La définition de Luire du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Luire
Nature :
Prononciation : lui-r'
Etymologie : Wallon, lûre ; provenc. luzer, luzir ; cat. lluir ; esp. lucir ; ital. lucere ; du lat. Lucere ( 1er e long), (voy. ). La forme luire suppose que l'e avait été abrégé par une fausse prononciation et était devenu lucere ( 1er e bref). On trouve aussi luisir, qui est la forme correcte.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de luire de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec luire pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Luire ?


La définition de Luire

Répandre de la lumière.


Toutes les définitions de « luire »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

LUIRE. (Il luit. Il luisait.) v. intr.
Jeter, répandre de la lumière. Quand le soleil luit. Dès que la lune commencera à luire. Dès que le jour luira, je partirai. On entrevoit quelque chose qui luit au travers de ces arbres. Prov., Le soleil luit pour tout le monde, Il est des avantages dont chacun a le droit de jouir. Il signifie, par analogie, Jeter quelque éclat, réfléchir la lumière, en parlant des Corps polis. Je vois luire dans ce sable quelque chose qui ressemble à de l'or. Tout luit dans cette maison, tout y est net et poli. On voyait luire de loin les sabres, les cuirasses.

LUIRE signifie figurément Paraître comme un point lumineux dans l'esprit. Il vit enfin luire quelque espoir de secours. Voilà un rayon d'espérance qui luit pour nous. Un nouveau jour luit pour nous. Notre destin change.

Littré

LUIRE (lui-r'), je luis, tu luis, il luit, nous luisons?; je luisais?; je luirai?; je luirais?; luis, luisons?; que je luise, que nous luisions?; luisant?; lui (l'Académie ne donne que les temps ci-dessus indiqués?; des grammairiens se sont plaints qu'elle eût ainsi restreint la conjugaison de ce verbe qui n'a rien de défectif?; et en effet rien n'empêche d'employer le parfait défini et l'imparfait du subjonctif?: Jamais le jour ne luisit dans cet antre?; Je voudrais que de nouvelles clartés luisissent à nos yeux?; on en peut voir un exemple de Bossuet) v. n.
  • 1Répandre de la lumière. Enfin ce jour pompeux, cet heureux jour nous luit, Corneille, Rodog. I, 1. La lune, alors luisant, semblait contre le sire, Vouloir favoriser la dindonnière gent, La Fontaine, Fabl. XII, 18. Hé quoi?! lorsque le jour ne commence qu'à luire?, Racine, Esth. II, 1. Quand le Seigneur? Fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire, Racine, Athal. I, 4. On voit luire des feux parmi des étendards, Racine, ib. IV, 5. À peine le soleil y peut faire luire ses rayons, Fénelon, Tél. II. Où suis-je?? quelle nuit Couvre d'un voile affreux la clarté qui nous luit?? Voltaire, ?dipe, V, 4. Son front luit, étoilé de mille diamants, Gilbert, le XVIIIe siècle. Le jour ne luit que tard dans leur appartement [de certaines dames]?; Souvent le soir arrive et les surprend couchées, Boissy, Impatient, I, 1. Ce soleil qui nous luit, le monde entier l'appelle Roi des astres nombreux dont l'olympe étincelle, Le chef-d'?uvre du Tout-Puissant, Gilbert, Au prince de Salm-Salm. Au défaut du soleil, la foudre ici me luit, Arnault, Marius à Mint. II, 1. Tu verras, si demain le cercueil me dévore, Un soleil aussi beau luire à ton désespoir, Hugo, Odes, V, 8.

    Fig. Si pour vivre chrétiennement il faut quitter sa famille et la société du genre humain? ce n'est pas le dessein du Fils de Dieu?; au contraire, il commande aux siens de luire devant les hommes, Bossuet, Panég. St Franç. de Sales, I.

  • 2 Par extension, réfléchir la lumière, en parlant de corps polis. Hé?! si l'impie Aman dans sa main homicide Faisant luire à vos yeux un glaive menaçant?, Racine, Esth. II, 9.
  • 3 Fig. Briller d'un éclat que l'on compare à la lumière. Je vous crois, mais souvent l'amour brûle sans luire?; Dans un profond secret il aime à se conduire, Corneille, Théod. II, 4. N'a-t-il pas dit [Jésus] qu'il la mettait [son Église] sur une montagne, afin qu'elle fût vue de tout le monde?? n'a-t-il pas dit qu'il la posait sur le chandelier, afin qu'elle luisît à tout l'univers?? Bossuet, Élévat. sur myst. XVIII, 16. Et dès qu'un mot plaisant vient luire à mon esprit, Je n'ai pas de repos qu'il ne soit en écrit, Boileau, Sat. VII. Ne peut-il pas faire luire sa lumière dans les ténèbres?? Massillon, Carême, F. conf. Si de quelque espérance un rayon peut nous luire, Voltaire, Triumv. II, 2. La vraie philosophie ne commença à luire aux hommes que sur la fin du seizième siècle, Voltaire, M?urs, 121. Belle Octavie?! À tes fêtes splendides, Dis-nous, la joie a-t-elle jamais lui?? Béranger, Octavie.

    Un nouveau jour nous luit, c'est-à-dire notre destin change.


    PROVERBE

    Le soleil luit pour tout le monde, il est des avantages dont chacun a le droit de jouir.

HISTORIQUE

XIe s. Claire est la nuit et la lune luisante, Ch. de Rol. CLXXX.

XIIe s. Li solaus luist, si fu et bel et cler, Roncisv. 44. Li cons [le comte] le fiert sur son haume luisant, ib. 77. Et son col blanc, son chef blond et luisant, Couci, V. Emmei la malvaise et perverse genz, entre cui vos luisiez si com lumieres el munde, Job, p. 441.

XIIIe s. Après l'aube aparant luisoit la lune claire, Berte, XVIII. N'est pas tout or quanqu'on voit luire, Rutebeuf, 79. Il estoit nuict à icele hore, Et les estoiles cler paroient, Et en l'eve del puis luisoient, Ren. 6874. ?Renart le remple, et cil boit à moult grant joie et à grant feste?; Li oil [les yeux] li luisent en la teste Autresi com un vif charbon, ib. 3186. Dieux estendi feu qui luisist à eus par nuit, Psautier, f° 128.

XIVe s. Quant le soleil luist et encontre un drap vert, ou par une verriere verte, les choses opposites semblent estre vertes, Oresme, Eth. 23.

XVIe s. L'ame qui loge la philosophie doibt faire luire jusques au dehors son repos et son aise, Montaigne, I, 175. Ce qu'on donne luit, ce qu'on mange puit [pue], Cotgrave ? Alors ces heureux noms, sans elite et sans choix, Luiront dans mes escrits plus que les noms des rois, D'Aubigné, Tragiques, Feux.

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Wiktionnaire


Verbe - ancien français

luire \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

  1. Faire des éclairs.
    • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)

Verbe - français

luire \l?i?\ intransitif 3e groupe (voir la conjugaison)

  1. Émettre de la lumière.
    • Le 16, le soleil luisait; mais, sur le soir, la bruine s'éleva. (Édouard Charton, Voyageurs anciens et modernes ou choix des relations des voyages, Paris : Magasin pittoresque, 1863, vol.4, p.131)
    • D'un côté se trouvait sa fenêtre ; la lumière vive du jour luisait à peine à travers les persiennes et les rideaux épais. (Jasper Kent, Douze, Bragelonne, 2011)
  2. Émettre une douce lumière.
    • [?] ; les étoiles se mêlent au feuillage noir ; les lucioles luisent dans l'herbe comme un reflet des étoiles. (Alphonse Karr, Devant les tisons, Paris : Librairie nouvelle, 1857, p.238)
    1. (avec un complément indirect)
      • Je voyais à travers chacune des ses paroles les yeux noirs qui me luisaient, tout pleins de moi. (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, rééd. Le Livre de Poche, page 176)
  3. (Par analogie) Jeter quelque éclat, réfléchir la lumière, en parlant des corps polis.
    • Je vois luire dans ce sable quelque chose qui ressemble à de l'or.
    • Tout luit dans cette maison, tout y est net et poli.
    • On voyait luire de loin les sabres, les cuirasses.
  4. (Figuré) Paraître comme un point lumineux dans l'esprit.
    • Il vit enfin luire quelque espoir de secours.
    • L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable,.. (Paul Verlaine, Sagesse, 1902)
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Trésor de la Langue Française informatisé


LUIRE, verbe intrans.

A.? Émettre de la lumière. Le feu, le jour, la lune luit; les astres luisent. La bouche sèche d'anxiété et de désir, il entra dans la chambre où une veilleuse luisait (Péladan, Vice supr.,1884, p. 164).Dehors, les becs de gaz luisaient dans la nuit douce, il héla un cab qui passait (Tharaud, Dingley,1906, p. 23).Le bout d'une cigarette luisait dans l'ombre (Davau-Cohen1972) :
1. Qu'a-t-on changé dehors? Voilà que les arbres sont devenus bleus et que l'herbe étincelle comme une nappe d'eau. Le funèbre soleil! Il luit blanc sur les ardoises, et les petites maisons de la côte ressemblent à des tombes neuves. Colette, Dialog. bêtes,1905, p. 122.
? Vx. [Avec un compl. indir.] Le même ciel nous aime et nous conduit; L'étoile qui m'éclaire est celle qui te luit (Desb.-Valm., Élégies,1833, p. 183).
? P. anal. [Le suj. désigne les yeux, le regard] Penser que jamais, sans doute, je ne verrai la Chine! (...) Que jamais peut-être je ne verrai dans les forêts luire les yeux d'un tigre accroupi dans les bambous! (Flaub., Corresp.,1847, p. 76).Le sang montait aux joues des filles jeunes dont les yeux noirs luisaient sous l'auvent de la coiffe (Hamp, Champagne,1909, p. 137).
? [Avec un compl. prép. spécifiant un sentiment, une émotion] Lui, penché vers elle, de l'autre côté de la table, avait un mauvais sourire, et ses yeux luisaient de colère (Rolland, J.-Chr.,Révolte, 1907, p. 617).Ses yeux luisaient de reconnaissance; son nez de travers semblait tout attendri; et sa bouche, remuant d'émotion, cherchait un mot drôle à servir (Benjamin, Gaspard,1915, p. 86).
? Au fig. Ma s?ur chérie Haydée, qui depuis notre départ de France m'a fait attendre patiemment, en me parlant de vous, l'heureux jour qui luit aujourd'hui (Dumas père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 765).
? Expr. Un nouveau jour luit pour nous. ,,Notre destin change`` (Littré).
? Proverbe. Le soleil luit pour tout le monde. ,,Il est des avantages dont chacun a le droit de jouir`` (Ac.).
B.? P. ext. [Le suj. désigne qqc. de lisse, de poli, de gras] Réfléchir la lumière. Crâne chauve, front, nez qui luit; dents qui luisent; couteau, sabre, vaisselle qui luit; lunettes qui luisent. Des matelots maltais ramenant de grands filets où des milliers de sardines luisaient entre les mailles comme de petites pièces d'argent (A. Daudet, Tartarin de T.,1872, p. 63).La mer, toujours aussi immobile et lourde, luisait au loin, reflétait de dernières lueurs du côté de l'ouest (Loti, Mon frère Yves,1883, p. 354).Le café Jean-Bart, où luisaient à l'intérieur le plomb du comptoir et les verres auprès d'un petit escalier tournant qui plongeait de l'étage dans la boutique (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 320):
2. ... on vit des laboureurs, et le fer de la charrue luisait par à-coups dans cette étendue avec un éclat insoutenable, comme si l'homme, creusant la matière mystérieuse, en avait fait jaillir des étoiles. Montherl., Songe,1922, p. 103.
? [Avec un compl. prép. spécifiant la cause] Les pierres des murs luisent d'humidité (Renard, Poil Carotte,1894, p. 173).Son cou, sa douce gorge luisaient de moiteur (Mauriac, Baiser Lépreux,1922, p. 157).Henriette faisait le ménage, et l'appartement continuait à luire de propreté (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 166).
C.? Au fig. Se manifester avec éclat à la conscience, à l'esprit. J'essayai d'être persuasif, je parlai de l'avenir où luit toujours un rayon d'espérance, du temps qui cicatrise les plus profondes blessures (Ponson du Terr., Rocambole,t. 2, 1859, p. 416).Ces derniers jours de juin 40, où nous remontions à pied vers l'Allemagne, luisent encore dans ma mémoire comme des cailloux blancs au fond d'un ruisseau (Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 31).La partie non révélée et pourtant révélable de notre être, où toute beauté, tout amour, toute vertu que nous connaissons à peine, luit d'une manière intense (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 372):
3. Quelqu'un se trouvera en qui une conception élémentaire de justice sera manifestée, un éclair de bon sens luira quelque part, un vieux reste de c?ur mal étouffé sursautera, une parole jaillira et chacun sera surpris de la joie d'une action saine et désintéressée. Clemenceau, Vers réparation,1899, p. 453.
? Expr. Faire luire qqc. à qqn, aux yeux de qqn. Lui présenter quelque chose comme avantageux. Elle commençait à faire luire à mes yeux d'autres tentations encore, mais elle s'arrêta net (Proust, Sodome,1922, p. 822):
4. Il se vantait (...) de faire du Prussien un adepte de la fraternité des peuples, en lui faisant luire, en récompense de sa modération, la popularité qu'il s'acquerrait près des générations futures, réunies dans un embrassement universel. Goncourt, Journal,1872, p. 912.
REM. 1.
Luisard, subst. masc.,arg., vx. Soleil. (Ds Riv.-Car. 1969).
2.
Luisarde, subst. fém.,arg. et pop. a) Vx. Lune. (Ds Michel 1856). b) Étoile, vedette de théâtre. Si elle a un tantinet de voix, je l'engage séance tenante; une luisarde ramassée chez un mannezingue! Je lui apprends le chant et l'art dramatique en quinze jours. À défaut de talent, elle est jolie, c'est le principal au théâtre (Huysmans, Marthe,1876, p. 42).
Prononc. et Orth. : [l?i:?], (il) luit [l?i]. Att. dep. 1694. Etymol. et Hist. 1. Ca 1100 « briller de sa lumière propre » (Roland, éd. J. Bédier, 980 : soleill n'i luist); luisanz part. prés. adj. (ibid., 3345); av. 1577 ver luisant (Belleau, ?uvres, éd. Marty-Laveaux, t. 1, p. 70); 2. a) ca 1100 « refléter, renvoyer la lumière » (Roland, 1031 : luisent cil elme); ca 1100 luisant part. prés. adj. (ibid., 2272); b) 1676 luisant part. prés. subst. « qualité de ce qui est luisant » (Félibien, p. 433); 3. ca 1200 fig. (Moralités sur Job, éd. W. Foerster, p. 299, 20 : vos luisez si com lumieres el munde [ép. aux Phil. 2, 15]); 4. 1830 fig. « exprimer un sentiment (en parlant des yeux, du regard) » (Hugo, Hernani, I, 4, p. 30). Du lat. lu?ce?re « luire, briller; fig. être évident, apparent ». L'a. fr. luisir, résultat normal de lu?ce?re, a été remplacé par luire (ca 1155. Wace, Brut, éd. I. Arnold, 3006) sous l'infl. des formes du futur (cf. nuire, plaire, taire, v. Fouché, p. 625; Bourc.-Bourc. § 116 Rem. II). Fréq. abs. littér. : 1 869. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 933, b) 3 547; xxes. : a) 3 505, b) 2 287. Bbg. Roques (M.). Romania. 1939, t. 65, p. 419.

LUIRE, verbe intrans.
Etymol. et Hist. 1. Ca 1100 « briller de sa lumière propre » (Roland, éd. J. Bédier, 980 : soleill n'i luist); luisanz part. prés. adj. (ibid., 3345); av. 1577 ver luisant (Belleau, ?uvres, éd. Marty-Laveaux, t. 1, p. 70); 2. a) ca 1100 « refléter, renvoyer la lumière » (Roland, 1031 : luisent cil elme); ca 1100 luisant part. prés. adj. (ibid., 2272); b) 1676 luisant part. prés. subst. « qualité de ce qui est luisant » (Félibien, p. 433); 3. ca 1200 fig. (Moralités sur Job, éd. W. Foerster, p. 299, 20 : vos luisez si com lumieres el munde [ép. aux Phil. 2, 15]); 4. 1830 fig. « exprimer un sentiment (en parlant des yeux, du regard) » (Hugo, Hernani, I, 4, p. 30). Du lat. lu?ce?re « luire, briller; fig. être évident, apparent ». L'a. fr. luisir, résultat normal de lu?ce?re, a été remplacé par luire (ca 1155. Wace, Brut, éd. I. Arnold, 3006) sous l'infl. des formes du futur (cf. nuire, plaire, taire, v. Fouché, p. 625; Bourc.-Bourc. § 116 Rem. II).

Luire au Scrabble


Le mot luire vaut 5 points au Scrabble.

luire

Informations sur le mot luire - 5 lettres, 3 voyelles, 2 consonnes, 5 lettres uniques.

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luire

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Mots du jour


Cognasse     Jaseran     Entr'égratigner (s')     Margajat     Agilité     Rogneur, euse     Major     Inaccessibilite     Astringent, ente     Ultra-cavalier, ière     

Les citations avec le mot Luire


  1. Tout souffle, tout rayon ou propice ou fatal, - Fait reluire et vibrer mon âme de cristal, - Mon âme aux mille voix, que le Dieu que j'adore - Mit au centre de tout comme un écho sonore!

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Feuilles d'automne (1831)


  2. Ecoutez! Puisqu'on allume les étoiles, c'est qu'elles sont à quelqu'un nécessaires? c'est qu'il est indispensable, que tous les soirs au-dessus des toits se mette à luire seule au moins une étoile?

    Auteur : Vladimir Vladimirovitch Maïakovski - Source : Sans référence


  3. Sa bouche, grande et d'un rouge vif, laissait luire par éclairs blancs une denture qui eût fait honneur à un jeune loup.

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Le Capitaine Fracasse (1863), II, Le chariot de Thespis


  4. Le soleil a beau luire, tant qu'il luit sur des misères, il ne réchauffe jamais les coeurs.

    Auteur : Bernard Dadié - Source : Un Nègre à Paris (1959)


  5. Etre aimé, c'est se consumer dans la flamme. Aimer, c'est luire d'une lumière inépuisable. Etre aimé, c'est passer; aimer, c'est durer.

    Auteur : Rainer Maria Rilke - Source : Cahiers de Malte Laurids Brigge (1910)


  6. Je n'ai vu luire encor que les feux du matin:
    Je veux achever ma journée.


    Auteur : André Chénier - Source : Dernières poésies, Odes, La Jeune Captive


  7. Elle ne cachait point son aise, faisait reluire ses coquins d'yeux noirs, et relevait sa petite tête et sa grosse coiffe comme une poule huppée.

    Auteur : George Sand - Source : La petite Fadette (1849)


  8. La suffisance est un vernis qui fait merveilleusement reluire la bêtise.

    Auteur : Diane de Beausacq - Source : Les Glanes de la vie


  9. Je vois nos institutions luire d'un éclat semblable à celui des constellations dont les astronomes nous apprennent qu'elles sont mortes depuis longtemps déjà.

    Auteur : Michel Serres - Source : Petite Poucette (2012)


  10. Quel astre à nos yeux vient de luire?
    Quel sera quelque jour cet enfant merveilleux?


    Auteur : Jean Racine - Source : Athalie (1691), II, 9, Une des filles du choeur


  11. Vous m'obligerez beaucoup de presser cette demi-reluire et j'espère que vous ne me ferez pas trop attendre mon Voltaire.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Correspondance


  12. On voyait luire ses petits yeux devenus couleur de braise, et, dans ses mâchoires ouvertes tout à coup par ce large accès de gaieté, je vis briller des dents pareilles à des crocs de carnassiers.

    Auteur : Eugène Fromentin - Source : Un été dans le Sahara (1857)


  13. Cessez, chaque joie, de luire sur mon esprit,
    Mais laissez, oh ! laissez derrière vous la lumière de l'espoir !


    Auteur : Thomas Campbell - Source : Pleasures of Hope (1799)


  14. Une lumière douce fit étinceler la glace de l'armoire et reluire la corniche de palissandre.

    Auteur : Anatole France - Source : L'Anneau d'améthyste (1899)


  15. Puisqu'on allume les étoiles, c'est qu'elles sont à quelqu'un nécessaires ? c'est qu'il est indispensable, que tous les soirs au-dessus des toits se mette à luire seule au moins une étoile ?

    Auteur : Vladimir Vladimirovitch Maïakovski - Source : La Flûte des vertèbres (1915)


  16. L'âme qui loge la philosophie doit par sa santé, rendre sain encore le corps. Elle doit faire luire jusques au dehors son repos et son aise.

    Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, I, 26


  17. Une pluie mêlée de flocons de neige tombait sur la terre étrangère. La piste de béton, les bâtiments et les gardes de l'aérodrome étaient trempés. La neige fondue baignait la plaine et les collines à l'entour, faisant luire l'asphalte noir de la chaussée. En toute autre saison cette pluie monotone eût semblé à quiconque une triste coïncidence. Mais le général n'était guère surpris. Il venait en Albanie afin d'assurer le rapatriement des restes de ses compatriotes tombés à tous les coins du pays pendant la dernière guerre mondiale. Les négociations avaient été entamées dès le printemps et les contrats définitifs signés seulement à la fin du mois d'août, quand, justement, les premières journées grises font leur apparition. On était maintenant en automne. C'était la saison des pluies, le général le savait. Avant son départ, il s'était renseigné sur le climat du pays. Cette période de l'année y était humide et pluvieuse. Mais le livre qu'il avait lu sur l'Albanie lui aurait-il appris que l'automne y était sec et ensoleillé, cette pluie ne lui aurait pas, pour autant, paru insolite. Au contraire. Il avait en effet toujours pensé que sa mission ne pouvait être menée à bien que par mauvais temps.

    Auteur : Ismaïl Kadaré - Source : Le Général de l'armée morte (1963)


  18. Oui, elle était brune, brune de cheveux jusqu'au noir le plus jais, le plus miroir d'ébène que j'aie jamais vu reluire sur la voluptueuse convexité lustrée d'une tête de femme, ...

    Auteur : Jules Amédée Barbey d'Aurevilly - Source : Les Diaboliques (1874), Le plus bel amour de Don Juan, IV


  19. Reluire, en argot, c'est jouir.

    Auteur : Maurice Chapelan - Source : Lire et écrire (1960)


  20. Nos rêves ne s'effacent pas plus au fond de nous que les étoiles du ciel quand le jour revient. Ils continuent de luire derrière nos sentiments, nos pensées, nos actes. Il y a les faits, et il y a un sous-sol des faits; c'est ce que nous explorons.

    Auteur : Louis Pauwels - Source : Le matin des magiciens (1960)


  21. Maintenant qu'on sait, on sait que c'était la marque, le signe, que nous étions marqués pour la chose, que par ce rond on avait voulu indiquer notre village et le faire luire au soleil pour le désigner au mal. Va bien nous, on était contents.

    Auteur : Jean Giono - Source : Solitude de la pitié (1930)


  22. Il n'y a que les avares pour faire reluire toutes les facettes de la fortune. Ils en jouissent par l'imagination : c'est comme si, d'un seul sac d'or, ils tiraient plusieurs moutures.

    Auteur : Paul-Jean Toulet - Source : Le carnet de monsieur du Paur, homme public


Les citations du Littré sur Luire


  1. L'aimable mot de Renaissance ne rappelle aux amis du beau que l'avénement d'un art nouveau et le libre essor de la fantaisie ; pour l'érudit, c'est la rénovation des études de l'antiquité ; pour le légiste, le jour qui commence à luire sur le discordant chaos de nos vieilles coutumes ; est-ce tout ?

    Auteur : MICHELET - Source : Hist. de France, Renaissance, p. 4


  2. Et qui est la personne bien née qui ne se resjouisse quand elle void reluire de si beaux exemples ?

    Auteur : LANOUE - Source : 44


  3. Je voyais les étoiles luire au ciel avec un feu bluettant

    Auteur : CYRANO - Source : Lett. div. pour les sorc.


  4. L'ame qui loge la philosophie doibt faire luire jusques au dehors son repos et son aise

    Auteur : MONT. - Source : I, 175


  5. Tu verras, si demain le cercueil me dévore, Un soleil aussi beau luire à ton désespoir

    Auteur : Victor Hugo - Source : Odes, V, 8


  6. N'est pas tout or quanqu'on voit luire

    Auteur : RUTEB. - Source : 79


  7. Si de quelque espérance un rayon peut nous luire

    Auteur : Voltaire - Source : Triumv. II, 2


  8. Joas les touchera par sa noble pudeur, Où semble de son sang reluire la splendeur

    Auteur : Jean Racine - Source : Ath. I, 2


  9. On voit luire des feux parmi des étendards

    Auteur : Jean Racine - Source : ib. IV, 5


  10. Lui [Dieu] qui fait luire son soleil sur les bons et sur les mauvais, et qui pleut sur les justes et sur les injustes

    Auteur : BOSSUET - Source : Serm. Néc. de la vie, 1


  11. On dirait que son oeil [de l'homme mourant] qu'éclaire l'espérance Voit l'immortalité luire sur l'autre bord ; Au delà du tombeau sa vertu le devance, Et, certain du réveil, le jour baisse, il s'endort

    Auteur : F. CHÉN. - Source : Harm. II, 10


  12. À mes yeux dessillés la vérité va luire

    Auteur : LAMART. - Source : Médit. IV, 18


  13. Les vices se vont fourrer là où les vertus reluisent ou doyvent reluire, pour tascher de les offusquer

    Auteur : LANOUE - Source : 494


  14. Quel astre à nos yeux vient de luire ? Quel sera quelque jour cet enfant merveilleux ?

    Auteur : Jean Racine - Source : ib. II, 9


  15. N'i a fenestre ne verriere Qui rende clarté ne lumiere ; Ainz est la meson si obscure C'on n'i verra jà soleil luire

    Auteur : RUTEB. - Source : I, 134


  16. Chrispe est comme un enfant qui voit un fer reluire, Et qui le veut avoir, quoiqu'il lui puisse nuire

    Auteur : TRISTAN - Source : M. de Chrispe, III, 2


  17. Quiconque sois des dieux, cesse d'avoir envie Que deux si beaux soleils fassent luire ma vie

    Auteur : DESPORTES - Source : Diane, II, 51


  18. Ne peut-il pas faire luire sa lumière dans les ténèbres ?

    Auteur : MASS. - Source : Carême, F. conf.


  19. Nous verrions reluire en sa vie une equalité de moeurs

    Auteur : MONT. - Source : II, 4


  20. C'est que l'amour, la tombe, et la gloire et la vie, L'onde qui fuit, par l'onde incessamment suivie, Tout souffle, tout rayon ou propice ou fatal Fait reluire et vibrer mon âme de cristal

    Auteur : Victor Hugo - Source : F. d'aut. I


  21. Il sembloit de veoir, assez loin de la ville, entre-luire des harnois à la reverberation du soleil qui donnoit dessus

    Auteur : M. DU BELLAY - Source : 394


  22. Hé quoi ! lorsque le jour ne commence qu'à luire, Dans ce lieu redoutable oses-tu m'introduire ?

    Auteur : Jean Racine - Source : Esth. II, 1


  23. Quand le Seigneur.... Fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire

    Auteur : Jean Racine - Source : Athal. I, 4


  24. La vraie philosophie ne commença à luire aux hommes que sur la fin du seizième siècle

    Auteur : Voltaire - Source : Moeurs, 121


  25. À peine le soleil y peut faire luire ses rayons

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. II




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h56










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