La définition de Sceptre du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Sceptre
Nature : s. m.
Prononciation : sèp-tr'
Etymologie : Lat. sceptrum, du grec, bâton, sceptre, le même que le grec, bâton, lat. scipio, du grec, s'appuyer, lat. scapus, tronc, all. Schaft, fût ; rac. sanscr. scambh.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de sceptre de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec sceptre pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Sceptre ?


La définition de Sceptre

Bâton de commandement qui était un des signes de l'autorité royale. Dans Homère, les rois portent le sceptre.


Toutes les définitions de « sceptre »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

SCEPTRE. n. m.
Bâton de commandement, qui est une des marques de la royauté. Le roi avait la couronne en tête et le sceptre en main.

SCEPTRE se dit figurément du Pouvoir souverain, de la royauté même. Il se dit par analogie, dans le style soutenu, de la Supériorité, de la prééminence en quelque chose que ce soit. Chez les Latins le sceptre de la poésie appartient à Virgile. Aucun orateur ne dispute à Démosthène le sceptre de l'éloquence.

Littré

SCEPTRE (sèp-tr') s. m.
  • 1Bâton de commandement qui était un des signes de l'autorité royale. Dans Homère, les rois portent le sceptre. Vivez, le sceptre d'or que vous tend cette main, Pour vous de ma clémence est un gage certain, Racine, Esth. II, 7. On nous présenta d'abord à Aceste, qui, tenant son sceptre d'or en main, jugeait les peuples et se préparait à un grand sacrifice, Fénelon, Tél. I.

    Particulièrement, bâton court surmonté d'un aigle, d'une fleur, d'une boule ou autre ornement que les consuls et les empereurs romains, les empereurs grecs et les souverains de l'Europe portèrent de la main droite comme symbole de l'autorité suprême.

    Fig. Que cette couronne d'épines vous est convenable [Jésus-Christ]?! que ce sceptre fragile est bien dans vos mains?! Bossuet, Sermons, 2, Profession.

    Fig. Depuis le sceptre jusqu'à la houlette, depuis les fonctions des rois jusqu'à celles des bergers. Que ne faites-vous point??? depuis le sceptre jusqu'à la houlette, vous suffisez à tout, Sévigné, à Mme de Grignan, mai, 1690. Et le sort prend plaisir d'une chaîne secrète D'allier quelquefois le sceptre et la houlette, Regnard, Démocr. III, 1.

  • 2 Fig. Le pouvoir souverain, l'autorité monarchique. Elle [la justice] seule fait l'ordre?; et les sceptres des rois N'ont que des pompes inutiles, S'ils ne sont appuyés de la force des lois, Malherbe, VI, 16. À l'épreuve d'un sceptre, il n'est point d'amitié, Corneille, Héracl. I, 3. Venant prendre possession du sceptre de la Grande-Bretagne, Bossuet, Reine d'Anglet. La vanité des choses humaines ne se montre que trop d'elle-même sans le secours de ma voix, dans ce sceptre sitôt tombé d'une si royale main et dans une si haute majesté si promptement dissipée, Bossuet, Mar.-Thér. Il n'y a que le mot de sceptre que l'usage de notre langue nous pourrait faire prendre pour la seule royauté?; au lieu que, dans la langue sainte, il signifie en général, la puissance, l'autorité, la magistrature?; cet usage du mot sceptre se trouve à toutes les pages de l'Écriture, Bossuet, Hist. II, 2. [Les rois fainéants] Laissaient leur sceptre aux mains ou d'un maire ou d'un comte, Boileau, Lutr. II.

    Fig. Le sceptre et l'encensoir, l'autorité monarchique et l'autorité sacerdotale. Le sacerdoce était réuni dans leur personne avec le sceptre?; les monuments des nations les plus anciennes le prouvent, Condillac, Hist. anc. I, 8.

    Un sceptre de fer, une autorité dure et despotique. Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d'un sceptre de fer veut être gouverné, Racine, Athal. IV, 3. Alors Taycosama [au Japon] leva un sceptre de fer, et frappa sur les chrétiens, comme ennemis de l'État, Raynal, Hist. phil. II, 7.

    Fig. Depuis qu'il [Boileau] avait quitté ce sceptre du Parnasse, qui avait été longtemps un sceptre de fer entre ses mains, mais nécessaire au maintien du bon goût, D'Alembert, Éloges, St-Aulaire.

  • 3 Fig. Supériorité, prééminence. Bossuet, qui voyait s'élever dans Bourdaloue un successeur digne de lui et formé sur son modèle, remit le sceptre de l'éloquence chrétienne aux mains de l'illustre rival à qui il avait ouvert et tracé cette glorieuse carrière, D'Alembert, Éloges, Bossuet. Le trident de Neptune est le sceptre du monde, Lemierre, Poésies, Sur le commerce. Pour moi, quand le destin m'offrirait à mon choix Le sceptre du génie ou le trône des rois, Lamartine, Méd. I, 18.
  • 4Réunion d'étoiles qui font partie de la constellation le Sceptre et la Main de justice, dite aussi le Lézard, située entre Pégase et Céphée.

HISTORIQUE

XIe s. Puis si li tolent [enlèvent] se sceptre e sa curune, Ch. de Rol. CLXXXIII.

XIIe s. La corone d'or e le sceptre que vos nos mandastes, avons receu, Machab. I, 13.

XIIIe s. Atant li rois portant curune E ceptre?, Édouard le conf. V. 4396.

XIVe s. Il [le roi] tient en sa main destre le ceptre roial qui signifie droiture et seigneurie, Vignay, Eschès moralisés, f° 8, verso.

XVIe s. ?Des rois aux longues mains, qui leurs sceptres estendent De l'une à l'autre mer et après Dieu commandent, Ronsard, 859.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

SCEPTRE. - HIST.

XIIe s. Ajoutez?: El dei li mist de la main destre Et sa corone et son esceptre, Benoit de Sainte-Maure, Roman de Troie, V. 22985.

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Encyclopédie, 1re édition

SCEPTRE, s. m. (Gram. & Hist. anc. & mod.) dans l'origine, le sceptre n'étoit qu'une canne ou bâton que les rois & les généraux portoient à la main pour s'appuyer ; & c'est ce qu'on appelle en terme de médaille hasta pura, une pique ou hallebarde sans fer qu'on voit à la main des divinités ou des rois : c'est le sentiment de Nicod, qui paroît d'autant plus fondé que Justin raconte que le sceptre des premiers rois étoit une lance. Cet historien ajoute que dans l'antiquité la plus reculée les hommes adoroient la haste ou le sceptre comme des dieux immortels, & que de son tems encore on mettoit par cette raison un sceptre à la main des dieux. Celui de Neptune étoit son trident.

Dans la suite, le sceptre devint un ornement royal, & la marque du souverain pouvoir. Dans Homere, les princes grecs ligués contre Troye, portent des sceptres d'or. Celui d'Agamemnon, dit-il, ouvrage incomparable de Vulcain qui l'avoit donné au fils de Saturne, passa de Jupiter à Mercure, puis à Pélops, à Atrée, à Thyeste & à Agamemnon : on le conservoit encore du tems de ce poëte, on l'adoroit même, & on lui faisoit tous les jours des sacrifices à Chéronée, où l'on n'en montroit pourtant que le bois, les Phocéens ayant enlevé les lames d'or qui le couvroient.

Le sceptre des rois fut donc revêtu d'ornemens de cuivre, d'ivoire, d'argent ou d'or, & de figures symboliques. Tarquin l'ancien le porta le premier à Rome, & les consuls le porterent aussi sous le nom de scipio, bâton de commandement. Les empereurs l'ont conservé jusques dans les derniers tems, & les rois le portent dans les grandes cérémonies. Il est surmonté ou distingué par quelque pieces de leur blason. Ainsi celui du roi de France est surmonté d'une fleur de lys double, celui de l'empereur d'un aigle à deux têtes, celui du grand-seigneur d'un croissant, &c. Phocas est le premier qui ait fait ajouter une croix à son sceptre : ses successeurs quitterent même le sceptre pour ne plus tenir à la main que des croix de différentes formes & de différentes grandeurs. M. le Gendre dit, le sceptre de nos rois de la premiere race étoit un bâton d'or recourbe par le bout en forme de crosse, & aussi haut que le prince qui le portoit.

Sceptre, (Critique sacrée.) mot grec qui veut dire appui, parce que le sceptre qui a été la marque de la dignité royale, étoit un bâton sur lequel on pouvoit s'appuyer. Il signifie donc le bâton que les rois portoient dans leur main droite comme un signe de leur puissance, Exod. viij. 4. Quand quelqu'un entroit dans le cabinet du palais du roi de Perse sans y être appellé, il étoit digne de mort, si le roi n'avoit la bonté de lui tendre son sceptre d'or ; & c'est ce que fit Artaxerxès, que l'Ecriture nomme Assuérus, à l'égard d'Esther. Ce mot sceptre au figuré désigne la domination, la souveraineté. Il se prend aussi pour famille, race, tribu ; emmenez avec vous la famille de votre pere, sceptrum patris tui sume tecum. Nomb. xviij. 2. (D. J.)

Sceptre, (Art numismatique.) il faut dire un mot de cet ornement qu'on trouve sur les bustes dans les médailles antiques des rois.

Le sceptre qu'ils tiennent à la main lorsqu'ils sont en habit consulaire, & c'est ainsi que sont presque toujours les empereurs de Constantinople, est surmonté d'un globe chargé d'un aigle, pour faire connoître par ces marques de la souveraine puissance que le prince gouverne par lui-même. Dès le tems d'Auguste, l'on voit sur les médailles le sceptre consulaire dont nous parlons.

Phocas est le premier qui a fait ajouter une croix à son sceptre ; ses successeurs quitterent même le sceptre, pour ne plus tenir à la main que des croix de différentes formes & de différentes grandeurs.

Lorsqu'ils sont représentés en armes, outre le casque & le bouclier, ils ont ordinairement un javelot à la main ou sur l'épaule.

Quand ils sont en robe dans le bas Empire, le sceptre est une férule, nommée ??????, qui consiste en une tige assez longue, dont le haut est carré & plat. L'usage en est fort ancien parmi les Grecs, qui appelloient leurs princes narticophores, porte-férules. Voyez Ducange, dissert. de infer. ævi numism. n°. 11.

On a trouvé une grande diversité de sceptres sur les anciens monumens, comme il paroît par Montfaucon, tome I. Pl. XXI. & XXVIII. Mafféi, Racc. di statue, Pl. XXVII. Admir. rom. antiq. tab. 28. & les Planches d'Herculanum. (D. J.)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

sceptre \s?pt?\ masculin

  1. Bâton de commandement, qui est une des marques de la royauté.
    • Le roi avait la couronne en tête et le sceptre en main.
    • « Sur le trône, reprit Thornpipe, contemplez la Reine, ? ressemblance garantie, ? revêtue de ses habits de gala, le manteau royal attaché aux épaules, la couronne en tête et le sceptre à la main. » (Jules Verne, P'tit Bonhomme, chapitre 2, J. Hetzel et Cie, Paris, Illustrations par Léon Benett, 1891)
  2. (Figuré) Pouvoir souverain, la royauté même.
    • On s'aperçut d'abord, à la manière dont Itobad gouvernait son cheval, que ce n'était pas un homme comme lui à qui le Ciel réservait le sceptre de Babylone. (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XVII. Les combats, 1748)
  3. (Soutenu) Supériorité, prééminence en quelque chose que ce soit.
    • Chez les latins le sceptre de la poésie appartient à Virgile.
    • Aucun orateur ne dispute à Démosthène le sceptre de l'éloquence.
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Trésor de la Langue Française informatisé


SCEPTRE, subst. masc.

A. ?
1. Bâton de commandement, parfois surmonté d'une figure emblématique, qui constitue dans certaines sociétés un des insignes du pouvoir royal ou impérial. Sceptre incrusté de pierreries; sceptre surmonté d'un aigle, d'une main; sceptre des empereurs byzantins, romains, des rois de France, des souverains de l'Europe. Il y avait le sceptre royal surmonté d'une fleur de lys, il y avait le sceptre impérial surmonté d'un globe, il y avait le sceptre de Charlemagne qui était en fer, il y avait le sceptre de Louis Le Grand qui était en or (Hugo,Misér., t. 2, 1862, p. 644).C'est un parapluie roulé, qu'ils tiennent sur l'épaule comme le licteur antique le faisceau, symbole de l'autorité de la loi! (...) et cela se porte gravement devant soi, à hauteur des yeux, comme une crosse d'évêque pour ne pas dire un bâton de maréchal ou un sceptre (Cendrars,Bourlinguer, 1948, p. 97).V. houlette ex. de Chateaubriand.
? RELIG. Sceptre de roseau. [P. allus. à Matth. XVII, 29] Roseau donné, par dérision, en guise de sceptre à Jésus-Christ pendant sa passion. V. flagellant ex. de Péguy.
2. P. méton., vieilli ou littér.
a) Pouvoir, autorité suprême d'un souverain. Convoiter, détenir, obtenir, perdre, usurper le sceptre; s'emparer du sceptre; arracher le sceptre des mains de qqn. Louis XIV reçut de ses mains [de Richelieu] un sceptre absolu, une monarchie brillante, éphémère, artificielle et superficielle (Sainte-Beuve,Tabl. poésie fr., 1828, p. 285).Les rois catholiques reprirent le sceptre en Angleterre et se vengèrent peu chrétiennement (Sand,Hist. vie, t. 3, 1855, p. 76).
? Le sceptre et l'encensoir. Le pouvoir monarchique et la puissance ecclésiastique. Synon. le trône et l'autel*.V. encensoir ex. de Ac. 1835.
? Sceptre de fer. Pouvoir absolu et arbitraire; p. ext., autorité despotique. Régner avec un sceptre de fer. Envoyé des lieux sombres Où d'un sceptre de fer Aidès conduit les ombres (Leconte de Lisle,Poèmes ant., 1852, p. 97).
b) Souverain, monarque. On honore le sceptre par crainte ou par intérêt (Lar. 19e).Luttes d'instincts, loin des luttes de l'âme Entre voisins, pour l'orgueil vain d'une oriflamme; Haines de sceptre à sceptre (Verhaeren,Villes tentac., 1895, p. 115).
? Depuis le sceptre jusqu'à la houlette*.
B. ? Au fig.
1. Puissance, domination. Les licences sociales manifestées au rajeunissement de la France, les libertés de 1789 (...) se nivelaient déjà sous le sceptre populaire (Chateaubr.,Mém., t. 1, 1848, p. 371).
? [Suivi d'un compl. déterminatif objectif] Ruinée, dépeuplée, l'Europe a laissé échapper le sceptre du monde (J.-R. Bloch, Dest. du S., 1931, p. 203).
? [Suivi d'un compl. déterminatif subjectif] Son pouvoir brisera le sceptre des méchans (Michaud,Printemps proscrit, 1803, p. 81).Toute l'humanité agglomérée sous le sceptre de Rome (Claudel,Poète regarde Croix, 1938, p. 297).
2. Prééminence, supériorité dans quelque chose. Parmi les autres habitués de mon salon, il en était un qui partageait le sceptre de l'originalité avec le membre de la société des naufrages (Reybaud,J. Paturot, 1842, p. 271).Le commerce et l'industrie espèrent que le gouvernement ne voudra pas laisser perdre à la France le sceptre de la mode, élément de prospérité (Stéphane,Art coiff. fém., 1932, p. 186).
Prononc. et Orth.: [s?pt? ?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « bâton de commandement, l'une des marques de la royauté » (Roland, éd. J. Bédier, 2585); 2. déb. xvies. ceptre « le pouvoir royal lui-même » (J. d'Auton, Chron., B. N. 5081, f o60 r o, I, 301 ds Gdf. Compl.); 3. 1691 sceptre de fer « pouvoir despotique » (Racine, Athalie, IV, 3); 4. 1779 « prééminence, supériorité dans un domaine quelconque » (D'Alembert, Eloges, Bossuet ds Littré). Empr. au lat.sceptrum « sceptre », « trône, royaume, royauté », « suprématie », gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? « bâton pour s'appuyer », « bâton de commandement, de roi, de chef ». Fréq. abs. littér.: 586. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 574, b) 1 008; xxes.: a) 579, b) 259.

SCEPTRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « bâton de commandement, l'une des marques de la royauté » (Roland, éd. J. Bédier, 2585); 2. déb. xvies. ceptre « le pouvoir royal lui-même » (J. d'Auton, Chron., B. N. 5081, f o60 r o, I, 301 ds Gdf. Compl.); 3. 1691 sceptre de fer « pouvoir despotique » (Racine, Athalie, IV, 3); 4. 1779 « prééminence, supériorité dans un domaine quelconque » (D'Alembert, Eloges, Bossuet ds Littré). Empr. au lat.sceptrum « sceptre », « trône, royaume, royauté », « suprématie », gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? « bâton pour s'appuyer », « bâton de commandement, de roi, de chef ».

Sceptre au Scrabble


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sceptre

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sceptre

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Les citations avec le mot Sceptre


  1. Quelqu'un lui disait (à Rivarol): connaissez-vous le vers du siècle: - «Le trident de Neptune est le sceptre du monde.» - Oui, répondit-il, mais ce n'est qu'un ver solitaire.

    Auteur : Antoine Rivaroli, dit Rivarol - Source : Esprit de Rivarol (oeuvres diverses), Anecdotes et bons mots


  2. Puissant souverain, en vérité, que celui dont les armes sont un aigle à deux têtes, tenant un sceptre et un globe ...

    Auteur : Jules Verne - Source : Michel Strogoff (1876)


  3. Les sceptres des grands rois viennent du Dieu suprême.

    Auteur : Robert Garnier - Source : Bradamante (1582), I


  4. L'amour sait bien sans sceptre établir sa puissance;
    Et soumettant nos coeurs par de secrets appâts,
    Fait les égalités et ne les cherche pas.


    Auteur : Jean de Rotrou - Source : Venceslas (1647), II, 4


  5. Quel sceptre est comparable au bien de deux amants ;
    Son poids est importun, leurs plaisirs sont charmants.


    Auteur : Charles Beys - Source : Céline, ou Les Frères rivaux (1637)


  6. La mort. C'est la seule solution que Dieu a imaginée pour écarter les prétendants à son sceptre.

    Auteur : Sylvain Trudel - Source : Terre du roi Christian (1989)


  7. Mettons le sceptre aux mains dignes de le porter.

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèdre (1677), II, 6


  8. Il a de votre sceptre abattu le soutien.

    Auteur : Pierre Corneille - Source : Le Cid (1636), II, 9


  9. Des esprits enflammés d'un céleste délire, - Des mains dignes du sceptre, ou dignes de la lyre, - Languissent dans ce lieu par la mort habité.

    Auteur : Thomas Gray - Source : Elégie sur un cimetière de campagne


  10. Qu'est-ce que l'amour devant l'ambition? On ne refuse pas une main qui donne un sceptre...

    Auteur : Victor Hugo - Source : Amy Robsart


  11. Le poignard d'un Brutus peut être aisément forgé dans le sceptre de fer d'un César ; et les âmes énergiques, comme les volcans, jettent de grandes lumières et de grandes ténèbres.

    Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Essai historique, politique et moral sur les révolutions anciennes et modernes... (1797)


  12. Où sont donc aujourd'hui les honneurs, les richesses?
    Où sont donc les joyaux, les sceptres, les couronnes,
    Les mitres et la pourpre aux teintes éclatantes?


    Auteur : Pétrarque - Source : Les Triomphes, Le triomphe de la mort


  13. Depuis qu'il (Boileau) avait quitté ce sceptre du Parnasse, qui avait été longtemps un sceptre de fer entre ses mains, mais nécessaire au maintien du bon goût.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Saint-Aulaire


  14. Le mythe du papatron pilier sécuritaire se consume à même la souche, en sachant le roi nu, personne ne se veut plus prince. Un sceptre, une dynastie. Faillite pour héritage et anosognosie, des châteaux en hospice avec vue sur le bilan carbone, la corruption transmise de gourdin en gourdin. Les trésors de papy, la jeunesse le remercie, mais elle n'a pas de placards dans sa colocation.

    Auteur : Chloé Delaume - Source : Mes bien chères soeurs (2019)


  15. J'avilirais le sceptre à venger mon injure.

    Auteur : Casimir Delavigne - Source : Les vêpres siciliennes (1819), III, 2


  16. Quel homme accepterait l'empire, s'il voyait écrit sur le sceptre: J'écarte la vérité.

    Auteur : Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes - Source : Pensées et Maximes


  17. Bossuet, qui voyait s'élever dans Bourdaloue un successeur digne de lui et formé sur son modèle, remit le sceptre de l'éloquence chrétienne aux mains de l'illustre rival à qui il avait ouvert et tracé cette glorieuse carrière.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Bossuet


  18. Que la pique du peuple brise le sceptre des rois.

    Auteur : Georges Jacques Danton - Source : Discours à la Convention, 4 octobre 1792.


  19. Plus un sceptre s'étend, plus il pèse aux mains qui le portent; ainsi la longueur d'un bâton ajoute au poids suspendu à son extrémité.

    Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)


  20. De quel royal éclat tu brillais, ô Venise! - Au temps où te peignait Paul Véronèse, assise - Sur un velours d'azur, tenant un sceptre d'or!

    Auteur : August, comte von Platen-Hallermünde - Source : Venise


  21. D'un jeune audacieux punissez l'insolence: il a de votre sceptre abattu le soutien, il a tué mon père.

    Auteur : Pierre Corneille - Source : Le Cid (1636), II, 8, Chimène


  22. Un roi sans la vertu porte le sceptre en vain.

    Auteur : Pierre de Ronsard - Source : Discours


  23. Le sceptre du mariage se montre aux yeux d'une jeune fiancée, comme la houlette d'un berger de Gessner. Mais a-t-elle vu quel usage le berger fait de sa houlette? Il s'en sert pour jeter de la boue aux brebis et pour le chasser des mauvais pâturages.

    Auteur : Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul - Source : Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul


  24. Le sceptre vole au loin, et l'imprudent Atride,
    Contraint de renfermer la fureur qui le guide,
    Laisse parler Nestor, qui s'adressant au ciel,
    L'invoque d'une voix plus douce que le miel.


    Auteur : Homère - Source : L'Iliade


  25. Cet usage du mot sceptre se trouve à toutes les pages de l'Ecriture.

    Auteur : Jacques Bénigne Bossuet - Source : Histoire des variations des Eglises protestantes (1688), II, 2


Les citations du Littré sur Sceptre


  1. Et ne permettons pas qu'après tant de bravades Mon sceptre soit le prix d'une de ses oeillades [de Cléopatre]

    Auteur : Corneille - Source : Pomp. II, 4


  2. Vivez, le sceptre d'or que vous tend cette main, Pour vous de ma clémence est un gage certain

    Auteur : Jean Racine - Source : Esth. II, 7


  3. Huit ans déjà passés, une impie étrangère Du sceptre de David usurpe tous les droits

    Auteur : Jean Racine - Source : Athal. I, 1


  4. Esther, disais-je, Esther dans la pourpre est assise ; La moitié de la terre à son sceptre est soumise

    Auteur : Jean Racine - Source : Esth. I, 1


  5. Sans crainte [il] briganda le sceptre [pilla le royaume] des François

    Auteur : RONS. - Source : 721


  6. Les rois du pays latin Ont pour sceptre une férule

    Auteur : MAYNARD - Source : Poésies, dans LE ROUX, Dict. comique.


  7. La moitié de la terre à son sceptre est soumise

    Auteur : Jean Racine - Source : Esth. I, 1


  8. Il s'essaie à braver un sceptre qui lui pèse

    Auteur : C. DELAV. - Source : Vêpres sicil. II, 2


  9. Le peuple offre le sceptre [à qui délivrerait Thèbes du Sphinx].... De cent cruelles morts cette offre est tôt suivie

    Auteur : Corneille - Source : Oed. I, 4


  10. Quiconque tient le sceptre et l'encensoir a les deux mains fort occupées

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Puissance


  11. Ô voyage bien différent de celui qu'elle avait fait sur la même mer, lorsque, venant prendre possession du sceptre de la Grande-Bretagne, elle voyait, pour ainsi dire, les ondes se courber sous elle, et soumettre toutes leurs vagues à la dominatrice des mers !

    Auteur : BOSSUET - Source : Reine d'Anglet.


  12. Venant prendre possession du sceptre de la Grande-Bretagne

    Auteur : BOSSUET - Source : Reine d'Anglet.


  13. Ils vous diront.... Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d'un sceptre de fer veut être gouverné

    Auteur : Jean Racine - Source : Athal. IV, 3


  14. L'amour sait bien sans sceptre établir sa puissance, Et, soumettant nos coeurs par de secrets appas, Fait les égalités et ne les cherche pas

    Auteur : ROTROU - Source : Venceslas, II, 2


  15. Des sceptres étaient mes hochets [au fils de Napoléon 1er], Mon bourlet fut une couronne

    Auteur : BÉRANG. - Source : les Deux cousins.


  16. Bien que toujours les monarques sceptrez Soyent soupçonneux des peuples trop lettrez

    Auteur : RONS. - Source : 692


  17. .... Le sceptre d'or que vous tend cette main Pour vous de ma clémence est un gage certain

    Auteur : Jean Racine - Source : ib. II, 7


  18. Son coeur suivra le sceptre, en quelque main qu'il brille

    Auteur : Corneille - Source : Pulch. I, 3


  19. Des anciens rois quand revint la famille, Lui [Chateaubriand], de leur sceptre appui religieux, Crut aux Bourbons faire adopter pour fille La Liberté qui se passe d'aïeux

    Auteur : BÉRANG. - Source : à Chateaubriand.


  20. J'avilirais le sceptre à venger mon injure

    Auteur : C. DELAV. - Source : V, Sicil. III, 2


  21. Les rois .... Laissaient leur sceptre aux mains ou d'un maire ou d'un comte

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. II


  22. La vanité des choses humaines ne se montre que trop d'elle-même sans le secours de ma voix, dans ce sceptre sitôt tombé d'une si royale main et dans une si haute majesté si promptement dissipée

    Auteur : BOSSUET - Source : Mar.-Thér.


  23. Ô voyage bien différent de celui qu'elle avait fait sur la même mer, lorsque, venant prendre possession du sceptre de la Grande-Bretagne, elle voyait, pour ainsi dire, les ondes se courber sous elle et soumettre toutes leurs vagues à la dominatrice des mers !

    Auteur : BOSSUET - Source : Reine d'Anglet.


  24. âme de mes conseils, et qui seul tant de fois Du sceptre dans ma main as soulagé le poids

    Auteur : Jean Racine - Source : Esth. II, 5


  25. Irai-je.... Joindre un sceptre étranger au sceptre de mes pères Et les flambeaux d'hymen aux flambeaux funéraires ?

    Auteur : Voltaire - Source : Mér. II, 7




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h41










.$char.
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