La définition de Insulter du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Insulter
Nature : v. a.
Prononciation : in-sul-té
Etymologie : Lat. insultare, de in, en, sur, et saltare, sauter (voy. ).

Voir les citations du mot InsulterSignification du mot Insulter


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de insulter de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec insulter pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Insulter ?


La définition de Insulter

Attaquer par un coup de main, en parlant d'une place de guerre et de fortifications.


Toutes les définitions de « insulter »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

INSULTER. v. tr.
Outrager de fait ou de parole, avec dessein prémédité d'offenser. Il est allé l'insulter jusque chez lui. Être insulté publiquement. Insulter une femme par des propositions offensantes. Il signifie intransitivement Manquer à ce que l'on doit aux personnes ou aux choses. Il ne faut pas insulter aux malheureux. Insulter à la misère de quelqu'un. Insulter à la raison, au bon sens, au bont goût. On dit de même, figurément : leur faste insulte à la détresse publique. Leur allégresse insulte à ma douleur. Etc.

Littré

INSULTER (in-sul-té) v. a.
  • 1Attaquer par un coup de main, en parlant d'une place de guerre et de fortifications. Les troupes du roi insultèrent en 1677 avec tant de courage et de bonheur la contrescarpe de Valenciennes, qu'elles emportèrent la ville même, Richelet. On insulta le chemin couvert du front de la basse ville, quoique cette entreprise parût prématurée et hasardée, Voltaire, Louis XV, 11. D'abord il insulta la Jamaïque, où tout fut mis à feu et à sang, Raynal, Hist. phil. XIII, 74.
  • 2Attaquer quelqu'un de fait ou de parole d'une manière offensante. J'appelle insulter la majesté de Jésus-Christ, demeurer en sa présence dans des postures immodestes, Bourdaloue, Myst. Pass. de J. C. t. I, p. 184. Que tout, jusqu'à Pinchêne, et m'insulte et m'accable?: Aujourd'hui, vieux lion, je suis doux et traitable, Boileau, Épît. V. Quoi?! madame?! un barbare osera m'insulter?! Racine, Iphig. III, 6. Quelque rival indigne? Insulte mon amour, outrage mon honneur, Voltaire, Scythes, II, 5. Connaissez qui je suis et qui vous insultez, Voltaire, Sophon. III, 3.
  • 3 V. n. Insulter en bravant avec affectation. N'entrez point dans la ville de mon peuple quand il sera ruiné?; ne lui insultez point, comme les autres, dans son malheur, Sacy, Bible, Abdias, I, 13. M. de Grignan a raison de triompher, de vous insulter sur cette première campagne de son fils?; la pensée du contraire me fait suer, Sévigné, 6 déc. 1688. Il [l'incrédule] se met au rang des gens désabusés, il insulte en son c?ur aux faibles esprits, Bossuet, Anne de Gonz. Ce même Agamemnon à qui vous insultez, Racine, Iphig. II, 5. Elle regarda le ciel avec mépris et arrogance, comme pour insulter aux Dieux, Fénelon, Tél. VIII. Il fuit honteusement et se cache?; l'autre le poursuit et lui insulte, Fénelon, Fable XV, les Deux lionceaux. Ses ministres [de l'Église] ne doivent pas lui insulter par une pompe déplacée et si éloignée de son esprit, Massillon, Confér. Us. des reven. ecclés. Tout ce qui était encore sur l'amphithéâtre et dans le cirque le reçut avec des huées?; on l'entourait, on lui insultait en face, Voltaire, Zadig, 19.

    Insulter en prenant avantage de la faiblesse, de la misère, de la douleur, etc. Ne voit-on pas qu'on se moque, lorsqu'on dit de pareilles choses, et qu'on insulte en soi-même à la crédulité d'un faible lecteur, Bossuet, 1er avert. § 44. Mon fils audacieux insulte à ma ruine, Racine, Mithr. II, 5. Voudrait-il insulter à la crainte publique?? Racine, Iphig. I, 2. Moi qui, contre l'amour fièrement révolté, Aux fers de ses captifs ai longtemps insulté, Racine, Phèd. II, 2. Nos superbes vainqueurs insultant à nos larmes, Racine, Esth. I, 4. Le traître?! il insultait à ma confusion?! Racine, ib. III, 1. Tous les spectateurs insulteront à notre honte, Massillon, Avent, Jugem. Les imitateurs des passions des grands insultent à leurs vices en les imitant, Massillon, Pet. car. Exempl. des gr. Le ministère anglais ne croyait pas avoir besoin de l'empereur pour les obtenir [certaines sécularisations]?; on insulta à ses offres en les rendant publiques, Voltaire, Louis XV, 7. Ah?! que dites-vous?? pourquoi insulter à mes derniers moments?? répondit Rustan d'une voix languissante, Voltaire, Blanc et noir.

  • 4Se révolter. Insultant contre le premier qui s'opposait à son avis, Pascal, Prov. II.

    Vieilli en ce sens.

  • 5S'insulter, v. réfl. S'adresser des insultes l'un à l'autre. Ils se sont insultés publiquement.

REMARQUE

" Ce mot est fort nouveau, mais excellent pour exprimer ce qu'il signifie. M. Coeffeteau l'a vu naître un peu devant sa mort, et il me souvient qu'il le trouvait si fort à son gré, qu'il était tenté de s'en servir, mais il ne l'osa jamais faire, à cause de sa grande nouveauté, Vaugelas, Rem. t. II, p. 979. " Ce mot est excellent en effet?; mais il remonte beaucoup plus haut que ne le pensait Vaugelas, puisqu'on en a des exemples du XIVe siècle.


HISTORIQUE

XIVe s. Et leur sembloit bien que il povoient insulter et reprocher aux Roumains, Bercheure, f° 44, recto.

XVIe s. Mieux eust il fait soy contenir en sa maison, royallement la gouvernant?; que insulter en la mienne, hostillement la pillant, Rabelais, Garg. I, 46. France, France fut là dedans à voix commune mise en cry, et les portes de la ville, malgré les Espaignols, ouvertes aux François, et à grand tumulte toute la commune insultée [révoltée] contreles Espaignols, Jean D'Auton, Annales de Louis XII, p. 56, dans LACURNE.

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Encyclopédie, 1re édition

INSULTER, (Marine.) c'est attaquer un vaisseau & lui causer quelque dommage. (Q)

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Wiktionnaire


Verbe 2 - français

insulter \??.syl.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Manquer à ce que l'on doit aux personnes ou aux choses.
    • Je prends l'auditoire à témoin que nous n'avons pas insulté au tribunal, au peuple ni à la justice nationale ! (Georges Jacques Danton, Actes du Tribunal révolutionnaire, recueillis et commentés, ?Gérard Walter, Mercure de France, 1968, page 440)
    • Elle se faisait coupable à plaisir, pour insulter au monde et pour se consoler de ne pas avoir eu avec celui qu'elle pleurait cette communication parfaite. (Honoré de Balzac, La Femme de trente ansch. II, Paris, 1832 ; p. 66)
    • Leur faste insulte à la détresse publique.
    • Leur allégresse insulte à ma douleur.

Verbe 1 - français

insulter \??.syl.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Outrager de fait ou de parole, avec dessein prémédité d'offenser.
    • Il l'insulta : « Vous voyez que ce merdeux se fout de moi et vous restez piqué comme une andouille, bon à rien, manche à couilles. » (Charles Bouillet, Abel, Éditions Gallimard, 1977, p. 289)
    • Ils décapitaient leurs ennemis et avaient inventé aussi la tradition du mooning, qui consistait à montrer son cul et qu'ils utilisèrent la première fois pour insulter les missionnaires espagnols. (Carl Hiaasen, Presse-people, Éditions des Deux Terres, 2012)
  2. (Vieilli) (Militaire) Attaquer vivement et à découvert. ? Note : Se disait ordinairement en parlant d'une place de guerre et des fortifications.
    • En Amérique, ces chiens sauvages sont des races anciennement domestiques, ils y ont été transportés d'Europe, et quelques-uns ayant été oubliés ou abandonnés dans ces déserts, s'y sont multipliés au point qu'ils se répandent par troupes dans les contrées habitées, où ils attaquent le bétail et insultent même les hommes. (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Chien », in ?uvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 644.)
    • En 1585, des escadres anglaises avaient attaqué, sans déclaration de guerre, Saint-Domingue et Carthagène. Une année plus tard, Drake insulta Lisbonne et détruisit, à Cadix, une flotte entière de navires de transport. (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 9)
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Trésor de la Langue Française informatisé


INSULTER, verbe trans.

I. ? Insulter qqn/qqc.
A. ?
1. Vx ou littér. Qqn insulte qqn/qqc.Faire acte d'agression, de violence envers quelqu'un ou quelque chose. Hercule entre dans le fourré où était le lion, le provoque, l'insulte à coups de pierres (Proudhon, Guerre et Paix,1861, p. 17).Partout l'art du quinzième siècle insulté par l'eustache sauvage du voleur, partout la double dégradation de l'homme et du monument (Hugo, Fr. et Belg.,1885, p. 52).
? P. anal. [Le suj. désigne un inanimé] J'ai pour spectacle ce drame, l'écume insultant le rocher (Hugo, Actes et par., 2, 1875, p. 462).Elle [la foudre] les frappe [les figures géantes des colosses de Memnon], les cogne, les insulte, et les laisse défigurées comme le boxeur sur sa chaise (Cocteau, Maalesh,1949, p. 108).
2. TECHN. MILIT., vx. Qqn insulte qqc.Mener une attaque armée, généralement par surprise, contre un ouvrage défensif, un territoire. Insulter une place. Insulter une demi-lune (Ac. 1798-1878). Ces provinces (...) dont les rivages étaient souvent insultés par les flottes des Barbares du Nord (Chateaubr., Martyrs, t. 2, 1810, p. 63).Dès l'année 641, une masse innombrable de barbares, Cimbres et Teutons, avaient insulté les frontières orientales de la république (Mérimée, Essai guerre soc.,1841, p. 53):
1. [Saladin] en profita pour venir menacer le royaume de Jérusalem du côté de Gaza, tandis que Nour Ed-Dîn insultait la grande forteresse franque du Crac de Moab. Grousset, Croisades,1939, p. 204.
B. ?
1. [Le sujet désigne l'agent] Synon. offenser, outrager, injurier.
a) Qqn insulte qqn.Proférer des paroles, avoir un comportement (interprétables comme) portant atteinte à la dignité de quelqu'un. Il est allé l'insulter jusque chez lui (Ac.). Insulter une femme par des propos offensants (Ac.1935).Je l'entends encore insulter Picquart, le traiter de menteur, aux ricanements des chefs qui le couvraient de leurs bienveillants témoignages (Clemenceau, Vers réparation,1899, p. 119).Mon père les insulta dans sa colère : « Imbéciles! leur dit-il. Bétail châtré! (...) vous êtes la vermine des morts et jamais ne saisirez rien de la vie » (Saint-Exup., Citad.,1944, p. 857):
2. crockson, solennel : Vous êtes un idiot et je vous ai giflé. (Simplement.) Épée ou pistolet? rascasse : Je ne me battrai pas. crockson : Vous avez peur. rascasse, fou de rage : Comment? crockson, tremblant : Vous avez peur. rascasse : Je crois, monsieur, que vous venez de m'insulter. (Il le gifle longuement). Épée ou pistolet? Achard, Voulez-vous jouer,1924, I, 3, p. 59.
? [Avec un compl. introd. par dans/en spécifiant ce à quoi on porte atteinte] Insulter qqn dans son honneur. Je l'insultai dans sa mère, et dans sa femme, et dans sa fille, et dans toute sa postérité (About, Roi mont.,1857, p. 234).
? [P. méton. du compl. dir.] Insulter l'honneur de qqn. Je ne veux pas être professeur comme lui [mon père] (...), j'insulte toute sa vie en déclarant que je veux retourner au métier comme nos grands parents! (Vallès, J. Vingtras, Enf., 1879, p. 378).
? [Avec un compl. introd. par de spécifiant ce qui constitue une insulte] Vous qui fûtes la grâce ou qui fûtes la gloire, Nul ne vous reconnaît! un ivrogne incivil Vous insulte en passant d'un amour dérisoire (Baudel., Fl. du Mal,1859, p. 159).Et le petit Farou les insulta du regard (Colette, Seconde,1929, p. 28).
? P. anal. [Le suj. désigne un animal] La vieillesse d'un écrivain, c'est sa propre statue à laquelle il ne peut plus rien ajouter et sur laquelle les nouvelles vagues de moineaux se posent, et ils l'insultent de leurs fientes (Mauriac, Nouv. Bloc-Notes,1961, p. 353).
? Emploi pronom.
? réciproque. C'est trop petit pour nous trois, Legrand, Vingtras et la Misère (...). Nous nous insultons du regard pour une porte ouverte, une fenêtre fermée (Vallès, J. Vingtras, Bachel., 1881, p. 390).Deux petits poisses (...) se mirent à s'insulter, au comptoir. Ou plutôt l'un insultait l'autre, qui ne disait rien, feignait de prendre cela à la blague (Montherl., Célibataires,1934, p. 846).
? réfl., rare. La plus jeune des La Mortagne ne quittait plus la villa de Florinde ? cependant que sa mère, dévorée à d'autres feux, passait sa vie à s'insulter elle-même au pied des autels (Toulet, Demois. La Mortagne,1920, p. 167).
? Emploi abs. La rue crie, acclame, insulte, élève des barricades, fermente (Arnoux, Roi,1956, p. 325).
b) P. ext. Qqn insulte qqc.Avoir des propos ou un comportement (interprétables comme) marquant du dédain ou du mépris envers quelque chose. Le jeune homme avait un hautain sourire. Il insultait mentalement la foudre. Il la défiait (L. Daudet, Voy. Shakesp.,1896, p. 27):
3. J'ai vu Pierre Loüys insulter cette prose intolérable, jeter, piétiner Le Rouge et le Noir, avec une étrange et peut-être juste fureur... Valéry, Variété II,1929, p. 124.
c) P. anal., littér. Qqc. insulte qqc.Causer de graves atteintes à l'intégrité de quelque chose. Ces navires-fumaillons qui crachent, graillonnent, insultent le bleu du ciel et la propreté du vent! (Arnoux, Rhône,1944, p. 194).
2. [Le suj. désigne ce qui constitue une insulte]
a) Qqc. insulte qqn.Être (interprété comme) une atteinte à la dignité de quelqu'un. ? Si tu n'as pas le trac, tu n'en feras pas un de plus, dit Georges. ? Je n'aurai pas le trac, dit Boris, que ce doute persistant insultait (Gide, Faux-monn.,1925, p. 1242).Alvaro : La gloire de l'Espagne a été de réduire un envahisseur dont la présence insultait sa foi, son âme, son esprit, ses coutumes (Montherl., Maître Sant.,1947, I, 4, p. 612).
? Emploi abs. Il faut bien ravaler la grandeur qui insulte (Camus, Sisyphe,1942, p. 99).
b) Qqc. insulte qqc.Constituer une grave atteinte à l'intégrité, l'existence de quelque chose. Le silence qu'insultaient ces rires (Green, Journal,1944, p. 126).
II. ? Littér. Insulter à qqn/qqc.Synon. de offenser, outrager.
A. ? [Le suj. désigne l'agent]
1. Vx. Qqn insulte à qqn.Proférer des paroles, avoir un comportement (interprétables comme) offensant quelqu'un par une attitude de dédain, de défi, de mépris. Il ne faut pas insulter aux malheureux (Ac.). Tous les habitants sans exception, [doivent se garder] d'insulter en quelque façon aux militaires (Le Moniteur,1789, p. 338).Allez : dans leurs tombeaux outragez vos ayeux; Dénoncez vos parens, insultez à vos dieux (Michaud, Printemps proscrit,1803, p. 50):
4. ... puisque vous êtes maintenant comédien comme nous, il faut savoir souffrir certaines insolences. ? Je ne laisserai jamais, répondit Sigognac, personne insulter en ma présence à l'adorable Isabelle... Gautier, Fracasse,1863, p. 219.
2. Vieilli. Qqn insulte à qqc.Avoir des propos ou un comportement (interprétables comme) marquant de la désinvolture, du dédain, du mépris envers quelque chose qui est normalement respectée. Insulter à la raison, au bon sens, au bon goût (Ac.) Insulter au malheur, à la misère. Elle restait auprès de moi (...) tandis que, dans mon humeur féroce, j'insultais ainsi à l'amour, et laissais grommeler ma démence sur une bouche humide de ses baisers (Musset, Confess. enf. s.,1836, p. 241).Ne tentez pas de l'éclairer [le lecteur]. Il criera que vous insultez à ses croyances (France, Île ping.,1908, p. 5):
5. ? Vous insultez peu généreusement à mes remords, Musdoemon. ? Eh bien! si tu en as, Elphège, pourquoi leur insultes-tu toi même chaque jour par des crimes nouveaux? Hugo, Han d'Isl.,1823, p. 83.
3. P. anal., rare. Qqc. insulte à qqc.Causer de graves atteintes à quelque chose. Comme la vie a fané notre c?ur Novembre insulte à la fleur du bocage (Toulet, Vers inéd.,1920, p. 106).
B. ? Vieilli. [Le suj. désigne ce qui constitue une insulte]
1. Qqc. insulte à (qqc. de) qqn.Être (interprété comme) offensant en tant que manifestation d'insolence, d'irrespect, de défi. Le mépris flamboyait dans les yeux de Laurence, son front pâle et ses lèvres dédaigneuses insultaient à ces hommes (Balzac, Tén. affaire,1841, p. 130).Telle âme irritée par la douleur sera au contraire poussée à la haine de tout ce qui lui paraît triompher d'elle; et tout ce qu'elle a connu lui paraît insulter à son infortune (Amiel, Journal,1866, p. 352).Le lustre insultait à leur dénuement, à leur misère (La Varende, Bric-à-brac,1953, p. 23).
2. Qqc. insulte à qqc.Constituer une grave atteinte à l'intégrité, l'existence de quelque chose. [Les vitraux de Saint Séverin] avaient sans doute été privés volontairement de reflets, afin de ne pas insulter par une insolente gaieté de pierreries en feu à la mélancolique détresse de cette église (Huysmans, En route, t. 1, 1895, p. 53).La batterie devient un jouet (...) dont le vacarme insulte à la nuit (Genevoix, Boue,1921, p. 216).
Prononc. et Orth. : [? ?sylte], (il) insulte [? ?sylt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1352-56 insulter a « braver » (Bersuire, T. Liv., BN 20312 ter, fol. 44 rods Gdf. Compl.); 2. av. 1464 « attaquer » (J. Chartier, Chron. de Ch. VII, ch. 282, Bibl. Elz. ds Gdf.); 3. av. 1527 [ms. xvies.] « se révolter » (D'auton, Chron., Richel. 5081, fol. 9 vo, ibid.); 4. 1611 « faire des reproches, réprimander » (Cotgr.); 5. id. « outrager, faire injure » (ibid.); 6. 1647 (Vaug., p. 537 : Ce mot est fort nouveau, mais excellent pour exprimer ce qu'il signifie. Cette phrase particulierement luy [M. de Coeffeteau] sembloit si elegante insulter à la misere d'autruy). Empr. au lat. class.insultare proprement « sauter sur », fig. « se démener avec insolence, être insolent; braver, attaquer, insulter ». Fréq. abs. littér. : 1 060. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 744, b) 1 500; xxes. : a) 1 590, b) 1 259.

INSULTER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1352-56 insulter a « braver » (Bersuire, T. Liv., BN 20312 ter, fol. 44 rods Gdf. Compl.); 2. av. 1464 « attaquer » (J. Chartier, Chron. de Ch. VII, ch. 282, Bibl. Elz. ds Gdf.); 3. av. 1527 [ms. xvies.] « se révolter » (D'auton, Chron., Richel. 5081, fol. 9 vo, ibid.); 4. 1611 « faire des reproches, réprimander » (Cotgr.); 5. id. « outrager, faire injure » (ibid.); 6. 1647 (Vaug., p. 537 : Ce mot est fort nouveau, mais excellent pour exprimer ce qu'il signifie. Cette phrase particulierement luy [M. de Coeffeteau] sembloit si elegante insulter à la misere d'autruy). Empr. au lat. class.insultare proprement « sauter sur », fig. « se démener avec insolence, être insolent; braver, attaquer, insulter ».

Insulter au Scrabble


Le mot insulter vaut 8 points au Scrabble.

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Informations sur le mot insulter - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 8 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Insulter


  1. La vie est courte, le mal et le bien y sont inutiles à quiconque ne veut plus que le repos. Traitez-moi comme un mort. Ne laissez pas insulter ma tombe, mais n'y mettez pas d'épitaphe, je suis bien comme cela.

    Auteur : George Sand et Alfred de Musset - Source : Le Roman de Venise (1904) (George Sand à François Buloz-Nohant, 5 janvier 1836)


  2. A quoi bon insulter les morts, puisqu'ils n'en souffrent pas?

    Auteur : Henry de Montherlant - Source : Sans référence


  3. Les bonnes femmes sont toutes les mêmes, elles nous insultent parce qu'on arrive en retard et elles nous demandent pourquoi on n'a pas appelé. Pour ne pas se faire insulter deux fois, tout simplement.

    Auteur : Jean Gouyé, dit Jean Yanne - Source : Je suis un être exquis (2001)


  4. Certaines gens croient que c'est insulter la splendeur de leur maladie que d'aller mieux. Mais l'emplâtre du temps ne respecte aucune splendeur. Chacun peut guérir s'il prend le temps d'attendre.

    Auteur : John Steinbeck - Source : A l'est d'Eden (1952)


  5. Insulter fait partie du génie de l'adolescence.

    Auteur : Henry de Montherlant - Source : Demain il fera jour (1949)


  6. C'est une marque de férocité et de bassesse d'insulter à un homme dans l'ignominie, s'il est, d'ailleurs, misérable; il n'y a point d'infamie dont la misère ne fasse un objet de pitié pour les âmes tendres.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  7. Si tu veux insulter un Ecossais, tu le traites d'Anglais!

    Auteur : Katherine Pancol - Source : Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (2010)


  8. L'homme actuel croit qu'il faut d'abord libérer le corps, même si l'esprit doit mourir provisoirement. Mais l'esprit peut-il mourir provisoirement ? En vérité, si Prométhée revenait, les hommes d'aujourd'hui feraient comme les dieux d'alors : ils le cloueraient au rocher, au nom même de cet humanisme dont il est le premier symbole. Les voix ennemies qui insulteraient alors le vaincu seraient les mêmes qui retentissent au seuil de la tragédie eschylienne : celles de la Force et de la Violence

    Auteur : Albert Camus - Source : Prométhée aux Enfers in L'été, 1946


  9. On peut tout se permettre avec les gros. Leur faire la morale à la cantine, les insulter s'ils grignotent dans la rue, leur donner des surnoms atroces, se foutre d'eux s'ils font du vélo, les tenir à l'écart, leur donner des conseils de régime, leur dire de se taire s'ils prennent la parole, éclater de rire s'ils avouent qu'ils aimeraient plaire à quelqu'un, les regarder en faisant la grimace quand ils arrivent quelque part. On peut les bousculer, leur pincer le bide ou leur mettre des coups de pied : personne n'interviendra. C'est peut-être à cette époque qu'elle a appris à renoncer à son genre : mâles ou femelles, les gros sont soumis à une exclusion similaire. On a le droit de les mépriser. Et s'ils se plaignent des traitements qu'on leur inflige, au fond tout le monde pense la même chose : mange moins, gros sac, tu pourras t'intégrer.

    Auteur : Virginie Despentes - Source : Vernon Subutex (2015)


  10. L'envie honore les morts pour insulter les vivants.

    Auteur : Claude Adrien Helvétius - Source : Notes, maximes et pensées


  11. Voilà ce que c'est que la misère. On a beau s'en moquer, avoir un corps de cheval pour la supporter, un courage d'esclave pour le travail, elle vous avilit, elle donne le droit aux butors qui ont de l'argent de vous insulter et de vous plaindre.

    Auteur : George Sand - Source : Lettres à Musset, 26 juin 1834


  12. Ceux qui n'ont jamais souffert ne sont pas dignes de leur félicité. Orgueilleux ! ils regardent le malheur pour l'insulter.

    Auteur : Ugo Foscolo - Source : Les Dernières Lettres de Jacopo Ortis (1802), 17 avril 1798


  13. Mais tout est raciste, c'est pas possible. On ne peut plus rien dire sans se faire insulter de raciste, j'en sais quelque chose. Il faut arrêter avec ça. Il faut arrêter.

    Auteur : Eric Zemmour - Source : Canal+, Salut les terriens, 6 mars 2010.


  14. L'épithète est dépréciée. L'inflation de la publicité a fait tomber à rien la puissance des adjectifs les plus forts. La louange et même l'injure sont dans la détresse on doit se fatiguer à chercher de quoi glorifier ou insulter les gens !

    Auteur : Paul Valéry - Source : Variété, le Bilan de l' intelligence (1935)


  15. La fidélité aux morts est la meilleure manière d'insulter la vie.

    Auteur : Jean Rostand - Source : Pensées d'un biologiste (1967)


  16. Certaines gens croient que c'est insulter la splendeur de leur maladie que d'aller mieux.

    Auteur : John Steinbeck - Source : A l'est d'Eden (1952)


  17. On a peut-être le droit de dire singe sans insulter personne ? C'est cette petite partie des élites qui se regarde dans un glace et pour lesquelles le mot est coupable. Moi j'aime les mots, et dans le livre j'aime les mots, j'aime les utiliser. J'aime leur donner une consistance, une odeur, une vérité, une vie. Parfois c'est rugueux. Parfois je me trompe mais c'est ça qui est important. On ne peut pas tous être banalisés, lyophilisés.

    Auteur : Nicolas Sarkozy - Source : Émission Quotidien sur TMC, 10 septembre 2020


  18. ... c'est insulter les autres que de paraître dédaigner leurs joies.

    Auteur : Marguerite Yourcenar - Source : Mémoires d'Hadrien (1951)


  19. Ma mère n'adorait rien tant que m'insulter; elle proférait à mon égard des insanités terribles que les adultes réservent généralement aux adultes. (...) Quand elle m'abandonnait enfin à ma classe, à mes camarades, à ma maîtresse, ma mère continuait de grouiller dans ma tête, à la façon d'un mille-pattes.

    Auteur : Yann Moix - Source : Orléans (2019)


  20. Comme si l'on pouvait tuer le temps sans insulter l'Eternité.

    Auteur : Henry David Thoreau - Source : Walden ou la vie dans les bois (1854)


  21. Je ne m'embête nulle part, car je trouve que, de s'embêter, c'est s'insulter soi-même.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 5 septembre 1893


  22. Evite d'insulter ton voisin, car il demeure toujours à tes côtés.

    Auteur : Abdu Llâh Ibn Abî Quhâfah - Source : Dans Propos des Arabes sur la vie en société de René R. Khawam.


  23. C'est insulter les gens que de leur demander conseil, surtout quand on n'a pas l'intention de les écouter.

    Auteur : Robert Brisebois - Source : L'Amour c'est tout, le hasard c'est autre chose


  24. Un oeil peut menacer comme un fusil chargé et braqué, il peut insulter aussi bien que si l'on sifflait ou tapait des pieds, ou, transformé par une bonté rayonnante, faire danser le coeur d'allégresse.

    Auteur : Ralph Waldo Emerson - Source : Sans référence


  25. Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Et quel intérêt y a-t-il à vivre si l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit ? Je suis un homme rouge et ne comprends pas. L'Indien préfère le son doux du vent s'élançant au-dessus de la face d'un étang, et l'odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon.

    Auteur : Chef Seattle - Source : Discours prononcé en 1854 par Seattle (v. 1786-1866), chef des tribus Duwamish et Suquamish, devant le gouverneur Isaac Stevens


Les citations du Littré sur Insulter


  1. Notre joie insulterait au peuple, qu'il faut respecter sans le craindre

    Auteur : MAINTENON - Source : Lett. au duc de Noail. 13 juin 1710


  2. Quoi ! madame ! un barbare osera m'insulter !

    Auteur : Jean Racine - Source : Iphig. III, 6


  3. Faut-il.... insulter aux cendres de ceux qui le sollicitèrent de se déclarer contre son devoir, et faire d'un éloge particulier une invective publique ?

    Auteur : MASS. - Source : Or. fun. Villeroy.


  4. Vous croyez qu'un amant vienne vous insulter ? Il vous rapporte un coeur qu'il n'a pu vous ôter

    Auteur : Jean Racine - Source : Andr. II, 1


  5. Tous ceux qui passeront au travers d'elle [Jérusalem], lui insulteront, avec des sifflements et des gestes pleins de mépris

    Auteur : SACI - Source : Bible, Sophonie, II, 15


  6. Républicain farouche, où vas-tu t'emporter ? N'as-tu voulu me voir que pour mieux m'insulter ?

    Auteur : Voltaire - Source : Mort de César, III, 4


  7. Il ne me siérait pas D'insulter mon aînée à qui je dois le pas

    Auteur : HAUTEROCHE - Source : Bourg. de qualité, IV, 2


  8. Ses ministres [de l'Église] ne doivent pas lui insulter par une pompe déplacée et si éloignée de son esprit

    Auteur : MASS. - Source : Confér. us. des reven. ecclés.


  9. Quel plaisir, entouré d'un double paravent, D'écouter la tempête et d'insulter au vent !

    Auteur : DELILLE - Source : Trois règnes, I


  10. .... mais, lorsque tu m'abats, Je me relève encor pour insulter ton bras

    Auteur : LAMART. - Source : Jonath. 330


  11. Mieux eust il fait soy contenir en sa maison, royallement la gouvernant ; que insulter en la mienne, hostillement la pillant

    Auteur : François Rabelais - Source : Garg. I, 46


  12. J'ose me livrer à ma sainte ardeur, j'ose insulter aux mortels, en leur avouant que je me suis servi de la science mondaine, que j'ai dérobé les vases d'Égypte, pour en construire un temple à mon Dieu

    Auteur : STAËL - Source : Allem. III, 10


  13. Les troupes du roi insultèrent en 1677 avec tant de courage et de bonheur la contrescarpe de Valenciennes, qu'elles emportèrent la ville même

    Auteur : RICHELET - Source :


  14. J'appelle insulter la majesté de Jésus-Christ, demeurer en sa présence dans des postures immodestes

    Auteur : BOURDAL. - Source : Myst. Pass. de J. C. t. I, p. 184


  15. L'empire de la mer a toujours donné aux peuples qui l'ont possédé une fierté naturelle, parce que, se sentant capables d'insulter partout, ils croient que leur pouvoir n'a plus de bornes que l'Océan

    Auteur : Montesquieu - Source : Esp. XIX, 27


  16. Je n'ai garde d'insulter sur vos misères, comme vous le reprochez civilement

    Auteur : BALZ. - Source : liv. v, lett. 3


  17. e suis émerveillé qu'un pareil petit gredin, qui n'a jamais rien fait qu'une détestable tragédie, refusée par les comédiens, se soit avisé d'insulter MM. de Saint-Lambert, Watelet, Delille, et tutti quanti, avec autant de suffisance que d'insuffisance

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Chabanon, 9 mars 1772


  18. Et leur sembloit bien que il povoient insulter et reprocher aux Roumains

    Auteur : BERCHEURE - Source : f° 44, recto.


  19. Elle regarda le ciel avec mépris et arrogance, comme pour insulter aux Dieux

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. VIII


  20. M. de Grignan a raison de triompher, de vous insulter sur cette première campagne de son fils ; la pensée du contraire me fait suer

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 6 déc. 1688


  21. Prétendre avec Descartes que les animaux sont de pures machines privées du sentiment dont ils ont les organes, c'est démentir l'expérience et insulter la nature

    Auteur : Voltaire - Source : Louis XIV, Écriv. Pardies.


  22. Quereller signifie aujourd'hui reprendre, faire des reproches, réprimander ; il signifiait alors insulter, défier et même se battre

    Auteur : Voltaire - Source : Comm. Corn. Rem. Ment. II, 4


  23. Je n'insulterai pas à ces préventions Que le temps enracine au coeur des nations

    Auteur : Voltaire - Source : Irène, v, 2




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 17h56










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