines pour en faire sortir les mucosités. Il [Diogène] vit un jour un homme qui se faisait chausser par un esclave?; tu ne seras pas content, dit-il, jusqu'à ce qu'il te mouche?; de quoi te servent tes mains?? Rollin, Hist. anc. t. XII, p. 500, dans POUGENS.

    Absolument. Si cet enfant pouvait moucher, il serait soulagé. Le tabac fait moucher.

    S. m. Action de moucher, de se moucher. Tous les mouchers, toussers?, Pascal, Pens. XXV, 63, éd. HAVET. Le fréquent moucher [de la duchesse de Bourgogne] répondait aux cris du prince son beau-père, Saint-Simon, 293, 243.

  • 2Moucher du sang, rendre du sang par le nez en se mouchant.
  • 3 Par extension, ôter le bout du lumignon qui empêche une chandelle de bien éclairer. Vous ferez encore des mouchettes et des vases destinés pour y éteindre ce qui aura été mouché des lampes, Sacy, Bible, Exode, XXV, 38. En feignant de la moucher, Qu'on éteigne la lumière, Béranger, Censure.

    Moucher une chandelle avec le pistolet, tirer si juste que la balle coupe la mèche. Vous aurez le plus grand plaisir du monde à voir moucher des chandelles à coups de pistolets, toutes les fois que vous en voudrez avoir le passe-temps, Scarron, Lettres, ?uv. t. I, p. 188.

    Populairement. Moucher quelqu'un, remettre quelqu'un à sa place, lui infliger une correction, le battre. Tu vas te faire moucher, tu vas recevoir une correction, te faire rosser.

  • 4 Terme de marine. Couper l'extrémité d'un cordage qui s'effile, d'une pièce de bois qui ne se termine pas par une surface unie.
  • 5Se moucher, v. réfl. Faire sortir ce qui est dans le nez. Moi, je leur soutiens qu'un homme qui n'a pas l'air que nous avons en France, est un homme qui fait tout de mauvaise grâce, qui ne sait ni marcher, ni s'asseoir, ni se lever, ni tousser, ni cracher, ni éternuer, ni se moucher?; qu'il est par conséquent un homme sans manières, Boissy, Français à Lond. sc. 1. Mais quand on voit arriver la secousse, Qu'avant la fin le parterre à grand bruit Se mouche, tousse, Tout est dit, Panard, ?uv. t. III, p. 378, dans POUGENS. On voit, dans Juvénal, un mari demander le divorce, parce que sa femme se mouchait souvent, Mongez, Instit. Mém. hist. et litt. anc. t. IV, p. 308.

    Il n'a pas le loisir de se moucher, se dit d'un homme fort occupé.


PROVERBES

Qui se sent morveux se mouche (voy. MORVEUX).

Il ne se mouche pas du pied, c'est un homme habile, intelligent, résolu. Certes, monsieur Tartufe, à bien prendre la chose, N'est pas un homme, non, qui se mouche du pied, Molière, Tart. II, 3. Un des tours d'agilité familiers aux anciens saltimbanques consistait à saisir le pied à deux mains et à se le passer vivement sous le nez. De là, cette façon de parler triviale pour dire un homme grave, digne, considérable?: c'est un homme qui ne se mouche pas du pied.

Il ne se mouche pas du pied, il y paraît sur sa manche, se dit quand, ne croyant pas à l'habileté du personnage dont il est question, on veut faire tourner le proverbe à son désavantage?; car, qu'il y paraisse sur la manche, c'est signe de malpropreté.

Cela était bon du temps qu'on se mouchait sur la manche, se dit pour mépriser une coutume ancienne. Du temps qu'on se mouchait sur la manche, du temps que le monde était fort simple, était comme un enfant, Génin, Récréat. t. I, p. 89. Ne voudriez-vous point supprimer les mouchoirs, parce qu'autrefois on se mouchait sur la manche?? Dancourt, Fête de village, I, 2.

Ne pas se moucher sur sa manche, ne pas se laisser mener comme un enfant (lequel se mouche sur sa manche). J'ai grand' peur qu'un bourreau de beau-père ne m'ait promis plus de beurre que de pain?; je ne me mouche pas sur ma manche, comme vous savez, et il en faudrait venir?, Scarron, le Marquis ridicule, dans GÉNIN, Récréat. t. I, p. 88.


HISTORIQUE

XIIIe s. Que ses doiz arde [brûle] à les mouchier [les chandelles], Gautier de Coincy, p. 571. En la chiere [face] [il] li crache et moche, Ren. 14989.

XVe s. Comment il a esté mouché?! N'ay-je pas bien fait mon devoir?? Patelin.

XVIe s. Avecques ses dardz, de mille pas loing, il esmouchoyt une bougie sans l'estaindre, Rabelais, Pant. IV, 24. Il se mouschoyt à ses manches, il mourvoyt dedans sa souppe, Rabelais, Garg. I, 11. Or mouchez voz nez, petits enfans, Rabelais, Pant. préf. Un temps fut que sans grand respect, On lachoit à table le pet? Et qu'on se mouchoit à la nappe, Saint-Gelais, (75) ? Par là il se poussa, Et aux plus hauts honneurs du palais s'avança, Ayant mouché [abusé] les rois avec telle prattique, Du Bellay, J. IV, 85, verso. Pour ung sysiaux à moucher la chandelle, De Laborde, Émaux, p. 400.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Verbe 2 - ancien français

moucher \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

  1. Courir pour se débarrasser des mouches.
  2. Espionner.

Verbe 1 - ancien français

moucher \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

  1. Rogner.
  2. Tuer.
    • Aussi ne se passoit il gueres d'heures sans qu'il n'y eust quelqu'un de mouché.

Verbe - français

moucher \mu.?e\ transitif pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se moucher)

  1. Souffler par les narines pour en faire sortir les mucosités.
    • Il toussait, se raclait la gorge, se mouchait en trompette, [?] (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 327)
    • Les deux se sont rapprochées de moi pour me convertir, mais un sale gamin, habillé en petit poulbot, est venu se faire moucher par sa maman. (Étienne Liebig, Comment draguer la militante, La Musardine, 2012)
    • (Pronominal) ? [?] ; j'ai un faible pour la délicatesse ! La preuve ? Vous ne me verrez jamais me moucher dans les rideaux de votre salon [?]. (Frédéric Dard, San Antonio : Du mouron à se faire, Fleuve noir, 1955)
    • Dans ce cas ([?]), il la traitait de gourde. Si son trou de balle lui tombait du cul, disait-il, elle ne saurait même pas où le chercher. Si la cervelle était de la poudre à canon, elle ne pourrait pas se moucher sans risquer l'explosion. (Stephen King, Bazaar, trad. de l'anglais par William Desmond, éd. Albin Michel, 1992, Dixième chapitre)
    • Moucher du sang, rendre du sang par le nez en se mouchant.
    • Se moucher fréquemment, bruyamment. Si cet enfant pouvait moucher, il serait soulagé. Il ne mouche presque point.
    • C'est un homme qui ne se mouche pas du pied, c'est un homme qui a de grandes prétentions.
    • Il ne se mouche pas du coude avec une saucisse, c'est un homme qui ne s'embête pas.
  2. Ôter le bout du lumignon d'une chandelle, d'une bougie, d'une lampe, lorsqu'il empêche celle-ci de bien éclairer.
    • Le nain moucha la bougie de sa lanterne, et l'arquebusier distingua des traits ridés et amaigris, des yeux brillants de malice et une barbe blanche de givre. (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • Elle mouchait la chandelle qui clairait sur le bord de l'évier, quand la porte s'ouvrit. (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • La foule maintenant envahit la rue. La procession est au dernier reposoir. Dans quelques minutes, elle sera là. Vivement Ernestine mouche ses bougies. (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 237.)
  3. Éteindre une chandelle en pinçant la flamme.
    • Marchand aide l'Empereur à se coucher et sort de la chambre en mouchant les chandelles. C'est la nuit. (Marie La Palme Reyes, L'Acte manqué ou L'Empereur et le Loup de Mer, 2005)
    • Il est possible de moucher la flamme, en pinçant la mèche entre 2 doigts, empêchant ainsi la combustion. (Comment est fabriquée une bougie végétale - Bougie-Bougies.com)
  4. (Figuré) (France) (Populaire) Dire son fait à quelqu'un.
    • Je l'ai mouché.
    • Il s'est fait moucher.
    • Je me rappelle que la normalienne s'est fait « moucher » une fois ; elle n'y reviendra plus. (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
    • Ce n'est tout de même pas de notre faute, si l'Adélaïde vous a mouché ce matin, et si le curé vous a engueulé. (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 250-251)
    • Je suis mouchée, mais héroïque aux yeux des miens. (Marie de Gandt, Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique, Paris, Éditions Robert Laffont, 2013, page 27)
    • Il drague Isabelle Adjani venue à son JT, en 1997, et cille à peine lorsque, un soir de 1992, Béatrice Dalle, pour mieux le moucher, révèle qu'il lui a envoyé des lettres.(Raphaëlle Bacqué, Patrick Poivre d'Arvor, Nicolas Hulot, Gérard Louvin? Retour sur l'âge d'or des intouchables de TF1, Le Monde, 19 janvier 2022)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


MOUCHER, verbe

I. ? Emploi trans.
A. ?
1. Moucher le nez. Débarrasser le nez des mucosités qu'il contient en pratiquant une forte expiration et en s'aidant généralement d'un mouchoir. De plus, elle était [la petite fille] colère, (...) puis, elle avait l'affreuse habitude de se fourrer les doigts dans un nez qu'elle mouchait peu (Verlaine, ?uvres posth., t.1, Hist. comme ça, 1896, p.372).
a) [P. méton.] Ce n'est pourtant pas tellement attrayant, la vie humaine, avec ces mains qu'il faut laver, ces rhumes qu'il faut moucher, ces cheveux qui vous quittent!... (Giraudoux, Ondine, 1939, iii, 3, p.181).
b) P. anal.
? Moucher une chandelle, une lampe. Couper le bout de la mèche consumée qui empêche la chandelle d'éclairer. Subtil [à Chantourné]: Je voudrais bien te voir allumer quarante-huit chandelles, toi, et les moucher surtout! Le jour où j'ai débuté dans l'emploi j'en ai éteint quinze (A. Dumas père, Trois entr'actes pour Amour méd., 1850, i, p.325).C'est lui le frère excitateur, celui qui est debout, le premier, pour sonner la cloche et réveiller les autres; il frotte les escaliers, il mouche les lampes, il accomplit encore des travaux plus humbles (Huysmans, Oblat, t.1, 1903, p.74):
1. Peut-être ces rôles de portiers, de palefreniers, d'hommes du peuple sont-ils d'abord pour donner emploi à toute la troupe; et il se peut que le mot soit réglé sur les moyens et la mémoire d'un acteur d'occasion, employé principalement à moucher les chandelles. Alain, Propos, 1921, p.224.
? Au fig., fam. Remettre quelqu'un à sa place, lui dire son fait. Ce malotru, qui m'a rencontrée (...) et qui ne m'a pas saluée (...). Je vais le moucher; vous allez voir (A. France, Hist. comique, 1903, p.67):
2. Ce Breton [Geffroy] bretonnant avait le sens des formes et de la couleur, comme celui de la langue française. L'épais Sarcey ayant écrit que Diderot était un «pornographe», Geffroy le moucha vertement dans un article qui fit sensation. L. Daudet, Brév. journ., 1936, p.18.
Moucher le quinquet. Rabattre le caquet. Allons, mouche-lui le quinquet, ça l'esbrouffera (Th. Gautier dsLarch.1858, p.509).
Arg. ,,Tuer (enlever la flamme de la vie)`` (Larch. 1880). Il eut un arrêt brusque avec une sorte de recul, comme si une balle l'eût mouché net (La Varende, Nez-de-cuir, 1936, p.42).Ne bouge pas, mon petit lapin, sans quoi il va te moucher pour de bon (Giono, Bonh. fou, 1957, p.156).
Expr. pop. et fam. Moucher la chandelle. ,,Être décidé à mourir sans postérité`` (Delvau 1883). Dans cette brochure où il s'efforce de constater la diminution de la population du département, il exhorte, il adjure ses compatriotes de faire des enfants, de procréer, de renoncer à moucher la chandelle (Goncourt, Journal, 1862, p.1197).
? Moucher les bourgeons. Synon. de ébouter.Voir Carrière, Encyclop. hortic., 1862, p.173.
? Moucher le chanvre, un cordage, une pièce de bois. ,,En couper les parties dégradées`` (Bonn.-Paris 1859).
? Moucher une arête. ,,Arrondir légèrement cette arête`` (Havard t.3 1881). On mouche les arêtes des seuils, des manches, des tableaux ou embrasures des portes et des fenêtres (Havardt.31881).
2. Moucher qqc.Émettre quelque chose par le nez. Moucher du sang:
3. La femme de ménage avait ordre de n'y toucher à rien, parce que, au moindre objet déplacé, et qu'il ne retrouvait pas tout de suite, M. de Coëtquidan faisait une colère. De sorte qu'il y avait tellement de poussière que le vieillard mouchait toujours du noir... Montherl., Célibataires, 1934, p.866.
3. Moucher qqn
? [P. méton. de l'obj.] Mais vous me donnâtes, à l'âge où ma bonne me mouchait encore, une leçon d'honneur (A. France, Bonnard, 1881, p.28):
4. Mon père s'était éloigné, il détestait ce genre de discussions; dans le chemin, il me prit la main et la garda. C'était une main dure et réconfortante: elle m'avait mouchée à mon premier chagrin d'amour, elle avait tenu la mienne dans les moments de tranquillité et de bonheur parfait. Sagan, Bonjour tristesse, 1954, p.89.
? Emploi pronom. Faire sortir ce qui est dans le nez. À chaque instant il se mouche bruyamment et crache dans son mouchoir (Renard, Journal, 1907, p.1105).Tu te mouches comme un bourgeois, solennellement, et tu toussotes dans ton mouchoir avec satisfaction (Sartre, Nausée, 1938, p.86):
5. Sur la fin de la maladie cette matière s'épaissit, devient moins corrosive, et le malade est obligé de se moucher souvent. Tant que dure ce rhume on perd totalement l'odorat et même le goût, ou du moins on est dégoûté et sans appétit. Geoffroy, Méd. pratique, 1800, p.117.
? Au fig. Il n'y a pas si longtemps que le chagrin se mouche sur nos scènes (Colette, Jumelle, 1938, p.56).
? Loc. et expr.
? Pop., fam. Ne pas se moucher du pied, du coude. Avoir de grandes prétentions, se croire quelqu'un d'important. Si l'on nous voit chez nous un homme brave comme César, et qui ne se mouche pas du pied (...) Max avalerait trois voleurs, le temps de le dire (...) eh! bien, je dormirais plus tranquille (Balzac, Rabouill., 1842, p.414).Qu'est-ce que tu nous sors, reprit Gaspard, t'es pas marteau! Une gentille tite [= petite] fille comme ça pour les Boches? Non mais, regardes-y, tu t'mouches pas du pied (Benjamin, Gaspard, 1915, p.50):
6. Moi, Madame! Quand j'aurai dit que je fête une des patronnes de Madame, si la police envoyait trente gendarmes pour déranger quelque chose, soyez sûre qu'avant d'être arrivés à la Croix rouge qui est au milieu du village, pas un d'eux ne serait à cheval. Ils ne se mouchent pas du coude, non, les habitants de Sacca. Stendhal, Chartreuse, 1839, p.371.
? Populaire
Se moucher dans ses doigts. ,,Être habile, intelligent, résolu`` (Littré).
Se moucher sur sa manche. Ne pas avoir encore d'expérience. Des farces un peu bien grosses, celles du temps qu'on se mouchait sur sa manche (Pourrat, Gaspard, 1922, p.184).
Arg. Se moucher d'un louis. Les garçons de jeu se mouchent fréquemment au tapis vert, ce qui leur permet d'escamoter un ou deux louis dans leurs mouchoirs (...). On dit d'un garçon qui escamote un louis de quelque manière que ce soit: Il s'est mouché d'un louis (Cavaillé ds Larch., Dict. hist. arg., 1878, p.248).
? Proverbe. Qui se sent morveux se mouche. Que ceux qui se reconnaissent le défaut s'appliquent ce qu'on en dit. Qui se sent morveux, qu'il se mouche! (Arnoux, Roi, 1956, p.87).
B. ? Espionner. Synon. moucharder (v. ce mot ex. 2).Du temps que l'on allait en guerre Comme à la cachoucha Combien de peuples il moucha, Il moucharda naguère (Toulet, Vers inéd., 1920, p.122).
II. ? Emploi intrans. Chasser de son nez les humeurs. Moucher beaucoup. Le tabac à priser fait moucher (Thomas1956).Hier et aujourd'hui, chaleur complète (...) et pas un souffle de vent, pas même au bord du golfe de la Seyne, cet endroit maudit qui nous a tant fait éternuer et moucher (Sand, Corresp., t.4, 1861, p.255).
? MÉD. VÉTÉR. ,,Se dit du cheval dont le jetage s'écoule par les naseaux`` (Cass.-Moir. 1979).
Prononc. et Orth.: [mu?e], (il) mouche [mu?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Fin xies. «presser les narines pour en faire sortir les mucosités» (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t.1, p.98); 1190 absol. (Renart, éd. M. Roques, 8504); 2. 1380 «ôter le bout de lumignon d'une chandelle» (Roques t.2, Paris, B.N. Lat. 13032, 3419); 3. fig. 1464 «remettre à sa place» (La Farce de Maistre Pathelin, éd. R. T. Holbrook, 1001: Comment il a esté mouché! ? N'ay-je pas bien fait mon devoir); 1839 se faire moucher (Stendhal, Chartreuse, p.37); 4. 1752 moucher un cordage (Littré). Du lat. tardif muccare (vies., trad. lat. d'Oribase d'apr. Ern.-Meillet) dér. de muccus «morve», var. de mucus. Fréq. abs. littér.: 339. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 207, b) 665; xxes.: a) 699, b) 483.
DÉR. 1.
Mouchage, subst.a) Subst. masc. Action de moucher, de se moucher. Je me souviendrai de toi... quand j'aurai des bonbons. Dans la classe de la directrice, tout en assurant le mouchage des nez et l'équilibre des bambins, parfois mobiles sur leurs bancs comme des feuilles au vent (Frapié,Maternelle,1904, p.42).(...) Il ne peut plus se moucher de même qu'il ne peut plus uriner «car le mouchage ou l'urinage me font le même effet que la masturbation» (Janet, Obsess. et psychasth., 1903, p.72).Arg. Abstention malthusienne. Mouchage de chandelle (Bruant1901, p.5).b) Subst. fém. ,,Fécule de manioc exprimée`` (Besch. 1845). ? [mu?a:?]. ? 1resattest. a) 1831 «action de moucher, spécialement la chandelle. Peu usité» (Acad. Dict., Suppl. ds Quem. DDL t.5), b) 1904 mouchage des nez (Frapié, op. cit., p.157); de moucher, suff. -age*.
2.
Moucherie, subst. fém.Flux de mucosités s'écoulant par les narines. Le vieil officier, fort enrhumé, allait perpétuellement dans une chambre voisine et poussait un tiroir de commode pour dissimuler sa moucherie (Goncourt, Journal, 1863, p.311).? [mu? ?i]. ? 1reattest. 1689, 2 mai (Mmede Sévigné, Lettre à Mmede Grignan ds Lett. inéd., éd. Capmas, t.II, p.292 ds Littré); de moucher, suff. -ie*.
3.
Mouchure, subst. fém.a) Ce que l'on retire du nez en se mouchant. (Dict. xixeet xxes.). P. méton. Le fait de se moucher. Augustin disait: «Laisse! laisse!» Largilier releva et étendit sur son dos une des couvertures douces et chaudes, tombée devant la chaise-longue. ? Ferme la porte à clef, entendit-il, parmi de petits sanglots, mêlés de toux et de mouchures (Malègue, Augustin, t.2, 1933, p.484).b) Spéc. ?) Mar. ,,Parties roides et trop dures qu'on retire du chanvre`` (Littré; dict. xixes.). ?) Technol. ,,Morceau de bois coupé sur le bout d'une pièce`` (Littré; dict. xixeet xxes.). Dans l'expr. mouchure de chandelle. ,,Bout de lumignon d'une chandelle lorsqu'on l'a mouchée`` Littré; dict. xixeet xxes.). ? [mu?y:?]. Ac. 1694 et 1718: -cheure; 1740-1878: -chure. ? 1resattest. 1690 a) moucheure de chandelle (Fur.), b) 1800 «mucosité qu'on enlève du nez» (Boiste); de moucher, suff. -ure*.
BBG. ? Quem. DDL t.6, 19.

Moucher, verbe intrans.a) ,,Aller comme des mouches, aller et venir en parlant de lettres, de billets, de chansons`` (Littré). Les billets cachetés [entre Harlay père et fils] et avec le dessus [l'adresse] mouchaient [volaient comme des mouches] d'une chambre à l'autre (La Varende,Saint-Simon,1955, p.285).b) Pêche. Monter une ligne à la mouche (supra II A). De temps en temps un poisson sautait avec un plouf, je ne réussis pas à en avoir un, seulement les cercles concentriques [allant s'élargissant] autour de l'endroit où il avait mouché... (Cl. Simon, La Route des Flandres,1960, 139 ds Rob. Suppl. 1970).

MOUCHER, verbe
Étymol. et Hist. 1. Fin xies. «presser les narines pour en faire sortir les mucosités» (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t.1, p.98); 1190 absol. (Renart, éd. M. Roques, 8504); 2. 1380 «ôter le bout de lumignon d'une chandelle» (Roques t.2, Paris, B.N. Lat. 13032, 3419); 3. fig. 1464 «remettre à sa place» (La Farce de Maistre Pathelin, éd. R. T. Holbrook, 1001: Comment il a esté mouché! ? N'ay-je pas bien fait mon devoir); 1839 se faire moucher (Stendhal, Chartreuse, p.37); 4. 1752 moucher un cordage (Littré). Du lat. tardif muccare (vies., trad. lat. d'Oribase d'apr. Ern.-Meillet) dér. de muccus «morve», var. de mucus.

Moucher au Scrabble


Le mot moucher vaut 13 points au Scrabble.

moucher

Informations sur le mot moucher - 7 lettres, 3 voyelles, 4 consonnes, 7 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot moucher au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

moucher

Les mots proches de Moucher

Mou, molleMouMouchardMouchardageMoucharderMoucheMoucherMoucherMoucherMoucherieMoucherolleMoucheronMoucheronMoucheronneMouchetMoucheté, éeMoucheterMouchetteMouchetureMoucheurMouchoirMouchonMoudreMoueMouetteMoufleMoufleMoufleMouflerMouflonMouillageMouilleMouillé, éeMouillementMouillerMouilleurMouilleux, euseMouilloirMouillureMoulageMoulantMouleMouleMoulé, éeMouleauMouléeMoulerMoulerieMouleurMoulièremoumouMouacourtmouaisMouaisMouans-SartouxMouavilleMouazémouchamouchachoumouchagemouchaimouchaientmouchaitMouchampsMouchanmouchantmouchardmouchardMouchardmouchardamouchardagemouchardaitmouchardemouchardemouchardemouchardémouchardentmouchardermoucharderamoucharderaitmouchardesmouchardesmouchardsmouchardsmouchemouchemouchéMouchemouchéemouchentmouchermoucheronmoucheronsmouchesmouchesmouchésMouchèsmouchetaitmouchetant


Mots du jour


Péroné     Dotation     Responsal     Lunatique     Enquérir (s')     Seine     Prélat     Emmaigrissement     Chalinoptère     Factieux, euse     

Les citations avec le mot Moucher


  1. Un lion mort ne vaut pas un moucheron qui respire.

    Auteur : Voltaire - Source : Sans référence


  2. Tous les mangeurs de gens ne sont pas grands seigneurs; - Où la guêpe a passé, le moucheron demeure.

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694)


  3. Où la guêpe a passé, le moucheron demeure.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  4. «Quelles que soient les larmes qu'on pleure, dit un proverbe, on finit toujours par se moucher», alors autant se moucher tout de suite!

    Auteur : Françoise Dorin - Source : L'Age en question (1986)


  5. L'homme est capable de tout comprendre: même les ébranlements de l'éther ou les phénomènes qui se produisent sur le soleil; mais que tel ou tel puisse se moucher autrement que lui, non, cela le dépasse.

    Auteur : Ivan Sergueïevitch Tourgueniev - Source : Pères et fils (1862)


  6. Vivre une vraie histoire d'amour c'est éclater de rire quand tout va de travers et déborde, se rouler dans la neige quand on ne supporte pas le froid, moucher un gamin dans sa manche quand on a peur soi-même d'avoir un gosse, tendre sa main pour rattraper l'autre s'il tombe alors que l'on cherche soi-même son équilibre.

    Auteur : Diane Ducret - Source : L'homme idéal existe, il est Québécois


  7. «Va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre!» - C'est en ces mots que le Lion - Parlait un jour au Moucheron.

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre deuxième, IX, le Lion et le Moucheron


  8. A en croire Jacques Attali, un paragraphe supplémentaire s'écrit chaque jour pour le Malet et Isaac du XXIe siècle, quand bien même François Mitterrand n'aurait fait ce jour-là que se moucher.

    Auteur : Catherine Nay - Source : Le Noir et le Rouge, ou l'Histoire d'une ambition (1984)


  9. Le savoir humain sera rayé des archives du monde avant que nous ayons le dernier mot d'un moucheron.

    Auteur : Jean Henri Fabre - Source : Souvenirs entomologiques (1870-1889)


  10. Les caméras de surveillance ne vous quitteront pas des yeux. Elles sauront vous dissuader de piquer un petit somme ou de voler même une petite somme, de vous moucher dans le pain du client ou de vous mettre les doigts dans le nez.

    Auteur : Anna Sam - Source : Les Tribulations d'une caissière (2008)


  11. «Qui se sent morveux qu'il se mouche» est un proverbe correct et régulier, car il n'y a aucune raison pour que j'aille moucher le nez d'un type que je ne connais pas, que je n'ai jamais vu et dont je n'ai strictement rien à foutre.

    Auteur : Pierre Dac - Source : Proverbes


  12. Les marmots déguenillés couraient joyeusement après lui et l'entouraient comme une nuée de moucherons.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)


  13. Ce n’est pas pour rien que ça s’appelle la Toile. Tantôt, on est l’araignée, tantôt le moucheron. Mais on existe l’un pour l’autre, l’un par l’autre, on est reliés par la religion commune. A défaut de communier, ça communique.

    Auteur : Camille Laurens - Source : Celle que vous croyez (2016)


  14. Or çà, les lois sont comme toiles d'araignes; or çà, les simples moucherons et petits papillons y sont pris; or çà, les gros taons malfaisants les rompent, or çà, et passent à travers.

    Auteur : François Rabelais - Source : Le Cinquième et Dernier Livre, 12


  15. Vous voyez cette jument, Steeny? Hé bien! vous la retrouverez ici-même, elle n'aura pas remué une patte, sinon pour s'émoucher. On ne l'attache jamais.

    Auteur : Georges Bernanos - Source : Monsieur Ouine (1943)


  16. Dans cette vallée de larmes, le mieux est encore de se moucher dans un chèque.

    Auteur : Geneviève Dormann - Source : Sans référence


  17. Ne te brûle pas les doigts à moucher la chandelle d'autrui.

    Auteur : Proverbes anglais - Source : Proverbe


  18. Quelles que soient les larmes qu'on pleure, on finit toujours par se moucher.

    Auteur : Marcel Achard - Source : Sans référence


  19. Il ne pouvait pas se moucher sans discourir sur les conditions de travail dans l'industrie du mouchoir.

    Auteur : Cyril Connolly - Source : The Evening colonnade (1973)


  20. Un lion mort ne vaut pas
    Un moucheron qui respire.


    Auteur : Voltaire - Source : Le Précis de l'Ecclésiaste


  21. Huître : Animal qui n'a pas appris à se moucher

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  22. A Noël les moucherons, - A Pâques les glaçons.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  23. Chaque soir, pendant les représentations d'une pièce de théâtre, c'est sur la même réplique que les spectateurs enrhumés se mettent à se moucher; c'est le moment où la pièce faiblit.

    Auteur : Marcel Pagnol - Source : Sans référence


  24. A Noël moucherons,
    A Pâques glaçons.


    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  25. Seul. - Le Couchant retient un moment son Quadrige - En rayons où le ballet des moucherons danse, - Puis, vers les toits fumants de la soupe, il s'afflige... - Et c'est le Soir, l'insaisissable confidence...

    Auteur : Jules Laforgue - Source : Les Complaintes (1885)


Les citations du Littré sur Moucher


  1. Et si fit-on aucun compagnon monter sur coursiers pour escarmoucher à eux [les Escots]

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 41


  2. Ce sont ces espèces de moucherons qui, s'attachant en grand nombre aux feuilles des arbres et des plantes, les recoquillent

    Auteur : BONNET - Source : Observ. Pucerons.


  3. Et si fit-on aucuns compagnons monter sur coursiers pour escarmoucher à eux

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 41


  4. Autant chie un boeuf que mille moucherons

    Auteur : OUDIN - Source : Curios. fr. p. 101


  5. Je vous prie de considérer ce petit échantillon, et de m'en dire votre sentiment sans aucune cérémonie ; j'ai l'expérience que vous savez non-seulement moucher la lampe, mais encore y verser de bonne huile

    Auteur : POUSSIN - Source : Lett. 7 mars 1665


  6. La piqûre insoutenable des moucherons et des insectes qui couvrent tous les pays que l'homme laisse en friche

    Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. XV, 4


  7. Et [Robert Salle] vous commence à escarmoucher et à faire place autour de lui, que c'estoit grand beauté de voir

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 114


  8. Deux moucherons valent une chandelle

    Auteur : LEROUX DE LINCY - Source : Prov. t. I, p. 186


  9. Va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre ; C'est en ces mots que le lion Parlait un jour au moucheron

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. II, 9


  10. Aaron, tenant sa verge, étendit la main, et frappa la poussière de la terre, et les hommes et les bêtes furent tout couverts de moucherons

    Auteur : SACI - Source : Bible, Exode, VIII, 17


  11. [Le taon].... qui, au retour de l'an, Parmi les prez fait moucher [courir comme les mouches] les genices

    Auteur : RONS. - Source : 614


  12. C'est ce vent [avec la pluie] qui est cause que, lorsque les hirondelles volent bas, elles nous avertissent de la pluie ; car il fait descendre certains moucherons dont elles vivent, qui ont coutume de prendre l'essor et de s'égayer au haut de l'air quand il fait beau

    Auteur : DESC. - Source : Météor. 7


  13. Où la guêpe a passé, le moucheron demeure

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : ib. II, 16


  14. De leurs croques [bâtons recourbés], dont ilz apuyoient leurs hottes, [ils] escarmoucherent plusieurs cops l'un contre l'autre

    Auteur : DU CANGE - Source : croqum.


  15. Messire Robert de Beaumanoir feut ordonné à tout cinq cents lances pour les verdoier [attaquer] et escarmoucher

    Auteur : JUVÉN. - Source : Charles VI, 1482


  16. Si venoient souvent les compagnons qui desiroient les armes et leurs corps à avancer, escarmoucher aux barrieres

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 3


  17. En feignant de la moucher, Qu'on éteigne la lumière

    Auteur : BÉRANG. - Source : Censure.


  18. Quoi toujours renifler ! Moucher, tousser, cracher, et toujours me parler !

    Auteur : SCARRON - Source : Don Japhet, III, 15


  19. Pontchartrain n'avait [au conseil de régence] d'autre fonction que celle qu'il avait prise, d'y moucher les bougies

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 428, 199


  20. La chair, si elle n'estoit en ceste maniere reprimée, s'escarmoucheroit et se rebelleroit outre mesure

    Auteur : CALV. - Source : ib. 728


  21. C'est une chose étrange que cette moucherie [chez Pauline, fille de Mme de Grignan]

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : Lett. à Mme de Grignan, 2 mai 1689, dans Lett. inéd. éd. Capmas, t. II, p. 292


  22. Les faux pucerons du buis se transforment en moucherons qu'en nomme sauteurs, parce qu'ils sautent comme les puces

    Auteur : BONNET - Source : Observ. Pucerons.


  23. Les Lapons n'ont point d'autre remède contre ces maudits animaux [moucherons] que d'emplir de fumée le lieu où ils demeurent.... nous fîmes la même chose et nous nous enfumâmes

    Auteur : REGNARD - Source : Voyage en Laponie, t. IV, p. 206


  24. Il me fit émoucher les épaules et bannir du royaume

    Auteur : LESAGE - Source : Guzm. d'Alf. IV, 9


  25. Moi, je leur soutiens qu'un homme qui n'a pas l'air que nous avons en France, est un homme qui fait tout de mauvaise grâce, qui ne sait ni marcher, ni s'asseoir, ni se lever, ni tousser, ni cracher, ni éternuer, ni se moucher ; qu'il est par conséquent un homme sans manières

    Auteur : BOISSY - Source : Français à Lond. sc. 1




Les mots débutant par Mou  Les mots débutant par Mo

Une suggestion ou précision pour la définition de Moucher ? -


Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 12h35










.$char.
 -  Machiavelisme  -  Magie  -  Main  -  Maison  -  Maitre  -  Maître  -  Maitresse  -  Maîtresse  -  Maitrise  -  Mal  -  Malade  -  Maladie  -  Male  -  Malheur  -  Malheureux  -  Malveillance  -  Maman  -  Maman Enfant  -  Maman Fille  -  Maman Fils  -  Maman  -  Management  -  Manger  -  Manie  -  Manque  -  Marcher  -  Mari  -  Mariage  -  Mariage amour  -  Mariage heureux  -  Marseillais  -  Masturbation  -  Materialisme  -  Mathematique  -  Matiere  -  Maux  -  Maxime  -  Mechancete  -  Méchanceté  -  Méchant  -  Medaille  -  Medecin  -  Médecin  -  Medecine  -  Medias  -  Mediocrite  -  Medisance  -  Méfiance  -  Mefiance  -  Meilleur  -  Melancolie  -  Melomane  -  Memoire  -  Mémoire  -  Mensonge  -  Menteur  -  Mentir  -  Mepris  -  Mere  -  Mère_enfant  -  Mère_fils  -  Mère_fille  -  Mériter  -  Metaphysique  -  Methode  -  Metier  -  Métier  -  Meurtre  -  Militaire  -  Miracle  -  Miroir  -  Misère  -  Misere  -  Misogyne  -  Mode  -  Moderation  -  Moderne  -  Modestie  -  Moeurs  -  Mondanite  -  Monde  -  Mondialisation  -  Monogamie  -  Montagne  -  Monture  -  Moquerie  -  Moquerie  -  Morale  -  Mort  -  Mot  -  Mots d'amour  -  Motivation  -  Mourir  -  Mouvement  -  Moyens  -  Musique  -  Mystere  -  Mysticisme  -  Mythe  -  Mythologie

Liste des mots et définitions commençant par


Etendez votre recherche :   Citation sur moucherPoèmes moucherProverbes moucher

La définition du mot Moucher est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Moucher sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Moucher présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.