La définition de Louer du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Louer
Nature : v. a.
Prononciation : lou-é
Etymologie : Norm. loser ; wall. laweder ; Hainaut, lauder ; provenç. lauzar, lauxar ; catal. lloar ; esp. loar ; portug. louvar ; ital. lodare ; du lat. laudare, louer, dénominatif de laudem (voy. ).

Voir les citations du mot LouerSignification du mot Louer


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de louer de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec louer pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Louer ?


La définition de Louer

Relever par des paroles le mérite de quelqu'un ou de quelque chose.


Toutes les définitions de « louer »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

LOUER. v. tr.
Donner à louage ou à loyer. Louer une maison à quelqu'un. Louer un appartement. Maison, chambre à louer. Louer une loge dans un théâtre. Louer des habits, des livres. Un tapissier qui loue des meubles. Louer des automobiles, des chevaux. Les appartements se louent fort cher dans ce quartier. Il signifie aussi Prendre à louage ou à loyer. Il va quitter sa maison, il en a loué une autre. Louer un cheval. Louer un ameublement. Louer une automobile, un piano.

SE LOUER signifie Se donner à louage, engager son service, son travail pour un salaire. C'est un pauvre homme qui se loue à la journée. Il se loue à qui plus lui donne.

Littré

LOUER (lou-é) v. a.
  • 1Donner à louage Louer une maison à quelqu'un. Un tapissier qui loue des meubles. Nous espérons tous les jours de louer votre maison, Sévigné, 39.

    Fig. Voilà de nos veuves?! le mari meurt à Pâques, portion de lit à louer pour la Saint-Jean, Dancourt, la Femme d'intrigues, V, 7.

    Fig. et familièrement. Il a loué son ventre, il s'est engagé à aller dîner avec quelqu'un.

    Cet homme a des chambres à louer dans sa tête, c'est-à-dire il manque de cervelle, il est un peu fou.

    Terme de peinture. Figures à louer, personnages accessoires et inutiles.

  • 2Prendre à louage. Louer une loge dans un théâtre. Elle a loué la plus jolie maison du monde?; elle n'en veut plus, Sévigné, 22 mars 1680.

    Se dit des ouvriers de la campagne. Louer un garçon de ferme.

    Fig. On dit d'un homme qui est hors d'emploi, qu'il est à louer.

    Fig. Je ne suis pas loué pour cela, réponse qu'on fait à quelqu'un qui demande quelque corvée qu'on ne veut pas faire.

  • 3Se louer, v. réfl. Se donner à louage, engager son service, son travail pour un salaire. La bonne dame habille en chambrière Le jouvenceau, qui vient pour se louer, La Fontaine, la Gageure. Le jour il [Cléanthès] étudiait?; la nuit il se louait pour tirer de l'eau dans les jardins, Diderot, Opin. des anc. phil. (stoïcisme).

    Être pris à loyer, en parlant des choses. Les appartements se louent fort cher dans ce quartier.


HISTORIQUE

XIe s. Bien en porrat luer ses soudeiers, Ch. de Rol. III.

XIIe s. Ki primes furent saziez [rassasiés], or se sunt pur pain luez, Rois, p. 6.

XIIIe s. Il avenoit que uns hons louoit une feme dusqu'à certain terme, Beaumanoir, XXXVIII, 15. [Nous] passames la mer en une nef que nous louames, Joinville, 208. Les gens le roy leur loerent les estaus pour vendre leur danrées aussi chiers, si comme l'en disoit, comme il purent, Joinville, 217. Et s'il lieue cheval fors [hors] de la castelerie, Tailliar, Recueil, p. 16.

XVIe s. En quelque tente ou maison louée, Amyot, Marcel. 5. Les sismes [schismes] qui pourroyent louer [mettre, loger] infinites ames en enfers, Lettres de Louis XII, t. II, p. 300, dans LACURNE.

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Encyclopédie, 1re édition

LOUER, v. act. (Gramm. & Morale.) c'est témoigner qu'on pense avantageusement. La louange devroit toujours être l'expression de l'estime. Louer délicatement, c'est faire croire à la louange. Toute louange qui ne porte pas avec elle le caractere de la sincérité, tient de la flaterie ou du persifflage, & par conséquent indique de la malice dans celui qui la donne, & quelque sotise dans celui qui la reçoit. L'homme de sens la rejette & en ressent de l'indignation. Rien ne se prodigue plus entre les hommes que la louange ; rien ne se donne avec moins de grace. L'intérêt & la complaisance inondent de protestations, d'exagérations, de faussetés ; mais l'envie & la vanité viennent presque toujours à la traverse, & répandent sur la louange un air contraint qui la rend insipide. Ce seroit peut être un paradoxe que de dire qu'il n'y a point de louange qui ne peche ou par le défaut de mérite en celui à qui elle est adressée, ou par défaut de connoissance en celui qui la donne ; mais je sais bien que l'écorce d'une belle action, séparée du motif qui l'a inspirée, n'en fait pas le mérite, & que la valeur réelle qui dépend de la raison secrette de celui qui agissoit, & qu'on loue d'avoir agi, nous est souvent inconnue, & plus souvent encore déguisée.

Le louangeur éternel m'ennuie ; le railleur impitoyable m'est odieux. Voyez l'article Louange.

Louer, (Comm.) prendre ou donner à louage des terres, des vignes, des maisons & autres immeubles. Il se dit aussi des meubles, des voitures, des bestiaux, & encore des personnes & de leur travail.

Dans tous ces sens on dit dans le commerce louer une boutique, un magasin, une échope dans les rues, une place aux halles, une loge à la foire.

Louer des meubles, des habits chez les Tapissiers & Fripiers ; louer un carosse, une litiere, un cheval, une place dans une voiture publique ; ce qui appartient aux voituriers, messagers, carossiers, loueurs de chevaux, maquignons, &c.

Enfin louer des compagnons, des garçons, des gens de journée, manouvriers, &c. ce que font les maîtres des communautés des arts & métiers, & les particuliers qui ont quelques travaux à faire faire. Dictionn. de commerce.

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Verbe 2 - français

louer \lwe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Manifester son admiration pour quelque chose ou quelqu'un.
    • Le vin rouge succéda au vin blanc et fut loué congrûment lui aussi, puis le blanc refit de nouveau son apparition, mais cette fois sous la forme d'une bouteille cachetée. (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Aujourd'hui, il loue ces jeux vidéo qui l'ont aidé à « canaliser les mauvaises énergies ». (William Audureau, 13-Novembre : rescapés de l'attaque au Bataclan, ils se reconstruisent avec le jeu vidéo, Le Monde. Mis en ligne le 13 novembre 2018)

Verbe 1 - français

louer \lwe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se louer)

  1. Donner à louage ou à loyer.
    • On voit, dit-il en goguenardant, que ces Messieurs arrivent de province. À Paris, la mode est passée de massacrer les aubergistes qui refusent de louer leurs chambres. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
    • Le penn-ty est un journalier à qui un propriétaire loue, ou bien à qui un fermier sous-loue une petite maison et quelques terres. À celui qui, ainsi, lui a fourni le moyen de subsister, le penn-ty doit une partie de son labeur. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Et voilà pourquoi, depuis deux mois, [?], Cacaine ne trouvait personne qui consentît à lui louer, même en payant d'avance et à un taux certes fort élevé pour le canton, la chambre qu'il sollicitait. (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Un tapissier qui loue des meubles. ? Louer des automobiles, des chevaux.
  2. Prendre à louage ou à loyer.
    • Les troupeaux transhumants appartiennent tantôt à de riches propriétaires ou capitalistes, tantôt à de petits cultivateurs de Provence, qui les confient à un bayle ou berger chef qui, à ses risques et périls, conduit les troupeaux, loue les pâturages, etc., en un mot se charge de l'estivage moyennant une redevance. (Marchand (Garde général des forêts), « Le pâturage dans les Alpes », dans la Revue des eaux et forêts: annales forestières, tome 11, Paris, 1872, p. 14)
    • Il va quitter sa maison, il en a loué une autre. ? Louer un cheval. Louer un ameublement. ? Louer une automobile, un piano.
  3. (Pronominal) Se donner à louage, engager son service, son travail pour un salaire.
    • C'est un pauvre homme qui se loue à la journée.
    • Il se loue à qui plus lui donne.
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Trésor de la Langue Française informatisé


LOUER1, verbe trans.

I. ? Emploi trans. [Le suj. désigne une pers., un de ses attributs, un groupe de pers.] Manifester, exprimer son admiration, son estime (pour quelqu'un ou pour quelque chose); (en) faire l'éloge, (en) reconnaître ou (en) célébrer le mérite, (lui) rendre gloire.
A. ? Louer qqn.Louer un artiste, un auteur, un prince. Raphaël est l'un des calomniés de l'histoire, et par ceux-là qui l'ont le plus loué (Faure,Hist. art,1914, p. 404).
? [Avec une constr. indiquant les raisons de cet acte]
? Louer qqn (ou un animal) de (+ inf. ou subst.), de ce que (+ prop.).Et son amante en paix ne peut que le louer D'un rôle que si vite il sait si bien jouer (Sainte-Beuve,Poés.,1829, p. 107).Le jeune homme (...) les loue [les gens de Languedoc] de ce qu'ils poussent les passions aux derniers excès (Mauriac,Vie J. Racine,1928, p. 46):
1. Un refrain louait la Toutouque [un bouledogue] d'être : Jaune, jaune, jaune, Excessivement jaune, À la limite du jaune... Colette, Mais. Cl.,1922, p. 151.
? Louer qqn pour, sur (+ subst.).On me loue beaucoup sur mes progrès oratoires (Lamart.,Corresp.,1835, p. 100).Julien de Médicis (...) est loué par son biographe (...) pour son talent de poète (Taine,Philos. art,t. 1, 1865, p. 197).
? Rare, en emploi subst. du part. passé (avec personnification). Rome la louée, où est donc ton empire? (Quinet,Ahasvérus,1833, 3ejournée, p. 208).
B. ? En partic. [Le suj. désigne une créature, la création; le compl. d'obj. dir. une divinité, en partic. Dieu] Louer le Seigneur. Loue ton Dieu, terre bénite, dans les larmes et l'obscurité! (Claudel,Annonce,1948, p. 136):
2. Ah! Ce soir, j'ai le coeur mal, le coeur à la Lune Ô Nappes du silence, étalez vos lagunes; Ô toits, terrasses, bassins, colliers dénoués De perles, tombes, lys, chats en peine, louez La Lune, notre Maîtresse à tous, dans sa gloire... Laforgue,Imit. lune,1886, p. 256.
? [Avec une constr. indiquant l'objet, les raisons de cet acte]
? Louer (une divinité) de (+ inf. ou subst.).Il faut faire bonne contenance et louer Dieu de toutes choses (Courier,Lettres Fr. et Ital.,1806, p. 713).Il s'en va en louant la Providence d'avoir suspendu un petit fruit au haut d'un grand arbre (Bern. de St-P.,Harm. nat.,1814, p. 95).
? Louer (une divinité) pour (+ inf. ou subst.).Le monde les louait [les dieux] pour l'avoir bien dompté (Hugo,Légende,t. 2, 1859, p. 584).L'orateur nous avertit qu'il faut louer Dieu pour la longueur de ce pontificat glorieux (Bloy,Journal,1903, p. 155).
? Lang. cour. [Exclam. pour exprimer sa satisfaction, son soulagement] Dieu soit loué! Dieu soit loué! disait le révérend Hudson (...). Nous voici au but sains et saufs! (Samivel,Contes à pic,Grenoble, Arthaud, 1972, p. 175).
C. ? Louer qqc.Louer le zèle de qqn. Elle loua la fraîcheur et la beauté de la nuit, et nous restâmes dans le jardin (Genlis,Chev. Cygne,t. 2, 1795, p. 12).Hassler (...) se mit à critiquer aigrement les oeuvres qu'il louait tout à l'heure (Rolland,J.-Chr.,Révolte, 1907, p. 548).
? Louer qqc. à qqn.J'ai, ce soir, dîné avec des savants qui m'ont fortement loué un nouvel ouvrage d'un M. Larroque (Flaub.,Corresp.,1860, p. 372).
? Louer qqc. chez, en qqn, dans qqc.L'égoïsme moderne a l'art de louer toujours, dans chaque chose, la réserve et la modération (Staël,Allemagne,t. 3, 1810, p. 202).Je veux louer en vous la puissance créatrice et la puissance destructrice (Romains,Copains,1913, p. 286).Baudelaire loue chez Delacroix l'exécution précise (Béguin,Âme romant.,1939, p. 377).
? [Avec une constr. indiquant les raisons de cet acte] Louer qqc. de (+ inf.), pour (+ subst.), parce que (+ prop.).Toute la presse vient de louer Lucrèce pour ses qualités classiques (Vigny,Journal poète,1843, p. 1196).Je loue donc mon aventure d'avoir été un roman vénitien (Milosz,Amour. initiation,1910, p. 31).Comme si l'on voulait louer la guerre parce qu'elle fait paraître des héros (Alain,Propos,1923, p. 567).
? En emploi adj. du part. passé. La petite coupe de vermeil qui contenait la substance tant louée (Dumas père, Monte-Cristo,t. 1, 1846, p. 402).Sous le fracas et le tranchant d'une dialectique trop louée (Bremond,Hist. sent. relig.,t. 4, 1920, p. 447).
D. ? Emploi abs. La cabale, à Paris (...) loue sans restriction et blâme sans examen (Jouy,Hermite,t. 2, 1812, p. 194):
3. Je crois voir l'âme heureuse de celle qui m'apparut un jour dans ces lieux (...) prier, louer, chanter dans cet hymne de vie qui ruisselle avec ces cascades de ces glaciers dans ces lacs... Lamart., Raphaël,1849, p. 322.
II. ? Emploi pronom.
A. ? Emploi pronom. réfl. [Le suj. désigne une pers.] Exprimer son estime, sa satisfaction.
1. [Par rapport à soi-même] Je crois qu'il cherchait surtout à se louer et à me faire envie (Proust,Guermantes 1,1920, p. 201).
? Se louer dans, sur (+ subst.).Schlegel se louant sur son mépris pour la société, elle se louant sur son esprit de conversation (Constant,Journaux,1804, p. 95).Il ne fallait pas, disait-il, se louer dans tout ce qu'on avait fait (Las Cases,Mémor. Ste-Hélène,t. 1, 1823, p. 968).
? Se louer de (+ inf. ou subst.).Elle se loue d'un faux pas, s'applaudit d'un entrechat manqué (Colette,Music-hall,1913, p. 197).Je ne saurai donc pas de si tôt dans quelle mesure je dois me blâmer ou me louer d'être sorti ce matin (Romains,Hommes bonne vol.,1939, p. 39).
2. [Par rapport à un obj. extérieur à soi] Se louer de qqn, de qqc., de ce que (+ prop.).Jamais je n'eus plus à me louer de ma mie, de sa douceur, de son aimable caractère et de sa tendresse (Michelet,Journal,1849, p. 57).Il se loue de ce que les pensées hautaines et méchantes de son héros soient dans tous les hommes (Lautréam.,Chants Maldoror,1869, p. 126).
? Se louer de qqn, de qqc. pour (+ subst.).Nicole (...) se loue de lui [M. de Saci] pour la retenue qu'il avait gardée sur son compte (Sainte-Beuve,Port-Royal,t. 4, 1859, p. 384).
? N'avoir qu'à se louer de qqn, de qqc.Je n'ai, malgré ce petit incident, qu'à me louer de l'accueil qu'on me fait ici (Hugo,Corresp.,1851, p. 38).Lafont: Vous avez eu à vous plaindre d'elle? Clotilde: Non. Je n'ai eu qu'à me louer d'elle au contraire (Becque,Parisienne,1885, iii, 6, p. 344).
? Rare. Se louer que.Il se loue qu'un des hommes, plus curieux, ait sorti le buste de l'abri pour regarder (Montherl., Songe,1922, p. 169).
B. ? Emploi pronom. réciproque. Il leur défendoit expressément de se louer mutuellement dans leurs discours publics (Genlis,Chev. Cygne,t. 1, 1795, p. 30).
Prononc. et Orth.: [lwe]. Deux sujets de Martinet-Walter 1973 disent [lue]. ,,La prononciation emphatique et lente tend à faire apparaître la voyelle dans les mots où elle ne forme diphtongue que depuis peu (jou-er, lou-er)`` (Rouss.-Lacl. 1927, p. 155). Étymol. et Hist. 1. 2emoitié xes. «prodiguer des louanges» lauder inf., laudaz part. passé masc. sing. (St Léger, éd. J. Linskill, 1, 38); ca 1100 loer inf., loat parfait 3, loee part. passé fém. sing. adj. (Roland, éd. J. Bédier, 532, 420, 3315); 2. a) id. «conseiller» (id., 206) ? xvies., Hug.; b) 1248 lang. jurid. «approuver» (doc. ds Gdf.: je lou et conferme) ? xives., ibid., cf. lods; 3. ca 1100 sei loer de «être fier, se glorifier de» (Roland, 1950); ca 1160 id. «être satisfait, exprimer sa satisfaction de» (Eneas, 2529 ds T.-L.). Du lat. laudare «louer, approuver, prôner, vanter». Fréq. abs. littér.: 3 265. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 5 156, b) 5 095; xxes.: a) 4 776, b) 3 878.
DÉR.
Loueur, -euse, subst.,vx. Celui, celle qui loue, généralement avec excès, pour flatter. (Dict. xixeet xxes.). ? [lwoe:?], fém. [-ø:z]. Ac. 1694, 1718: lo'eur, ensuite lou-. ? 1reattest. fin xiies. loeres «celui qui prône, qui fait l'éloge de quelque chose» (Sermons de St Bernard, 104, 8 ds T.-L.); de louer1, suff. -eur2*.


LOUER2, verbe trans.

A. ? [Le compl. d'obj. dir. désigne qqc.] Donner ou prendre (quelque chose) à loyer pour un certain temps, moyennant un prix déterminé, selon des conditions stipulées généralement par écrit, auxquelles s'ajoutent des clauses particulières (entretien, réparations).
1. [Le suj. désigne le propriétaire ou son mandataire; le compl. d'obj. indir. désigne le preneur] Louer (qqc.) (à qqn) (+ adj.) (+ compl. circ. de temps, de prix, de manière, de but).Donner à loyer.
a) [Le compl. d'obj. dir. désigne un bien immobilier] Louer un appartement, un hôtel, un logement, une maison, un premier étage. Le concierge du 16, qui lui avait loué la mansarde, mourut (Estaunié,Ascension M. Baslèvre,1919, p. 6).La commune (...) loue l'étang, et les fermiers en vendent le produit (Pesquidoux,Chez nous,1923, p. 14):
1. Dans chacun des deux domaines achetés, elle voulait faire jeter une quinzaine de mille francs pour convertir les maisons de maître en deux grandes fermes, afin de les mieux louer après les avoir cultivées pendant une année ou deux... Balzac, Lys,1836, p. 132.
? + compl. circ.On y pénétrait (...) par la boutique d'un marchand de meubles à qui Crevel la louait à bas prix et au mois (BalzacCous. Bette,1846, p. 185).Les pièces du premier étage étaient louées en garni à de petits employés ou à des ouvrières (Theuriet,Mariage Gérard,1875, p. 52).
? [Le compl. d'obj. dir. n'est pas exprimé] Grande maison neuve, dont le propriétaire louait à des dames seules (Zola,Nana,1880, p. 1122):
2. Octave passa la journée à mettre ses affaires en ordre. (...) à la vue de son mobilier de modeste apparence, le portier de la maison avait fait une grimace, et s'était presque repenti de lui avoir loué sans aller aux informations. Murger,Scènes vie jeun.,1851, p. 114.
? + adj.Le propriétaire a trouvé plus simple ensuite de louer meublé (Romains,Hommes bonne vol.,1939, p. 47).
? + compl. circ.J'ai loué cent cinquante francs: ce sont cent cinquante francs qui entreront chaque année dans la maison (Zola,Conquête Plassans,1874, p. 904).
? [En parlant d'un bien immobilier] À louer. Que son propriétaire met en location. Elle dépassa plusieurs maisons à louer sans les apercevoir (Roy,Bonheur occas.,1945, p. 117).
? Expr. fig. Il a des chambres à louer dans sa tête. C'est un homme qui manque un peu de raison, de sagesse (Ac. 1798).
b) [Le compl. d'obj. dir. désigne un bien mobilier] Le paysan qui afferme des terres, l'industriel qui loue des capitaux (Proudhon,Propriété,1840, p. 229).Antoine traîna les colis jusqu'au petit hôtel qui louait des voitures (Martin du G.,Thib.,Belle sais., 1923, p. 1030).
? + compl. circ.Louer des chaises dans une église, dans un jardin public:
3. En 1645, Nicolas Poirel, sieur de Grandval, se voit conférer par lettre patente le privilège de fabriquer de la faïence. Celui-ci loue à bail son privilège à Edme Poterat, dont la fabrique attirera l'attention en haut lieu... G. Fontaine,Céram. fr.,1965, p. 39.
2. [Le suj. désigne le preneur, individu ou collectivité; le compl. d'obj. indir., quand il est exprimé, désigne le propriétaire] Louer (qqc.) (à qqn), (+ pour qqn), (+ adj.), (+ compl. circ. de temps, de prix, de lieu, de manière, de but).Prendre à loyer.
a) [Le compl. d'obj. dir. désigne un bien immobilier] Louer une campagne, un chalet, une chambre, un pavillon, une villa. Soit qu'il rêvât dans l'étroite maison qu'il louait à M. Mathas (Guéhenno,Jean-Jacques,1952, p. 61).
? + pour qqn.Le joli petit palais que le comte M*** avait loué pour la belle Fausta (Stendhal,Chartreuse,1839, p. 212).
? + adj. ou compl. circ.Louer à l'année, par bail. Les hôtes actuels sont du reste campés dans cet hôtel dépeuplé, qu'ils ont loué garni (Amiel,Journal,1866, p. 211).Les troupeaux étaient la propriété d'entrepreneurs riches en capitaux qui louaient des pâturages en plaine et en montagne (Wolkowitsch,Élev.,1966, p. 122):
4. Le président du Conseil invita, pendant les vacances, monsieur et madame Cérès à passer une quinzaine de jours à la montagne, dans un petit château qu'il avait loué pour la saison et qu'il habitait seul. A. France,Île ping.,1908, p. 361.
? + de qqn ou par qqn (rare).La mère de Zanze logeait derrière l'Académie des Beaux-Arts, au palais Cicognara qu'elle louait du propriétaire (Chateaubr.,Mém.,t. 4, 1848, p. 369).L'appartement qu'ils avaient loué par l'entremise d'une agence présentait (...) de remarquables inconvénients (Gide,Caves,1914, p. 681).
? [Le compl. d'obj. dir. n'est pas exprimé] Je n'avais pas encore eu le plaisir de vous voir. Quand j'ai loué dans la maison, je n'ai eu affaire qu'à la concierge (Tr. Bernard, M. Codomat,1907, i, 5, p. 146).
b) [Le compl. d'obj. dir. désigne un bien mobilier] Louer une barque, un cheval, un habit. J'allai louer un roman, et passai la journée à le lire (Balzac,Peau chagr.,1831, p. 114).Le kolkhoze louait des machines à des MTS, stations de location et d'entretien de matériel (Lesourd, Gérard,Hist. écon.,1966, p. 452).
? + compl. circ.Louer à l'heure. Brigitte était devant un clavecin que nous avions loué à la semaine pour notre séjour à Paris (Musset,Confess. enf.,1836, p. 311).Elle louait pour nous promener l'âne d'un jardinier du voisinage (Sand,Hist. vie, t. 2, 1855, p. 118).
? Emploi pronom. réfl. indir., plais. Ça avale de l'huile de foie de morue, ça se loue de la santé à la petite semaine! (Huysmans,Soeurs Vatard,1879, p. 258).
3. [Emplois ne permettant pas de distinguer nettement s'il s'agit du point de vue du propriétaire ou de celui du preneur] Emploi pronom. réfl. à sens passif. [Le suj. désigne un bien immobilier] Être donné ou pris à loyer. Ces caves se louent très cher (Goncourt,Journal,1895, p. 736).
B. ? [L'obj. du contrat qui comporte des clauses de durée et de prix est une pers.; le suj. désigne une pers.]
1. Louer qqn + compl. circ. (de temps, de prix, de lieu, de but)
a) [Le suj. désigne un employeur] Engager, prendre quelqu'un à son service. Je vais louer six bons travailleurs, qui (...) feront beaucoup d'ouvrage pendant son absence (Crèvecoeur,Voyage,t. 1, 1801, p. 273).Quoi! je vous loue pour une promenade dans la montagne, et vous me faites voyager sur des précipices! (About,Roi mont.,1857, p. 60).
b) [Le suj. désigne une pers. ayant autorité sur une autre pers.] Placer (la personne subordonnée) chez un employeur. Après quoi on le louerait comme on pourrait, pour être porcher ou petit valet de charrue (Sand,F. le Champi,1848, p. 19).C'est le contraire d'un homme qui a loué ses enfants dans une ferme (Péguy,Porche Myst.,1911, p. 200).
2. Louer qqc. (à qqn)
a) [Le suj. désigne un employeur] Louer les services de qqn. Y avoir recours. On y loue les services de secrétaires, de sténo-dactylographes (Morand,New-York,1930, p. 141).
b) [Le suj. désigne un employé, un salarié] Mettre (ses capacités) au service de quelqu'un, d'un employeur. Des copistes ambulants louent leurs services aux amateurs (Civilis. écr.,1939, p. 14-4).Cf. aussi affermer ex. 6.
? P. anal., avec une nuance péj. Filles aux yeux méditerranéens qui sustentent leur mère en louant leurs vices fiévreux aux Jaunes de «Chinese town...» (P. Adam [Vues d'Amérique,1906, p. 372] ds Morand, New-York, 1930, p. 100).On a vu des écrivains blâmés ou punis parce qu'ils ont loué leur plume aux Allemands (Sartre,Sit. II,1948, p. 11).
c) P. ext. [Le suj. désigne une entreprise] Mettre (ses services) à la disposition de clients:
5. L'exploitation soviétique n'étant, en principe, maîtresse de fixer librement ni les quantités de services qu'elle loue et de produits qu'elle vend, ni les prix d'achat de ces services et de vente de ces produits, est astreinte à un système ingénieux de rémunération des capacités d'autorité et de création. Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 613.
3. Emploi pronom. réfl. Se louer + compl. circ. (de temps, de prix, de lieu, de but).Se mettre au service de quelqu'un, d'un employeur. Il n'y a plus que les vieux et les très vieux qui se souviennent du temps où le paysan se louait quinze sous par jour (Arène,Tor Entrays,1876, p. 169).Et puis, quand l'herbe deviendra haute, j'irai me louer pour les foins chez monsieur Michel (R. Bazin,Blé,1907, p. 42).
C. ? [À l'occasion d'un spectacle, d'un voyage; le suj. désigne une pers.] Louer qqc.
1. Retenir une place à l'avance en achetant un billet et moyennant ou non une rétribution spéciale. Synon. réserver.Louer une baignoire, une loge. Le jour où l'Opéra-Comique brûla, mon frère aîné (...) voulut louer deux places (Colette,Mais. Cl.,1922, p. 163).Louez toutes les places d'un train; voilà une fantaisie de riche (Alain,Propos,1931, p. 1030).
? Emploi abs. Nous voyons tous les gens qui viennent louer qui défilent devant le petit théâtre de carton (Renard,Journal,1900, p. 613).
2. Plus rare. Mettre une place en réservation; vendre un billet. Quant à Pot-Bouille [pièce de théâtre] (...), elle ne fait pas d'argent, l'Ambigu ne loue que les petites places, les loges restent vides (Goncourt,Journal,1883, p. 293).
Prononc. et Orth.: [lwe]. Prononc. [lue], v. louer1. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100 «donner un salaire à celui que l'on engage pour un temps déterminé; prendre à gages» (Roland, éd. J. Bédier, 34: Ben en purrat luer ses soldeiers); b) ca 1165 «obtenir l'usage d'un bien moyennant paiement» (Benoît de Sainte-Maure, Troie, 28552 ds T.-L.); 2. ca 1223 «concéder l'usage d'un bien moyennant paiement» (Gautier de Coinci, Miracles, éd. V. F. Koenig, ii Mir. 16, 179); 3. 1268 soi loër (Claris et Laris, 27043 ds T.-L.). Du lat. locare «placer, disposer; donner à loyer, à ferme, louer».
DÉR.
Louable, adj.[En parlant d'un bien immobilier] Qui peut être donné ou pris en location, qui remplit les conditions de la location. (Ds Lar. Lang. fr. et Lexis 1975). ? [lwabl?]. ? 1reattest. 1606 (Crespin d'apr. FEW t. 5, p. 388a), rare; de louer2, suff. -able*.

LOUER1, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 2emoitié xes. «prodiguer des louanges» lauder inf., laudaz part. passé masc. sing. (St Léger, éd. J. Linskill, 1, 38); ca 1100 loer inf., loat parfait 3, loee part. passé fém. sing. adj. (Roland, éd. J. Bédier, 532, 420, 3315); 2. a) id. «conseiller» (id., 206) ? xvies., Hug.; b) 1248 lang. jurid. «approuver» (doc. ds Gdf.: je lou et conferme) ? xives., ibid., cf. lods; 3. ca 1100 sei loer de «être fier, se glorifier de» (Roland, 1950); ca 1160 id. «être satisfait, exprimer sa satisfaction de» (Eneas, 2529 ds T.-L.). Du lat. laudare «louer, approuver, prôner, vanter».

Louer au Scrabble


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louer

Informations sur le mot louer - 5 lettres, 3 voyelles, 2 consonnes, 5 lettres uniques.

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louer

Les mots proches de Louer

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Les citations avec le mot Louer


  1. Car tel est Béranger quand il parle, le dos tourné, de ses amis: il a une manière de les louer qui les dénigre.

    Auteur : Charles-Augustin Sainte-Beuve - Source : Pensées et Maximes


  2. Je sus toujours mieux louer que blâmer.

    Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Histoire de mes pensées (1936)


  3. Je suis à cet instant charnière de la vie d’un homme, le point fou où plus personne ne croit en lui. Il peut reculer, une décision dont tout le monde sans exception, louera la sagesse. Ou aller de l’avant, au nom de ses convictions. S’il a tort, il deviendra synonyme d’arrogance et d’aveuglement. Il sera à jamais celui qui n’a pas su s’arrêter. S’il a raison on chantera son génie et son entêtement face à l’adversité. C’est l’heure grave de ne plus croire en rien, ou de croire en tout.

    Auteur : Jean-Baptiste Andrea - Source : Cent millions d'années et un jour (2019)


  4. Enfin, je suis ce proverbe populaire débattu selon lequel on a raison de se louer soi-même quand on ne trouve personne d'autre pour le faire.

    Auteur : Erasme - Source : L'Eloge de la folie (1508)


  5. Oh ! Cette dernière chaîne de l'Himalaya, le dernier col très large qui s'inclinait vers une pente descendant à la steppe immense, déserte, où s'érige, sentinelle puérile mais émouvante, le fortin de la première ville tibétaine… Moi, je serais restée là des jours… des mois peut-être et parfois la folle envie me prend de louer des yacks, d'emmener deux ou trois serviteurs tibétains plus robustes que les miens et de remonter là-haut pour revoir… voir mieux, davantage, cela que je ne reverrai jamais…

    Auteur : Alexandra David-Neel - Source : Journal de voyage


  6. Aux conseils de la mer et de l'ambition
    Nous devons fermer les oreilles:
    Pour un qui s'en louera, dix mille s'en plaindront.


    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre quatrième, II, le Berger et la Mer


  7. Sur ce discours louera qui voudra les autres beautés de la dame, comme ont fait plusieurs poètes; mais une belle jambe et un beau pied ont une grande faveur et pouvoir à l'empire d'amour.

    Auteur : Pierre de Bourdeille, dit Brantôme - Source : Les vies des dames galantes


  8. Quand vous avez sujet de louer quelqu'un, gardez-vous de ne lui donner que son dû. Bien que le propre des louanges bien données soit d'être modérées, trouvez donc l'homme qui, loué modérément, croie l'être comme il le mérite?

    Auteur : Désiré Nisard - Source : Aegri somnia - Pensées et caractères


  9. Ne vas pas te louer toi-même,
    N'en montre point non plus un mépris, affecté:
    Le premier est l'effet d'une folie extrême,
    Le second marque un coeur rempli de vanité.


    Auteur : Denys Caton - Source : Distiques de Caton, Livre second, XVI


  10. Nous voulons tous louer à l'année et nous ne pouvons jamais louer que pour une semaine ou un jour. C'est l'image de la vie.

    Auteur : Jean Anouilh - Source : Le Rendez-vous de Senlis (1941)


  11. Quelle injure qu'un compliment! - On ose me louer! Ne suis-je pas au delà de toute qualification?

    Auteur : Paul Valéry - Source : Monsieur Teste (1896)


  12. Louer les princes des vertus qu'ils n'ont pas, c'est leur dire impunément des injures.

    Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 320


  13. Car à s'entendre louer, les gens de coeur, en un sens, prennent en grippe le donneur d'éloges, si l'éloge est hyperbolique.

    Auteur : Euripide - Source : Iphigénie à Aulis


  14. Tu le loueras hautement et follement, et feras bruit des mains en lui applaudissant.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : De la mauvaise honte, 8


  15. Oiseaux mes frères, vous devez beaucoup louer et aimer votre créateur. Il vous a donné des plumes pour vous vêtir, des ailes pour voler... Il a fait de vous ses plus nobles créatures.

    Auteur : Saint François d'Assise - Source : Du sermon aux oiseaux de Bevagna


  16. ... on a raison de se louer soi-même quand on ne trouve personne pour le faire.

    Auteur : Erasme - Source : L'Eloge de la folie (1508)


  17. L'honneur de le louer m'est un trop digne prix.

    Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : Satires (1660-1711)


  18. Ne blâme pas ce que tu ne sais pas louer.

    Auteur : Proverbes russes - Source : Proverbe


  19. Il est facile de louer, comme de blâmer, à contretemps; mais dans l'un et l'autre cas, c'est montrer un mauvais caractère.

    Auteur : Démocrite - Source : Les penseurs grecs avant Socrate


  20. C'est en quelque sorte se donner part aux belles actions, que de les louer de bon coeur.

    Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 432


  21. Le communisme ... se propose d'allouer, à l'être humain, des conditions de vie équitables et faciles.

    Auteur : Jacques Audiberti - Source : Dimanche m'attend (1965)


  22. L'incertitude économique, la stagnation atteignent de tels niveaux qu'une transaction aussi simple que de louer un appartement devient un festival de méfiance réciproque.

    Auteur : Philippe Djian - Source : Oh... (2012)


  23. Le plus grand plaisir que l'on puisse faire à un homme vain, n'est pas de le louer, mais de l'écouter paisiblement se louer lui-même.

    Auteur : Stanislas Leszczynski - Source : Pensées diverses in Oeuvres choisies de Stanislas I, Roi de Pologne


  24. Louer Dieu, c'est reconnaître qu'il est inutile.

    Auteur : Père François Varillon - Source : Vivre le christianisme (1992)


  25. Je blâme également et ceux qui prennent parti de louer l'homme, et ceux qui le prennent de le blâmer, et ceux qui le prennent de se divertir et je ne puis approuver que ceux qui cherchent en gémissant.

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pensées (1670)


Les citations du Littré sur Louer


  1. Fidèle dans leurs disgrâces, il osa les louer et les servir [ses amis] en des temps où les autres n'osaient presque pas les plaindre

    Auteur : FLÉCH. - Source : duc de Mont.


  2. Quel charme de s'ouïr louer par une bouche Qui, même sans s'ouvrir, nous enchante et nous touche ?

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Filles de Minée.


  3. Les papegaux et perroquets sont à louer sur tous pour parler et prononcer les parolles qu'ils oyent, et sont fort joyeux et gais, principalement quand ils ont beu du vin

    Auteur : PARÉ - Source : Anim. 20


  4. Je ne puis pour louer rencontrer une rime ; Dès que j'y veux rêver, ma veine est aux abois

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. VII


  5. Le translateur tant grec que latin a souvent pris ce mot de confesser pour louer

    Auteur : CALVIN - Source : Instit. 492


  6. Qui loue tout n'est qu'un flatteur : celui-là seul sait louer qui loue avec restriction

    Auteur : Voltaire - Source : Temple du goût, lett.


  7. Je me porte très bien ; je ne sais que souhaiter de mieux, sinon de clouer ce bienheureux état

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : Lett. 4 sept. 1677


  8. Vanter sa race, c'est louer le mérite d'autrui

    Auteur : Mme DE LAMBERT - Source : Avis d'une mère à son fils.


  9. Laissons à l'orateur [Cicéron] qui charme sa patrie, Le soin de nous louer, quand nous l'aurons servie

    Auteur : Voltaire - Source : M. de Cés. II, 4


  10. On n'a point à louer les vers de messieurs tels, à donner de l'encens à madame une telle, Et de nos francs marquis essuyer la cervelle

    Auteur : Molière - Source : Mis. III, 7


  11. Quand Zoïle veut louer quelqu'un, sa trompette devient insonore

    Auteur : MERCIER - Source :


  12. Qui voit Aristote louer ces heureux moments où l'âme n'est possédée que de l'intelligence de la vérité...

    Auteur : BOSSUET - Source : Conn. V, 13


  13. Il s'est retourné, et s'est mis à louer ses paupières ; je vous demande si on s'est jamais avisé de penser à des paupières

    Auteur : GENLIS - Source : Théât. d'éduc. la Marchande de modes, sc. 9


  14. À louer l'ennemi dont je suis opprimé

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. II, 6


  15. Quand Despréaux fut sifflé sur son ode, Ses partisans criaient par tout Paris : Pardon, messieurs, le pauvret s'est mépris ; Plus ne louera, ce n'est pas sa méthode ; Il va draper le sexe féminin

    Auteur : FONTEN. - Source : Madrigal.


  16. Et moi, pour te louer, dieu des soleils, qui suis-je ? Atome dans l'immensité, Minute dans l'éternité....

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. I, 2


  17. Que personne ne savait mieux estimer les choses louables, ni mieux louer ce qu'elle estimait

    Auteur : FLÉCH. - Source : Duch. de Mont.


  18. Quand nous avons fini de vous louer par tout ce que vous avez de louable

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : à Bussy, 18 sept. 1672


  19. À vous pouvoir louer selon votre mérite Je manque d'éloquence, et ma force est petite

    Auteur : Molière - Source : l'Ét. II, 14


  20. .... Qu'elle eust la teste couppée comme l'on fait en France avec une espée, et non avec une dolouere à la facon d'Angleterre

    Auteur : CASTELNAU - Source : 32


  21. Aussi dict-on qu'il fault faire la guerre à l'oeil ; et qui la faict bien les yeux fermés, ou en absence et bien loing, est fort à louer

    Auteur : BRANT. - Source : Philippe II


  22. Je vous recommande par testament que vous ne laissiez point perdre les vieux mots et que vous les défendiez contre ces marauds qui ne tiennent pas elegant ce qui n'est point ecorché du latin et de l'italien, et qui aiment mieux dire collauder, contemner, blasonner, que louer, mepriser, blasmer

    Auteur : D'AUBIGNÉ - Source : Préface des Tragiques.


  23. C'est un grand signe de médiocrité de louer toujours modérément

    Auteur : VAUVENARGUES. - Source : Max. XII


  24. Quels doctes vers me feront avouer Digne de te louer ?

    Auteur : MALH. - Source : III, 4


  25. Cela fut un acte, que l'on ne sçauroit ny suffisamment louer, ni assez blasmer

    Auteur : AMYOT - Source : Publ. 9




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h46










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