Définition de « toi »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot toi de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur toi pour aider à enrichir la compréhension du mot Toi et répondre à la question quelle est la définition de toi ?

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Une définition simple :


Définitions de « toi »


Trésor de la Langue Française informatisé


TOI, pron. pers.

Pronom personnel tonique de la deuxième personne du singulier; permet au locuteur de situer le procès en dehors de lui-même et de le rapporter à un interlocuteur qu'il désigne comme sujet ou comme objet.
I. ? Pron. prédicatif
A. ? Empl. prép. [Après une prép. (ou après une loc. prépositive) à l'exception des prép. temp. dès, durant, pendant, passé, aussitôt] ? C'est que je voudrais ne pas te fâcher. ? Si tu gardes tes questions par-devers toi, je me fâcherai bien davantage (Gide, Faux-monn., 1925, p. 1151):
1. Aucun de mes serviteurs, hors toi, ne doit passer la nuit dans l'hôtel. Tu leur remettras les gages de trois années, et qu'ils se retirent. ? Puis, tu fermeras la barre du portail; tu allumeras les flambeaux en bas, dans la salle à manger; tu nous suffiras. ? Nous ne recevrons personne à l'avenir. Villiers de L'I.-A., Contes cruels, 1883, p. 27.
1. À toi
a) [Toi fournit le cas régime prép.]
? [des verbes ou des loc. verb. constr. avec la prép. à (je pense à toi)] Robert donne le change à l'abbé, à ta mère, à toi, et, je le crains bien, à lui-même, ce qui est encore plus grave! (Gide, École femmes, 1929, p. 1263).J'ai pensé à toi beaucoup plus souvent qu'au mètre de platine. Il n'y a pas de jour où je n'aie pensé à toi. Et je me rappelais distinctement jusqu'au moindre détail de ta personne (Sartre, Nausée, 1938, p. 175).
? [des verbes à double constr.] :
2. Et pourtant, ce n'est pas la joie insidieuse D'une aimable couleur Qui me rattache à toi, mais l'ombre pluvieuse Qui te vêt de malheur: C'est par elle qu'ainsi le sens de ma nature Au tien a répondu, Elle qui d'Apollon l'esprit plein d'imposture A du coup confondu. Moréas, Stances, 1901, p. 122.
? [des verbes réfl.]
? [Toi est renforcé par même] Il aura donc fallu que tu inventes un langage pour te parler à toi-même (J. Bousquet, Trad. du sil., 1935, p. 12).
? [Le verbe réfl. est conjugué à une pers. autre que la seconde (nous nous présenterons à toi, ils se présenteront à toi)] Elles s'habitueront à toi. Elles ne piquent que ceux qui ont de mauvaises idées en tête (Pourrat, Gaspard, 1931, p. 33).Bah! Tu m'as toujours eu l'air d'un brave homme. Autant m'en rapporter à toi là-dessus (Bernanos, Dialog. Carm., 1948, 5etabl., 2, p. 1694).
b) [Dans des formules de bienvenue, de salutation] Embrasse tes fils de ma part et à toi, ma chère Laure, avec deux très longues poignées de main, la meilleure pensée de ton vieil ami (Flaub., Corresp., 1863, p. 74).Si intéressant est le défilé des fantômes. « Salut, à toi! salut! (...) » (Jacob, Cornet dés, 1923, p. 36).
c) [À toi marque le terme d'un mouvement (je vais à toi)] Tu m'interroges comme l'on interroge le voyageur. Moi qui éprouve, comme chacun, le besoin d'être reconnu, je me sens pur en toi et vais à toi (Saint-Exup., Lettre otage, 1943, p. 404).Ma gratitude, mon amour sont donc allés à toi, qui habitais ma maison, que j'ai vu partir si souvent dans la nuit pour prendre un avion qui n'était jamais là (Mauriac, Mal Aimés, 1945, p. 151).
d) [Empl. après le verbe être, à toi marque l'appartenance (c'est à toi)] À présent je te félicite!... Tu vas entrer dans la vie!... L'avenir est à toi!... (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 158):
3. ? Ça suffit? ? Bien sûr. Quand tu trouves un diamant qui n'est à personne, il est à toi. Quand tu trouves une île qui n'est à personne, elle est à toi. Quand tu as une idée le premier, tu la fais breveter: elle est à toi. Et moi je possède les étoiles, puisque jamais personne avant moi n'a songé à les posséder. Saint-Exup., Pt Prince, 1943, p. 450.
e) [Empl. dans les tours présentatifs c'est à toi de..., c'est à toi que...] Le monde où je te place ne fut pas fait pour toi, et cependant je t'en accorde l'usage; tu le trouveras mêlé de biens et de maux: c'est à toi de les distinguer; c'est à toi de guider tes pas dans des sentiers de fleurs et d'épines (Volney, Ruines, 1791, p. 41).Ils sont auprès d'une pyramide, et j'y lis le nom de l'éloquent et généreux Malesherbes. C'est à toi qu'elle est consacrée, ministre du plus vertueux des rois, défenseur du meilleur des hommes (Sénac de Meilhan, Émigré, 1797, p. 1621).
? [Avec ell. du verbe] À toi seulement de veiller à ce qu'il ne tire pas à lui, après, toute la couverture (Benoit, Atlant., 1919, p. 58).Alors, M. Paul crie: « À toi, Dantès! » La bête revient, tente une autre issue: « À toi, Piquemil. » Nouveau retour, nouvel avertisse-ment: « À toi! Taillemagre! » (Pesquidoux, Chez nous, 1923, p. 9).
f) [À toi marque la possession (un disque à toi) ou la renforce (ton disque à toi)] Enfin, la vieillesse, ta vieillesse à toi, vieux lion au milieu des crinières des ânes! (Bloy, Journal, 1904, p. 230).C'est dans tes rêves à toi que mon visage grimace, quand tu crains la foudre cent fois méritée. Tu t'éveilles par la terreur même, et tu reconnais mon vrai visage, mon rassurant visage, qui ne blâme ni ne menace (Alain, Propos, 1929, p. 875):
4. ? Je voudrais parler à Laurence Decoin. Alors son interlocuteur devint presque féroce. ? Et encore quoi?... De la part de qui, s'il vous plaît, jeune homme?... ? D'un ami... ? Vraiment?... Laurence!... cria-t-il à la cantonnade. Viens ici, que je te présente un ami... Un ami à toi, paraît-il... Simenon, Vac. Maigret, 1948, p. 65.
g) [Entrant dans la constr. de nombreuses loc.]
? Être à tu* et à toi
? Libre à toi. Inutile, Simon, de t'encourager au travail. Ou tu travailleras, ou tu te passeras de pain. Cela est ton affaire et je ne m'en mêlerai plus. S'il te plaît de mourir au pied d'une borne kilométrique couvert de haillons, libre à toi (Giraudoux, Simon, 1926, p. 7).
? Gare à toi. Tant que Mars sommeille, cela prouve que vous ne le piquez pas bien avant; si vous enfoncez la pointe, eh bien, voilà qu'il s'éveille, ce roi des dieux et des hommes. Gare à toi, fantassin! Je mesure le dieu; et même je l'admire (Alain, Propos, 1922, p. 421).
? Quant à toi. ? Les timides! Je commence à les connaître. Il y en a qui sont incurables, même par la méthode des exercices. Ce sont les sadiques de la timidité. Ils doivent y prendre plaisir. D'autres sont de faux timides. Une leçon, deux leçons, et ils deviennent comme des lions. Vous ne dites rien, mes garçons. ? J'écoute, fit Joseph, bourru. Je ne pense pas, en tout cas, que ce n'est pas intéressant. ? Et quant à toi, Laurent, poursuivit le docteur, tu juges sûrement que tout cela ce n'est pas très scientifique (Duhamel, Combat ombres, 1939, p. 46).
2. De toi
a) [Empl. comme attribut (l'idée est de toi)] ? C'est de toi, ces jolis vers? ? Penses-tu! ? dit-elle gaminement (Gide, Geneviève, 1936, p. 1407).
b) [Empl. comme compl. de l'adj. (las de toi)] Je... vais... recommencer... parce que... parce que... je suis fou de vous... de toi... Célestine... parce que je ne pense qu'à ça (Mirbeau, Journal femme ch., 1900, p. 86).
c) [Empl. comme compl. de nom, à la place de l'adj. possess. quand celui-ci n'est pas de mise (voici une belle lettre de toi)] J'ai pensé que cette petite croix que tu aimais, une fille de toi la porterait un jour en souvenir de moi, oh! sans savoir de qui... Et peut-être pourrais-tu aussi lui donner... mon nom... (Gide, Porte étr., 1909, p. 577).Aimer en d'autres le peu de toi qu'elles contiennent (Maurois, Climats, 1928, p. 139).
d) [Empl. avec des verbes constr. à l'aide de la prép. de (je m'éloigne de toi)] La nuit de ton arrivée à Alexandrie on m'a parlé de toi; et depuis il ne s'est pas écoulé un seul jour où l'on ne m'ait prononcé ton nom (Louy?s, Aphrodite, 1896, p. 50).Cher pays, cher pays, jamais je ne douterai de toi! (Rolland,J.-Chr., Maison, 1909, p. 986).Depuis ce sombre enfant que j'étais là-bas, C'est à peine si je me souviens de toi (Jouve, Trag., 1922, p. 49).
e) [Comme point de départ d'un mouvement, d'une relation] Pardonne, acacia, c'est vrai, je tombe dans la même erreur, je veux créer un rapport des poètes à toi, il n'y en a pas, mais il y en a de toi sur les poètes, vous les inspirez (Barrès, Cahiers, t. 2, 1898, p. 47).
? [Avec mise en relief par c'est... que] Car si j'ai un peu de bonheur à ramasser dans ce désert, c'est de toi qu'il me viendra, de toi seule! (Lenormand, Simoun, 1921, 4etabl., p. 47).
3. Chez toi.Dans ta maison, dans ton foyer, dans ton pays. J'apporterais bien l'habit dans un paquet pour m'habiller chez toi, et repasser ma redingote en sortant, sacrebleu, ne ris pas, mais il n'y a que toi pour me plonger dans des situations pareilles (Villiers de L'I.-A., Corresp., 1869, p. 125).Qu'est-ce que tu fais chez toi? (Lavedan, Beaux dimanches, Paris, Calmann Lévy, 1898, p. 160).
4. Littér. [Toi, précédé des prép. à, de, par, est placé devant un part. passé ou un adj.] Vertu de l'idéal, c'est toi qui donnes la victoire aux faibles, par toi devenus forts (Clemenceau, Vers réparation, 1899, p. 395):
5. Près des sources, sous les branches, Que n'es-tu pas occupé Du matin au soir à faire Résonner comme naguère Un roseau par toi coupé! Moréas, Iphigénie, 1900, ii, 1, p. 54.
B. ? [En fonction de suj. prédicatif]
1. [Toi est obligatoirement repris par le pron. conjoint tu] Toi, qui m'as rendu malheureux (s'il est vrai que j'aie été aimé!), peut-être un jour verras-tu cette histoire: je n'y ai dit que l'exacte vérité (Restif de La Bret., M. Nicolas, 1796, p. 128).Toi, tu ne sais rien, lui dit du Tillet (Balzac, Mais. Nucingen, 1838, p. 647).Toi, Laurent, tu n'es pas homme à te dérober devant le devoir (Duhamel, Maîtres, 1937, p. 22).
2. [Tu peut cependant ne pas être exprimé]
a) [lorsque toi est renforcé par même, seul et aussi] Toi seule ne passes pas, immortelle musique. Tu es la mer intérieure. Tu es l'âme profonde (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1431).Être aimé, c'est avoir la certitude qu'il y a au monde quelqu'un en qui toujours tu pourras te reposer, quelqu'un qui t'aimera encore quand toi-même ne pourras plus te supporter, quand toi-même ne pourras plus t'aimer (Guéhenno, Journal « Révol. », 1938, p. 103):
6. ... il m'en parla, tout autrement qu'il désirait m'entendre parler du sien: « J'ai su que toi aussi, me dit-il, avais fait un article. Mais je n'avais pas cru devoir t'en parler, craignant de t'être désagréable, car on ne doit pas parler à ses amis des choses humiliantes qui leur arrivent (...) ». Proust, Fugit., 1922, p. 590.
Rem. L'usage de toi-même et de toi seul, sans la forme conjointe tu auprès du verbe, semble cour. mais littér.; la reprise, même dans le cas où toi-même ou toi seul précèdent le verbe, est également fréq.: Toi-même, tu le disais: il faut que ça pète! (Zola, Germinal, 1885, p. 1340).
b) [lorsque toi est empl. en coordination avec un autre pron. prédicatif ou avec un subst.] « C'est vrai, Catherine, » insista l'officier, « que le professeur et toi avez organisé l'ambulance idéale, dans ce décor de boiseries peintes, avec ce jardin si frais, ces beaux vieux arbres, ces pelouses vertes, ces massifs de fleurs sous toutes les fenêtres » (Bourget, Sens mort, 1915, p. 56):
7. Nous deux, j'insiste sur ces mots, car aux étapes de ces longs voyages que nous faisions séparément, je le sais maintenant, nous étions vraiment ensemble, nous étions vraiment, nous étions, nous. Ni toi, ni moi ne savions ajouter le temps qui nous avait séparés à ce temps pendant lequel nous étions réunis, ni toi, ni moi ne savions l'en soustraire. Éluard, Donner, 1939, p. 44.
c) [En dehors de ces cas, l'omission du pron. conjoint est exceptionnelle (un élément tonique vient s'insérer entre toi et le verbe)] Des littérateurs... Non, me répondit-il, je n'aime pas, tu le sais, ces réunions nombreuses où l'on ne fait que causer; et je croyais que toi, de même y étouffais (Gide, Paludes, 1895, p. 112).Oui, beaux yeux, si ma vue vous a laissé le même émoi, l'amour, l'amour parfait vivra, nous l'aurons engendré ensemble! Mais si toi, aveugle dieu, t'es servi de flèches différentes, ne te presse pas de triompher (Camus, Chev. Olmedo, 1957, i, p. 719).
3. [Empl. devant un part. ou un inf., toi est seul à pouvoir fournir le suj.] Il n'y a véritablement de problème que quand la tentation est reconnue, quand Jupiter et Alcmène sont face à face, « moi sachant ta vertu, toi sachant mon désir » (Ric?ur, Philos. volonté, 1949, p. 383):
8. M. de Coantré ne comprit pas la signification de ce grognement, qui était: « Toi, travailler! Tu ne trouveras rien, parce que tu es un incapable. Et tu retomberas sur les bras de mon frère Octave, et ce qu'il sera obligé de faire pour toi, ce sera autant qu'il ne fera pas pour moi. » Montherl., Célibataires, 1934, p. 748.
4. [Ne renforçant ni le suj., ni le régime, toi peut servir de thème] Voyons, reprit le jeune homme en souriant. Moi, c'est Jean..., Jean Lévesque. Et toi, je sais toujours bien pour commencer que c'est Florentine (Roy, Bonheur occas., 1945, p. 10).
? [Placé devant ou derrière un inf., il peut également lui servir de thème] Tu m'as contraint d'être faible, pour pouvoir, toi, être fort (Duhamel, Deux hommes, 1924, p. 229).
C. ? [En fonction d'attribut] Pourtant l'unité qui est toi te fuit et s'échappe: cette unité ne serait qu'un sommeil sans rêves si le hasard en disposait suivant ta volonté la plus anxieuse (G. Bataille, Exp. int., 1943, p. 147):
9. Je cherche les endroits où ta robe est allée, Où flotte un souvenir de ta jupe envolée, Où je retrouve encor dans l'air je ne sais quoi Qui me fait palpiter le c?ur, et qui fut toi. Samain, Chariot, 1900, p. 103.
D. ? [Toi est empl. except. en fonction d'attribut de l'obj. ou bien de compl. d'obj. dir., ou encore de suj. réel] Et je t'en prie encore, si tu m'aimes [dit Blanche à Sibylle], appelle-moi toi, comme je t'appelle (Feuillet, Sibylle, 1863, pp. 221-222).Sois tranquille, ce mot « bistro » N'attaque toi ni ton commerce, Pourquoi crier comme un blaireau? (Ponchon, Muse cabaret, 1920, p. 17).De ces trois ans, dans ces pays, j'ai pas dit vingt mots de plus que le nécessaire pour se faire manger et boire. Il a fallu toi et aussi parce que c'est l'heure. Je vais tourner le dos à cette terre, je vais remonter à Baumugnes et, là-haut, c'est fini (Giono, Baumugnes, 1929, p. 27).
E. ? Autres empl. appos. [Toi permet de mettre en relief]
? [Coordonné à un subst. ou à un autre pron. prédicatif, il peut être en appos. à vous ou à nous (on dans la lang. pop.) dont il facilite l'interprétation] Ni toi, ni moi, nous ne savons le nom de cette petite que Bonaparte emmena, par une nuit de novembre, dans sa chambre, à l'hôtel de Cherbourg (Schwob, Monelle, 1894, p. 10).Compositeurs, virtuoses, chefs d'orchestre, chanteurs, et toi, cher public, vous saurez une bonne fois qui vous êtes... Soyez tout ce que vous voudrez; mais par tous les diables! soyez vrais! (Rolland, J.-Chr., Révolte, 1907, p. 435).Rappelle-toi, me dit-il entre deux bouffées de pipe, quand toi et moi on est parti... On disait: « Au moins, on ne les fera pas nos trois ans! » (Vercel, Cap. Conan, 1934, p. 20).
? [Si le verbe est à l'impér. positif, le suj. n'est pas exprimé mais il est contenu dans le verbe de telle sorte que toi peut être interprété néanmoins comme une appos.] Il y avait des médecins pour les chiens, mais il n'y en avait pas pour elle. Crève donc, toi et ton petit! Elle se souvenait d'avoir donné un coup de main chez MmePichon, la dame d'en face, quand elle était accouchée (Zola, Pot-Bouille, 1882, p. 370).
? [La lang. parlée a conservé l'anc. usage de la forme disjointe toi non précédée de la prép. à et servant à accentuer le régime indir. te] Je me charge de Musique et toi je te confie Prouhèze (Claudel, Soulier, 1929, 1rejournée, 2, p. 657).
F. ? [Empl. en apostrophe] La Princesse: Toi, je te reconnais, et toi! et toi! Le Quatrième, se levant précipitamment: Ouvrez-moi la place! Laissez-moi sortir! La Princesse: Reste, toi! Empêchez-le de sortir! (Claudel, Tête d'Or, 1890, 2epart., p. 63).Bonjour, toi... Un peu pâlot, hein? Tu fais de l'anémie, mon garçon (Arland, Ordre, 1929, p. 52).
G. ? [Empl. ell., toi est suj. ou régime]
1. [En prop. compar.] Pardon de t'interrompre, mais c'est que je ne suis pas aussi sûr que toi que l'intervention de Jeanne d'Arc ait été bonne pour la France (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 73):
10. À présent, elle a l'air de dire: « Oui? C'est cela que tu voulais? Eh bien précisément c'est ce que tu n'as jamais eu (rappelle-toi: tu te dupais avec des mots, tu nommais aventure du clinquant de voyage, amours de filles, rixes, verroteries) et c'est ce que tu n'auras jamais ? ni personne autre que toi. » Sartre, Nausée, 1938, p. 58.
2. [En prop. exclam.] Avant qu'il eût parlé, elle vit dans son regard qu'il l'aimait et qu'il la demandait encore, et elle s'aperçut en même temps qu'elle le voulait ainsi. ? Vous, dit-il..., vous, toi!... Je suis là depuis midi, j'attendais, sachant que vous ne viendriez pas encore, mais ne pouvant vivre qu'à la place où je devais vous voir (A. France, Lys rouge, 1894, p. 218):
11. Si je savais trouver des choses de poète, En dirais-je plus ? réponds-moi ? Que lorsque je te tiens ainsi, petite tête, Et que cent fois et mille fois Je te répète éperdument et te répète: Toi! Toi! Toi! Toi!... Géraldy, Toi et moi, 1913, p. 9.
3. [En prop. ell. du verbe] ? Pour le reste, c'est des bêtises et on n'a même jamais pu savoir exactement ce qui s'était passé là-haut, parce que ceux qui y étaient se sont tous contredits. Et puis c'est du vieux, ça fait vingt ans... Je n'y étais pas, toi non plus... Il riait (Ramuz, Gde peur mont., 1926, p. 36).Écoute un souvenir sur les tiens, sur ton père. Il était âgé déjà, et toi, adolescent (Pesquidoux, Livre raison, 1932, p. 134).
4. [Faisant phrase à lui seul, dans les questions et les réponses] ? « À quoi pensez-vous donc? » ? « À toi », et elle se glissa dans ses bras avec un relèvement de robe impudique et passionné, la gondole vacilla; elle sourit en dedans, à un souvenir (Péladan, Vice supr., 1884, p. 270). Elle se retournait, croyant peut-être qu'il cherchait à se frayer passage, et ses yeux demandaient: « Que voulez-vous? » ? « Toi », disait la face de l'homme (Montherl., Bestiaires, 1926, p. 474).
H. ? [Coord. ou juxtaposé à un subst. ou à un pron. disjoint, sans empl. conjoint de vous, toi peut être suj. ou régime (dir., indir. et prép.), v. supra B 2 b] Ma mère envoie toutes ses amitiés à ta femme et à toi (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1897, p. 286).Il l'enleva de sa bouche: ? Si ton père ou toi voulez la lui prendre, j'y dirai (Malègue, Augustin, t. 1, 1933, p. 206).
Rem. Except., l'accord du verbe se fait avec un seul des termes coord.: Vous parlerez d'amour La valse et la romance Tromperont la distance et l'absence Un bal où Ni toi ni moi n'étais va s'ouvrir Il commence Les violons rendraient les poètes jaloux Vous parlerez d'amour avec des mots immenses (Aragon, Crève-C?ur, 1941, p. 19).
I ? [Dans des tours exceptifs ou présentatifs]
1. [Empl. après ne... que] Et, dès qu'il ne fut plus là, elle eut une crise d'attendrissement, se jetant dans les bras de Daguenet, répétant: ? Ah! mon Mimi, il n'y a que toi... Je t'aime, va! je t'aime bien!... Ce serait trop bon, si l'on pouvait vivre toujours ensemble (Zola,Nana,1880,p. 1189).? (...) Je ne veux rien voir, je ne veux voir que toi... Doucement, je l'avais grondé (Mirbeau, Journal femme ch., 1900, p. 137).
2. [Dans des tours présentatifs] Comment! c'est toi, tu es du quartier? dit Satin, stupéfaite de la voir en pantoufles dans la rue, à cette heure (Zola, Nana, 1880, p. 1296).« Toi! c'est toi! », balbutia Paul, dès qu'il entendit la voix de Séryeuse. Encore avec les Orgel! se dit-il. Que signifie cette farce? (Radiguet, Bal, 1923, p. 68).Ce n'est pas moi, c'est toi, fit-elle qui auras raison de mon âme... Une âme, vois-tu, c'est un grand mot, ça n'est pas si terrible qu'on le suppose (Bernanos, Dialog. ombres, 1928, p. 53).
Rem. Après le tour c'est toi qui, on peut rencontrer un verbe accordé fautivement à la 3epers.: Eh bien, mon cher, c'est toi qui jugera (Valéry, Corresp. [avec Gide], 1894, p. 199).
Rem. gén. Dans tous ces empl., toi peut être déterminé par une rel. (prép.): Toi, dans qui j'ai constitué Pour me consoler de la terre, L'amour stérile et solitaire (Moréas, Cantil., 1886, p. 210). Peut-être t'ai-je blessé, Pasquier, toi qui es chrétien? (Duhamel, Jard. bêtes sauv., 1934, p. 16). La parole de Dieu! c'est un fer rouge. Et toi qui l'enseignes, tu voudrais la prendre avec des pincettes, de peur de te brûler, tu ne l'empoignerais pas à pleines mains? (Bernanos, Journal curé camp., 1936, p. 1071).
II. ? Var. tonique de te. [Constr. avec l'impér., dont le suj. implicite est de la 2epers., le pron. régime toi (toujours réuni au verbe par un trait d'union) est le signe du pronom. (v. Moignet, Pron. pers. fr., 1965, p. 37)] Il va te pincer, méfie-toi! dit Pluton, un farceur, qui remontait en s'essuyant les lèvres d'un revers de main (Zola, Pot-Bouille, 1882, p. 1220).Voilà! Là-dessus, amène-toi... Je parie que tu n'as pas encore mis le pied chez les tziganes? (Vercel, Cap. Conan, 1934, p. 172).Ô homme, aide-toi toi-même! (Rolland, Beethoven, t. 1, 1937, p. 45).
Rem. 1. Except. on trouve te derrière l'impér.: Mets-te le dans la tête pour ne jamais l'oublier (Lautréam., Chants Maldoror, 1869, p. 204). 2. Si l'impér. est suivi de en ou de y, le pron. garde la forme non prédicative et s'élide en t': [Une femme] tendant son bras à son mari. ? Cramponne-t'y (Dam.-Pich. t. 6 1940,2374, p. 326). 3. Cependant, la lang. pop. connaît la constr. toi z'en: Démerde-toi et occupe-toi z'en (Barbusse, Feu, 1916, p. 130). 4. La lang. pop. emploie toi avec l'impér. nég. d'un verbe pronom., la nég. n'étant signifiée qu'au moyen d'un morph. tonique (tout se passe comme si, au groupe impér. + toi, on ajoutait ensuite pour le rendre nég. le 2eterme de la nég.: méfie-toi pas): Tourmente-toi point, lui répétait son mari sans cesse (Hémon, M. Chapdelaine, 1916, p. 200). Assis-toi pas là. Tu sais à qui la chaise appartient? (Guèvremont, Survenant, 1945, p. 115).
III. ? Empl. subst.
A. ? [Toi, pron. qualifié par un adj. ou déterminé par un indéf.] Toi, il n'y a rien dans ta forme, dans ton corps, dans tout toi, qui ne me soit précieux. Si je faisais ton buste, je m'attacherais servilement à ces riens qui sont tout pour moi, parce qu'ils sont un rien de toi (A. France, Lys rouge, 1894, p. 304):
12. Jammes, en quête d'éditeur, me demande d'intervenir pour placer un livre « très gai par endroits » qu'il achève d'écrire « avec beaucoup de verve, au courant de la plume ». Il y « met en scène un personnage du nom d'Élie de Nacre ». « C'est, me dit-il, un toi romancé qui joue des tours désopilants un peu à tout le monde. » Et il ajoute: « Tu en riras le premier. » Gide, Journal, 1931, p. 1098.
? [Le fém. est empl. si on parle d'une femme] Certes, il ne sut une autre toi Le Roi Qui dit la femme plus amère que la mort. Car, de vos lèvres pressées, Vous êtes toutes douceurs, amour, Jusqu'à vos lèvres courroucées (Moréas, Pèlerin pass., 1891, p. 57).
B. ? [Le mot toi] J'ai mal cité les deux vers de Racine que je prétends particulièrement admirer, remplaçant par un toi brutal le vous craintif qui, dans le second de ces vers, apporte, avec sa douceur chuchotée, une allitération mystérieuse et troublante (Gide, Journal, 1934, p. 1203).
C. ? [Toi désigne l'interlocuteur (un être humain dans ses relations avec le moi)] La singularité du toi n'apparaît à la conscience du sentiment que dans sa relation dialectique avec la réciprocité des perspectives personnelles; elle donne du sérieux à la communion; et c'est en l'hypostasiant et en l'isolant que l'émotion en fera germer le malheur et la solitude (J. Vuillemin, Essai signif. mort, 1949, p. 177):
13. L'exigence de justice, qui s'incarne historiquement dans des formes essentiellement variables, a sa racine dans l'affirmation radicale que l'autre vaut en face de moi, que ses besoins valent comme les miens, que ses opinions procèdent d'un centre de perspective et d'évaluation qui a la même dignité que moi. L'autre est un toi: telle est l'affirmation qui anime souterrainement la maxime de la justice... Ric?ur, Philos. volonté, 1949, p. 120.
Prononc. et Orth.: [twa], [tw?]. Homon. toit. Barbeau-Rodhe 1930, Warn. 1968, Lar. Lang. fr., Rob. 1985 [a] mais Martinet-Walter 1973, 9/17 [?], 8/17 [a]. Toi s'élide devant en, y et l'on emploie l'apostrophe et le trait d'union: surtout, garde-t'en, place-t'y (place-toi-z'y); toi mis toujours apr. l'impér. se sépare de lui par le trait d'union: hâte-toi. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Pron. pers. tonique de la 2epers. du sing., cas régime. I. En autonomie 1. 2emoit. xes. apr. prép.; te forme prov. (St Léger, éd. J. Linskill, 94: Meu'evesquet ne?m lez tener Por te qui sempre?m vols aver); ca 1050 devant tei, pur tei (St Alexis, éd. Chr. Storey, 361 et 397); ca 1100 spéc. apr. de, fait fonction de poss. (Roland, éd. J. Bédier, 2934: l'anme de tei); 2. fin xes. compl. d'une interj.; te forme prov. (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 54: gai te); 3. 1remoit. xiies. apr. l'adv. de présentation ez (este) « voici » [datif éthique] (Psautier de Cambridge, éd. Fr. Michel, X, 2: Kar este tei li felun... [ecce impii]; L, 6); 4. fin xiies. accompagnant un numéral ordinal (Béroul, Tristan, éd. E. Muret, 3408: Toi tiers seras fait chevaliers). II. A. Placé av. le verbe; en tête de prop. 1. a) fin xes. (Passion, 513: Te [Christ] posche retdrae graciae; v. éd. p. 83); fin xiies. a. lorr. ti mismes (Sermons de St Bernard, éd. W. Foerster, p. 167, 1: Ti mismes tient Deus a flor); b) ca 1100 apr. une conj. de coord. (Roland, 2454: « Charle, chevalche, car tei ne falt clartet »); 2. régime de verbes unipersonnels sans support de il a) ca 1050 (St Alexis, 411: Tei cuvenist helme e brunie a porter); b) id. apr. conj. de sub. (ibid., 202: Se tei ploüst); 3. 1176 marque une insistance, une oppos. (Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 3448: Por son neveu toi li rendrai); 4. devant un inf. a) 2equart xiiies. avec un verbe de mouvement (Quête du Graal, éd. A. Pauphilet, p. 113, 31: vien toi reposer et seoir); b) 1263-70 l'inf. est amené par un verbe auxil. (Couronnement de Renart, éd. A. Foulet, 3562: Argent, qui toi puet amaser); c) 1269-78 l'inf. est régi par une prép. (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 6984: Por toi chastier et aprendre). B. Placé apr. le verbe (termine le groupe verbal) 1. a) 1remoit. xiies. apr. l'impér. (Psautier de Cambridge, XXXVI, 4: delite tei en Seignur); 1130-40 redrece tei, conforte tei (Wace, Conception N.-D., éd. W. R. Ashford, 101 et 441); b) 1remoit. xiies. apr. un subj. de souhait (Psautier de Cambridge, XIX, 1: Oied tei li Sires); 1174-87 (Chrétien de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 1360: Dex beneïe toi); 2. 1remoit. xiies. pour mettre en relief, marquer une oppos. (Psautier de Cambridge, XXIV, 19: Simplicited e dreiture guarderunt mei, kar je atendi tei); ca 1170 (Rois, éd. E. R. Curtius, I, 8, 8, p. 16: Nen out pas degeté tei mais mei que je ne regne sur els); 2emoit. xiies. (Sermons de St Bernard sur le Cantique des cantiques ds Henry Chrestomathie, 101, p. 200, 38: nequedent nes laveras mie [les pieds du Seigneur], mais toi); 3. fin xiies. en l'absence du suj. (Béroul, op. cit., 94: Mandai toi, et or es ici); 4. 1remoit. xiiies. en prop. ell. du verbe (Aucassin et Nicolette, éd. M. Roques, VIII, 16: Ja n'i fieres tu homme ni autres ti). III. En fonction de suj. 1. 1remoit. xiies. précédant une forme en -ant dans une constr. abs. à valeur circ. (Psautier de Cambridge, LXXXIX, 5: Tei ferant els... [Percutiente te eos]); 2. 1174-87 en coord. (Chrétien de Troyes, Chevalier de la charrette, éd. M. Roques, 1802: Siudrons moi et toi, si tu viax, Le chevalier); 1360-70 (Baudouin de Sebourc, XXII, 119 ds T.-L.); 3. 1178 dans un tour compar. (Renart, éd. E. Martin, XIV, 328: J'en ai molt plus boü que toi); ca 1190 (ibid., éd. M. Roques, 12178: G'i sai plus que toi .iiii. parz); 4. xives. en renforcement du pron. suj. tu (Chrétien de Troyes, Perceval, éd. A. Hilka, 2373, var. ms. S: que dis tu, toi). IV. Empl. subst. ca 1265 uns autres toi (Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, II, 45, 41, p. 216). Du lat. te? « toi » en position accentuée, v. aussi te. L'empl. de toi suj. s'explique par l'évol. faisant des pron. pers. suj., des pron. conjoints, cf. lui, moi. Dans les dial. du Nord, ti est anal. de mi, issu du datif lat. mihi (Pope,832). La forme tei est région. (pays de la Loire, norm., anglo-norm.). Fréq. abs. littér.: 37 123. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 51 373, b) 56 593; xxes.: a) 51 801, b) 52 566. Bbg. Chevalier (J.-Cl.). Du Syst. pronom. en esp. et en fr. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1982, t. 20, no1, pp. 283-323. ? Hatcher (A. G.). From ce suis-je to c'est moi. P.M.L.A. 1948, t. 63, pp. 1053-1100. ? Korting (G.). Neugriechisch und Romanisch. Berlin, 1896, p. 84. ? Quem. DDL t. 38. ? Wagner (R.-L.). Romania. 1951, t. 72, pp. 139-140.


Wiktionnaire


Pronom - ancien français

toi \Prononciation ?\

  1. Toi.

Pronom personnel - français

toi \twa\ masculin et féminin identiques singulier

  1. Pronom de la deuxième personne du singulier.
    • Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !
      Les maux les plus affreux sont amassés sur toi;
      Le noir enfer, séjour rempli d'effroi,
      T'attend au bout de la carrière.
      (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d'éducation chrétienne, 2e éd., 1844, page 106)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

TOI. Pronom singulier de la deuxième personne, qui est des deux genres
. Il s'emploie comme sujet, à la place de Tu : dans une proposition elliptique : Qui est désigné pour le remplacer? Toi. Il est aussi grand que toi. Aurais-je fait comme toi? - dans une proposition dont le verbe est à l'infinitif : Toi, nous quitter en ce moment? Partir ainsi, toi! - dans une proposition participe : Toi parti, nous nous trouverons bien seuls. Comme sujet réel : Il n'y eut que toi de ce sentiment. Il s'emploie encore comme sujet coordonné à un nom ou à un autre pronom. Ton frère et toi êtes mes meilleurs amis. Ni lui ni toi ne m'avez donné de vos nouvelles. Il s'emploie aussi comme attribut. C'est toi. Il s'emploie également comme complément direct à la place de Te : dans une proposition elliptique. Qui a-t-on choisi? Toi. On l'a désigné ainsi que toi; - dans une proposition dont le verbe est accompagné de ne... que au sens de Seulement : Je n'aime que toi; - après un verbe à l'impératif sans négation : Arrête-toi. Il s'emploie encore comme complément direct coordonné à un nom ou à un autre pronom. J'ai invité tes parents et toi. Il ira vous voir, elle et toi. Il s'emploie aussi comme complément indirect sans préposition après un verbe à l'impératif non accompagné d'une négation. Rends-toi compte de ce que tu as fait. Donne-toi cette peine. Mais avec le mot en, on dit : Donne-t'en la peine. Il s'emploie, en outre, comme complément indirect ou circonstanciel après une préposition. J'ai pensé à toi. Il a parlé de toi. Cette chose est pour toi. Selon toi, il a raison. Je vais avec toi. Tout est contre toi. Il s'emploie de même après une préposition comme complément du nom. C'est un ami à toi. De toi s'emploie pour le tien quand il est coordonné à un nom de personne ou à un pronom personnel également précédé de la préposition de. C'est l'avis de ton père et de toi que je désire avoir. Je me suis rendu au désir d'elle et de toi.

TOI s'emploie aussi pour donner plus d'énergie à la phrase et pour mettre en relief la personne à qui on parle. Il peut ainsi s'ajouter à Tu. Tu dis, toi. Toi, tu prétends. Je suis inquiet; toi, tu es tranquille. Toi, à qui tout le monde reconnaît tant de valeur, tu n'as pas plus confiance en toi? Il peut de même s'ajouter à Te, soit comme complément direct, soit précédé de à, comme complément indirect. Je t'abandonnerais, toi mon meilleur ami? On te l'a dit, à toi? Il s'emploie encore avec cette valeur d'insistance dans les locutions Pour toi, quant à toi. Je n'ai pas besoin de lui; pour toi, quant à toi, tu serais bien aimable de rester un peu avec moi. Il s'emploie aussi dans certains tours particuliers, soit comme sujet, soit comme complément. C'est toi qui as fait cela? C'est toi que j'ai choisi pour me guider. C'est à toi que je parle. C'est de toi qu'il s'agit. Fam., Être à tu et à toi avec quelqu'un. Voyez TU.

Littré

TOI (toi) pron. pers.
  • Voy. TU.
Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Étymologie de « toi »

Du latin te.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

TOI, pron. pers.
Étymol. et Hist. Pron. pers. tonique de la 2epers. du sing., cas régime. I. En autonomie 1. 2emoit. xes. apr. prép.; te forme prov. (St Léger, éd. J. Linskill, 94: Meu'evesquet ne?m lez tener Por te qui sempre?m vols aver); ca 1050 devant tei, pur tei (St Alexis, éd. Chr. Storey, 361 et 397); ca 1100 spéc. apr. de, fait fonction de poss. (Roland, éd. J. Bédier, 2934: l'anme de tei); 2. fin xes. compl. d'une interj.; te forme prov. (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 54: gai te); 3. 1remoit. xiies. apr. l'adv. de présentation ez (este) « voici » [datif éthique] (Psautier de Cambridge, éd. Fr. Michel, X, 2: Kar este tei li felun... [ecce impii]; L, 6); 4. fin xiies. accompagnant un numéral ordinal (Béroul, Tristan, éd. E. Muret, 3408: Toi tiers seras fait chevaliers). II. A. Placé av. le verbe; en tête de prop. 1. a) fin xes. (Passion, 513: Te [Christ] posche retdrae graciae; v. éd. p. 83); fin xiies. a. lorr. ti mismes (Sermons de St Bernard, éd. W. Foerster, p. 167, 1: Ti mismes tient Deus a flor); b) ca 1100 apr. une conj. de coord. (Roland, 2454: « Charle, chevalche, car tei ne falt clartet »); 2. régime de verbes unipersonnels sans support de il a) ca 1050 (St Alexis, 411: Tei cuvenist helme e brunie a porter); b) id. apr. conj. de sub. (ibid., 202: Se tei ploüst); 3. 1176 marque une insistance, une oppos. (Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 3448: Por son neveu toi li rendrai); 4. devant un inf. a) 2equart xiiies. avec un verbe de mouvement (Quête du Graal, éd. A. Pauphilet, p. 113, 31: vien toi reposer et seoir); b) 1263-70 l'inf. est amené par un verbe auxil. (Couronnement de Renart, éd. A. Foulet, 3562: Argent, qui toi puet amaser); c) 1269-78 l'inf. est régi par une prép. (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 6984: Por toi chastier et aprendre). B. Placé apr. le verbe (termine le groupe verbal) 1. a) 1remoit. xiies. apr. l'impér. (Psautier de Cambridge, XXXVI, 4: delite tei en Seignur); 1130-40 redrece tei, conforte tei (Wace, Conception N.-D., éd. W. R. Ashford, 101 et 441); b) 1remoit. xiies. apr. un subj. de souhait (Psautier de Cambridge, XIX, 1: Oied tei li Sires); 1174-87 (Chrétien de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 1360: Dex beneïe toi); 2. 1remoit. xiies. pour mettre en relief, marquer une oppos. (Psautier de Cambridge, XXIV, 19: Simplicited e dreiture guarderunt mei, kar je atendi tei); ca 1170 (Rois, éd. E. R. Curtius, I, 8, 8, p. 16: Nen out pas degeté tei mais mei que je ne regne sur els); 2emoit. xiies. (Sermons de St Bernard sur le Cantique des cantiques ds Henry Chrestomathie, 101, p. 200, 38: nequedent nes laveras mie [les pieds du Seigneur], mais toi); 3. fin xiies. en l'absence du suj. (Béroul, op. cit., 94: Mandai toi, et or es ici); 4. 1remoit. xiiies. en prop. ell. du verbe (Aucassin et Nicolette, éd. M. Roques, VIII, 16: Ja n'i fieres tu homme ni autres ti). III. En fonction de suj. 1. 1remoit. xiies. précédant une forme en -ant dans une constr. abs. à valeur circ. (Psautier de Cambridge, LXXXIX, 5: Tei ferant els... [Percutiente te eos]); 2. 1174-87 en coord. (Chrétien de Troyes, Chevalier de la charrette, éd. M. Roques, 1802: Siudrons moi et toi, si tu viax, Le chevalier); 1360-70 (Baudouin de Sebourc, XXII, 119 ds T.-L.); 3. 1178 dans un tour compar. (Renart, éd. E. Martin, XIV, 328: J'en ai molt plus boü que toi); ca 1190 (ibid., éd. M. Roques, 12178: G'i sai plus que toi .iiii. parz); 4. xives. en renforcement du pron. suj. tu (Chrétien de Troyes, Perceval, éd. A. Hilka, 2373, var. ms. S: que dis tu, toi). IV. Empl. subst. ca 1265 uns autres toi (Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, II, 45, 41, p. 216). Du lat. te? « toi » en position accentuée, v. aussi te. L'empl. de toi suj. s'explique par l'évol. faisant des pron. pers. suj., des pron. conjoints, cf. lui, moi. Dans les dial. du Nord, ti est anal. de mi, issu du datif lat. mihi (Pope,832). La forme tei est région. (pays de la Loire, norm., anglo-norm.).

toi au Scrabble


Le mot toi vaut 3 points au Scrabble.

toi

Informations sur le mot toi - 3 lettres, 2 voyelles, 1 consonnes, 3 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot toi au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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toi

Les rimes de « toi »


On recherche une rime en WA .

Les rimes de toi peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

Les rimes en wa

Rimes de déploie      Rimes de croies      Rimes de avant-toit      Rimes de je-ne-sais-quoi      Rimes de surpoids      Rimes de tournois      Rimes de tournois      Rimes de octrois      Rimes de toutefois      Rimes de tournoient      Rimes de louvoient      Rimes de austro-hongrois      Rimes de iroquois      Rimes de client-roi      Rimes de zaïrois      Rimes de rose-croix      Rimes de maladroit      Rimes de soie      Rimes de revoies      Rimes de travois      Rimes de étroits      Rimes de hongrois      Rimes de fourvoient      Rimes de suroît      Rimes de joua      Rimes de rassoient      Rimes de appartement-roi      Rimes de badois      Rimes de pavois      Rimes de finnois      Rimes de benoît      Rimes de tutoie      Rimes de claire-voie      Rimes de entrevoie      Rimes de mirepoix      Rimes de soit      Rimes de émoi      Rimes de montmartrois      Rimes de vouvoies      Rimes de grands-croix      Rimes de remploi      Rimes de mois      Rimes de gardes-voies      Rimes de ois      Rimes de prévoient      Rimes de proie      Rimes de aperçois      Rimes de tonkinois      Rimes de antibourgeois      Rimes de baudroie     

Mots du jour

déploie     croies     avant-toit     je-ne-sais-quoi     surpoids     tournois     tournois     octrois     toutefois     tournoient     louvoient     austro-hongrois     iroquois     client-roi     zaïrois     rose-croix     maladroit     soie     revoies     travois     étroits     hongrois     fourvoient     suroît     joua     rassoient     appartement-roi     badois     pavois     finnois     benoît     tutoie     claire-voie     entrevoie     mirepoix     soit     émoi     montmartrois     vouvoies     grands-croix     remploi     mois     gardes-voies     ois     prévoient     proie     aperçois     tonkinois     antibourgeois     baudroie     


Les citations sur « toi »

  1. La robbe virile estoit une robbe longue pure sans brodure ny enrichisseure de pourpre.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Antonius, 92


  2. A Saint-Antoine grande froidure, - A Saint-Laurent grands chauds ne durent.

    Auteur : Dictons - Source : 17 janvier - 10 août


  3. J'étais un enfant taiseux mais j'ai peut-être réussi à parler grâce à l'écoute que, enfin, je réalisais des adultes devant une histoire que je racontais qui n'était pas mon histoire, qui n'était pas un secret que j'avais envie de dire, qui n'était pas des questions que j'avais envie de poser. C'est quand assez petit à l'âge de neuf ans, je crois, j'ai fait du théâtre dans mon collège et que j'ai joué la comédie et que j'ai été émerveillé d'entendre les adultes se taire et écouter ce que je racontais. Et comme je racontais une histoire qui n'était pas mon histoire propre, intime et secrète, je me suis régalé.

    Auteur : Michel Piccoli - Source : Entretien de la série "A voix nue" entre Laure Adler et le comédien Michel Piccoli , 2006


  4. Je ne sais pas si je devrais donner des conseils sur l'écriture mais je dirais qu'il ne faut pas trop réfléchir. Écrivez juste ce qui vous vient (...) Je ne corrige jamais et je relis à peine mon chapitre avant de le poster car je pense que sur-éditer peut ruiner l'histoire entière.

    Auteur : Anna Todd - Source : Lors d'une séance questions-réponses sur Wattpad


  5. Accoudé à un comptoir de zinc, un ouvrier en cotte bleue buvait un verre de vin en regardant un enfant qui dessinait dans le fond de la boutique.

    Auteur : Julien Green - Source : Adrienne Mesurat (1927)


  6. Je veux une vie en forme d'arête
    Sur une assiette bleue
    Je veux une vie en forme de chose
    Au fond d'un machin tout seul
    Je veux une vie en forme de sable dans des mains
    En forme de pain vert ou de cruche
    En forme de savate molle
    En forme de faridondaine
    De ramoneur ou de lilas
    De terre pleine de cailloux
    De coiffeur sauvage ou d'édredon fou
    Je veux une vie en forme de toi
    Et je l'ai, mais ça ne me suffit pas encore
    Je ne suis jamais content.


    Auteur : Boris Vian - Source : Cantilènes en gelée


  7. Garde-toi de qui n'a rien à perdre.

    Auteur : Proverbes italiens - Source : Proverbe


  8. Edouard, je lis en toi comme dans... dans un... eh bien, je sais exactement ce que tu as dans le crâne.

    Auteur : Roy Lewis - Source : Pourquoi j'ai mangé mon père (1960)


  9. La sieste est une courtoisie que nous faisons à notre corps exténué par le rythme brutal de la ville.

    Auteur : Dany Laferrière - Source : L'Art presque perdu de ne rien faire (2011)


  10. Rappelle-toi la devise du samouraï : L'honneur ou le déshonneur ne sont pas dans l'épée, mais dans la main qui l'empoigne.

    Auteur : Victor Del Arbol - Source : La Tristesse du samouraï (2011)


  11. Avant de me lancer dans un roman, je ne fais pas de plan. Je connais l'histoire, bien entendu, et les thèmes que je veux aborder. Mais surtout, je constitue des dossiers sur les personnages principaux, leurs biographies. Chacun d'eux a un profil très complet, très détaillé dans mon esprit. Tout ce matériau préparatoire n'intègre pas le roman, mais j'ai besoin d'en savoir bien davantage sur eux que ce qui figurera finalement dans le livre.

    Auteur : Norman Rush - Source : Portrait de Norman Rush, le romancier des utopies, Télérama, le 03/09/2015


  12. L'histoire a je ne sçay quoy de venerable, en ce qu'elle fait profession de dire tousjours verité.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Préface, IV, 28


  13. Sylla lui faisoit des honneurs, qu'il portoit bien peu souvent aux plus vieux et à ceulx qui estoient egaux à luy.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Crassus, 10


  14. La seule compagnie qui en vaille la peine, c'est la sienne propre. S'aimer soi-même avant d'aimer les autres est l'assurance d'une longue histoire d'amour.

    Auteur : Oscar Wilde - Source : Les Ailes du paradoxe (1996)


  15. La vraye amour et bienvueillance qu'ilz luy portoient.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Timoléon, 52


  16. Le ciel est en toi et aussi les tortures de l'enfer :
    Ce que tu choisis et ce que tu veux, tu l'as partout.


    Auteur : Angelus Silesius - Source : Le Voyageur chérubinique (1675)


  17. On croit que l'amour est fusionnel. Sous le même toit, il le devient beaucoup moins.

    Auteur : Amélie Nothomb - Source : Barbe bleue (2012)


  18. Moi je ne comprenais pas les enfants qui aimaient aller chez leurs grands-parents. Elles me terrifiaient ces vieilles personnes, à vouloir qu'on les aime et qu'on touche leurs peaux en gants de toilette. Tout sombrait chez eux : les bajoues, le cou, les bras, les lèvres. Ils voulaient nous faire jouer à des jeux trop vieux pour nous : ils ne comprenaient pas que nous étions des enfants modernes. Ils avaient chez eux des produits qui n'existaient pas ailleurs. Des savons écaillés qui trempaient dans un jus maronnâtre, des granules d'arnica, des boîtes de nourriture qu'on ne voyait jamais dans nos supermarchés, c'était comme aller dans un pays étranger, la vieillesse.

    Auteur : Anne Berest - Source : La fille de son père (2010)


  19. Il avoit tous les ministres qui s'en entremettoient pour suspects, comme les crieurs, les encherisseurs, jusques à ses propres amis; et pourtant parloit il luy mesme à part aux achepteurs qui mettoient l'enchere.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Caton d'Utique, 48


  20. L'histoire a pour égout des temps comme les nôtres.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Châtiments (1853), III, 13


  21. Il remplist le senat, qui estoit fort descheut et diminué d'hommes.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Publicola, 20


  22. Leurs murailles que l'on batoit et assailloit en plusieurs endroits avec toutes sortes d'engins de baterie.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Timoléon, 26


  23. Quand tu m'as dit que tu étais un tocard, j't'ai pas cru, mais j'crois bien qu'c'est toi qui as raison. Faut jamais contrarier les vocations, la tienne c'est d'piquer les bicyclettes et d'baluchonner les chambres de bonnes.

    Auteur : Michel Audiard - Source : Mélodie en Sous-Sol (1963) d'Henri Verneuil


  24. Peu importe le défi que vous avez à surmonter, vous devez vous rappeler que même si la toile de votre vie se peint au fil de vos expériences, de vos comportements, de vos réactions et de vos émotions, c'est vous qui avez le pinceau en main.

    Auteur : Oprah Winfrey - Source : Ce dont je suis certaine (2015)


  25. La règle stoïque de subvenir à nos besoins en supprimant nos désirs équivaut à se couper les pieds pour n'avoir plus besoin de chaussures.

    Auteur : Jonathan Swift - Source : Pensées sur divers sujets moraux et divertissants (1745)


Les citations sur toi renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot toi en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

Les mots proches de « toi »

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Les mots débutant par toi  Les mots débutant par to

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Les synonymes de « toi»

Les synonymes de toi :

    1. toi
Les synonymes de toi :

    1. tien
    2. ton
    3. tienne
    4. ta
    5. ait
    6. contienne

synonymes de toi

Fréquence et usage du mot toi dans le temps


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