La définition de Toit du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Toit
Nature : s. m.
Prononciation : toi ; au plur. l's se lie : des toî-z ho
Etymologie : Wallon, teu ; bourguig. étoi ; Berry, tet, étable à renfermer du bétail ; provenç. teg, tet ; espagn. techo ; portug. tecto ; ital. tetto ; du lat. tectum, de tegere, couvrir.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de toit de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec toit pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Toit ?


La définition de Toit

Partie supérieure des bâtiments, des maisons, qui sert à les couvrir, à les abriter.


Toutes les définitions de « toit »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

TOIT. n. m.
Partie supérieure d'une maison, d'un édifice, qui sert de couverture au bâtiment. Toit plat. Toit pointu. Toit en terrasse. Toit de chaume, d'ardoise, de tuile. Le couvreur travaille sur le toit de la maison. Monter sur le toit. Loger sous le toit, Habiter au dernier étage d'une maison. Habiter sous le même toit, Loger dans la même maison. Ils habitaient tous les deux sous le même toit. Recevoir quelqu'un sous son toit, Le recevoir chez soi, dans sa maison. Je l'ai reçu sous mon toit. On dit de même : Il a vécu sous mon toit. Fig., Le toit paternel, La maison paternelle. Sous le toit paternel. Loin du toit paternel. Fig., Un toit hospitalier, un toit protecteur, Une maison où l'on reçoit l'hospitalité, où l'on trouve un refuge. Un humble toit, Une petite maison de peu d'apparence, une chaumière qu'habitent de pauvres gens. Fig., En termes de l'Écriture, Publier, prêcher une chose sur les toits, En parler publiquement, l'annoncer hautement. On dit aussi, familièrement : Dire, crier une chose sur les toits, La répandre, la divulguer partout. Toit à porc, Étable qui sert à loger les porcs.

TOIT, en termes de jeu de Paume, désigne les Ais en forme de toit qui couvrent la galerie, le côté du dedans, et l'autre bout du jeu où est la grille. En termes de Mines, il désigne la Partie supérieure de la galerie.

Littré

TOIT (toi?; au plur. l's se lie?: des toî-z hospitaliers) s. m.
  • 1Partie supérieure des bâtiments, des maisons, qui sert à les couvrir, à les abriter. Contraindre les papistes à embrasser la réforme par taxes, par logements, par démolitions de leurs maisons et par découverte de leurs toits, Bossuet, 5e avert. 5. L'un croit que le tonnerre est tombé sur les toits, Et que l'église brûle une seconde fois, Boileau, Lutr. IV. En approchant de Parme et de toutes les villes qui sont sur cette route, on a de loin le coup d'?il pittoresque des toits en forme de terrasse qui donnent aux villes d'Italie un aspect oriental, Staël, Corinne, XIX, 6. Il faut se souvenir que les toits des anciennes maisons égyptiennes étaient plats comme le sont ceux des maisons modernes du Caire?; c'est là que, de nos jours encore, les femmes ont coutume de s'entretenir, de voisine à voisine, des petits scandales et des bruits du jour?; on comprend le chemin rapide que font les nouvelles de toit en toit?; je viens au conte, les Femmes et le secret?, L. de Ronchaud, dans Corresp. littér. 5e année n° 16, 25 juin 1861, p. 370.

    Fig. C'est le dernier ouvrage?; c'est le toit à l'édifice, Buffon, Hist. anim. V.

    Habiter, coucher sous le même toit, loger dans la même maison. Ce ne sera pas sans beaucoup de peine que je perdrai l'espérance d'être sous un même toit avec vous, Sévigné, 23 juill. 1677. L'impie qui suppose le grand être jaloux, orgueilleux, malin, vindicatif, est plus dangereux?; je ne voudrais pas coucher sous le même toit avec cet homme, Voltaire, Dict. phil. Impie. Pour votre Germeuil, je vous avertis que nous ne pouvons plus loger lui et moi sous un même toit, Diderot, Père de famille, III, 7.

    Fig. Publier, prêcher sur les toits, locution de l'Évangile qui signifie annoncer une chose, la divulguer, et qui vient de l'habitude orientale de causer sur les toits. Ce que vous avez dit à l'oreille dans les chambres sera prêché sur les toits, Sacy, Bible, Évang. St Luc, XII, 3. En la quittant, Gulphar alla tout droit Conter ce cas, le corner par la ville, Le publier, le prêcher sur les toits, La Fontaine, à femme avare. L'erreur et la nouveauté se faisaient entendre dans toutes les chaires?; et la doctrine ancienne, qui, selon l'oracle de l'Évangile, doit être prêchée jusques sur les toits?, Bossuet, Reine d'Angl.

    On dit aussi familièrement?: Dire, crier une chose sur les toits, la répandre, la divulguer partout. C'est là ma véritable profession de foi [de reconnaissance envers le duc de Choiseul] que je fais entre vos mains?; c'est là ce que j'ai crié sur les toits, Voltaire, Lett. Mme de St-Julien, 22 janv. 1772.

  • 2 Par extension, maison, demeure. Le royaume en proie à des nations ennemies, personne en sûreté sous son propre toit, Massillon, Carême, Aumône. Je reconnais Numa, prêtre saint et roi juste, Qui, créateur du culte et fondateur des lois, Passa d'un toit obscur dans le palais des rois, Delille, Én. VI. Ne souffre pas, mon Dieu, que notre humble héritage Passe do mains en mains troqué contre un vil prix, Comme le toit du vice ou le champ des proscrits?! Lamartine, Harm. III, 2.

    Le toit paternel, la maison paternelle. Et du toit paternel le seuil ou la fumée, Lamartine, Harm. II, 12.

    Un toit hospitalier, un toit protecteur, maison où l'on reçoit l'hospitalité, où l'on trouve un refuge.

    Un humble toit, une maison de peu d'apparence, une chaumière qu'habitent de pauvres gens. Cependant l'humble toit devient temple, et ses murs Changent leur frêle enduit aux marbres les plus durs, La Fontaine, Phil. et Baucis. L'humble toit est exempt d'un tribut si funeste [les soucis des grandeurs], La Fontaine, ib.

  • 3 Terme de jeu de paume. Les ais en forme de toit qui couvrent la galerie. Quand on joue partie à la paume, il faut servir la balle sur le toit de la galerie. Il y avait aussi une manière de petit toit au jeu de la longue paume, pour servir la balle.

    Fig. Servir quelqu'un sur les deux toits, lui faciliter les moyens de réussir dans ce qu'il souhaite, ou lui donner l'occasion de paraître, de se faire valoir.

  • 4Toit à cochons, à porcs, la petite loge où l'on enferme ces animaux.

    Fig. C'est un toit à cochons, c'est une chambre malpropre.

  • 5 Terme de mines. Partie supérieure d'un filon, d'un banc, d'une couche. Ce grès sert de toit à la seconde veine [de charbon] qui a dix à quinze pieds d'épaisseur, Buffon, Min. t. II, p. 322.
  • 6Toit chinois, toit persique, espèces de coquilles.

HISTORIQUE

XIIIe s. La bone dame du mesnil A overt l'uis de son cortil, Que vespres ert [car il était soir], et si voloit Ses gelines metre en son toit, Ren. 1624.

XVIe s. Comme toutes choses dites à l'oreille sont preschées sur le toit quelque temps après, la verité fut connue, Marguerite de Navarre, Nouv. VIII. Et ne vit rien qu'un tect à pourceaux, où il se traiua le mieux qu'il put, Marguerite de Navarre, ib. XXIII. Eschylus assommé d'un toict de tortue, Montaigne, I, 74.

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Encyclopédie, 1re édition

TOIT, s. m. (Archit.) c'est la charpenterie en pente & la garniture d'ardoises ou de tuiles qui couvre une maison. En Orient & en Italie la plûpart des toits sont en plate-forme. En France & autres pays de l'Occident, on donne aux toits différentes figures ; on les fait en pointe, en dos-d'âne en croupe, en pavillon. Nous avons aussi des toits à la mansarde, ainsi nommés de Mansard qui en a été l'inventeur ; ce sont des toits coupés qui ont une double pente de chaque côté, ce qui retranche de leur élévation & ménage plus de logement ; mais comme en architecture le toît d'une maison s'appelle aussi le comble ou la couverture d'une maison, voyez Comble & Couverture. (D. J.)

Toit, (terme de jeu de paume.) c'est la couverture d'une galerie qui y regne de deux ou trois côtés, sur laquelle se fait le service de la balle. On distingue au jeu de pomme trois sortes de toîts, le toît de la galerie, le toît de la grille & le toît du dedans. (D. J.)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

toit \twa\ masculin

  1. (Architecture) Ouvrage constitué de la charpente et de la couverture qui sert à couvrir un bâtiment.
    • Les tuiles, soulevées, roulent sur le toit, tombent sur le sol détrempé ; dans la nuit, les pauvres arbres, sous l'effort du vent plus colère, gémissent et craquent. (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
    • Les cheminées et les toits de chaume, à droite et à gauche de la route, dépassaient à peine les montagnes de neige [?] (Erckmann-Chatrian, Histoire d'un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • Chaque pièce est protégée par un toit plat fait de ce même roseau : le berdi, qui pousse en abondance dans les bas-fonds humides de l'oued. (René Pottier, Au pays du voile bleu, Nouvelles Éd. Latines, 1945, p.194)
  2. (Figuré) (Par métonymie) Maison, foyer.
    • Monsieur mon propriétaire
      Comme je lui dévaste tout
      Me chasse de son toit, oui mais, de son toit, moi je m'en fous :
      J'ai rendez-vous avec vous.
      (Georges Brassens, J'ai rendez-vous avec vous, in Le Vent, 1953)
    • Loger sous le toit : Habiter au dernier étage d'une maison.
    • Habiter sous le même toit : Loger dans la même maison.
    • Recevoir quelqu'un sous son toit : Le recevoir chez soi, dans sa maison.
    • Le toit paternel : La maison paternelle.
    • Un toit hospitalier, un toit protecteur : Une maison où l'on reçoit l'hospitalité, où l'on trouve un refuge.
    • Un humble toit : Une petite maison de peu d'apparence, une chaumière qu'habitent de pauvres gens.
  3. (Vieilli) En termes de jeu de Paume, désigne les ais en forme de toit qui couvrent la galerie, le côté du dedans, et l'autre bout du jeu où est la grille.
  4. Plafond.
    • Le scraper est un matériel d'extraction que l'on pourrait de prime abord considérer comme « rustique ». Il fait penser à un téléphérique avec ses 2 câbles, l'un de dragage , l'autre de rappel de godet. Il est posé sur le toit du gisement à extraire, face à la berge, avec de l'autre côté du plan d'eau un point d'ancrage mobile. (Jean-Pierre Le Port, « Sans bruit et sans GNR : Le groupe Deromedi s'est converti au scraper électrique », dans Mines & carrières, n° 272 de septembre 2019, p. 182)
    • Le toit de la mine.
  5. Partie supérieure d'une chose.
    • Sur le toit de la voiture.
  6. (Vieilli) Appentis où sont logés un ou deux porcs, abri pour une chèvre, réduit pour les animaux de basse-cour.
    • Et il y a encore la chèvre dans son toit. (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, troisième partie, chapitre 4, page 163 de l'édition du Livre de Poche)


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Trésor de la Langue Française informatisé


TOIT, subst. masc.

A. ?
1. ARCHIT., cour. Partie supérieure d'un bâtiment ou d'une construction servant de couverture contre les intempéries, formée de matériaux divers reposant sur une armature ou une charpente et présentant le plus souvent une surface inclinée. Tout homme a son lieu naturel (...). Le mien, c'est un sixième étage parisien avec vue sur les toits (Sartre, Mots, 1964, p. 47).V. calme2ex. 2, chaume ex. 5, couvrir ex. 6:
[Angélo] déambulait sur les toits exactement comme sur terre ferme (...). Le clocher, la rotonde, les petits murs, l'ondulation des toits n'étaient autour de lui que comme les arbres, les bosquets, les haies et les monticules d'une terre nouvelle; l'ouverture sombre des cours intérieures étaient comme de simples flaques dont il fallait se détourner... Giono, Hussard, 1951, p. 135.
SYNT. Toit bleu, gris, rouge; toit crevé, effondré; toit plat, pointu; vieux toit; toit de lauze, de paille, de tôle ondulée, de zinc; toit d'un atelier, d'un château, d'une chaumière, d'une église; angle, bord, charpente, corniche, crête, faîte, gouttière, latte, pente, poutre, rebord, versant du toit; monter, se promener sur les toits; tomber du toit; nicher, percher sur les toits.
? P. métaph. J'ai la beauté facile et c'est heureux. Je glisse sur le toit des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale (Éluard, Capitale douleur, 1926, p. 17).V. colombe ex. 1.
? P. méton. La couverture elle-même et son support. Toit d'ardoises. Les toits de tuile, dont la charpente s'était effondrée par endroits sous la pesée du temps, se serraient autour du clocher, comme un troupeau surpris par la tourmente (Moselly, Terres lorr., 1907, p. 34).
? Toit à/en + subst.Toit en coupole, en dôme, en voûte; toit à deux pans. [Le moulin à vent] devint un véritable édicule surmonté d'un toit à quatre grands pans, où l'on n'a eu garde d'oublier les girouettes (D'Allemagne, Hist. jouets, 1902, p. 40).
? Toit à l'italienne. Toit à pente douce faiblement inclinée. Le climat de nos pays pluvieux exigeait des toits plus pointus que ces toits à l'italienne qui accompagnent si naturellement la voûte romane (Alain, Beaux-arts, 1920, p. 194).
? Toit à mansarde, à la Mansard. Toit brisé qui a une double pente de chaque côté. La maison est coiffée d'un toit aigu à mansardes (M. de Guérin, Corresp., 1832, p. 58).Deux mansardes à volets de bois, sur un toit à la Mansard (Goncourt, Journal, 1858, p. 520).
? Toit en bâtière. Toit à deux pentes ,,formé de deux versants à pignons découverts et couvrant un bâtiment carré`` (Nér. Hist. Art 1985).
? Toit en escalier. Toit brisé ayant une succession de pentes. De charmantes maisons hollandaises au toit en escalier, à tuiles brillantes en écailles de poisson (Morand, New-York, 1930, p. 16).
? Toit en terrasse. Toit plat ou à très faible pente. Les femmes dorment sur les terrasses et sur les toits, à la condition que les toits soient en terrasse (About, Grèce, 1854, p. 401).Maisons toutes semblables par leur forme cubique et leur toit en terrasse (T'Serstevens, Itinér. esp., 1933, p. 84).
? Toit en éteignoir*. Toit en poivrière*.
? Loc. fig. Avoir un toit sur la tête. Être logé. Chère enfant, il y a tant de gens qui valent mieux que moi et qui n'ont même pas un toit sur leur tête (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 84).Le logis, c'est ben la première chose. Après ça, eh ben, comme on pourra! Une fois qu'on a un toit sur la tête, on a le temps de penser au reste (Roy, Bonheur occas., 1945, p. 288).
? (Avoir) le ciel pour toit. Dormir dehors. Synon. (coucher) à la belle étoile*.J'ai dormi (...) dans le stade de Delphes et dans le théâtre d'Épidaure avec le ciel pour toit (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 577).
? Sous le(s) toit(s). Au dernier étage d'un immeuble, dans les combles. Chambre sous les toits; loger sous les toits. On a forcé la pauvre vieille maman (...) à donner sa chambre et à monter se coucher sous les toits, dans un lit de bonne! (Zola, Débâcle, 1892, p. 114).Je vis la tanière du maître (...). C'était sous les toits, un étroit grenier, pas commode et inconfortable (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 318).
? Sur les toits. [P. allus. à l'usage des Orientaux qui vivent sur leurs toits en terrasse et à Matth. X, 27, Luc XII, 3] Ouvertement, publiquement. Prêcher, publier sur les toits. Partout c'est Dieu, c'est son fils, c'est sa religion qui doivent être (...) rendus publics, annoncés sur les toits (Bonald, Législ. primit., t. 1, 1802, p. 324).Fam. Crier (qqc.) sur les toits; crier sur (tous) les toits que (+ prop. à l'ind.). Divulger, répandre. Crier sur les toits un nom, une vérité. On le sait bien que c'est ton oncle, tu n'as pas besoin de le crier sur les toits (Becque, Parisienne, 1885, iii, 7, p. 350).On a rarement le c?ur de se désavouer et de crier sur les toits qu'on a cru un jour les menteurs sur parole (Nizan, Conspir., 1938, p. 48).
2. P. anal. (d'aspect ou de fonction). Construction en pente servant d'abri, appuyée à un mur ou soutenue par des poteaux. Synon. appentis.Au jardin, sous un toit lisse De bambou, Sitâ sommeille (Cros, Coffret santal, 1873, p. 23).Abri, couverture parfois rudimentaire. Toit de branches, de feuilles. Une terre enfin qui couvait sa graine, l'hiver sous le toit de la neige et qui restait tiède longtemps (Bosco, Mas Théot., 1945, p. 84).Un toit mouvant de parapluies semble recouvrir Wimbledon (Jeux et sports, 1967, p. 1379).
? Loc. fig. Le toit du monde. [Qualifie un point culminant de l'Asie, en partic. le Pamir, le Tibet ou l'Himalaya dont l'Everest] Elle voudrait faire un voyage au Tibet, le « toit du monde », dont la vie spirituelle l'attire (Green, Journal, 1942, p. 232).Depuis 1923, huit expéditions ont échoué dans l'assaut du « toit du monde » (Jeux et sports, 1967, p. 1656).
? P. anal. Le toit de l'Europe. Le Mont Blanc. Malgré de sérieuses difficultés dues à un vent très violent soufflant sur le toit de l'Europe, le défi a été relevé en douze heures (La Vie du Rail, 29 oct. 1987, no2116, p. 14).
3. [P. allus. à un roman esp. et au Diable boiteux de Lesage, où le démon Asmodée a le pouvoir d'enlever les toits des maisons et d'observer tout ce qui s'y passe] Si Asmodée enlevait notre toit, ce pauvre diable serait fort déçu... Le hasard vous a ouvert les portes d'une maison sans histoire où il ne s'est jamais rien passé, où il n'arrive rien (Mauriac, Asmodée, 1938, ii, 7, p. 90).
B. ? P. méton.
1. [Avec un caractère affectif] Endroit où l'on habite, où l'on est à l'abri. Synon. abri, demeure, foyer, habitation, logis, maison.Toit familial, hospitalier, protecteur; habiter, posséder un toit. Harmonie et douceur! Le toit natal fume dans la lumière (Ch. Guérin, C?ur solit., 1904, p. 137).Vous avez des enfants, un mari, une famille. Vous avez un toit, un avenir paisible. Et vous me détestez, moi qui n'ai rien (Daniel-Rops, Mort, 1934, p. 139).
? Humble, pauvre toit. Chaumière, logis d'apparence modeste. Sous le pauvre toit de Marie-Anne régnait une atmosphère d'angoisse et de grandeur (Barrès, Colline insp., 1913, p. 267).
? Toit paternel, de ses pères. Maison paternelle. Mon principal établissement est la maison de mon père, à Luynes; là est le champ que je cultive, et dont je vis avec ma famille; là, mon toit paternel (Courier, Pamphlets pol., À Conseil préfect. Tours, 1820, p. 48).
? Loc. adj. ou adv. (Être) sans toit. Sans logis. Donner la couverture Aux pauvres gens sans toits (Barbier, Ïambes, 1840, p. 283).Il est des déserts où l'on dort, dans la nuit glacée, sans toit, mademoiselle, sans lit, sans draps (Saint-Exup., Terre hommes, 1939, p. 179).
? Loc. fig. [Avec un poss., un adj., un compl. déterminatif] Sous le toit (de), sous son toit. Dans la maison, l'appartement de quelqu'un, dans sa maison. Coucher, dormir sous le toit de qqn; accueillir, recueillir qqn sous son toit. Pardonner à ce misérable que j'ai reçu sous mon toit, à qui j'ai ouvert ma maison, que j'ai traité comme un ami, comme un parent (Ponson du Terr., Rocambole, t. 3, 1859, p. 490).Sir Archibald Falkland (...), non content d'entretenir une maîtresse sous le toit conjugal, se propose d'épouser cette maîtresse (Farrère, Homme qui assass., 1907, p. 84).
? Sous le même toit. Dans la même maison, le même logement. Il n'est pas convenable qu'elle couche sous le même toit que monsieur votre fils, qui se ferait un jeu de déshonorer une famille respectable (Stendhal, Lamiel, 1842, p. 113).Je connais un bel exemple de cet empressement secourable entre trois générations présentes sous le même toit et partageant la même existence (Amiel, Journal, 1866, p. 83).
? Ensemble de personnes qui vivent ensemble, habitants de la même maison, membres de la famille. L'honneur de son toit; faire respecter son toit. C'est bon, un toit affectueux et une chambre où on sent la vigilance amie de la maîtresse de la maison (Goncourt, Journal, 1887, p. 684).Dans les métairies il fallait prier les voisins et l'on se prêtait aide mutuelle de toit en toit (Pesquidoux, Livre raison, 1925, p. 45).
2. Vieilli ou région. (notamment Ouest). Réduit où on loge les porcs, les animaux de basse-cour. Le toit à cochons, aux poules. Elle va visiter, dans leur toit, les lapins domestiques qui rongent une feuille de chou (Boylesve, Leçon d'amour, 1902, p. 40).Il alla ouvrir la porte de l'étable, celle de l'écurie, celle de la bergerie, celle du toit à porcs (R. Bazin, Blé, 1907, p. 250).V. infra dér. toiton ex.
C. ? Spécialement
1. ALPINISME
a) Sommet. La crête verticale que nous suivons jusqu'au toit devient de plus en plus difficile et dangereuse (R. alpine, janv. 1897, p. 13 ds Quem. DDL t. 27).
b) Surplomb perpendiculaire à la paroi et qu'on ne peut franchir que par escalade artificielle. Puisque la technique nouvelle permettait de s'accrocher aux grandes parois verticales, rien ne devait empêcher de traverser, par en dessous, les surplombs horizontaux les plus rébarbatifs appelés des « toits ». Ce qui fut fait, même lorsque les toits présentaient des avancées de plusieurs mètres (P. Bessière, L'Alpin., 1974, p. 25).
2. ANATOMIE
a) Toit de la caisse. Paroi supérieure de la caisse du tympan. (Dict. xxes.).
b) Toit du quatrième ventricule (de l'encéphale). ,,Paroi postérieure du quatrième ventricule qui ferme la cavité ventriculaire en haut et en arrière`` (Lov.-Veill. 1954). Dans les mailles du réseau (...) qui communiquent avec les ventricules encéphaliques et le canal de l'épendyme au niveau du toit mince et perforé du 4eventricule (...) circule le liquide céphalo-rachidien (Camefort, Gama, Sc. nat., 1960, p. 212).
3. CARROSSERIE, cour. Partie supérieure couvrant un véhicule. Toit d'un autobus, d'une berline, d'un wagon; galerie de toit (pour les bagages). Il y avait en tout deux civières, qu'on ficela sur le toit de l'auto (Malraux, Espoir, 1937, p. 826).Les gens (...) gagnaient leurs autos ou les grandes tapissières à toit de cuir qui attendaient le long de la rue Mesnil (Druon, Gdes fam., t. 1, 1948, p. 105).
? Toit ouvrant. Toit comportant un panneau amovible, souvent transparent, permettant l'aération et l'ensoleillement. Sièges face à la route (...), parfaite visibilité, toit ouvrant, etc., sont des éléments de confort faits pour contribuer à l'essor du grand tourisme par cars (Tinard, Automob., 1951, p. 336).
4. INDUSTR. Toit flottant. ,,Couverture d'un réservoir en forme de caisson flottant à la surface de l'hydrocarbure dont il accompagne les mouvements lors du stockage ou de la vidange et permettant de réduire les pertes par évaporation des éléments volatils`` (Industries 1986).
5. JEU DE PAUME. Couverture de la galerie qui entoure le jeu sur deux ou trois côtés. Quand on joue partie à la paume, il faut servir la balle sur le toit de la galerie (Ac.1798-1878).
? Vx, au fig. Servir qqn sur les deux toits. Lui donner tous les moyens de réussir, de se montrer à son avantage. Je vous servirai sur les deux toits, mon cher enfant. Je vais être insupportable, grossier, jaloux avec la marquise (...) il n'y a rien de mieux pour déterminer une femme à la trahison; vous serez heureux et je serai libre (Balzac, Béatrix, 1839, p. 235).
6. SC. DE LA TERRE (géogr., géol.). Partie supérieure d'une formation, d'un gisement; terrains situés au-dessus. Toit d'une nappe aquifère. Le passage de la craie noduleuse à la craie normale de son toit n'entraîne jamais la présence de matériaux remaniés (Cayeux, Causes anc. et act. géol., 1941, p. 49).La partie supérieure d'une couche s'appelle le toit, la partie inférieure porte le nom de plancher ou soubassement (George1984, s.v. couche).
? MINES. Partie supérieure d'une couche, d'une galerie. Toit d'un filon; étayer le toit. Il faisait, avec son pic, une entaille dans le toit, puis une autre dans le mur; et il y calait les deux bouts du bois, qui étayait ainsi la roche (Zola, Germinal, 1885, p. 1166).Cette méthode [d'exploitation] consiste à provoquer régulièrement, à l'arrière des fronts de taille, l'effondrement du toit de la couche (E. Schneider, Charbon, 1945, p. 236).
REM.
-toit, élém. de compos.V. avant-toit, double-toit (s.v. double-).
Prononc. et Orth.: [twa]. Homon. toi. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1160-74 teit « étable » (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, Appendice, 708); 1188 toit (Aimon de Varenne, Florimont, 333 ds T.-L.); b) en partic. déb. xives. porc en toit (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, XIV, 2635); 1559 tect a pourceaulx (Marguerite de Navarre, Heptaméron, éd. M. François, trente quatrième nouvelle, p. 251); av. 1699 toit à cochon (Racine, Remarques sur l'Odyssée d'Homère ds ?uvres compl., éd. P. Mesnarol, t. 6, p. 159); 2. 1175 toit « couverture d'un bâtiment » (Chrétien de Troyes, Chevalier Lyon, éd. M. Roques, 2857); a) 1559 [éd.] être presché sur le tect (Marguerite de Navarre, op. cit., 8, var. de l'éd. Cl. Gruget); 1772 crier sur les toits (Volt., Lett. Mmede St-Julien ds Littré); b) 1836 sous les toits « à l'étage le plus élevé d'une maison » (Lamart., Jocelyn, p. 665: Pauvre couple caché dans quelque chambre nue, Abritant sous les toits une joie inconnue); d'où 3. 1180 « lieu où l'on habite » l'uis de son toit (Proverbe au vilain, 217 ds T.-L.); a) 1561 hanter sous le toit de qqn « être fréquemment chez quelqu'un, y vivre » (J. Grévin, César ds Théâtre compl., éd. L. Pinvert, I, p. 27); b) 1690 habiter sous le même toit (Fur.); c) 1840 [être] sans toit « ne pas avoir de domicile » (Barbier, loc. cit.); 4. a) 1680 « ais en forme de toit qui couvre la galerie d'un jeu de paume » (Rich.); b) 1694 servir un homme sur les deux toits (Ac.); 5. a) 1765 mines « partie de la roche qui couvre le filon » (Encyclop. t. 6, p. 803, s.v. filon); b) 1821 « ce qui par sa forme ressemble à un toit, forme couverture » le toit varié des forêts (Nodier, Smarra, p. 85); c) 1843 « partie supérieure d'une voiture » le toit défoncé de la pauvre voiture (Gautier, Tra los montes, p. 59); d) 1887 géomorph. « sommet » (Année sc., 1888, p. 343); e) 1912 anat. toit du 4eventricule (G. Gérard, Anat. hum., p. 308); f) 1964 « partie supérieure d'un réservoir de stockage » (Lar. encyclop.). Du lat. class. tectum « toit, toiture de maison; abri, maison » puis en lat. d'époque impériale « asile, repaire de bêtes sauvages », part. passé neutre subst. de tegere « couvrir, recouvrir, cacher, abriter ». Fréq. abs. littér.: 4 584. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 6 254, b) 7 541; xxes.: a) 7 400, b) 5 666.
DÉR.
Toiton, subst. masc.,région. (notamment Morvan). Petit réduit (v. supra B 3). Ce petit toit où, tour à tour, ont vécu des poules, des lapins, des cochons, vide maintenant, appartient en toute propriété à Poil de Carotte pendant les vacances. Il y entre commodément, car le toiton n'a plus de porte (Renard, Poil Carotte, 1894, p. 173).? [twat? ?]. ? 1resattest. déb. xiiies. [ms.] teitun « cabane, hangar » (La Vie du pape Saint-Grégoire, éd. H. B. Sol, B1, 1670, p. 272), attest. isolée, à nouv. xixes. 1894 « id. » (Renard, loc. cit.); de toit, suff. -on*.
BBG. ? Archit. 1972, p. 112. ? Quem. DDL t. 27.

TOIT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1160-74 teit « étable » (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, Appendice, 708); 1188 toit (Aimon de Varenne, Florimont, 333 ds T.-L.); b) en partic. déb. xives. porc en toit (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, XIV, 2635); 1559 tect a pourceaulx (Marguerite de Navarre, Heptaméron, éd. M. François, trente quatrième nouvelle, p. 251); av. 1699 toit à cochon (Racine, Remarques sur l'Odyssée d'Homère ds ?uvres compl., éd. P. Mesnarol, t. 6, p. 159); 2. 1175 toit « couverture d'un bâtiment » (Chrétien de Troyes, Chevalier Lyon, éd. M. Roques, 2857); a) 1559 [éd.] être presché sur le tect (Marguerite de Navarre, op. cit., 8, var. de l'éd. Cl. Gruget); 1772 crier sur les toits (Volt., Lett. Mmede St-Julien ds Littré); b) 1836 sous les toits « à l'étage le plus élevé d'une maison » (Lamart., Jocelyn, p. 665: Pauvre couple caché dans quelque chambre nue, Abritant sous les toits une joie inconnue); d'où 3. 1180 « lieu où l'on habite » l'uis de son toit (Proverbe au vilain, 217 ds T.-L.); a) 1561 hanter sous le toit de qqn « être fréquemment chez quelqu'un, y vivre » (J. Grévin, César ds Théâtre compl., éd. L. Pinvert, I, p. 27); b) 1690 habiter sous le même toit (Fur.); c) 1840 [être] sans toit « ne pas avoir de domicile » (Barbier, loc. cit.); 4. a) 1680 « ais en forme de toit qui couvre la galerie d'un jeu de paume » (Rich.); b) 1694 servir un homme sur les deux toits (Ac.); 5. a) 1765 mines « partie de la roche qui couvre le filon » (Encyclop. t. 6, p. 803, s.v. filon); b) 1821 « ce qui par sa forme ressemble à un toit, forme couverture » le toit varié des forêts (Nodier, Smarra, p. 85); c) 1843 « partie supérieure d'une voiture » le toit défoncé de la pauvre voiture (Gautier, Tra los montes, p. 59); d) 1887 géomorph. « sommet » (Année sc., 1888, p. 343); e) 1912 anat. toit du 4eventricule (G. Gérard, Anat. hum., p. 308); f) 1964 « partie supérieure d'un réservoir de stockage » (Lar. encyclop.). Du lat. class. tectum « toit, toiture de maison; abri, maison » puis en lat. d'époque impériale « asile, repaire de bêtes sauvages », part. passé neutre subst. de tegere « couvrir, recouvrir, cacher, abriter ».

Toit au Scrabble


Le mot toit vaut 4 points au Scrabble.

toit

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Plique     Tortis     Soutenance     Redressé, ée     Traîne-malheur     Proser     Thymus     Intelligible     Chardonnerette     Symptôme     

Les citations avec le mot Toit


  1. La description de l'armée, que ceste ligue devoit soudoyer en commun, estoit de quinze mille hommes de pied...

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Démosthène, 24


  2. Il ne fut jamais moderé en ses concupiscences, ny par pauvreté lorsqu'il estoit jeune, ny par l'aage après qu'il fut devenu vieil.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Sylla et Lysandre, 5


  3. Galba pensa qu'il n'estoit plus temps de differer l'adoption qu'il avoit porpensée.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Galba, 28


  4. Le ciel, ce dais splendide, regardez: cette belle voûte du firmament, ce toit majestueux constellé de flammes d'or, eh bien! il ne m'apparaît plus que comme un vil amas de vapeurs pestilentielles.

    Auteur : William Shakespeare - Source : Hamlet (1601)


  5. La seule chose qui lui avait defailli pour defaire les Parthes lui estoit inesperement offerte.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Antonius, 67


  6. Le cynosarges estoit un parc deputé aux exercices des jeunes gens.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Thémistocle, 1


  7. Les uns furent d'avis qu'il estoit raisonnable que l'on chalast et cedast un petit à ce que les pauvres requeroient.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Corolian, 7


  8. Les autres rois, quand on leur rapportoit ces galanteries (plaisanteries), ne s'en faisoient que rire, hors mis Lysimachus seul qui s'en courrouceoit.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Démétrios, 31


  9. La vie à deux est compliquée. En vivant sous le même toit, les gens qui s'aiment lancent un défi redoutable à l'amour.

    Auteur : Gilbert Sinoué - Source : L'homme qui regardait la nuit (2012)


  10. Il estoit né pour commander, ayant de nature une grace et une efficace d'attraire les hommes à vouluntairement luy obeïr.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Lycurgus, 7


  11. Quant à Marius, qui estoit pesant et mal aisé de sa personne.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Marius, 67


  12. Pour me détacher du monde, il me suffit de porter mon attention du côté de ce qui résonne - la vérité, la pluie sur le toit d'une voiture, les mots d'amour ou les pianos de Mozart.

    Auteur : Christian Bobin - Source : Mozart et la pluie


  13. Le médecin guérit des maladies, mais non pas de la mort; il est comme le toit, qui garantit de la pluie, mais non pas du tonnerre.

    Auteur : Proverbes chinois - Source : Proverbe


  14. Cestuy Gylippus descousut par dessoubs les coustures des sacs où l'argent estoit, et en tira une bonne somme, puis les recousut.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Lysandre, 31


  15. Ah! Qu'il faut avouer que celui qu'on vous a donné étoit peu digne de l'honneur qu'il a reçu, et que c'est une étrange chose que l'assemblage qu'on a fait d'une personne comme vous avec un homme comme lui!

    Auteur : Molière - Source : George Dandin (1666), III, 5, Clitandre


  16. Le toit de la maison, très pointu, est incroyablement élevé. La cheminée, en forme de couteau de boucher, pointe vers les étoiles. La lune y aiguise ses croissants.

    Auteur : Mathias Malzieu - Source : La Mécanique du coeur (2007)


  17. La plupart des hommes se contentent d'un boulot, d'un toit, de quelques heures de repos le dimanche et ils s'estiment heureux comme ça; heureux d'être tranquilles, pas d'être en vie!

    Auteur : Marc Lévy - Source : Les Enfants de la liberté (2007)


  18. Le barbare estant homme cault et malicieux, parlant tout doulx, le reconfortoit.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Crassus, 42


  19. Le marbre est le plancher des vivants et le toit des morts.

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Bouvard de A à Z (2014)


  20. Leur monnoye estoit de fer, lequel premierement avoit esté esteinct, venant du feu, avec du vinaigre.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Lysandre, 32


  21. Il ne beuvoit jamais estant à la guerre que de l'eau, si ce n'estoit aucunefois qu'il se trouvoit excessivement alteré.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Caton, 3


  22. Ils s'estoient tousjours comportez le plus honnestement qu'il estoit possible l'un envers l'autre.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Romulus, 36


  23. Il estoit homme désordonné, dissolu et desbordé en despense et abysmé de dettes.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Galba, 26


  24. Ils apperceurent sur le rivage le roy Dejotarus, qui se debatoit à leur faire signe qu'ilz le receussent aussi.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Pompée, 104


  25. Il retenoit neantmoins tousjours le naturel de son regard et de son visage qui estoit plus effroyable et terrible qu'autrement (que toute autre chose).

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Marius, 76


Les citations du Littré sur Toit


  1. L'envie de vomir luy estoit passée

    Auteur : MONT. - Source : IV, 2


  2. Et si estoit la haire mise Emprès la char soz la chemise

    Auteur : RUTEB. - Source : II, 176


  3. Le peuple d'Israel ayant esté transporté en Babylone.... on ne lui pouvoit faire accroire que ce ne fust fable et mensonge tout ce que lui promettoit Ezechiel de sa restitution

    Auteur : CALV. - Source : Inst. 338


  4. Le suppliant estoit à ung bois appellé le bois Chamaillart, situé près la ville de Nyort

    Auteur : DU CANGE - Source : boscairare.


  5. Il n'estoit point de mauvaise nature, sinon qu'il estoit un peu prompt à la main et cholere

    Auteur : AMYOT - Source : Lyc. 16


  6. On apporta des lettres d'Icetes, par lesquelles il apparoissoit clairement, qu'il avoit tourné sa robbe, et qu'il estoit traistre

    Auteur : AMYOT - Source : Timol. 9


  7. Une chambriere, qui se disoit Picarde (combien qu'elle fust Normande), de laquelle il avoit prins un peu auparavant que ramon estoit un balai, et ramonner, balier, en la chansonnette : Ramonnez-moi ma cheminée

    Auteur : DES PÉRIERS - Source : Contes, XCVIII


  8. Et me dit que c'estoit force [lui faire violence], et m'otroia ma requeste

    Auteur : JOINV. - Source : 267


  9. Cher Monsieur, c'estoit le capitaine qui avoit passé la corde à la quenouille du lict, il tiroit d'une main et frappoit de l'autre

    Auteur : D'AUB. - Source : Faen. II, 4


  10. [Urbain] sentoit le royaume d'Espaigne contraire à ses opinions et aloyé à Clement avecques le roi de France

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 207


  11. Dès qu'il n'estoit encore qu'un jeune homme, il avoit desjà l'estomac tout cicatricé de coups qu'il avoit receuz en diverses batailles

    Auteur : AMYOT - Source : Caton, 2


  12. Et si ne pouvions passer que devant eux, tant estoit le lieu contraint

    Auteur : COMM. - Source : VIII, 5


  13. Fabius eut le soing de sçavoir ce qui se feroit, non par le rapport d'aucuns messagers, ains par le veoir luy mesme à l'oeil de dessus une butte qui estoit au devant de son camp

    Auteur : AMYOT - Source : Fab. 25


  14. Et estoit tenu Pietre du Bois en paix parmi tant qu'il avoit juré qu'il ne traiteroit jamais ni ne procureroit nulle guerre ni rancunes des bonnes gens de Gand envers le duc de Bourgogne

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 241


  15. Il en sortoit de merveilleusement doulces et souefves odeurs de perfums

    Auteur : AMYOT - Source : Anton. 31


  16. Iceux ne pouvant penser que ce fust il, disoyent que c'estoit son ange

    Auteur : CALV. - Source : ib. 107


  17. Le roi de Grenade se doutoit grandement que, au temps à venir, les flameches qui de ce feu pourroient naistre ne retournassent sur lui et sur son royaume

    Auteur : Jean Froissard - Source : II III, 40


  18. La nation de quoy estoit le conte

    Auteur : MONT. - Source : I, 22


  19. Si que, tout consideré, le sejourner là ne lui estoit point profitable ; si ordonna à departir et desloger

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 319


  20. Portoit chascun d'eux une espée rabatue en sa main ; lesquelles espées furent presentées aux juges, pour sçavoir si elles estoyent rabatues et coupées en pointe comme il appartenoit

    Auteur : O. DE LA MARCHE - Source : Mém. liv. II, p. 587


  21. Prince, après ce qu'on ot mangié, Et beu tant qu'on estoit blecié, Vont estuver li pelerin [les bons compagnons]

    Auteur : E. DESCH. - Source : Poésies mss. f° 365


  22. Toutes fois se reputoit il mains [moins] grevez de ce dont il travailloit de ses propres mains en temples des diex

    Auteur : BERCHEURE - Source : f° 25, verso


  23. Le suppliant n'avoit bonnement de quoy acheter des anneaulx d'argent à sa femme pour mettre en ses doiz et s'en parer ; et pour ce que sa dite femme l'en precipitoit fort de lui en donner....

    Auteur : DU CANGE - Source : praecipitium.


  24. Il lui demande s'il estoit son serviteur, l'autre ayant protesté : Allez, dit-il, pour moi, et revenez sans parler

    Auteur : D'AUB. - Source : Faen. II, 18


  25. Où le desbat [entre Charles-Quint et François Ier] n'estoit que à taille, il [Clément VII] le mettait à poincte

    Auteur : BONIVARD - Source : Source de l'idolâtrie, p. 90




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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 16h19










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