La définition de Chantre du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Chantre
Nature : s. m.
Prononciation : chan-tr'
Etymologie : Provenç. cantre, cantor ; du latin cantor, qui vient de canere, chanter. Dans le provençal et le vieux français, cantre est le nominatif, cantor est le régime, répondant, selon l'accent, à cántor et cantórem. C'est suivant la même analogie que se sont formés pâtre et pasteur.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de chantre de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec chantre pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Chantre ?


La définition de Chantre

Celui qui chante ou est supposé chanter. Ce mot, dans ce sens, est aujourd'hui réservé au style poétique et à la haute éloquence. Le chantre de la Thrace, Orphée. Le chantre thébain, Pindare. Le chantre d'Ionie, le chantre d'Ilion, Homère. Le chantre d'Énée, Virgile. Le chantre de Roland, l'Arioste. Le chantre des jardins, Delille.


Toutes les définitions de « chantre »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

CHANTRE. n. m.
Celui dont la fonction est de chanter dans les cérémonies religieuses. Voix de chantre, Voix forte et sonore. Grand chantre, Celui qui est le maître du chœur et qui préside au chant dans une église cathédrale et dans quelques monastères. Il se dit figurément et poétiquement d'un Poète, principalement d'un poète épique ou lyrique. Le chantre de la Thrace, Orphée. Le chantre thébain, Pindare. Le chantre d'Ionie, le chantre d'Ilion, Homère.

Littré

CHANTRE (chan-tr') s. m.
  • 1Celui qui chante ou est supposé chanter. Ce mot, dans ce sens, est aujourd'hui réservé au style poétique et à la haute éloquence. Le chantre de la Thrace, Orphée. Le chantre thébain, Pindare. Le chantre d'Ionie, le chantre d'Ilion, Homère. Le chantre d'Énée, Virgile. Le chantre de Roland, l'Arioste. Le chantre des jardins, Delille. Homère et le chantre latin, Régnier, Sat. VII. Du plus habile chantre un bouc était le prix, Boileau, Art p. III. Vous auriez une douleur amère d'avoir fait périr un chantre qui fait les délices des hommes, Fénelon, XXI, 475. Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques?, Voltaire, Épît. LXXVI. Oui, par un héros plus sublime [Napoléon 1er] Cet Achille si magnanime En nos jours vient d'être effacé?; Tu n'en es pas moins admirable?; Le chantre reste inimitable?; Le héros seul est surpassé, Crouzet, le Français au tombeau d'Homère.

    Par extension, nom donné aux oiseaux chanteurs. Le chantre du printemps, le rossignol.

    Espèce du genre roitelet.

  • 2Celui qui chante au lutrin dans l'église. Voix de chantre. Tous les grands chapitres ont des chantres et des chapelains pour soulager les chanoines et faire l'office en leur absence. Les cloches, dans les airs, de leurs voix argentines, Appelaient à grand bruit les chantres à matines, Boileau, Lutrin, IV. Ces cercles, partant du dernier chantre de village, s'élèvent jusqu'au trône pontifical, Chateaubriand, Génie, IV, III, 2.

    Chez les protestants, celui qui entonne et soutient le chant des psaumes.

    S. f. Religieuse qui sait le chant et les rubriques de l'office, afin de redresser les manquements qui peuvent se faire au ch?ur. La chantre dira tout haut ce qui regarde l'office du lendemain, Constitutions de Port-Royal, dans RICHELET.

  • 3Nom d'un dignitaire qui est le maître du ch?ur présidant au chant dans une église cathédrale ou collégiale et dans les chapitres. Il porte la chape et le bâton dans les fêtes solennelles et donne le ton aux autres en commençant les psaumes et les antiennes. Le chantre porte dans ses armoiries un bâton de ch?ur derrière l'écu pour marque de sa dignité. Le grand chantre. Le chantre de Notre-Dame. Celui qui vous rendra cette lettre est le chantre de mon église, nommé M. de Vitray, Bossuet, Lett. 138. C'est en vain que le chantre abusant d'un faux titre?, Boileau, Lutr. I.

HISTORIQUE

XVe s. Et là fut fait le divin office, aussi solennellement comme on feroit en la chapelle du pape ou du roi de France?; car à ce temps il avoit grand'foison de bons chantres, Froissart, II, III, 15.

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Encyclopédie, 1re édition

CHANTRE, s. m. ecclésiastique, ou séculier qui porte alors l'habit ecclésiastique, appointé par les chapitres pour chanter dans les offices, les récits, ou les ch?urs de musique, &c. On ne dit jamais chanteur, que lorsqu'il s'agit du chant profane ; (Voyez Chanteur. ) & on ne dit jamais chantre, que lorsqu'il s'agit du chant d'église. Les chantres de la musique des chapitres sont soûmis au grand-chantre, qui est une dignité ecclésiastique : ils exécutent les motets, & chantent le pleinchant, &c. On donnoit autrefois le nom de chantres aux musiciens de la chapelle du roi : ils s'en offenseroient aujourd'hui ; on les appelle musiciens de la chapelle.

Ceux mêmes des chapitres qui exécutent la musique, ne veulent point qu'on leur donne ce nom ; ils prétendent qu'il ne convient qu'à ceux qui sont pour le pleinchant, & ils se qualifient musiciens de l'église dans laquelle ils servent : ainsi on dit les musiciens de Notre-Dame, de la sainte-Chapelle ; &c.

Pendant le séjour de l'empereur Charlemagne à Rome en l'an 789, les chantres de sa chapelle qui le suivoient ayant entendu les chantres Romains, trouverent leur façon de chanter risible, parce qu'elle différoit de la leur, & ils s'en moquerent tout haut sans ménagement : ils chanterent à leur tour ; & les chantres Romains, aussi adroits qu'eux pour le moins à saisir & à peindre le ridicule, leur rendirent avec usure toutes les plaisanteries qu'ils en avoient reçues.

L'empereur qui voyoit les objets en citoyen du monde, & qui étoit fort loin de croire que tout ce qui étoit bon sur la terre fut à sa cour, les engagea les uns & les autres à une espece de combat de chant, dont il voulut être le juge ; & il prononça en faveur des Romains. Le P. Daniel, hist. de Fr. tome I. p. 472.

On voit par-là combien les François datent de loin en fait de préventions & d'erreurs sur certains chapitres : mais un roi tel que Charlemagne n'étoit pas fait pour adopter de pareilles puérilités ; il semble que cette espece de feu divin qui anime les grands hommes, épure aussi leur sentiment, & le rend plus fin, plus délicat, plus sûr que celui des autres hommes. Personne dans le royaume ne l'avoit plus exquis que Louis XIV. le tems a confirmé presque tous les jugemens qu'il a portés en matiere de goût.

On dit chantre, en Poésie, pour dire poëte : ainsi on désigne Orphée sous la qualification de chantre de la Thrace, &c. On ne s'en sert que rarement dans le style figuré, & jamais dans le simple. (B)

Chantre, s. m. (Jurispr.) en tant que ce terme signifie un office ou bénéfice, est ordinairement une des premieres dignités d'un chapitre. Le chantre a été ainsi nommé par excellence, parce qu'il est le maître du ch?ur.

Dans les actes latins il est nommé cantor, præcentor, choraules. Le neuvieme canon du concile de Cologne, tenu en 1620, leur donne le titre de chorévêques, comme étant proprement les evêques ou intendans du ch?ur. Voyez tome XI. des conciles, p. 789. Le concile tenu en la même ville en 1536, canon iij. leur donne le même tire : cantores qui & chorepiscopi, tome XIV. des conciles, p. 510. Dans la plûpart des cathédrales & collégiales, le chantre en dignité est surnommé grand-chantre, pour le distinguer des simples chantres ou choristes à gages.

Le concile de Mexique tenu en 1585, ch. v. regle les fonctions du chantre, & dit qu'il doit faire mettre toutes les semaines dans le ch?ur un tableau où l'ordre du service divin soit marqué.

Le chantre porte la chape & le bâton cantoral dans les fêtes solennelles, & donne le ton aux autres en commençant les pseaumes & les antiennes ; tel est l'usage de plusieurs églises ; & Choppin dit que c'est un droit commun, de sacr. polit. lib. I. tit. iij. n. 10.

Il porte dans ses armes un bâton de ch?ur, pour marque de sa dignité. Dans quelques chapitres où il est le premier dignitaire, on l'appelle en latin primicerius ; & dans quelques autres on lui donne en françois le titre de précenteur, du latin præcentor.

C'étoit lui anciennement qui dirigeoit les diacres & les autres ministres inférieurs, pour le chant & les autres fonctions de leurs emplois.

Dans le chapitre de l'église de Paris, le chantre, qui est la seconde dignité, a une jurisdiction contentieuse sur tous les maîtres & maîtresses d'école de cette ville. Cette jurisdiction est exercée par un juge, un vicegérent, un promoteur, & autres officiers nécessaires. L'appel des sentences va au parlement. M. le chantre a aussi un jour marqué dans l'année auquel il tient un synode pour tous les maîtres & maîtresses d'école de cette ville.

La jurisdiction contentieuse du chantre de l'église de Paris a été confirmée par plusieurs arrêts, des 4 Mars, 28 Juin 1685, 19 Mai 1628, 10 Juillet 1632, 29 Juillet 1650, 5 Janvier 1665, 31 Mars 1683. Voy. les mém. du clergé, édit de 1716, tome I. p. 1049 & suiv.

Les Ursulines ne sont pas soûmises à sa jurisdiction. Ibid.

Il y a eu aussi arrêt du 25 Mai 1666 pour les curés de Paris contre M. le chantre, au sujet des écoles de charité. Voyez le recueil de Decombes greffier de l'officialité, part. II. ch. v. p. 805.

Dans quelques églises, le chantre est la premiere dignité ; dans d'autres il n'est que la seconde, troisieme ou quatrieme, &c. cela dépend de l'usage de chaque église. Voyez le trait. des mat. bénéfic. de Fuet, liv. II. ch. jv. (A)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

chantre \???t?\ masculin (pour une femme, on peut dire : chantre, chantreresse)

  1. (Musique) Personne qui chante aux offices religieux.
    • Par là passait juste à point le curé de Condé, avec ses deux vicaires, ses chantres, le baudet? je me trompe? le bedeau Bourla [?] (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle (1874?))
    • Au milieu d'eux, se trouvaient les chantres, en chapes de soie rouge, qui avaient commencé l'antienne, à pleine voix. (Émile Zola, Le Rêve, Georges Charpentier et Cie, Paris, 1888)
    • [?] et j'entends toujours ce glas, toujours j'entends le curé me dire en pleurant : « Pauvre petit diable ! », et je revois le bedeau et ses tintenelles, les chantres et leurs chapes [?] (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
    • Il demanda à Dubuisson, le sacristain, si son ami, qui était chantre à la cathédrale de Moulins, allait bientôt venir le voir. La dernière fois, il avait très bien chanté. (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 59)
  2. (Figuré) Poète, principalement poète épique ou lyrique.
    • Le chantre de la Thrace, Orphée. Le chantre d'Ascra, Hésiode. Le chantre thébain, Pindare. Le chantre d'Ionie, le chantre d'Ilion, le chantre d'Ulysse, le chantre d'Achille, Homère. Le chantre d'Ausonie, le chantre d'Énée, Virgile. Le chantre de Téos, Anacréon. Le chantre de Roland, l'Arioste. Le chantre des jardins, Delille.
  3. (Par extension) Personne qui glorifie, loue quelqu'un ou quelque chose.
    • Partout dans le monde les manuels scolaires sont quelque peu malmenés, dans des sens divers : les chantres de l'électronique en prédisent la disparition au profit du multimédia ; [?]. (François-Marie Gérard & Xavier Roegiers, « Introduction » de l'ouvrage Des manuels scolaires pour apprendre: Concevoir, évaluer, utiliser, De Boeck Supérieur, 2e éd., 2009, p. 7)
    • [?] des contempteurs de la religion, des chantres du désordre et des forces de l'ordre [?] (Antoine Garapon, Forum & débats, Journal La Croix, 5 février 2015, page 25)
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Trésor de la Langue Française informatisé


CHANTRE, subst. masc.

A.? Vieilli.
1. Celui qui chante. Chantre de village. Synon. chanteur.
? P. ext. Le chantre des nuits (le rossignol), des chaumières (le roitelet); les chantres des bois (les oiseaux).
2. Dignitaire qui remplit l'office de maître de ch?ur, qui entonne et préside au chant dans un monastère ou une église. Grand-chantre, sous-chantre; chantre de Sainte-Cécile; voix de chantre (forte et sonore). Quand deux chantres, dans une cathédrale, entonnent alternativement les versets d'un psaume (Lautréamont, Les Chants de Maldoror,Chant 4e, 1869, p. 259).Dès le VIesiècle, le pape Grégoire-le-Grand avait fondé à Rome une école de chantres pour exécuter le chant qui porte son nom (L'Enseign. en France. L'enseign. de la mus. et l'éduc. musicale 1, 1950, p. 4).
? Fam. Gras comme un chantre. Car les bons zigs chantaient là-dedans avec des mines de chantres au lutrin, les joues enflées, le bedon arrondi (Zola, L'Assommoir,1877, p. 769).
B.? Désigne un poète. Chantre de la nature, des saisons, de la terre :
1. Moi, le chantre innocent des arbres et des plantes, Je chante aujourd'hui l'homme et les races vivantes. J. Delille, Les Trois règnes de la nature,1808, p. 118.
2. Il [Essenine] avait les dons rares d'un chantre, ses poèmes étaient pleins d'images, ... Arts et litt. dans la société contemp.,1936, p. 5406.
? LITT. Par périphrase, désigne un poète épique, lyrique. Le chantre d'Ilion (Homère), de la Thrace (Orphée), du Paradis perdu (Milton), etc.
? P. ext. Celui qui par ses écrits, ses discours, ses actes devient le héraut d'une cause, d'un pays, d'un événement marquant. Avec « Courrier-Sud », Saint-Exupéry fut le chantre de cette épopée (M. Benoist, F. Pettier, Les Transp. mar.,1961, p. 30):
3. On ne peut qu'admirer la belle témérité et le dynamisme avec lesquels il [Jules Kaden-Bandrowski, romancier polonais] s'est mis en tête de devenir le chantre par excellence du jeune état en pleine ébullition créatrice. Arts et litt. dans la société contemp.,1936, p. 5202.
Prononc. et Orth. : [? ? ?:t? ?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1227 « dignitaire, maître du ch?ur, qui préside au chant dans une église cathédrale ou collégiale » (G. de Coinci, De Seinte Leocade, éd. E. Vilamo-Pentti, Helsinki, 1950, p. 148, v. 717); 2. xives. « choriste dans une église » (Froissart, II, III, 15 ds Littré); 3. fig. 1572 « celui qui célèbre quelqu'un » (Ronsard, Sonnets pour Hélène, II, 57 ds Hug.); 1671 « celui qui célèbre de grands événements, des héros » (La Fontaine, Clymène, Paris, éd. M. Ad. Régnier, 1891, t. 7, p. 150). Du lat. class. cantor « chanteur », mot spécialisé dans le domaine ecclésiastique, au sens de « chantre d'une église » (ann. 398, Concile de Carthage ds Blaise). Fréq. abs. littér. : 392. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 916, b) 603; xxes. : a) 664, b) 161.
DÉR.
Chantrerie, subst. fém.Dignité, bénéfice de chantre. La chantrerie d'un chapitre (Ac. 1835-78). ? [? ? ?t? ? ?i]. Ds Ac. 1694-1878. Lar. Lang. fr. qui admet également la forme chanterie la transcrit : [? ? ?t?i]. Cette var. est admise aussi à côté de chantrerie ds Lar. encyclop. ? 1resattest. 1335 « réunion de chantres d'église » (Cart. de la D. de Cassel, I, fo27 ro, Arch. Nord, ds Gdf.); 1384 « bénéfice, dignité de chantre » (Varin, Archives administr. de Reims, t. III, p. 596 ds Littré); de chantre, suff. -erie*, cf. lat. médiév. cantoria au sens 2, anno 976 ds Nierm.
BBG. ? Darm. Vie 1932, p. 47. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 393. ? Goug. Mots t. 1, 1962, p. 23, 24-25. ? Mellot (J.). En relisant le Lutrin, Vie Lang. 1972, p. 651.

CHANTRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1227 « dignitaire, maître du ch?ur, qui préside au chant dans une église cathédrale ou collégiale » (G. de Coinci, De Seinte Leocade, éd. E. Vilamo-Pentti, Helsinki, 1950, p. 148, v. 717); 2. xives. « choriste dans une église » (Froissart, II, III, 15 ds Littré); 3. fig. 1572 « celui qui célèbre quelqu'un » (Ronsard, Sonnets pour Hélène, II, 57 ds Hug.); 1671 « celui qui célèbre de grands événements, des héros » (La Fontaine, Clymène, Paris, éd. M. Ad. Régnier, 1891, t. 7, p. 150). Du lat. class. cantor « chanteur », mot spécialisé dans le domaine ecclésiastique, au sens de « chantre d'une église » (ann. 398, Concile de Carthage ds Blaise).

Chantre au Scrabble


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chantre

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Les citations avec le mot Chantre


  1. Plus il y a de chantres à une église, plus il est à présumer que les paroissiens ne sont pas dévots.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance


  2. L'argent du chantre vient par le gosier et s'en va de même.

    Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


  3. Il n'est pas de moment plus gracieux dans la vie que l'instant où les convives, assis autour de la table bien dressée, prêtent l'oreille au chantre, tandis que l'échanson, puisant le vin dans l'amphore, remplit les coupes à la ronde.

    Auteur : Homère - Source : Sans référence


Les citations du Littré sur Chantre


  1. Riz [Rizzio], chantre, joueur de lut et fils d'un violon de Thurin

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. I, 256


  2. Homère et le chantre latin

    Auteur : RÉGNIER - Source : Sat. VII


  3. Et autres es nomment pritannes, c'est aussi comme primiciers ou cheveciers ou prevost ou chantres

    Auteur : ORESME - Source : Thèse de MEUNIER.


  4. Les cloches dans les airs, de leurs voix argentines, Appelaient à grand bruit les chantres à matines, Quand leur chef, agité d'un sommeil effrayant, Encor tout en sueur, se réveille en criant

    Auteur : BOILEAU - Source : ib. IV


  5. Celui-ci [le moqueur] est, si l'on en croit Fernandez, Nurenberg et les Américains, le chantre le plus excellent parmi tous les volatiles de l'univers, sans même en excepter le rossignol

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. v, p. 451


  6. Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques, Ne vante plus ses lacs et leurs bords magnifiques, Ces lacs que la nature a creusés de ses mains Dans les campagnes italiques

    Auteur : Voltaire - Source : Épître 76


  7. Thompson, ce poëte naturel et vrai, ce premier chantre des montagnes d'Écosse

    Auteur : VILLEMAIN - Source : Litt. fr. XVIIIe siècle, 2e part. 2e leçon.


  8. La fauvette à tête noire est de toutes les fauvettes celle qui a le chant le plus agréable et le plus continu ; il tient un peu de celui du rossignol, et l'on en jouit bien plus longtemps, car plusieurs semaines après que ce chantre du printemps s'est tu, on entend les bois résonner partout du chant de ces fauvettes

    Auteur : BUFF. - Source : ib. p. 185


  9. Lorsque les chantres du printemps Réjouissent de leurs accents Mes jardins et mon toit rustique, Lorsque mes sens en sont ravis, On me soutient que leur musique Cède aux bémols des Monsignis Qu'on chante à l'Opéra-Comique

    Auteur : Voltaire - Source : Épîtr. CVII


  10. Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques....

    Auteur : Voltaire - Source : Épît. LXXVI


  11. C'est en vain que le chantre, abusant d'un faux titre, Deux fois l'en fit ôter [un lutrin] par les mains du chapitre

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. I


  12. Chantre de table et buveur M'est injure ordinaire ; Mais chascun a son humeur ; Je n'y sauroy que faire

    Auteur : BASSEL. - Source : X.


  13. Une musique de luths et de voix se fit entendre à l'un des coins du plafond, sans qu'on vît ni chantres ni instruments, musique aussi douce et aussi charmante que si Orphée et Amphion en eussent été les conducteurs

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Psyché, I, p. 37


  14. Les rossignols gringottent et desgorgent ainsi que peut faire le plus parfait chantre du monde

    Auteur : PARÉ - Source : Animaux, 19


  15. Du plus habile chantre un bouc était le prix

    Auteur : BOILEAU - Source : Art. p. III


  16. Il y eut un chantre phocien qui chanta l'entrée du chorus de la tragoedie d'Electra, laquelle se commence ainsi....

    Auteur : AMYOT - Source : Lysandre, 29


  17. Les prêtres ont brisé leurs voix dès l'âge le plus tendre, en voulant suivre le ton des chantres, qui est en dehors de la portée ordinaire des voix humaines

    Auteur : DANJOU - Source : Rev. de la mus. relig. février 1845


  18. Un maistre de chappelle qui entretient, avec nombre de chantres et huit enfants de choeur, une très bonne musique, est toujours un excellent organiste

    Auteur : CARL. - Source : III, 5


  19. Le chantre rossignolet Nouvelet Courtisant sa bien-aimée

    Auteur : RONSARD - Source : A un aubespin.


  20. Chantres, doyens, princes chanoines, Cathedraulx et collegiaulx, Registreurs et officiaulx

    Auteur : E. DESCH. - Source : Poésies mss. f° 405, dans, LACURNE.


  21. Le chantre d'Éden est devenu original en s'appropriant des richesses étrangères

    Auteur : CHATEAUBR. - Source : Génie, II, I, 3


  22. Il m'a cité l'exemple d'un chantre de Notre-Dame (je crois que c'était une basse), à qui un rhume avait fait perdre entièrement la voix

    Auteur : Jean Racine - Source : Lettr. III, à Boileau.


  23. Et d'un ton paternel réprimant ses douleurs : Laisse au chantre, dit-il, la tristesse et les pleurs

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutrin, I


  24. À peine sur son banc on discernait le chantre, Tandis qu'à l'autre banc le prélat radieux, Découvert au grand jour, attirait tous les yeux

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. I


  25. Donnez la capacité d'un excellent dessus à un chantre qui a les poulmons pourris

    Auteur : MONT. - Source : IV, 156




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