Définition de « baume »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot baume de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur baume pour aider à enrichir la compréhension du mot Baume et répondre à la question quelle est la définition de baume ?

NOM genre () de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|bom) baume (m)

  • Substance résineuse et odorante qui coule de certains végétaux et qu’on emploie souvent en médecine. - En chimie, les baumes sont proprement des substances résineuses qui contiennent de l’acide benzoïque ou de l’acide cinnamique. En pharmacie, médicaments qui ont une odeur balsamique. - Que sa liqueur de la vigne soit un baume de plus Versé par vous sur nos blessures. — (Pierre Jean de Béranger, Brennus.)

  • (ext) Certain médicaments composés, qui sont la plupart d’un usage externe et qui ont une odeur balsamique. - Un baume de soufre.

  • (fig) Ce qui adoucit les peines ou dissipe les inquiétudes, les chagrins. - Jattends quelque chose de vous comme un baume sur toutes ces blessures. — Voltaire, Lett. vers, 42. - Ce peu de lignes semblait distiller un baume salutaire sur sa blessure. — Jean-Jacques Rousseau, Hél. I, 64. - Un mot, à travers ces barreaux, A versé quelque baume en mon âme flétrie. — André Chénier, 269. - Quand la paix répand son baume Sur les maux qu’on endura. — (Pierre Jean de Béranger, Ménétr.) - Vous croyez donc que les déplaisirs et les plus mortelles douleurs ne se cachent pas sous la pourpre ? ou qu’un royaume est un remède universel à tous les maux, un baume qui les adoucit, un charme qui les enchante ? — Jacques-Bénigne Bossuet, Marie-Thér. - La tolérance sera regardée dans quelques années comme un baume essentiel au genre humain. — Voltaire, Lett. Helvétius, 26 juin 1765. - Des eaux assez bonnes pour les vieillards cacochymes qui ont besoin de mettre du baume et de la tranquillité dans leur sang. — Voltaire, Lett. d’Argental, 29 mai 1765.

  • Variété de menthe. - Baume des jardins. (fr-rég|bom) Synonyme : caverne, balme ou


    Expression : fleurer comme baume : avoir une odeur agréable. (fam) offrir des sûretés, être avantageux, lucratif. avoir foi dans son baume (fig) (fam) : avoir confiance aux discours qu’il débite, aux promesses qu’il fait.



    Définitions de « baume »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    BAUME1, subst. masc.

    A.? BOT. Plante odoriférante, notamment menthe. Baume des champs, des jardins :
    1. Ce fut la moisson des plantes odorantes, les citronnelles, les menthes, les verveines, dont elle emplissait sa jupe. Elle rencontra une bordure de baume et n'en laissa pas une feuille. Zola, La Faute de l'Abbé Mouret,1875, p. 1514.
    B.? Substance résineuse sécrétée par certaines plantes contenant des acides aromatiques (benzoïque et cinnamique), servant à divers usages :
    2. Nous n'avons rien à craindre mais beaucoup à apprendre de la tribu vigoureuse et pacifique des arbres qui produit sans cesse pour nous des essences fortifiantes, des baumes calmants, et dans la gracieuse compagnie desquels nous passons tant d'heures fraîches, silencieuses et closes. Proust, Les Plaisirs et les jours,1896, p. 233.
    1. MÉD., PHARM. Médicament à base de cette substance résineuse naturelle ou, abusivement, préparation à base de teintures alcooliques, huiles, etc., servant comme résolutif, analgésique, etc. Une fiole de baume tranquille, un flacon de baume à la térébenthine :
    3. ... Saint-Ernest s'était fait empirique et charlatan, marchand de panacées, d'onguent pour la brûlure. Autrefois, les industriels de cette espèce endossaient l'habit rouge à galons d'or, se coiffaient du chapeau à panache, montaient dans une calèche en compagnie d'une grosse caisse et d'une clarinette, et allaient offrir leur baume, leur élixir sur les places publiques. Reybaud, Jérôme Paturot,1842, p. 87.
    ? P. métaph. Ce qui adoucit, guérit les maux de l'âme :
    4. J'ai trouvé dans les paroles d'un prêtre (encore un ami de Maurice!) un secours inespéré, un apaisement, un calme, un baume religieux qui me fait sentir la foi dans ce qu'elle a de plus doux et de plus fort, la puissance de consolation. De moi-même souvent je ne puis pas y atteindre. Ce sont des efforts qui me fatiguent, me brisent. Nous sommes trop petits pour les choses du ciel. E. de Guérin, Journal,1839, p. 309.
    5. ... ô ma fille au beau manteau. Toi qui verses le repos et l'oubli. Toi qui verses le baume, et le silence, et l'ombre Ô ma nuit étoilée je t'ai créée la première. ... Toi qui répands de tes mains, toi qui verses sur terre Une première paix Avant-coureur de la paix éternelle. Un premier repos Avant-coureur du repos éternel. Un premier baume, si frais, une première béatitude Avant-coureur de la béatitude éternelle. Toi qui apaises, toi qui embaumes, toi qui consoles. Toi qui bandes les blessures et les membres meurtris. Toi qui endors les c?urs, toi qui endors les corps Les c?urs endoloris, les corps endoloris, Courbaturés, Les membres rompus, les reins brisés De fatigue, de soucis, des inquiétudes Mortelles, Des peines, Toi qui verses le baume aux gorges déchirées d'amertume Si frais ... Péguy, Le Porche du mystère de la 2evertu,1911, pp. 304-305.
    SYNT. Baume bienfaisant, consolateur, divin, rafraîchissant, restaurateur, salutaire; distiller, jeter, mettre, répandre du baume sur (les plaies, les blessures, etc.). Fam. Mettre du baume au/dans le c?ur/sang. ? PARAD. a) (Quasi-) synon. adoucissement, calmant, dictame, douceur, palliatif, réconfort, remède, soulagement. b) (Quasi-) anton. fiel, poison, venin.
    2. RELIG. Saint baume ou baume. Baume qui entre dans la composition du saint chrême :
    6. Je vous conjure par le Dieu de Majesté, par l'huile et le saint-chrème, par le baume et le sel, par tout ce que Dieu a fait et consacré, je vous conjure de me saluer. Barrès, Mes cahiers,t. 10, 1914, p. 249.
    3. TECHNOL. Substance résineuse utilisée dans la préparation des vernis, en optique, etc. :
    7. Comme ce vernis coûte cher, on y ajoute parfois des résines inférieures, baumes, ... Moreau-Vauthier, La Peint.,1933, p. 177.
    Rem. Empl. aussi pour la préparation des momies :
    8. ... les Égyptiens employaient des sucs et des résines tirés de la myrrhe, du nard, du cinnamome et du baume même : d'où est venue l'expression d'embaumer. Ils sont parvenus, par ces moyens, à préserver de la corruption les corps de leurs aïeux, et à en faire des momies qui ont la solidité et la dureté des rochers. Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature,1814, p. 100.
    C.? P. méton. Parfum extrait du baume. Fleurer (ou flairer) comme baume :
    9. Il manipulait tout cet attirail, autrefois acheté sur les instances d'une maîtresse qui se pâmait sous l'influence de certains aromates et de certains baumes, une femme, détraquée et nerveuse, aimant à faire macérer la pointe de ses seins dans les senteurs, mais n'éprouvant, en somme, une délicieuse et accablante extase, que lorsqu'on lui ratissait la tête avec un peigne ou qu'elle pouvait humer, au milieu des caresses, l'odeur de la suie, du plâtre des maisons en construction, par le temps de pluie, ou de la poussière mouchetée par de grosses gouttes d'orage, pendant l'été. Huysmans, À rebours,1884, p. 160.
    ? P. anal. Parfum émané de toute autre substance :
    10. Et je respire sans effroi Un languide et terreux arôme : Odeur du sol, le dernier baume Autour des corps muets et froids! A. de Noailles, Les Forces éternelles,1920, p. 284.
    ? P. métaph. :
    11. L'enfance, la première jeunesse est l'essence de la vie. Nous délayons ce baume précieux dans le cours des années insipides qui s'écoulent après. Aussi, devons-nous nous estimer heureux quand, au milieu de notre existence le goût de ce parfum n'est pas entièrement évaporé. Delécluze, Journal,1825, p. 205.
    Rem. On rencontre dans la docum. le néol. balsame, subst. masc. (R. de Montesquiou, Les Hortensias bleus, 1896, p. 259 : ... de mystiques balsames / À fermer toutes les blessures; empr. au lat. balsamum). Synon. de baume.
    PRONONC. ET ORTH. : [bo:m]. Enq. : /bom, D/. Fér. Crit. t. 1 1787 écrit baûme.
    ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. Ca 1150 « onguent propre à guérir les blessures » (Thèbes, éd. L. Constans, 6236 dans T.-L. : La langue li oignent de basme; O un coutel les denz desjoignent, La langue de basme li oignent, Iço le fist parler un poi); d'où 1532 fig. « chose agréable » (Bourdigné, Pierre Faifeu, ch. 36 dans Hug.); 1683 « ce qui calme, adoucit les peines » (Boss., Marie-Thérèse dans DG); 2. a) 1262-68 bot. « nom sous lequel on désigne un grand nombre de plantes odoriférantes » (Brunet Latin, Trésor, éd. Chabaille, 155 dans T.-L. : Ce [Judee] est une grant province, ou li baumes croist) en partic. 1680 « sorte de menthe » (Rich.); b) xiie-xiiies. « substance résineuse et odorante qui coule de quelques végétaux » (Flore et Blancheflor, éd. I. Bekker, 625 dans T.-L. : d'autre part ot un cresmier Et a senestre un balsamier. N'ert en cest siecle tele odour Qui vausist cele de la flour : Car de l'un basmes decouroit, Et de l'autre cresmes cäoit). Du lat. balsamum, au sens 2 a (Pline, Nat., 12, 111 dans TLL s.v., 1710, 10) d'où « sorte de menthe » en lat. médiév. viiie-xies. (Gloss. III, 281, 16 [éd. Steinmeyer et Sievers] dans Mittellat W. s.v., 1332, 61); au sens 2 b surtout au plur. (Virgile, Georg., 2, 119 dans TLL s.v., 1710, 34); le sens 1 en b. lat. et lat. médiév. viies. (Aesculapius, 11, p. 15, 1 dans Mittellat. W. s.v., 1332, 21); d'où fig. « ce qui est agréable » [non daté] (Burch., Iud., 1 [éd. P. Lehmann, Erforsch. d. Mittelalt. II, p. 251], ibid., 1332, 57) lat. empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? lui-même d'orig. hébraïque : be?se?m « id. ».
    BBG. ? Gall. 1955, p. 457. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 240. ? Pope 1961 [1952], § 250.


    BAUME2, subst. fém.

    GÉOMORPHOLOGIE, région. Synon. de abri sous roche, caverne, grotte.Une troupe de gens (...) embusqués dans la baume des fées (Bertrand, Gaspard de la nuit,1841, p. 150).
    Rem. Plusieurs dict., Littré notamment qui donne un emploi tiré d'une citat. dans les Nouveaux lundis de Sainte-Beuve, attestent la forme balme. La balme du Démon et la balme de l'Ermitage (J. Humbert, Nouv. gloss. genevoix, 1852, p. 35); des sorcières et des sorciers débarqués des balmes violâtres (A. Arnoux, Rhône, mon fleuve, 1944, p. 293)
    Prononc. et Orth. : [bo:m]. Seule transcr. de balme dans Littré et DG : bàlm'. Ac. Compl. 1842 et Littré. enregistrent balme ou baume. Lar. encyclop. écrit que le mot signifie ,,grotte en provençal [et signale que] en basse Provence on dit baume``. Cf. aussi Quillet 1965 : ,,On dit aussi baulme, baume, basme, beaume.`` Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. et Lar. 20erappellent : ,,On disait aussi baume.`` DG ne consacre à balme qu'une vedette de renvoi à baume. Étymol. et Hist. xiiies. balme « grotte, caverne » (Vie des Saints, Carpentier, t. 1, col. 438 dans Gdf. Compl. : Apres s'en ala en Bethleem, et en la balme dou Souverain entra); 1530 baulme « id. » (Seyssel, trad. de Diodore, II, 45 [78 ro] dans Hug.); 1562 baume (Du Pinet, trad. de Pline, XXVIII, 9, ibid.) ? 1611, Cotgr. À partir du xviies., n'est plus utilisé que dans la partie Est du domaine prov. : 1650 (Mén. : Baume [...] On appelle en Provence Baume une caverne en un lieu éminent, telle qu'est la Sainte Baume), surtout attesté en topon. (Holder, t. 1, col. 337). Empr. au gaul. balma (Dottin, p. 230), le mot étant attesté dans l'aire géographique où s'établirent les Celtes (domaine gallo-roman entier, Italie du Nord, Suisse); Balma, nom propre désignant une caverne habitée par des ermites : vieou viiie-ixes. (Vitae patr. Iur., 1, 19 dans Mittellat. W. s.v., 1326, 55), désigne « Baume les Dames » dans Capit. reg. Franc., 171, p. 350, 24, ibid., 1326, 57; bien représenté également dans le domaine helvétique comme nom commun (Chart. Laus. 804, p. 644, 33 sqq. [a. 1232] ibid., 1326, 52); en a. prov. sous la forme balma xiiies. « grotte, caverne » (Izarn, Dinguas me tu dans Rayn.). Fréq. abs. littér. : 402. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 931, b) 508; xxes. : a) 544, b) 314.


    Wiktionnaire


    Nom commun 2 - français

    baume \bom\ féminin

    1. Renfoncement sous un rocher surplombant formant un abri, abri-sous-roche, caverne peu profonde, grotte.
      • Une troupe de gens [?] embusqués dans la baume des fées. (Bertrand, Gaspard de la nuit, 1841, p. 150)
    2. (Suisse) (Jura) Cavité naturelle servant de gîte aux animaux sauvages.

    Nom commun 1 - français

    baume \bom\ masculin

    1. Substance résineuse et odorante qui coule de certains végétaux et qu'on emploie souvent en médecine.
      • En chimie, les baumes sont proprement des substances résineuses qui contiennent de l'acide benzoïque ou de l'acide cinnamique. En pharmacie, médicaments qui ont une odeur balsamique.
      • Que sa liqueur [de la vigne] soit un baume de plus
        Versé par vous sur nos blessures.
        (Pierre Jean de Béranger, Brennus)
    2. (Par extension) Certains médicaments composés, qui sont la plupart d'un usage externe et qui ont une odeur balsamique.
      • Ainsi s'expliquent ces superstitions, ces traditions populaires auxquelles on doit [?], toute cette race de bouteilles, a dit Rabelais, contenant élixirs et baumes rares. (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
      • Plaie douloureuse et non mortelle [?] murmura la belle et savante chirurgienne ; passe-moi du baume et prépare de la charpie, Gillonne. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre X)
    3. (Figuré) Ce qui adoucit les peines ou dissipe les inquiétudes, les chagrins.
      • J'attends quelque chose de vous comme un baume sur toutes ces blessures. (Voltaire, Lett. vers, 42)
      • Ce peu de lignes semblait distiller un baume salutaire sur sa blessure envenimée : j'ai vu ses regards s'adoucir et ses yeux s'humecter ; j'ai vu l'attendrissement succéder par degrés au désespoir : mais ces derniers mots si touchants, tels que ton c?ur les sait dire, nous ne vivrons pas longtemps séparés, l'ont fait fondre en larmes. (Jean-Jacques Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse, 1761, première partie, Lettre LXV de Claire à Julie)
      • Un mot, à travers ces barreaux, A versé quelque baume en mon âme flétrie. (André Chénier, 269)
      • Quand la paix répand son baume Sur les maux qu'on endura. (Pierre Jean de Béranger, Ménétr.)
      • Vous croyez donc que les déplaisirs et les plus mortelles douleurs ne se cachent pas sous la pourpre ? ou qu'un royaume est un remède universel à tous les maux, un baume qui les adoucit, un charme qui les enchante ? (Jacques-Bénigne Bossuet, Marie-Thér.)
      • La tolérance sera regardée dans quelques années comme un baume essentiel au genre humain. (Voltaire, Lett. Helvétius, 26 juin 1765)
      • Des eaux assez bonnes pour les vieillards cacochymes qui ont besoin de mettre du baume et de la tranquillité dans leur sang. (Voltaire, Lett. d'Argental, 29 mai 1765)
      • Il y avait une riche veuve qui pleurait encore la perte de son septième mari, et j'offris à son âme ulcérée le baume de mes v?ux. (Edgar Allan Poe, « L'Ange du bizarre », dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire)
      • Savez-vous qu'il s'endort avec un vieux manuel d'histoire ? Les milliers de morts de la Révolution lui font du bien, le massacre de la Saint-Barthélemy lui est un baume. (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 89)
    4. Variété de menthe.
      • Baume des jardins.
      • Toutes sortes de plants et d'arbrisseaux, des orties, des marguerites, des angéliques, des sureaux, des bruyères et du baume faisaient un mélange de parfums sucrés. (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 173)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    BAUME. n. m.
    Substance résineuse et odorante qui coule de certains végétaux et qu'on emploie souvent en médecine. Les chimistes extraient l'acide benzoïque de l'espèce de baume appelée Benjoin. Baume de Tolu. Baume de copahu. Baume sec. Baume liquide. Fig., Cela fleure comme baume, Cela sent fort bon; et familièrement, Cela offre des sûretés, cela paraît devoir être avantageux, lucratif. Il se dit, par extension, de Certains médicaments composés, qui sont la plupart d'un usage externe et qui ont une odeur balsamique. Baume de soufre. Baume tranquille. Fig. et fam., Je n'ai pas de foi dans son baume, Je n'ai point de confiance aux discours qu'il débite, aux promesses qu'il fait. Il se dit figurément de Ce qui adoucit les peines ou dissipe les inquiétudes, les chagrins. Cette nouvelle fut un baume pour moi. Sa présence est un baume qui calme tous mes maux. C'est un baume sur ma blessure. Il est aussi le nom d'une Variété de menthe dite Baume des jardins.

    Littré

    BAUME (bô-m') s. m.
    • 1Substance résineuse et odorante qui coule de quelques végétaux. En chimie, les baumes sont proprement des substances résineuses qui contiennent de l'acide benzoïque ou de l'acide cinnamique. En pharmacie, médicaments qui ont une odeur balsamique. Que sa liqueur [de la vigne] soit un baume de plus Versé par vous sur nos blessures, Béranger, Brennus.

      Familièrement. Fleurer comme baume, avoir une odeur agréable.

      Fig. Sa réputation fleure comme baume, il a une très bonne réputation.

      Fig. et familièrement. Je n'ai pas foi dans son baume, je n'ai point de confiance aux discours qu'il débite, aux promesses qu'il fait.

    • 2 Fig. Ce qui calme, adoucit les peines, les chagrins. J'attends quelque chose de vous comme un baume sur toutes ces blessures, Voltaire, Lett. vers, 42. Ce peu de lignes semblait distiller un baume salutaire sur sa blessure, Rousseau, Hél. I, 64. Un mot, à travers ces barreaux, A versé quelque baume en mon âme flétrie, Chénier, 269. Quand la paix répand son baume Sur les maux qu'on endura, Béranger, Ménétr. Vous croyez donc que les déplaisirs et les plus mortelles douleurs ne se cachent pas sous la pourpre?? ou qu'un royaume est un remède universel à tous les maux, un baume qui les adoucit, un charme qui les enchante?? Bossuet, Marie-Thér. La tolérance sera regardée dans quelques années comme un baume essentiel au genre humain, Voltaire, Lett. Helvétius, 26 juin 1765. Des eaux assez bonnes pour les vieillards cacochymes qui ont besoin de mettre du baume et de la tranquillité dans leur sang, Voltaire, Lett. d'Argental, 29 mai 1765.
    • 3Baume d'acier ou d'aiguilles, baume préparé avec de la limaille d'acier et de l'acide azotique.

      Populairement, baume d'acier, l'instrument d'acier, l'instrument du dentiste. Votre dent est gâté?; il n'y a que le baume d'acier qui vous guérira.

      Baume de soufre, huile soufrée.

      Baume de momie, malthe et asphalte.

      En botanique, baume des jardins, nom de la menthe baume (mentha gentilis, L.) . Des roches tapissées de sauge et de baumes sauvages, Chateaubriand, Itinér. II, 13.


    HISTORIQUE

    XIIIe s. Et fu li cors embausemés de bausme et aportés à Saint Denis, où il fu enfouis en cimetiere comune, Chron. de Rains, 178. Ci se reposera Guillaume, Le cui tombel soit plain de baume, D'encens, de mirre et d'aloé, Tant m'a servi, tant m'a loé, la Rose, 10598. Mais je passase la cloison Moult volontiers pour l'achoison [à cause] Du bouton, qui sent miex que basme, ib. 2795. Car de l'un basmes decouroit, Et de l'autre cresmes caoit [tombait], Flor. et Bl. 625. De s'haleine est si douce odeur, Que de bosme ne vient grigneur, Bl. et Jeh. 313. Or ai Dieu renoié, ne puet estre teü?; Si ai laissié le basme, pris me sui au seü [sureau]?; De moi a pris la chartre et le brief receü Maufez [Satan]?; si li rendrai de m'ame le treü, Rutebeuf, II, 95.

    XVe s. Mauvaise odeur m'est plus fleurant que basme, Orléans, Bal. 104. Et lors commença à dire baume [merveilles] de son chien, Louis XI, Nouv. XCVI.

    XVIe s. ? ou ne sçay quel baume artificiel, Marot, I, 267. Au point du jour vey son corps amoureux, Entre deux draps, plus odorans que basme, Marot, II, 398. Par faulte de moustarde (baulme naturel et restaurant d'andouilles) moururent presque toutes, Rabelais, Pant. IV, 42. La chair en est tant delicate, tant savoureuse, et tant friande que est basme, Rabelais, ib. IV, 7.

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    Encyclopédie, 1re édition

    BAUME, plante. Voyez Mente. (I)

    Baume, proprement dénote une substance huileuse, résineuse, odoriférente, provenant des incisions de certaines plantes, d'une vertu souveraine pour la cure des plaies & de divers autres maux.

    Nous l'appellons quelquefois par maniere de distinction, baume naturel. Nous disons baume de la Méque, baume du Pérou, de Tolu, de Copahu, d'ambre liquide, à quoi peut être ajoûté le baume de Carpathie.

    Baume de Giléad, est des plus estimés, quoiqu'il y ait des auteurs qui veulent que celui du Pérou ne lui soit point inférieur en vertu. On le tire par incision d'un arbre du même nom, qui croît en Egypte & dans la Judée, mais principalement dans l'Arabie Heureuse, & qui est d'une si grande valeur, qu'il fait partie du revenu particulier du grand-seigneur, sans la permission duquel il n'est point permis d'en planter ou cultiver aucun. L'incision par laquelle cet admirable suc coule, se fait pendant la canicule. Théophraste dit qu'elle doit être faite avec des clous de fer ; Pline avec du verre ; parce que, dit-il, le fer fait mourir la plante. Tacite nous dit que lorsque les branches sont pleines de seve, leurs veines semblent appréhender le fer, & s'arrêter quand une incision est faite avec ce métal, mais couler librement lorsqu'elles sont ouvertes avec une pierre, ou un têt de cruche cassée, Enfin, Marmol dit que les veines doivent être ouvertes avec de l'ivoire ou du verre. Le suc est d'abord d'une couleur sombre ; il devient ensuite blanc, enfin vert, & peu à peu d'une couleur d'or, & quand il est vieux, de la couleur de miel : il est de la consistance de la térébenthine ; son odeur est agréable & très-vive ; son goût amer, piquant, & astringent : il se dissout aisément dans la bouche, & ne laisse point de tache sur le drap.

    Il est à remarquer que le suc qui nous est apporté pour du baume, n'est pas proprement la gomme, ou pleurs de l'arbre, extraites par incision, parce qu'il n'en rend que peu de cette façon ; mais est préparé du bois & des branches vertes de l'arbre distillées ; & toutefois il se trouve même souvent sophistiqué avec de la térébenthine de Chypre & d'autres résines & huiles, ainsi qu'avec du miel, de la cire, &c. Outre cela, il y a pareillement une liqueur extraite de la semence de la plante, qu'on fait passer souvent pour le véritable baume, quoique son odeur soit beaucoup plus foible, & son goût beaucoup plus amer.

    Le baumier est à peu près de la hauteur du grenadier ; ses feuilles semblables à celles de rue, toûjours vertes ; ses fleurs blanches, & en forme d'étoiles, d'où sortent de petites cosses pointues, renfermant un fruit semblable à l'amande, appellé carpo-balsamum, comme le bois est appellé xylo-balsamum, & le suc opo-balsamum. Voyez Opo-balsamum, &c.

    Le carpo-balsamum entre dans la composition de la thériaque de Venise, & n'a guere d'autre usage dans la Medecine : on doit le choisir d'un goût aromatique, & d'agréable odeur. Voyez Carpo-balsamum. Le xylo-balsamum, qui comme les autres productions du baumier, est apporté du Caire, entre dans la composition des trochisques hedychrois ; il est apporté en petits fagots, ayant l'écorce rouge, le bois blanc, resineux & aromatique. Voyez Xylobalsamum.

    Il y a pareillement un baume de la Meque, qui est une gomme seche & blanche, ressemblante à la couperose, sur-tout quand elle est vieille. Elle est apportée de la Meque, au retour des caravanes de pélerins & marchands Mahométans, qui vont là par dévotion au lieu de la naissance de leur prophete. Elle a toutes les vertus du baume de Giléad, ou de la Judée, & est probablement le même baume, qui est seulement endurci, & dont la couleur est altérée.

    Baume du Pérou, est de trois especes, ou plûtôt un même baume à trois différens noms : savoir, baume d'incision, qui est une résine blanche & glutineuse provenant d'une incision faite dans l'arbre, & ensuite épaissie & endurcie. Il est excellent pour les plaies récentes, fraîches, & ressemble beaucoup à l'opo-balsamum, à l'odeur près qui le distingue. Baume sec, qui se distille des bouts de branches coupées, auxquelles sont attachés de petits vaisseaux pour recevoir la liqueur, qui est d'abord semblable à du lait, mais rougit étant exposée au soleil. Son usage principal est dans la composition du lait virginal, qui se fait beaucoup mieux avec ce baume, qu'avec le storax ou le benjoin. Enfin le baume de lotion, qui est noirâtre, est tiré de l'écorce, des racines, & feuilles de l'arbre hachées & bouillies ensemble : on s'en sert pour les plaies comme du baume blanc, & il est fort en usage chez les Parfumeurs, à cause de son odeur.

    Baume de Copahu, ou de Copaiba, vient du Brésil, dans des bouteilles de terre : il y en a de deux sortes ; l'un est clair & liquide ; l'autre est d'une couleur plus sombre & épais : le premier est blanc, d'une odeur résineuse ; l'autre tire un peu plus sur le jaune ; tous deux sont admirables pour les plaies ; les Juifs s'en servent après la circoncision pour étancher le sang.

    Baume de Tolu, est une résine liquide, qui à mesure qu'elle vieillit, devient de la couleur & de la consistance de la colle de Flandre. Elle se tire par incision de quelques arbres qui croissent dans la Nouvelle Espagne, où les habitans la reçoivent dans de petits vaisseaux de cire noire : elle ressemble au baume de Giléad pour le goût & pour l'odeur, selon qu'elle devient vieille ; elle prend la consistance d'un baume sec.

    Baume d'ambre liquide, est une résine claire & rouge, produite par un arbre de la nouvelle Espagne, appellé par les naturels du pays ososol ; il ressemble à l'ambre gris, sur-tout par l'odeur, d'où vient son nom. Le nouveau baume est liquide, & est nommé huile d'ambre liquide : mais quand il est vieux, on l'appelle baume d'ambre liquide ; il vient des deux Espagnes en barrils, & est très-rare parmi nous.

    On le trouve souverain pour les plaies, particulierement pour les fistules à l'anus : il ressemble au baume de Tolu par l'odeur & la couleur, & est exprimé de la même maniere que l'huile de laurier, d'un fruit rouge qui croît dans l'île de Saint-Domingue.

    Baume, est aussi appliqué à de certaines compositions faites par les Chimistes & Apothicaires, principalement lorsqu'il y entre des ingrédiens balsamiques & consolidans, en imitation des baumes naturels.

    Ceux-ci sont appellés par maniere de distinction, baumes factices ou artificiels. Nous avons deux différentes compositions de baumes, en imitation du baume véritable d'Egypte ; l'un par Matthiole, l'autre par Furicus Cordus. Pomet a aussi donné une méthode d'imiter le baume naturel.

    Baume de Saturne, est un sel ou sucre de plomb dissout dans l'huile ou esprit de térébenthine, genievre ou semblables, digéré jusqu'à ce que la matiere ait acquis une teinture rouge. On dit qu'il résiste à la putréfaction des humeurs, & qu'il est propre à nettoyer & cicatriser les ulceres. (N)

    Baume de soufre ; c'est une dissolution du soufre par une liqueur huileuse. On peut employer pour cette opération toute sorte d'huile : mais de toutes les huiles, l'huile de térébenthine est la plus conveble pour tirer une teinture du soufre.

    Le baume de soufre térébenthiné est le plus en usage. Pour le faire, on met dans un petit matras deux onces de fleurs de soufre, on verse dessus huit onces d'huile de térébenthine, on place le matras sur un feu de sable, & on fait un feu de digestion cinq ou six heures ; & après avoir laissé refroidir le tout, on sépare le baume d'avec le reste du soufre qui ne s'est point dissous, en versant à clair la liqueur qui a une couleur de rubis.

    Le baume de soufre est en usage lorsqu'il y a ulcere aux poumons après une fluxion de poitrine, une pleurésie, une péripneumonie, après l'empyeme & la vomique, en général lorsqu'on soupçonne un abcès dans l'intérieur, & qu'on juge que la matiere peut prendre la route des urines ou celle de la transpiration. Il faut donner tous les matins, & quelquefois tous les après-midi, du baume de soufre dans de la conserve de violette, de rose, ou de fleurs de pié-de-chat, depuis une goutte jusqu'à dix.

    Les femmes peuvent user de ce remede dans le tems même de leurs regles ; il ne les arrête pas, au contraire : mais il faut avoir l'attention de ne le pas

          1. donner lorsqu'il y a de la fievre ; & quand même il

    n'y auroit pas de fievre, il seroit contraire s'il y avoit de la secheresse : dans ce cas la térébenthine sans soufre convient mieux. Ou bien on fait le baume de soufre avec l'huile d'amandes douces : mais pour peu qu'il y ait disposition à la fievre, autre que la fievre lente, ces remedes ne conviennent point.

    Il est bon de remarquer que les baumes de soufre mettent le sang en mouvement, & qu'ils sont pernicieux lorsqu'il y a érésipele ou disposition à l'érésipele.

    Lorsque pour faire le baume de soufre on se sert de l'huile d'anis, on le nomme baume de soufre anisé. Ce baume est bon dans les maladies d'estomac & des intestins : il est moins desagréable que les autres. Lorsqu'on fait le baume de soufre avec l'huile de succin, on le nomme baume de soufre succiné : on l'employe lorsqu'il y a complication par maladies de nerfs.

    On fait aujourd'hui un grand usage du baume blanc de Canada ; mais les baumes de soufre m'ont paru beaucoup plus efficaces, dans la pratique de la Medecine, pour les ulceres du poumon, & pour ceux des reins. Lorsqu'on destine le baume de soufre pour être employé dans les maladies des reins, de la vessie & de la matrice, on le prépare avec l'huile de genievre.

    On fait peu d'usage extérieurement du baume de soufre, quoiqu'il y fût fort utilement employé dans plusieurs occasions : il est vulnéraire & détersif en vuidant les extrémités des vaisseaux rompus ; il divise les humeurs visqueuses & purulentes, & les fait couler ; ce qui s'appelle déterger.

    On peut faire un baume de soufre pour l'usage externe : on prend pour cela une once de fleurs de soufre ; on verse dessus de l'huile de lin, ou de l'huile de noix six onces, des huiles de milpertuis, de jusquiame & de pavot blanc, de chaque deux gros ; & on fait digérer le tout ensemble pour faire la dissolution du soufre. Malouin, Traité de Chimie. (M)

    Baume du Pérou artificiel : prenez huile d'olive une livre & demie, santal rouge une demi-once : faites bouillir jusqu'à ce que l'huile soit d'un rouge foncé : dissolvez-y cire jaune une livre, térébenthine fine une livre & demie, baume du Pérou une once.

    Ces baumes tiennent lieu des naturels, & sont en grand usage pour l'extérieur. La plûpart des pharmacopées sont remplies de ces especes de baumes. Voici la description de ceux dont on se sert le plus ordinairement.

    Baume d'Arceus : prenez suif de bouc deux livres ; térébenthine de Venise, gomme élemi, de chaque une livre & demie ; graisse de porc une livre : faites fondre le tout ensemble, passez, & vous aurez le baume : c'est un très-bon digestif, & le plus en usage dans la cure des plaies.

    Baume du Commandeur : prenez racine d'angélique de Bohème, sechée & coupée par petits morceaux, une demi-once ; fleurs de milpertuis séchées, une once ; esprit-de-vin rectifié, deux livres quatre onces : faites-les digérer au soleil ou au bain-marie dans un vaisseau fermé, en remuant de tems à autre le mêlange, jusqu'à ce que la teinture soit parfaitement tirée : passez ensuite ; & dans la colature ajoûtez myrrhe, oliban, de chaque demi-once : faites digérer comme auparavant ; & ensuite prenez styrax calamite deux onces, benjoin choisi trois onces, baume de Tolu une once, aloès succotrin demi-once : ajoûtez, si vous le jugez à propos, ambre gris six grains : mettez en poudre ces drogues, & les jettez ensuite dans la teinture ci-dessus énoncée ; faites-les encore digérer pendant quarante jours au soleil ; filtrez, & conservez la colature pour l'usage.

    Ce baume est un grand vulnéraire, détersif & incarnatif, appliqué à l'extérieur ; & pris à l'intérieur dans du vin ou dans quelqu'autre liqueur, il est excellent contre les coliques, les dévoiemens, les vomissemens ; il est propre pour exciter les regles : enfin on lui attribue, comme à tous les nouveaux remedes, de grandes vertus, qui sont toûjours relatives aux indications qui se présentent dans les maladies : on peut en faire un alexitaire, un stomachique, & enfin un diaphorétique.

    Baume ou Onguent de genievre : prenez huile d'olive trois livres, eau rose une livre, cire neuve demi-livre, térébenthine une livre, santal rouge en poudre deux onces : faites bouillir le tout dans un pot de terre neuf, avec trois demi-septiers de vin rouge ; étant refroidi, on séparera le baume du vin. Voyez Mémoires de l'Académie 1702.

    Baume de Lucatelli : prenez de la meilleure huile d'olive que vous pourrez trouver, deux livres  ; vin de Canarie, deux livres ; sang de dragon pulvérisé, une once : faites bouillir ces drogues jusqu'à consomption du vin : ajoûtez-y cire jaune une livre, térébenthine de Venise une livre & demie, santal rouge en poudre deux onces, baume du Pérou deux onces ; mêlez-les & faites-les fondre ensemble, & ne mettez le baume qu'après avoir retiré le mêlange du feu.

    Ce baume est un excellent vulnéraire employé dans les ulceres internes & externes, dans les tubercules, & dans les ulceres & les hémorrhagies internes. On l'applique sur les plaies & les contusions.

    Baume odorisérant : prenez pommade sans odeur une once ; faites-la fondre à petit feu dans une tasse de porcelaine, & ajoûtez-y peu-à-peu cire blanche un gros ; le tout étant bien mêlé, retirez le vaisseau : lorsque le mêlange commencera à s'épaissir, versez-y huile essentielle de citron un gros : remuez la matiere, pour que le mêlange soit plus parfait : mettez le vaisseau dans l'eau froide, pour qu'il se refroidisse plûtôt ; & le baume étant tout-à-fait froid, serrez-le dans de petites boîtes, où il soit bien bouché.

    Il se garde plusieurs années sans se corrompre : on peut au lieu de pommade & de cire, employer l'huile exprimée de noix muscade, après l'avoir lavée si long-tems dans l'eau qu'elle devienne blanche. Ce baume est propre à ranimer ; c'est un grand cordial : on en peut faire un pareil avec toutes les especes d'huile essentielle.

    Baume pectoral : prenez benjoin, myrrhe, baume du Pérou, safran, muscade, teinture de sel de tartre, gomme ammoniaque, de chaque deux gros ; huile d'anis, de macis, de fenouil, de chaque dix gouttes. Cette composition peut se donner liquide, en l'étendant davantage avec l'esprit-de-vin.

    Baume polychreste : prenez esprit-de-vin quatre livres ; faites-y infuser à petit feu en remuant, gomme de gaiac douze onces ; ajoûtez-y ensuite baume du Pérou, térébenthine, de chaque deux onces.

    Baume préparé par la décoction des bois résineux balsamiques : prenez râpures de santal, de bois de rose, de genevrier, de sassafras, de bois de vie, racine de salsepareille, de chaque une once ; racine de pimprenelle, d'angélique, canelle, clous de girofle, râpures de bois d'aloès, de chaque deux gros ; mêlez ces drogues, & faites-les bouillir avec du vin rouge dans un vaisseau fermé. Cette décoction peut être d'usage comme les baumes.

    Baume solide & astringent : prenez baume de Copahu, de Tolu, succin, mastic, oliban, cachou, terre sigillée, antimoine diaphorétique, corail préparé, de chaque un gros ; huile de sassafras dix gouttes : préparez ces drogues selon l'art ; il produit des effets admirables dans la gonorrhée.

    Baume verd de Mets ou de Mademoiselle Feuillet : prenez huile de lin par expression, d'olive, de chaque une livre, de laurier une once, térébenthine de Venise deux onces ; liquéfiez le tout à petit feu ; & quand elles seront refroidies, ajoûtez-y huile distillée de baies de genievre une once & demie, verd de gris trois gros, aloès succotrin en poudre deux gros, vitriol blanc pulvérisé un gros & demi, huile de girofle un gros ; faites-en un baume selon l'art. Il est propre pour mondifier les plaies & les ulceres, pour les incarner & les cicatriser, contre la morsure des bêtes venimeuses : on en fait chauffer, & on en met dans la plaie avec la barbe d'une plume.

    Ce baume a été inventé en premier lieu par M. Duclos, Medecin de Mets ; Mademoiselle Feuillet l'a fait appeller de son nom, l'ayant mis en vogue à Paris. Lemery, Pharmacop. univers.

    Baume vulnéraire : prenez essence de myrrhe, succin, gomme élémi, santal rouge, baume du Pérou, de Tolu, huile d'armoise, sommités de mille-feuilles, d'hypericum, de chaque une once : on mêle ces drogues avec cinq quarterons d'huile & de vin, & on en fait un baume excellent en les digérant sur un feu modéré. Hoffmann les distille & en tire un esprit qu'il préfere au baume de Lucatelli.

    Ce baume est un excellent vulnéraire & stomachique ; on en peut user intérieurement comme extérieurement.

    On n'auroit jamais fait, si on vouloit détailler tous les baumes artificiels qui ont été découverts par les auteurs qui nous ont laissé des dispensaires. Lemery en compte soixante-treize especes différentes dans sa Pharmacopée universelle, en y comprenant quelques-uns de ceux dont nous avons parlé plus haut. On en trouve un grand nombre d'autres dans les dispensaires étrangers. (N)

    * Baume (la sainte), grotte sur une montagne de France en Provence, entre Aix, Marseille & Toulon. Ce lieu est très-fréquenté, parce que les peuples sont imbus du préjugé que la Magdeleine y est morte.

    * Baume les nones, (Géogr.) ville de Franche-Comté en France, sur le Doux.

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    Étymologie de « baume »

    (Nom 1) (1190) Du latin balsamum. Cette forme était concurrencée en moyen français par la forme basme que l'on rencontre chez Clément Marot et les poètes de la pléiade, laquelle postulant un effacement de [l] dont la cause est obscure[1].
    (Nom 2) (1562) Du gaulois balma, de même sens. Témoignant de la vocalisation de [l] avant une consonne labiale, phénomène régulier en francien (? voir paume), le terme coexiste dans la langue avec balme[2] et barme, autres représentants du gaulois résultants de processus évolutifs différents et principalement attestés dans la toponymie.
    En toponymie, si cette forme peut être rencontrée en domaine francoprovençal, celle-ci représente alors une francisation de la forme locale en raison de la vocalisation de [l] devant une labiale, processus évolutif inconnu de la plupart des parlers francoprovençaux (? voir barme pour l'évolution phonétique dans ce domaine). Cette influence du français a parfois eu une forme « mi-francisante » comme baumaz, microtoponyme attesté en Suisse romande dont la finale en -az marque l'origine dialectale[3]. ? voir balme et barme
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Provenç. balme, basme?; catal. balsam?; espagn. et ital. balsamo?; de balsamum, ?????????; de l'hébreu, baal, prince, et schaman, huile. On disait encore quelquefois bâme du temps de La Fontaine?: Ma foi?! c'est bâme, ? Troq.

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    BAUME1, subst. masc.
    ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. Ca 1150 « onguent propre à guérir les blessures » (Thèbes, éd. L. Constans, 6236 dans T.-L. : La langue li oignent de basme; O un coutel les denz desjoignent, La langue de basme li oignent, Iço le fist parler un poi); d'où 1532 fig. « chose agréable » (Bourdigné, Pierre Faifeu, ch. 36 dans Hug.); 1683 « ce qui calme, adoucit les peines » (Boss., Marie-Thérèse dans DG); 2. a) 1262-68 bot. « nom sous lequel on désigne un grand nombre de plantes odoriférantes » (Brunet Latin, Trésor, éd. Chabaille, 155 dans T.-L. : Ce [Judee] est une grant province, ou li baumes croist) en partic. 1680 « sorte de menthe » (Rich.); b) xiie-xiiies. « substance résineuse et odorante qui coule de quelques végétaux » (Flore et Blancheflor, éd. I. Bekker, 625 dans T.-L. : d'autre part ot un cresmier Et a senestre un balsamier. N'ert en cest siecle tele odour Qui vausist cele de la flour : Car de l'un basmes decouroit, Et de l'autre cresmes cäoit). Du lat. balsamum, au sens 2 a (Pline, Nat., 12, 111 dans TLL s.v., 1710, 10) d'où « sorte de menthe » en lat. médiév. viiie-xies. (Gloss. III, 281, 16 [éd. Steinmeyer et Sievers] dans Mittellat W. s.v., 1332, 61); au sens 2 b surtout au plur. (Virgile, Georg., 2, 119 dans TLL s.v., 1710, 34); le sens 1 en b. lat. et lat. médiév. viies. (Aesculapius, 11, p. 15, 1 dans Mittellat. W. s.v., 1332, 21); d'où fig. « ce qui est agréable » [non daté] (Burch., Iud., 1 [éd. P. Lehmann, Erforsch. d. Mittelalt. II, p. 251], ibid., 1332, 57) lat. empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? lui-même d'orig. hébraïque : be?se?m « id. ».

    baume au Scrabble


    Le mot baume vaut 8 points au Scrabble.

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    Informations sur le mot baume - 5 lettres, 3 voyelles, 2 consonnes, 5 lettres uniques.

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    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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    baume

    Les rimes de « baume »


    On recherche une rime en OM .

    Les rimes de baume peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en Om

    Rimes de hypholomes      Rimes de royaume      Rimes de factotum      Rimes de harmoniums      Rimes de stramonium      Rimes de chewing-gums      Rimes de oppidum      Rimes de curriculum      Rimes de mémorandum      Rimes de psyllium      Rimes de ammonium      Rimes de carcinome      Rimes de monochromes      Rimes de com      Rimes de lymphome      Rimes de baryum      Rimes de custom      Rimes de pandémonium      Rimes de vélums      Rimes de hippodromes      Rimes de géraniums      Rimes de paumes      Rimes de referendum      Rimes de paludamentum      Rimes de chewing-gum      Rimes de continuum      Rimes de pandémoniums      Rimes de minium      Rimes de anthonome      Rimes de décorum      Rimes de podiums      Rimes de heaume      Rimes de presbyterium      Rimes de rogommes      Rimes de vélum      Rimes de lysosomes      Rimes de plénum      Rimes de auditoriums      Rimes de imperium      Rimes de technétium      Rimes de bonhomme      Rimes de balatum      Rimes de delphiniums      Rimes de planétariums      Rimes de aluminium      Rimes de brome      Rimes de factums      Rimes de caesium      Rimes de plutonium      Rimes de hélium     

    Mots du jour

    hypholomes     royaume     factotum     harmoniums     stramonium     chewing-gums     oppidum     curriculum     mémorandum     psyllium     ammonium     carcinome     monochromes     com     lymphome     baryum     custom     pandémonium     vélums     hippodromes     géraniums     paumes     referendum     paludamentum     chewing-gum     continuum     pandémoniums     minium     anthonome     décorum     podiums     heaume     presbyterium     rogommes     vélum     lysosomes     plénum     auditoriums     imperium     technétium     bonhomme     balatum     delphiniums     planétariums     aluminium     brome     factums     caesium     plutonium     hélium     


    Les citations sur « baume »

    1. Le chemin du sage, comme celui des autres hommes, est couvert de ronces qui le blessent; mais il sait verser sur leurs piqûres un baume qui les guérit promptement.

      Auteur : Félix Guillaume Marie Bogaerts - Source : Pensées et Maximes


    2. Le corps n'avait pas été englué et durci dans ce bitume noir qui pétrifie les cadavres vulgaires et tout l'art des embaumeurs, anciens habitants des Mémnonia, semblait s'être épuisé à conserver cette dépouille précieuse.

      Auteur : Théophile Gautier - Source : Le Roman de la momie (1856)


    3. Plusieurs années auparavant, au soir de leur rencontre, alors qu'ils se cherchaient à travers leur passé linéaire et tranquille, Suzanne avait affirmé: La passion d'amour n'est que le baume des vies creuses.

      Auteur : Claire Etcherelli - Source : A propos de Clémence (1971)


    4. C'était par les sens qu'il aspirait la beauté infinie, la fraicheur et la pureté de cette nuit de printemps, l'air embaumé portant les parfums des fleurs aux goûts suaves, le ciel luisant d'une clarté évanescente, les concerts de sifflement des grives au loin dans le bois de Gauta, le murmure timide du ruisseau au pied du coteau où il se reposait...

      Auteur : Sigrid Undset - Source : Printemps (1932)


    5. Je ne fus plus qu'un soleil éteint, une planète désertée. O douleur! La solitude cherchée est un baume, la solitude subie une agression, un abandon que rien ne meuble, une solitude sans solitude.

      Auteur : Robert Sabatier - Source : Les années secrètes de la vie d'un homme (1984)


    6. Cette hésitation incessante entre croire et ne pas croire, savoir et ne pas savoir, jouer à se convaincre et s'obnubiler d'espoirs comme une plaie que l'on réveille avec des baumes.

      Auteur : François-Emmanuel Tirtiaux - Source : La Chambre voisine (2001)


    7. Nul être au monde n'a pour moi un amour aussi pur que le vôtre, et ma foi en votre tendresse est un baume bienfaisant dont j'ai imprégné mon âme.

      Auteur : Charlotte Brontë - Source : Jane Eyre (1847)


    8. Ne croyez pas que m'offrir l'amitié pour remplacer l'amour puisse m'être un baume ; c'en sera peut-être un quand je n'aurai plus mal. Mais j'ai mal ; et, quand j'ai mal, je m'éloigne sans retourner la tête.

      Auteur : Marcelle Sauvageot - Source : Laissez-moi


    9. De même que certains parfums chassent les insectes nuisibles, un amour pur embaume le coeur et en bannit les mauvais instincts.

      Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)


    10. Je m'envole, comme un oiseau des airs, à la recherche d'une demeure et d'un lien de repos, d'un baume contre les souffrances de l'inquiétude, d'une consolation pour un coeur désolé.

      Auteur : George Gordon, lord Byron - Source : Miscellanées


    11. Mon lit est parfumé d'aloès et de myrrhe; - L'odorant cinnamome et la nard de Palmyre - Ont chez moi de l'Egypte embaumé les tapis.

      Auteur : Alfred de Vigny - Source : Sans référence


    12. L'idéal est un baume puissant qui double la force d'un homme de génie et tue les faibles.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Sans référence


    13. C’est rare d’avoir du baume au coeur, il faut stocker ces moments pour pas les oublier.

      Auteur : Sebastian Barry - Source : Des jours sans fin (2016)


    14. Une vie sans éclat et attentive au simple est semblable à ces coings à la peau duvetée et à l'apparence rugueuse qui, mûrissant dans l'ombre, embaument l'air du cellier - comme fait le corps d'un saint après sa mort.

      Auteur : Christian Bobin - Source : Prisonnier au berceau (2005)


    15. Aider une personne en difficulté à traverser la rue met du baume au coeur pour l'heure qui suit.

      Auteur : Agnès Ledig - Source : Juste avant le bonheur (2013)


    16. Te dirai-je qu'un soir, dans la brise embaumée,
      Endormie, comme toi, dans la paix du bonheur,
      Aux célestes accents d'une voix bien aimée,
      J'ai cru sentir le temps s'arrêter dans mon coeur?


      Auteur : Alfred de Musset - Source : Poésies nouvelles (1836-1852), Lettre à M. de Lamartine


    17. Ceux de ma race ont la sombre manie d'adorer ce qui d'eux-mêmes est mort ; ils sont chargés de souvenirs, d'images, de sensations comme de cadavres mal embaumés.

      Auteur : François Mauriac - Source : Préséances (1921)


    18. La solitude cherchée est un baume, la solitude subie une agression, un abandon que rien ne meuble, une solitude sans solitude.

      Auteur : Robert Sabatier - Source : Les années secrètes de la vie d'un homme (1984)


    19. Sur ce lit de roseaux puis-je dormir encore?
      Je sens l'air embaumé courir autour de toi;
      Ta bouche est une fleur dont le parfum dévore:
      Approche, ô mon trésor, et ne brûle que moi. Eveille, éveille-toi!


      Auteur : Marceline Desbordes-Valmore - Source : Poésies (1830), Romances, Le Réveil


    20. L'idée de sens a été inventée par l'humanité pour mettre un baume sur ses angoisses et la quête d'un sens l'accapare, l'obnubile.

      Auteur : Eric Faye - Source : Nagasaki (2010)


    21. Durant ce périple où, en comparaison, tout nous est obligé et prévisible, nos lectures parallèles que nous commentons avec ardeur nous mettent du baume au coeur. Elles nous sont un antidote à cette Corée fade qui défile par la lunette arrière et d'où l'on aperçoit, floutés par la vitesse, des grumeaux de gens qui marchent, des camions hoquetant leur nuage de charbon, des jeeps avec des militaires, des colonnes de types courbés, tenant des pelles, des râteaux, des sacs en toile de jute, des baluchons d'herbes, nous adressant parfois des signes puis se ravisant, tous très jeunes, la plupart du temps hébétés, somnanbuliques, cassés, comme des pestiférés du Moyen Age éparpillés sur la parcelle d'un châtelain invisible et démoniaque.

      Auteur : Jean-Luc Coatalem - Source : Nouilles froides à Pyongyang (2013)


    22. Au pays de fleurs, plus on est petit, plus on embaume.

      Auteur : Alphonse Daudet - Source : Les absents


    23. Le baume du temps est passé et les blessures se sont cicatrisées.

      Auteur : Hubert Reeves - Source : Je n'aurai pas le temps (2008)


    24. En somme,je garde à Paris la même reconnaissance qu'à l'éther et au chloroforme. Il me plaît de savoir qu'en cas d'amputation un tel baume existe. A mettre tout au pire, si je me voyais jamais contraint de chercher quelque part un asile solitaire et indépendant, eh bien! Paris est la.

      Auteur : Ralph Waldo Emerson - Source : Autobiographie, d'après son "Journal intime"


    25. Ordinairement, la cervelle se vidait par le nez; les intestins, par une incision dans le flanc; le corps était alors rasé, lavé et salé; on le laissait ainsi reposer quelques semaines, puis commençait, à proprement parler, l'opération de l'embaumement.

      Auteur : Edgar Allan Poe - Source : Nouvelles histoires extraordinaires (1857), Petite discussion avec une momie


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    Les mots proches de « baume »

    BauBauchalèsBaudBaudelaireBaudetBaudirBaudrierBaugeBaumeBaume ou balmeBaumierBauxite

    Les mots débutant par bau  Les mots débutant par ba

    bauBaubignyBaubignyBauchebaudBaudbaudelairienbaudelairiennesbaudelairiensBaudementBaudemontbaudetbaudetsBaudignanBaudignécourtBaudinard-sur-VerdonBaudoncourtBaudonvilliersbaudouinBaudourBaudreBaudrecourtBaudrecourtBaudreixBaudrémontBaudresBaudrevilleBaudrevilleBaudricourtbaudrierBaudrièresbaudriersbaudroiebaudroiesbaudruchebaudruchesBauduenBauffebaugebaugéBaugébaugesBaugniesBaugyBaugyBaugyBaulayBauleBaule-EscoublacBaulers

    Les synonymes de « baume»

    Les synonymes de baume :

      1. essence
      2. extrait
      3. gemme
      4. huile
      5. onguent
      6. liniment
      7. pommade
      8. crème
      9. embrocation
      10. emplâtre
      11. pâte
      12. vaseline
      13. brillantine
      14. gomina
      15. résine
      16. gomme
      17. laque
      18. vernis

    synonymes de baume

    Fréquence et usage du mot baume dans le temps


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