Définition de « ladre »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot ladre de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur ladre pour aider à enrichir la compréhension du mot Ladre et répondre à la question quelle est la définition de ladre ?

NOM genre () de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|lad?) ladre (mf)

  • Qui est excessivement avare. - C’est un homme très ladre.

  • (vx) Qui est atteint de la lèpre.

  • (term|Vétérinaire) Qui est atteint du ténia Taenia solium. (fr-rég|lad?) ladre (mf)

  • Celui, celle qui est excessivement avare. - Entre cavaliers trempés, le brandevin dun seul est le brandevin de tous. Méchant est le ladre. (Charles De Coster; « La Légende dUlenspiegel »)

  • (term|Vétérinaire) (ucf|maladie) qui donne au cheval, le tour des yeux, le bout des naseaux ou le tour des lèvres dépigmentés et dépourvus de poil.
    Expression : Ladre vert: Homme d’une avarice sordide. (-réf-)



    Définitions de « ladre »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    LADRE, subst. et adj.

    A. ?
    1. Vx. (Malade) atteint de la lèpre. Synon. cour. lépreux.Je me trouvai dans l'ancienne léproserie fondée en 1402 (...). C'est petit, très-retiré, et les pauvres ladres d'autrefois devaient y vivre en paix (Du Camp, Hollande,1859, p. 126):
    ? Savez-vous ce que c'est que la maladie de Hansen? ? Non. ? Savez-vous ce que c'est qu'être ladre [it. ds le texte]? ? Ladre? Je ne sais pas... C'est être grigou. Qu'est-ce que... ? Savez-vous ce que c'est que la lèpre? Montherl., Lépreuses,1939, p. 1498.
    ? En partic. [Terme de l'anc. méd.] Ladre vert. Lépreux défiguré par la maladie. (Dict. xixes.).
    2. Au fig.
    a) Vx. [P. réf. à l'insensibilité dermique des lépreux] (Celui, celle) qui est dépourvu de sensibilité physique et, par suite, morale. Il est ladre, il ne sent pas les coups. Il faudrait être ladre pour ne pas sentir cette injure (Ac. 1835, 1878; dict. xixes.).
    b) Vieilli ou littér. (Personne) excessivement avare. Synon. avaricieux, grigou (fam.), grippe-sou, lésineur (vieilli), pingre (fam.), rat (fam.).Un vieux ladre. Dieu m'est témoin que je ne suis pas un de ces ladres qui lésinent en affaires et font des économies de bouts de chandelle (Ponson du Terr., Rocambole, t. 2, 1859, p. 44).Tu as bon c?ur, tu n'es pas ladre, pas regardant (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Hautot, 1889, p. 261).Le généreux, si on l'enrichit, devient ladre (Saint-Exup., Terre hommes,1939, p. 244).V. supra ex.
    ? Ladre vert. Homme d'une avarice sordide (ds Ac., Littré). L'Amiral ne donnait que huit sous à ses cavaliers? ? Pas un denier de plus, le vieux ladre vert (Mérimée, Chron. règne Charles IX,1829, p. 177).Nous servons un ladre vert, qui nous paye mal (Renan, Drames philos., Eau jouvence, 1881, I, 2, p. 449).
    B. ? P. anal.
    1. Vx, CHASSE. Lièvre ladre. Lièvre vivant dans les endroits marécageux et dont la chair est de qualité médiocre. Lièvre ladre qui habite des lieux marécageux (Ac. 1835; dict. xixes.).
    2. MÉD. VÉTÉR.
    a) Adj. [En parlant d'un porc, d'un b?uf] Qui est atteint de ladrerie (v. ce mot B). Des animaux malades, parfois agonisants, vaches phtisiques, porcs ladres, veaux septicémiques (Macaigne, Précis hyg.,1911, p. 226).
    b) Subst. masc. Absence congénitale, chez le cheval, de pigmentation de la peau et de taches pileuses. Taches de ladre. Ce cheval a du ladre (Ac.) [Le lieutenant, détaillant sa jument :] du ladre (...) dans le naseau gauche (D'Esparbès, Demi-soldes,1899, p. 213).
    REM. 1.
    Ladrement, adv.,rare et littér. [Correspond à A 2 supra] D'une manière ladre. Synon. chichement.On prétendait en même temps que la Grand'Gothe (...) qui vivait ladrement, (...) avait des sacs d'écus cachés dans sa paillasse (Sand, Jeanne,1844, p. 84).Un homme à qui le temps n'est pas trop ladrement rationné (Arnoux, Double chance,1958, p. 84).
    2.
    Ladresse, subst. fém. et adj. fém.,rare. [Correspond à A 1 et 2 supra] Non moins ladresse, d'ailleurs, que Panard, celui-ci la considérait attentivement pour les capitaux aimables qu'elle possédait et qu'elle manipulait avec prudence (Bloy, Hist. désobl.,1894, p. 216).
    Prononc. et Orth. : [l?:d? ?], [-a-]. Attesté ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Dernier quart xiies. lazre « lépreux » adj. masc. (Thomas, Tristan, 1783 ds T.-L.); 1552 ladre verd (Rabelais, Quart Livre, LXVI, éd. R. Marichal, p. 264); 1568 ladre blanc (Paré, XXII, 11, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 3, p. 279 b, note 2); b) 1533 ladresse adj. fém. (Lancelot du lac, III, fol. 110 a ds Gdf.); 2. a) 1475, 30 mai art vétér. vieille truie ladresse (Livre de raison de l'abbaye de St Martin de Pontoise, éd. J. Depoin, 1900, p. 186); b) 1564 [porc] ladre (Thierry); 3. 1575 « insensible moralement » (Thevet, Cosmogr., VI, 1, Hug.); 4. 1640 ladre « avare » (Oudin Curiositez). De l'anthropon. lat. Lazarus, soit, d'apr. l'hyp. le plus gén. avancée (FEW, t. 5, p. 233 b; Bl.-W.5), en réf. à la parabole rapportée par Luc, XVI, 19-27, comme étant le nom du pauvre rongé d'ulcères (affection prob. assimilée à la lèpre) gisant à la porte du mauvais riche; soit, en réf. à Jean, XI, 1-44, comme étant le nom du frère de Marie et de Marthe de Béthanie, ressuscité par le Christ, les lépreux, dépourvus de tout droit, étant considérés au Moy. Âge comme des cadavres vivants (H. et R. Kahane ds R. ling. rom. t. 26, 1962, pp. 134-135 qui citent un édit de Rothari, roi des Lombards, viies. : [le lépreux] tamquam mortuus habetur); cf. le lat. médiév. lazarus « lépreux » 1135 ds Nierm., v. aussi Du Cange et Blaise Lat. med. Aev. Le sens 3, p. allus. à l'insensibilité physique des lépreux; 4, peut-être en réf. à l'état d'indigence des lépreux qui ne pouvaient posséder aucun bien, cf. av. 1593 riche comme un ladre « indigent » (G. Bouchet ds Hug.). Fréq. abs. littér. : 68.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    ladre \lad?\ masculin et féminin identiques

    1. Celui, celle qui est excessivement avare.
      • Entre cavaliers trempés, le brandevin d'un seul est le brandevin de tous. Méchant est le ladre. (Charles De Coster; La Légende d'Ulenspiegel )
      • Ladre vert : Homme d'une avarice sordide.
    2. (Vieilli) Lépreux
      • Deux ladres se lamentaient sous ma fenêtre, un chien hurlait dans le carrefour, et le grillon de mon foyer vaticinait tout bas. (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
      • Il la conduisit dans un minuscule parloir, chichement meublé et sentant le remugle des vieilles maisons ladres. (Jean Ray, Harry Dickson, L'Effroyable Fiancé, 1932)
      • Riche comme un ladre : indigent.
    3. (Médecine vétérinaire) Lèpre qui donne au cheval, le tour des yeux, le bout des naseaux ou le tour des lèvres dépigmentés et dépourvus de poil.

    Adjectif - français

    ladre \lad?\ masculin et féminin identiques

    1. Qui est excessivement avare.
      • C'est un homme très ladre.
      • ... un homme enfin si sot et si ladre qu'il ne comprenait pas que, pour ménager quelques louis, il exposait sa maîtresse aux insolentes et ignobles railleries des gens de cette maison ! (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
      • Vous n'êtes certes pas ladre, Eomer, dit Aragorn, de donner ainsi au Gondor la plus belle chose de votre royaume ! (John R. R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux : le Retour du Roi)
      • Harpagon ? Et qui sont-ils, ces avaricieux ?
        La Flèche ? Des vilains et des ladres.

        (Molière, L'Avare (1669), acte I, scène 2) ? lire en ligne)
    2. (Vieilli) Qui est atteint de la lèpre.
    3. (Médecine vétérinaire) Qualifie un porc qui est atteint de la larve cysticerque du ténia armé (Taenia solium).
      • Cette imperfection dans les sens du goût et du toucher, est encore augmentée par une maladie qui les rend ladres, c'est-à-dire, presqu'absolument insensibles, et de laquelle il faut peut-être moins chercher la première origine dans la texture de la chair ou de la peau de cet animal, que dans sa malpropreté naturelle, et dans la corruption qui doit résulter des nourritures infectes dont il se remplit quelquefois [?] (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Cochon, le Cochon de Siam et le Sanglier », in ?uvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 628.)
      • En 1601, 1620, 1627, 1677 le parlement de Paris la renouvelait par des arrêts successifs et fixait le prix du langueyage et la responsabilité des langueyeurs ; mais il autorisait, dans le premier de ces arrêts, la vente de la viande ladre après une salure de quarante jours. (A. Delpech, Ladrerie, dans Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, sous la direction de A. Dechambre, Paris : chez P. Asselin & chez Victor Masson & fils, 1868, 2e série, vol. 1 (Lab-Lar), p. 112)
    4. (Médecine vétérinaire) Défaut de pigmentation de la peau chez les chevaux, localisé principalement autour des yeux, des lèvres ou des naseaux.
    5. Se dit d'un lièvre qui gîte dans les marécages.
      • [?] parmi les mâles il s'en trouve plusieurs, qu'on appelle lièvres ladres, qui cherchent les eaux, et se font chasser dans les étangs, les marais et autres lieux fangeux. Ces lièvres ladres ont la chair de fort mauvais goût [?]. (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Cerf », in ?uvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 742.)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    LADRE. n. des deux genres
    . Celui, celle qui est excessivement avare. Un ladre. Une ladre. Adjectivement, C'est un homme très ladre. Fig., Ladre vert, Homme d'une avarice sordide. Il signifiait proprement Celui, celle qui est atteint de la lèpre. Dans cette acception, on dit encore, en termes d'Art vétérinaire, Ce cheval a du ladre, d'un Cheval qui a le tour des yeux, le bout des naseaux ou le tour des lèvres dénués de poil. Adjectivement, Pourceau, truie ladre.

    Littré

    LADRE (la-dr') adj.
    • 1Attaqué de ladrerie, de lèpre ou éléphantiasis. Plus désolé Que si j'étais maran [espèce de lépreux] ou ladre?, Régnier, Sat. X.

      Terme de chasse. Lièvre ladre, lièvre qui habite aux lieux marécageux.

    • 2Affecté de la maladie dite ladrerie particulière aux porcs. Pourceau ladre. Truie ladre.
    • 3Insensible physiquement?; insensibilité attribuée à la lèpre. Il est ladre, il ne sent rien.

      Insensible moralement. M. de Richelieu dit à M. de Luxembourg qu'il était fort surpris de son procédé à son égard, mais qu'il n'était point ladre, Saint-Simon, 19, 223.

      Par extension de l'insensibilité morale, excessivement avare. C'est un homme très ladre.

    • 4 S. m. et f. Ladre, ladresse, celui, celle qui est attaqué de la lèpre. Dans le moyen âge, les ladres étaient astreints à porter un petit engin faisant du bruit, dit claquet, afin que les personnes saines se détournassent de leur rencontre, par crainte de la contagion. Actuellement nous ne voyons ici aucuns ladres?; autrefois il y avait un hôpital dédié pour les recevoir au faubourg de Saint-Denis, Patin, Lett. t. II, p. 177.

      Ladres blancs, les hommes qui n'ont la lèpre qu'intérieurement et qui ne laissent pas d'avoir la peau belle.

      Ladres verts, ceux dans qui elle se déclare par des pustules extérieures.

    • 5Ladre, ladresse, celui, celle qui est extrêmement avare. ?Fi?! c'était un vilain, Un ladre. - Il ne faut pas appeler vilenie Ce que les gens sensés nomment économie, Hauteroche, Deuil, sc. 9. Le ladre a été ferme à toutes mes attaques, Molière, Avare, II, 6. Jamais on ne parle de vous que sous les noms d'avare, de ladre, de vilain et de fesse-mathieu, Molière, ib. III, 5. Voilà mon ladre, voilà mon vilain dans de furieuses angoisses, et la tendresse qu'il a pour son fils fait un combat étrange avec son avarice, Molière, Scapin, III, 3. Quel plaisir, vient de dire tout à l'heure un de ses héritiers, quel plaisir pour des neveux d'avoir de vieux ladres d'oncles qui renoncent aux douceurs de la vie pour les leur procurer?! Lesage, Diable boit. XII, dans POUGENS.

      Ladre vert, homme d'une avarice sordide.

    • 6 Terme de vétérinaire. Tache de ladre, partie de la peau dépourvue de pigment, et nue, ou recouverte de poils fins et courts. Ce cheval a du ladre.

    HISTORIQUE

    XIIIe s. [Le riche] Qui vestoit la porpre nobile, Ainsi com nous dist l'Evangile, Au ladre ne veut faire bien, Mahommet, V. 306. [Homme qui] Mix [mieux] ne vousist estre mesel Et ladres vivre en un bordel [cabane], Que mort avoir ne le trespas, Fl. et Bl. 1021.

    XVe s. Celluy jour fut la damoiselle guerie qui devant estoit ladresse et meselle, Lancelot du lac, t. III, f° 110, dans LACURNE. C'est de Jesus la parabole Touchant du riche enseveli En feu, non pas en couche molle, Et du ladre au dessus de ly, Villon, Grand testament, LXXII.

    XVIe s. Aucuns ont la face belle et le cuir poli et lisse, ne donnant aucun indice de lepre par dehors, comme sont les ladres blancs, appellés cachots, cagots et capots, que l'on trouve en basse Bretagne et en Guyenne vers Bordeaux où ils les appellent gobets, Paré, XXII, 11. Nostre maistre [Henri IV] est un ladre vert et le plus ingrat mortel qu'il y ait sur la face de la terre, D'Aubigné, Vie, XCV. ? que ton importun caquet Soit fait compaignon du claquet, Du baril et de la besace D'un ladre vert?, Belleau, ?uv. t. II, p. 69, dans LACURNE.

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    Encyclopédie, 1re édition

    LADRE, voyez Lepre, Lépreux & Éléphantiasis.

    Ladre, (Maréchal.) se dit d'un cheval qui a plusieurs petites taches naturellement dégarnies de poil, & de couleur brune autour des yeux ou au bout du nez. Les marques de ladre sont des indices de la bonté d'un cheval. Quoi qu'en dise le vulgaire, celui qui en a est très-sensible à l'éperon.

    Ces marques au reste se distinguent sur quelque poil que ce soit, mais plus difficilement sur le blanc que sur tout autre.

    Ladre, (Vener.) se dit d'un lievre qui habite aux lieux marécageux.

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    Étymologie de « ladre »

    Ladre, nom vulgaire du Lazare de l'Évangile, de celui qui, couvert d'ulcères, était à la porte du riche, et que le moyen âge disait lépreux?; provenç. ladre. Le mot est bien fait, l'accent étant sur la, láz?rus. M. Scheler se demande si ladre dans le sens d'avare n'est pas l'italien ladro, voleur?; mais il n'est pas nécessaire d'intercaler un mot d'une tout autre origine, et la série des sens peut s'en passer.

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    (XVIe siècle) Du moyen français ladre, de l'ancien français lazre (« lépreux ») (fin du XIIe siècle), du latin Lazarus (« Lazare »), en référence à la parabole rapportée par Luc, XVI, 19-27, comme étant le nom du pauvre rongé d'ulcères (affection assimilée plus tard à la lèpre) gisant à la porte du mauvais riche ; soit, en référence à Jean, XI, 1-44, comme étant le nom du frère de Marie et de Marthe de Béthanie, ressuscité par le Christ, les lépreux, dépourvus de tout droit, étant considérés au Moyen Âge comme des cadavres vivants.
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    LADRE, subst. et adj.
    Étymol. et Hist. 1. a) Dernier quart xiies. lazre « lépreux » adj. masc. (Thomas, Tristan, 1783 ds T.-L.); 1552 ladre verd (Rabelais, Quart Livre, LXVI, éd. R. Marichal, p. 264); 1568 ladre blanc (Paré, XXII, 11, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 3, p. 279 b, note 2); b) 1533 ladresse adj. fém. (Lancelot du lac, III, fol. 110 a ds Gdf.); 2. a) 1475, 30 mai art vétér. vieille truie ladresse (Livre de raison de l'abbaye de St Martin de Pontoise, éd. J. Depoin, 1900, p. 186); b) 1564 [porc] ladre (Thierry); 3. 1575 « insensible moralement » (Thevet, Cosmogr., VI, 1, Hug.); 4. 1640 ladre « avare » (Oudin Curiositez). De l'anthropon. lat. Lazarus, soit, d'apr. l'hyp. le plus gén. avancée (FEW, t. 5, p. 233 b; Bl.-W.5), en réf. à la parabole rapportée par Luc, XVI, 19-27, comme étant le nom du pauvre rongé d'ulcères (affection prob. assimilée à la lèpre) gisant à la porte du mauvais riche; soit, en réf. à Jean, XI, 1-44, comme étant le nom du frère de Marie et de Marthe de Béthanie, ressuscité par le Christ, les lépreux, dépourvus de tout droit, étant considérés au Moy. Âge comme des cadavres vivants (H. et R. Kahane ds R. ling. rom. t. 26, 1962, pp. 134-135 qui citent un édit de Rothari, roi des Lombards, viies. : [le lépreux] tamquam mortuus habetur); cf. le lat. médiév. lazarus « lépreux » 1135 ds Nierm., v. aussi Du Cange et Blaise Lat. med. Aev. Le sens 3, p. allus. à l'insensibilité physique des lépreux; 4, peut-être en réf. à l'état d'indigence des lépreux qui ne pouvaient posséder aucun bien, cf. av. 1593 riche comme un ladre « indigent » (G. Bouchet ds Hug.).

    ladre au Scrabble


    Le mot ladre vaut 6 points au Scrabble.

    ladre

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    ladre

    Les rimes de « ladre »


    On recherche une rime en DR .

    Les rimes de ladre peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en dR

    Rimes de tondre      Rimes de astreindre      Rimes de compadre      Rimes de ordres      Rimes de désordre      Rimes de rapprendre      Rimes de cylindre      Rimes de pourfendre      Rimes de restreindre      Rimes de cylindre      Rimes de reperdre      Rimes de entreprendre      Rimes de feindre      Rimes de éprendre      Rimes de mordre      Rimes de fendre      Rimes de ex-gendre      Rimes de refondre      Rimes de clepsydre      Rimes de cylindres      Rimes de merdre      Rimes de sandres      Rimes de scaphandres      Rimes de dépendre      Rimes de gendres      Rimes de proèdre      Rimes de cèdre      Rimes de coudre      Rimes de contrordres      Rimes de demi-cylindre      Rimes de icosaèdre      Rimes de scolopendre      Rimes de filandres      Rimes de distendre      Rimes de calendre      Rimes de attendre      Rimes de ladres      Rimes de foudre      Rimes de poindre      Rimes de méandres      Rimes de ascendre      Rimes de démordre      Rimes de contraindre      Rimes de geindre      Rimes de salamandre      Rimes de cèdres      Rimes de perdre      Rimes de calandre      Rimes de ordre      Rimes de engendrent     

    Mots du jour

    tondre     astreindre     compadre     ordres     désordre     rapprendre     cylindre     pourfendre     restreindre     cylindre     reperdre     entreprendre     feindre     éprendre     mordre     fendre     ex-gendre     refondre     clepsydre     cylindres     merdre     sandres     scaphandres     dépendre     gendres     proèdre     cèdre     coudre     contrordres     demi-cylindre     icosaèdre     scolopendre     filandres     distendre     calendre     attendre     ladres     foudre     poindre     méandres     ascendre     démordre     contraindre     geindre     salamandre     cèdres     perdre     calandre     ordre     engendrent     


    Les citations sur « ladre »

    1. Le seul homme digne d'être aimé est celui qui ressemble à tous les hommes, qui a la parole, les traits de tous les hommes, qu'on ne distingue des autres que par des défauts ou des maladresses en plus...

      Auteur : Jean Giraudoux - Source : Ondine (1939)


    2. On ne sauroit aller nulle part ou l'on ne vous entende accommoder de toutes pièces; vous êtes la fable et la risée de tout le monde; et jamais on ne parle de vous, que sous les noms d'avare, de ladre, de vilain et de fesse-mathieu.

      Auteur : Molière - Source : L'Avare (1668), III, 1, Maître jacques


    3. Vous ne pouvez être maladroit : aucune maladresse n'est possible au défenseur d'une cause perdue. L'avocat du malheur est toujours éloquent.

      Auteur : Anatole France - Source : Monsieur Bergeret à Paris (1901)


    4. Vient un moment de la vie — mais lequel ? Il diffère pour chacun, très tôt pour les uns, très tard pour les autres, parfois jamais pour de rares élus comblés, mourant les mains, la mémoire et le coeur pleins —, vient donc un moment de la vie où nous nous apercevons que les amitiés, les amours, les sentiments et jusqu'aux mots et aux noms que nous croyons perdre par une sorte de maladresse déprimante, en réalité nous quittent d'eux-mêmes, animés d'une sournoise volonté de fuite.

      Auteur : Michel Déon - Source : La Montée du soir, Michel Déon, éd. Gallimard, 1987


    5. Le renom d'habileté vient souvent de maladresses dont on a su tirer parti.

      Auteur : Henri de Régnier - Source : Donc... (1921-1931)


    6. Respect pour ces hommes et ces femmes de bonne volonté, voilà à peu près ce que je voulais dire, ce que je ne voulais pas oublier de dire, avec toute ma maladresse, avec toute l'inhérente maladresse des hommages et des condoléances.

      Auteur : Laurent Binet - Source : HHhH (2010)


    7. Comme il est d'une suprême sottise d'exprimer une vérité intempestive, il est de la dernière maladresse d'être sage à contretemps.

      Auteur : Erasme - Source : L'Eloge de la folie (1508)


    8. Parfois une sage-femme, en inspectant de la main la virginité d'une jeune fille, par malice ou maladresse ou malheur, la lui fait perdre.

      Auteur : Saint Augustin - Source : La Cité de Dieu (420-429), I, XVIII


    9. L'injure du temps est moins redoutable que la brutalité, la maladresse et la négligence des hommes.

      Auteur : Jacques Bainville - Source : La Tasse de Saxe (1926)


    10. Le monde est plein d'honnêtes gens. On les reconnaît à ce qu'ils font les mauvais coups avec plus de maladresse.

      Auteur : Charles Péguy - Source : Sans référence


    11. On perd la plus grande partie de sa jeunesse à coups de maladresses.

      Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Voyage au bout de la nuit (1932)


    12. J'ai travaillé toute ma vie avec les plus grands metteurs en scène. Aujourd'hui j'ai envie de travailler avec des jeunes. Je n'ai plus envie de travailler avec des gens de mon âge, ça m'emmerde. Je préfère travailler avec un jeune metteur en scène, même s'il est plein de maladresses.

      Auteur : Claude Brasseur - Source : Interview France Bleu Gironde, juin 2016


    13. La maladresse est la loi de tout essai, dans n'importe quel genre.

      Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Propos sur le bonheur (1928)


    14. Tout s'excuse ici-bas, hormis la maladresse.

      Auteur : Alfred de Musset - Source : Louison (1849)


    15. Cueillir la délicatesse avec amour et la maladresse avec humour.

      Auteur : Jacques Salomé - Source : Vivre avec les miens (2003)


    16. En parlant de la maladresse des Anglaises: elles ont deux bras gauches.

      Auteur : Antoine Rivaroli, dit Rivarol - Source : Maximes et Pensées


    17. Trop rechercher fait tomber dans la maladresse, tel le peintre qui ajouterait des pattes à un serpent.

      Auteur : Houang T'Ing-Kien - Source : Sans référence


    18. La politesse parfaite va généralement à l'encontre de la sincérité, alors qu'une certaine maladresse a le mérite d'être spontanée.

      Auteur : Ken Follett - Source : Le Réseau Corneille (2002)


    19. La maladresse des louanges que j'ai voulu donner m'a fait plus de mal que l'âpreté de mes censures.

      Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Les Confessions (édition posthume 1782-1789)


    20. Comme toujours au commencement d'une histoire, les maladresses sont des trésors.

      Auteur : Brigitte Giraud - Source : L'amour est très surestimé (2007)


    21. La tache rouge qui ressemble à du sang sur la couverture est bien du sang. Une maladresse avec mon coupe-papier.

      Auteur : Mary Ann Shaffer - Source : Le Cercle Litteraire des Amateurs d'Epluchures de Patates (2008) (Avec Annie Barrows)


    22. L'homme n'est que maladresse et méprise, erreur de calcul et fausse manoeuvre, témérité inconsidérée et objet d'échec quand il croit avancer vers son destin en disqualifiant la femme... Certes, la femme n'est pas tout, mais tout repose sur elle...

      Auteur : Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra - Source : Ce que le jour doit à la nuit (2008)


    23. On l'avait exclu des jeux de plein air; sa maladresse était une certitude de défaite pour son camp.

      Auteur : Valéry Larbaud - Source : Fermina Marquez (1911)


    24. On vit près d'un enfant. On s'approche d'un mystère. Ses jolis mots nous touchent et nous amusent. Parfois, ils reposent sur une apparente maladresse de langage. Mais on sait bien. En fait, ils sont la marque d'une supériorité. Avec les mots que nous lui apprenons, il dit ailleurs et davantage.

      Auteur : Philippe Delerm - Source : Et vous avez eu beau temps ? La perfidie ordinaire des petites phrases


    25. Par maladresse, certaines personnes en viennent à mentir, du fait que lorsqu'elles disaient la vérité on la mettait en doute

      Auteur : Albert Brie - Source : Le Retour du silencieux, 1989


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    Les mots proches de « ladre »

    LadanumLadreLadrerie

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    Les synonymes de « ladre»

    Les synonymes de ladre :

      1. avaricieuse
      2. cupide
      3. avide
      4. mesquine
      5. serrée
      6. grippe

    synonymes de ladre

    Fréquence et usage du mot ladre dans le temps


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