La définition de Pluriel, Elle du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Pluriel, elle
Nature : adj.
Prononciation : plu-ri-èl, è-l' ; autrefois qu'on ne fai
Etymologie : Provenç. et espagn. plural ; ital. plurale ; du lat. pluralis, de plus (voy. ).

Voir les citations du mot Pluriel, elleSignification du mot Pluriel, elle


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de pluriel, elle de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec pluriel, elle pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Pluriel, Elle ?


La définition de Pluriel, Elle

Qui marque la pluralité dans les noms et dans les verbes. Terminaison plurielle. Substantif, adjectif pluriel.


Toutes les définitions de « pluriel, elle »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

PLURIEL, ELLE. adj.
Terme de Grammaire qui sert à marquer qu'il s'agit de plusieurs personnes ou de plusieurs choses; il est opposé à Singulier. Nombre pluriel. Substantif, adjectif pluriel. Terminaison plurielle.

PLURIEL est aussi nom masculin; alors il signifie Nombre pluriel. Comment ce nom fait-il au pluriel? Mettre un mot au pluriel. Ce verbe est à la première, à la seconde, à la troisième personne du pluriel de l'indicatif. En français, l'S est le signe ordinaire du pluriel des noms. Pluriel masculin. Pluriel féminin. Il se dit quelquefois d'un Mot qui est au pluriel. La poésie emploie volontiers les pluriels à la place des singuliers.

Littré

PLURIEL (plu-ri-èl, è-l'?; autrefois qu'on ne faisait pas sonner les consonnes finales, on prononçait plu-rié, et beaucoup ont conservé cette prononciation) adj.
  • 1Qui marque la pluralité dans les noms et dans les verbes. Terminaison plurielle. Substantif, adjectif pluriel. Un nombre pluriel, ou une infinité d'infinis, seraient infiniment moins qu'un seul infini, Fénelon, Exist. II, 2, Unité du premier être.
  • 2 S. m. Le pluriel, le nombre pluriel. Ce verbe est à la première personne du pluriel. Je n'est qu'un singulier, avons est un pluriel, Molière, Femm. sav. II, 6. Ce ne fut que vers la décadence de l'empire romain, que l'on commença à se servir du pluriel en parlant à un seul, Fleury, M?urs des Israél. tit. XVI, 2e part.

    Il se dit quelquefois d'un mot qui est au pluriel. Il n'y a rien quelquefois de plus magnifique que les pluriels?; car la multitude qu'ils renferment leur donne du son et de l'emphase?; tels sont ces pluriels qui sortent de la bouche d'?dipe dans Sophocle?, Boileau, Longin, Sublime, XI. On peut, tout au contraire, réduire les pluriels en singuliers?; et cela a quelque chose de fort grand?: tout le Péloponnèse, dit Démosthène, était alors divisé en factions, Boileau, ib. X.


HISTORIQUE

XIIe s. Singuler e plurel [il] aveit tut par igal, Th. le mart. 55.

XIIIe s. Quant letres sont fetes d'iretages, ou d'aucunes convenences, ou d'aucuns marciés qui toucent à pluriex persones, Beaumanoir, XXXV, 16.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

PLURIEL.
2Ajoutez?:

Dans la grammaire arabe, pluriel externe, pluriel formé au moyen de la terminaison?; pluriel interne ou brisé, pluriel formé au moyen d'une modification intérieure, A. HOVELACQUE, Linguistique, p. 181, Paris, 1876.

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Encyclopédie, 1re édition

PLURIEL, le, adj. c'est un titre particulierement propre à la Grammaire, pour caractériser un des nombres destinés à marquer la quotité. Voyez Nombre. On dit aujourd'hui, le nombre pluriel, une terminaison pluriele. « Il est certain, dit Th. Corneille sur la Rem. 442. de Vaugelas, que c'est seulement depuis la remarque de M. de Vaugelas, qu'on a commencé à dire pluriel : le grand usage a toujours été auparavant d'écrire plurier ». M. de Vaugelas lui-même reconnoît l'unanimité de cet usage contraire au sien : aussi trouva-t-il des contradicteurs dans Ménage & dans le P. Behours (Voyez la note de Th. Corneille, & les Rem. nouv. du P. Behours, tom. 1. pag. 597.) ; & les grammaires de P. R. sont pour plurier. Aujourd'hui l'usage n'est plus douteux, & les meilleurs grammairiens écrivent pluriel, comme dérivé du latin pluralis, ou, si l'on veut, du mot de la basse latinité plurialis. C'est ainsi qu'en usent M. l'abbé Regnier, le P.Buffier, M. l'abbé d'Olivet, M. Duclos, M. l'abbé Girard, & la plûpart de ceux dont l'autorité peut être de quelque poids dans le langage grammatical.

On peut réduire à quatre regles principales, ce qui concerne le pluriel des noms & des adjectifs françois.

1°. Les noms & les adjectifs terminés au singulier par l'une des trois lettres s, z ou x, ne changent pas de terminaison au pluriel ; ainsi l'on dit également le succès, les succès ; le fils, les fils ; le nez, les nez ; le prix, les prix ; la voix, les voix, &c.

2°. Les noms & les adjectifs terminés au singulier par au & eu prennent x de plus au pluriel : on dit donc au singulier, beau, chapeau, feu, lieu, &c. & au pluriel on dit beaux, chapeaux, feux, lieux.

3°. Plusieurs mots terminés au singulier par al ou ail, ont leur terminaison pluriele en aux : on dit au singulier travail, cheval, égal, général, &c. & au pluriel on dit travaux, chevaux, égaux, généraux. Je dis que ceci regarde plusieurs mots terminés en al ou ail, parce qu'il y en a plusieurs autres de la même terminaison, qui n'ont point de pluriel, ou qui suivent la regle suivante qui est la plus générale.

4°. Les noms & les adjectifs qui ne sont point compris dans les trois regles précédentes, prennent au pluriel un s de plus qu'au singulier : on dit donc le bon pere, les bons peres ; ma chere s?ur, mes cheres s?urs ; un roi clement, des rois clements, &c.

Je n'insiste point sur les exceptions qu'il peut y avoir à ces quatre regles, parce que ce détail n'appartient pas à l'Encyclopédie, & qu'on peut l'étudier dans toutes les Grammaires françoises, ou l'apprendre de l'usage : mais j'ajouterai quelques observations, en commençant par une remarque du pere Buffier. (Gramm. fr. n. 301.)

« L'x, dit-il, n'est proprement qu'un cs ou gz, & le z qu'une s foible ; c'est ce qui leur donne souvent dans notre langue, le même usage qu'à l's ». C'est assigner véritablement la cause pourquoi ces trois lettres sont également employées pour marquer le pluriel ; mais ce n'est pas justifier l'abus réel de cette pratique. Il seroit à desirer que la lettre s fût la seule qui caractérisât ce nombre dans les noms, les pronoms & les adjectifs ; & assurément, il n'y auroit point d'inconvénient, si l'usage le permettoit, d'écrire beaus, chevaus, heureus, feus, un au singulier, & des nés au pluriel, &c. Du moins me semble-t-il que c'est de gaieté de c?ur renoncer à la netteté de l'expression & à l'analogie de l'orthographe, que d'employer le z final pour marquer le pluriel des noms, des adjectifs & des participes dont le singulier est terminé par un é fermé, & d'écrire, par exemple, de bonnes qualitez, des hommes sensez, des ouvrages bien composez, au lieu de qualités, sensés, composès. Puisque l'usage contraire prévaut par le nombre des Ecrivains qui l'autorisent, c'est aujourd'hui une faute d'autant plus inexcusable, que c'est soustraire cette espece de mots à l'analogie commune, & en confondre l'orthographe avec celle de la seconde personne des tems simples de nos verbes dont la voyelle finale est un e fermé, comme vous lisez, vous lisiez, vous liriez, vous lussiez, vous lirez, &c.

On trouve dans le journal de l'académie françoise, par M. l'abbé de Choisy (Opusc. pag. 309.), que l'académie ne s'est jamais départie du z en pareil cas : cela pouvoit être alors ; mais il y a aujourd'hui tant d'académiciens & tant d'auteurs dignes de l'être, qui s'en sont départis, que ce n'est plus un motif suffisant pour en conserver l'usage dans le cas dont il s'agit.

Une seconde observation, c'est que plusieurs écrivains ont affecté, je ne sais pourquoi, de retrancher au pluriel des noms ou des adjectifs en ant ou ent, la lettre t qui les termine au singulier ; ils écrivent élémens, patiens, complaisans, &c. au lieu de éléments, patients, complaisants. « J'avoue, dit à ce sujet M. l'abbé Girard (tom. I. disc. v. pag. 271.), que le plus grand nombre des écrivains polis & modernes s'étant déclarés pour la suppression du t, je n'ose les fronder, malgré des raisons très-capables de donner du penchant pour lui. Car enfin il épargneroit dans la méthode une regle particuliere, & par conséquent une peine. Il soutiendroit le goût de l'éthimologie, & l'analogie entre les primitifs & les dérivés. Il seroit un secours pour distinguer la différente valeur de certains substantifs, comme de plans dessinés, & de plants plantés : d'ailleurs son absence paroît défigurer certains mots tels que dens & vens ». Avec des raisons si plausibles, cet académicien n'auroit-il pas dû autoriser de son exemple la conservation du t dans ces mots ? Il le devoit sans doute, & il le pouvoit, puisqu'il reconnoît un peu plus haut (pag. 270.), que l'usage est partagé entre deux partis nombreux, dont le plus fort ne peut pas se vanter encore d'une victoire certaine.

Je ne voulois d'abord marquer aucune exception : en voici pourtant une que je rappelle, à cause de la réflexion qu'elle fera naître. ?il fait yeux au pluriel, pour désigner l'organe de la vûe ; mais on dit en architecture, des ?ils de b?uf, pour signifier une sorte de fenêtre. Ciel fait pareillement cieux au pluriel, quand il est question du sens propre ; mais on dit des ciels de lit, & en peinture, des ciels, pour les nuages peints dans un tableau. Ne seroit-il pas possible que quelques noms latins qui ont deux terminaisons différentes au pluriel, comme jocus qui fait joci & joca, les dussent à de pareilles vûes, plutôt qu'à l'inconséquence de l'usage, qui auroit substitué un nom nouveau à l'ancien, sans abolir les terminaisons plurieles de celui-ci ? Comme en fait de langage, des vûes semblables amenent presque toujours des procédés analogues, on est raisonnablement fondé à croire que des procédés analogues supposent à leur tour des principes semblables.

Il n'y a rien à remarquer sur les terminaisons plurieles des temps des verbes françois, parce que cela s'apprend dans nos conjugaisons. Je finirai donc par une remarque de syntaxe.

Dans toutes les langues il arrive souvent qu'on emploie un nom singulier pour un nom pluriel : comme ni la colere ni la joie du soldat ne sont jamais modérées ; le paysan se sauva dans les bois ; le bourgeois prit les armes ; le magistrat & le citoyen à l'envi conspirent à l'embellissement de nos spectacles. C'est, dit-on, une synecdoque ; mais parler ainsi, c'est donner un nom scientifique à la phrase, sans en faire connoître le fondement : le voici. Cette maniere de parler n'a lieu qu'à l'égard des noms appellatifs, qui présentent à l'esprit des êtres déterminés par l'idée d'une nature commune à plusieurs : cette idée commune a une compréhension & une étendue ; & cette étendue peut se restraindre à un nombre plus ou moins grand d'individus. Le propre de l'article est de déterminer l'étendue, de maniere que, si aucune autre circonstance du discours ne sert à la restraindre, il faut entendre alors l'espece ; si l'article est au singulier, il annonce que le sens du nom est appliqué à l'espece, sans désignation d'individus ; si l'article est au pluriel, il indique que le sens du nom est appliqué distributivement à tous les individus de l'espece. Ainsi l'horreur de ces lieux étonna le soldat, veut faire entendre ce qui arriva à l'espece en général, sans vouloir y comprendre chacun des individus : & si l'on disoit l'horreur de ces lieux étonna les soldats, on marqueroit plus positivement les individus de l'espece. Un écrivain correct & précis ne sera pas toujours indifférent sur le choix de ces deux expressions. (B. E. R. M.)

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Wiktionnaire


Adjectif - français

pluriel

  1. Relatif à plusieurs entités différentes.
    • [Titre] Exposition : le cubisme, mouvement pluriel (Philippe Dagen, Exposition : le cubisme, mouvement pluriel, Le Monde. Mis en ligne le 24 octobre 2018)
  2. (En particulier) Multiethnique, métissé.
    • La France plurielle.
    • Une nation plurielle.
  3. (Grammaire) Qui sert à marquer qu'il s'agit de plusieurs personnes ou de plusieurs choses.
    • Toutefois, M. Labeaume n'est jamais passé près de démontrer cette ouverture à travailler avec les partis d'opposition. Le conseil minoritaire s'avère un incitatif. On sent néanmoins M. Marchand très sincère dans cette volonté de faire de la « politique autrement », de manière « plurielle ». (Karine Gagnon, Le début de l'ère Marchand, Le Journal de Québec, 23 novembre 2021)
    • Nombre pluriel.
    • Substantif, adjectif pluriel.
    • Terminaison plurielle.

Nom commun - français

pluriel \ply.?j?l\ masculin

  1. (Grammaire) Nombre grammatical de choses quand il est supérieur à un dans la plupart des langues ou à deux si cette langue comporte un duel.
    • L'arabe, outre son pluriel régulier qui se forme comme dans toutes les autres langues par l'addition de certaines désinences, présente encore une formation particulière, étrangère aux autres langues sémites, et s'écartant en apparence de toute formation connue. (Stanislas Guyard, Nouvel essai sur la formation du pluriel brisé en arabe, Paris : Librairie A. Franck, 1870, page 1)
    • Ce sont là les pluriels makhzen, soumis et bien obéissants ; il y a bien en dehors d'eux quelques pluriels dissidents, partis en siba, depuis longtemps ; vous les apprendrez bien rapidement par l'usage ; leur caractère dissident attirera sur eux votre attention. (Louis Brunot, Yallah! ou, L'arabe sans mystère, E. Larose, 1921, page 77)
    • Ce mot que j'écris est-il bien identique à celui que j'ai déjà vu, que je connais ? Oui, je crois? mais faut-il le terminer par « ent » ? Attention, c'est un verbe? souviens-toi de la règle? est-il certain que ce mot-là est son sujet ? Regarde bien, ne passe rien? il n'y a plus en moi rien d'autre que ce qui maintenant se tend, parcourt, hésite, revient, trouve, dégage, inspecte? oui, c'est lui, c'est bien lui le sujet, il est au pluriel, un « s » comme il se doit le termine, et cela m'oblige à mettre à la fin de ce verbe « ent »? (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 167)
    • Nous disions crayon de papier, pour le distinguer du crayon d'ardoise ; mais en réalité le terme s'opposait dans nos esprits aux crayons de couleur, qui avaient l'avantage inestimable de s'écrire toujours au pluriel. (André Henry, Dame l'école, Éditions Ramsay, 1976, chap. 1)
    • Des histoires, des aventures, des flirts, des romances et des liaisons. Des amourettes sans importance et sans lendemain qui, avec du recul, ne semblaient exister qu'au pluriel. (Ida Junker, Les années fastes, chez l'auteur à Asnières, 2007, page 9)
  2. Mot qui est au pluriel.
    • La poésie emploie volontiers les pluriels à la place des singuliers.
    • Animaux est le pluriel de animal.
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Trésor de la Langue Française informatisé


PLURIEL, -ELLE, adj. et subst. masc.

GRAMMAIRE
I.? Adj. Qui indique la pluralité. Anton. singulier.Nombre pluriel; adjectif, substantif pluriel; masculin, féminin pluriel. Il eût fait redire mille fois à Omer debout, l'ablatif pluriel de soror, marmor, puer, indoles (Adam, Enf. Aust.,1902, p.179):
1. Je ne me servais guère de la voiture et ne conduisais jamais le cheval. Pourtant, je disais «le nôtre», parce que, depuis l'enfance, mère ne nous apprenait guère les pronoms et les adjectifs que dans cette forme plurielle. Duhamel, Terre promise,1934, p.1133.
? P. anal.
? Qui peut être analysé à différents niveaux, de plusieurs points de vue. Lecture, écriture, musique plurielle. (Ds Rob. 1985).
? Société plurielle. Société caractérisée par des individus aux idées politiques différentes. La difficulté d'imaginer la vie de tous les jours dans une société totalitaire pour quelqu'un qui vit dans une société encore plus ou moins «plurielle» m'a toujours frappé (Le Nouvel Observateur,2 janv. 1982, p.65, col. 1).
II. ? Subst. masc.
A. ? Catégorie grammaticale traduisant par des marques linguistiques la pluralité des êtres ou des choses; nombre pluriel. Mettre un mot au pluriel; verbe à la première personne du pluriel. Joujoux, (avec un x au pluriel, comme bijou, caillou, chou, genou, hibou et pou) (Colette, Cl. école,1900, p.92).Je reste un peu gêné par «jean-foutre», dont je ne sais comment marquer le pluriel; cherche en vain dans Littré ce fort beau vilain mot (Gide, Ainsi soit-il,1951, p.1195):
2. Les femmes les plus timides voulaient se retirer par discrétion et employant le pluriel (...) disaient: «Odette, nous allons vous laisser.» Proust, J. filles en fleurs,1918, p.601.
? P. méton. Forme que prend un mot dans cette catégorie. Pluriel irrégulier; le pluriel de «cheval» est «chevaux». Il n'y a qu'une patrie pour chaque homme, et ce nom n'a point de pluriel (Blondel, Action,1893, p.265).Valéry est un nom de famille. C'est un pluriel de Valérius, qui vient, c'est chic, de valere «se bien porter» (ironie) (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1905, p.403).
B. ? Emploi particulier à cette catégorie. ?Vous trouvez que j'ai tort de fréquenter ces gens-là? ?Non pas tous, peut-être; mais certains d'entre eux, assurément. Olivier prit pour singulier ce pluriel. Il crut qu'Édouard visait particulièrement Passavant (Gide, Faux-monn.,1925, p.1172):
3. ?Je vous assure que ce grenier (...) n'est pas à montrer, en temps ordinaire. Il peut nous arriver, comme aujourd'hui, chère Suzanne, d'y venir avec une personne que nous aimons beaucoup (...). ?Vraiment? dit Suzanne. Et je suis cette personne que vous aimez beaucoup? Comme je suis flattée, monseigneur! ?Bien! moquez-vous de moi! (...). J'avais pris pourtant la précaution de glisser là un pluriel artificieux. J'ai dit: «Une personne que nous aimons beaucoup.» Reconnaissez, Suzanne, que cela ne ressemble pas encore à une déclaration d'amour. Duhamel, Suzanne,1941, p.134.
? En partic.
1. Pluriel emphatique, poétique. Pluriel des substantifs qui se substitue au singulier, dans le style soutenu ou poétique (d'apr. Mar. Lex. 1951).
2. Pluriel de majesté ou augmentatif, pluriel de modestie. Première personne du pluriel substituée à la première personne du singulier pour donner un caractère officiel aux propos que l'on tient, ou pour éviter l'énoncé du moi. Pluriel augmentatif, dit aussi pluriel de majesté (...) par exemple dans un acte public: nous, grand-maître de l'Ordre (...) pluriel de modestie (...) par exemple dans les préfaces: nous avons voulu dans cet ouvrage (d'apr. Mar.Lex.1951).
3. Pluriel de politesse. Deuxième personne du pluriel substituée à la deuxième personne du singulier (d'apr. Phél. Ling. 1976).
C. ? Mot qui est au pluriel. Une drôle de langue parlée que celle de Céard. Il affectionne les abstractions et les pluriels. Il met dans la bouche de ses dialogueurs les confiances, les sécurités, etc., etc., des termes de bouquins philosophiques (Goncourt, Journal,1886, p.608).Quoique les vers entre eux ainsi soient reliés J'accepte qu'un pluriel rime à un singulier (Jammes, Géorgiques,chant 1, 1911, p.29).
Prononc. et Orth.: [ply?j?l]. Att. ds Ac. dep. 1694; 1798-1878: ,,Quelques-uns écrivent Plurier, et la plupart prononcent Plurié» [-?je] (amuïssement de la consonne finale) considéré comme vieilli par Littré (mais: ,, beaucoup ont conservé cette prononciation``) et DG. Encore admis à côté de [-?j?l] ds Passy 1914. Étymol. et Hist. A. Subst. 1. 1460 gramm. «nombre pluriel» (G. Chastellain, Ver. mal prise, OEuvres, VI, 331, Kerv. ds Gdf. Compl.); 2. 1674 «mot qui est au pluriel» (Boileau, Longin, Sublime, XIX ds Littré). B. Adj. 1607 «qui marque la pluralité» (Hulsius, Brieve Instr. d'apr. FEW t.9, p.101a). Réfection d'apr. le lat. pluralis, adj. «composé de plusieurs», «pluriel» (gramm.); subst. «le pluriel», de l'a. fr. plurer, subst., gramm. «qui est au pluriel» (dep. ca 1245 Henri de Andeli, La Bataille des VII Ars, 389, éd. A. Héron), plurier (dep. ca 1330 Guillaume de Digulleville, Pelerinage de vie humaine, 4202 ds T.-L.), altération d'apr. singuler, singulier* de l'a. fr. plurel (1172-74, Guernes de Pont Ste Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 2260), empr. au lat. pluralis. Fréq. abs. littér.: 124. Bbg. Eschmann (J.). Die Numerusmarkierung des Substantivs im gesprochenen Frz. Tübingen, 1976, 108 p._Goosse (A.). L'Orth. encore. Lang. Terminol. 1981, no29, pp.1-2. _Tanase (E.). Les Moy. d'expr. de l'idée de pluriel ds les n., ds le fr. parlé. R. Lang. rom. 1955, t.72, pp.297-329.


Pluriel, Elle au Scrabble


Le mot pluriel, elle vaut 13 points au Scrabble.

pluriel--elle

Informations sur le mot pluriel--elle - 11 lettres, 5 voyelles, 6 consonnes, 6 lettres uniques.

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