La définition de Suicide du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Suicide
Nature : s. m.
Prononciation : su-i-si-d'
Etymologie : Lat. sui, de soi-même, et le radical cidium, meurtre, qui se trouve dans homi-cidium de caedere, tuer.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de suicide de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec suicide pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Suicide ?
La définition de Suicide
Action de celui qui se tue lui-même.
Toutes les définitions de « suicide »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Action de celui qui se tue lui-même. La religion, la morale défendent le suicide. Fig., C'est un suicide se dit d'une Action, d'une démarche qui ruine celui qui la fait.
Littré
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1Action de celui qui se tue lui-même.
L'abbé de Saint-Cyran, le patriarche des jansénistes, autrefois homme célèbre pour un peu de temps, écrivait, en 1608, un livre en faveur du suicide
, Voltaire, Pol. et lég. Prix just. et humanité, 5.On se donne beaucoup, dans ce pays-là [Genève], le passe-temps de se tuer?; voilà quatre suicides en six semaines
, Voltaire, Lett Damilaville, 9 avr. 1767.Je crois, proportion gardée, qu'il y a plus de suicides à Genève qu'à Londres
, Voltaire, Lett. Mariott, 26 fév. 1767.Le désordre des finances et le changement de la constitution de l'État répandirent une consternation générale?; un grand nombre de suicides dans ce royaume, un plus grand nombre dans la capitale sont de tristes preuves de cette consternation
, Helvétius, ?uvr. complètes, Londres 1781, p. 105.Il a exposé la doctrine des stoïciens, dont le suicide était un des points fondamentaux
, Diderot, Claude et Nér. II, 109.Le suicide enfin, raisonnant ses fureurs, Atteste par le sang le désordre des m?urs
, Gilbert, Mon apol.Une variété de mélancolie caractérisée par un penchant violent au suicide, sans aucune cause connue
, Pinel, Instit. Mém. scienc. 1807, 1re sem. p. 190.Mais lorsque, grandissant sous le ciel attristé, L'aveugle suicide étend son aile sombre
, Hugo, Crépusc. 13.Fig.
Espèce de spleen littéraire [les Nuits d'Young], qui pourrait finir par le suicide du talent
, Villemain, Litt. française, XVIIIe siècle, 2e part. 2e leç.Fig. C'est un suicide, se dit d'une action, d'une démarche qui ruine les affaires de celui-là même qui la fait.
-
2Celui qui se tue lui-même.
Les suicides, qui ont dédaigné la noble nature de l'homme, ont rétrogradé vers la plante, ils sont transformés [dans l'Enfer de Dante] en arbres rachitiques qui croissent dans un sable brûlant
, Chateaubriand, Génie, II, 4, 14.
REMARQUE
Ce mot est pour la première fois dans l'édition de l'Académie de 1762 et dans Richelet de 1759?; auparavant on disait homicide de soi-même. On dit que ce mot a été employé pour la première fois par Desfontaines au XVIIIe siècle. On dit aussi qu'il vient des Anglais?; mais cela n'est pas probable, car la forme en est française et non pas anglaise.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
SUICIDE. Ajoutez?:Il est inutile de rappeler ici les vieilles histoires bien connues de l'épidémie suicide des filles de Milet?, Bouchut, Journ. offic. 12 avril 1874, p. 2697, 3e col.
Ce qu'on sait des épidémies convulsives, choréiques, suicides et homicides, atteste que?, ID. ib. p. 2698, 2e col.
Encyclopédie, 1re édition
SUICIDE, s. m. (Morale.) le suicide est une action par laquelle un homme est lui-même la cause de sa mort. Comme cela peut arriver de deux manieres, l'une directe & l'autre indirecte ; on distingue aussi dans la morale le suicide direct, d'avec le suicide indirect.
Ordinairement on entend par suicide, l'action d'un homme, qui de propos délibéré se prive de la vie d'une maniere violente. Pour ce qui regarde la moralité de cette action, il faut dire qu'elle est absolument contre la loi de la nature. On prouve cela de différentes façons. Nous ne rapporterons ici que les raisons principales.
1°. Il est sûr que l'instinct que nous sentons pour notre conservation, & qui est naturel à tous les hommes, & même à toutes les créatures, vient du créateur. On peut donc la regarder comme une loi naturelle gravée dans le c?ur de l'homme par le créateur. Il renferme ses ordres par rapport à notre existence. Ainsi tous ceux qui agissent contre cet instinct qui leur est si naturel, agissent contre la volonté de leur créateur.
2°. L'homme n'est point le maître de sa vie. Comme il ne se l'est point donnée, il ne peut pas la regarder comme un bien dont il peut disposer comme il lui plaît. Il tient la vie de son créateur ; c'est un espece de dépôt qu'il lui a confié. Il n'appartient qu'à lui de retirer son dépôt quand il le trouvera à propos. Ainsi l'homme n'est point en droit d'en faire ce qu'il veut, & encore moins de le détruire entierement.
3°. Le but que le créateur a en créant un homme, est sûrement qu'il continue à exister & à vivre aussi long-tems qu'il plaira à Dieu : & comme cette fin seule n'est pas digne d'un Dieu si parfait, il faut ajouter qu'il veut que l'homme vive pour la gloire du créateur, & pour manifester ses perfections. Or ce but est frustré par le suicide. L'homme en se détruisant, enleve du monde un ouvrage qui étoit destiné à la manifestation des perfections divines.
4°. Nous ne sommes pas au monde uniquement pour nous-mêmes. Nous sommes dans une liaison étroite avec les autres hommes, avec notre patrie, avec nos proches, avec notre famille. Chacun exige de nous certains devoirs auxquels nous ne pouvons pas nous soustraire nous-mêmes. C'est donc violer les devoirs de la société que de la quitter avant le tems, & dans le moment où nous pourrions lui rendre les services que nous lui devons. On ne peut pas dire qu'un homme se puisse trouver dans un cas où il soit assuré qu'il n'est d'aucune utilité pour la société. Ce cas n'est point du tout possible. Dans la maladie la plus désespérée, un homme peut toujours être utile aux autres, ne fût-ce que par l'exemple de fermeté, de patience, &c. qu'il leur donne.
Enfin la premiere obligation où l'homme se trouve par rapport à soi-même, c'est de se conserver dans un état de félicité, & de se perfectionner de plus en plus. Ce devoir est conforme à l'envie que chacun a de se rendre heureux. En se privant de la vie on néglige donc ce qu'on se doit à soi-même ; on interrompt le cours de son bonheur, on se prive des moyens de se perfectionner davantage dans ce monde. Il est vrai que ceux qui se tuent eux-mêmes regardent la mort comme un état plus heureux que la vie ; mais c'est en quoi ils raisonnent mal ; ils ne peuvent jamais avoir une entiere certitude ; jamais ils ne pourront démontrer que leur vie est un plus grand malheur que la mort. Et c'est ici la clé pour répondre à diverses questions qu'on forme suivant les différens cas où un homme peut se trouver.
On demande 1°. si un soldat peut se tuer pour ne pas tomber entre les mains des ennemis, comme cela est souvent arrivé dans les siecles passés. A cette question on en peut joindre une autre qui revient au même, & à laquelle on doit faire la même réponse, savoir si un capitaine de vaisseau peut mettre le feu à son navire pour le faire sauter en l'air afin que l'ennemi ne s'en rende pas maître. Quelques-uns d'entre les moralistes croient que le suicide est permis dans ces deux cas, parce que l'amour de la patrie est le principe de ces actions. C'est une façon de nuire à l'ennemi pour laquelle on doit supposer le consentement du souverain qui veut faire tort à son ennemi de quelque façon que ce soit. Ces raisons quoique spécieuses, ne sont cependant pas sans exception. D'abord il est sûr que dans un cas de cette importance il ne suffit pas de supposer le consentement du souverain. Pendant que le souverain n'a pas déclaré sa volonté expressément, il faut regarder le cas comme douteux : or dans un cas douteux, on ne doit point prendre le parti le plus violent, & qui choque tant d'autres devoirs qui sont clairs & sans contestation.
Cette question a donné occasion à une seconde, savoir s'il faut obéir à un prince qui vous ordonne de vous tuer. Voici ce qu'on répond ordinairement. Si l'homme qui reçoit cet ordre est un criminel qui mérite la mort, il doit obéir sans craindre de commettre un suicide punissable, parce qu'il ne fait en cela que ce que le bourreau devroit faire. La sentence de mort étant prononcée, ce n'est pas lui qui s'ôte la vie, c'est le juge auquel il obéit comme un instrument qui la lui ôte. Mais si cet homme est un innocent, il vaut mieux qu'il refuse d'exécuter cet ordre, parce qu'aucun souverain n'a droit sur la vie d'un innocent. On propose encore cette troisieme question, savoir si un malheureux condamné à une mort ignominieuse & douloureuse, peut s'y soustraire en se tuant lui-même. Tous les moralistes sont ici pour la négative. Un tel homme enfreint le droit que le magistrat a sur lui pour le punir, il frustre en même tems le but qu'on a d'inspirer par le chatiment de l'horreur pour des crimes semblables au sien.
Disons un mot du suicide indirect. On entend par-là toute action qui occasionne une mort prématurée, sans qu'on ait eu précisément l'intention de se la procurer. Cela se fait ou en se livrant aux emportemens des passions violentes, ou en menant une vie déreglée, ou en se retranchant le nécessaire par une avarice honteuse, ou en s'exposant imprudemment à un danger évident. Les mêmes raisons qui défendent d'attenter à sa vie directement condamnent aussi le suicide indirect, comme il est aisé de le voir.
Pour ce qui regarde l'imputation du suicide, il faut remarquer qu'elle dépend de la situation d'esprit où un homme se trouve avant & au moment qu'il se tue ; si un homme qui a le cerveau dérangé, ou qui est tombé dans une noire mélancolie, ou qui est en phrénésie, si un tel homme se tue, on ne peut pas regarder son action comme un crime, parce que dans un tel état on ne sait pas ce qu'on fait ; mais s'il le fait de propos délibéré, l'action lui est imputée dans son entier. Car quoiqu'on objecte qu'aucun homme jouissant de la raison ne peut se tuer, & qu'effectivement tous les meurtriers d'eux-mêmes puissent être regardés comme des fous dans le moment qu'ils s'ôtent la vie : il faut cependant prendre garde à leur vie précédente. C'est-là où se trouve ordinairement l'origine de leur désespoir. Peut-être qu'ils ne savent pas ce qu'ils font dans le moment qu'ils se tuent, tant leur esprit est troublé par leurs passions ; mais c'est leur faute. S'ils avoient tâché de dompter leurs passions dès le commencement, ils auroient sûrement prévenu les malheurs de leur état présent, ainsi la derniere action étant une suite des actions précédentes, elle leur est imputée avec les autres.
Le suicide a toujours été un sujet de contestation parmi les anciens philosophes : les Stoïciens le permettoient à leur sage. Les Platoniciens soutenoient que la vie est une station dans laquelle Dieu a placé l'homme, que par conséquent il ne lui est point permis de l'abandonner suivant sa fantaisie. Parmi les modernes, l'abbé de S. Cyran a soutenu qu'il y a quelques cas où on peut se tuer. Voici le titre de son livre. Question royale où est montré en quelle extrémité, principalement en tems de paix, le sujet pourroit être obligé de conserver la vie du prince aux dépens de la sienne.
Quoiqu'il ne soit point douteux que l'Eglise chrétienne ne condamne le suicide, il s'est trouvé des chrétiens qui ont voulu le justifier. De ce nombre est le docteur Donne, savant théologien anglois, qui, sans doute, pour consoler ses compatriotes, que la mélancolie détermine assez souvent à se donner la mort, entreprit de prouver que le suicide n'est point défendu dans l'Ecriture-Sainte, & ne fut point regardé comme un crime dans les premiers siecles de l'Eglise.
Son ouvrage écrit en anglois, a pour titre ?????????? : a declaration of that paradoxe or thesis that self-homicide is not so naturally sin & that it mai never be otherwise, &c. London 1700. ce qui signifie exposition d'un paradoxe ou système qui prouve que le suicide n'est pas toujours un péché naturel, Londres 1700. Ce docteur Donne mourut doyen de S. Paul, dignité à laquelle il parvint après la publication de son ouvrage.
Il prétend prouver dans son livre, que le suicide n'est opposé, ni à la loi de la nature, ni à la raison, ni à la loi de Dieu révélée. Il montre que dans l'ancien Testament, des hommes agréables à Dieu se sont donné la mort à eux-mêmes ; ce qu'il prouve par l'exemple de Samson, qui mourut écrasé sous les ruines d'un temple, qu'il fit tomber sur les Philistins & sur lui-même. Il s'appuie encore de l'exemple d'Eleazar, qui se fit écraser sous un éléphant en combattant pour sa patrie ; action qui est louée par S. Ambroise. Tout le monde connoît chez les payens, les exemples de Codrus, Curtius, Decius, Lucrèce, Caton, &c.
Dans le nouveau Testament, il veut fortifier son système par l'exemple de Jesus-Christ, dont la mort fut volontaire. Il regarde un grand nombre de martyrs comme de vrais suicides, ainsi qu'une foule de solitaires & de pénitens qui se sont fait mourir peu-à-peu. S. Clément exhorte les premiers chrétiens au martyre, en leur citant l'exemple des payens qui se dévouoient pour leur patrie. Stromat, lib. IV. Tertullien condamnoit ceux qui fuyoient la persécution, Voyez Tertullian. de fugâ, propos. II. Du tems des persécutions, chaque chrétien pour arriver au ciel affrontoit généreusement la mort, & lorsqu'on supplicioit un martyr, les assistans s'écrioient, je suis aussi chrétien. Eusebe rapporte, qu'un martyr nommé Germanus, irritoit les bêtes pour sortir plus promptement de la vie. S. Ignace, évêque d'Antioche, dans sa lettre aux fideles de Rome, les prie de ne point solliciter sa grace, voluntarius morior quia mihi utile est mori.
Bodin rapporte d'après Tertullien, que dans une persécution qui s'éleva contre les chrétiens d'Afrique, l'ardeur pour le martyre fut si grande, que le proconsul lassé lui-même de supplices, fit demander par le crieur public, s'il y avoit encore des Chrétiens qui demandassent à mourir. Et comme on entendit une voix générale qui répondoit qu'oui, le proconsul leur dit de s'aller pendre & noyer eux-mêmes pour en épargner la peine aux juges. Voyez Bodin, Demonst. lib. IV. cap. iij. ce qui prouve que dans l'Eglise primitive les chrétiens étoient affamés du martyre, & se présentoient volontairement à la mort. Ce zele fut arrêté par la suite au concile de Laodicée, canon 33. & au premier de Carthage, Canon 2. dans lesquels l'Eglise distingua les vrais martyrs des faux ; & il fut défendu de s'exposer volontairement à la mort ; cependant l'histoire ecclésiastique nous fournit des exemples de saints & de saintes, honorés par l'Eglise, qui se sont exposé à une mort indubitable ; c'est ainsi que sainte Pélagie & sa mere se précipiterent par une fenêtre & se noyerent. Voyez S. Augustin, de civit. Dei, lib. I. cap. xxvj. sainte Apollonie courut se jetter dans le feu. Baronius dit sur la premiere, qu'il ne sait que dire de cette action, quid ad hæc dicamus non habemus. S. Ambroise dit aussi à son sujet, que Dieu ne peut s'offenser de notre mort, lorsque nous la prenons comme un remede. Voyez Ambros. de virginitate, lib. III.
Le théologien anglois confirme encore son système par l'exemple de nos missionnaires, qui de plein gré s'exposent à une mort assurée, en allant prêcher l'Evangile à des nations qu'ils savent peu disposés à le recevoir ; ce qui n'empêche point l'Eglise de les placer au rang des saints, & de les proposer comme des objets dignes de la vénération des fideles ; tels sont S. François de Xavier & beaucoup d'autres que l'Eglise a canonisés.
Le docteur Donne confirme encore sa thèse par une constitution apostolique, rapportée au lib. IV. cap. vij. & cap. ix. qui dit formellement qu'un homme doit plutôt consentir à mourir de faim, que de recevoir de la nourriture de la main d'un excommunié. Athenagoras dit que plusieurs chrétiens de son tems se mutiloient & se faisoient eunuques. S. Jerôme nous apprend, que S. Marc l'évangeliste se coupa le pouce pour n'être point fait prêtre. Voyez Prolegomena in Marcum.
Enfin, le même auteur met au nombre des suicides les pénitens, qui à force d'austérités, de macérations & de tourmens volontaires, nuisent à leur santé & accélerent leur mort ; il prétend que l'on ne peut faire le procès aux suicides, sans le faire aux religieux & aux religieuses, qui se soumettent volontairement à une regle assez austere pour abréger leurs jours. Il rapporte la regle des Chartreux, qui leur défend de manger de la viande, quand même cela pourroit leur sauver la vie ; c'est ainsi que M. Donne établit son système, qui ne sera certainement point approuvé par les théologiens orthodoxes.
En 1732, Londres vit un exemple d'un suicide mémorable, rapporté par M. Smollet dans son histoire d'Angleterre. Le nommé Richard Smith & sa femme, mis en prison pour dettes, se pendirent l'un & l'autre après avoir tué leur enfant ; on trouva dans leur chambre deux lettres adressées à un ami, pour lui recommander de prendre soin de leur chien & de leur chat ; ils eurent l'attention de laisser de quoi payer le porteur de ces billets, dans lesquels ils expliquoient les motifs de leur conduite ; ajoutant qu'ils ne croioient pas que Dieu pû trouver du plaisir à voir ses créatures malheureuses & sans ressources ; qu'au reste, ils se résignoient à ce qu'il lui plairoit ordonner d'eux dans l'autre vie, se confiant entierement dans sa bonté. Alliage bien étrange de religion & de crime !
Suicide, (Jurisprud.) chez les Romains, l'action de ceux qui s'ôtoient la vie par un simple dégoût, à la suite de quelque perte ou autre événement fâcheux, étoit regardée comme un trait de philosophie & d'héroïsme ; ils n'étoient sujets à aucune peine, & leurs héritiers leur succédoient.
Ceux qui se défaisoient ou qui avoient tenté de le faire par l'effet de quelque aliénation d'esprit, n'étoient point réputés coupables, ce qui a été adopté par le droit canon & aussi dans nos m?urs.
Si le suicide étoit commis à la suite d'un autre crime, soit par l'effet du remord, soit par la crainte des peines, & que le crime fût capital & de nature à mériter le dernier supplice ou la déportation, les biens du suicide étoient confisqués, ce qui n'avoit lieu néanmoins qu'en cas que le criminel eût été poursuivi en jugement ou qu'il eût été surpris en flagrant délit.
Lorsque le suicide n'avoit point été consommé, parce qu'on l'avoit empêché, celui qui l'avoit tenté étoit puni du dernier supplice, comme s'étant jugé lui-même, & aussi parce que l'on craignoit qu'il n'épargnât pas les autres ; ces criminels étoient réputés infâmes pendant leur vie, & privés de la sépulture après leur mort.
Parmi nous, tous suicides, excepté ceux qui sont commis par l'effet d'une aliénation d'esprit bien caractérisée, sont punis rigoureusement.
Le coupable est privé de la sépulture, on en ordonne même l'exhumation au cas qu'il eût été inhumé ; la justice ordonne que le cadavre sera traîné sur une claie, pendu par les piés, & ensuite conduit à la voirie.
Lorsque le cadavre ne se trouve point, on condamne la mémoire du défunt.
Enfin, l'on prononçoit autrefois la confiscation de biens, mais Mornac & l'annotateur de Loysel remarquent, que suivant la nouvelle jurisprudence, cette peine n'a plus lieu. Voyez au digest. le tit. de his qui sibi mortem consciverunt ; le trait. des crimes, de M. de Vouglans, tit. IV. ch. vij. & le mot Homicide. (A)
Wiktionnaire
Adjectif - français
suicide \s?i.sid\ masculin et féminin identiques
-
(Plus rare) Qui se tue lui-même.
- Un des plus grands orateurs de la chaire chrétienne a dit, de nos jours, à l'occasion de Voltaire, que l'impie est à-la-fois déicide, homicide et suicide ; [?] ; enfin suicide, en ce qu'il attire sur sa tête toutes les malédictions célestes, et provoque, autant qu'il est en lui, des châtiments et sans mesure et sans fin. ? (P. L. Ossude, Le siècle des beaux-arts et de la gloire, ou La mémoire de Louis XIV justifiée, 1838, p. 80.)
Nom commun - français
suicide \s?i.sid\ masculin
-
Action d'une personne se donnant volontairement la mort.
- Je ne parlerai pas ici des couvents qui se font maison de force, des affaires de Sens, Avignon, Poitiers, ni des suicides qui ont eu lieu, hélas ! bien plus près de nous. ? (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, Préface de la 3e édition, page XX)
- Le chiffre maximum des suicides est enregistré, ici, au printemps, comme en Italie, et non en été, comme en France. ? (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le suicide, c'est la ressource des hommes dont le ressort a été rongé par la rouille, la rouille du quotidien. Ils sont nés pour l'action, mais ils ont retardé l'action ; alors l'action revient sur eux en retour de bâton. Le suicide, c'est un acte, l'acte de ceux qui n'ont pu en accomplir d'autres. ? (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Ce même comportement magique consistant à réaliser exprès ce dont nous avons peur pour nous en délivrer ? cette politique de Gribouille ? peut se retrouver dans le suicide qui, à bien des égards, tire son prestige du fait qu'il nous apparaît, paradoxalement, comme le seul moyen d'échapper à la mort, en disposant librement, en la réalisant nous-même ; mais, en nous suicidant, ce n'est pas une part du feu que nous faisons, c'est tout entier que nous nous y jetons ? sans rémission. ? (Michel Leiris, L'âge d'homme, 1939, collection Folio, page 87)
- En août, Proust apprend le suicide par pendaison, à Londres, d'Emmanuel Bibesco qui souffrait de paralysie faciale. ? (Cyril Grunspan, Marcel Proust: Tout dire, Portaparole, 2005, page 67)
- Selon les études, les filles sont entre deux et quatre fois plus nombreuses que les garçons à faire ou à déclarer avoir fait une tentative de suicide. Par contre, il y a beaucoup plus de garçons que de filles qui décèdent d'un suicide. ? (Maja Peret-Catipovic, Le suicide des jeunes : comprendre, accompagner, prévenir, 2004, page 31)
- Ce roturier se haussait du col au point d'estimer qu'il avait, lui aussi, accès au suicide, cette marque de courage et de prestige réservée aux âmes bien nées ! ? (Frédéric Lenormand, Les nouvelles enquêtes du Juge Ti : Diplomatie en Kimono, Éditions Fayard, 2009, chapitre 1)
- Une ambiance de catastrophe globale allège toujours un peu les catastrophes individuelles, c'est sans doute pour cette raison que les suicides sont si rares en période de guerre. ? (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 308)
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(Par extension) (Rare) Personne qui se donne volontairement la mort.
- Il [Lucien] avait d'abord pensé tout bonnement à s'aller jeter dans la Charente ; mais, en descendant les rampes de Beaulieu pour la dernière fois, il entendit par avance le tapage que ferait son suicide, il vit l'affreux spectacle de son corps revenu sur l'eau, déformé, l'objet d'une enquête judiciaire : il eut, comme quelques suicides, un amour-propre posthume.? (Honoré de Balzac, Illusions perdues, 1843, éditions GF, page 582)
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(Par extension) Action présentant de forts risques pour la vie de celui qui l'entreprend.
- Tenter d'atteindre le sommet dans ces conditions relève plus du suicide que de l'exploit sportif.
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(Figuré) Acte qui anéantit une dimension de la personne qui l'accomplit.
- Plusieurs collègues interprètent mon geste comme un suicide professionnel. ? (Christine St-Pierre, Ici Christine St-Pierre, Septentrion, Québec, 2020, page 142)
Trésor de la Langue Française informatisé
SUICIDE, subst. masc. et adj.
Suicide au Scrabble
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Informations sur le mot suicide - 7 lettres, 4 voyelles, 3 consonnes, 6 lettres uniques.
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Les mots proches de Suicide
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Les citations avec le mot Suicide
- J'ai voulu tout à la fois écrire, diriger et jouer mon trentième film afin d'extraire cette fois non pas une, mais quatre frustrations qui, accumulées, ont failli me conduire au suicide : celle de l'acteur rentré que je suis, celle d'avoir vu me filer entre les doigts, pour les succès faciles de la télé cairote, le jeune Mohsen Mohieddine que j'avais patiemment formé pour être mon acteur-fétiche et qui, comme Omar Charif jadis, m'a finalement échappé ; celle de tout créateur égyptien contemporain dont le travail est en butte à une administration qui trompe et dépouille ceux-là mêmes qu'elle devrait défendre... La frustration enfin du Festival de Cannes 1985 où tout indiquait que mon film Adieu Bonaparte ou, en tout cas, Mohsen Mohieddine remporterait un prix et où nous nous sommes finalement retrouvés assommés, abandonnés sans même une fleur. Auteur : Youssef Chahine - Source : Film Alexandrie encore et toujours (1990)
- Si la nature humaine était telle que la conçoit M. Comte, toues les belles âmes convoleraient au suicide.Auteur : Ernest Renan - Source : L'Avenir de la science, Pensées de 1848 (1890)
- Il est admirable que dans le temps où ils enseignaient le meurtre aux écoliers aryens, les instituteurs enseignaient aux enfants juifs le suicide ; ce point illustre la technique allemande, son extrême rigueur et simplicité, dont elle ne se départit pas même en pédagogie. Auteur : André Schwarz-Bart - Source : Le Dernier des Justes (1959)
- Qu'on le veuille ou non, le suicide est une promotion - un imbécile qui se donne la mort n'est plus un imbécile.Auteur : Emil Cioran - Source : Cahiers, 1957-1972 (1997)
- Maintenant qu'Agatha Christie est morte, la seule chose qui m'empêche de me suicider est de savoir qui gagnera les prochains oscars.Auteur : Edward Gorey - Source : Dans Esquire, 1976.
- Le seul remède à la vie, c'est la mort librement consentie. L'exemple vient d'en haut: «Suicidez-vous jeune, vous profiterez de la mort», nous dit le Christ avant de s'autodétruire sur la croix à l'aube de sa trente-troisième année.Auteur : Pierre Desproges - Source : Vivons heureux en attendant la mort
- On plaint le jeune homme qui s'est suicidé, on l'admire, mais on ne l'imite pas. Et, cependant, lui, a trouvé très naturel de se donner la mort, ne jugeant rien sur la terre capable de le contenter, et aspirant plus haut.Auteur : Isidore Ducasse, dit comte de Lautréamont - Source : Les chants de Maldoror (1869), II
- Hitler, alors qu'il eût pu arrêter la guerre avant le désastre total, a voulu le suicide général, la destruction matérielle et politique de la nation allemande.Auteur : Albert Camus - Source : L'Homme révolté (1951)
- Fuguer est le contraire d'un suicide : on part pour vivre et ce n'est pas une tentative de vivre, mais l'unique essai pour le faire.Auteur : Hafid Aggoune - Source : Quelle nuit sommes-nous ? (2005)
- Je suis vite devenu un chanteur populaire, aimé de toute la famille. Michel Polnareff s'était réfugié aux États-Unis à cause des impôts, Mike Brant s'était suicidé en avril 1975 : ils avaient laissé un vide dans le coeur des minettes et je m'y suis engouffré sans même m'en rendre compte. En arrivant, j'ai poussé un peu Frédéric François et C. Jérôme qui étaient alors les rois du genre ! Durant cette période incroyable, tout ce que je touchais se transformait en or. Je suis devenu numéro un chez les adolescentes, avec un sourire béat.Auteur : Wouter Otto Levenbach, dit Dave - Source : J' irais bien refaire un tour (2012)
- Le suicide est un délit qui semble ne pouvoir être soumis à une peine proprement dite, puisqu'elle ne pourrait tomber que sur un corps froid et sans vie, ou sur des innocents.Auteur : Cesare Bonesana, marquis de Beccaria - Source : Des délits et des peines (1764), XXXV, Du suicide
- Le dandysme, forme moderne du stoïcisme, est finalement une religion dont le seul sacrement est le suicide.Auteur : Michel Butor - Source : Une histoire extraordinaire
- Donner raison à ses bourreaux, c'est bien la forme de suicide la plus hypocrite qu'on puisse imaginer.Auteur : Boris Vian - Source : Boris Vian en verve (1970), Inédits
- Le suicide est une imprudence.Auteur : Daniel Pennac - Source : Monsieur Malaussène (1995)
- La vie est courte, la lecture est longue et la littérature est en train de se suicider par une prolifération insensée.Auteur : Milan Kundera - Source : Le Rideau (2005)
- Les statistiques montrent que le pourcentage de suicides, parmi les Juifs d'Allemagne, fut pratiquement nul durant les années qui précédèrent la fin... Cependant, dès l'année 1934, c'est par dizaines et dizaines que les petits écoliers juifs d'Allemagne se portèrent candidats au suicide ; et par dizaines qu'ils y furent admis.Auteur : André Schwarz-Bart - Source : Le Dernier des Justes (1959)
- Il faut être dément pour se suicider. Auteur : Thomas Bernhard - Source : Le naufragé (1983)
- J'y venais donc plein d'espoir. Je humai l'air avant de m'élancer. Le suicide, c'est comme le parachutisme, le premier saut reste le meilleur.Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt - Source : Lorsque j'étais une oeuvre d'art (2002)
- La réalité implacable me conduirait au suicide si le rêve ne me permettait d'attendre.Auteur : Guy de Maupassant - Source : L'Orient, dans le Gaulois
- Le véritable legs du suicidé est la culpabilité de ceux qui lui survivent.Auteur : Ken Bruen - Source : Le Martyre des Magdalènes (2006)
- Lucide: Lucifer de l'épée, quel suicide?Auteur : Michel Leiris - Source : Glossaire, j'y serre mes gloses (2000)
- L'idée du suicide était une protestation de vie. C'est la mort de ne plus vouloir mourir.Auteur : Cesare Pavese - Source : Le Métier de vivre (1952)
- Peut-on considérer le désespoir comme condition normale de la vie sans aller jusqu'à sa conséquence, jusqu'au suicide?Auteur : Alberto Moravia - Source : 1934 (1983)
- Il faut se suicider jeune quand on veut profiter de la mort.Auteur : Pierre Dac - Source : Arrière-pensées - Maximes inédites
- Disparition des Duty Free: deux mille adolescents malentendants se seraient suicidés ce matin en croyant au décès collectif de leur boys band préféré.Auteur : Laurent Ruquier - Source : Je ne vais pas me gêner (2000)
Les citations du Littré sur Suicide
- Il est inutile de rappeler ici les vieilles histoires bien connues de l'épidémie suicide des filles de Milet...Auteur : BOUCHUT - Source : Journ. offic. 12 avril 1874, p. 2697, 3e col.
- Les suicides, qui ont dédaigné la noble nature de l'homme, ont rétrogradé vers la plante, ils sont transformés [dans l'Enfer de Dante] en arbres rachitiques qui croissent dans un sable brûlantAuteur : CHATEAUBR. - Source : Génie, II, 4, 14
- Nous appelons improprement desespoir cette dissolution volontaire [le suicide]Auteur : MONT. - Source : II, 39
- Mais lorsque, grandissant sous le ciel attristé, L'aveugle suicide étend son aile sombreAuteur : Victor Hugo - Source : Crépusc. 13
- Les suicides [dans l'Enfer de Dante] sont transformés en arbres rachitiques qui croissent dans un sable brûlantAuteur : Chateaubriand - Source : Génie, II, V, 4
- Je crois, proportion gardée, qu'il y a plus de suicides à Genève qu'à LondresAuteur : Voltaire - Source : Lett. Mariott, 26 fév. 1767
- Ce qu'on sait des épidémies convulsives, choréiques, suicides et homicides, atteste que...Auteur : BOUCHUT - Source : ib. p. 2698, 2e col.
- Qu'ils [les suicides] voudraient bien revivre et revoir la lumière ! Recommencer cent fois leur pénible carrière !Auteur : DELILLE - Source : Énéide, VI
- La philosophie a armé l'homme de patience, ou, si elle couste trop à trouver, d'une desfaicte infaillible [le suicide]Auteur : MONT. - Source : II, 301
- L'abbé de Saint-Cyran, le patriarche des jansénistes, autrefois homme célèbre pour un peu de temps, écrivait, en 1608, un livre en faveur du suicideAuteur : Voltaire - Source : Pol. et lég. Prix just. et humanité, 5
- Le corps du desesperé [suicide] est traîné à la justice comme convaincu et condamnéAuteur : LOYSEL - Source : 838
- Le suicide enfin, raisonnant ses fureurs, Atteste par le sang le désordre des moeursAuteur : GILBERT - Source : Mon apol.
- Il a exposé la doctrine des stoïciens, dont le suicide était un des points fondamentauxAuteur : DIDER. - Source : Claude et Nér. II, 109
- On se donne beaucoup dans ce pays-là [Genève] le passe-temps de se tuer ; voilà quatre suicides en six semainesAuteur : Voltaire - Source : Lett. Damilaville 9 avr. 1767
- On se donne beaucoup, dans ce pays-là [Genève], le passe-temps de se tuer ; voilà quatre suicides en six semainesAuteur : Voltaire - Source : Lett Damilaville, 9 avr. 1767
- Un sous-préfet, chargé d'exécuter des mesures sévères, en sollicitait l'adoucissement près de son chef immédiat... Je sais, à n'en pas douter, écrivait-il à M. le préfet, que, si la chose a lieu, plusieurs mauvais sujets sont disposés à me suicider. - Ils ont trop d'esprit pour cela, répondit M. le préfet ; si jamais vous êtes suicidé, ce ne sera que par un imbécileAuteur : ARNAULT - Source : Critiques, t. I, p. 298
- Le désordre des finances et le changement de la constitution de l'État répandirent une consternation générale ; un grand nombre de suicides dans ce royaume, un plus grand nombre dans la capitale sont de tristes preuves de cette consternationAuteur : HELVÉTIUS - Source : Oeuvr. complètes, Londres 1781, p. 105
- Une variété de mélancolie caractérisée par un penchant violent au suicide, sans aucune cause connueAuteur : PINEL - Source : Instit. Mém. scienc. 1807, 1re sem. p. 190
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Mise à jour le samedi 27 décembre 2025 à 12h27

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