Définition de « vouer »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot vouer de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur vouer pour aider à enrichir la compréhension du mot Vouer et répondre à la question quelle est la définition de vouer ?

VER genre () de 1 syllabes
Une définition simple :

  • Promettre par vœu. - Vouer un temple à Dieu. - Vouer une lampe à la Vierge.

  • (fig) Promettre d’une manière particulière. - Vouer obéissance au pape. - Vouer ses services à un prince. - Vouer à quelqu’un le plus fidèle attachement. - L’amitié que je lui ai vouée.

  • (ext) Consacrer à Dieu. - Vouer un enfant à Dieu. - Ses parents l’avaient voué à Dieu dès l’instant de sa naissance. - Une fille qui a voué sa virginité à Dieu. - Se vouer, se consacrer à Dieu, au service de Dieu.

  • (anal) Mettre sous la protection spéciale d’un saint. - Vouer sa fille à la Vierge. - Vouer un enfant à saint François. - Vouer un enfant au blanc et au bleu, s’engager à ne lui faire porter, jusqu’à un âge déterminé, que du blanc et du bleu, couleurs de la Vierge.

  • Dévouer, employer avec zèle, avec suite à un objet particulier. - Il a voué sa plume à la vérité, à la défense de la religion. Synonyme : dédier


    Expression : ne savoir à quel saint se vouer : ne savoir à qui recourir, quel moyen employer pour sortir d’embarras. On dit aussi : se vouer à tous les saints. vouer au bleu



    Définitions de « vouer »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    VOUER, verbe trans.

    A. ? RELIG. Vouer qqn/qqc. à (une divinité, Dieu)
    1.
    a) Vieilli. Promettre, offrir en vertu d'un v?u. Vouer un culte à une déesse, aux muses; vouer un sacrifice, une victime à un dieu; vouer un pèlerinage à Dieu, à un saint. C'étaient [deux jeunes guerriers] les Dioscures, auxquels le dictateur avait voué un temple pendant la mêlée, et qu'on avait vu combattre et décider la victoire (Michelet, Hist. romaine, t. 1, 1831, p. 85).D'autres vierges (...) Aux autels d'Erycine ont voué leurs tuniques (Leconte de Lisle, Poèmes ant., 1852, p. 11).
    ? En partic. Placer sous l'invocation d'une divinité. Synon. dédier.Flots voués à Poséidon. Je pense que les Grecs en vouant à Minerve l'olivier montrèrent qu'ils avaient entrevu chez cet arbre, ce que cet arbre pressentait chez l'homme ? un parallèle effort vers la lumière (Gide, Journal, Feuillets, 1925, p. 810).
    b) Au fig. Vouer un culte à qqn, à la mémoire de qqn. Dévouer à quelqu'un toute sa personne, le vénérer profondément. Elle était sensible à ce culte que lui vouait cet adolescent plein de grâce (Gide, Faux-monn., 1925, p. 1077).Guillaume de Lorris était le plus dévôt officiant du culte chevaleresque voué à la femme (Faral, Vie temps st Louis, 1942, p. 240).
    2. Consacrer par un v?u. RELIG. CATH. Consacrer à la Vierge, à un saint pour en obtenir une protection particulière. Vouer un enfant à la Vierge; vouer une église à un saint; autel voué à Marie. D'un commun accord, son père et sa mère l'avaient voué à Dieu, dès avant sa naissance, « pour lui appartenir comme les premiers nés d'Israël » (Bremond, Hist. sent. relig., t. 3, 1921, p. 297).En apprenant que l'abbaye était vouée à saint Jean, l'incendiaire cria: « Quoique l'époque soit passée, nous allons fêter le saint » (Pesquidoux, Livre raison, 1928, p. 272).
    ? Vouer un enfant au bleu, au blanc. Habiller un jeune enfant aux couleurs de la Vierge en signe de cette consécration. Juive ayant un enfant: tout le temps de ses couches, promettant de le vouer à la Vierge. Enfant très beau, son seul amour, voué au blanc et au bleu (Goncourt, Journal, 1858, p. 559).
    ? P. anal., au passif. Être toujours vêtu d'habits de la même couleur. Femme vouée au noir. [Le duc de Rohan-Chabot] avait été voué au rouge, ayant porté l'habit de chambellan, l'uniforme de chevau-léger et la robe de cardinal (Chateaubr., Mém., t. 3, 1848, p. 364).Paule descendait l'escalier à petits pas soyeux. ? Décidément, tu es vouée au violet! dit-il avec un sourire (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 11).Pop. Voué au blanc. V. blanc ex. 33.
    ? Littér. [Dans des formules imprécatoires] Vouer qqn aux puissances infernales. Faire le v?u qu'une personne (ou un groupe de personnes) soit livrée aux puissances infernales. Malheureux! Je te voue aux blêmes Érinnyes, Aux chiennes de ta mère! (Leconte de Lisle, Poèmes trag., 1886, p. 229).
    ? Empl. pronom. réfl. Se consacrer par un v?u. Se vouer à Dieu. Il redouta de pécher en son âme, et de se vouer ainsi au diable (Adam, Enf. Aust., 1902, p. 122).Étant aux fers (...) Perrot Chapon se voua à madame sainte Catherine et s'endormit. Il se réveilla, tout enchaîné encore, dans sa maison (A. France, J. d'Arc, t. 1, 1908, p. 119).
    ? Fam. Ne (plus) savoir à quel saint se vouer. V. saint II A 3 a.
    B. ? Au fig.
    1. Vouer qqc. à (qqn, qqc.)
    a) [L'obj. désigne un sentiment] Engager définitivement ou solennellement. Vouer à qqn son amitié, son attachement profond, son respect; vouer son admiration à l'Antiquité, à un livre. L'amitié que je vous porte, la reconnaissance que je vous ai vouée, ont pu seules m'y décider (Sandeau, Sacs, 1851, p. 21).De neuf à quinze ans, il lui avait voué la première ferveur de sa tendresse, un amour délicat et pieux de gamin tendre (Martin du G., Devenir, 1909, p. 30).
    ? [L'obj. désigne un sentiment nég.] Porter de manière profonde et durable. Vouer une aversion profonde à qqn, une exécration au mensonge. Ce fils aîné voua plus tard une haine mortelle à Valincour, l'ami de son père (Mauriac, Vie Racine, 1928, p. 219).
    b) [L'obj. désigne l'activité, les qualités, le temps] Employer durablement, exclusivement pour l'accomplissement de quelque chose. Vouer ses efforts, son existence, ses talents à qqn; vouer son attention à ses enfants. Cette candide enfant (...) à qui j'ai voué ma jeunesse, ma vie, à qui j'ai juré éternelle foi (Borel, Champavert, 1833, p. 179).Un homme qui avait voué sa vie aux recherches scientifiques (Champfl., Bourgeois Molinch., 1855, p. 176).
    2. Vouer qqn à qqc. (ou verbe à l'inf.).Engager quelqu'un dans un état, une activité, une situation; désigner pour quelque chose de manière irrévocable. Synon. consacrer.Vouer qqn à une tâche. Le caractère et la tournure de Birotteau semblaient le vouer éternellement au vicariat de la cathédrale (Balzac, Curé Tours, 1832, p. 194).Nos parents, très ingénument patriotes (...) nous vouaient à la fois à reconquérir l'Alsace et la Lorraine on ne sait par quels moyens de persuasion offensive, et à ne pas connaître la guerre (Arnoux, Contacts all., 1950, p. 23).
    ? Empl. pronom. réfl.
    ? Se consacrer à quelqu'un. Vous êtes la dame châtelaine inconnue qu'un pauvre chevalier errant rencontre, par hasard, dans une forêt, et à laquelle il se voue corps et âme (Soulié, Mém. diable, t. 1, 1837, p. 173).Elle s'était vouée à lui. Cette passion était le premier, le seul amour de sa vie (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1491).
    ? S'appliquer à quelque chose de manière assidue et exclusive. Se vouer à l'art, au célibat, à l'étude, à un idéal, au service de qqn, à un travail. Tout particulier qui désirera se vouer aux fonctions d'instituteur primaire devra présenter au recteur de son académie un certificat de bonne conduite des curé et maire de la commune (Hist. instit. et doctr. pédag., 1816, p. 295).
    3. Vouer qqn, qqc. à qqc. (ou verbe à l'inf.)
    a) Amener à un état, une situation; destiner à quelque chose de manière impérative, inexorablement. Cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie (Ponge, Parti pris, 1942, p. 15).Traitement indéfiniment prolongé, qui vouait les malades à des soins constants (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 135).
    b) Destiner, déterminer à un état négatif ou mauvais de manière inéluctable. Vouer à l'abandon, au mépris, à la médiocrité, à la perte, à la ruine, à la mort; espèce vouée à la disparition; maison vouée à la démolition. Un caporal de sapeurs (...) fait sauter le pont, vouant ainsi à la perdition tout ce qui demeurait encore au-delà: toute notre arrière-garde (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 29).Neuf heures et demie de travail pour dix heures de présence, ce qui suffisait à les vouer au rhumatisme articulaire (Hamp, Champagne, 1909, p. 152).
    Prononc. et Orth.: [vwe], (il) voue [vu]. Ac. 1694, 1718: voüer, -é (tréma: prononc. en deux syll. [vue]. V. ds Fér. 1768, Fér. Crit. t. 3 1788 et encore ds Littré: vou-é); dep. 1740: vouer, -é. Étymol. et Hist. 1. 1remoit. xiies. trans. vuer vut a « faire v?u, promettre par v?u [à Dieu] » (Psautier de Cambridge, éd. Fr. Michel, CXXXI, 2); 1130-40 (Wace, Ste Marguerite, éd. E. A. Francis, 118: casteé que t'ai voée); id. voer a Deu que + prop. (Id., Conception N.-D., éd. W. R. Ashford, 149); fin xves. vouer de + inf. (Philippe de Commynes, Mém., VII, 14, éd. J. Calmette, t. 3, p. 85); 2. 1130-40 réfl. « consacrer par v?u quelqu'un à Dieu » (Wace, Conception N.-D., 685); ca 1165 part. passé adj. none vouee (Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 1136); 3. a) ?) 1176-81 « se destiner à, s'engager vers » (Chrétien de Troyes, Chevalier de la charrette, éd. M. Roques, 696: Je ne sai preu le quel [passage] je praigne [...] Au Pont desoz Eve me veu); 1269-78 trans. indir. (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 5750: Autre amor naturel i a Que Nature es bestes cria Par quoi de leur feons chevissent [...] Nature les i fet voer, Force leur fet); ?) 1580 hommes vouez à leur devotion [des tyrans] (Montaigne, Essais, II, 12, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 461); 1680 réfl. se voüer au service de quelcun (Rich.); b) 1579 trans. « consacrer, employer » vouer un chapitre à telle question (Paré, ?uvres, VIII, 11, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 2, p. 29a); 4. av. 1610 [impr. 1615] « promettre de manière irrévocable » (Malherbe, Poésies, LI, 21 ds ?uvres, éd. L. Lalanne, t. 1, p. 175: Quand je lui vouai mon service, Faillis-je en mon élection?); 1664 vouer une amitié à qqn (Racine, Thébaïde, II, 1); 5. 1671 « employer une chose avec un zèle soutenu » voüer sa vie pour son pays (Pomey); 1872 « id. » vouer sa plume à la défense de la religion (Littré). Dér. de v?u*; dés. -er. Cf. le b. lat. votare « promettre » (xies. ds Blaise Latin. Med. Aev.; v. aussi FEW t. 14, p. 637b, note 5). Fréq. abs. littér.: 458. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 696, b) 483; xxes.: a) 515, b) 782.


    Wiktionnaire


    Verbe - français

    vouer \vwe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

    1. Promettre par v?u.
      • Vouer un temple à Dieu.
      • Vouer une lampe à la Vierge.
    2. (Figuré) Promettre d'une manière particulière.
      • Vouer obéissance au pape.
      • Vouer ses services à un prince.
      • Vouer à quelqu'un le plus fidèle attachement.
      • L'amitié que je lui ai vouée.
    3. (Par extension) Consacrer à Dieu.
      • Vouer un enfant à Dieu.
      • Ses parents l'avaient voué à Dieu dès l'instant de sa naissance.
      • Une fille qui a voué sa virginité à Dieu.
      • Se vouer, se consacrer à Dieu, au service de Dieu.
    4. (Par analogie) Mettre sous la protection spéciale d'un saint.
      • Vouer sa fille à la Vierge.
      • Vouer un enfant à saint François.
      • Vouer un enfant au blanc et au bleu, s'engager à ne lui faire porter, jusqu'à un âge déterminé, que du blanc et du bleu, couleurs de la Vierge.
    5. (Figuré) Avoir une dévotion particulière ; vénérer profondément.
      • Les économiquement faibles inscrits à son « bureau de bienfaisance », les personnes seules et âgées, les travailleurs immigrés, les déshérités de tous poils lui vouaient une vénération sans limites. (Jean-Paul Steiger, La plus chouette histoire de tous les temps, Éditions Nathan, 1975, chap. 11)
    6. Dévouer, employer avec zèle, avec suite à un objet particulier.
      • Il a voué sa plume à la vérité, à la défense de la religion.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Littré

    VOUER (vou-é), je vouais, nous vouions, vous vouiez?; que je voue, que nous vouions, que vous vouiez v. a.
    • 1Promettre par v?u. Vouer un tableau à la Vierge. Fais donc, et je te voue un temple magnifique Comme au restaurateur des affaires d'Afrique, Mairet, Sophon. III, 3. La Parque à filets d'or n'ourdira pas ma vie, Je ne dormirai point sous de riches lambris?; Mais voit-on que le somme en perde de son prix??? Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices, La Fontaine, Fabl. XI, 4. Le religieux, fidèle observateur de la pauvreté qu'il a vouée, s'en tient au pur nécessaire, Bourdaloue, Pensées, Sur l'état relig. t. II, p. 495.

      Absolument. C'est selon cette loi [du v?u] qu'il est dit que Jephté égorgea sa propre fille, et il lui fit comme il avait voué, Voltaire, Philos. déf. mil. Bolingbr. 21.

    • 2Particulièrement, consacrer à Dieu. Ses parents l'ont voué à Dieu. Ce parricide [Jephté] qui ordonnait que tout ce qui serait voué serait massacré sans rémission, Voltaire, Mél. hist. Un chrétien contre six juifs, 28.

      On dit par extension, mais toujours par rapport à Dieu?: Vouer sa fille à la Vierge. Vouer un enfant à saint François. On l'assujettissait à tous les régimes [une malade], on la vouait à tous les saints, on la menait à tous les pèlerinages, Riccoboni, ?uv. t. v, p. 187, dans POUGENS.

      Vouer un enfant au blanc, le vouer à être toujours vêtu de blanc jusqu'à tel âge.

    • 3 Fig. Promettre d'une manière particulière et avec une sorte de solennité. Quand je lui vouai mon service, Faillis-je en mon élection?? Malherbe, v, 23. Je lui vouai dès lors une amitié sincère, Racine, Théb. II, 1. Je t'ai voué mes jours, ils te sont consacrés, Voltaire, Oreste, III, 8. Ennemi déclaré de toutes les erreurs qui avilissent et dévorent l'espèce humaine, il [l'abbé de Saint-Pierre] avait voué à la religion musulmane une aversion particulière, D'Alembert, Élog. l'ab. de St-P.
    • 4Employer avec zèle, avec suite. Il a voué sa plume à la défense de la religion.
    • 5Se vouer, v. réfl. Se consacrer. Se vouer au service de Dieu.

      Absolument. Stérilité régnait en mariage? Encor bien que léans On se vouât pour obtenir enfants, La Fontaine, Féronde.

      Fig. Ne savoir à quel saint se vouer, ne savoir à qui recourir, quel moyen employer. Lélie?: Las?! si de ton secours ta colère me prive, à quel saint me vouerai-je?? - Mascarille?: Au grand diable d'enfer, Molière, l'Et. III, 12. M. de Luxembourg a été deux jours sans manger?; il avait demandé plusieurs pères jésuites, on les lui a refusés?; il a demandé la Vie des saints, on la lui a donnée?: il ne sait, comme vous voyez, à quel saint se vouer, Sévigné, 31 janv. 1680.

      On dit à peu près dans le même sens?: se vouer à tous les saints.


    SYNONYME

    VOUER, CONSACRER. Pour vouer on emploie un v?u?; pour consacrer, des cérémonies.


    HISTORIQUE

    XIIe s. Si cume il jurad al Segnor, vot voad al Deu de Jacob, Liber psalm. p. 207. Par Mahomet, cui j'ai mon chief [ma tête] voé, Bat. d'Aleschans, v. 5310. [Amour] Me fait chanter de la plus debonaire Qu'on puist au mont [monde] ne voer [désirer] ne trover, Couci, II.

    XIIIe s. Je veus? ici? vouer Un v?u que je tenrai?, Berte, XLIII. Cil Melions un [v?u] en voa, Que à grant mal li atorna, Lai de Melion. Ceste amor, combien que profite, N'a los, ne blasme, ne merite?; Ne font à blasmer, n'à loer?; Nature les i fait voer, la Rose, 5802. Je voil amer, comment qu'il aille, La rose où je me sui voés, ib. 7251. Si comme quant il ont volenté d'entrer en religion ou de vouer casteé [chasteté], Beaumanoir, XVIII, 21. Sitost comme il devinrent prophès en l'Eglise, et il se furent voué au service Nostre Seigneur, il renoncerent de fet à toutes les cozes temporex dehors lor eglises, Beaumanoir, LVI, 1. Toutes ordres sont bonnes, bien gart chascuns la soue?; Chascuns fait grant proesce, s'il fait bien ce qu'il voue, J. de Meung, Test. 1058.

    XVe s. Thoison d'or, herault de l'ordre du duc, portant un faisant rosti moult noblement paré, le presenta au duc pour entremet, disant à tel present appartenoit de vouer. Le duc lui repondit que voirement c'estoit bien raison, et en presence de tous voua et promit à Dieu le pere, à Dieu le fils, et à Dieu le benoist Saint-Esprit, un seul en trois personnes, que? il iroit à toute sa puissance où le grand Turc seroit, et le combattroit de son corps contre le sien, Monstrelet, t. III, p. 56, dans LACURNE. Je voue à Dieu?; ils n'y demeureront pas, Hist. d'Artus III, connest. de France, p. 787, dans LACURNE. Monseigneur du Bouschage et moy le vouasmes [Louis XI malade] à monseigneur sainct Claude? incontinent la parolle lui revint, Commines, VI, 7.

    XVIe s. Celui qui voue ce qui n'est point en sa puissance, ou qui repugne à sa vocation, est temeraire, Calvin, Instit. 1009. C'est icy un livre de bonne foy, lecteur? je l'ay voué [destiné] à la commodité particuliere de mes parents et amis, Montaigne, Au lect. Vouant et promettant, si ceste esmeute et ce trouble se pouvoit doulcement appaiser, de faire edifier un temple de concorde, Amyot, Cam. 72. Il choisit entre tous los anciens senateurs romains Q. Fabius Maximus, auquel il se voua et dedia du tout, Amyot, Caton, 7. Il a donné le gouvernement d'Irlande à un autre parent, qui luy est du tout voué [dévoué], Carloix, II, 3.

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    Étymologie de « vouer »

    Provenç. vodar?; espagn. et portug. votar?; ital. votare?; du lat. votare (QUICHERAT, Addenda), dérivé de votum, v?u.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Du latin voveo (« vouer », « promettre », « faire un v?u », « demander par des v?ux », « souhaiter », « demander »).
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    VOUER, verbe trans.
    Étymol. et Hist. 1. 1remoit. xiies. trans. vuer vut a « faire v?u, promettre par v?u [à Dieu] » (Psautier de Cambridge, éd. Fr. Michel, CXXXI, 2); 1130-40 (Wace, Ste Marguerite, éd. E. A. Francis, 118: casteé que t'ai voée); id. voer a Deu que + prop. (Id., Conception N.-D., éd. W. R. Ashford, 149); fin xves. vouer de + inf. (Philippe de Commynes, Mém., VII, 14, éd. J. Calmette, t. 3, p. 85); 2. 1130-40 réfl. « consacrer par v?u quelqu'un à Dieu » (Wace, Conception N.-D., 685); ca 1165 part. passé adj. none vouee (Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 1136); 3. a) ?) 1176-81 « se destiner à, s'engager vers » (Chrétien de Troyes, Chevalier de la charrette, éd. M. Roques, 696: Je ne sai preu le quel [passage] je praigne [...] Au Pont desoz Eve me veu); 1269-78 trans. indir. (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 5750: Autre amor naturel i a Que Nature es bestes cria Par quoi de leur feons chevissent [...] Nature les i fet voer, Force leur fet); ?) 1580 hommes vouez à leur devotion [des tyrans] (Montaigne, Essais, II, 12, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 461); 1680 réfl. se voüer au service de quelcun (Rich.); b) 1579 trans. « consacrer, employer » vouer un chapitre à telle question (Paré, ?uvres, VIII, 11, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 2, p. 29a); 4. av. 1610 [impr. 1615] « promettre de manière irrévocable » (Malherbe, Poésies, LI, 21 ds ?uvres, éd. L. Lalanne, t. 1, p. 175: Quand je lui vouai mon service, Faillis-je en mon élection?); 1664 vouer une amitié à qqn (Racine, Thébaïde, II, 1); 5. 1671 « employer une chose avec un zèle soutenu » voüer sa vie pour son pays (Pomey); 1872 « id. » vouer sa plume à la défense de la religion (Littré). Dér. de v?u*; dés. -er. Cf. le b. lat. votare « promettre » (xies. ds Blaise Latin. Med. Aev.; v. aussi FEW t. 14, p. 637b, note 5).

    vouer au Scrabble


    Le mot vouer vaut 8 points au Scrabble.

    vouer

    Informations sur le mot vouer - 5 lettres, 3 voyelles, 2 consonnes, 5 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot vouer au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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    vouer

    Les rimes de « vouer »


    On recherche une rime en WE .

    Les rimes de vouer peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en we

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    Mots du jour

    bafoués     ouais     désavouait     louai     avoués     noué     louait     dévouée     loués     dévouait     fouets     désavouer     avouais     noué     enrouaient     déjouait     dénouées     déjouer     jouaient     bafouait     vouai     roués     rouée     bafouer     joué     surdoués     secoués     voué     renouer     bouées     enrouée     amadoué     échouées     noués     engouée     dévoué     doués     déjouées     alloués     allouer     avoué     douées     surdoué     échouée     loué     désavouée     souhaits     jouées     tatouait     enjouées     


    Les citations sur « vouer »

    1. Plus tard, avec un peu plus de maturité et de courage, j’opterai pour une stratégie différente : dire toute la vérité, avouer que je me sens comme une poupée sans désir, qui ignore comment fonctionne son propre corps, qui n’a appris qu’une seule chose, être un instrument pour des jeux qui lui sont étrangers. Chaque fois, la révélation se soldera par une rupture. Personne n’aime les jouets cassés .

      Auteur : Vanessa Springora - Source : Le consentement (2020)


    2. Qu'on interroge les écrivains de génie sur les plus beaux endroits de leurs ouvrages, ils avoueront que ces endroits sont presque toujours ceux qui leur ont le moins coûté, parce qu'ils ont été comme inspirés en les produisant.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Mélanges littéraires


    3. On doit avouer ses qualités à voix basse, et ses défauts à haute voix.

      Auteur : Talmud - Source : Sota, 32b


    4. On ne doit jamais craindre d'avouer son ignorance: elle suscite toujours des aides inespérées.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Bouvard de A à Z (2014)


    5. Dire d'un homme colère, inégal, querelleux, chagrin, pointilleux, capricieux : «c'est son humeur» n'est pas l'excuser, comme on le croit, mais avouer sans y penser que de si grands défauts sont irrémédiables.

      Auteur : Jean de La Bruyère - Source : Les Caractères (1696), 9, IV, De l'homme


    6. Tout le mal du monde vient de ce que nous nous tracassons les uns des autres, - soit pour faire le bien, soit pour faire le mal, - notre âme et le ciel et la terre nous suffisent. - Vouloir plus est perdre cela, et nous vouer au malheur.

      Auteur : Fernando Pessoa - Source : Le Gardeur de troupeaux et autres poèmes


    7. Faute avouée est à moitié pardonnée. Foutaise. Avouer, c'est parfois se décharger, se simplifier la mémoire jusqu'à l'escroquerie.

      Auteur : Lionelle Nugon-Baudon, dite Andrea H. Japp - Source : Un violent désir de paix (2003)


    8. J'avais trente ans à ce moment-là, et je pensais souvent à la mort aussi, comme une adolescente. Non pas que j'étais particulièrement malheureuse, non. Je trouvais l'idée de mourir jeune assez séduisante. Dire stop, avouer que l'avenir fait trop peur et que je n'ai pas trouvé la recette pour sautiller gaiement tous les jours. Je ne sais plus qui a dit que nous naissons tous en croyant à tort être ici sur terre pour être heureux.

      Auteur : Nathacha Appanah - Source : La Noce d'Anna (2005)


    9. C'était une âme naïve, qui jamais ne s'était élevée même jusqu'à juger son mari, et à s'avouer qu'il l'ennuyait.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Le Rouge et le Noir (1830)


    10. Un mari, comme un gouvernement, ne doit jamais avouer de faute.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Physiologie du Mariage (1830)


    11. Je me suis longtemps refusée à imiter les confrères qui publient leurs Mémoires, persuadés que leur moi mérite exhibition et que les épisodes de leur vie personnelle et professionnelle suscite l’intérêt. Le journalisme est un métier comme un autre et la télévision n’est souvent qu’une usine à baudruches. A tous ceux qui m’interrogeaient à ce sujet, je n’ai cessé de déclarer qu’à ce petit jeu narcissique, on ne me prendrait pas. Publier cet ouvrage m’oblige à manger mon chapeau. Me voici à mon tour piégée dans ce paradoxe : écrire comme tout le monde, en espérant intéresser tout le monde à une vie qui ne serait pas celle de tout le monde. Il faut assumer ses contradictions et ne pas avoir peur de se désavouer. C’est dit…

      Auteur : Anne Sinclair - Source : Passé composé (2021)


    12. Il n'y a pas longtemps que j'ose avouer que je n'ai pas peur. J'avais toujours entendu dire que si l'on n'avait pas le trac on n'avait pas de talent.

      Auteur : France Gall - Source : Entretien paru dans Madame Figaro du 5 décembre 1987.


    13. Pour moi, voici quel est mon mot - Et sur le mot et sur la chose. - J'avouerai que j'aime le mot, - J'avouerai que j'aime la chose.

      Auteur : Gabriel-Charles de Lattaignant - Source : Le Mot et la Chose


    14. Moi, je ne me mens pas à moi-même. Moi j'ai la franchise de m'avouer que je mens, que je suis un menteur. Vous, vous êtes des lâches. Vous m'écoutiez, vous vous disiez ! quel pauvre type ! Et vous profitiez de ma franchise pour dissimuler vos mensonges. Je vous tiens !

      Auteur : Jean Cocteau - Source : Le menteur de Cocteau


    15. Qu'importent, en fin de compte, les dommages matériels ? Et l'adversité même ! Comme le disait Sénèque, il faut refuser de laisser son âme s'engloutir dans la nuit et, même dans le malheur, qui arrive de toute manière, rester conscient « qu'il est plus humain de rire de la vie que d'en pleurer ». Étudiant, j'avais lu et même traduit Sénèque, mais de façon académique, sans m'interroger sur le sens profond de ses pensées ni sur leur usage pratique. Pourquoi porter un masque grimaçant, pourquoi souffrir du regard d'autrui ? Pourquoi vivre dans la crainte de l'opinion, pourquoi refuser de détonner ? Pourquoi en un mot comme en cent, s'avouer vaincu ?

      Auteur : Christopher Gérard - Source : Le Prince d'Aquitaine


    16. En général, c'est la qualité d'écriture qui me décide à accepter un film. Et je dois avouer qu'il y a eu des propositions de génies du cinéma que j'ai refusées parce que je n'aimais pas le scénario. Je ne me fonde pas sur la réputation du metteur en scène. Pour être vraiment sincère, je n'accepte que ce que je me sens capable de jouer.

      Auteur : Jean-Pierre Bacri - Source : Interview par Gilles Kerdreux, Ouest-France, 25 juin 2017


    17. La littérature est communication. La communication commande la loyauté : la morale rigoureuse est donnée dans cette vue à partir de complicités dans la connaissance du Mal, qui fondent la communication intense. La littérature n'est pas innocente, et, coupable, elle devait à la fin s'avouer telle. L'action seule a les droits. La littérature, je l'ai, lentement, voulu montrer, c'est l'enfance enfin retrouvée. Mais l'enfance qui gouvernerait aurait-elle une vérité ?

      Auteur : Georges Bataille - Source : La Littérature et le Mal (1957)


    18. Avouer que le mensonge est une condition vitale, c'est là, certes, s'opposer de dangereuse façon aux évaluations habituelles, et il suffirait à une philosophie de l'oser pour se placer ainsi par-delà le bien et le mal.

      Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Par-delà le bien et le mal (1886)


    19. Je ne sais plus à quels seins me vouer.

      Auteur : Frédéric Dard - Source : Les pensées de San-Antonio


    20. Comment se fait-il qu'une personne qui mourrait volontiers pour une autre, ne se puisse cependant dévouer jusqu'à lui épargner les coups d'épingle de la mauvaise humeur?

      Auteur : Charles Dollfus - Source : De la Nature humaine (1868)


    21. ... se dévouer au trépas pour leurs maîtres, c'est, pour des esclaves généreux, le plus beau titre de gloire.

      Auteur : Euripide - Source : Hélène


    22. Au fait, se disait—il à lui-même, il paraît que mon destin est de mourir en rêvant. Un être obscur, tel que moi, sûr d'être oublié avant quinze jours, serait bien dupe, il faut l'avouer, de jouer la comédie. Il est singulier pourtant que je n'aie connu l'art de jouir de la vie que depuis que j'en vois le terme si près de moi.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Le Rouge et le Noir (1830)


    23. Soupçonner qu'un rival est aimé est déjà cruel, mais se voir avouer en détail l'amour qu'il inspire par la femme qu'on adore est sans doute le comble des douleurs.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Le Rouge et le Noir (1830)


    24. Soupçonner qu'un rival est aimé est déjà bien cruel, mais se voir avouer en détail l'amour qu'il inspire, par la femme qu'on adore, est sans doute le comble.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Le Rouge et le Noir (1830)


    25. Allons ! encore quelques siècles, et on nous appellera le moyen âge. Il faut avouer que nous ne l'aurons pas volé.

      Auteur : Paul Masson - Source : Les Pensées d'un Yoghi (1896)


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    Les mots proches de « vouer »

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    Les mots débutant par vou  Les mots débutant par vo

    VouvouavouaivouaientvouaisvouaitvouantVouarcesVouciennesVoudenayvoudravoudraivoudraientvoudraisvoudraitvoudrasvoudrezvoudriezvoudrionsvoudronsvoudrontvouevouévouéVouéVouécourtvouéevouéevouéesvouéesVouëlvouentvouervoueravoueraitvouèrentvouésvouésvougeVougécourtVougeotVougreyVougyVougyVouharteVouhéVouhéVouhenansVouilléVouillé

    Les synonymes de « vouer»

    Les synonymes de vouer :

      1. consacrer
      2. dédier
      3. sacrer
      4. sacrifier
      5. affecter
      6. destiner
      7. appliquer
      8. réserver
      9. dévouer
      10. offrir
      11. donner
      12. abandonner
      13. livrer
      14. maudire
      15. abominer
      16. anathématiser
      17. haïr
      18. réprouver
      19. exécrer
      20. prédestiner
      21. prédéterminer
      22. marquer
      23. protéger
      24. promettre
      25. engager
      26. jurer
      27. assurer
      28. obliger
      29. certifi

    synonymes de vouer

    Fréquence et usage du mot vouer dans le temps


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