Définition de « onze »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot onze de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur onze pour aider à enrichir la compréhension du mot Onze et répondre à la question quelle est la définition de onze ?

NOM genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple :

  • Le nombre 11. Un objet numéroté 11. - Ils étaient onze. - Onze chevaux. - Onze francs. - Il est onze heures. - Le onze du mois.

  • Le chiffre 11. - Dans ce cadran, le onze n’est pas bien marqué.

  • Dans l’histoire grecque, les Onze étaient les officiers publics d’Athènes, chargés de l’exécution des sentences criminelles.

  • (spo) Équipe de football (qui comporte onze joueurs). onze

  • Adjectif numéral cardinal correspondant au nombre 11. - Il a onze ans.

  • Onzième. - Le roi Louis XI. - Page onze.
    Approchant : onzain, onzième, onzièmement



    Définitions de « onze »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    ONZE, adj. et subst. masc. inv.

    I. ? Empl. adj.
    A. ? Adj. numéral cardinal. Dix plus un. Être âgé de onze ans; entre onze heures et midi. J'ai eu onze enfants. J'en ai huit qui vivent et trois qui sont morts en bas âge (Roy,Bonheur occas.,1945, p.122).V. affabilité ex. 4.
    Rem. V. cent1I A rem.
    ? Amoureux* des onze mille vierges.
    ? Bouillon* de/d'onze heures.
    1. [Avec ell. du subst. déterminé] Nous sommes ici onze [personnes], Monsieur l'Abbé, cinq en grand'garde et six installés chez un habitant inconnu (Maupass.,Contes et nouv.,t.2, Rois, 1887, p.294).?Quelle heure qu'il est? (...) ?Huit heures onze [minutes] (Benjamin,Gaspard,1915, p.120).?Qu'est-ce que je vous dois? ?Onze [francs] cinquante [centimes], monsieur. Tarif de nuit (Bernanos,Imposture,1927, p.509).
    ? Empl. subst. Les onze [membres] du petit conseil (Hugo,Rhin,1842, p.418):
    . Pour vous, le football, je le vois maintenant, c'est de rentrer le plus de buts possible (...). J'avais l'illusion que cette vie partagée nous avait soudés tous les onze [joueurs]. Montherl.,Olymp.,1924, p.361.
    ? En partic.
    Les onze apôtres après la trahison de Judas. Les Onze, à ses pieds [de Jésus], rêvant du Paradis, Dormaient tranquillement (Leconte de Lisle,Poèmes trag.,1886, p.94).Les onze l'aimaient-ils [Jésus] autant que le douzième (...) l'avait trahi (Péguy,Myst. charité,1910, p.121).
    ,,Officiers publics d'Athènes qui étaient chargés de l'exécution des sentences criminelles`` (Ac. 1878, 1935).
    2. [Onze et le subst. qu'il détermine forment le déterminant d'un mot sous-entendu] De l'autre côté du corridor, une [voiture de] onze chevaux noire s'arrête devant la mairie (Butor,Modif.,1957, p.15).
    B. ? Adj. numéral ordinal. [Déterminant postposé d'un élément d'un ensemble numéroté] Qui occupe le rang marqué par le nombre onze (v. onzième). Numéro, page onze; Pie XI. Et pourtant Richelieu, (...) Pour Louis-Quatorze avait continué Louis-Onze (Dumas père, Christine,1830, i, 1, p.211).Dis donc, l'artiste que j'avais mis dans la chambre onze, je crois bien qu'il est mort (Maupass.,Contes et nouv.,t.1, Chambre 11, 1884, p.991).La table deux est sonore. Elle correspond même pour l'acoustique avec la table onze à l'opposé (Giraudoux,Cantique des Cantiques,1938, 8, p.117).
    ? Pop., p. anal. (avec onze en chiffres arabes (11)). Paire de jambes. Synon. train onze ou train d'onze (Esn. 1965).?Et comment rentrez-vous le soir chez vous? (...) ?Le train onze, nature. Une heure et demie de marche (Colette,Pays. et portr.,1954, p.87).Prendre le train onze. Marcher. Celui qui ne peut pas se payer de voiture, fiacre ou omnibus, prend le train 11 (Virmaitre,Dict. arg. fin-de-s.,1894, p.291).
    II. ? Empl. subst. masc.
    A. ? [Sans article] Le nombre onze. Onze en chiffres arabes (11), en chiffres romains (XI). Il s'agit donc de multiplier dix mille par onze, et l'on aura cent dix mille têtes nobles au plus pour la totalité du royaume (Sieyès,Tiers état,1789, p.46).Onze, le chiffre de la transgression ?si on les compte [les apôtres] de l'arrivée au jardin des Olives jusqu'au moment du trépas (Huysmans,Oblat,t.2, 1903, p.159).
    B. ? P. méton.
    1. Les chiffres indiquant le nombre onze. Dans ce cadran, le onze n'est pas bien marqué (Ac.).
    2. SPORTS. Équipe de football (composée de onze joueurs). Le onze tricolore. L'entraîneur du club havrais, Jules Bigot, ne fut-il pas lui-même pendant de longues années une des vedettes du «onze» lillois? (Le Figaro,19-20 janv. 1952, p.8, col.4).
    C. ? [À valeur ordinale; désigne un élément d'un ensemble numéroté] Miser sur le onze; habiter au onze de la rue. Quand, chaque année, revient le onze novembre [date anniversaire de l'armistice de la guerre de 1914-18], je suis un peu triste et un peu honteux (Guéhenno,Journal homme 40 ans,1934, p.243).
    Prononc. et Orth.: [? ?:z]. L'élision ne se fait guère, même avec que ou de. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. Adj. 1. ca 1155 «nombre qui contient dix plus un» (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 5029); 2. 1688 employé comme ordinal Louis onze (Rich. t.2); 3. 1833 pop. «paire de jambes» (d'apr. Esn. 1966). B. Subst. 1. 1690 tous les onze de chaque mois (Fur.); 2. 1694 «le chiffre qui, dans la numération écrite, figure onze unités» (Fur.: dans ce cadran le onze n'est pas bien marqué); 3. 1864 antiq. gr. (Fustel de Coul., Cité antique, p.430); 5. 1898, 2 sept. sports (Le Vélo ds Petiot 1982). Du lat. undecim comp. de unus «un» et decim «dix». Fréq. abs. littér.: 2689. Fréq. rel. littér.: xixes.: a)3926, b) 4906; xxes.: a) 3809, b) 3165.
    DÉR.
    Onzain, subst. masc.Pièce de poésie de onze vers. (Dict. xixeet xxes.). ? [?z? ?]. ? 1resattest. a) 1473, 4 janv. «monnaie ayant la valeur de onze deniers» (Ordonnance d'apr. Gdf.), b) av. 1661 «pièce de poésie composée de onze vers» (Saint-Amant, Epigr., Bibl. elz., ibid.); de onze, suff. -ain*.
    BBG. ?Bäcker 1975, pp.279-281.


    Wiktionnaire


    Adjectif numéral - ancien français

    onze \Prononciation ?\

    1. Onze.
      • Onze anz aveit quant ele m'ot (Le Roman de Thèbes, édition de Constans, page 460, tome I. Nous avons pris la variante onze donnée en bas de la page.)

    Nom commun - français

    onze \??z\ masculin et féminin identiques invariable

    1. (Au masculin) Nombre 11, entier naturel après dix.
      • Ils étaient onze.
      • Dans ce cadran, le onze n'est pas bien marqué.
    2. (Par métonymie) Chose portant le numéro onze.
    3. (Au masculin) (Avec le) Onzième jour du mois.
      • Le onze du mois.
    4. (Football) Équipe de football, qui comporte 11 joueurs.

    Adjectif numéral - français

    onze \??z\ pluriel

    1. (Antéposé) Dix plus un, adjectif numéral cardinal correspondant au nombre 11.
      • Il a onze ans.
      • Il est onze heures.
    2. (Postposé) Onzième.
      • Le roi Louis XI.
      • Page onze.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    ONZE. adj. numéral cardinal des deux genres
    . Qui se compose de dix unités plus une et qui suit immédiatement le nombre dix. Ils étaient onze. Onze chevaux. Onze francs. Il est onze heures. Quoique ce mot commence par une voyelle, il arrive, en certains cas, qu'on prononce et qu'on écrit sans élision l'article, la préposition ou la particule qui le précède. De onze enfants qu'ils étaient, il en est mort dix. De vingt, il n'en est resté que onze. Quand il est précédé d'un mot qui finit par une consonne, on ne prononce pas cette consonne. Vers les onze heures. Il est quelquefois employé pour Onzième. Le roi Louis onze. Page onze. Chapitre onze.

    ONZE est aussi nom masculin. Onze multiplié par deux. Dans ce cadran, le onze n'est pas bien marqué. Le onze du mois. Dans l'Histoire grecque, les Onze, Officiers publics d'Athènes qui étaient chargés de l'exécution des sentences criminelles.

    Littré

    ONZE (on-z'?; par exception, l'e muet de l'article le, de la préposition de et de la conjonction que, ne s'élide pas devant onze?: le onze?; nous n'étions que onze?; de onze enfants, il n'en reste que trois?; cependant quelquefois dans la conversation cet e s'élide?: l'onze du mois, nous n'étions qu'onze. Avec entre on élide toujours l'e muet?: entre onze heures et midi?; dites?: an-tron-z heures et midi. Les consonnes finales des mots qui précèdent onze ne se lient jamais?: ils étaient onze, dites?: ils é-tê onze, et non ils é-tê-t onze. Brossette dit que Boileau en récitant ce vers?: Se vienne en nombre pair joindre à ses onze s?urs, ne liait pas l's de ses) adj. numéral cardinal
    • 1Nombre qui contient dix et un. Onze heures. Onze personnes. Onze cents. Onze mille. On peut parier 11556 contre 93 ou 124 2/9 contre 1, qu'un enfant de onze ans vivra un an de plus, Buffon, Prob. de la vie, ?uv. t. X, p. 288.

      Il va chercher midi où il n'y a qu'onze heures, se dit d'un écornifleur?; locution qui provient de l'usage ancien de dîner à midi.

      Les onze mille vierges, voy. VIERGE.

    • 2Se dit pour onzième. Page onze. Louis onze, qu'on écrit Louis XI.
    • 3 S. m. Onze multiplié par deux.

      Pour le loto on peut avoir occasion d'écrire (sans s)?: les onze sont peu marqués.

    • 4Le onzième. Le onze du mois. J'ai reçu des lettres du onze.

      S. m. pl. Les onze, officiers publics d'Athènes qui étaient chargés de l'exécution des sentences criminelles.


    REMARQUE

    1. On dit?: j'ai reçu une lettre du onze, et non de l'onze?; nous sommes au onze, et non à l'onze.

    2. La prononciation de onze comme s'il était précédé d'une aspiration vient de la tendance du vieux français à faire précéder d'une h les mots monosyllabiques ou du moins les mots à une seule syllabe sonore, commençant par une voyelle?: haut, huit, huile, huître, etc.


    HISTORIQUE

    XIe s. Onze millies chevaliers [ils] peuvent estre, Ch. de Rol. CCXX.

    XIIe s. Or m'eslisez onze de vos barons, Ronc. p. 40.

    XVIe s. L'inegalité entre le cours du soleil et celuy de la lune est de onze jours, Amyot, Numa, 31. On m'appelloit l'amant des onze mille? Qui tous les jours en aymoit deux ou trois, Le quatrième des bigarrures du seigneur des Accords, Paris, 1608, 2e partie, p. 43.

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    Encyclopédie, 1re édition

    1. ONZE, (Arithm.) c'est dans notre système de numération le premier nombre de la seconde décade, ou celui qui suit immédiatement la racine dix de notre échelle arithmétique ; il s'exprime par deux unités. Il est nombre premier, & le sixieme de cet ordre.

    2. Puisque neuf (voyez son article) tire certaines propriétés de sa proximité en-deçà de la racine de notre échelle arithmétique ; il étoit naturel de penser que onze en a d'analogues, qu'il doit tirer de sa proximité en-delà de la même racine : mais, comme elles ne sont pas si exposées en vûe, elles avoient jusqu'ici échappé aux observateurs. Ce sont, pour le nombre & pour le fonds, précisément les mêmes que celles de neuf, si ce n'est qu'elles se manifestent en sens contraire, comme cela devoit être. Dans le développement qu'on en va faire, on aura soin de rapprocher chacune de celle qui lui correspond pour le nombre neuf, afin de faire mieux connoître ce qu'elles ont de commun & en quoi elles différent.

    Au reste, tout ce que nous dirons de onze doit s'entendre de tout autre , c'est-à-dire (r représentant la racine d'une échelle arithmétique quelconque), de tout nombre qui occupe respectivement le même rang dans son échelle particuliere, que notre 11 occupe dans la sienne. Je dis notre 11, parce que 11 est l'expression numérique de commune à toutes les échelles.

    3 Premiere propriété. La division par 11 de tout multiple de 11 peut se réduire à une simple soustraction : en voici la pratique.

    Soit 4708 (multiple de II) proposé à diviser par 11.

       Ecrivez 0 au-dessous du chiffre qui exprime les unités, & dites : qui de 8 paie 0, reste 8, écrivez 8 à la gauche du 0 que vous avez posé. 4 7 0 8
    4 2 8 0

    Puis dites : qui de 0, ou (en empruntant) qui de 10 paie 8, reste 2 ; écrivez 2 à la gauche du 8.

    Enfin dites : non, qui de 7, mais (à cause de l'emprant) qui de 6 paie 2, reste 4 ; écrivez 4 à la gauche du 2...& tout est fait : car 4 ? 4 = 0 montre que l'opération est consommée. De sorte que négligeant le 0 final, le reste 428 est le quotient cherché.

    Pour la preuve ; additionnez ensemble les chiffres du nombre inférieur, les prenant deux à deux, chacun successivement avec celui qui le précéde vers la gauche, jusqu'au dernier qui s'emploie tout seul, n'en ayant point au-delà avec qui s'apparier : la somme doit vous rendre le nombre supérieur, s'il ne s'est point glissé d'erreur dans l'opération.

    4. La raison de cette pratique deviendra sensible, si l'on fait attention que tout multiple de 11 peut être conçu, comme le résultat d'une addition. En effet, . Ce que l'on peut disposer ainsi

    4280 s.
    + 428 m.


    4708 j.

    Nommant s le nombre supérieur, m celui du milieu, j l'inférieur ; il suit de la disposition des chiffres que le dernier de m est le même que le pénultieme de s, le pénultieme de m le même que l'antépénultieme de s, &c.

    Maintenant le nombre j étant proposé à diviser par 11, il est clair (construction) que le quotient cherché est le nombre m. Mais (encore par construction) j = s + m ; d'où m = j ? s : & voilà la soustraction qu'il est question de faire ; mais comment y procéder, puisque s, élément nécessaire, n'est point connu ?

    Au moins en connoît-on le dernier chiffre, qui est toujours 0 : on peut donc commencer la soustraction. Cette premiere opération donnera le dernier chiffre m, = (suprà) au pénultieme de s ; celui-ci fera trouver le pénultieme de m, = à l'antépénultieme de s ; & ainsi de l'un en l'autre, le chiffre dernier trouvé de m étant celui dont on a besoin dans s pour continuer l'opération.

    L'addition qui sert ici de preuve à la regle est, si l'on veut y faire attention, précisément la même qui a formé le multiple : il n'est donc pas étonnant qu'elle le rende. C'est au fonds s qu'on ajoute à m : or s + m = j. Il est vrai que s & m sont mêlés ensemble & fondus dans le même nombre ; mais l'opération même les démêle.

    5. La division par 11 de tout multiple de 11, aussi bien que la division par 9 de tout multiple de 9, peut donc se reduire à une simple soustraction : mais elle se fait pour l'un & pour l'autre en sens contraires. Elle est pour

    9 . . s ? j
    pour 11 . . j ? s

    Là le premier 0 (qui est comme la clé de l'opération) se place au-dessus du multiple : ici il se place au-dessous.

    6. Avant que d'énoncer la seconde propriété, j'avertis que la dénomination de chiffres pairs & de chiffres impairs y est relative au rang que chacun occupe dans une suite d'autres chiffres, sans nul égard à sa valeur propre. Ainsi (supposant qu'on compte de gauche à droite) dans 2176, 2 & 7 sont les chiffres impairs, 1 & 6 les chiffres pairs.

    7. Seconde propriété. En tout multiple de 11, si l'on fait séparément la somme des chiffres pairs & celle des impairs, ou ces deux sommes sont égales, ou leur différence est un multiple de 11 ... comme réciproquement tout nombre, tel que la somme des chiffres pairs y soit égale à celle des impairs, ou que leur différence soit un multiple de 11, exprime lui-même un multiple de 11 ; c'est ce qu'on voit d'abord.

    en .... &c.
    en ....

    De même si l'on écrit au hasard une suite de chiffres en nombre quelconque, pourvû seulement que la somme des chiffres pairs y soit égale à celle des impairs, ou que leur différence soit un multiple de 11, comme 77, 90904, &c. on est assuré que le nombre résultant se divise exactement par 11.

    8. Pour démontrer la proposition directe, il suffit de substituer dans la figure du n°. 4, au lieu des chiffres qui s'y trouvent, les indéterminées a, b, c, qui les représentent d'une maniere générale : on aura

    a. b. c. * (L'astérisque tient ici la place du 0, qu'on n'a point voulu mêler avec des lettres, crainte d'équivoque.
    + ... a. b. c.


    a. a.+b. b.+c. c.

    On voit que la somme des termes pairs est exactement la même que celle des impairs ; & que ce sera la même chose, en quelque nombre qu'on veuille supposer les lettres de la quantité à multiplier : c'est une suite nécessaire de la formation du multiple.

    Un seul point pourroit causer quelque scrupule ; les deux termes extrèmes, sont simples, ou ne contiennent qu'une seule lettre. Cette circonstance, il est vrai, ne peut tirer à conséquence, quand l'un des deux appartient à la somme des pairs, & l'autre à celle des impairs, comme dans l'exemple présent ; on voit bien qu'il en doit résulter le même nombre de lettres de part & d'autre. Mais quand tous les deux se trouvent du même côté (comme il arrive toutes les fois que les termes du multiple sont en nombre impair), il semble que ce côté doit pécher par défaut .... au contraire, c'est précisément ce qui conserve l'égalité. Car, les termes du multiple étant en nombre impair, il y a nécessairement un côté qui a un terme de plus que l'autre, & comme c'est toujours le côté des impairs (auquel d'ailleurs appartiennent les deux extrèmes), il se trouve que deux termes simples figurent vis-à-vis d'un double ; c'est ce qu'on voit en cet autre exemple :

    a. b. *
    + ... a. b.


    a. a.+b. b.

    9. Il paroît résulter de cette démonstration, que les deux sommes devroient toujours être égales : ce qui n'est pas pourtant. Mais on doit faire attention que, quand la somme de deux chiffres (représentés ici par deux lettres) excéde 9, on renvoie une unité au chiffre de la gauche, ne retenant pour celui sur lequel on opere que l'excès de cette somme au-dessus de 10. Celui-ci y perd donc 10, tandis que son voisin y gagne 1 : la différence doit donc être ou 11.

    Comme en faisant la somme des différentes colonnes, il peut arriver que le renvoi d'une unité au chiffre de la gauche ait lieu plusieurs fois ; s'il se fait constamment au profit des chiffres de même nom, soit pairs, soit impairs, il est visible que la différence des deux sommes ne sera plus simplement 11, mais un multiple de 11, déterminé par le nombre même des renvois.

    Si les renvois se font partie au profit des chiffres pairs, partie au profit des impairs, ou ils sont en nombre égal de part & d'autre, & alors, tout se trouvant compensé, l'égalité rigoureuse se maintient entre les deux sommes : ou ils ne le sont pas, & alors le multiple de 11 qui constitue la différence est déterminé par la différence des deux nombres qui expriment celui des renvois faits au profit des chiffres de différent nom.

    10. Au reste, sur l'inspection seule du nombre proposé à multiplier par 11, il est aisé de déterminer combien il y aura de renvois dans l'addition qui sert à cet effet ; & par une suite de juger quel rapport auront entr'elles dans le multiple même la somme des chiffres pairs & celle des impairs ; si elles seront égales, ou (dans le cas d'inégalité) de quel multiple de 11 elles différeront. Pour cela, appariant successivement chacun des chiffres du nombre proposé avec celui qui le précéde vers la gauche, autant de fois que la somme de deux chiffres pris de cette maniere excédera 9, autant il y aura de renvois (s'entend que, quand il y a renvoi d'une somme précédente, il faut augmenter d'une unité la somme subséquente). On verra donc au premier coup d'?il que pour 435, il n'y aura point de renvoi, & conséquemment que dans le multiple les deux sommes seront égales ; que pour 8264, il y en aura deux, qui étant l'un & l'autre au profit des chiffres de même nom (ce qu'on reconnoît encore par la disposition des chiffres) donneront pour la différence des deux sommes dans le multiple 11×2 ou 22, &c.

    11. Pour démontrer la proposition inverse (voyez le n°.7.) qu'un nombre quelconque, conditionné comme il y est dit, soit représenté généralement par , & qu'on y applique la méthode de soustraction exposée, n°.3 : il se résoudra en deux quantités, & , dont l'une est décuple de l'autre. Il en étoit donc la somme : mais la somme de deux semblables quantités est un multiple de 11.

    Ce raisonnement paroît encore ne conclure que pour le cas d'égalité entre les deux sommes? mais si la différence est 11 ou l'un de ses multiples, en appliquant la soustraction, il y aura des emprunts à faire sur les termes excédens au profit des défaillans, plus ou moins, selon le multiple. Chaque emprunt fera perdre une unité à l'excédent, & augmentera de 10 le défaillant ; ce qui fera évanouir la différence, & ramenera les choses au cas d'égalité .... Ce défaut apparent dans la démonstration ne provient donc que de sa généralité même, & de ce qu'elle est antérieure au choix de toute méthode particuliere de calculer.

    12. En tout multiplie soit de 9, soit de 11, si l'on fait séparément la somme des chiffres pairs & celle des impairs ; c'est (pour 9) la somme totale de ces deux sommes qui est un multiple de 9 : & (pour 11) c'est leur différence, quand elles différent, qui est un multiple de 11.

    Troisieme propriété. Si l'on renverse l'ordre des chiffres qui expriment un nombre quelconque, la différence & la somme du nombre direct & du nombre renversé, sont des multiples de 11 ; la différence, quand les chiffres du nombre proposé sont en nombre impair ; la somme, quand ils sont en nombre pair. Par exemple,

     : or
     : or

    sans reste, parce que le nombre des chifres de 826 est impair ; 82 est pair.

    La démonstration dépend des deux propositions suivantes.

    14. Lemme I. La différence & la somme de deux puissances quelconques de la même racine sont des multiples de cette racine augmentée de l'unité ; la différence, quand celle des exposans des deux puissances est un nombre pair : la somme, quand la différence des exposans des deux puissances est un nombre impair. Pour la preuve, voyez l'article Exposant.

    Lemme II. (Par chiffres correspondans il faut entendre deux chiffres pris en un nombre quelconque à égale distance du milieu chacun de son côté ; comme sont d'abord les extrèmes, puis les deux les plus voisins de ceux-ci, &c).

    15. En tout nombre, la différence des exposans des deux puissances de 10 (ou plus généralement de r), qui y déterminent la valeur relative de deux chiffres correspondans quelconques, est d'un nom différent de celui du nombre total des chiffres ; c'est-à-dire paire quand celui-ci est impair, & réciproquement.

    En effet, que & représentent la valeur relative des deux chiffes extrèmes a & b d'un nombre quelconque, dont le nombre total des chiffres (voyez Échelle arithmétique), sera par conséquent  ; il est évident que est d'un nom différent de . Il n'est pas moins clair que, pour tous autres deux chiffres correspondans tirés par ordre du même nombre, sera dans le même ordre m?2, m?4, m?6, &c. suivant une progression arithmétique dont 2 est la différence : chaque terme y sera donc de même nom que le premier m, & par une suite d'un nom différent de .

    16. Cela posé, quand on renverse l'ordre des chiffres qui expriment un nombre quelconque, on ne fait qu'échanger la valeur relative des chiffres correspondans ; en sorte que & deviennent & . Maintenant si l'on ôte cette seconde quantité de la premiere, ou si on les ajoute ensemble, on aura (toute déduction faite, & supposant a>b & m>n), la différence & la somme  ; mais s'il s'agit de la différence, le 2d facteur (& par une suite le produit même) est (lemme I.) un multiple de r + 1 ou de 11, quand est pair ; & est pair (lemme II.) quand les chiffres du nombre proposé sont en nombre impair.

    Pareillement, s'il s'agit de la somme, le 2d facteur est (lemme I.) multiple de r + 1 ou de 11, quand est impair ; & est impair (lemme II.), quand les chiffres du nombre pris pour exemple sont en nombre pair.

    La troisieme propriété se trouve donc prouvée dans ses deux parties. Car ce qui vient d'être dit de deux chiffres correspondans, s'applique de soi-même à la somme de tant de chiffres pareils, pris ainsi deux-à-deux qu'on voudra. Elle aura la même propriété qu'affectent tous & chacun des élémens dont elle est formée.

    17. Reste une difficulté. Tout le raisonnement qu'on vient de voir, porte sur la correspondance des chiffres : mais quand le nombre en est impair, celui du milieu se trouve isolé & sans correspondant ..... D'abord cette difficulté ne peut regarder la somme, dont la propriété n'a lieu que quand les chiffres du nombre proposé sont en nombre pair. Elle s'évanouira même pour la différence, si l'on sait attention que le chiffre du milieu, occupant dans le nombre renversé le même rang qu'il occupoit dans le nombre direct, la soustraction le fait disparoitre, & qu'ainsi il n'y a aucun compte à en tenir.

    18. Dans le renversement des chiffres, la différence & la somme du nombre direct & du nombre renversé sont des multiples de 9 & de 11 ; la différence seule pour 9, mais dans tous les cas : la différence aussi bien que la somme pour 11, mais chacune respectivement dans un seul cas ; celle-là quand les chiffres du nombre pris pour exemple sont en nombre impair ; celle-ci quand ils sont en nombre pair.

    19. Il est clair que tout sous-multiple de ou de 11, participera aux mêmes propriétés qu'on vient de démontrer pour même. C'est ce qu'on ne peut faire voir dans notre échelle, parce que notre 11, comme nombre premier, n'a point de sous-multiple : mais on le pourroit faire pour 2 & pour 4, sous-multiples de 8 (l'11 de l'échelle septenaire) ; pour, &c.

    Conclusion. 20. Le nombre 9 n'est donc plus seul en possession des propriétés qui l'ont rendu si célebre ; & s'il se trouve que 11 en jouit aussi pleinement que lui, quoique d'une maniere différente ; on peut donc,

    1°. Juger au premier coup d'?il si un nombre proposé est multiple de 11.

    2°. S'il l'est, & qu'il s'agisse d'en venir à la division actuelle, on la peut faire au moyen d'une très simple soustraction.

    3°. S'il ne l'est pas, au moins peut-on, sans en venir à l'opération, voir de combien il en differe, & connoître le reste qu'on obtiendroit par la division ; ce qui souvent est tout ce qu'on a intérêt de savoir..... En effet, après avoir fait la somme des chiffres pairs & celle des impairs, & en avoir ôté 11 autant de fois qu'il se peut ; nommant R la différence des deux restes, celui que laissera la division sera R même, si l'excès appartient à l'ordre de chiffres dont le dernier fait partie, & 11?R dans l'autre cas : ainsi 2819 laissera 3, & 28190 laissera 11?3 ou 8. Cet article est de M. Rallier des Ourmes. Voyez Neuf.

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    Étymologie de « onze »

    Bourguig. onge?; du lat. undecim, de unus, un, et decem, dix.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Du latin undecim (« un et dix »).
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    ONZE, adj. et subst. masc. inv.
    Étymol. et Hist. A. Adj. 1. ca 1155 «nombre qui contient dix plus un» (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 5029); 2. 1688 employé comme ordinal Louis onze (Rich. t.2); 3. 1833 pop. «paire de jambes» (d'apr. Esn. 1966). B. Subst. 1. 1690 tous les onze de chaque mois (Fur.); 2. 1694 «le chiffre qui, dans la numération écrite, figure onze unités» (Fur.: dans ce cadran le onze n'est pas bien marqué); 3. 1864 antiq. gr. (Fustel de Coul., Cité antique, p.430); 5. 1898, 2 sept. sports (Le Vélo ds Petiot 1982). Du lat. undecim comp. de unus «un» et decim «dix».

    onze au Scrabble


    Le mot onze vaut 13 points au Scrabble.

    onze

    Informations sur le mot onze - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot onze au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    onze

    Les rimes de « onze »


    On recherche une rime en §Z .

    Les rimes de onze peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en §z

    Rimes de allongent      Rimes de songes      Rimes de rallonge      Rimes de serviette-éponge      Rimes de demi-mensonge      Rimes de prolonges      Rimes de éponge      Rimes de éponges      Rimes de bronze      Rimes de replonges      Rimes de tissu-éponge      Rimes de rallongent      Rimes de gonze      Rimes de ronges      Rimes de songes      Rimes de mensonges      Rimes de songent      Rimes de longes      Rimes de plonge      Rimes de plonge      Rimes de axonge      Rimes de rallonges      Rimes de bronzes      Rimes de allonge      Rimes de quatre-vingt-onze      Rimes de prolonge      Rimes de replonge      Rimes de allonges      Rimes de bronzent      Rimes de rallonge      Rimes de ronge      Rimes de oronges      Rimes de oronge      Rimes de bronze      Rimes de bonze      Rimes de prolongent      Rimes de allonge      Rimes de bronzes      Rimes de songe      Rimes de onze      Rimes de éponge      Rimes de onze      Rimes de plonges      Rimes de longe      Rimes de rongent      Rimes de épongent      Rimes de prolonge      Rimes de plongent      Rimes de éponges      Rimes de piquouzes     

    Mots du jour

    allongent     songes     rallonge     serviette-éponge     demi-mensonge     prolonges     éponge     éponges     bronze     replonges     tissu-éponge     rallongent     gonze     ronges     songes     mensonges     songent     longes     plonge     plonge     axonge     rallonges     bronzes     allonge     quatre-vingt-onze     prolonge     replonge     allonges     bronzent     rallonge     ronge     oronges     oronge     bronze     bonze     prolongent     allonge     bronzes     songe     onze     éponge     onze     plonges     longe     rongent     épongent     prolonge     plongent     éponges     piquouzes     


    Les citations sur « onze »

    1. On choisit ses copains mais rar'ment sa famille
      Y a un gonze mine de rien qu'a marié ma frangine
      Il est dev'nu mon beauf un beauf à la Cabu
      Imbécile et facho mais heureusement cocu.


      Auteur : Renaud Séchan, dit Renaud - Source : Mon beauf (1982)


    2. C'est là que j'ai compris : une aubergine, ça se traite comme une bimbo sur la plage. On la déshabille, on la tartine d'huile et on la laisse bronzer à petit feu, à son rythme.

      Auteur : Anne Percin - Source : Comment (bien) rater ses vacances (2010)


    3. Il est dans la beauté et dans la vertu un charme invincible qui fait tomber les portes de fer, et qui amollit les coeurs de bronze!

      Auteur : Voltaire - Source : L'Ingénu (1767)


    4. Le parcours du combattant intello: enfant, il se croit bête; adolescent, il découvre - par comparaisons - qu'il ne l'est pas; adulte, il pense qu'il est plus intelligent que les autres; parvenu à l'âge mûr, il confond sa matière grise avec le bronze.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


    5. La récente bavure de la Gare de Lyon n'en était pas une. L'individu abattu de onze balles par la police était bien un fraudeur : on a retrouvé sur lui un billet de train poinçonné onze fois.

      Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


    6. Je voudrais reposer sur la Côte d'Azur, pays où le climat est plus clément et où les veuves sont plus bronzées.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


    7. Les routiers anglais ont le bras droit qui est bronzé.

      Auteur : Philippe Geluck - Source : Le tour du chat en 365 jours (2006)


    8. Il y a douze bonnes raisons à l'échec. La première est l'intention avouée de ne pas faire plus que ce pour quoi on est payé; la personne qui fait cet aveu peut voir les onze autres raisons en se plaçant devant un miroir.

      Auteur : Anonyme - Source : Écrit anonyme


    9. Un immense et banal verger s'étendait sur le bronze rouge des champs d'amarantes.

      Auteur : André Malraux - Source : Antimémoires (1967)


    10. Oui, mais il n'y a pas que sa mère, il ne faut pas nous raconter des craques. Il y a une donzelle, une cascadeuse de la pire espèce, qui a plus d'influence sur lui.

      Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Le Côté de Guermantes (1921-1922)


    11. Elle y a dîné et est ensuite restée assise dans un coin de la salle du café jusqu'à onze heures. Autrement dit, elle a repris le train de onze heures quarante.

      Auteur : Georges Simenon - Source : L'Amie de Mme Maigret (1949)


    12. Selon les ordres de monsieur le marquis, commença le piqueux, je viens frapper à ma brisée de onze heures. Le cerf est lancé aussitôt.

      Auteur : Maurice Druon - Source : Les Grandes Familles II, La Chute des corps (1950)


    13. Au fond, si le phonographe avait été sphérique et en cuir, et si une équipe de onze joueurs essayait de l'envoyer dans le but de l'équipe adverse en tapant dessus avec le pied, Edison n'aurait pas inventé le phonographe, mais le football.

      Auteur : Philippe Geluck - Source : Sans référence


    14. J'ai toujours trouvé la sculpture assommante, mais au moins les bronzes ont l'air de quelque chose, tandis que les bustes de marbre ressemblent toujours à un cimetière.

      Auteur : Ernest Hemingway - Source : L'Adieu aux armes (1929)


    15. Une vie réussie, ce serait donc le plaisir de bronzer, à côté d’une piscine bleu turquoise, en slip de bain ? Ce serait de passer à la télévision ? D’être reconnu dans la rue ? Quelle timidité ! Vous n’avez pas écrit les Mémoires d’outre-tombe et vous pensez avoir réussi votre vie ? Vous ne laisserez pas même un sonnet digne de traverser les siècles ? Ni une sonate ? Vous n’êtes pas mort pour sauver des innocents ? Vous n’avez jamais médité, dans un cloître, à l’existence ou l’inexistence de Dieu, et vous prétendez à la gloire ? Jamais le frisson du Rien n’a couru sur votre peau ? Le plébiscite de l’humanité irréfléchie et ingrate vous suffit, vous contente, vous réjouit ?

      Auteur : Patrice Jean - Source : La poursuite de l'idéal (2021)


    16. Vous les voyez, Monsieur ? Tous les onze, de gauche à droite : Billaud, Carnot, Prieur, Prieur, Couthon, Robespierre, Collot, Barère, Lindet, Saint-Just, Saint-André. Invariables et droits. Les commissaires. Le grand comité de la grande Terreur. Quatre mètres virgule trente sur trois, un peu moins de trois. Le tableau de ventôse. Le tableau si improbable, qui avait tout pour ne pas être, qui aurait si bien pu, dû ne pas être, que planté devant on se prend à frémir qu'il n'eût pas été, on mesure la chance extraordinaire de l'Histoire et celle de Corentin. On frémit comme si on était soi-même dans la poche de la chance. Le tableau – peint de la main de la Providence, ainsi qu'on aurait dit cent ans plus tôt, ainsi que Robespierre le disait encore chez la mère Duplay comme s'il eût été dans Port-Royal.

      Auteur : Pierre Michon - Source : Les Onze (2009)


    17. Quand on a onze ans, et qu'on veut vivre sa vie — ce qui est bien naturel : il n'y a pas de temps à perdre —, on ment sans arrêt et à tous ; c'est la seule défense, ou presque. Ceux qui s'extasient devant la perfidie des femmes sont de cette race qui leur prête toutes sortes de merveilles, dans le bien et dans le mal, pour justifier la prosternation devant elles que lui cause son désir d'elles. La perfidie des enfants n'est pas moins grande, mais elle est moins célèbre, parce qu'elle affecte moins.

      Auteur : Henry de Montherlant - Source : Les Garçons (1969)


    18. Dans ces grandes crises, le coeur se brise ou se bronze.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Maison du Chat-qui-pelote


    19. A onze heures et demie, on sonnait le dîner que l'on servait à midi. La grand'salle était à la fois salle à manger et salon: on dînait et l'on soupait à l'une de ses extrémités ...

      Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848), Partie 1, Livre 3, Chapitre 3


    20. En 1965, à l’Opéra de Paris, dans Norma, on ne voyait que Maria Callas. Je l’ai rencontrée onze ans plus tard, lors d’un dîner mondain. Nous ne nous sommes pas dit grand-chose, mais sa voix, tout à fait douce, un peu essoufflée, un peu perdue, m’a marquée. Son humilité était loin de la rumeur qui la faisait aboyer.

      Auteur : Marie Laforêt - Source : Interview VSD, Laurence Durieu, le 02/09/2008


    21. L'homme est comme le bronze qui peut résister à tous les coups et se briser subitement sans raison.

      Auteur : Eric Giacometti - Source : Le Septième Templier (2011)


    22. Ces onze mois consacrés à l'implantation de notre guérilla se sont passés sans encombre, de façon bucolique.

      Auteur : Ernesto Guevara, dit Che Guevara - Source : Journal de Bolivie (1968)


    23. J'ai en moi la puissante dissimulation de ma race qui est italienne, et je me bronzais, jusque dans les yeux, pour qu'il ne pût pas soupçonner ce qui fermentait sous ce front de bronze où couvait l'idée de ma vengeance.

      Auteur : Jules Barbey d'Aurevilly - Source : Les Diaboliques (1874), La vengeance d'une femme


    24. Pour bronzer en Bretagne, faut être aux Antilles!

      Auteur : Jean Gouyé, dit Jean Yanne - Source : J'me marre (2003)


    25. Les femmes aiment à faire des prodiges, à briser les rochers, à fondre les caractères qui paraissent être de bronze.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Comédie humaine (1842-1852)


    Les citations sur onze renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot onze en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « onze »

    OnzaineOnzeOnzième

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    Les synonymes de « onze»

    Aucun synonyme.

    Fréquence et usage du mot onze dans le temps


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    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


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