La définition de Louange du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Louange
Nature : s. f.
Prononciation : lou-an-j'
Etymologie : Louer 2, avec un suffixe ange ou enge comme dans vendange ; ce qui représente un bas-latin fictif laudemia, comme vendange représente vindemia. À côté de louange, l'ancien français avait losange, qui signifiait louange et souvent tromperie ; losange appartient au domaine provençal, où le d latin se change souvent en s, laudare, lausar.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de louange de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec louange pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Louange ?


La définition de Louange

Au sens actif, action de donner ce qui loue, en parlant des personnes. Cet homme vous loue ; ses louanges sont glorieuses.


Toutes les définitions de « louange »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

LOUANGE. n. f.
Discours ou paroles par lesquelles on relève le mérite de quelqu'un, de quelque action, de quelque chose. Louange bien méritée. Louange excessive, grossière, déplacée. Louange délicate, indirecte. Mériter, s'attirer des louanges. Conduite digne de louanges. Combler de louanges. Prodiguer des louanges. Être sobre de louanges. Chanter les louanges de Dieu. Publier, célébrer les louanges de quelqu'un. Avide de louanges. Sensible à la louange. Il n'a que faire de vos louanges. Ne pas tarir sur les louanges de quelqu'un, de louanges sur quelqu'un. Cela tourne à sa louange. On peut dire à sa louange que... Louange à Dieu. Fam., Chanter les louanges de quelqu'un. Voyez CHANTER.

Littré

LOUANGE (lou-an-j') s. f.
  • 1Au sens actif, action de donner ce qui loue, en parlant des personnes. Cet homme vous loue?; ses louanges sont glorieuses. Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement, Malherbe, III, 2. Ô que sa piété mérite de louanges?! Corneille, Pomp. V, 1. N'a-t-elle pas cent fois publié la louange De gens que leur mérite a tirés de la fange?? Rotrou, St Genest, I, 4. Je me mis à écrire un roman satirique, sans dessein d'en faire un mauvais usage, mais seulement pour le montrer à quelques-uns de mes bons amis et m'attirer de leur part quelque louange de bien écrire, Bussy-Rabutin, Lett. au duc de St-Aignan, 12 sept. 1665. Ce breuvage vanté par le peuple rimeur, Ce nectar que l'on sert au maître du tonnerre, Et dont nous enivrons tous les dieux de la terre, C'est la louange, La Fontaine, Fabl. X, 1. Il ne trouve partout que médiocrité, Louanges du désert et de la pauvreté, C'étaient-là ses magnificences, La Fontaine, ib. X, 10. Il n'y a rien de si impertinent et de si ridicule qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louanges, Molière, l'Avare, I, 1. On est si lassé de louanges en face, qu'il y a du ragoût à pouvoir être assuré qu'on n'a pas eu dessein de vous faire plaisir, Sévigné, 19 juin 1675. Saint Grégoire de Naziance, saint Chrysostome, saint Jérôme, saint Ambroise, l'Orient, l'Occident, tout retentit des louanges du désert et de la fuite du siècle, Bossuet, Serm. Oblig. de l'état relig. 1. Laissons les beaux esprits dans leurs disputes de mots, dans leur commerce de louanges qu'ils se vendent les uns aux autres, Bossuet, Sermons, Honneur, 1. Qu'est-ce que la plupart des louanges dans le style du monde?? vous le savez?: des mensonges obligeants, des exagérations officieuses, Bourdaloue, 4e dim. après pâq. Dominic. t. II, p. 155. La moindre louange qu'on peut lui donner, c'est d'être sorti de l'ancienne et illustre maison de la Tour d'Auvergne, Fléchier, Tur. ?C'est en vain qu'un ridicule auteur Croit te prendre aux filets d'une sotte louange, Boileau, Épît. IX. La louange agréable est l'âme des beaux vers?; Mais je tiens comme toi qu'il faut qu'elle soit vraie, Et que son tour adroit n'ait rien qui nous effraie, Boileau, ib. IX. Pourvu que vous donniez des louanges à la modération, Fénelon, Tél. XI. Fausse louange plaît, et l'orgueil la seconde, Lamotte, Fables, II, 1. Les louanges refusées savent bien revenir avec plus de force, et il est peut-être aussi modeste de leur laisser leur cours naturel, en ne les prenant que pour ce qu'elles valent, Fontenelle, Marsigli. La louange vous embarrasse?; La craindre c'est la mériter, Favart, Soliman II, I, 5. C'est ne pas payer ses dettes que de refuser de justes louanges, Voltaire, Mél. litt. aux aut. du nouv. Parn. Ne souffre jamais une louange qui ne serait fondée que sur une erreur, Genlis, Veillées du château I, I, p. 448, dans POUGENS. Toutes les convenances, même celles du goût, interdisent la louange littéraire, partout où la critique est interdite, Chénier M. J. Tableau de la littérature. L'on crie?: L'amour des dames, louange et prix aux chevaliers, Chateaubriand, Génie, IV, V, 4.

    Chanter les louanges, se dit par rapport à Dieu et aux personnages divins. Chantant les louanges de Dieu, Bossuet, Hist. II, 5. Qu'on leur apprenne à chanter les louanges des héros, Fénelon, Tél. XI. C'est aux citoyens du ciel à chanter les louanges de la grâce et les merveilles de Dieu sur eux, Massillon, Panég. S. J. Bapt.

    Familièrement. Chanter les louanges de quelqu'un, le louer, dire du bien de lui.

    À la louange, pour louer. Des vers qu'il a faits à la louange de M. le Prince, Sévigné, 235. Il faut dire cela à la louange des anciennes lois françaises, Montesquieu, Esp. XI, 18.

    Fig. et ironiquement. Voilà des vers à sa louange, se dit d'un écrit, d'un discours où il y a quelque chose de fâcheux, de désagréable pour quelqu'un.

  • 2Au sens passif, action de recevoir ce qui loue, en parlant des personnes ou des choses, louange faite de quelqu'un ou de quelque chose. J'entends louer partout cet homme?; ses louanges me sont agréables. Mais pour moi sa louange [de Rodrigue] est un nouveau supplice, Corneille, Cid, IV, 2. Ce sont des douceurs exquises que des louanges éclairées, Molière, Bourg. gent. I, 1. Le goût que je trouvai à des louanges [du cardinal de Retz par la Rochefoucauld] en absence, par un homme qui n'est ni intime ami, ni flatteur, Sévigné, 3 juill. 1675.
  • 3Gloire, mérite. Quelques louanges non pareilles Qu'ait Apelle encore aujourd'hui, Malherbe, IV, 11. Mars qui met sa louange à déserter [rendre désert] la terre, Malherbe, VI, 5. Un médecin d'Angleterre [Hervey] auquel il faut donner la louange d'avoir le premier enseigné qu'il y a plusieurs petits passages aux extrémités des artères, par où le sang qu'elles reçoivent du c?ur entre dans les petites branches des veines, Descartes, Méth. V, 7. Couvert ou de louange ou d'opprobre éternel, Corneille, Héracl. IV, 4. On a grondé cet avocat général [Lamoignon] d'avoir élevé si haut les louanges de cette maison [de Lorraine], Sévigné, mars 1690. Comme le mérite des orateurs n'est pas de se servir de figures, mais de s'en bien servir, la louange d'un architecte n'est pas aussi d'employer des colonnes, des pilastres et des corniches, mais de les placer avec jugement et d'en composer de beaux édifices, Perrault, Parallèle des anc. et des mod. 1er dial. Une louange qui est propre au prince de Conti, c'est que la vie paisible et privée, l'écueil des réputations les plus brillantes, a laissé voir en lui encore plus de vertus estimables, Massillon, Or. fun. Conti. Il a gardé le mérite de la clarté, du récit intéressant et rapide, et cette louange d'avoir été quelquefois peintre dans un abrégé, Villemain, Tabl. de la litt. franç. au 18e S. XVIIe leçon.

SYNONYME

DONNER DES LOUANGES À, FAIRE L'ÉLOGE DE. Éloge est proprement un discours dans lequel on loue quelqu'un?; louange s'applique à un point particulier?; c'est pour cela que, afin de le rendre partiellement synonyme d'éloges, il faut le mettre au pluriel. Ce n'est que par une dégradation de sens et dans un langage familier qu'éloge devient synonyme de louange?; aussi ne peut-il le remplacer dans le style élevé?; et l'on dit les louanges de Dieu et non l'éloge ou les éloges. De plus éloge, tout familier qu'il est alors, tient de son sens primitif une généralité que louange n'a pas. Ainsi faire l'éloge de quelqu'un embrasse plus que ne fait donner des louanges à quelqu'un.


HISTORIQUE

XIIe s. Celle nuiz soit soltaine [solitaire] et nient digne de loenge, Job, p. 461.

XIVe s. Maint homme en celui jour s'ala aventurant, Pour acquerir honour et loenge plaisant, Guesclin. 21296. Les loenges que l'en fait as diex, Oresme, Eth. 28.

XVe s. C'est la louenge d'un religieux d'aller peu souvent hors de son cloistre, Internelle consolation, III, 20.

XVIe s. Heureux, qui pour guyde ont eu La louange qui est mere Et fille de la vertu, Du Bellay, J. II, 48, verso. ?Qui vous sera une grande louange, et à moi un grand contentement, Henri IV, Lettres missives, 25 sept. 1589, t. III, p. 45. Louange d'ami n'a nul credit, ny mepris d'un ennemy, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 341.

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Encyclopédie, 1re édition

LOUANGE, s. f. (Morale.) c'est le discours, l'écrit ou l'action, par lesquels on releve le mérite d'une action, d'un ouvrage, d'une qualité d'un homme, ou d'un être quelconque. Tous les hommes desirent la louange, ou parce qu'ils ont des doutes sur leur propre mérite, & qu'elle les rassure contre le sentiment de leur foiblesse, ou parce qu'elle contribue à leur donner promptement le plus grand avantage de la société, c'est-à-dire l'estime du public. Il faut louer les jeunes gens, mais toujours avec restriction ; la louange, comme le vin, augmente les forces quand elle n'enivre pas. Les hommes qui louent le mieux, mais qui louent rarement, sont ceux que le beau, l'agréable & l'honnête frappent par-tout où ils les rencontrent ; le vil intérêt, pour obtenir des graces ; la plate vanité, pour obtenir grace, prodiguent la louange, & l'envie la refuse. L'honnête homme releve dans les hommes ce qu'il y a de bien, ne l'exagere pas, & se tait sur les défauts ou sur les fautes ; il trouve, quoi qu'en dise la Fontaine, qu'on peut trop louer, non les dieux qu'on ne tromperoit pas, mais sa maîtresse & son roi qu'on tromperoit.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

louange \lw???\ féminin

  1. Discours ou paroles par lesquelles on relève le mérite de quelqu'un, de quelque action, de quelque chose.
    • Laissez donc le soin de vos louanges aux hérauts et aux ménestrels, messire chevalier, répondit Rowena ; elles conviennent mieux à leur bouche qu'à la vôtre. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Malgré sa raison ferme et droite, le directeur général avait un faible qui se rencontre chez beaucoup d'hommes de mérite. Il aimait la louange, et même la flatterie ; [?]. (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T. 2,4, 1833)
    • Ce vaurien de Mablot, ce dégoûtant, ce saligaud?! Et lui qui le tenait en si haute estime, lui qui avait tant chanté ses louanges?! (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Plût à Dieu, écrit-il à son ami Thiériot, auquel il a demandé de porter sa dernière tragédie au père Brumoy, que je méritasse leurs louanges ! (Pierre Milza, Voltaire, Librairie Académique Perrin, 2007, p. 19)
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Trésor de la Langue Française informatisé


LOUANGE, subst fém.

[Correspond à louer1]
A. ? Au sing. Action de louer quelqu'un, en particulier une divinité, ou quelque chose; résultat de cette action; gloire, mérite qui est propre à quelqu'un, à une divinité, à quelque chose et qu'on lui reconnaît, qu'on se plaît à célébrer. Louange éternelle; aimer la louange; être sensible à la louange; sacrifice de louange. Celui qui dispose du blâme et de la louange aura toujours, ici-bas, une grande part d'influence sur les esprits (Reybaud,J. Paturot,1842, p. 59).N'est-il pas vrai (...) que le but de la vie monastique devrait être la louange ininterrompue de Dieu? (Huysmans,Oblat,t. 2,1903, p. 47).
? Louange à qqn ou à qqc.Louange à Dieu. Gloire et louange à toi, Seigneur! À toi merci! (Dierx,Poèmes,1864, p. 7):
1. Grâces aux jours bleus qu'on voit des montagnes, Grâces aux soirs verts sur la mer. Louange au pays des collines qui vibrent Entre les cyprès durs (...) Et gloire aux grands fûts des forêts du Sud... Jouve,Trag., 1922, p. 144.
? À la louange de qqn ou de qqc.Article, cantique, hymne à la louange de qqn. Je le dis à ma louange ou à ma honte, comme on voudra, mais j'aime à sortir de ma cellule (Jouy,Hermite, t. 4,1813, p. 324).Chronique à la louange d'un livre de Léon Daudet (Bloy,Journal,1895, p. 190).
? C'est, qqc. est (tout) à la louange de qqn.Je pourrais vous citer un petit livre qui n'est pas à notre louange (About,Roi mont.,1857, p. 162):
2. ...elle se disait raisonnablement: «Évariste saura, quelque jour, des secrets dont je ne suis pas seule dépositaire; il vaut mieux qu'un aveu, dont la liberté est toute à ma louange, l'instruise de ce qu'il aurait appris un jour à ma honte». A. France, Dieux ont soif,1912, p. 59.
? Par antiphrase. ,,Voilà des vers à sa louange`` (Ac. 1835). ,,Voilà des paroles, un écrit qui ne sont pas à son honneur, qui ne lui sont pas favorables`` (Ac. 1835).
B. ? Le plus souvent au plur.
1. Parole(s), écrit(s) par le(s)quel(s) on loue quelqu'un, en particulier une divinité, ou quelque chose. Vaines louanges; concert de louanges; (être) digne de louanges. On n'y entendit jamais que des actions de grâce et des louanges pour Dieu (Lacord.,Éloge fun. Drouot,1847, p. 37).Au bout de dix ans de succès, de lutte et de travail, d'attaques et de louanges dans toute la presse (Goncourt,Journal,1861, p. 889):
3. Elle m'a demandé (...) si c'était bien à l'auteur qu'elle avait le plaisir de parler; puis aussitôt s'est lancée dans une longue appréciation de mon livre. Son jugement, louanges et critiques, m'a paru plus intelligent que ceux que j'ai coutume d'entendre... Gide, Faux-monn.,1925, p. 1072.
SYNT. Louanges délicates, exagérées; cantique de louanges; (être) avare de louanges; accepter une louange; accueillir, mériter des louanges.
? Adresser, donner des louanges à qqn, à qqc. L'auteur immortel du Contrat social a donné en toute occasion les plus grandes louanges au système graduel que j'ai l'honneur de vous soumettre (Le Moniteur,t.2,1789, p. 357).Mes ennemis me faisaient des reproches et ceux qui me donnaient des louanges conspiraient contre moi (Maurois,Disraëli,1927, p. 221).
? [P. allus. à la maxime 149 de La Rochefoucauld] Je t'en prie, pas de fausse modestie. Tu sais que le refus des louanges est le désir d'être loué deux fois (Montherl.,Exil,1929, II, 5, p. 62).
2. Mérites de quelqu'un, de quelque chose.
a) Célébrer, chanter, dire, publier les louanges (d'une divinité, d'un haut personnage). David, tu m'apprendras à chanter les louanges et les merveilles du Seigneur (Saint-Martin, Hommedésir.,1790, p. 264):
4. Ossian va parler d'Oscar. Mon fils revenait de la chasse; Il entend célébrer les louanges du roi, Et sent redoubler son audace. Baour-Lormian,Ossian,1827, p. 217.
b) P. anal. Chanter les louanges (d'une personne ordinaire, d'une chose). Le vieux Jean-Michel (...) fier de son petit-fils, en allait chanter les louanges chez toutes ses connaissances (Rolland, J.-Chr., Adolesc.,1905, p. 252).Depuis dix-neuf siècles, toutes les âmes d'esclaves chantent les louanges du remède (J.-R. Bloch,Dest. du S.,1931, p. 266).
Prononc. et Orth.: [lw? ?:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1remoitié xiies. (Psautier Oxford, 65, 1 ds T.-L.: dunez glorie al löenge de lui); 1121-34 faire löenge (Philippe de Thaon, Bestiaire, 16, 19, ibid.); 2. 1176-81 (Chrétien de Troyes, Lion, éd. M. Roques, 2191). Dér. de louer1*; suff. -ange*. Fréq. abs. littér.: 1 072. Fréq. rel. littér. xixes.: a) 2 003, b) 1 182; xxes.: a) 1 456, b) 1 335.

louange « action de louer, résultat de cette action »

LOUANGE, subst fém.
Étymol. et Hist. 1. 1remoitié xiies. (Psautier Oxford, 65, 1 ds T.-L.: dunez glorie al löenge de lui); 1121-34 faire löenge (Philippe de Thaon, Bestiaire, 16, 19, ibid.); 2. 1176-81 (Chrétien de Troyes, Lion, éd. M. Roques, 2191). Dér. de louer1*; suff. -ange*.

Louange au Scrabble


Le mot louange vaut 8 points au Scrabble.

louange

Informations sur le mot louange - 7 lettres, 4 voyelles, 3 consonnes, 7 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Louange


  1. Des louanges toutes pures ne mettent point un homme à son aise. Il y faut mêler du solide ; et la meilleure façon de louer, c'est de louer avec les mains.

    Auteur : Molière - Source : Le Bourgeois gentilhomme (1670), I, 1, Maître de musique


  2. Il n'y a pas d'émeraude qui embellisse un front comme la louange. C'est un présent magnifique que le plus pauvre peut toujours offrir à ceux qu'il aime.

    Auteur : Henri Boucher - Source : Pensées et réflexions (1866)


  3. La magnanimité est assez définie par son nom; néanmoins on pourrait dire que c'est le bon sens de l'orgueil, et la voie la plus noble pour recevoir des louanges.

    Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 285


  4. On m'a surfait. Me comparer à La Fontaine, c'est un blasphème. M'égaler à Horace, c'est une absurdité. Toutes ces louanges n'auraient réussi qu'à me rendre ridicule, si, de bonne heure, je ne m'étais habitué à les prendre pour ce qu'elles valaient.

    Auteur : Pierre Jean de Béranger - Source : Quelques lettres inédites, A Mme de Solms, 1856


  5. Critiques et louanges m'abîment et me louent sans comprendre un mot de mon talent. Toute ma valeur ... est que je suis un homme pour qui le monde visible existe.

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Sans référence


  6. Un peu de flatterie, de louange, est indispensable, même dans les rapports les plus simples, les plus amicaux; comme il est indispensable de graisser les roues pour qu'elles tournent.

    Auteur : Léon Tolstoï - Source : Guerre et Paix


  7. Je t'aime au doux niveau du besoin de chaque jour,
    A la lumière du soleil et de la chandelle.
    Je t'aime en liberté, comme on tend au Juste;
    Je t'aime en pureté, comme on fuit la Louange.


    Auteur : Elizabeth Barrett Browning - Source : Comment je t'aime? Laisse-moi t'en compter les façons


  8. Tous les développements qu'on donne à une vérité convergent, et c'est pourquoi nous sommes ramenés ici à une observation déjà faite à propos d'Horace : il y a dans cette page superbe une surface et un fond ; la surface, c'est ce que vous appelez l'idée première, c'est la louange courtisane à Auguste ; le fond, c'est la forme. Par la vertu du grand style, la surface, la flatterie au maître, immonde écorce du sublime, se brise et s'ouvre, et par la déchirure, le fond étoile de l'art, l'éternel beau, apparaît.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Proses philosophiques (1901-1937), Utilité du Beau


  9. Je ferai comme Simonide, qui, n'ayant rien à dire de je ne sais quel athlète, se jeta sur les louanges de Castor et de Pollux.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre au roi de Prusse, 14 mai 1773


  10. Nous aimons quelquefois jusqu'aux louanges, que nous ne croyons pas sincères.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  11. C'est une louange propre et singuliere à Dion qu'il n'a point eu de concurrent ny d'aide à ce faire, comme Brutus eut Cassius.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Dion et Brutus, 1


  12. Toute peinture vraie nous charme, jusqu'aux louanges d'autrui.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  13. Vert des jeunes moissons, parfum des violettes, trilles de l'alouette, roulades du merle, pluie de soleil, douceur de l'air ! quand je chantonne ces mots-là, faut-il en dire davantage pour ta louange, jour de printemps ?

    Auteur : Adelbert von Chamisso de Boncourt - Source : Louange du printemps


  14. Il faut que la louange des autres suive spontanément, et nous, nous en tenir à la guérison de nous-mêmes.

    Auteur : Epicure - Source : Sentences vaticanes, 64


  15. Peu de gens sont assez sages pour préférer le blâme qui leur est utile à la louange qui les trahit.

    Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 147


  16. C'est offenser les hommes que de leur donner des louanges, qui marquent les bornes de leur mérite. Peu de gens sont assez modestes pour souffrir sans peine qu'on les apprécie.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  17. La louange est fille du pouvoir présent.

    Auteur : Jonathan Swift - Source : Pensées sur divers sujets moraux et divertissants


  18. La modestie, qui semble refuser les louanges, n'est en effet qu'un désir d'en avoir de plus délicates.

    Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 596


  19. Il faut convenir que sur ce point nous sommes un peu en avance avec eux, et qu'ils ne nous rendent pas fort exactement les louanges que nous leur donnons.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Essai sur la société des gens de lettres


  20. Les envieux aiment mieux recevoir des critiques que donner des louanges.

    Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)


  21. La louange chatouille et gagne les esprits. Les faveurs d'une belle en sont souvent le prix.

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre premier, XIV, Simonide préservé par les dieux


  22. Ne rien vouloir et ne rien chercher d'autre, sinon, en toutes choses et par tous les moyens, une plus grande louange et gloire de Dieu Notre Seigneur.

    Auteur : Saint Ignace de Loyola - Source : Exercices spirituels, 89


  23. Mieux vaut la louange sortie de la bouche d'autrui que celle qui sort de la nôtre.

    Auteur : Proverbes islandais - Source : Proverbe


  24. Nous avouons tous des préférences musicales mais nous chérissons surtout les concerts de nos louanges.

    Auteur : Umar Timol - Source : Les Affreurismes (2005)


  25. Mais souviens-toi du nom de ton Seigneur matin et soir,
    Et pendant la nuit, adore-Le, et célèbre Ses louanges durant la longue nuit !


    Auteur : Coran - Source : Sourate LXXVI, 25-26


Les citations du Littré sur Louange


  1. Il [David] ordonna aux lévites de venir au temple le matin et le soir, pour y bénir Dieu et pour y chanter ses louanges

    Auteur : BOSSUET - Source : Polit. VIII, v. 5


  2. Vous.... Qui ne pûtes jamais écouter sans pudeur La louange la plus permise

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : ib. X, 15


  3. Qu'est-ce que la plupart des louanges dans le style du monde ? vous le savez : des mensonges obligeants, des exagérations officieuses

    Auteur : BOURDAL. - Source : 4e dim. après pâq. Dominic. t. II, p. 155


  4. Louanger

    Auteur : COTGRAVE - Source :


  5. On n'entend point à cent lieues le petit bruit des louanges ; celui des sifflets est perçant, et porte au bout du monde

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Mme du Bocage, 3 sept. 1758


  6. L'or se peut partager, mais non pas la louange ; Le plus grand orateur, quand ce serait un ange, Ne contenterait pas, en semblables desseins, Deux belles, deux héros, deux auteurs, ni deux saints

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Lettre XVIII


  7. Les edicts et decrets publiques, qu'ilz feirent à la louange de sa memoire

    Auteur : AMYOT - Source : Pélop. 61


  8. Il en faut revenir à Solon : nulle louange avant la mort ; cela est bien contraignant pour moi, qui aime à louer ce qui est louable ; le moyen d'attendre ?

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 11 déc. 1675


  9. Lors à Dieu chanteray louange ; Car de chanter j'aurai de quoy [sujet]

    Auteur : MAROT - Source : IV, 250


  10. Il n'y a rien de si impertinent et de si ridicule qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louanges

    Auteur : Molière - Source : l'Avare, I, 1


  11. Mars qui met sa louange à déserter [rendre désert] la terre

    Auteur : MALH. - Source : VI, 5


  12. Tellement que les philosophes même du paganisme ont été inexcusables de ne pas rendre à ces perfections divines, qu'ils ne pouvaient ignorer, le juste tribut de louanges qui leur était dû

    Auteur : BOURDAL. - Source : Pensées, t. I, p. 26


  13. Laissons les beaux esprits dans leurs disputes de mots, dans leur commerce de louanges qu'ils se vendent les uns aux autres

    Auteur : BOSSUET - Source : Sermons, Honneur, 1


  14. Peut-être, en vous parlant ainsi, C'est vous donner trop de louanges ; Mais il se pourrait bien aussi Que je fais trop d'honneur aux anges

    Auteur : Voltaire - Source : Stances, III


  15. C'est bien la moindre chose que nous devions faire que d'épauler de nos louanges le vengeur de nos intérêts

    Auteur : Molière - Source : Impromptu, 3


  16. Histoire et matiere de grand louange

    Auteur : Jean Froissard - Source : Prol.


  17. Magnifier, ce mot est excellent et a une grande emphase pour exprimer une louange extraordinaire.... mais avec tout cela il faut avouer qu'il vieillit, et qu'à moins que d'être employé dans un grand ouvrage, il aurait de la peine à passer

    Auteur : VAUGELAS - Source : Rem. CXXIII


  18. Laissons les beaux esprits dans leurs disputes de mots, dans leur commerce de louanges qu'ils se vendent les uns aux autres à pareil prix, et dans leurs cabales tyranniques qui veulent usurper l'empire de la réputation et des lettres

    Auteur : BOSSUET - Source : Sermons, Sur l'honneur, 1


  19. Ce même jugement [admiration de la beauté d'une dame] a été donné si généralement de tout le monde, que ceux qui ne voudraient pas encore entendre tous les jours ses louanges seraient contraints de se bannir de la cour

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lett. II


  20. Des louanges toutes pures ne mettent pas un homme à son aise

    Auteur : Molière - Source : le Bourg. G. I, 1


  21. Les rois d'Angleterre, qui ont conservé dans leur île beaucoup d'anciens usages perdus dans le continent, ont, comme on sait, leur poëte en titre d'office ; il est obligé de faire tous les ans une ode à la louange de sainte Cécile

    Auteur : ID. - Source : Dict. phil. Poëtes


  22. Toutes les louanges qu'on donne aux princes, sont hors d'oeuvre et mal assises, si elles n'ont pour fueille et fondement celle du Dieu vivant

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. préf. 9


  23. Je me mis à écrire un roman satirique, sans dessein d'en faire un mauvais usage, mais seulement pour le montrer à quelques-uns de mes bons amis et m'attirer de leur part quelque louange de bien écrire

    Auteur : BUSSY-RABUT. - Source : Lett. au duc de St-Aignan, 12 sept. 1665


  24. C'est pour cela que les peuples publieront éternellement vos louanges dans tous les siècles des siècles

    Auteur : SACI - Source : Bible, Psaum. XLIV, 18


  25. Il faut encore qu'il [Alexandre] se trouve dans tous nos panégyriques ; et il semble par une espèce de fatalité glorieuse à ce conquérant qu'aucun prince ne puisse recevoir de louanges qu'il ne les partage

    Auteur : BOSSUET - Source : Louis de Bourb.




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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 16h54










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