La définition de Sorcier, Ière du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Sorcier, ière
Nature : s. m. et f.
Prononciation : sor-sié, siè-r'
Etymologie : Wallon, sôrsi ; saintong. sorcière, tourbillon de vent attribué aux sorciers ; du bas-lat. sortiarius, qui vient du lat. sors, sort : proprement, celui qui jette un sort, ou qui dit le sort ; provenç. sortilhier ; espagn. sortero ; ital. sortiere.

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La définition de Sorcier, Ière

Celui, celle qui passe pour avoir fait un pacte avec le diable, à l'effet d'opérer des maléfices, et pour aller à des assemblées nocturnes dites sabbat.


Toutes les définitions de « sorcier, ière »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

SORCIER, IÈRE. n.
Celui, celle à qui on attribue un pouvoir surnaturel qui serait dû à un pacte avec le diable. Fig. et pop., C'est un vieux sorcier, une vieille sorcière se dit d'un Homme vieux et méchant, d'une vieille et méchante femme. Fam., Il ne faut pas être grand sorcier pour faire, pour deviner telle chose, Il ne faut pas avoir beaucoup d'habileté pour la faire, beaucoup de pénétration pour la deviner. On dit aussi très familièrement Cela n'est pas sorcier pour signifier qu'Une chose n'est pas difficile à deviner, à faire.

Littré

SORCIER (sor-sié, siè-r') s. m.
  • 1Celui, celle qui passe pour avoir fait un pacte avec le diable, à l'effet d'opérer des maléfices, et pour aller à des assemblées nocturnes dites sabbat. On les tient [les chrétiens] pour sorciers dont l'enfer est le maître, Corneille, Pol. IV, 6. Le sorcier en fit une fille [de la chatte] De l'âge de quinze ans, et telle et si gentille, Que le fils de Priam pour elle aurait tenté Plus encor qu'il ne fit pour la grecque beauté, La Fontaine, Fabl. IX, 7. Encore que je sois persuade que les véritables sorciers soient très rares, que le sabbat ne soit qu'un songe, et que les parlements qui renvoient les accusations des sorcelleries soient les plus équitables, Malebranche, Rech. vér. II, 3, ch. dernier. Le grand juge de ce pays [Saint-Claude], nommé Boguet, se vante, dans son livre sur les sorciers imprimé à Lyon en 1607, d'avoir fait brûler sept cents sorciers, Voltaire, Pol. et lég. Requête. Nicolas Remi, dans sa Démonolâtrie, rapporte neuf cents arrêts rendus en quinze ans contre les sorciers dans la seule Lorraine, Voltaire, Louis XIV, 31. Encore de nos jours, en 1750, la justice sacerdotale de l'évêque de Wurtzbourg a condamné comme sorcière une religieuse, fille de qualité, au supplice du feu, Voltaire, Dict. phil. Arrêts not. Sachez que la nuit dernière Sur un vieux balai rôti, Avec certaine sorcière, Pour l'enfer je suis parti, Béranger, Desc. aux enf.

    Familièrement. Il n'est pas sorcier, il n'est pas grand sorcier, il n'est pas très habile.

    Il ne faut pas être grand sorcier pour cela, c'est une chose qui n'exige pas une bien grande habileté. Il ne fallait pas être une grande sorcière Pour voir, dès le moment de vos desseins pour lui, Tout ce que votre esprit ne voit que d'aujourd'hui, Molière, le Dép. IV, 1. Il ne faut pas être grand sorcier pour deviner cela, Dancourt, le Cheval. à la mode, IV, 1.

    En un sens opposé. Il faut être sorcier pour le lire [ce manuscrit de Longus]?; j'espère pourtant en venir à bout, Courier, Lett. à M. Renouard.

  • 2 Fig. Il se dit de celui qui charme comme par un sortilége. Allez, allez, madame, Étaler vos appas et vanter vos mépris à l'infâme sorcier qui charme vos esprits, Corneille, Médée, II, 7.

    Il se dit aussi des choses qui captivent. La cadence aussitôt, la rime, la césure, La riche expression, la nombreuse mesure, Sorcières dont l'amour sait d'abord les charmer [les poëtes], De fatigues sans fin viennent les consumer, Boileau, Ép. X.

  • 3 Fig. et populairement. Un vieux sorcier, un homme vieux et méchant.

    Une vieille sorcière, une femme vieille et méchante.

  • 4 S. f. Sorcière, un des noms de la circée lutétienne, onagrariées, dite aussi herbe à la magicienne.

    Nom vulgaire de la synancée horrible, poissons acanthoptérygiens, la scorpène horrible de certains auteurs.

    Nom vulgaire des espèces du genre mante, insectes orthoptères.


HISTORIQUE

XIIIe s. L'orde et vieille sorciere, Berte, XI. Li sorciers et les sorcieres si errent contre la foy, Beaumanoir, XI, 25.

XVIe s. Et fay, quand il me plaist, par figures sorcieres Flots sur flots entassés les grands monts escumer, Belleau, Bergeries, t. I, p. 131, dans LACURNE. Les traits d'une jeune guerriere? Hauts discours, divines pensées, Et mille vertus amassées Sont les sorciers qui m'ont charmé, Desportes, Amours d'Hippolyte, IX, chanson. Dix ou douze prisonniers de ce genre [accusés de sorcellerie], et une vieille, vrayement bien sorciere en laideur et deformité, Montaigne, IV, 187.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

SORCIER. Ajoutez?:
5Jouet d'enfant, petit bonhomme en moelle de sureau ou autre matière très légère, plombé par le bas, de façon à se remettre toujours sur pieds.
Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Nom commun - ancien français

sorcier \Prononciation ?\ masculin

  1. Variante de sourcier.

Adjectif - français

sorcier \s??.sje\

  1. (Familier) Difficile, mystérieux, ésotérique.
    • C'est quand même pas sorcier d'arriver à l'heure.
    • C'était le photographe. Il fit son entrée avec les instruments de son art sorcier : [...] (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 46)
    • Il importe de faire savoir ce qu'on veut puisqu'on parle à un fétiche, plutôt à une personne sorcière qui se cache derrière le fétiche. (André Pierre-Claver Okoudjou, « Gbe ti ma djro »? : Essai de démythification et de mémystification, 2006, Éditions du Flamboyant, page 92)

Nom commun - ancien français

sorcier \Prononciation ?\ masculin (pour une femme, on dit : sorciere)

  1. Sorcier.
    • L'orde et vieille sorciere. (Berte, XII)
    • Li sorciers et les sorcieres si errent contre la foy. (BEAUMANOIR, XI, 25)

Nom commun - français

sorcier \s??.sje\ masculin (pour une femme, on dit : sorcière)

  1. (Fantastique) Personne à qui on attribue le pouvoir surnaturel de lancer des sorts, des sortilèges.
    • D'ici furent dirigés ces inquisiteurs qui allèrent brûler Vaudois, cathares, fraticelles, béguins, sorciers, envoûteurs, magiciens, flagellants, ou juifs convertis, mais soupçonnés de sortilèges. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Les personnes bien disposées envers elle sont prêtes à croire qu'elle est sorcière, qu'elle a le pouvoir de jeter des sorts, de fasciner « par le seul regard ». (Gregory Hanlon, L'univers des gens de bien : culture et comportements des élites urbaines en Agenais-Condomois au XVIIe siècle, Presses universitaires de Bordeaux, 1989, p.203)
    • La Saint-Jean joue un grand rôle dans la sorcellerie; c'est ce jour-là que Messieurs les sorciers et Mesdames les sorcières allaient cueillir les herbes destinées à leurs maléfices. (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
    • Car par avant elle s'appelait Ophnissa, Asteria, Aethræa, Trinacria, Corymbia, P?cessa, Atabyria, puis Macria, & Oloessa. Encores Strabo auteur grave ajoute deux autres noms Staclia, & Telchinia, des Telchins, qui jadis tindrent Rhodes, laquelle ils nommaient pour lors lalisos: lesquels (descenduz du Soleil ou de Minerve, ou bien selon l'opinion d'aucuns, de Saturne, & d'Aliope) furerent adonnés à toute méchanceté, comme sortilèges, incantations, enchantements & tous autres genres de déceptions: tellement qu'ils tuaient les hommes de leur regard, changeaient, & transformaient tout ce qui se trouvait devant eux: combien d'aucuns disent qu'ils étaient gens de grand esprit, & que pour l'envie qu'on avoit conçue sur eux, on avoit semé ce bruit, qu'ils étaient Sorciers ou enchanteurs. (André Thevet, François de Belleforest, «Cosmographie de Levant , par F. André Thevet d'Angoulesme» A Lyon, par Jan de Tournes, et Guil. Gazeau. M.D.L.IIII. Avec privilege du Roy 1554)
  2. (Par extension) Personne qui prétend pratiquer une magie, soit pour guérir, soit pour envoûter.
    • Rabalan était le dernier représentant d'une famille de sorciers qui, durant plus d'un siècle, régnèrent dans Trélotte. Son arrière-grand-père, son grand-père, son père, tous ses oncles et tous ses cousins avaient été sorciers, et l'on racontait d'eux des choses terribles et merveilleuses. (Octave Mirbeau, Rabalan)
    • Les Groenlandais danois sont devenus de bons chrétiens ; ils persistent toutefois, à témoigner leur confiance à l'« Angakok ». Ce personnage important peut être comparé au rebouteux ou sorcier de nos campagnes. (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
  3. (Figuré) et (Populaire) Personne méchante.
    • La sorcière leva la tête à l'entrée de Rébecca, et regarda la belle juive avec cette envie méchante dont la vieillesse et la laideur unies à de mauvais penchants ont coutume de gratifier la jeunesse et la beauté. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
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Trésor de la Langue Française informatisé


SORCIER, -IÈRE, subst. et adj.

I. ? Substantif
A. ?
1. Personne à laquelle on attribue des pouvoirs surnaturels et en particulier la faculté d'opérer des maléfices avec l'aide du diable ou de forces malfaisantes. Synon. magicien (v. ce mot A 2).Vous avouez avoir vu le bélier que Belzébuth fait paraître dans les nuées pour rassembler le sabbat, et qui n'est vu que des sorciers? (Hugo, N.-D. Paris, 1832, p. 363).Cette lumière nocturne (...) propice aux sorcières de Provence qui préparent les philtres d'amour, les sorts et les envoûtements (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 180).V. alchimiste ex. 2 et 4, balai ex. 3, magicien ex. 2, maléficier ex. 1.
SYNT. Sorcier africain; sorcier et guérisseur; sorciers et nécromans; balai, chaudron, philtre de sorcière; avoir peur des sorciers; croire aux sorciers; brûler une sorcière; être condamnée comme sorcière.
? [P. allus. au drame de Shakespeare « Macbeth »] Les sorcières de Macbeth (...) sont de charmantes jeunes filles, en comparaison [des vieilles femmes de Castille] (Gautier, Tra los montes, 1843, p. 33).Je me fais l'effet de Macbeth devant la marmite des sorcières (De Gaulle, Mém. guerre, 1959, p. 91).
? Apprenti* sorcier.
? BOT. Herbe aux sorciers/sorcières ou, p. ell., sorcière. Synon. fam. de circée.Le genre Circaea [genre de plantes, de la famille des Onagracées] comprend sept espèces (...). C[ircaea] lutetiana est l'herbe aux sorcières (Gde Encyclop. Alpha des Sc. et des Techn., Les Végétaux,Paris, Grange Batelière, t. 2, 1974, p. 152, col. 1).Rond de sorcières. V. rond2C 2 a.
? HIST. Chasse aux sorcières. [P. allus. aux procès de sorcellerie qui eurent lieu à Salem dans le Massachusetts au xviies.] Aux États-Unis pendant la guerre de Corée, virulente campagne anticommuniste mise en ?uvre par le sénateur J. Mc Carthy. À cette époque [1952], la « chasse aux sorcières » fait rage dans les milieux cinématographiques aux États-Unis: cité devant la commission d'enquête du sénateur Mc Carthy, Losey est placé sur la liste noire (La Gde encyclop.,Paris, Larousse, t. 35, 1974, p. 7297, col. 1).
? P. ext. Recherche systématique de ses opposants politiques par un gouvernement afin de les mettre à l'écart des affaires. « Nous ne ferons pas de chasse aux sorcières », jure-t-on dans l'entourage du Premier Ministre (Le Nouvel Observateur,1-7 juill. 1988,p. 28, col. 2).P. anal. Élimination des membres jugés indésirables dans un corps social. Synon. épuration, purge.Je voudrais, pour finir, insister sur le fait que, en définitive, la chasse aux sorcières n'existe pas dans le domaine scientifique (Le Monde, 30 juin 1988, p. 14, col. 6).
2. En partic., au fém. Personnage maléfique des contes de fées. Elle se transforme à la façon des sorcières de jadis dans les contes de fées (Bordeaux, Fort de Vaux, 1916, p. 112).La sorcière peut bien enchaîner le prince charmant sans aucun lien visible (...); elle ne peut faire qu'il n'aime pas celle qu'il a choisie; en oiseau bleu encore il vient chanter à la fenêtre de la bien-aimée (Alain, Propos, 1921, p. 293).
B. ? P. anal.
1. Surtout au fém. Vieille femme, vieil homme d'aspect rebutant ou ridicule et d'humeur acariâtre. C'est un vieux sorcier, une vieille sorcière (Ac.). Cette sorcière laide à faire à Belzébuth tourner les deux talons; ? jeune et belle à présent (...) fait sécher de jalousie (...) les beautés à la mode (Gautier, Albertus, 1833, p. 137).Je me présentai à la vieille propriétaire bossue et lunatique (...). La sorcière me céda son antre pour une somme des plus modiques (Milosz, Amour. init., 1910, p. 42).
? Empl. qualificatif. Une (la, cette...) (vieille) sorcière de + n. de pers. ou n. de fonction. Vous voyez que je ne me doutois pas en vain que cette sorcière d'hôtesse nous cachoit quelque chose (Balzac, Annette, t. 4, 1824, p. 144).Sur le bout du banc, se tenait une vieille sorcière de receleuse à la tignasse déteinte et à la voix éraillée (Gide, Souv. Cour d'ass., 1913, p. 670).
2. Au masc., littér., vieilli. Synon. de magicien (v. ce mot B).Cet artiste, ce poète, ce musicien est un véritable sorcier (Rob. 1985).
? Sorcier de + subst.Chopin est-il pour toi l'Ange de la musique, Et Delacroix le grand sorcier de la couleur? (Rollinat, Névroses, 1883, p. 39).
C. ? Loc. verb. fig., fam. Ne pas être (un) grand sorcier. Manquer d'habileté, ne pas être très intelligent. (Dict. xixeet xxes.). Il ne faut pas être (un) grand sorcier pour (faire qqc.). Il n'est pas nécessaire d'être particulièrement intelligent pour (faire quelque chose). Il ne faut pas être grand sorcier pour faire, pour deviner telle chose (Ac.).
II. ? Adjectif
A. ?
1. [En parlant d'un inanimé]
a) Propre aux sorciers, relatif à la sorcellerie. Personne ne lit plus le sort dans les tarots sorciers (Aragon, Crève-c?ur, 1941, p. 15).La force sorcière est censée être innée ou acquise, généralement les deux à la fois (Religions1984).
b) Qui évoque la sorcellerie, qui paraît magique. Basse sur l'horizon, la lune était si grande Que tout prenait un air sorcier (Rostand, Musardises, 1890, p. 279).L'aspect sorcier de certains paysages entrevus à des heures troubles (Lorrain, Sens. et souv., 1895, p. 111).
2. [En parlant d'une pers.] Qui pratique la sorcellerie. Elle me dit de faire la croix dans ma main gauche avec une pièce de monnaie, et les cérémonies magiques commencèrent (...) il était évident qu'elle n'était pas sorcière à demi (Mérimée, Carmen, 1845, p. 23).Favre mère, qui était un peu sorcière, jeta des sorts aux miliciens (Vailland, Drôle de jeu, 1945, p. 140).
B. ? Au fig., fam.
1. [En parlant d'une action, d'un champ d'activité; gén. dans un tour nég.] Difficile. La technologie métaphysique n'est pas beaucoup plus sorcière [que celles des sciences et des arts], comme on dit chez nous (Sand, Nouv. lettres voy., 1868, p. 76).Voici vos fiches mises à jour. Ce n'était pas sorcier (H. Bazin, Lève-toi, 1952, p. 51).
? Expr. Ce(la)/il n'est pas sorcier de (faire qqc.). Il n'est pas difficile de. Ce n'était pas bien sorcier de me faire retrouver mon frère, puisque tu venais sans doute de le voir (Sand, Pte Fad., 1849, p. 120).Il n'est pas sorcier de faire bavarder ces deux commères (Arnoux, Crimes innoc., 1952, p. 280).
2. [En parlant d'une pers.] Doué d'une intelligence extraordinaire. Il ne s'agit pas d'être sorcier, malin ou savantasse (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 209).
Prononc. et Orth.: [s? ?sje], fém. [-j?:?]. Ac. 1694, 1718: sorcier, -iere; dep. 1740: -ière. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1160 sorciere « celle à qui on attribue un pouvoir surnaturel qui serait dû à un pacte avec le diable » (Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 1907); 1283 sorcier (Philippe de Beaumanoir, Coutumes de Beauvaisis, 334, éd. Am. Salmon, t. 1, p. 162); 2. fig. a) 1578 (Ronsard, Les Amours diverses, éd. P. Laumonier, t. 17, p. 309: les vers enchantez, sont les sorciers d'Amour); b) 1579 « femme vieille et laide, bizarrement accoutrée » (P. Larivey, Morfondu, IV, 1, éd. Ancien Théâtre Français, t. 5, p. 355: nostre vieille sorcière de servante); id. vieille sorcière (ibid., p. 361); c) 1635 subst. masc. « celui qui charme comme un sorcier » (Corneille, Médée, II, 5, 680); 3. loc. fig. a) 1640 être sorcier comme une vache « manquer de jugement » (Oudin Curiositez); b) 1656 il ne fallait pas être grande sorcière pour (Molière, Le Dépit Amoureux, IV, 1, 1158); 1694 il ne faut pas estre sorcier, grand sorcier pour (Ac.). B. Adj. 1555 yeus sorciers (Ronsard, Odes, éd. P. Laumonier, t. 1, p. 240); 1898 ce n'est pas sorcier (Renard, Journal, p. 464). Du lat. tardif sortiarius « diseur de sorts » (860, Hincmarus, De Divortio ds Nierm.; sorcerus, viiies., Gloses de Reichenau, éd. H. W. Klein, t. 1, p. 191), dér. du lat. class. sortes, plur. de sors, sortis, v. sort. Jusqu'à la fin du xves., les idées confuses que l'on se fait sur les détenteurs de pouvoirs merveilleux se traduisent par différents termes pour exprimer la même notion; devin, enchanteur, charmeur, ensorceleur, sorcier, avec des caractères distinctifs; ils sont tous des agents du diable. Au xvies., l'élaboration du concept de magie et l'apparition du terme magicien fait que sorcier ne désigne plus que les vils artisans de maléfices qui participent au sabbat et se vendent au diable. Fréq. abs. littér.: 1 009. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 275, b) 1 103; xxes.: a) 1 851, b) 1 497. Bbg. Quem. DDL t. 31 (s.v. herbe aux sorciers). ? Roques (M.). Romania, 1949, t. 70, p. 428. ? Salomonski (E.). Vox rom. 1948/49, t. 10, pp. 297-298. ? Wagner (R.-L.). « Sorcier » et « magicien ». Paris, 1939, 292 p. ? Zumthor (P.). Sorcier et magicien. À propos d'un livre de R.-L. Wagner. Z. rom. Philol. 1949, t. 65, pp. 441-457.


Sorcier, Ière au Scrabble


Le mot sorcier, ière vaut 13 points au Scrabble.

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