La définition de Mollesse du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Mollesse
Nature : s. f.
Prononciation : mo-lè-s'
Etymologie : Prov. molleza, moleza ; port. molleza ; ital. mollezza ; du lat. mollitia, de mollis, mou.

Voir les citations du mot MollesseSignification du mot Mollesse


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de mollesse de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec mollesse pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Mollesse ?


La définition de Mollesse

Qualité de ce qui est mou. La mollesse et la dureté des corps. La mollesse des chairs est l'indice d'une mauvaise constitution.


Toutes les définitions de « mollesse »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MOLLESSE. n. f.
État de ce qui est mou. La mollesse et la dureté des corps. La mollesse des chairs est une marque d'une débile constitution. Il se dit aussi quelquefois en parlant du Climat et signifie Température douce et molle. Il se dit, en parlant de la Complexion, du tempérament des personnes. La mollesse de sa complexion l'expose à beaucoup de maladies. En termes de Peinture et de Sculpture, La mollesse des chairs, L'imitation vraie de la flexibilité, de la morbidesse des chairs. La mollesse du pinceau, Le défaut de fermeté dans le maniement du pinceau.

MOLLESSE signifie, au figuré, Manque de vigueur et de fermeté dans le caractère, dans la conduite, dans les mœurs. Agir avec mollesse. Il a fait preuve d'une grande mollesse, de beaucoup de mollesse en cette circonstance. Cette affaire a été conduite avec mollesse. Il signifie aussi Excès d'indulgence. La mollesse de ce père a perdu ses enfants. Il signifie encore Délicatesse d'une vie efféminée. Vivre dans la mollesse. La mollesse des Sybarites. La mollesse asiatique. Il se dit aussi, en Littérature, d'un Manque de fermeté. Mollesse du style.

Littré

MOLLESSE (mo-lè-s') s. f.
  • 1Qualité de ce qui est mou. La mollesse et la dureté des corps. La mollesse des chairs est l'indice d'une mauvaise constitution. La terre est partout, et jusqu'à des profondeurs considérables, composée de couches parallèles et de matières qui ont été autrefois dans un état de mollesse, Buffon, Hist. nat. Preuv. théor. terre, ?uvr. t. II, p. 25.
  • 2En parlant du climat, température douce et molle. La mollesse de ce climat.
  • 3En parlant de la complexion, du tempérament des personnes, défaut de résistance. J'ai vu Sous un faste imposant des corps dont la mollesse Faisait mentir le fer qui chargeait leur faiblesse, Delavigne, Paria, I, 1.
  • 4Il se dit de la prononciation, de l'articulation de certaines lettres. Toutes les fois qu'il n'y a point d'i devant les ll, la prononciation ne prend point cette mollesse [l'articulation des ll mouillées], le Théâtre de P. Corn. Préface, édit. de 1682.

    Douceur, en parlant d'une langue, non sans une sorte de faiblesse. Lorsque son sujet demande de l'élévation, on est étonné comment la mollesse de la langue italienne prend un nouveau caractère dans ses mains [du Tasse] et se change en majesté et en force, Voltaire, Ess. poés. épiq. ch. 7.

  • 5En littérature, douceur de pensées et de style, accompagnée d'un certain abandon gracieux. On reconnaît dans Racine [en une scène analogue à celle de Corneille] la même idée, les mêmes nuances que dans Corneille?; mais avec cette douceur, cette mollesse, cette sensibilité, et cet heureux choix des mots qui portent l'attendrissement dans l'âme, Voltaire, Comm. Corn. Rem. Pertharite, II, 5.

    Il se dit de la danse dans le même sens. Le caractère de la musique était exprimé tour à tour par la précision et la mollesse des mouvements, Staël, Corinne, VI, 1.

  • 6 En termes de peinture et de sculpture, la mollesse des chairs, l'imitation vraie de la flexibilité, de la souplesse des chairs.

    La mollesse du pinceau, le défaut de fermeté dans le maniement du pinceau. Cela est d'une négligence, d'une mollesse de pinceau, d'une paresse de tête qui fait pitié, Diderot, Salon de 1767, ?uvr. t. XIV, p. 371, dans POUGENS.

    Il se dit du style dans un sens analogue. Que prétend la faiblesse étudiée de ce langage forcé [les paraphrases de l'Écriture sainte], cette violente expression qui met les lecteurs à la torture, pour ne produire que de la mollesse et de l'afféterie?? Guez de Balzac, Socrate chrét. disc. 7.

  • 7 Fig. Manque de vigueur et de fermeté dans le caractère, dans la conduite. Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont des punitions qu'attirent mes offenses, Corneille, Poly. II, 6. N'avez-vous point de honte avec votre mollesse?? Et se peut-il qu'un homme ait assez de faiblesse Pour laisser à sa femme un pouvoir absolu?? Molière, Femmes sav. II, 9. Il ne faut point manquer à de telles grâces [l'action de Dieu sur l'âme], ni les recevoir avec mollesse, Bossuet, Anne de Gonz. Si son âme vaincue avait quelque mollesse, Mon devoir et ma foi soutiendraient sa faiblesse, Voltaire, Orphel. IV, 4. Ce fut surtout de cette mollesse de conscience que me guérit mon nouvel état, Marmontel, Mém. X.

    Il se dit aussi au pluriel, en ce sens. Heureux pourtant et favorisé jusqu'à la fin, puisqu'il lui fut donné [à Bernis] par ses derniers sacrifices, de pouvoir racheter et expier en quelque sorte les mollesses de ses débuts, Sainte-Beuve, Causeries, 11 avr. 1853.

    Excès d'indulgence. Est-ce que vous voulez qu'un père ait la mollesse De ne savoir pas faire obéir la jeunesse?? Molière, Éc. des f. V, 7. Nous ne lui saurons jamais gré de sa complaisance? nous aimerons toujours mieux après tout sa dureté même que sa mollesse, Bourdaloue, Carême, I, Jugem. dern. 248.

  • 8Délicatesse d'une vie efféminée, m?urs efféminées. Des plaisirs criminels les damnables mollesses, Corneille, Imit. I, 1. Comme il ne perdit pas ses jeunes années dans la mollesse et la volupté, il n'a pas été contraint de passer les dernières dans l'oisiveté et dans la faiblesse, Fléchier, Turenne. ?Deux imprudentes princesses Qui passaient tous les jours dans de vaines mollesses, Perrault, Contes, l'Adroite princesse. Un roi déjà vaincu par sa propre mollesse, Racine, Alex. II, 2. Il s'endort, il s'éveille au son des instruments, Son c?ur nage dans la mollesse, Racine, Esth. II, 9. Les grands qui vivent dans la mollesse, Fénelon, Tél. XII. Ce faste, ces mollesses, ces soupçons, ces cruautés, ces colères, ces emportements furieux contre tes amis, Fénelon, Dial. des morts, I, 24. Philippe, déjà vieux, raffine sur la propreté et sur la mollesse, La Bruyère, XI. L'expérience confirme que la mollesse ou l'indulgence pour soi et la dureté pour les autres n'est qu'un seul et même vice, La Bruyère, IV. La délicatesse et la mollesse étaient portées si loin [à Sybaris], qu'on écartait sévèrement de la ville tous les ouvriers qui faisaient trop de bruit en travaillant, Rollin, Hist. anc. ?uvr. t. III, p. 476, dans POUGENS. Il fut élevé comme la plupart des Parisiens, avec trop de mollesse, D'Olivet, Hist. Acad. t. II, p. 175, dans POUGENS. Elle n'a point trouvé la pompe et la mollesse Dont la cour des Tarquins enivra sa jeunesse, Voltaire, Brutus, I, 2. ?La mollesse est douce et sa suite est cruelle, Voltaire, Zaïre, I, 2. ?Qui, passant du carnage aux bras de la mollesse?, Voltaire, Triumv. V, 2. Ces moments dangereux perdus dans la mollesse, Voltaire, Henr. X.

    Sorte de déité que crée la poésie. L'air qui gémit du cri de l'horrible déesse [la Discorde], Va jusque dans Cîteaux réveiller la Mollesse?; C'est là qu'en un dortoir elle fait son séjour?; Les plaisirs nonchalants folâtrent à l'entour?: L'un pétrit dans un coin l'embonpoint des chanoines?; L'autre broie en riant le vermillon des moines, Boileau, Lutr. II.


HISTORIQUE

XIIe s. Par roide destrenzon [effort] laveir tot ce que de molece naist en la pense [pensée], Job, p. 449.

XIIIe s. Quant Salhedin vit et pierchut sa moleche et sa nicheté, si li manda par plusieurs fois bataille, Chr. de Rains, 5.

XVIe s. La mollice de la soye, Rabelais, Garg. I, 13. L'on sent une mollesse et inondation à l'endroit de la dite contusion, Paré, VIII, 5.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

MOLLESSE. Ajoutez?: - REM. Mollesses au pluriel, dans le sens de vie efféminée, n'est cité que de Perrault. Il y en a un excellent exemple de Corneille?: Des plaisirs criminels les damnables mollesses, Imit. I, 54.

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Encyclopédie, 1re édition

MOLLESSE, s. f. (Morale.) délicatesse d'une vie effeminée, fille du luxe & de l'abondance ; elle se fait de faux besoins que l'habitude lui rend nécessaires ; & renforçant ainsi les liens qui nous attachent à la vie, elle en rend la perte encore plus douloureuse. Ce vice a l'inconvénient de redoubler tous les maux qu'en souffre, sans pouvoir donner de solides plaisirs. Nourris dans ses bras, plongés dans ses honteux délices, nous regardons les m?urs de quelques peuples de l'antiquité comme une belle fable ; & ces peuples regarderoient les nôtres comme un songe monstrueux : nous ne sommes point la race de ces robustes Gaulois, qui s'étoient endurcis aux pénibles travaux de la campagne. Ils passoient leurs jours à cultiver la terre, sous les yeux d'une mere vigilante ; & rapportoient eux-mêmes leurs moissons, lorsque le soleil finissant sa course, tournoit l'ombre des montagnes du côté de son lever ; delioit le joug des b?ufs fatigués, & ramenoit le repos aux laboureurs :

Mais que n'alterent point les tems impitoyables !
Nos peres plus gâtés que n'étoient nos ayeux,
Ont eu pour successeurs des enfans méprisables,
Qui seront remplacés par d'indignes neveux.


(D. J.)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

mollesse \m?.l?s\ féminin

  1. État de ce qui est mou.
    • Mais le soufre qui a été chauffé à un certain degré, devient épais comme syrupeux, et conserve après avoir été coulé dans l'eau froide, une mollesse qui le rend précieux pour les empreintes de cachet. (Jean-Claude Delamétherie, « Suite à mes mémoires sur les cristallisations géologiques », dans le Journal de physique, de chimie, d'histoire naturelle et des arts, septembre 1810, p. 181)
    • La mollesse et la dureté des corps. - La mollesse des chairs est une marque d'une débile constitution.
  2. (Quelquefois) Température douce et molle, en parlant du climat.
  3. Complexion, tempérament mou, en parlant des personnes.
    • La mollesse de sa complexion l'expose à beaucoup de maladies.
  4. (Sculpture) L'imitation vraie de la flexibilité, de la morbidesse des chairs.
  5. (Peinture) Défaut de fermeté dans le maniement du pinceau.
  6. (Figuré) Manque de vigueur et de fermeté dans le caractère, dans la conduite, dans les m?urs.
    • Babylone, si longtemps plongée dans une mollesse oisive, devint le théâtre d'une guerre civile affreuse. (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XVI. Le basilic, 1748)
    • Les voilà qui m'entourent ; les voilà qui me contemplent ; les voilà qui me disent en leurs provocations : « Jeune dieu d'Amour, enseigne aux nymphes bocagères la mollesse et le désir, l'inconstance et la passion , le sourire et le sérieux. » (Jules Janin, La fin d'un monde et du neveu de Rameau, Paris : chez E. Dentu, 1873, p. 49)
    • Eh! oui, il était grossier ce césarien. Il n'en toisait pas moins, non sans bonheur, les mollesses, les fluctuations du grand seigneur ?. (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p.62)
  7. Excès d'indulgence.
    • La mollesse de ce père a perdu ses enfants.
    • Sa mollesse face aux brutalités policières envers les Noirs a laissé des traces indélébiles dans l'esprit des minorités noires. (Loïc Tassé, Cinq obstacles pour Trump, Le Journal de Montréal, 24 octobre 2020)
    • À travers les témoignages émouvants de plusieurs « rescapés » de communautés religieuses, des jeunes courageux et inspirants qui ont tout laissé derrière eux (frères, s?urs, parents, amis) pour enfin vivre une vie normale, Marie-Claude Barrette montre à quel point nos gouvernements font preuve de mollesse, plient les genoux et renient leurs principes lorsque la religion se pointe le bout du nez. (Richard Martineau, Agresser des enfants au nom de Dieu, Le Journal de Québec, 17 janvier 2021)
  8. Délicatesse d'une vie efféminée.
    • Vivre dans la mollesse. - La mollesse des sybarites.
    • J'aime le luxe, et même la mollesse,
      Tous les plaisirs, les arts de toute espèce,
      La propreté, le goût, les ornements :
      Tout honnête homme a de tels sentiments.
      (Voltaire, Le Mondain, 1736)
  9. (Littérature) Manque de fermeté.
    • Mollesse du style.
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Trésor de la Langue Française informatisé


MOLLESSE, subst. fém.

A. ? Caractère d'une chose molle, d'un corps mou.
1. Caractère de ce qui est doux au toucher et qui s'enfonce ou cède à la pression. Sa main, d'une mollesse si humide au simple toucher, avait quelquefois des pressions brutales (Flaub., 1reÉduc. sent., 1845, p.179).Il chercha tous les coins de mollesse et de fraîcheur de ce lit si bon (Benjamin, Gaspard, 1915, p.87):
1. Et quand, la pluie passée, les branches seules ruisselèrent, alors chacun ôtant ses souliers, ses sandales, palpa de ses pieds nus cette terre mouillée dont la mollesse était voluptueuse. Gide, Nourr. terr., 1897, p.233.
? BEAUX-ARTS (peint., sculpt.). Représentation des chairs dans leur élasticité, leur souplesse. En Besnard revit Boucher. Comparez (...) cette sensualité rose et or, cette mollesse riante où se décèle une nervosité souple, un jeu secret des muscles, (...) tout cela c'est Boucher, c'est Fragonard (Mauclair, De Watteau à Whistler, 1905, p.42).
2. P. anal.
a) Caractère d'une forme dont les traits sont adoucis par des lignes arrondies et sans tranchant. Madame Laprat-Teulet était une petite personne blême, qu'on croyait toujours voir à travers une gaze, tant ses traits avaient de mollesse (A. France, Orme, 1897, p.200).Le visage, comme le corps, tend à la mollesse et à la rotondité des formes (Mounier, Traité caract., 1946, p.218).
b) BEAUX-ARTS, LITT., vieilli. Douceur, fluidité du style, de l'expression, du trait. Mollesse du pinceau. Ces vers, qui d'ailleurs ne manquent ni d'abandon, ni de mollesse, ne se trouvent point dans l'auteur anglois (Chateaubr., Génie, t.1, 1803, p.389).Ses descriptions [de Rousseau] sont moins pompeuses que celles de Buffon, mais elles ont plus de charme. Il y a plus de grâce, de douceur, de mollesse dans son style (Chênedollé, Journal, 1815, p.74).
B. ? Au fig. Caractère d'une personne molle. Synon. atonie.
1. Langueur, apathie physique ou intellectuelle. Salammbô était envahie par une mollesse où elle perdait toute conscience d'elle-même (Flaub., Salammbô, t.2, 1863, p.44):
2. Elle entra, demanda une bouteille de liqueur douce, un hot-dog et, aussitôt assise seule dans une cabine, alluma une cigarette. Presque à la première bouffée, une sensation de mollesse la gagna. Bloy, Bonheur occas., 1945, p.312.
? Caractère d'un geste, d'un mouvement dont la lenteur ou la souplesse traduisent cette apathie. Tout doucement elle cherchait à se dégager de son bras, mais avec tant de mollesse que Stephen n'avait pas grand-peine à la retenir (Karr, Sous tilleuls, 1832, p.184).Les arbres se balançaient avec mollesse (Gobineau, Nouv. asiat., 1876, p.164):
3. Anne qui se mélange au drap pâle et délaisse Des cheveux endormis sur ses yeux mal ouverts Mire ses bras lointains tournés avec mollesse Sur la peau sans couleur du ventre découvert. Valéry, Alb. vers anc., 1900, p.89.
? P. anal., ÉCON. Baisse de l'activité économique. Mollesse du commerce, des affaires. La lourdeur des impôts sur le revenu, une forte poussée de l'épargne étaient, selon les spécialistes, les principales explications de cette «mollesse de la consommation» (L'Express,21 sept. 1970)
2. Absence de volonté, de détermination. La mollesse, l'incurie de certains chefs (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t.2, 1823, p.313).Il s'était acoquiné aux Charmettes, par mollesse et pour sa commodité (Guéhenno, Jean-Jacques, 1948, p.221):
4. D'une mollesse d'enfant, incapable d'une résolution, il avait adopté ce modus vivendi qui consiste à se laisser aller au petit bonheur de l'existence et à s'en remettre au bon Dieu du soin de trancher les questions dès l'instant qu'elles se présentent avec quelque nuance d'embarras. Courteline, Ronds-de-cuir, 1893, 2etabl., 2, p.72.
? BEAUX-ARTS, LITT. Manque de fermeté, de vigueur dans l'expression d'une oeuvre littéraire, musicale ou plastique. [Joe Smith] possède la faculté extraordinaire de jouer ses solos avec une douceur délicieuse sans jamais tomber dans la mollesse (Panassié, Jazz hot, 1934, p.107).
? P. méton. Dans la scène du pavillon, il y a des mollesses, des longueurs. Ça n'est pas assez intense (Flaub., Corresp., 1859, p.308).
3. Laxisme, excès d'indulgence. Tous accusaient Barca de s'être conduit avec mollesse. Il aurait dû, après sa victoire, anéantir les mercenaires (Flaub., Salammbô, t.2, 1833, p.14).
4. Sybaritisme, mode de vie facile et voluptueux. Mmede Lambert savait qu'à la date où elle écrivait, le danger pour cette jeunesse guerrière était bien plutôt dans le trop de dissolution et de mollesse (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t.4, 1851, p.221):
5. Que Pascal haïsse tout ce qui pourrait le séparer de Jésus-Christ, et en particulier les satisfactions des sens, la mollesse, ce qui s'appelle aujourd'hui le confort, cela est commun à tous les saints, comme aussi l'amour de la maladie et de la pauvreté... Mauriac, Pascal et sa soeur, 1931, p.232.
Prononc. et Orth.: [m?l?s]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1200 molece «manque de vigueur, de fermeté morale» (Moralités sur Job, 306, 22 ds T.-L.); b) xves. molicie «moeurs relâchées, vie voluptueuse» (Chron. et hist. saint. et prof., Ars. 3515, fo153 roet fo157 rods Gdf.); c) début du xvies. molice «confort» (Fossetier, Cron. Marg., ms. Brux., I, fo181 vo, ibid.); d) 1551 au plur. mollicies «faits qui manifestent un relâchement moral» (D. Sauvage, Trad. de Léon Hebrieu, 34 d'apr. Vaganay ds Hug.); e) av. 1570 mollice «souplesse d'expression, caractère peu rigide (d'une langue)» (Bonivard, Adv. et dev. des leng., éd. 1849 ds Gdf.); f) 1652 «manque de vigueur et de fermeté dans l'expression» (Guez de Balzac, Socrate chrét. disc., 7 ds Littré); g) 1764 «douceur, délicatesse, nuance dans l'expression» (Voltaire, Commentaires Corneille, Rem. Pertharite, II, 5, ibid.); h) 1767 mollesse de pinceau (Diderot, Salon de 1767, ?uvres, t.XIV, p.371 d'apr. Pougens, ibid.); 2. 1erquart xiiies. moleche «manque de consistance, de fermeté (d'un corps, ici la chair)» (Reclus de Molliens, Charité, 221, 5 ds T.-L.); 3. ca 1260 molesce «faiblesse de caractère» (Ménestrel de Reims, 7, ibid.). Dér. de mou*, mol*, molle* (suff. -esse1*), les formes molicie, molice, mollicie, molice étant directement adaptées du lat. mollitia «mollesse». Le retard relatif des premières attest. du mot accrédite l'hyp. d'une dérivation plutôt qu'une évolution anc. à partir de mollitia (FEW t.6, 3, p.51b). Fréq. abs. littér.: 545. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1001, b) 976; xxes.: a) 791, b)463.

mollesse désigne parfois la qualité d'une chose (la mollesse des contours), mais est surtout vivant au sens de « manque de vitalité, paresse »

MOLLESSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1200 molece «manque de vigueur, de fermeté morale» (Moralités sur Job, 306, 22 ds T.-L.); b) xves. molicie «moeurs relâchées, vie voluptueuse» (Chron. et hist. saint. et prof., Ars. 3515, fo153 roet fo157 rods Gdf.); c) début du xvies. molice «confort» (Fossetier, Cron. Marg., ms. Brux., I, fo181 vo, ibid.); d) 1551 au plur. mollicies «faits qui manifestent un relâchement moral» (D. Sauvage, Trad. de Léon Hebrieu, 34 d'apr. Vaganay ds Hug.); e) av. 1570 mollice «souplesse d'expression, caractère peu rigide (d'une langue)» (Bonivard, Adv. et dev. des leng., éd. 1849 ds Gdf.); f) 1652 «manque de vigueur et de fermeté dans l'expression» (Guez de Balzac, Socrate chrét. disc., 7 ds Littré); g) 1764 «douceur, délicatesse, nuance dans l'expression» (Voltaire, Commentaires Corneille, Rem. Pertharite, II, 5, ibid.); h) 1767 mollesse de pinceau (Diderot, Salon de 1767, ?uvres, t.XIV, p.371 d'apr. Pougens, ibid.); 2. 1erquart xiiies. moleche «manque de consistance, de fermeté (d'un corps, ici la chair)» (Reclus de Molliens, Charité, 221, 5 ds T.-L.); 3. ca 1260 molesce «faiblesse de caractère» (Ménestrel de Reims, 7, ibid.). Dér. de mou*, mol*, molle* (suff. -esse1*), les formes molicie, molice, mollicie, molice étant directement adaptées du lat. mollitia «mollesse». Le retard relatif des premières attest. du mot accrédite l'hyp. d'une dérivation plutôt qu'une évolution anc. à partir de mollitia (FEW t.6, 3, p.51b).

Mollesse au Scrabble


Le mot mollesse vaut 9 points au Scrabble.

mollesse

Informations sur le mot mollesse - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 5 lettres uniques.

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mollesse

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Les citations avec le mot Mollesse


  1. Par cent canaux circuler l'abondance.
    Le goût du luxe entre dans tous les rangs:
    Le pauvre y vit des vanités des grands.
    Et le travail, gagé par la mollesse,
    S'ouvre à pas lents la route à la richesse.


    Auteur : Voltaire - Source : Satires, le Mondain (1736)


  2. Mais il est une mollesse de l'atmosphère qui rend plus sensuel que l'orage ou la tempête, une modération du bonheur plus énervante que le malheur.

    Auteur : Stefan Zweig - Source : La Peur (1925)


  3. Piqûre de méduse: la mollesse dangereuse.

    Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


  4. La ville de Sybaris sera décriée à jamais par la mollesse de ses habitants, qui avaient banni les coqs de peur d'en être réveillés ...

    Auteur : Bernard le Bovier de Fontenelle - Source : Dialogues des morts anciens


  5. La foule marchait lentement. Il y avait des groupes d'hommes causant au milieu du trottoir et des femmes passaient, avec une mollesse dans les yeux et ce teint de camélia que donne aux chairs féminines la lassitude des grandes chaleurs.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : L'Education sentimentale (1869)


  6. La mollesse est au moins le sommeil des vertus.

    Auteur : Guillaume Charles Antoine Pigault de l'Espinoy, dit Pigault-Lebrun - Source : L'Homme à projets (1807)


  7. Depuis la mollesse d'une éponge mouillée jusqu'à la dureté d'une pierre ponce, il y a des nuances infinies. Voilà l'homme.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Peau de chagrin (1831)


  8. L'amour est la passion la plus funeste, la plus méprisable, la plus contraire à la vertu. Un jeune homme qui aime s'adonne au relâchement et à la mollesse; il n'est plus bon à rien qu'à soupirer auprès d'une femme, comme fit Hercule aux pieds d'Omphale.

    Auteur : Rodolphe Toepffer ou Töpffer - Source : Nouvelles genevoises (1841)


  9. J'aime le luxe, et même la mollesse,
    Tous les plaisirs, les arts de toute espèce,
    La propreté, le goût, les ornements:
    Tout honnête homme a de tels sentiments.


    Auteur : Voltaire - Source : Satires, le Mondain (1736)


  10. Vaine timidité, qu'on doit fuir dès l'enfance,
    Qui deviens des talents l'inévitable écueil,
    Tu caches bien souvent, sous ton humble apparence,
    L'impuissante mollesse unie au sot orgueil.


    Auteur : Pierre Didot - Source : Inscriptions morales (1807)


  11. La Mollesse, oppressée, - Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée, - Et, lasse de parler, succombant sous l'effort, - Soupire, étend les bras, ferme l'oeil et s'endort.

    Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : Le lutrin (1673-1683)


  12. Les dieux n'aiment pas celui qui, se faisant violence, force les portes du Tartare. Ils ne trouveraient pas un semblable courage dans la mollesse de leurs coeurs éternels.

    Auteur : Giacomo, comte Leopardi - Source : Canti, Brutus le Jeune


  13. Veille autant que tu peux; et, fuyant la mollesse,
    Des douceurs du repos n'use que sobrement;
    Car le trop long sommeil engendre la paresse,
    Qui sert au vice d'aliment.


    Auteur : Denys Caton - Source : Distiques de Caton, Livre premier, II


  14. Evite avec soin la paresse,
    Qui d'une vie heureuse épuise les trésors:
    Il n'est pas de poison pareil à la mollesse;
    L'oisiveté de l'âme est la perte du corps.


    Auteur : Denys Caton - Source : Distiques de Caton, Livre troisième, V


  15. J'aime le luxe et même la mollesse, - Tous les plaisirs, les arts de toute espèce, - La propreté, le goût, les ornements.

    Auteur : Voltaire - Source : Satires, le Mondain


  16. Au bord tristement doux des eaux, je me retire, - Et vois couler ensemble et les eaux, et mes jours; - Je m'y vois sec et pâle, et si j'aime toujours - Leurs rêveuse mollesse où ma peine se mire.

    Auteur : Jacques Davy du Perron - Source : Sans référence


  17. Cette harmonie douce et flexible, cette rondeur et cette mollesse d'expression et de cadence, cette diction toujours noble et facile (dans Cicéron).

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Saci


  18. J'aime le luxe, et même la mollesse,
    Tous les plaisirs, les arts de toute espèce,
    La propreté, le goût, les ornements :
    Tout honnête homme a de tels sentiments.
    Il est bien doux pour mon coeur très immonde
    De voir ici l'abondance à la ronde.


    Auteur : Voltaire - Source : Satires, le Mondain (1736)


  19. Les noirs chagrins, enfants de la Richesse,
    N'habitent pas sous les rustiques toits;
    Le Vice fuit où n'est point la Mollesse.


    Auteur : Voltaire - Source : Ce qui plaît aux dames (1763)


  20. Les bonheurs futurs, comme les rivages des tropiques, projettent sur l'immensité qui les précède leurs mollesses natales, une brise parfumée, et l'on s'assoupit dans cet environnement, sans même s'inquiéter de l'horizon que l'on n'aperçoit pas.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857)


  21. La mollesse a causé la perte des arts et, puisqu'on ne peut faire le portrait des âmes, on néglige aussi le portrait physique.

    Auteur : Pline l'Ancien - Source : Sans référence


  22. Le défaut d'ambition, dans les grands, est quelquefois la source de beaucoup de vices; de là le mépris des devoirs, l'arrogance, la lâcheté et la mollesse.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  23. Endurcissez-le à la sueur et au froid, au vent, au soleil et aux hasards qu'il lui faut mépriser; ôtez-lui toute mollesse et délicatesse au vêtir et coucher, au manger et au boire; accoutumez-le à tout.

    Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, I, 26


  24. La mollesse française est d'une extrême épaisseur. Mais même en France, elle n'a pas l'Avenir, qui est aux forts.

    Auteur : Charles de Gaulle - Source : In De Gaulle, mon père, Entretiens avec Michel Tauriac de Philippe de Gaulle (2003)


  25. Sous le fardeau de ta paresse
    Ta tête d'enfant
    Se balance avec la mollesse
    D'un jeune éléphant,
    Et ton corps se penche et s'allonge
    Comme un fin vaisseau
    Qui roule bord sur bord et plonge
    Ses vergues dans l'eau.


    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Les Fleurs du Mal (1857), XXVIII - Le serpent qui danse


Les citations du Littré sur Mollesse


  1. Comme il ne perdit pas ses jeunes années dans la mollesse et la volupté, il n'a pas été contraint de passer les dernières dans l'oisiveté et dans la faiblesse

    Auteur : FLÉCH. - Source : Turenne.


  2. Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont des punitions qu'attirent mes offenses

    Auteur : Corneille - Source : Poly. II, 6


  3. Les Français sont ma proie : ils n'affranchiront pas Les humbles pavillons que mon mépris leur laisse, Déjà vaincus de leur mollesse Et du seul souvenir de nos derniers combats

    Auteur : GILB. - Source : Ode sur la guerre.


  4. Il apportera une hardiesse respectueuse et pleine de modestie en des occasions où les autres gâteraient tout par leur violence ou par leur mollesse

    Auteur : BALZ. - Source : Des ministres et du ministère


  5. Pour contre-carrer la mollesse du monde

    Auteur : BOSSUET - Source : Bern. 1


  6. La mollesse au vestir et coucher

    Auteur : MONT. - Source : I, 183


  7. De deux ressorts la liante souplesse Sur le pavé le porte avec mollesse

    Auteur : Voltaire - Source : Mondain.


  8. Chacun, idolâtre de sa santé, ne veut avoir égard qu'à sa délicatesse ou, pour mieux dire, qu'à sa mollesse

    Auteur : BOURDAL. - Source : Purific. de la Vierge, myst.


  9. L'on sent une mollesse et inondation à l'endroit de la dite contusion

    Auteur : PARÉ - Source : VIII, 5


  10. Usez de plus de douceur et d'indulgence envers ceux en qui la faiblesse et la fragilité ont plus de part à leur chute qu'un fonds de malice et de mépris de la religion.... animez leur mollesse et leur pusillanimité par l'espérance des secours de la grâce

    Auteur : MASS. - Source : Conf. Zèle, âmes.


  11. La mollesse et l'oisiveté qui corrompent les plus beaux naturels

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. XIV


  12. Les richesses... les avaient plongés [les Syracusains] dans la mollesse, en leur inspirant du dégoût pour toute fatigue et toute application

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. t. X, p. 118, dans POUGENS


  13. Quelque haut qu'on puisse remonter pour rechercher dans les histoires les exemples des grandes mutations, on trouve que jusqu'ici elles sont causées ou par la mollesse ou par la violence des princes

    Auteur : BOSSUET - Source : Reine d'Anglet.


  14. On reconnaît dans Racine [en une scène analogue à celle de Corneille] la même idée, les mêmes nuances que dans Corneille ; mais avec cette douceur, cette mollesse, cette sensibilité, et cet heureux choix des mots qui portent l'attendrissement dans l'âme

    Auteur : Voltaire - Source : Comm. Corn. Rem. Pertharite, II, 5


  15. Il fut élevé comme la plupart des Parisiens, avec trop de mollesse

    Auteur : D'OLIVET - Source : Hist. Acad. t. II, p. 175, dans POUGENS


  16. Ce sont les secondes et troisièmes tailles qui donnent à la peau sa mollesse

    Auteur : DIDER. - Source : Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 359, dans POUGENS


  17. Philippe, déjà vieux, raffine sur la propreté et sur la mollesse

    Auteur : LA BRUY. - Source : XI


  18. Si du reste de ma jeunesse Je puis jouir en liberté Et consacrer à la mollesse Des jours filés par la santé

    Auteur : DESMAHIS - Source : Poés. p. 56, dans POUGENS


  19. Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont des punitions qu'attirent mes offenses

    Auteur : Corneille - Source : Poly. II, 6


  20. Ainsi parle un esprit languissant de mollesse

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. IX.


  21. La gloire d'un si beau nom ne fut effacée ni par la mollesse de Lucius Vérus, frère de Marc-Aurèle et son collègue dans l'empire, ni par les brutalités de Commode son fils et son successeur

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. I, 10


  22. Nous préservent les cieux d'un si funeste abus, Berceau de la mollesse et tombeau des vertus

    Auteur : Voltaire - Source : Brut. II, 4


  23. Les jeunes gens, pour la tendresse et mollesse de leur aage, sont aisement trompés, facilement croient et reçoivent impression

    Auteur : CHARRON - Source : Sagesse, p. 410, dans LACURNE


  24. Comment la philosophie.... qui me doibt roidir le courage pour fouler aux pieds toutes les adversitez humaines, vient-elle à cette mollesse de me faire conniller par ces destours couards et ridicules ?

    Auteur : MONT. - Source : II, 218


  25. Dureté, mollesse, douleur, tendresse, renitence

    Auteur : PARÉ - Source : V, 3




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Mise à jour le mercredi 12 novembre 2025 à 00h24










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