La définition de Voyelle du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Voyelle
Nature : s. f.
Prononciation : vo-iè-l' ; quelques-uns disent voi-iè-l'
Etymologie : Prov. vocal ; du lat. vocalis, de vox, voix.

Voir les citations du mot VoyelleSignification du mot Voyelle


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de voyelle de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec voyelle pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Voyelle ?


La définition de Voyelle

Terme de grammaire. Lettre qui représente une voix.


Toutes les définitions de « voyelle »


Wiktionnaire


Nom commun - français

voyelle \vwa.j?l\ féminin

  1. (Linguistique) Son de la voix produit par la vibration du larynx modifiée par l'ouverture plus ou moins grande de la bouche.
    • Véra parlait très peu. Les mots qu'elle proférait étaient toujours brefs, les voyelles comme écrasées entre les consonnes, comme pour que chaque mot prenne moins de place. Même mon nom, elle le prononçait en supprimant presque les a. Ce qui donnait un son ? ou plutôt un bruit étrange ? N't'che? (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 114-115)
    • Du point de vue articulatoire, la différence fondamentale entre voyelles et consonnes est la suivante : alors que, pour les voyelles, l'air laryngé ne rencontre aucun obstacle, pour les consonnes, il y a toujours un obstacle, que ce soit un rétrécissement du canal buccal ou une obstruction complète, mais momentanée. (Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, 1994)
    • Ceci pourrait être mis en relation avec le fait qu'en francoprovençal les voyelles initiales et pré-toniques (entre la voyelle initiale et la voyelle tonique) ont tendance à ne plus être prononcées (mindya= manger est plus souvent prononcé /mdja/) (cf. Manen 2017: 48). (Sophie-Anne Wipfler, Le gaga: Langue d'autrefois? Une étude linguistique synchrone (Das gaga: Sprache von damals? Eine synchrone linguistische Analyse), thèse de doctorat de philosophie, Universität Mannheim, 4 novembre 2019, p. 79)
  2. (Par extension) Lettre de l'alphabet qui représente ce son, qu'il est possible de prononcer isolément.
    • A, E, I, O, U, Y sont des voyelles en français.
    • Ajoutons ici que l'alphabet zend est composé de quarante-huit caractères, dont trente-deux consonnes et seize voyelles, nombre presque égal à celui des lettres qui composent l'alphabet dêvanâgary, qui a seize voyelles et trente-quatre consonnes. (John Chardin, ?François Pétis de La Croix, ?Louis Langlès, Voyages du chevalier Chardin en Perse, et autres lieux de l'Orient, 1811)
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Littré

VOYELLE (vo-iè-l'?; quelques-uns disent voi-iè-l') s. f.
  • 1 Terme de grammaire. Lettre qui représente une voix. Les lettres sont divisées en voyelles, ainsi dites voyelles parce qu'elles expriment les voix?; et en consonnes, ainsi appelées consonnes, parce qu'elles sonnent avec les voyelles, et ne font que marquer les diverses articulations des voix, Molière, Bourg. gent. II, 6. Les voyelles sont ainsi appelées du mot voix, parce qu'elles se font entendre par elles-mêmes?; elles forment toutes seules un son, une voix, Dumarsais, ?uv. t. IV, p. 364. Ci-gît maître Jobelin, Suppôt du pays latin? Endoctriné de tout point Sur la virgule, le point, L'u voyelle et l'u consonne, Piron, Épitaphe d'un grammairien.

    Voyelle simple, celle qui s'écrit avec un seul caractère, par opposition à voyelle composée.

  • 2Le son même, la voix qui est représentée par la voyelle, et qui est produite dans la glotte, sans le concours du reste du tuyau vocal, concours nécessaire à la production des consonnes. Deux voyelles prononcées ensemble forment une diphthongue. Ramus avait déjà remarqué dix voyelles dans la langue française, Duclos, ?uv. t. IX, p. 5.
  • 3Semi-voyelle, nom donné arbitrairement à certaines lettres. Chez les Grecs, les semi-voyelles (hemiphona) étaient la sifflante s, les liquides, l, m, n, r, et les doubles zêta, xi et psi. Chez les Latins, c'étaient les consonnes dont le nom commençait par une voyelle, f, l, m, n, r, s, x. Chez nous, ce sont les voyelles commençant la diphthongue, lesquelles en effet ne forment pas syllabe?: i dans pied, fiole?; u dans huile?; ou dans ouais.
  • 4Points-voyelles, voy. POINT 1, n° 31.

    Au mot point l'Académie écrit points voyelles, sans trait d'union.


HISTORIQUE

XVe s. Comment, en metrifiant, deux voieulx ensuivant l'une l'autre manguent la moitié d'une silabe, Deschamps, Poésies mss. f° 396.

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Encyclopédie, 1re édition

VOYELLE, s. f. (Gram.) La voix humaine comprend deux sortes d'élémens, le son & l'articulation. Le son est une simple émission de la voix, dont les différences essentielles dépendent de la forme du passage que la bouche prête à l'air qui en est la matiere. L'articulation est le degré d'explosion que reçoivent les sons, par le mouvement subit & instantané de quelqu'une des parties mobiles de l'organe. Voyez h.

L'écriture qui peint la parole en en représentant les élémens dans leur ordre naturel, par des signes d'une valeur arbitraire & constatée par l'usage que l'on nomme lettres, doit donc comprendre pareillement deux sortes de lettres ; les unes doivent être les signes représentatifs des sons, les autres doivent être les signes représentatifs des articulations : ce sont les voyelles & les consonnes.

Les voyelles sont donc des lettres consacrées par l'usage national à la représentation des sons. « Les voyelles, dit M. du Marsais (Consonne), sont ainsi appellées du mot voix, parce qu'elles se font entendre par elles-mêmes, elles forment toutes seules un son, une voix : » c'est-à-dire, qu'elles représentent des sons qui peuvent se faire entendre sans le secours des articulations ; au lieu que les consonnes, qui sont destinées par l'usage national à la représentation des articulations, ne représentent en conséquence rien qui puisse se faire entendre seul, parce que l'explosion d'un son ne peut exister sans le son, de même qu'aucune modification ne peut exister sans l'être, qui est modifié : de là vient le nom de consonne, (qui sonne avec) parce que l'articulation représentée ne devient sensible qu'avec le son qu'elle modifie.

J'ai déja remarqué (Lettres) que l'on a compris sous le nom général de lettres, les signes & les choses signifiées, ce qui aux y eux de la philosophie est un abus, comme c'en étoit un aux yeux de Priscien. (Lib. I. de litterâ.) Les choses signifiées auroient dû garder le nom général d'élémens, & les noms particuliers de sons & d'articulations ; & il auroit fallu donner exclusivement aux signes le nom général de lettres, & les noms spécifiques de voyelles & de consonnes. Il est certain que ces dernieres dénominations sont en françois du genre féminin, à cause du nom général lettres, comme si l'on avoit voulu dire lettres voyelles, lettres consonnes.

Cependant l'auteur anonyme d'un traité des sons de la langue françoise (Paris 160. in 8°.) se plaint au contraire, d'une expression ordinaire qui rentre dans la correction que j'indique : voici comme il s'en explique. (Part. I. pag. 3.) « Plusieurs auteurs disent que les voyelles & les consonnes sont des lettres. C'est comme si on disoit que les nombres sont des chiffres. Les voyelles & les consonnes sont des sons que les lettres représentent, comme les chiffres servent à représenter les nombres. En effet, on prononçoit des consonnes & des voyelles avant qu'on eût inventé les lettres. »

Il me semble, au contraire, que quand on dit que les voyelles & les consonnes sont des sons, c'est comme si l'on disoit que les chiffres sont des nombres ; sans compter que c'est encore un autre abus de désigner indistinctement par le mot de sons tous les élémens de la voix. J'ajoûte que l'on prononçoit des sons & des articulations avant qu'on eût inventé les lettres, cela est dans l'ordre ; mais loin que l'on prononçât alors des consonnes & des voyelles, on n'en prononce pas même aujourd'hui que les lettres sont connues ; parce que, dans la rigueur philosophique, les voyelles & les consonnes, qui sont des especes de lettres, ne sont point sonores, ce sont des signes muets des élémens sonores de la voix.

Au reste, le même auteur ajoute : « on peut cependant bien dire que ces lettres a, e, i, &c. sont des voyelles, & que ces autres b, c, d, &c. sont des consonnes, parce que ces lettres réprésentent des voyelles & des consonnes ». Il est assez singulier que l'on puisse dire que des lettres sont voyelles & consonnes, & que l'on ne puisse pas dire réciproquement que les voyelles & les consonnes sont des lettres ? je crois que la critique exige plus de justesse.

Selon le p. Lami, (Rhét. liv. III. chap. iij. pag. 202.) On peut dire que les voyelles sont au regard des lettres qu'on appelle consonnes, ce qu'est le son d'une flûte aux différentes modifications de ce même son, que font les doigts de celui qui joue de cet instrument. Le p. Lami parle ici le langage ordinaire, en désignant les objets par les noms mêmes des signes. M. du Marsais, parlant le même langage, a vu les choses sous un autre aspect, dans la même comparaison prise de la flûte : tant que celui qui en joue, dit-il, (Consonne.) y souffle de l'air, on entend le propre son au trou que les doigts laissent ouvert.... Voilà précisément la voyelle : chaque voyelle exige que les organes de la bouche soient dans la situation requise pour faire prendre à l'air qui sort de la trachée-artère la modification propre à exciter le son de telle ou telle voyelle. La situation qui doit faire entendre l'a, n'est pas la même que celle qui doit exciter le son de l'i. Tant que la situation des organes subsiste dans le même état, on entend la même voyelle aussi long-tems que la respiration peut fournir & air. Ce qui marquoit, selon le P. Lami, la différence des voyelles aux consonnes, ne marque, selon M. du Marsais, que la différence des voyelles entr'elles ; & cela est beaucoup plus juste & plus vrai. Mais l'encyclopédiste n'a rien trouvé dans la flûte qui pût caractériser les consonnes, & il les a comparées à l'effet que produit le battant d'une cloche, ou le marteau sur l'enclume.

M. Harduin, dans une dissertation sur les voyelles & les consonnes qu'il a publiée (en 1760.) à l'occasion d'un extrait critique de l'abregé de la Grammaire françoise par M. l'abbé de Wally, a repris (pag. 7.) la comparaison du p. Lami, & en la rectifiant d'après des vues semblables à celles de M. du Marsais, il étend ainsi la similitude jusqu'aux consonnes : « la bouche & une flûte sont deux corps, dans la concavité desquels ils faut également faire entrer de l'air pour en tirer du son. Les voyelles répondent aux tons divers causés par la diverse application des doigts sur les trous de la flûte ; & les consonnes répondent aux coups de langue qui précedent ces tons. Plusieurs notes coulées sur la flûte sont, à certains égards, comme autant de voyelles qui se suivent immédiatement ; mais si ces notes sont frappées de coups de langue, elles ressemblent à des voyelles entremêlées de consonnes ». Il me semble que voilà la comparaison amenée au plus haut degré de justesse dont elle soit susceptible, & j'ai appuyé volontiers sur cet objet, afin de rendre plus sensible la différence réelle des sons & des articulations, & conséquemment celle des voyelles & des consonnes qui les représentent.

J'ai observé (art. Lettres.) que notre langue paroît avoir admis huit sons fondamentaux, qu'on auroit pû représenter par autant de voyelles différentes ; & que les autres sons usités parmi nous dérivent de quelqu'un de ces huit premiers, par des changemens si légers & d'ailleurs si uniformes, qu'on auroit pû les figurer par quelques caracteres accessoires. Voici les huit sons fondamentaux rangés selon l'analogie des dispositions de la bouche, nécessaires à leur production.

a, comme dans la premiere syllabe de cadre.
ê, tête.
é, lésard.
i, misere.
eu, mnier.
o, poser.
u, lumiere.
ou, poudre.

I. La bouche est simplement plus ou moins ouverte pour la génération des quatre premiers sons qui retentissent dans la cavité de la bouche : je les appellerois volontiers des sons retentissans, & les voyelles qui les représenteroient seroient pareillement nommées voyelles retentissantes.

Les levres, pour la génération des quatre derniers, se rapproche


Trésor de la Langue Française informatisé


VOYELLE, subst. fém.

Son musical du langage dû aux vibrations du larynx répercutées librement dans les cavités supérieures du chenal expiratoire et modifié par le volume et la forme de la cavité buccale, la position de la langue et des lèvres, le degré d'ouverture de la bouche.
A. ? LING., PHONÉT. Phonème constituant à lui seul un son et n'ayant pas de trait consonantique. Synon. vx voix (v. ce mot I A 1).Système des voyelles françaises. On compte généralement en français seize voyelles (Phél.Ling.1976).Nous proposons un système phonique minimum, constitué comme suit: ? Voyelles: 7 voyelles orales ([a], [e], [i], [o], [y], [ø], [u]) avec 3 variantes de position ([? ], [?], [ ? ]) et le [? ] caduc; 4 voyelles nasales ([? ?], [? ?], [õ], [ ? ? ]) (N. Catach, L'Orth. fr., 1980, p. 37).
? Voyelle cardinale (rare). V. cardinal1II C 1 b.
? Triangle des voyelles. (Ds Mar. Lex. 1951, s.v. triangle). Synon. de triangle vocalique*.
? I voyelle/I consonne. V. I prononc.
? En compos. Semi-voyelle*.
1. [Dans des syntagmes présentant des oppos. et classant le phonème en fonction de son timbre, de son mode d'articulation, de sa durée]
? Voyelle antérieure, palatale/voyelle postérieure, vélaire. Voyelle dont le point d'articulation est situé dans la partie avant de la cavité buccale (palais dur) par opposition à celle dont l'articulation est située dans la région du voile du palais. On appelle les voyelles de la série a-è-é-i voyelles palatales ou voyelles antérieures, parce que, durant leur réalisation, la langue articule dans la direction du palais dur (B. Malmberg, La Phonét., 1968, p. 38).La voyelle vélaire qui est articulée le plus en avant est ò ouvert, puis vient u et enfin ó qui est la voyelle la plus postérieure (C. Brichler-Labaeye, Les Voy. fr., 1970, p. 66).
? Voyelle ouverte/voyelle fermée. Voyelle dont la prononciation demande l'ouverture ou la fermeture du canal vocal. Notons que ce sont les voyelles ouvertes: a, è, ê (o bref aussi, mais moins bien) qui sonnent le mieux dans ce registre (Potiron, Mus. église, 1945, p. 44).On peut donc dire que [i] est une voyelle fermée, antérieure et rétractée et que [u] (fr. ou) est une voyelle fermée, postérieure et arrondie. La voyelle [a] peut être dite ouverte (Martinet1967, p. 42).
? Voyelle arrondie, labiale, labialisée/voyelle non arrondie. Voyelle dont la prononciation demande ou non des lèvres arrondies. Les voyelles vélaires s'articulent avec projection labiale et réduction, par arrondissement, de l'ouverture buccale (...). Toutes les voyelles ainsi affectées sont dites labialisées ou arrondies (G. Zink, Phonét. hist. du fr., 1986, p. 22).
? Voyelle orale*/voyelle nasale*. Voyelle longue*/voyelle brève (v. bref1B).
? Voyelle moyenne, neutre, centralisée/voyelle franche. ,,On appelle neutre (...) une voyelle de timbre mal défini, qui comporte pour les organes vocaux une position moyenne et de quasi-inertie, à laquelle peut aboutir dans des conditions déterminées une voyelle dite franche`` (Mar. Lex. 1951, s.v. neutre). Une voyelle est dite neutre lorsqu'elle n'est ni très fermée, ni très ouverte, ni franchement antérieure ou postérieure, ni rétractée, ni arrondie. La voyelle neutre se note [ ?] (...). Une voyelle dont l'articulation tend vers celle de la voyelle neutre est dite centralisée (Martinet1967, p. 43).
? Voyelle tendue/lâche, relâchée. ,,Une voyelle est dite tendue et comporte une netteté particulière de prononciation lorsqu'une certaine tension des muscles de la langue donne à cet organe une forme convexe, relâchée si, cette tension faisant défaut, la langue s'aplatit, ce qui détermine un timbre plus indistinct`` (Mar. Lex. 1951).
? [Dans des syntagmes qui permettent de classer le phonème selon sa place dans la syllabe, le mot] Voyelle initiale, finale.
? Voyelle tonique. ,,Voyelle de la syllabe accentuée d'un mot`` (Phél. Ling. 1976). Voyelle atone*.
? Voyelle accentuée. Voyelle qui porte l'accent, est prononcée plus fortement. L'élévation de la voix a porté sur la voyelle accentuée au détriment des autres syllabes du mot latin. Tandis que la voyelle accentuée persiste toujours en français (...), il n'en est pas de même des syllabes atones voisines, qui, dans certaines conditions, se sont effacées (Bourc.-Bourc.1967, p. 32).Voyelle inaccentuée*.
? Voyelle libre*/voyelle entravée*.
? Voyelle thématique*.
? Voyelle d'appui. V. appui I B 4.
2. LITT., POÉSIE. Phonème considéré en raison de son timbre, pour sa valeur expressive. Voyelle aiguë, claire, sombre, sonore. La voyelle a est la voyelle de l'immensité (...). Dans le mot vaste, la voyelle a conserve toutes ses vertus de vocalité agrandissante (Bachelard, Poét. espace, 1957, p. 180).Nous pouvons donc distinguer des voyelles étouffées (la vélaire [u]), les nasales [ ? ?, ? ?, ? ?] et mieux encore [? ?], des voyelles éclatantes (celles des grandes apertures, et des voyelles que nous appelons percutantes [i, y, e]) (Morier1975).
B. ? Signe graphique, lettre consacrée par l'usage à la notation de ces sons. Voyelle simple, double. Nous n'avons que cinq voyelles; mais il est bien notoire que nous avons plus de cinq voix (Desttut de Tr., Idéol. 2, 1803, p. 369).J'inventai la couleur des voyelles! ? A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert (Rimbaud, Saison enfer, 1873, p. 228).V. bleu ex. 1, lettre e ex. 1.
? [Empl. dans l'écriture avec un signe diacritique ou en combinaison avec d'autres lettres pour noter un son simple] Les seules rimes masculines sont désormais celles que donnent les mots terminés par une voyelle nasalisée: ent, in, on, ant, oin (Gourmont, Esthét. lang. fr., 1899, p. 224).V. supra A ex. de N. Catach.
? En compos. Point-voyelle. V. point1I B 2 b.
Prononc. et Orth.: [vwaj?l]. Littré: ,,vo-iè-l'; quelques-uns disent voi-iè-l'``. V. aboyer. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Av. 1483 [éd. 1501] voielle (L'Instructif de la seconde rhétorique ds Le Jardin de plaisance, éd. E. Droz et A. Piaget, t. 1, foa iiii roa). Réfection, d'apr. le genre de consonne*, de l'anc. subst. voieul « voyelle » (1310 [date du ms.] voioele fém., Brunet Latin, Trésor, éd. P. Chabaille, p. 481, var. du ms. S; ca 1320 voieul masc., Ovide moralisé, éd. C. de Boer, III, 263), également adj. « vocal » (1284, Jean de Meun, Art de chevalerie, éd. U. Robert, p. 83), qui est issu, sous l'infl. du plur. voieus, de *voiel « vocal », du lat. vocalis « qui fait entendre un son; voyelle », v. vocal. Fréq. abs. littér.: 132. Bbg. Catach (N.). L'Orth. fr. Paris, 1980, 334 p. ? Deloffre (F.). Élém. de ling. fr. Paris, 1980, 104 p. ? Donchue-Gaudet (M.-L.). Le Vocalisme et le consonantisme fr. Paris, 1969, 232 p. ? Lombard (A.). Le Rôle des semi-voyelles et leur concurrence avec les voyelles correspondantes dans la prononc. parisienne. Lund, 1964, 45 p. ? Lonchamp (Fr.). Analyse acoustique des voyelles nasales fr. Verbum. 1979, t. 2, pp. 9-54. ? Malmberg (B.). Observations sur le syst. vocalique du fr. Arch. ling. 1940-41, t. 2, pp. 232-246. ? Martinet (A.). Les Voyelles nasales du fr. Linguistique. Paris. 1965, t. 2, pp. 117-122. ? Mrayati (M.). Et. des voyelles nasales fr. B. de l'Inst. de phonét. de Grenoble. 1975, t. 4, pp. 1-26. ? Peytard (J.), Genouvrier (É.). Ling. et enseign. du fr. Paris, 1970, pp. 39-40. ? Quem. DDL t. 39 (s.v. voyelle-tampon). ? Rossi (M.). L'Intensité spécifique des voyelles. Phonetica. 1971, t. 24, pp. 129-161. ? Straka (G.). Rem. sur les voyelles nasales... R. Ling. rom. 1955, t. 19, pp. 245-274; Syst. des voyelles du fr. mod. B. de la Fac. des Lettres de Strasbourg, 1950, t. 28, pp. 1-41, 220-233; Voyelle et consonne. B. Ling. Bucarest. 1941, t. 9, pp. 29-39. ? Zink (G.). Phonét. hist. du fr. Paris, 1986, pp. 20-24, 69-74; 203-205.

VOYELLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Av. 1483 [éd. 1501] voielle (L'Instructif de la seconde rhétorique ds Le Jardin de plaisance, éd. E. Droz et A. Piaget, t. 1, foa iiii roa). Réfection, d'apr. le genre de consonne*, de l'anc. subst. voieul « voyelle » (1310 [date du ms.] voioele fém., Brunet Latin, Trésor, éd. P. Chabaille, p. 481, var. du ms. S; ca 1320 voieul masc., Ovide moralisé, éd. C. de Boer, III, 263), également adj. « vocal » (1284, Jean de Meun, Art de chevalerie, éd. U. Robert, p. 83), qui est issu, sous l'infl. du plur. voieus, de *voiel « vocal », du lat. vocalis « qui fait entendre un son; voyelle », v. vocal.

Voyelle au Scrabble


Le mot voyelle vaut 19 points au Scrabble.

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Informations sur le mot voyelle - 7 lettres, 3 voyelles, 4 consonnes, 5 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Voyelle


  1. Amour. Il l'épelle mentalement, s'étonne de la maigreur : trois voyelles et deux consonnes, ça ne pèse pas lourd pour les dégâts que ça fait

    Auteur : Guy Boley - Source : Quand Dieu boxait en amateur


  2. Elle parlait d'une voix jeune et sonore, enrichie par l'accent jurassien aux voyelles largement ouvertes, claires comme un pain blanc où les consonnes mordent avec décision.

    Auteur : Marcel Aymé - Source : La Vouivre (1942)


  3. Croyez-vous que la hauteur, un héros, tout le camp ennemi, et mille autres heurtements semblables ne soient pas plus écorchants qu'une simple rencontre de voyelles que nos règles interdisent?

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre à Voltaire, 26 mars 1770


  4. On aurait dit que le vent s'agglomérait en voyelles et en consonnes pour parler. Les syllabes étaient faibles, à peine perceptibles. Mais elles étaient bel et bien audibles.

    Auteur : Steve Berry - Source : La Prophétie Charlemagne (2010)


  5. A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu: voyelles, - Je dirai quelque jour vos naissances latentes, - A, noir corset velu des mouches éclatantes - Qui combinent autour des puanteurs cruelles.

    Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Poésies (1870-1871), Voyelles


  6. Ceux qui l'osent ont appris que l'écriture est habitée de sexualité comme le ventre, et qu'il faut s'y enfoncer avec la même ardeur que les consonnes masculines fouaillent la béance des voyelles dans la phrase. C'est au prix de cette conscience-là, et de l'enjeu qu'elle représente, que l'esprit circule entre les lettres et porte le souffle.

    Auteur : Lorette Nobécourt - Source : La clôture des merveilles (2013)


  7. Nature se dit, au sens premier, de la génération de ce qui croit, comme si on allongeait, en la prolongeant, la voyelle y de Physis.

    Auteur : Aristote - Source : Métaphysique, IV


  8. Nous en voyons qui n'auroient pas le coeur de commettre une voyelle avec une voyelle en parlant.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : De la mauvaise honte, 19


  9. Gardez qu'une voyelle à courir trop hâtée
    Ne soit d'une voyelle en son chemin heurtée.


    Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : L'Art poétique (1674)


Les citations du Littré sur Voyelle


  1. Pour caractériser les premières [voyelles aspirées], nous avons le terme d'aspiration ; et, puisqu'il n'y en a point encore d'établi pour les secondes [voyelles nasales], on me permettra celui de nasalité

    Auteur : D'OLIVET - Source : Pros. franç. III, 6


  2. Les consonnes ne sont entendues qu'avec l'air qui fait la voix ou voyelle

    Auteur : DUMARSAIS - Source : Mél. gramm. philos. Oeuvres, t. IV, p. 364, dans POUGENS.


  3. Pourquoi toucher à notre orthographe ? pour faciliter, disent-ils, la lecture de nos livres aux étrangers ; comme si les voyelles portaient toujours à l'oreille d'un Anglais, d'un Polonais, le même son qu'elles portent à la mienne

    Auteur : D'OLIVET - Source : Rem. Rac. § 12


  4. Nous en voyons qui n'auroient pas le coeur de commettre une voyelle avec une voyelle en parlant

    Auteur : AMYOT - Source : de la Mauv. honte, 19


  5. Apophonie ou transformation du son des voyelles

    Auteur : CHASSANG - Source : Dict. grec, Préf. p. 32


  6. [En prononçant la voyelle u] vos deux lèvres s'allongent comme si vous faisiez la moue

    Auteur : Molière - Source : Bourg. gent. II, 6


  7. Seuls les Égyptiens, peuple éminemment philosophe, avaient conçu le principe simplificateur et fécond de l'alphabétisme, qui décompose la syllabe et en représente par des signes distincts la consonne et la voyelle

    Auteur : FR. LENORMANT - Source : Manuel d'histoire anc. de l'Orient, t. III, p. 108, 4e édition.


  8. La figure qu'on appelle crase se fait lorsque, deux voyelles se confondant ensemble, il en résulte un nouveau son, par exemple lorsqu'au lieu de dire à le ou de le, nous disons au ou du, et de même le mois d'août au lieu du mois d'août

    Auteur : DUMARS. - Source : Mél. gramm. t. V, p. 98


  9. La langue hébraïque s'écrivait autrefois sans voyelles, il n'y avait que les seules consonnes, et c'était la tradition et l'usage qui apprenaient comment il fallait placer les voyelles pour la lire et la prononcer

    Auteur : DUMARS. - Source : Oeuv. t. VII, p. 42


  10. Que si l'on chante gloi-reu, cette désinence acquiert tous les droits des voyelles, modulation, tenue, port de voix

    Auteur : D'OLIVET - Source : Pros. franç. II, 2


  11. Je fais une grande différence entre le concours des voyelles et le heurtement des voyelles ; il y a longtemps que je vous aime : cet il y a est fort doux ; il alla à Arles est un heurtement affreux

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Alembert, 98 (19 mars 1770).


  12. Les voyelles sont ainsi appelées du mot voix, parce qu'elles se font entendre par elles-mêmes ; elles forment toutes seules un son, une voix

    Auteur : DUMARS. - Source : Oeuv. t. IV, p. 364


  13. Les consonnes sont appelées consonnes, parce qu'elles sonnent avec les voyelles, et ne font que marquer les diverses articulations de la voix

    Auteur : Molière - Source : Bourg. gent. II, 6


  14. Syllabe, c'est un son entier, et peult estre d'une seule letre, comme d'une voyelle, peult aussi estre de plusieurs letres, voyelles ou consonnes

    Auteur : P. RAMUS - Source : dans LIVET, Gramm. franç. p. 205


  15. Que si l'on chante gloi-reu, cette désinence acquiert tous les droits des voyelles.... et par conséquent on pourra fredonner sur la dernière syllabe de gloi-reu

    Auteur : D'OLIVET - Source : Prosodie française.


  16. Il [M. Robert Atkinson] a dressé la liste complète de toutes les combinaisons de voyelles qui se trouvent dans son manuscrit [Vie de seint Auban], et cette liste est utile, surtout pour l'étude de la graphie anglo-normande

    Auteur : G. PARIS - Source : Romania, t. V, p. 389


  17. Épier si des vers la rime est brève ou longue, Ou bien si la voyelle, à l'autre s'unissant, Ne rend point à l'oreille un vers trop languissant

    Auteur : RÉGNIER - Source : Satires, le Critique outré.


  18. Les lettres sont divisées en voyelles ....et en consonnes

    Auteur : Molière - Source : Bourg. gent. II, 6


  19. Chanter sur une voyelle sans articuler des paroles et sans nommer les notes comme on fait quand on solfie ; on a choisi les voyelles a, é, comme les plus favorables à l'émission de la voix

    Auteur : L. QUICHERAT - Source : Traité de mus. p. 117 et 118


  20. Affin que la connaissance d'elles [voyelles] soit plus aisée, j'ay avizé de les peindre et leur bailler leurs noms selon leur puissance et de les ordonner selon leur affinité

    Auteur : MAIGRET - Source : dans LIVET, la Gramm. franç. p. 66


  21. Je monstreray comme nostre langage, pour rendre sa prononciation plus douce, a trouvé moyen d'eviter la rencontre des voyelles en vocables contigus

    Auteur : H. EST. - Source : Précell. édit. FEUGÈRE, p. 71


  22. Il est des termes de trois vocalz [voyelles] lesquels sont de une sillabe, comme Dieu, lieu, fieu, etc.

    Auteur : FABRI - Source : Art de rhétor. t. II, f° 6, dans LACURNE


  23. Ce sont [des accessions finales ou initiales des mots] des additions d'idées accessoires ou du moins des modifications importantes, qui, sans dénaturer la signification radicale du mot, l'affectent cependant assez, pour que, dans un grand nombre de cas, l'Ablaut [modification de la voyelle], le nuancement intérieur doive venir en aide aux agglutinations de lettres et de syllabes, pour reproduire plus fidèlement l'opération de l'esprit

    Auteur : A. RÉGNIER - Source : Formation des mots dans la langue grecque, p. 25


  24. Ci-gît maître Jobelin, Suppôt du pays latin.... Endoctriné de tout point Sur la virgule, le point, L'u voyelle et l'u consonne

    Auteur : PIRON - Source : Épitaphe d'un grammairien.


  25. Ramus avait déjà remarqué dix voyelles dans la langue française

    Auteur : DUCLOS - Source : Oeuv. t. IX, p. 5




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Mise à jour le mardi 11 novembre 2025 à 12h40










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