Définition de « vanité »


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Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur vanité pour aider à enrichir la compréhension du mot Vanité et répondre à la question quelle est la définition de vanite ?

NOM genre (f) de 3 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|va.ni.te) vanité (f)

  • Caractère de ce qui est vain, futile. - Tout n’est que vanité dans le monde. - Vanité des vanités, tout est vanité. - Mépriser les vanités du monde. - Il est revenu des vanités du monde.

  • Inutilité, inconsistance.

  • Désir de se faire valoir, fatuité. - Tels sont surtout les comédiens, les musiciens, les orateurs et les poètes. Moins ils ont de talent, plus ils ont d’orgueil, de vanité, d’arrogance. Tous ces fous trouvent cependant d’autres fous qui les applaudissent;.. - (Érasme; « Éloge de la folie », 1509, traduction de Thibault de Laveaux, 1780)

  • Fierté excessive, amour-propre frivole. - Il a beaucoup de vanité. - Il est plein de vanité. - Il est d’une vanité insupportable. - Flatter, blesser la vanité de quelqu’un. - La vanité l’a perdu. - Il tire vanité de sa naissance. - Des vanités rivales ne se pardonnent rien. Synonyme : fatuité, fierté, frivolité, futilité


    Expression : sans vanité : expression dont on se sert dans le langage courant, quand on dit de soi quelque chose d’avantageux et pour le faire passer. : Sans vanité, j’en sais plus que lui sur ce sujet.



    Définitions de « vanité »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    VANITÉ, subst. fém.

    A. ? [À propos d'une chose]
    1. Caractère de ce qui est vain, de ce dont la réalité ou la valeur est illusoire. Synon. futilité, insignifiance, néant, vide.Vanité de la gloire militaire; vanité du monde, du siècle, des choses humaines; universelle vanité. Vous n'êtes sensible qu'aux espérances dont vous auriez dû depuis longtemps reconnaître la vanité. À quoi sert de chercher le bonheur où il n'est pas? Vous vous raidissez contre l'ordre éternel (Lamennais, Lettres Cottu, 1819, p. 58).La faute est pour une part de se lier par le rien; la vanité « qui s'est étendue sur toutes choses » est cette captivité dont nous sommes à la fois les geôliers et les détenus (Ric?ur, Philos. volonté, 1949, p. 94).
    ? [P. allus. biblique] Tout n'est que vanité. Pour un titre ils vendraient leur âme, en vérité! Vanité! vanité! tout n'est que vanité! (Hugo, Hernani, 1830, IV, 1, p. 99).
    2. Caractère de ce qui est inutile, de ce qui ne peut rester que sans effet. Synon. inanité, inefficacité.Vanité des efforts, des prétentions. Je voudrais dans le cours insister sur une question qui les comprend toutes, la vanité des classifications, montrer que l'histoire du droit est impossible sans celle des religions, qui non seulement s'y enlace et s'y mêle comme cause, mais encore s'y engendre elle-même à son tour (Michelet, Journal, 1842, p. 840).
    ? De vanité. Chacune de ses paroles était de vanité, et il me parut avoir, comme la plupart de ces hommes, un cerveau d'enfant dominé par des mots de spécialiste (Barrès, Jard. Bérén., 1891, p. 78).
    3. Gén. au plur. Choses vaines et futiles; en partic., propos vains. Synon. futilité.Dire des vanités. Je vous arrache, parures! Elle arrache ses parures et les jette à terre. Tout, tout! reprenez tout! je vous dépouille, vanités, et je sortirai d'ici toute nue! (Claudel, Tête d'Or, 1901, 2epart., p. 254).
    4. BEAUX-ARTS. Représentation picturale évoquant la précarité de la vie et l'inanité des occupations humaines. C'est (...) une « Vanité » [le tableau des Âges de la femme (1544) de Hans Baldung Green] comme l'étaient à la fin du Moyen Âge ces revers de tableaux opposant des trépassés, des « transis », à l'effigie d'un homme, d'une femme ou d'un couple en pleine jeunesse, comme l'étaient les danses des morts et comme le seront au XVIIesiècle ces innombrables natures mortes de « Vanités » (H. Haug, L'Art en Alsace, Paris, Arthaud, 1962, p. 123).
    B. ? [À propos d'une pers.]
    1. Caractère d'une personne satisfaite d'elle-même et étalant complaisamment son plaisir de paraître. Synon. complaisance, fatuité, orgueil, suffisance.Basse, mesquine, petite, sotte vanité; flatter, ménager la vanité de qqn. Le frère de Pierre Gérard était un être d'une intelligence bornée, et très occupé de lui-même, des qualités qu'il pensait posséder. Il avait la secrète vanité d'être doué de tous les mérites et aurait voulu qu'on ne lui parlât que de lui, qu'on le régalât continuellement de son éloge (Duranty, Malh. H. Gérard, 1860, p. 35).
    ? Sans vanité. Sans vouloir se vanter. C'est que, sans vanité, ou avec vanité, notre maison passe pour la première de Koenigsberg (Stendhal, Nouv. inéd., 1842, p. 32).
    ? Faire vanité de (littér.)/tirer vanité de qqc. S'en glorifier, s'en enorgueillir. Mais il se tenait pour un chimpanzé méditatif. Et il en tirait vanité (A. France, Mannequin, 1897, p. 161).
    2. Littér. Parole, acte de vanité. [L'orgueil] consume les petitesses et simplifie la personne même. Il la détache des vanités, car l'orgueil est aux vanités ce que la foi est aux superstitions (Valéry, Variété II, 1929, p. 172).
    Prononc. et Orth.: [vanite]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. a) 1remoit. xiies. « ce qui est vide, de vaine apparence » (Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, IV, 3: Purquei amez vus vanitet [...]? [Ut quid diligitis vanitatem]); cf. ca 1120-50 (Grant mal fist Adam, éd. H. Suchier, 119 c: Tot est vanité); b) 1170 plur. (Rois, I, XII, 21, éd. E. R. Curtius, p. 22: Laissez de cest siecle les vanitez); 2. 1remoit. xiies. « mensonge » humes de vanité [cum viris vanitatis]; parler vanité [vanitatem loqui] (Psautier de Cambridge, éd. Fr. Michel, XXV, 4; CXLIII, 8); 3. xiiies. [ms. xives.] « caractère de ce qui est vain, vide, néant » (Ms. Bibl. nat. fr. 15392 [Bible Guiart des Moulins], fol. 197 ds Trénel, p. 510: Vanité des vanitez). B. 1580 « caractère d'une personne satisfaite d'elle-même et qui désire paraître » (Montaigne, Essais, II, 10, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 419: narration pure [...] exempte de vanité parlant de soy). Empr. au lat.vanitas, -atis « état de vide, de non réalité; vaine apparence, mensonge; tromperie, fraude; frivolité, légèreté; vanité, jactance ». Les premiers ex. du sens A, sont exclusivement empr. à la lang. chrét. (cf. Blaise Lat. chrét.). Fréq. abs. littér.: 3 472. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 7 176, b) 4 421; xxes.: a) 3 781, b) 3 999.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    vanité \va.ni.te\ féminin

    1. Caractère de ce qui est vain, futile.
      • L'abondante littérature idyllique des professeurs de rhétorique est évidem­ment une pure vanité. (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.363)
    2. Inutilité, inconsistance.
      • Mais quand il s'aperçut de la vanité de ses efforts et que, d'autre part, il vit l'Église menacée dans son existence par le développement prodigieux pris par les sectes hérétiques, il changea brusquement d'attitude. (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
      • Deux ans chez les trappistes lui ont appris à la fois le poids des mots et leur vanité. (Antoine Bello, Scherbius (et moi), Gallimard, 2018, p. 96)
    3. Désir de se faire valoir, fatuité.
      • Il y a une différence entre l'orgueil et la vanité. L'orgueil est le désir d'être au-dessus des autres, c'est l'amour solitaire de soi-même. La vanité au contraire, c'est le désir d'être approuvé par les autres. Au fond de la vanité, il y a de l'humilité; une incertitude sur soi que les éloges guérissent (Henri Bergson)
      • Tels sont surtout les comédiens, les musiciens, les orateurs et les poètes. Moins ils ont de talent, plus ils ont d'orgueil, de vanité, d'arrogance. Tous ces fous trouvent cependant d'autres fous qui les applaudissent;.. (Érasme; Éloge de la folie, 1509, traduction de Thibault de Laveaux, 1780)
      • Il avait endossé pour la circonstance un complet vert ? peut-être un peu voyant ? et orné sa cravate d'une perle qu'il reluquait sans fausse honte, ni, je dois bien le dire, une ombre de vanité. (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
      • Et tous de le flatter, et de l'entourer d'une cour dont il ne peut être dupe, mais dont se gonfle sa vanité. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
      • La vanité et l'orgueil sont choses différentes, bien qu'on emploie souvent ces deux mots l'un pour l'autre ; on peut être orgueilleux sans être vaniteux. L'orgueil se rapporte plus à l'opinion que nous avons de nous-mêmes, la vanité à celle que nous voudrions que les autres aient de nous(Jane Austen, Orgueil et Préjugés)
    4. Fierté excessive, amour-propre frivole.
      • Eh ! bien, lui qui devait n'avoir que de l'orgueil était dévoré de vanités blessantes et maladives qui décourageaient l'amitié. (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
      • [?]; et, sur ces sentiments de basse vanité, se greffait encore l'orgueil d'une vertu qu'il n'avait même pas conquise au prix d'efforts, [?]. (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
      • Mais tout de même, procréer à son âge lui paraissait louche et, bien qu'un tel résultat flattât sa vanité de vieux coq, la crainte d'avoir été aidé dans cette ?uvre par des collaborateurs bénévoles autant qu'inconnus le retenait hésitant au bord du fossé conjugal. (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    5. (Art) Peinture de genre signifiant le temps, la mort, l'instabilité des choses, à l'aide de composition d'objets périssables, tels que bougie, crâne, sablier, végétaux.
      • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)
    6. (Spécialement) (Bijouterie) Bijou, bague, orné d'une tête de mort.
      • Les voûtes de l'établissement devaient remonter aux catacombes, l'éclairage aurait convenu à un enterrement clandestin, les clients et les serveurs arboraient des vanités à chaque doigt ? tout ici présageait la mort. (Amélie Nothomb, Pétronille, Éditions Albin Michel, Paris, 2014, page 162)
    7. (Au pluriel) Mondanités, frivolités, futilités.
      • Je n'aime pas ces vanités, qui étaient inconnues à nos pères lorsque l'Angleterre était libre. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
      • La lampe éteinte, Félicité ne put dormir. Les yeux fermés, elle faisait de merveilleux châteaux en Espagne. Les vingt mille francs de rente dansaient devant elle, dans l'ombre, une danse diabolique. Elle habitait un bel appartement de la ville neuve, avait le luxe de M. Peirotte, donnait des soirées, éclaboussait de sa fortune la ville entière. Ce qui chatouillait le plus ses vanités, c'était la belle position que son mari occuperait alors. (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 104)
      • De toute évidence, hommes et femmes ne viennent ici que pour se faire admirer. C'est le rendez-vous des vanités élégantes, des rivalités paradeuses et des clins d'?il assassins. (Martial Debriffe, Le temps des illusions, Terre d'Histoires (City Edition), 2017)
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    Littré

    VANITÉ (va-ni-té) s. f.
    • 1Caractère de ce qui est vain, vide, sans solidité, sans durée. Tous les hommes qui n'ont pas la connaissance de Dieu ne sont que vanité, Sacy, Bible, Sagesse, XIII, 1. Qu'une chose aussi visible qu'est la vanité du monde soit si peu connue?, Pascal, Pens. VI, 59, édit. HAVET. Le sentiment de la fausseté des plaisirs présents, et l'ignorance de la vanité des plaisirs absents causent l'inconstance, Pascal, ib. VI, 45. Vanité des vanités, et tout est vanité? j'ai pris sans étude et sans choix les premières paroles que me présente l'Ecclésiaste, où, quoique la vanité ait été si souvent nommée, elle ne l'est pas encore assez à mon gré pour le dessein que je me propose, Bossuet, Duch. d'Orl. Ô vanité?! ô néant?! ô mortels ignorants de leurs destinées?! Bossuet, ib. Si M. de Turenne n'avait su que combattre et vaincre?; s'il ne s'était élevé au-dessus des vertus humaines? je laisserais à la vanité le soin d'honorer la vanité, Fléchier, Tur. Vanité des vanités?! mais tout n'est pas vanité?; ma tendre reconnaissance pour mes amis, et surtout pour vous, madame, n'est pas vanité, Voltaire, Lett. Mme Necker, 21 juin 1770. Je me félicite, sire, de penser comme Votre Majesté sur la vanité et la futilité de la métaphysique, D'Alembert, Lett. au roi de Pr. 17 sept. 1764. Un roi, je dirai plus, un sage Écrit que tout est vanité, Tout, y compris la majesté, Même l'amour, et c'est dommage, Chénier M. J. la Retraite. De toutes les couronnes que j'avais rêvées, l'amour d'une grande dame était celle qui flattait le plus ma vanité, Reybaud, Jér. Patur. II, 16.

      Au plur. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre?; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer, Malherbe, I, 3. La princesse palatine se montre au monde cette fois, mais c'est pour lui déclarer qu'elle avait renoncé à ses vanités, Bossuet, Anne de Gonz. Il ne s'apaise et il ne revient de ce grand fracas, que pour bredouiller des vanités et des sottises, La Bruyère, V.

    • 2Désir d'approbation qui se manifeste au dehors, désir de produire de l'effet. La vertu n'irait pas si loin, si la vanité ne lui tenait compagnie, La Rochefoucauld, Max. 200. Si la vanité ne renverse pas entièrement les vertus, du moins elle les ébranle toutes, La Rochefoucauld, ib. 388. La vanité nous fait faire plus de choses contre notre goût que la raison, La Rochefoucauld, ib. 467. Curiosité n'est que vanité?; le plus souvent on ne veut savoir que pour en parler, Pascal, Pens. II, 6. Un dénombrement exact de tous les ornements de la vanité, Bossuet, la Valliere. Quoique Dieu et la nature aient fait tous les hommes égaux, en les formant de même boue, la vanité humaine ne peut souffrir cette égalité, ni s'accommoder à la loi qui nous a été imposée de les regarder tous comme nos semblables, Bossuet, Gornay. On ne voit point mieux le ridicule de la vanité, et combien elle est un vice honteux, qu'en ce qu'elle n'ose se montrer, et qu'elle se cache souvent sous les apparences de son contraire, La Bruyère, XI. Que faut-il donc penser de la vanité?? à un certain point, c'est vice?; un peu en deçà, c'est vertu, Fontenelle, Dial. I, Morts mod. La vanité qui se montre n'est ni la plus habile, ni la plus à craindre, Massillon, Or. fun. Villars. L'orgueil d'un Espagnol le portera à ne pas travailler?; la vanité d'un Français le portera à savoir travailler mieux que les autres, Montesquieu, Esp. XIX, 9. Il y a bien des sortes de vanité?; mais la plus belle est celle qui, ne s'arrogeant aucun titre, rend presque tous les autres ridicules, Voltaire, Dict. phil. Quakers. La vanité, exigeant tout et n'accordant rien, est toujours inique, au lieu que l'amour, donnant autant qu'il exige, est par lui-même un sentiment rempli d'équité, Rousseau, Ém. v. La vanité est la mère des ridicules, comme l'oisiveté est la mère des vices, Marmontel, ?uv. t. IX, p. 352.

      Au plur. Mes vanités jusque-là ne se montent, Corneille, Suiv. III, 6. Que le souvenir de sa modestie et de son humilité [de J. C.]? vous guérisse de vos vanités, de vos projets, de vos prétentions frivoles, Massillon, Avent, Disp. à la comm. Combien de petites vanités intérieures devaient m'amuser et me distraire du souci que j'aurais pu prendre?! Marivaux, Marianne, 4e part. Les folles vanités, l'orgueil ambitieux, Voltaire, Scythes, II, 2.

      Faire vanité, tirer vanité, prendre vanité d'une chose, s'en glorifier. Peu, même des grands c?urs, tireraient vanité D'aller par ce chemin à l'immortalité, Corneille, Hor. II, 3. Quelque favorable accueil que Sa Majesté ait daigné faire à cet ouvrage, je n'en dois pas faire grande vanité, puisque je n'en suis que le traducteur, Corneille, Poëme sur les vict. du roi, Au lecteur. La solide vertu dont je fais vanité, Corneille, Hor. II, 3. On fait souvent vanité des passions, même les plus criminelles, La Rochefoucauld, Réflex. 27. Ce style figuré dont on fait vanité, Molière, Mis. I, 2. Il est certain que cette affaire-là était épineuse, et que, si la personne en sort, il y a sujet d'en prendre quelque vanité, Pascal, Lett à Mlle de Roannez, 7. Quand il ferme la bouche à un libertin qui fait vanité du vice, Bossuet, Panég. Ste Catherine, 3. Si, avant que de tirer vanité d'une chose, ils voulaient s'assurer bien qu'elle leur appartînt, il n'y aurait guère de vanité dans le monde, Fontenelle, Dial. 2, Morts mod. Gilbert?: Vous êtes philosophe?? - Psaphon?: Oui, j'en fais vanité, Et mes écrits moraux prouvent ma probité, Gilbert, Apologie.

      Sans vanité, sans vouloir me vanter, locution dont on se sert quand, disant de soi quelque chose d'avantageux, on veut le faire passer. Je puis dire sans vanité, que, dans tout Paris, il n'y a point de cocher qui prenne tant de soin de ses chevaux que moi, Hauteroche, le Coch. 3. Pour le petit marquis? C'est moi-même, messieurs, sans nulle vanité, Molière, Mis. v, 4. Pour le c?ur, dont surtout nous devons faire cas, On sait, sans vanité, que je n'en manque pas, Molière, ib. III, 1.

    • 3Acte de vanité. Ceux que l'opinion fait plaire aux vanités Font dessus leurs tombeaux graver des qualités Dont à peine un dieu serait digne, Malherbe, V, 8. Mettre des bornes à son jeu, à ses dissipations, à ses vanités, à son attachement au monde, Bourdaloue, 2e dim. après l'Épiph. Dominic. t. I, p. 73. Qu'on me permette ici une vanité sur mon ouvrage, La Bruyère, Préf. Disc. de récept. Cette cour [de Rome] où tout se passe en cérémonie, était le tribunal où se jugeaient ces vanités de la grandeur [les préséances], Voltaire, Louis XIV, 7.
    • 4 Au plur. Des personnes vaines. Facilités offertes à certaines vanités pour arriver à la conquête de titres?, Journ. offic. 24 fév. 1872, p. 1316, 2e col.

      PROVERBE

      Une once de vanité gâte un quintal de mérite.

    HISTORIQUE

    XIIe s. Pur quei amez vus vanitet e querez menceunge?? Liber psalm. p. 3. Il esperat en la multitudine de ses richeises, e miez valut en sa vanitet, ib. p. 69. Laissez de cest siecle les vanitez, Rois, p. 41.

    XIIIe s. Vanitez est là où veritez ne converse, Psautier, f° 10. Jonesce qui tout a gité [jeté] Son preterit en vanité, la Rose, 4550.

    XVe s. Et des deliz de chacier ensement, Et de voler [chasser au vol] et de tournoiement, Vanitez sunt, croy donc certainement?; Car tout desplait fors estude et science, Deschamps, Plais. de l'étude.

    XVIe s. S'arrester aux vanitez de la divination, Montaigne, I, 47. Puisque je n'ai rien profité par mes raisonnemens de ce soir sur la vanité des esmeutes populaires, D'Aubigné, Hist. I, 132.

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    Encyclopédie, 1re édition

    VANITÉ, s. f. (Morale.) le terme de vanité est consacré par l'usage, à représenter également la disposition d'un homme qui s'attribue des qualités qu'il a, & celle d'un homme qui tâche de se faire honneur par de faux avantages : mais ici nous le restreignons à cette derniere signification, qui est celle qui a le plus de rapport avec l'origine de l'expression.

    Il semble que l'homme soit devenu vain, depuis qu'il a perdu les sources de sa véritable gloire, en perdant cet état de sainteté & de bonheur où Dieu l'avoit placé. Car ne pouvant renoncer au desir de se faire estimer, & ne trouvant rien d'estimable en lui depuis le péché ; ou plutôt n'osant plus jetter une vue fixe & des regards assurés sur lui-même, depuis qu'il se trouve coupable de tant de crimes, & l'objet de la vengeance de Dieu ; il faut bien qu'il se répande au-dehors, & qu'il cherche à se faire honneur en se revêtant des choses extérieures : & en cela les hommes conviennent d'autant plus volontiers qu'ils se trouvent naturellement aussi nuds & aussi pauvres les uns que les autres.

    C'est ce qui nous paroîtra, si nous considérons que les sources de la gloire parmi les hommes se réduisent, ou à des choses indifférentes à cet égard, ou si vous voulez, qui ne sont susceptibles ni de blâme, ni de louange, ou à des choses ridicules, & qui bien loin de nous faire véritablement honneur, sont très propres à marquer notre abaissement, ou à des choses criminelles, & qui par consequent ne peuvent être que honteuses en elles-mêmes, ou enfin à des choses qui tirent toute leur perfection & leur gloire du rapport qu'elles ont avec nos foiblesses & nos défauts.

    Je mets au premier rang les richesses, quoiqu'elles n'aient rien de méprisable, elles n'ont aussi rien de glorieux en elles-mêmes. Notre cupidité avide & intéressée ne s'informe jamais de la source, ni de l'usage des richesses, qu'elle voit entre les mains des autres, il lui suffit qu'ils sont riches pour avoir ses premiers hommages. Mais, s'il plaisoit à notre c?ur de passer de l'idée distincte à l'idée confuse, il seroit surpris assez souvent de l'extravagance de ces sentimens ; car comme il n'est point essentiel à un homme d'être riche, il trouveroit souvent qu'il estime un homme, parce que son pere a été un scélérat, ou parce qu'il a été lui-même un fripon ; & que lorsqu'il rend ses hommages extérieurs à la richesse, il salue le larcin, ou encense l'infidélité & l'injustice.

    Il est vrai, que ce n'est point-là son intention, il suit sa cupidité plutôt que sa raison : mais un homme à qui vous faites la cour est-il obligé de corriger par toutes ces distinctions la bassesse de votre procédé ? Non, il reçoit vos respects extérieurs comme un tribut que vous rendez à son excellence. Comme votre avidité vous a trompé, son orgueil aussi ne manque point de lui faire illusion ; si ses richesses n'augmentent point son mérite, elles augmentent l'opinion qu'il en a, en augmentant votre complaisance. Il prend tout au pié de la lettre, & ne manque point de s'aggrandir intérieurement de ce que vous lui donnez, pendant que vous ne vous enrichissez guere de ce qu'il vous donne.

    J'ai dit en second lieu, que l'homme se fait fort souvent valoir, par des endroits qui le rendent ridicule. En effet, qu'y a-t-il, par exemple, de plus ridicule que la vanité qui a pour objet le luxe des habits ? Et n'est-ce pas quelque chose de plus ridicule que tout ce qui fait rire les hommes, que la dorure & la broderie entrent dans la raison formelle de l'estime, qu'un homme bien vêtu soit moins contredit qu'un autre ; qu'une ame immortelle donne son estime & la considération à des chevaux, à des équipages, &c. Je sais que ce ridicule ne paroît point, parce qu'il est trop général ; les hommes ne rient jamais d'eux-mêmes, & par conséquent ils sont peu frappés de ce ridicule universel, qu'on peut reprocher à tous, ou du moins au plus grand nombre ; mais leur préjugé ne change point la nature des choses, & le mauvais assortiment de leurs actions avec leur dignité naturelle, pour être caché à leur imagination, n'en est pas moins véritable.

    Ce qu'il y a de plus fâcheux, c'est que les hommes ne se font pas seulement valoir par des endroits qui les rendroient ridicules, s'ils pouvoient les considérer comme il faut, mais qu'ils cherchent à se faire estimer par des crimes. On a attaché de l'opprobre aux crimes malheureux, & de l'estime aux crimes qui réussissent. On méprise dans un particulier le larcin & le brigandage qui le conduisent à la potence ; mais on aime dans un potentat les grands larcins & les injustices éclatantes qui le conduisent à l'empire du monde.

    La vieille Rome est un exemple fameux de cette vérité. Elle fut dans sa naissance une colonie de voleurs, qui y chercherent l'impunité de leurs crimes. Elle fut dans la suite une république de brigands, qui étendirent leurs injustices par toute la terre. Tandis que ces voleurs ne font que détrousser les passans, bannir d'un petit coin de la terre la paix & la sûreté publique, & s'enrichir aux dépens de quelques personnes ; on ne leur donne point des noms fort honnêtes, & ils ne prétendent pas même à la gloire, mais seulement à l'impunité. Mais aussi-tôt qu'à la faveur d'une prospérité éclatante, ils se voient en état de dépouiller des nations entieres, & d'illustrer leurs injustices & leur fureur, en traînant à leur char des princes & des souverains ; il n'est plus question d'impunité, ils prétendent à la gloire, ils osent non-seulement justifier leurs fameux larcins, mais ils les consacrent. Ils assemblent, pour ainsi dire, l'univers dans la pompe de leurs triomphes pour étaler le succès de leurs crimes ; & ils ouvrent leurs temples, comme s'ils vouloient rendre le ciel complice de leurs brigandages & de leur fureur.

    Il y a d'ailleurs un nombre infini de choses que les hommes n'estiment, que par le rapport qu'elles ont avec quelqu'une de leurs foiblesses. La volupté leur fait quelquefois trouver de l'honneur dans la débauche : les riches sont redevables à la cupidité des pauvres, de la considération qu'ils trouvent dans le monde. La puissance tire son prix en partie d'un certain pouvoir de faire ce qu'on veut, qui est le plus dangereux présent qui puisse jamais être fait aux hommes. Les honneurs & les dignités tirent leur principal éclat de notre ambition ; ainsi on peut dire à coup sûr que la plûpart des choses ne sont glorieuses, que parce que nous sommes déreglés.

    Vanité, Vain, (Critiq. sacrée.) ces mots dans l'Ecriture signifient ce qui n'a rien de solide, Ecclés. j. 2. la fausse gloire, 2. Pier. ij. 18. le mensonge, Ps. xxxvij. 13. les idoles, Jérém. viij. 19. (D. J.)

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    Étymologie de « vanité »

    Prov. vanitat, vanetat?; esp. vanidad?; ital. vanità?; du lat. vanitatem, de vanus, vain.

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    Du latin vanitas (« vide, futilité, frivolité, fausseté, jactance, viduité »)
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    VANITÉ, subst. fém.
    Étymol. et Hist. A. 1. a) 1remoit. xiies. « ce qui est vide, de vaine apparence » (Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, IV, 3: Purquei amez vus vanitet [...]? [Ut quid diligitis vanitatem]); cf. ca 1120-50 (Grant mal fist Adam, éd. H. Suchier, 119 c: Tot est vanité); b) 1170 plur. (Rois, I, XII, 21, éd. E. R. Curtius, p. 22: Laissez de cest siecle les vanitez); 2. 1remoit. xiies. « mensonge » humes de vanité [cum viris vanitatis]; parler vanité [vanitatem loqui] (Psautier de Cambridge, éd. Fr. Michel, XXV, 4; CXLIII, 8); 3. xiiies. [ms. xives.] « caractère de ce qui est vain, vide, néant » (Ms. Bibl. nat. fr. 15392 [Bible Guiart des Moulins], fol. 197 ds Trénel, p. 510: Vanité des vanitez). B. 1580 « caractère d'une personne satisfaite d'elle-même et qui désire paraître » (Montaigne, Essais, II, 10, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 419: narration pure [...] exempte de vanité parlant de soy). Empr. au lat.vanitas, -atis « état de vide, de non réalité; vaine apparence, mensonge; tromperie, fraude; frivolité, légèreté; vanité, jactance ». Les premiers ex. du sens A, sont exclusivement empr. à la lang. chrét. (cf. Blaise Lat. chrét.).

    vanité au Scrabble


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    vanite

    Les rimes de « vanité »


    On recherche une rime en TE .

    Les rimes de vanité peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en te

    Rimes de buté      Rimes de caboter      Rimes de empotée      Rimes de carapatait      Rimes de apportées      Rimes de déboîté      Rimes de piratez      Rimes de éternités      Rimes de nudités      Rimes de apparentés      Rimes de envoûtée      Rimes de susceptibilité      Rimes de contrastées      Rimes de guettai      Rimes de mi-réalité      Rimes de postée      Rimes de désappointée      Rimes de court-circuitait      Rimes de expérimentez      Rimes de exportaient      Rimes de flirté      Rimes de exaltait      Rimes de effritée      Rimes de permettait      Rimes de recachetée      Rimes de empaqueté      Rimes de déshérités      Rimes de brouettait      Rimes de mucosité      Rimes de aéroportées      Rimes de pailletées      Rimes de dévastés      Rimes de positivité      Rimes de dotait      Rimes de tuyautées      Rimes de illimitée      Rimes de voletaient      Rimes de compétitivité      Rimes de émotivité      Rimes de gémellité      Rimes de germanité      Rimes de montées      Rimes de préméditée      Rimes de vulgarité      Rimes de orientées      Rimes de objectez      Rimes de prêt-à-porter      Rimes de fouettait      Rimes de pailleté      Rimes de écrêtait     

    Mots du jour

    buté     caboter     empotée     carapatait     apportées     déboîté     piratez     éternités     nudités     apparentés     envoûtée     susceptibilité     contrastées     guettai     mi-réalité     postée     désappointée     court-circuitait     expérimentez     exportaient     flirté     exaltait     effritée     permettait     recachetée     empaqueté     déshérités     brouettait     mucosité     aéroportées     pailletées     dévastés     positivité     dotait     tuyautées     illimitée     voletaient     compétitivité     émotivité     gémellité     germanité     montées     préméditée     vulgarité     orientées     objectez     prêt-à-porter     fouettait     pailleté     écrêtait     


    Les citations sur « vanité »

    1. Outre la vanité de son art mensonger, - C'est l'image de ceux qui bâillent aux chimères, - Cependant qu'ils sont en danger, - Soit pour eux, soit pour leurs affaires.

      Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre deuxième, XIII, L'Astrologue qui se laisse tomber dans un puits


    2. C'est presque toujours par vanité que l'on refuse de prendre un conseil, comme c'est presque toujours par intérêt que l'on se même d'en donner plusieurs.

      Auteur : Louis-Philippe Robidoux - Source : Feuilles Volantes (1949)


    3. Qu'est-ce que la politesse? Une convention tacite entre deux hommes par laquelle chacun dissimule sa vanité au bénéfice de celle de l'autre.

      Auteur : Alphonse Karr - Source : Sous les orangers


    4. Vain veut dire vide; ainsi la vanité est si misérable, qu'on ne peut guère lui dire pis que son nom. Elle se donne elle-même pour ce qu'elle est.

      Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795)


    5. L'homme le plus sage n'est jamais suffisamment prévenu contre sa propre vanité.

      Auteur : Georges Dor - Source : Sans référence


    6. Si le triomphe de la vanité est un des enivrants plaisirs de la vie des grands hommes, il est toute la vie des étres bornés.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Comédie humaine (1842-1852)


    7. Les grands chefs sont les moins vaniteux de tous les artistes. Deux fois par jour, aux toilettes, le sort qu'ils font subir à leur oeuvre les rappelle à l'humilité indispensable à tout créateur.

      Auteur : Jean Gouyé, dit Jean Yanne - Source : J'me marre (2003)


    8. Reste toi-même, aime ton métier. Tâche d'y réussir brillamment. Mais n'en éprouve aucune vanité.

      Auteur : René Barjavel - Source : Ravage (1943)


    9. Le monde, depuis qu'il existe, ne connaît pas plus menteur que celui qui écrit, pas de plus vaniteux et pas de plus menteur.

      Auteur : Thomas Bernhard - Source : Maîtres anciens (1985)


    10. Comme son rôle est de séduire, la femme se croit toujours au centre de l'univers, surtout quand elle est tombée très bas. L'avilissement de la femme est sans fond, de même sa vanité.

      Auteur : Blaise Cendrars - Source : Moravagine (1926)


    11. Contre la vanité - - Ne t'enfle pas, autrement - La moindre piqûre te fera crever.

      Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Le Gai Savoir (1887)


    12. Si je tire vanité de quelque chose, c'est bien de mon éloquence. La considération et l'estime accompagnent aussi inévitablement la maîtrise des mots que l'admiration la beauté. Or, ici, j'ai amplement l'occasion d'exercer mon talent.

      Auteur : Jane Austen - Source : Lady Susan (1793-1794)


    13. La vanité est vaine, la vanité de la vanité est doublement vaine. Or la vanité et la vanité s'annulent. La vanité de l'âme est la mort, la vanité de la vanité de l'âme est la vie. Entre la vie et la mort qui sommes nous ?

      Auteur : Shan Sa - Source : La Joueuse de go (2001)


    14. Alors naquit l'esprit de galanterie, qui prépara l'anéantissement successif de toutes les passions et même de l'amour, au profit de ce tyran cruel auquel nous obéissons tous : la vanité.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Chroniques italiennes (1837-1839)


    15. Il y a toujours une chose qu'un Français respecte plus que sa maîtresse, c'est sa vanité.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Sans référence


    16. La Légion d'honneur c'est l'hémorroïde du vaniteux.

      Auteur : Patrick Sébastien - Source : Carnet de notes (2001)


    17. Les hommes veulent toujours être le premier amour d'une femme. C'est là leur vanité maladroite. Les femmes ont un sens plus sûr des choses: ce qu'elles veulent, c'est être le dernier amour d'un homme.

      Auteur : Oscar Wilde - Source : Une Femme de peu d'importance, II


    18. La vanité faisait en lui tort à l'amour. En elle, au contraire, la vanité aurait servi l'amour, si l'amour eût pu exister.

      Auteur : Jules Amédée Barbey d'Aurevilly - Source : L'Amour impossible (1841)


    19. On fait souvent vanité des passions même les plus criminelles; mais l'envie est une passion timide et honteuse que l'on n'ose jamais avouer.

      Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 27


    20. Par cent canaux circuler l'abondance.
      Le goût du luxe entre dans tous les rangs:
      Le pauvre y vit des vanités des grands.
      Et le travail, gagé par la mollesse,
      S'ouvre à pas lents la route à la richesse.


      Auteur : Voltaire - Source : Satires, le Mondain (1736)


    21. Laisser, laisser parler ! Qu'importe ! Tous les biens qu'on achète à la foire aux vanités finissent en fumée et en cendres.

      Auteur : William Makepeace Thackeray - Source : La Foire aux Vanités (1847-1848)


    22. Pour les vaniteux les autres hommes sont des admirateurs.

      Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Sans référence


    23. Ce fut moins par vanité que dans le seul but de lui complaire. Il ne discutait pas ses idées; il acceptait tous ses goûts; il devenait sa maîtresse plutôt qu'elle n'était la sienne.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857), III, 5


    24. La vanité des gagnants, c'est de croire qu'ils sont toujours pour quelque chose dans ce qui leur arrive, la vanité des perdants de croire qu'ils n'y sont jamais pour rien.

      Auteur : Daniel Confland - Source : 200 ...et quelques aphorismes, apophtegmes, maximes, sentences et autres considérations (2013)


    25. Ma vanité de poète meurt de honte à ta vue. O Maître-Poète ! je me suis assis à tes pieds. Que seulement je fasse de ma vie une chose simple et droite, pareille à une flûte de roseau que tu puisses emplir de musique.

      Auteur : Rabindranath Tagore - Source : L'Offrande lyrique (1914)


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    Les mots proches de « vanite »

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    Les mots débutant par van  Les mots débutant par va

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    Les synonymes de « vanite»

    Les synonymes de vanité :

      1. autosatisfaction
      2. contentement
      3. suffisance
      4. orgueil
      5. triomphalisme
      6. égoïsme
      7. égocentrisme
      8. égotisme
      9. individualisme
      10. narcissisme
      11. insensibilité
      12. fatuité
      13. infatuation
      14. prétention
      15. jactance
      16. futilité
      17. frivolité
      18. vide
      19. insignifiance
      20. nullité
      21. enfantillage
      22. puérilité
      23. niaiserie
      24. in

    synonymes de vanité

    Fréquence et usage du mot vanité dans le temps


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