La définition de Ronfler du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Ronfler
Nature : v. n.
Prononciation : ron-flé
Etymologie : Provenç. ronflar ; toscan, ronfiare ; sicilien, runfuliari ; vénét. ronflar ; ce sont, d'après Diez, des onomatopées. On a dit ronchier, qui vient de rhoncare : XIIIe s.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de ronfler de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec ronfler pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Ronfler ?


La définition de Ronfler

Faire le bruit nommé ronflement.


Toutes les définitions de « ronfler »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

RONFLER. v. intr.
Faire un certain bruit de la gorge et des narines en respirant pendant le sommeil. Cet homme n'a fait que ronfler toute la nuit. Je l'entendais ronfler paisiblement. Il ronfle en dormant. Il y a des chiens qui ronflent comme les hommes. Il se dit aussi d'un Cheval, quand la peur, la colère, etc., lui font faire un certain bruit des narines. Il se dit, figurément et par extension, de Certaines choses qui font un bruit grave et prolongé, comme le tonnerre, le canon, l'orgue, etc. On entend ronfler le tonnerre. J'entends ronfler l'orgue, la contrebasse, la basse. Cette toupie ronfle bien. Un moteur qui ronfle. Fig. et fam., Faire ronfler des vers, Les déclamer avec une certaine emphase.

Littré

RONFLER (ron-flé) v. n.
  • 1Faire le bruit nommé ronflement. Tout ronflait et de bonne sorte, Scarron, Virg. II. Il n'y avait pas longtemps qu'il dormait, ronflant comme une pédale d'orgue, Scarron, Rom. com. II, 16. Il dort le jour, il dort la nuit et profondément, il ronfle en compagnie, La Bruyère, VI. J'entends ronfler autour de nous, dit Leandro Perez, et je crois que c'est ce gros homme que je démêle dans un petit corps de logis, Lesage, Diable boit. 16. Je n'osai jamais interrompre ma lecture, et continuai de lire tandis qu'il continuait de ronfler, Rousseau, Confess. IX.
  • 2Il se dit d'un cheval à qui la peur, la colère, etc. fait faire un certain bruit des narines.
  • 3 Fig. et familièrement. Faire un bruit prolongé, en parlant de certaines choses bruyantes. Le canon ronflait de ce côté. Une toupie qui ronfle. Il faut entendre aussi ronfler les violons, Et je veux avec vous danser les cotillons, Regnard, le Légat. II, 4. Et les échos de ces sauvages bois Où le dieu Mars fait ronfler son tonnerre, Marmontel, Polym. ch. I.

    Fig. Faire ronfler des vers, les déclamer avec emphase. Ils ne savent pas faire ronfler les vers, et s'arrêter au bel endroit, Molière, Préc. 10. Vingt poëtes épris Sur de sublimes tons font ronfler Melpomène, Voltaire, Ép. 104.

    Il se dit de ce qui est ronflant. Je conviendrai qu'en effet, lorsqu'un vers ronfle bien dans la bouche d'un acteur, quelquefois le parterre ne demande rien de plus, D'Olivet, Rem. Rac. 75.

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.


HISTORIQUE

XIVe s. Mais ceulx dormant à qui il s'aloit desraignant [parlant], Nul mot n'ont respondu?; aincois vont fort ronflant, Guesclin. 19474.

XVe s. Et le cheval qui devant le duc alloit atout les deux escuyers, quand il sentit iceux derriere lui, il commença à ronfler et à avancer, Monstrelet, I, 36.

XVIe s. Il ne vouloit point de soudards qui ronflassent plus fort en dormant, qu'ilz ne crioient en se battant, Amyot, Caton, 17. ?Puis en le caressant [Bucéphale] un peu de la voix et de la main tant qu'il le veit ronflant et soufflant de courroux?, Amyot, Alex. 9. Ils faisoient ronfler leur contrat et ordonnances bien hautement de ceste qualité, Carloix, III, 25. Après avoir faict ronfler [tirer] son artillerie?, Carloix, IV, 14. Barbare peuple, arrogant et volage, Vanteur, causeur, n'ayant rien que langage, Qui, jour et nuict dans un poisle enfermé, Pour tout plaisir se joue avec un verre, Ronfle à la table ou s'endort sur la terre, Desportes, Diverses amours, XLIII, Adieu à la Poloigne. [Caton, prêt à se tuer] se print si profondement à dormir, que ses valets de chambre l'entendoient ronfler, Montaigne, I, 340.

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Encyclopédie, 1re édition

RONFLER, v. neut. c'est respirer en dormant, en faisant du bruit. Il paroît que ce bruit naît dans plusieurs personnes de la disposition de la tête & du col ; car changez la tête de place, & elles ne ronflent plus.

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Wiktionnaire


Verbe - ancien français

ronfler \Prononciation ?\ (voir la conjugaison)

  1. Ronfler.
    • Mais ceulx dormant à qui il s'aloit desraignant, Nul mot n'ont respondu?; aincois vont fort ronflant. (Guesclin. 19474, (XIVe siècle) siècle)
    • Et le cheval qui devant le duc alloit atout les deux escuyers, quand il sentit iceux derriere lui, il commença à ronfler et à avancer. (Monstrelet, I, 36., (XVe siècle) siècle)
  2. Enfler.
    • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)

Verbe - français

ronfler \???.fle\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire un certain bruit de la gorge et des narines en respirant pendant le sommeil.
    • Evans, plus rompu aux voyages, ronflait; tous les gens de la maison étaient endormis; je veillais seul au milieu d'un silence solennel. (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 94)
    • Puis, de ma compagne, ma pensée revient à mon compagnon, qui ronfle dans son coin à rendre jaloux les ventilateurs de la maison Strong Bulbul and Co. (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
    • Sommeil impossible pour quatre, car Laurent ronfle. Nous vérifions enfin sur lui l'affirmation classique des ronfleurs qui ne ronflent prétendent-ils, que couchés sur le dos. Les ronfleurs sont des menteurs : Laurent ronfle quand nous le tournons sur le côté droit, et sur le côté gauche, et sur le ventre. (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
    • Et, laissant échapper le rideau, il s'approcha du lit. Flossie continuait de ronfler, la bouche ouverte. (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 57)
  2. Faire un certain bruit des narines, en parlant du cheval, quand il a peur, ou est en colère, etc.
    • Parfois, certains gémissaient, en proie à des rêves inquiétants, et les chevaux ronflaient ou soufflaient en retroussant leurs babines. (Bernadette Boissié-Dubus, Un mur de trop, vol.2 : Le pouvoir des mots, Clair de Plume34/Lulu.com, 2010, page 75)
    • Un cheval ronflait doucement, du côté des écuries. Biyanga : il reconnut le timbre grave et guttural de l'étalon. (Karen Wood, Diamond Spirit, vol.2 : L'esprit du cheval sauvage, traduit par Sylvie Del Cotto, Fleurus, 2014, chapitre 2)
  3. (Par extension) Faire un bruit grave et prolongé, en parlant de certaines choses comme le tonnerre, le canon, l'orgue, etc.
    • Ce poêle tirait, ronflait, rougissait sous l'influence des pelletées de charbon que le chauffeur, [?], y engouffrait sans cesse. (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1 partie, chapitre 1, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873, page 3)
    • Dans chaque pièce ronfle un de ces immenses poêles de fonte en usage dans les pays du Nord. (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
    • Ils espéraient des mots qui flambaient ? et mes partisans eux-mêmes m'ont tiré par le pan de la redingote pour me souffler qu'il n'y avait, devant ce public, qu'à faire ronfler la toupie des grandes phrases. (Jules Vallès, L'Insurgé, G. Charpentier, 1908)
    • Le moteur tourna et j'éprouvai une joie immense à l'entendre « ronfler », devant le hangar ouvert, la résonance était très forte. (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
    • Les automobiles qui montaient ou descendaient la Grand'Rue devenaient de plus en plus énormes et puissantes, passaient en ronflant à des vitesses toujours plus grandes et répandaient des odeurs toujours plus infectes. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 9 de l'édition de 1921)
    • Il paraît, contait Sido, qu'après la lecture le silence permettait d'entendre les guêpes ronfler sur la treille, au long de la fenêtre. (Colette, Le képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, pages 131-132)
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Trésor de la Langue Française informatisé


RONFLER, verbe intrans.

A. ?
1. [Le suj. désigne une pers.] Émettre, pendant le sommeil, un bruit sonore, variable selon les individus, et qui provient du nez et de la gorge et survient à l'inspiration et parfois à l'expiration. Un bruit singulier les dérangea, quelqu'un ronflait dans la chambre (...) ils aperçurent Bordenave (...) Nana le trouva si drôle, le bouche ouverte, le nez remuant à chaque ronflement, qu'elle fut secouée d'un fou rire (Zola, Nana, 1880, p. 1189):
césar: Oui, je t'ai appelé, mais vouatt! Tu as continué à dormir... On t'entendait ronfler d'ici... marius: Ça c'est pas possible. césar: Pourquoi? marius, très gêné: Parce que... Je ne ronfle jamais. césar: Tu as ronflé si fort que tous les clients en rigolaient... Pagnol, Marius, 1931, IV, 5, pp. 224-225.
? P. méton., pop. Dormir lourdement, profondément. Les soldats ivres ronflaient la bouche ouverte à côté des cadavres; et ceux qui ne dormaient pas baissaient leur tête, éblouis par le jour (Flaub., Salammbô, t. 1, 1863, p. 21).Et même elle s'est endormie (...) On a encore attendu toute la matinée (...) Elle ronflait profondément (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 654).
? Expr. fig.
? Faire ronfler les R. Prononcer les R avec insistance. Il était devenu un beau maréchal des logis de hussards; faisant ronfler les R (Sand, Hist. vie, t. 3, 1855, p. 264).
? Faire ronfler les vers. Les déclamer d'une voix sonore, avec emphase. (Dict. xixeet xxes.). P. anal. Nous battons du tambour, nous faisons ronfler nos phrases et traîner nos manteaux (Flaub., Tentation, 1849, p. 385).
2. En partic. [Le suj. désigne un cheval] Faire entendre un bruit analogue au ronflement d'un dormeur et provenant des narines, sous l'effet de la peur, de l'irritation, etc. Synon. broncher.Les chevaux percés d'outre en outre, effrayés et rendus furieux par la douleur, hennissent, ronflent, se cabrent (Chateaubr., Ét. ou Disc. hist., t. 4, 1831, p. 148).La jument du père Fernandot humant le picotin et l'écurie, s'ébrouant, hennissant, ronflant des naseaux (Arnoux, Zulma, 1960, p. 86).
B. ? P. anal. [Le suj. désigne une chose] Produire un bruit sourd et régulier. Synon. ronronner, vrombir.Feu, mer, tonnerre, vent qui ronfle; cheminée, poêle qui ronfle; cithare, orgue qui ronfle; avion, moteur, voiture, usine qui ronfle. J'entendais ronfler ces boulets et siffler les balles (Erckm.-Chatr., Conscrit 1813, 1864, p. 42).Le chauffeur, vêtu de l'uniforme de l'armée, fait ronfler sans cesse son klaxon (Malraux, Conquér., 1928, p. 57).
? Expr. pop. [Pour souligner que qqc. marche bien] Ça ronfle! Synon. de ça gaze fam.; gazer2.Votre santé s'est reposée, voyez-vous. Maintenant, ça va ronfler (Zola, Page amour, 1878, p. 955).Des merveilles, les machines, avec ça! Ce que ça a dû coûter gros! Il est vrai qu'avec les nouvelles commandes du ministère, ça ronfle (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 259).
REM. 1.
Ronflerie, subst. fém.,synon. fam. de ronflement (v. ce mot A).Par malheur, avant que j'eusse sombré assez profondément pour pouvoir défier sa ronflerie, elle jaillit du silence (Arnoux, Zulma, 1960, p. 202).
2.
Ronflette, subst. fém.,fam. Sommeil généralement de courte durée. Synon. fam. roupillon.Faire, piquer, etc. une ronflette. Son nez piqua vers son gilet. « Ça non, pas de ronflette, ce n'est pas le moment », protesta le bedeau (H. Bazin, Bur. mariages, 1951, p. 229).Je l'attendais [le médecin] en poussant une ronflette d'une petite heure (Simonin, Touchez pas au grisbi, 1953, p. 55).
Prononc. et Orth.: [? ? ?fle], (il) ronfle [? ? ?:fl?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1160 « souffler bruyamment en respirant; râler » (Eneas, 2071 ds T.-L.); 2. a) ca 1179 « id., pendant le sommeil » (Renart, éd. M. Roques, 2551: Souflant et ronflant durement, Adont vit que il se vont dorment); fin xiies. (Béroul, Tristan, éd. E. Muret, 761: Tristran faisoit senblant comme se il dormoit; Quar il ronfloit forment du nes); b) 1809 lang. poissard « dormir lourdement » (d'apr. Esn.); 3. « (d'une chose) faire un bruit prolongé » a) 1529 part. prés. adj. « sonore » (G. Tory, Champfleury, reprod. Mouton, 1970, fol. 55 r o: R est pronuncee de la langue faisant strideur et son ronflant); b) fin xvies. faire ronfler son artillerie ([V. Carloix], Mém. de F. de Scépeaux, IV, 14, Paris, Guérin et Delatour, t. 2, 1757, p. 237); 1708 entendre ronfler les violons (Regnard, Légataire universel, II, 4 ds Théâtre, éd. L. Moland, Paris, 1876, p. 358); c) 1659 faire ronfler les vers « les déclamer avec emphase » (Molière, Précieuses ridicules, X); 4. fin xvies. fig. faire ronfler (quelque chose) « mettre en valeur » ([V. Carloix], op. cit., III, 25, t. 2, p. 103: Presidens et... conseillers... qui faisoient ronfler leur contrat et ordonnances bien hautement de ceste qualité); 1798 promesses ronflantes (Ac.). Mot expr., dér. du rad. onomat. ronfl- exprimant le bruit du souffle sortant des voies respiratoires. Ce rad. (dont les représentants sont aussi att. dans les dom. ital. et ibér.-rom.) est un élargissement expr. du rad. ron-, v. aussi rogner « grogner, murmurer » (cf. le verbe b. lat. roncare « ronfler » [d'où l'a. fr. ronchier « ronfler » xiiies. ds T.-L.] FEW t. 10, p. 466a, cf. Ern.-Meillet; v. aussi ronchonner). L'orig. onomat. de ronfler explique les qq. var.: type sans nasale: rouffler « ronfler » (1342 Renart le Contrefait, 31759 ds T.-L.); type sans -l-: ronfer « souffler, gronder de colère » (1erquart xives. Chans. ds Bartsch, I, 42, 27), runfer « râler (d'un oiseau malade) » (xives. Moamin et Ghatrif, II, 65, 1 ds T.-L.), ce type étant spéc. relevé dans le dom. fr.-prov. (FEW t. 10, p. 471b); type sans nasale ni -l-: rouffer « gronder » (dial. du Centre, FEW t. 10, p. 472a). Fréq. abs. littér.: 588. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 233, b) 1 126; xxes.: a) 1 328, b) 914. Bbg. Nigra (C.). Note etimologiche e lexicali. Z. rom. Philol. 1904, t. 28, p. 644. ? Quem. DDL t. 27.

RONFLER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1160 « souffler bruyamment en respirant; râler » (Eneas, 2071 ds T.-L.); 2. a) ca 1179 « id., pendant le sommeil » (Renart, éd. M. Roques, 2551: Souflant et ronflant durement, Adont vit que il se vont dorment); fin xiies. (Béroul, Tristan, éd. E. Muret, 761: Tristran faisoit senblant comme se il dormoit; Quar il ronfloit forment du nes); b) 1809 lang. poissard « dormir lourdement » (d'apr. Esn.); 3. « (d'une chose) faire un bruit prolongé » a) 1529 part. prés. adj. « sonore » (G. Tory, Champfleury, reprod. Mouton, 1970, fol. 55 r o: R est pronuncee de la langue faisant strideur et son ronflant); b) fin xvies. faire ronfler son artillerie ([V. Carloix], Mém. de F. de Scépeaux, IV, 14, Paris, Guérin et Delatour, t. 2, 1757, p. 237); 1708 entendre ronfler les violons (Regnard, Légataire universel, II, 4 ds Théâtre, éd. L. Moland, Paris, 1876, p. 358); c) 1659 faire ronfler les vers « les déclamer avec emphase » (Molière, Précieuses ridicules, X); 4. fin xvies. fig. faire ronfler (quelque chose) « mettre en valeur » ([V. Carloix], op. cit., III, 25, t. 2, p. 103: Presidens et... conseillers... qui faisoient ronfler leur contrat et ordonnances bien hautement de ceste qualité); 1798 promesses ronflantes (Ac.). Mot expr., dér. du rad. onomat. ronfl- exprimant le bruit du souffle sortant des voies respiratoires. Ce rad. (dont les représentants sont aussi att. dans les dom. ital. et ibér.-rom.) est un élargissement expr. du rad. ron-, v. aussi rogner « grogner, murmurer » (cf. le verbe b. lat. roncare « ronfler » [d'où l'a. fr. ronchier « ronfler » xiiies. ds T.-L.] FEW t. 10, p. 466a, cf. Ern.-Meillet; v. aussi ronchonner). L'orig. onomat. de ronfler explique les qq. var.: type sans nasale: rouffler « ronfler » (1342 Renart le Contrefait, 31759 ds T.-L.); type sans -l-: ronfer « souffler, gronder de colère » (1erquart xives. Chans. ds Bartsch, I, 42, 27), runfer « râler (d'un oiseau malade) » (xives. Moamin et Ghatrif, II, 65, 1 ds T.-L.), ce type étant spéc. relevé dans le dom. fr.-prov. (FEW t. 10, p. 471b); type sans nasale ni -l-: rouffer « gronder » (dial. du Centre, FEW t. 10, p. 472a).

Ronfler au Scrabble


Le mot ronfler vaut 10 points au Scrabble.

ronfler

Informations sur le mot ronfler - 7 lettres, 2 voyelles, 5 consonnes, 6 lettres uniques.

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Les mots proches de Ronfler

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Mots du jour


Rabais     Analogie     Baisser     Tignard     Fumière     Borer     Paraphernal, ale     Incompressible     Convexe     Irrétractable     

Les citations avec le mot Ronfler


  1. Avis aux morts: - Il est formellement interdit de ronfler durant son sommeil éternel afin de ne pas réveiller ses voisins qui reposent en paix.

    Auteur : Jacques Kalaydjian, dit Jicka - Source : Sans référence


  2. 8 mars : Journée de la Femme : Et puis tu essuieras la vaisselle, au moins celle du petit dej', que tu lui auras porté au lit, cela va sans dire, à moins que tu aies réussi à faire semblant de ronfler malgré la sonnerie du réveille-matin réglé spécialement journée de la Femme

    Auteur : François Cavanna - Source : Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes


  3. Ils ronflent. C'est leur premier réflexe. C'est bon de ronfler. On est vivant quand on ronfle.

    Auteur : Pierre Bellemare - Source : C'est arrivé un jour


  4. Ronfler, c'est dormir tout haut.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 19 avril 1899


  5. Mélie et Clara se redressent en même temps. Elles se regardent, se sourient, reprennent leur guet. Le son lent et régulier ? C'est Marcel qui s'est mis à ronfler, là-bas, sur l'autre rive.

    Auteur : Barbara Constantine - Source : A Mélie, sans mélo (2008)


  6. Il n'entend rien non plus, rien qu'un bourdonnement sourd, un roulement confus, comme s'il avait pour oreilles deux coquilles marines, de ces grosses coquilles à lèvres roses où l'on entend ronfler la mer.

    Auteur : Alphonse Daudet - Source : Le Petit Chose (1868)


  7. C'est bon de ronfler. On est vivant quand on ronfle.

    Auteur : Pierre Bellemare - Source : C'est arrivé un jour


Les citations du Littré sur Ronfler


  1. Je n'osai jamais interrompre ma lecture, et continuai de lire tandis qu'il continuait de ronfler

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Confess. IX.


  2. Après avoir faict ronfler [tirer] son artillerie....

    Auteur : CARL. - Source : IV, 14


  3. Et les échos de ces sauvages bois Où le dieu Mars fait ronfler son tonnerre

    Auteur : MARMONTEL - Source : Polym. ch. I


  4. Quand il l'ouït ronfler comme s'il n'eût fait autre chose toute sa vie

    Auteur : Paul Scarron - Source : Rom. com. I, 6


  5. Et le cheval qui devant le duc alloit atout les deux escuyers, quand il sentit iceux derriere lui, il commença à ronfler et à avancer

    Auteur : MONSTREL. - Source : I, 36


  6. J'entends ronfler autour de nous, dit Leandro Perez, et je crois que c'est ce gros homme que je démêle dans un petit corps de logis

    Auteur : LESAGE - Source : Diable boit. 16


  7. Le bruit de cette ronflerie

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 9 fév. 1683


  8. [Caton, prêt à se tuer] se print si profondement à dormir, que ses valets de chambre l'entendoient ronfler

    Auteur : MONT. - Source : I, 340


  9. Ils faisoient ronfler leur contrat et ordonnances bien hautement de ceste qualité

    Auteur : CARL. - Source : III, 25


  10. Il faut entendre aussi ronfler les violons, Et je veux avec vous danser les cotillons

    Auteur : REGNARD - Source : le Légat. II, 4


  11. Souffler les choux en dormant [ronfler]

    Auteur : OUDIN - Source : Dict.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h17










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