Définition de « sermon »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot sermon de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur sermon pour aider à enrichir la compréhension du mot Sermon et répondre à la question quelle est la définition de sermon ?

NOM genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|s??.m??) sermon (m)

  • Prédication, discours chrétien, qui est prononcé du haut de la chaire, dans une église, pour instruire et pour exhorter les fidèles. - Les sermons du carême, de l’avent. - Il y a sermon tous les dimanches dans cette église. - Faire un sermon. - Composer un sermon. - Débiter, prononcer un sermon. - Un sermon divisé en trois points. - Un sermon en trois points. - Aller au sermon. - Entendre un sermon. - Les sermons de Bossuet, de Bourdaloue.

  • (fam) Remontrance ennuyeuse et importune. - Il est venu me faire un long sermon. - Il fait des sermons à tout le monde. Synonyme : prêchi-prêcha , Homélie




    Définitions de « sermon »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    SERMON, subst. masc.

    A. ? RELIG. Discours prononcé par un prédicateur, généralement un prêtre catholique, pour instruire ou pour exhorter les fidèles. Synon. homélie, prédication, prêche.J'aime mieux le prône de Saint-Louis que le sermon de Saint-Roch (E. de Guérin, Lettres, 1838, p. 201).Le style de ses allocutions et de ses sermons avait les larges inflexions, les amples courbes, les mouvements de draperie de celui de Bossuet (Billy, Introïbo, 1939, p. 67).
    ? P. méton., vieilli. Aller au sermon. Aller à l'église écouter le sermon. Tu vas au cabaret plus souvent qu'au sermon (Hugo, Roi s'amuse, 1832, p. 449).
    SYNT. Long sermon; sermon édifiant; sermon du curé, du pasteur, du prédicateur; sermon du dimanche; sermon du Carême, de l'Avent; sermon en deux, trois points; canevas, thème, sujet d'un sermon; composer un sermon; écouter, entendre un sermon.
    Rem. Prêche s'emploie surtout pour une prédication faite par un ministre protestant; par ailleurs, le sermon est le plus souvent de nos jours une homélie (v. ce mot ex. 2).
    ? LITT. Genre littéraire, à son apogée au xviies. Sermon sur l'Église, sur la mort, sur la parole de Dieu; sermons de Bossuet, de Fléchier, de Massillon. On trouve souvent scolastique et artificielle la division, au XVIIesiècle du sermon en trois points. En réalité elle lui est aussi nécessaire, aussi consubstantielle, que les cinq actes le sont au poème dramatique (Thibaudet, Réflex. litt., 1936, p. 54).
    ? P. anal. [P. allus. à Matth. V-VII inclus et Luc VI, 17-49] Sermon sur la montagne. Paroles du Christ prononcées au début de sa vie publique sur une hauteur dominant le lac de Tibériade et révélant à ses disciples et à la foule son message messianique, l'idéal nouveau de l'Évangile et les Béatitudes. Ceux qui sont allés jusqu'à nier l'existence de Jésus n'empêcheront pas le Sermon sur la montagne de figurer dans l'Évangile (Bergson, Deux sources, 1932, p. 254).V. montagne I A 2 ex. de Du Bos.
    B. ? Souvent péj. Discours moralisateur, généralement long et ennuyeux, adressé à une personne pour l'exhorter, lui reprocher sa conduite, l'engager à la modifier. Synon. reproches, réprimande, savon (fam.), semonce.Débiter, subir un sermon. Mon père adoptif me fit un long sermon pour me démontrer les avantages du travail, et m'envoya le jour même à l'école (Sandeau, Sacs, 1851, p. 51).La mère de Pouthier, reprochant à son fils de n'avoir encore ni une situation ni une carrière ni un gagne-pain, terminait son sermon maternel par cette phrase admirable: « À ton âge, j'étais déjà mère! » (Goncourt, Journal, 1856, p. 266).
    REM.
    Sermonnade, subst. fém.; sermonnement, subst. masc.,rare, fam., synon. (supra B).Si ma mère la surprenait, perchée comme moi sur un prunier, quelle sermonnade! Je l'entends d'ici dire: Fi donc! mademoiselle! (Theuriet, Mariage Gérard, 1875, p. 59).Tout de suite, la grosse nonne fila doux. Elle joignit les mains et, tête baissée, écouta un long sermonnement à voix basse (Giono, Hussard, 1951, p. 169).
    Prononc. et Orth.: [s? ?m? ?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Éty-mol. et Hist. 1. a) 2emoit. xes. « exhortation, discours fait aux fidèles par un prêtre » (St Léger, éd. J. Linskill, 35: Et in raizons bels oth sermons [Lethgiers]; v. note de l'éd.); ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 2243); cf. fin xiies. (Sermons St Bernard, 1 ds T.-L.: Ci encomencent li sermon saint Bernart); b) fin xes. désigne le discours fait par le Christ après la Cène (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 109: a cel sopar un sermon fiz); 2. 1121-34 « langue, idiome » sermun latin (Philippe de Thaon, Bestiaire, 2337 ds T.-L.); 3. 1119 « propos, discours [prolixe] » ne plus faire sermun (Id., Comput, 2034 ibid.); ca 1165 faire lons sermons (Benoît de Ste-Maure, Troie, 19467, ibid.); 4. ca 1180 « récit aboutissant à une moralité, fable » (Marie de France, Fables, 52, 29, ibid.); ca 1210 traire a sermon [aucune rien a aucun] « faire des remontrances à quelqu'un » (Herbert de Dammartin, Fouque de Candie, 10790, ibid.); 1608 « remontrance importune » faire un sermon (M. Regnier, Satires, XII, 292 ds ?uvres, éd. G. Raibaud, p. 164). Empr. au lat.sermo, -onis, dans la lang. class. « paroles échangées, entretien, propos; langage familier; langue, idiome [latinus, graecus sermo]; manière de s'exprimer, style »; dans la lang. chrét. « sermon familier, homélie, prédication » (2emoit. ives. St Ambroise ds Blaise Lat. chrét.). Le sens 4, peut-être sous l'infl. de sermonner* (FEW t. 11, p. 516a). Fréq. abs. littér.: 863. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 529, b) 1 071; xxes.: a) 897, b) 1 250. Bbg. Richard Kirchenterminologie 1959, pp. 85-86, 88, 114.


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    sermon \Prononciation ?\ masculin

    1. Sermon.
    2. (Figuré) Récit, conte.
      • N'en ferai mie lonc sermon (La Vengeance Raguidel, édition de C. Hippeau, page 143, début du XIIIe siècle. Vers numéro 4128.)

    Nom commun - français

    sermon \s??.m??\ masculin

    1. (Christianisme) Prédication ou discours chrétien, qui est prononcé du haut de la chaire, dans une église, pour instruire et pour exhorter les fidèles.
      • La prédication se faisait tantôt en latin pour les clercs, tantôt en français pour le peuple. C'est dans l'homélie, le sermon, que la langue vulgaire a été employée d'abord, et cet emploi remonte jusqu'au IXe siècle [?] (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
      • John Wesley seul prêcha quarante mille sermons et parcourut deux cent cinquante mille milles. (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p.601)
      • Il truffait ses sermons de paraboles modernes, d'images progressistes, magnifiés par sa verve naturelle et mordante et appuyés par un langage coloré qui choquèrent plus d'une grenouille de bénitier et d'une punaise de sacristie, mais que voulez-vous, il faut s'adapter ou périr, et le père Benoît La Poudrière n'avait aucune intention de baisser les bras face aux temps modernes. (Thibault Gardereau, Le livre d'un croque-mort: roman, Montréal (Québec) : VLB éditeur, 2003, p. 168)
    2. (Familier) Remontrance ennuyeuse et importune.
      • Ses assiettes du déjeuner et du dîner furent de nouveau nettoyées à fond, par un procédé de sauçage au morceau de pain qui nous eût valu, à nous, de jolis sermons dans nos familles. (Paul Bourget, La dame qui a perdu son peintre, Éditions Plon-Nourrit et cie, 1910, p. 345)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    SERMON. n. m.
    Prédication, discours chrétien, qui ordinairement se prononce en chaire, dans une église, pour instruire et pour exhorter les fidèles. Les sermons du carême, de l'avent. Il y a sermon tous les dimanches dans cette église. Faire un sermon. Composer un sermon. Débiter, prononcer un sermon. Un sermon divisé en trois points. Un sermon en trois points. Aller au sermon. Entendre un sermon. Les sermons de Bossuet, de Bourdaloue. Il se dit, dans le style familier, d'une Remontrance ennuyeuse et importune. Il est venu me faire un long sermon. Il fait des sermons à tout le monde.

    Littré

    SERMON (sèr-mon) s. m.
    • 1Discours chrétien qui se prononce en chaire, pour annoncer et expliquer la parole de Dieu et pour exciter à la pratique de la vertu. Il y a beaucoup de gens qui entendent le sermon de la même manière qu'ils entendent vêpres, Pascal, Pens. VII, 36, édit. HAVET. Vous êtes aussi charmé de l'esprit, de la bonté, de l'agrément et de la facilité du P. Bourdaloue dans la vie civile et commune, que charmé et enchanté de ses sermons, Sévigné, à Moulceau, 3 avril 1686. Les sermons du P. Bourgoing n'étaient pas le fruit d'une étude lente et tardive, mais d'une céleste ferveur, Bossuet, Bourgoing. Ce dernier et célèbre sermon où il [Grégoire de Nazianze] rendit compte de son administration et de sa conduite, Fléchier, Hist. de Théodose, II, 57. Avant lui Juvénal avait dit en latin Qu'on est assis à l'aise aux sermons de Cotin, Boileau, Sat. IX. Cotin, à ses sermons traînant toute la terre, Fend des flots d'auditeurs pour aller à sa chaire, Boileau, ib. Un sermon où les applications de l'Écriture sont fausses, où une histoire profane est rapportée d'une manière froide et puérile, où l'on voit régner partout une affectation de bel esprit, est-il bon?? Fénelon, Dial. sur l'éloq. I. Il y a quelque temps que je m'endormis à un sermon?: vous savez que le sommeil surprend aux sermons de l'après-midi, Fénelon, ib. II. Projet pour rendre les sermons plus utiles, Titre d'un ouvrage de l'abbé de St-Pierre. Un sermon en France est une longue déclamation scrupuleusement divisée en trois points, et récitée avec enthousiasme?; en Angleterre, un sermon est une dissertation solide et quelquefois sèche qu'un homme lit au peuple sans geste et sans aucun éclat de voix, Voltaire, Ess. poés. ép. I. Les sermons qu'on a imprimés de lui [de Bossuet], restes d'une multitude immense, car jamais il ne prêcha deux fois le même, sont plutôt les esquisses d'un grand maître que des tableaux terminés, D'Alembert, Éloges, Bossuet.

      Par extension. Je me contente des Évangiles expliqués de M. le Tourneux?: ce sont les vrais sermons?; c'est la vanité des hommes qui les a chargés de tout ce qui les compose présentement, Sévigné, 19 fév. 1690.

    • 2 Familièrement. Remontrance ennuyeuse et importune. Jeanne, ce temps pendant, me faisait un sermon, Régnier, Sat. XI. Et vous lui fait un beau sermon Pour l'exhorter à patience, La Fontaine, Fabl. III, 5. Comment, ma fille, j'ai donc fait un sermon sans y penser?? Sévigné, 433. Sa nourrice [de Phèdre, dans Racine] lui fait un sermon fort chrétien Contre l'affreux dessein d'attenter à soi-même, Deshoulières, Poésies, t. II, p. 119. Ne lui faisant point de sermons, se mettant toujours à sa portée, Rousseau, Ém. IV.

    HISTORIQUE

    XIe s. Franceis [il] apelet, un sermun [discours] lur ad dit, Ch. de Rol. LXXXVII. Tant [elle] ad oït e sermuns e essamples [qu'elle se fit chrétienne], ib. CCXCII.

    XIIe s. Li evesques de Londres i ad fait un sermun, Pur le rei e pur lui dist sa confessiun, Th. le mart. 160.

    XIIIe s. Chascuns l'a fiancé [promis], cours en fut li sermons [discours], Berte, XXIII. Et puisqu'à fortune venons, Et de s'amor [de son amour] sermon tenons, Dire t'en voil fiere merveille, la Rose, 4854. Le legat fist le sermon por deus samedis, Joinville, 219.

    XIVe s. Et de l'ame avons nous dit en aucuns sermons hors ceste science, Oresme, Éth. 29. C'est que par iaus [eux, les prêtres] sommes semons Par parolles et par siermons, Que nous nous gardons de mesprendre, Jean de Condé, t. II, p. 88.

    XVIe s. De devant [à Berne] avoient longtemps plaidoié la messe et le sermon [le protestantisme], lequel seroit maistre?; mais cette année le sermon gaigna, et chassa la messe hors de la ville, Bonivard, Chron. de Genève, IV, 23.

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    Encyclopédie, 1re édition

    SERMON, s. m. (Gram.) discours chrétien prononcé on chaire, dans une église, pour instruire & édifier les fideles.

    Sermon de J. C. (Critique sacrée.) c'est ainsi qu'on nomme le discours que J. C. tint sur la montagne à ses apôtres, & qui se trouve dans S. Matthieu, chap. v. vj. vij. Il importe de nous étendre plus que de coutume sur ce discours de notre Seigneur, parce qu'il renferme plusieurs préceptes qui paroissent impraticables, à cause des conséquences qui en résultent nécessairement. Par exemple, J. C. dit : « Ne résistez point à celui qui vous fait du mal ; au contraire si quelqu'un vous frappe à la joue droite, présentez-lui aussi l'autre joue », chap. v. v. 39. C'est interdire la défense, qui est du droit naturel de tous les hommes, sans quoi ils ne sauroient se conserver. De même : « Si quelqu'un vous veut faire un procès pour avoir votre robe, laissez-lui aussi votre manteau ». Qu'on pratique ce précepte, & les gens de bien seront exposés à toutes les injures des méchans ; on les frappera, & on se moquera de leur patience, qui les exposera à de nouvelles injures, & au mépris. On les dépouillera de leur bien, & on les réduira eux & les leurs à la mendicité. Encore : « Ne vous amassez point des trésors sur la terre, où les vers & la rouille les consument, chap. vj. v. 19 ». Est-il donc défendu à un chrétien de profiter des bénédictions du ciel, de l'héritage de ses ancêtres, & du succès de son travail ? Ne peut-il rien amasser pour l'avenir, ni prévenir les revers de l'adversité ? Faudra-t-il qu'il vive au jour la journée, pendant qu'il peut très-innocemment se mettre à l'abri de la disette, & amasser de quoi subsister, lorsque l'âge ou la maladie le mettront hors d'état de travailler ? J. C. dit de même : « Ne vous mettez point en peine de ce qui regarde votre vie, de ce que vous mangerez, de ce que vous boirez, & à l'égard de votre corps de quoi vous vous habillerez, chap. v. v. 25 ». Sur quoi le seigneur propose à ses disciples, l'exemple des oiseaux de l'air, qui ne sement ni ne moissonnent, & qui n'amassent rien dans les greniers : & celui des lis des campagnes, qui ne travaillent ni ne filent, & que Dieu prend soin de vêtir. Il defend aussi d'avoir aucun souci pour le lendemain, parce que le lendemain aura soin de ce qui le regarde, ibid. v. 31. 33. Il veut enfin que ses disciples demandent les choses qui leur sont nécessaires, assurés que Dieu les leur donnera, chap. vij. v. 7. & suiv.

    Pour accorder ces préceptes de J. C. avec la prudence & la justice, les interpretes ont cherché des explications ; ils ont limité les expressions générales du Sauveur ; ils y ont apposé des conditions. Quelques-uns ont cru que l'évangéliste avoit obmis quelques paroles de J. C. qui auroient servi à entendre ses commandemens, & à prévenir les mauvaises conséquences qui en résulteroient, si les Chrétiens les observoient à la rigueur ; d'autres ont imaginé des conseils évangéliques, c'est-à-dire, des conseils de perfection, qu'on n'est pas obligé de pratiquer pour être sauvé ; mais qui donnent à ceux qui les observent, un mérite supérieur aux autres, & des degrés de gloire dans le ciel. C'est une mauvaise défaite : tout est précepte, commandement ; & si bien commandement, que notre Seigneur finit son sermon sur la montagne, par la comparaison d'un homme prudent, qui bâtit sa maison sur le roc ; c'est celui qui observe les commandemens qu'il vient de donner, & d'un homme insensé qui bâtit sa maison sur le sable, chap. vij. v. 24. & suiv.

    Cependant, comme on convient que si les Chrétiens vouloient observer plusieurs de ces commandemens de J. C. la société seroit bien-tôt renversée ; les gens de bien en proie à la violence des méchans ; le fidele exposé à mourir de faim, parce qu'il n'auroit rien épargné dans sa prospérité, pour se nourrir & se vétir dans l'adversité : en un mot, tout le monde avoue que les préceptes de N. S. ne sont pas incompatibles avec la sûreté & la tranquillité publiques. voilà ce qui a obligé les interpretes à recourir à des restrictions, à des modifications, à des paroles sous-entendues ; mais tout cela n'est pas nécessaire, & nous paroît trop recherché : un législateur qui donne des préceptes, doit s'expliquer clairement ; les paradoxes ne conviennent point dans les lois ; chacun y apporteroit des restrictions & des modifications à son gré.

    Ce qui a jetté les interpretes dans l'erreur, c'est qu'ils ont cru que les préceptes du Seigneur dans ces trois chapitres, regardoient tous les Chrétiens ; au lieu qu'ils devoient prendre garde, qu'encore qu'il y en ait beaucoup qui soient communs à tous les Chrétiens, il y en a beaucoup d'autres qui sont particuliers aux apôtres du Seigneur, & qui leur ont été donnés pour l'exercice du ministere dont ils furent revétus. C'est ce que l'on verra, si l'on fait attention au récit de S. Luc. qui rapporte en abrégé le sermon de J. C. sur la montagne. Consultons-le ; cet évangéliste nous raconte, chap. vj. v. 12. & suivans, que J. C. ayant passé la nuit en prieres sur une montagne, lorsqu'il sut jour, appella ses disciples, c'est-à-dire, tous ceux qui faisoient profession de croire en lui ; & qu'alors il en choisit douze, qu'il nomma ses apôtres. Après cela il descendit dans la plaine avec ceux qu'il venoit de se choisir, & guérit un grand nombre de malades. Ensuite il monta sur le penchant de la montagne, s'y assit, & ses disciples s'approcherent de lui, Matth. c. v. v. j. Ce sont donc ici les disciples auxquels il avoit conféré l'apostolat : alors jettant les yeux sur eux, il leur dit ; ce sont les paroles de S. Luc, chap. vj. v. 20. C'est donc à eux qu'il s'adresse, & non en général à toute la troupe, qui étoit au-bas de la montagne. Il vient de leur confier une charge ; il leur donne ses instructions ; rien de plus clair & de plus simple.

    Il ne faut après cela que considérer divers endroits du sermon de J. C. pour voir que c'est à ses apôtres qu'il parle : « Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumiere du monde, la ville assise sur une montagne, Matth. c. v. v. 13. 14 ». Tout cela convient, non en général aux chrétiens, mais aux apôtres de J. C. destinés par leur ministere à préserver le monde du vice, & à prévenir les jugemens de Dieu sur les hommes, en procurant la conversion des pécheurs. Ils étoient la lumiere du monde par la prédication de l'Evangile ; ils étoient la ville assise sur une montagne, pour servir de modele & de spectacle à l'univers ; ils étoient la lampe qui devoit éclairer tous ceux qui sont dans la maison, savoir dans l'Eglise de Dieu. Il les avertit qu'il n'est point venu abolir la loi ou les prophetes, mais les accomplir, ibid. v. 19. C'est une instruction dont ils avoient grand besoin dans leur ministere. Il leur parle des peines & des récompenses, non-seulement de ceux qui auront observé ou violé la loi, ce qui ne regarde que les particuliers ; mais aussi de ceux qui auront enseigné aux hommes à la violer, ou à l'observer, ibid.

    Le Seigneur dit encore à ses mêmes disciples : « Cherchez premierement le royaume de Dieu & sa justice, & les autres choses vous seront accordées par-dessus, ibid. chap. vj. v. 33 ». On peut donner à ces paroles un sens qui se rapporte à tous les Chrétiens en général, je l'avoue ; mais le vrai sens convient aux apôtres du Sauveur : cherchez à établir le royaume de Dieu & sa justice ; c'étoit à eux à établir le royaume de Dieu, dont ils étoient les ministres.

    « Ne donnez point les choses saintes aux chiens, & ne jettez point vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux piés, & que se tournant contre vous, ils ne vous déchirent, ibid. chap. vij. v. 6 ». Cela regarde évidemment les seuls apôtres, appellés à prêcher l'Evangile, & à qui J. C. donne ce précepte de prudence.

    On voit donc clairement dans S. Luc, que le sermon du Seigneur, s'adresse aux apôtres, & non à la troupe ; en voici de nouvelles preuves. Après leur avoir prédit les persécutions qu'ils souffriront à cause de lui, il ajoute : « Réjouissez vous alors, & soyez transportés de joie, parce qu'une grande récompense vous est assurée dans le ciel : car c'est ainsi que leurs peres ont traité les prophetes, Luc, vj. v. 23 ». J. C. parle donc à ses apôtres, & les avertit des persécutions qu'ils auront à souffrir, comme les prophetes en ont essuyé. De même encore, il employe la comparaison suivante : « Un aveugle peut-il conduire un autre aveugle ? ne tomberont-ils pas tous deux dans la fosse ? ibid. v. 39 ». propos regarde les seuls apôtres, appellés par leur ministere à conduire les autres hommes.

    Dès qu'on a posé ce principe, que le sermon de notre Seigneur s'adresse à ses apôtres, il n'y a plus aucune difficulté. Tous les préceptes qui semblent choquer la prudence, la justice, ruiner la sûreté publique, & jetter le trouble dans la société ; tous ces préceptes, dis-je, sont très-justes, & n'ont plus besoin de limitation, ni de restriction. Les apôtres de J. C. occupés de leurs fonctions, ne doivent point s'amasser des trésors sur la terre. Il falloit sur toutes choses qu'ils se gardassent d'avarice ; ce défaut seul pouvant détruire tout le fruit de leur ministere. Ce sont eux que Dieu nourrira comme les oiseaux du ciel, qu'il vétira comme les lis des champs ; ce sont eux qui à l'exemple de leur maître, au ministere duquel ils ont succédé, doivent quand on leur frappe sur une joue, présenter aussi l'autre, c'est-à-dire, user de la plus grande modération. Ils seront les victimes du monde, mais la foi chrétienne dont ils sont les ministres, ne peut s'établir autrement que par la patience ; ce sont eux qui ne doivent être en aucun souci du lendemain, parce que Dieu s'est chargé immédiatement de pourvoir à tous leurs besoins. Ce fut aussi pour cela que le Seigneur après les avoir choisis, les envoya, & leur défendit de faire aucune provision pour le voyage, parce que l'ouvrier est digne de son salaire, Luc, c. ix. v. 3. & suivant, Matth. c. x. v. 1. & suivant.

    Il ne faut pas cependant conclure de-là, que tous les préceptes des chap. v. vj. & vij. de S. Matthieu, ne regardent que les apôtres ; car ces saints hommes ont deux caracteres, celui de fideles, & celui d'apôtres de J. C. le Seigneur leur donne des commandemens qui leur conviennent en ces deux qualités, & d'autres qui ne sont relatifs qu'à leur qualité d'apôtres & à leur ministere. Beausobre, remarques critiques. (D. J.)

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    Étymologie de « sermon »

    Provenç. sermo, sermon?; espagn. sermon?; ital. sermone?; du lat. sermonem, discours.

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    (Xe siècle) Du latin sermo, sermonis (« discours »).
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    SERMON, subst. masc.

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    Les rimes de « sermon »


    On recherche une rime en .

    Les rimes de sermon peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en m§

    Rimes de avant-monts      Rimes de Julémont      Rimes de dégommons      Rimes de trimons      Rimes de fermons      Rimes de Thimister-Clermont      Rimes de Vinalmont      Rimes de Cortil-Noirmont      Rimes de proclamons      Rimes de sermon      Rimes de Agimont      Rimes de Mormont      Rimes de réformons      Rimes de Houdremont      Rimes de amont      Rimes de Froidmont      Rimes de Franchimont      Rimes de Merlemont      Rimes de Cornimont      Rimes de saumons      Rimes de Thiaumont      Rimes de rallumons      Rimes de à la daumont      Rimes de humons      Rimes de consommons      Rimes de armon      Rimes de Aisemont      Rimes de Grand-Rosière-Hottomont      Rimes de Fernelmont      Rimes de Ucimont      Rimes de limons      Rimes de Arsimont      Rimes de Morlanwelz-Mariemont      Rimes de fumons      Rimes de Sprimont      Rimes de Thirimont      Rimes de Stoumont      Rimes de saumon      Rimes de armons      Rimes de ex-démon      Rimes de ex-démons      Rimes de Framont      Rimes de calmons      Rimes de Robelmont      Rimes de Vencimont      Rimes de mormons      Rimes de Mons      Rimes de allumons      Rimes de Bagimont      Rimes de mi-démon     

    Mots du jour

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    Les citations sur « sermon »

    1. Vous connaîtrez les véritables ébranlements. Les hommes trouvent plus dans les forêts que dans les livres, et dans les femmes que dans les intentions que les sermons voudraient mettre en eux. Un arbre, une pierre, une passion sont les vrais maîtres.

      Auteur : Laurence Plazenet - Source : La Blessure et la soif (2009)


    2. La province dépasse le roman. Jamais le roman n'inventera la femme d'un commandant de gendarmerie mettant en vers les sermons du vicaire.

      Auteur : Les frères Goncourt - Source : Journal


    3. Une bonne publicité devrait ressembler à un bon sermon; elle ne doit pas seulement soulager les affligés, mais elle doit aussi affliger les satisfaits.

      Auteur : Bernice Fitzgibbon - Source : Macy's, Gimbels and me (1967)


    4. J'ai beau me sermonner, me mettre devant l'armoire à glace, me répéter : tu ne mentiras plus. Tu ne mentiras plus. Tu ne mentiras plus. Je mens. Je mens. Je mens. Je mens pour les petites choses et pour les grandes. Et s'il m'arrive de dire la vérité, une fois par hasard, par surprise, elle se retourne, elle se recroqueville, elle se ratatine, elle grimace et elle devient mensonge

      Auteur : Jean Cocteau - Source : Le menteur de Cocteau


    5. Les sermons, ou plutôt les tocsins qu'on sonne à Versailles contre nous en présence du roi.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre à Voltaire, 11 janvier 1758


    6. La vengeance ne sert à rien, le sermonna Allan. Il en est de la vengeance comme de la politique. L'une mène à l'autre et le mauvais conduit au pire qui aboutit en fin de compte à l'intolérable.

      Auteur : Jonas Jonasson - Source : Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (2011)


    7. Dans la religion, tout est vrai, excepté le sermon: tout est bon, excepté le prêtre.

      Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Propos d'un Normand (1906)


    8. - Comment Dieu, qui est amour et miséricorde, peut-il nous abandonner, nous et ceux que nous aimons, dans les moments où nous avons le plus besoin de lui ?
      - Je serai franc avec vous. C’est une question qui me tourmente moi aussi. La meilleure réponse qui m’a été fournie vient du sermon d’un prêtre âgé que j’ai entendu voilà des années. Il voyageait au Moyen-Orient et avait été impressionné par la splendeur des tapis persans qu’il y avait vus. Ces merveilleuses créations si habilement tissées et ornées de motifs magnifiques. Il s’était trouvé un jour dans un magasin où étaient exposés quelques-uns de ces tapis et s’était glissé derrière l’un d’eux, suspendu au plafond. Alors qu’il examinait l’envers du tapis, il s’étonna à la vue du chaos que formaient les fils. Une telle beauté d’un côté, la confusion totale de l’autre, l’envers et l’endroit d’un même projet. Le message lui apparut clairement. Dans cette vie, nous ne voyons que l’envers du tapis. Nous ne savons pas pourquoi ni comment nos souffrances et nos malheurs font partie d’un ensemble parfait. C’est la raison pour laquelle il importe tant d’avoir la foi.


      Auteur : Mary Higgins Clark - Source : Dernière danse (2018)


    9. Dimanche à la messe, le curé a prononcé un sermon larmoyant: une homélie mélo.

      Auteur : Marc Hillman - Source : Citations inédites (2011)


    10. Pour les grands jours, il faut que les sermons soient courts et que les saucisses soient longues.

      Auteur : Helmut Kohl - Source : Sans référence


    11. Fléchier ne se faisait aucun scrupule de prendre dans les vieux sermonnaires toutes les pensées heureuses qu'il y trouvait, et dont il ornait ses discours.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Fléchier


    12. Elle aurait pu rester plantée toute la nuit dans la neige à les sermonner sur le caractère fugitif de la jeunesse, les dangers de ce monde, l'importance croissante de chaque acte posé dans cette vie, le fil ténu, si facilement tranché, entre la vie et la mort, ou simplement sur l'importance d'être respectueux de ses aînés, ils n'en auraient rien entendu.

      Auteur : Laura Kasischke - Source : Les Revenants (2011)


    13. Ces sermons, tels que l'auteur les traçait sur le papier, n'étaient pour l'ordinaire que des matériaux dispersés, auxquels son âme entraînée, et, pour ainsi dire, oppressée par son sujet, se chargeait de donner la vie et l'ensemble.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Bossuet


    14. Je ne puis m'arrêter sur cette pensée sans avoir grand besoin de vos sermons ...

      Auteur : Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné - Source : Lettres, 2 octobre 1675


    15. Y a toujours la pilul', le stérilet ou le diaphragme - C'est quand même plus commo-ode - Que d'pratiquer l'exo-ode - En se r'tirant d'un bond - Comme un évêqu' après l'sermon.

      Auteur : Pierre Perret - Source : Papa Maman


    16. On a dit de Nicole qu'il excellait à discourir sur des sujets de morale qui n'auraient pas tout à fait fourni la matière d'un sermon.

      Auteur : Charles-Augustin Sainte-Beuve - Source : Chateaubriand et son groupe littéraire (1860)


    17. Nous entendîmes, après dîner, le sermon du Bourdaloue, qui frappe toujours comme un sourd, disant des vérités à bride abattue, parlant contre l'adultère à tort et à travers: sauve qui peut, il va toujours son chemin.

      Auteur : Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné - Source : Lettres (1646-1696)


    18. Tout pécheur, justement accusé d'ignorance,
      Est censé t'écoutant, rechercher la science,
      Qui seule est nécessaire à qui veut son salut:
      C'est là de tes sermons, c'est là l'unique but.


      Auteur : Pierre de Villiers - Source : L'art de prêcher


    19. Lorsqu'on lui demandait quel était celui de ses sermons qu'il croyait le meilleur, il répondait: celui que je sais le mieux.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Massillon


    20. Comme il (Massillon) parlait la langue de tous les états en parlant au coeur de l'homme, tous les états couraient à ses sermons.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Massillon


    21. Point de volaille sans lard, ni de sermon sans saint Augustin.

      Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


    22. La bonne vie est le meilleur sermon.

      Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


    23. Aux obsèques du Président Gibson, le cortège avait à peu près trois kilomètres de longueur, ainsi d'ailleurs que le magnifique sermon du pasteur Smith, dont nul ne peut se vanter d'avoir connu la fin.

      Auteur : Mark Twain - Source : Sans référence


    24. J'aurais dû prendre ça comme thème de mon sermon, dit mon père. Seigneur, nous sommes prêts à aider notre prochain, mais que faire quand notre prochain a vraiment besoin de quelque chose !

      Auteur : Norman Maclean - Source : La Rivière du Sixième Jour (1976)


    25. Les sermons des pères et les rabâcheries des oncles sont aussi assommants sur le théâtre que dans la réalité.

      Auteur : Théophile Gautier - Source : Mademoiselle de Maupin (1835)


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    Les synonymes de « sermon»

    Les synonymes de sermon :

      1. discours
      2. propos
      3. conférence
      4. déclaration
      5. allocution
      6. adresse
      7. harangue
      8. causerie
      9. message
      10. plaidoyer
      11. plaidoirie
      12. prédication
      13. homélie
      14. exhortation
      15. encouragement
      16. appel
      17. catilinaire
      18. philippique
      19. prosopopée
      20. prêche
      21. prône
      22. remontrance
      23. réprimande
      24. leçon
      25. catéchisme
      26. tirade
      27. dia

    synonymes de sermon

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