La définition de Baver du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Baver
Nature : v. n.
Prononciation : ba-vé
Etymologie : Bave ; provenç. bavar ; espagn. babear ; portug. babar.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de baver de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec baver pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Baver ?


La définition de Baver

Jeter de la bave.


Toutes les définitions de « baver »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

BAVER. v. intr.
Jeter de la bave. Les petits enfants ne font que baver. Un animal qui bave. Fig., Baver sur quelqu'un, sur la réputation de quelqu'un. Médire de lui.

Littré

BAVER (ba-vé) v. n.
  • 1Jeter de la bave. Votre petite fille est fort jolie?; elle me baise et me bave?; mais ne crie jamais, Sévigné, 105. Alizon ? Bave comme au printemps une vieille limace, Régnier, Sat. X. [Un enfant] qui crie et bave pour toute réponse, Rousseau, Ém. II.

    Fig. Souiller par d'indignes paroles. Rentre dans l'ombre où sont tous les monstres flétris Qui, depuis quarante ans, bavent sur nos débris?! Hugo, Crép. 10.

  • 2Ne pas couler droit, en parlant d'un liquide qu'on verse ou qui s'écoule. Le sang bave dans la saignée, quand il ne sort pas en jet.

HISTORIQUE

XVIe s. Conclusion?: quelque chose qu'on bave [bavarde], Gloire mondaine est legier abbattuë, Marot, J. V, 45. S'eschauffant si bien, qu'il discourut en bavant toutes les peines qu'il avoit endurées pour l'amour de Fleurie, Yver, p. 565. Alors il faudroit faire suer et baver [saliver] ladite dame, ou autrement ne pourroit guarir, Paré, XVIII, 70.

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Encyclopédie, 1re édition

BAVER, v. neut. (Jardinage.) se dit d'une eau qui vient en décharge, ou d'un jet qui ne s'éleve pas haut. (K)

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Wiktionnaire


Verbe - français

baver \ba.ve\ intransitif, parfois transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Laisser échapper de la bave.
    • Il restait des jardinières envahies de plantes poilues [?]. Un pulvérisateur de désherbant pas catholique du tout. Et un escargot qui bavait trop rampait sur un gant perdu au milieu de tout ça. (Eric Gilberh, Personne ne me croit, hein ?, dans Les perce-oreilles: nouvelles, Beauvais : Éditions L'Iroli, 2006, page 72)
    • Assez impressionnant la quantité de salive qu'elle a bavée lorsqu'elle l'a vu. (site textes-en-vrac.skyrock.com)
    • Les femmes n'aiment pas savoir qu'elles ronflent. Une amie me disait récemment : « En tant que princesses, les femmes ne sont pas sensées ronfler et baver sur leur oreiller. » (L'Express, 17 avril 2013)
  2. (Figuré) (Familier) Médire de quelqu'un.
    • C'était une salope. Elle passait son temps embusquée derrière son rideau de cuisine à regarder passer les passants, des fois qu'elle pourrait leur baver dessus. (Marie-Ange Guillaume, Tout le cimetière en parle, Paris, éditions Le Passage, 2011, page 103)
    • Médire, baver, dénigrer... que celui qui n'a jamais jasé sur un collègue autour d'un plateau-repas à la cantoche d'entreprise ou sur une belle-soeur à l'heure du petit déjeuner lève la main. Au travail, mais aussi en famille ou entre amis, on a toujours une bonne occasion de déverser son fiel sur quelqu'un, en particulier hors de sa présence, puisque, c'est bien connu, les absents ont toujours tort. (L'Express, 21 juin 2013)
  3. (Figuré) (Ironique) Montrer son désir, ses envies avec outrance.
    • Vous faire baver, tel est mon sacerdoce. Dans ma profession, personne ne souhaite votre bonheur, parce que les gens heureux ne consomment pas. (Frédéric Beigbeder, 99 francs, Gallimard, 2000, collection Folio, page 19.)
  4. (Figuré) Pour un dessin, dépasser des traits de contour pour une couleur de remplissage, ou bien laisser des traces d'encre fraîche accidentelles sur une feuille.
  5. (Québec) Provoquer, faire le fanfaron.
    • Dans ce rôle, Alexandre Barrette est un naturel. Il connecte rapidement avec ses passagers et ceux-ci entrent, la plupart du temps, facilement dans son jeu même s'ils se font pas mal tirer la pipe. « J'aime baver les concurrents, avoue-t-il. Je suis baveux dans la vie, sur scène, je suis baveux sympathique. Puis je trouve que souvent la chimie passe bien. (Le Journal de Montréal, 24 août 2012)
  6. (Argot) Parler
    • Léodagan : C'est pas parce qu'un vieux moisi vient nous baver dans les étagères que ça vaut forcément que'que chose. (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre II, épisode Le Passage Secret)
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Trésor de la Langue Française informatisé


BAVER, verbe.

I.? Emploi intrans.
A.? [En parlant de pers., d'animaux] Laisser couler de la bave par la bouche; jeter de la bave, en sécréter. Les petits enfants ne font que baver (Ac. 1798-1932); le chien enragé bave beaucoup (Nouv. Lar. ill.) :
1. Et l'escargot sans bruit Rampe et bave; ... M. Rollinat, Les Névroses,1883, p. 142.
2. Il [Gagou] s'est avancé sur la place, du côté des femmes, les bras ballants, la tête en avant comme une marmotte qui danse. Sa lèvre pend; il bave; son menton est huilé de salive. Une grimace qui est son sourire plisse son nez et le tour de ses yeux. Giono, Colline,1929, p. 73.
? P. anal. [En parlant d'inanimés, spéc. de liquides qu'on verse ou qui coulent] Ne pas couler droit, couler le long des parois ou se répandre largement en débordant. Le sang ne jaillit pas, il bave (Nouv. Lar. ill., Lar. 19e); un rouge à lèvres qui bave, l'encre a bavé (Rob.):
3. Fink, avec sa brusquerie habituelle, s'éclipse pour commander du champagne. Bientôt un Heidsieck rosé bave dans les coupes. R. Martin du Gard, Devenir,1909, p. 38.
? Technique
1. ,,Se dit des tuyaux de plomb d'où l'eau ne coule pas en droite ligne, ou d'un ajutage dont l'eau ne jaillit pas droit. Se dit aussi du métal en fusion quand il ne coule pas droit`` (Jossier 1881). [En parlant des robinets] ,,Ne pas couler en jets francs`` (Quillet 1965).
2. [En parlant de moulages en plâtre, en divers métaux] ,,Présenter des bavures*`` (Quillet 1965).
3. PEINT. (aquarelle). [En parlant d'une teinte trop liquide, etc.] Couler.
B.? Au fig., souvent péj.
1. Baver de qqc.Exprimer de manière visible une émotion, un sentiment fort. Baver d'admiration, d'envie; baver de concupiscence (Bloy, La Femme pauvre,1897, p. 261):
4. Pour l'affaire Du Paty Du Clam, c'est le pur banquet de l'ignominie, la mainmise du soldat sur l'appareil de justice, avec le consentement de nos grands chefs civils qui bavent de peur. Clemenceau, Vers la réparation,1899, p. 34.
? Fam. et pop. En baver.Être astreint à un effort pénible; souffrir, suer de cet effort. N'avoir pas fini d'en baver.
? Plus rarement. Faire baver qqn, en faire baver qqn. Lui faire supporter une peine, un travail excessif :
5. Parce qu'au dépôt, vous parlez si on se fait ch... Des sous-off, qui nagent pour ne pas repartir et qui t'en font baver; des marches de jour, des marches de nuit, du service, de l'exercice. Dorgelès, Les Croix de bois,1919, p. 275.
Rem. En indique de façon vague ce dont on s'occupe, et qui est suggéré par le contexte.
2. Arg. Parler, dire (sans idée péjorative), dire des insanités :
6. ? On a plus le droit de juger, alors? On est pas dignes? ? Tu juges pas, tu baves. Tu baves parce que tu t'es dégonflé. Malraux, L'Espoir,1937, p. 681.
Rem. L'Ac. Compl. 1842 mentionnait un sens qualifié de ,,vx lang.`` « bavarder, parler pour ne rien dire ».
? Fam., absol. et plus fréq. dans l'expr. baver sur qqn, sur qqc. Médire, calomnier, souiller par ses paroles. Baver sur le talent, sur la vertu (Nouv. Lar. ill., Lar. 19e); baver sur qqn, sur la réputation de qqn (Ac. 1932) :
7. On pouvait baver sur leur compte, lui savait ce qu'il savait, se fichait du bavardage, du moment où il avait l'honnêteté de son côté. Zola, L'Assommoir,1877, p. 618.
Rem. Sens également attesté dans France 1907.
II.? Plus rare, emploi trans.
A.? [Le compl. désigne un inanimé concr. et fonctionne comme un compl. d'obj. interne] Jeter de la bave, un liquide semblable. Madriers (...) qui bavent de la chaux (Romains, La Vie unanime,1908, p. 181).
? Loc., fam. Baver le lait. Être très jeune (G. d'Esparbès, Le Vent du boulet, 1909, p. 89).
B.? Au fig., souvent péj.
1. Fam. et pop. En baver des ronds de chapeau; var. en baver des ronds de citron. Exprimer son étonnement :
8. Ah! alors! ... Gaspard, qui pourtant s'épate pas, il en bavait des ronds d'chapeau! ... parce que... v's savez pas combien qu'il l'paiera : dites voir un peu... Benjamin, Gaspard,1915, p. 152.
? Arg. Baver des clignots. Pleurer (France 1907).
2. Parler avec trop d'abondance; médire. Baver sa haine; baver des détails à propos de qqc. avec une profusion de détails qu'elle bavait à propos du corsage. (Huysmans, Les S?urs Vatard,1879, p. 226).
PRONONC. : [bave], (je) bave [ba:v].
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. a) Début xives. « laisser couler de la bave » (G. de Biblesworth, Traité, 143 dans T.-L. : L'enfaunt bave de nature); b) 1680 p. ext. « ne pas couler droit (en parlant d'un liquide) » (Rich.); c) 1850 « médire, calomnier » (Balzac, ?uvres diverses, t. 2, p. 431 : Au milieu de tout ce bruit, s'agite le factotum de la ville ? toute petite ville a son factotum ?, homme méchant et réputé délicieux [...] qui bave, mord, déchire, mène la ville par le nez, s'empare du Sous-Préfet); d) 1883 arg. en baver (Larch. Suppl., p. 13 : baver (En). Être ébahi); 1915 id. « souffrir, peiner » (Benjamin, Gaspard, p. 134 : T'en fais pas; tu vas en baver! dit un autre); 2. ca 1450 « bavarder » (Mist. Vieil Testament, éd. Rothschild, 1878-91, XLIV, 46616, VI, 103 : Gournay ? Il ne nous fault plus cy baver); sens courant au xvies., se maintient dans les lang. région. et arg. 1754 « bavarder, bredouiller, dire des paroles inutiles » (Boudin, Madame Engueule, p. 24 : Cadet, effrontément. Eh ben, quoi! qu'est que vous bavez, vous [qui vous écriez que je suis tombé dans le ruisseau]?). Dér. de bave*; dés. -er.
STAT. ? Fréq. abs. littér. : 196.
BBG. ? Duch. 1967, § 22, 36. ? Sain. Lang. par. 1920, p. 363.

BAVER, verbe.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. a) Début xives. « laisser couler de la bave » (G. de Biblesworth, Traité, 143 dans T.-L. : L'enfaunt bave de nature); b) 1680 p. ext. « ne pas couler droit (en parlant d'un liquide) » (Rich.); c) 1850 « médire, calomnier » (Balzac, ?uvres diverses, t. 2, p. 431 : Au milieu de tout ce bruit, s'agite le factotum de la ville ? toute petite ville a son factotum ?, homme méchant et réputé délicieux [...] qui bave, mord, déchire, mène la ville par le nez, s'empare du Sous-Préfet); d) 1883 arg. en baver (Larch. Suppl., p. 13 : baver (En). Être ébahi); 1915 id. « souffrir, peiner » (Benjamin, Gaspard, p. 134 : T'en fais pas; tu vas en baver! dit un autre); 2. ca 1450 « bavarder » (Mist. Vieil Testament, éd. Rothschild, 1878-91, XLIV, 46616, VI, 103 : Gournay ? Il ne nous fault plus cy baver); sens courant au xvies., se maintient dans les lang. région. et arg. 1754 « bavarder, bredouiller, dire des paroles inutiles » (Boudin, Madame Engueule, p. 24 : Cadet, effrontément. Eh ben, quoi! qu'est que vous bavez, vous [qui vous écriez que je suis tombé dans le ruisseau]?). Dér. de bave*; dés. -er.

Baver au Scrabble


Le mot baver vaut 10 points au Scrabble.

baver

Informations sur le mot baver - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

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baver

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Les citations avec le mot Baver


  1. Il accrocha la serviette au séchoir, posa le tapis de bain sur le bord de la baignoire et le saupoudra de gros sel afin qu'il dégorgeât toute l'eau contenue. Le tapis se mit à baver en faisant des grappes de petites bulles savonneuses.

    Auteur : Boris Vian - Source : L' Ecume des jours (1947)


  2. C'est le rire cachinatoire, épileptique,
    Le rire vrai qui fait baver, pleurer, tousser,
    Pisser, c'est le moteur du grand zygomatique
    Et l'agélaste en vain tâche à le rabaisser.


    Auteur : Georges Fourest - Source : Apologie pour Georges Fourest


Les citations du Littré sur Baver


  1. J'esperois qu'en bref ceste resverie, ne trouvant nul adherent, s'evanouiroit, ou bien demeureroit cachée entre un tas de baveraux seulement

    Auteur : CALVIN - Source : 25


  2. La Baveresse, nommée ainsi pour avoir sué [avoir eu la syphilis]

    Auteur : D'AUB. - Source : Conf. I, 5


  3. Alors il faudroit faire suer et baver [saliver] ladite dame, ou autrement ne pourroit guarir

    Auteur : PARÉ - Source : XVIII, 70




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 00h00








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