La définition de Indéfini, Ie du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Indéfini, ie
Nature : adj.
Prononciation : in-dé-fi-ni, nie
Etymologie : Lat. indefinitus, de in.... 1, et definitus, défini, limité.

Voir les citations du mot Indéfini, ieSignification du mot Indéfini, ie


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de indéfini, ie de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec indéfini, ie pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Indéfini, Ie ?


La définition de Indéfini, Ie

Qui n'est pas limité, dont nous n'apercevons pas la limite, par opposition à infini, par lequel nous affirmons l'impossibilité de la limite. Espace indéfini.


Toutes les définitions de « indéfini, ie »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

INDÉFINI, IE. adj.
Dont la fin, les bornes ne sont ou ne peuvent point être déterminées. Temps indéfini. Nombre indéfini. Ligne indéfinie. Espace indéfini. Substantivement, L'indéfini n'est point l'infini. Il signifie, en termes de Grammaire, Qui ne s'applique point à un être ou à une chose qu'on ne veut pas ou qu'on ne peut pas déterminer. On, quelque, quiconque sont des mots, des prénoms indéfinis. Un, des sont les formes de l'article indéfini. Passé indéfini, Temps de l'indicatif du verbe qui indique l'action comme passée, mais sans relation nécessaire à une époque déterminée. Le passé indéfini est un temps composé : J'ai vu, j'ai fait, je suis venu, etc.

Littré

INDÉFINI (in-dé-fi-ni, nie) adj.
  • 1Qui n'est pas limité, dont nous n'apercevons pas la limite, par opposition à infini, par lequel nous affirmons l'impossibilité de la limite. Espace indéfini.

    S. m. Terme de philosophie. L'indéfini n'est point l'infini. Je mets ici la distinction entre l'indéfini et l'infini?; et il n'y a rien que je nomme proprement infini, sinon ce en quoi de toutes parts je ne rencontre point de limites, auquel sens Dieu seul est infini?; mais pour les choses où sous quelque considération seulement je ne vois point de fin, comme la multitude des nombres?, je les appelle indéfinies et non pas infinies, parce que de toutes parts elles ne sont pas sans fin ni sans limites, Descartes, Rép. aux 1es obj. 10. C'est [l'époque incertaine de la mort] un indéfini dans le temps qui tient quelque chose de l'infini, La Bruyère, XI.

    À l'indéfini, loc. adv. Sans fin, sans limite. Les grands anatomistes se trompaient quand ils pensaient que les filets nerveux sont eux-mêmes composés de filets plus petits, ceux-ci de plus petits encore, et ainsi à l'indéfini, Bonnet, Paling. philos. X, 15, note 9.

  • 2Qui manque de définition, indéterminé. Une idée indéfinie.

    Terme de logique. Proposition indéfinie, proposition générale, qui convient à tous les êtres de même espèce.

  • 3 Terme de grammaire. Qui exprime une idée vague ou générale qu'on n'applique point à un objet particulier et déterminé. Sens indéfini. Un est article indéfini. On, quelque, quiconque, sont des mots indéfinis.

    Prétérit ou passé indéfini, temps de l'indicatif du verbe qui indique l'action comme passée, sans relation nécessaire à une époque déterminée, par exemple?: j'ai fait, j'ai dit.

    Modes indéfinis, modes des verbes où il n'y a pas de personnes (l'infinitif, le participe), par opposition aux modes définis.

  • 4 Terme de chimie. Combinaisons indéfinies, celles qui se font dans des proportions illimitées.
  • 5 Terme de botanique. Parties indéfinies, parties dont le nombre n'a rien de constant, ou dont on ne veut point chercher à déterminer le nombre. Étamines indéfinies.

    Tiges ou rameaux indéfinis, indéterminés ou centripètes, ceux dont le bourgeon terminal s'allonge indéfiniment.

    Inflorescence indéfinie ou axillaire, celle où les fleurs naissent de l'aisselle des feuilles florales ou des bractées, de telle sorte que, toutes étant latérales, l'axe peut croître indéfiniment.

  • 6 Nom donné anciennement à l'indigofère. Anil ou indéfini de Barbarie, Portugal, Venise, ou d'ailleurs, le cent pesant estimé l'un portant l'autre, deux cents livres, Déclar. du roi, nov. 1640, Tarif.

REMARQUE

1. Indéfini est un adjectif auquel l'usage ne donne guère ni comparatif, ni superlatif.

2. On attribue l'origine de ce mot à Descartes?; c'est une erreur, comme le montre l'historique.

3. Il faut remarquer qu'au XVIIe siècle prétérit ou passé indéfini était pris dans le sens opposé à celui qu'il a aujourd'hui?: c'était notre prétérit défini je fis, j'aimai, qu'on appelait alors indéfini.


HISTORIQUE

XVIe s. Pythagoras? jugeant que la cognoissance de cette cause premiere et estre des estres debvoit estre indefinie, sans prescription, sans declaration, Montaigne, II, 246.

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Encyclopédie, 1re édition

INDÉFINI, adj. (Géomét.) Voyez Infini.

Indéfini, (Gramm.) ce mot est encore un de ceux que les Grammairiens emploient comme techniques en diverses occasions ; & il signifie la même chose qu'indéterminé. On dit sens indéfini, article indéfini, pronom indéfini, tems indéfini.

1°. Sens indéfini. « Chaque mot, dit M. du Marsais (Tropes, part. III. art. ij. pag. 233.), a une certaine signification dans le discours, autrement il ne signifieroit rien ; mais ce sens, quoique détermine (c'est-à-dire, quoique fixé à être tel) ne marque pas toujours précisément un tel individu, un tel particulier ; ainsi on appelle sens indéterminé ou indéfini, celui qui marque une idée vague, une pensée générale, qu'on ne fait point tomber sur un objet particulier ».

Les adjectifs & les verbes, considérés en eux-mêmes, n'ont qu'un sens indéfini, par rapport à l'objet auquel leur signification est appliquable grand, durable, expriment à la vérité quelque être grand, quelque objet durable ; mais cet être, cet objet, est-ce un esprit ou un corps ? est-ce un corps animé ou inanimé ? est-ce un homme ou une brute ? &c. La nature de l'être est indéfinie, & ce n'est que par des applications particulieres que ces mots sortiront de cette indétermination, pour prendre un sens défini, du-moins à quelques égards ; un grand homme, une grande entreprise, un ouvrage durable, une estime durable. C'est la même chose des verbes considérés hors de toute application.

Je dis que les applications particulieres tirent ces mots de leur indétermination, du-moins à quelques égards. C'est que toute application qui n'est pas absolument individuelle ou spécifique, c'est-à-dire qui ne tombe pas précisément sur un individu ou sur toute une espece, laisse toujours quelque chose d'indéfini dans le sens : ainsi quand on dit un grand homme, le mot grand est défini par son application à l'espece humaine ; mais ce n'est pas à toute l'espece, ni à tel individu de l'espece ; ainsi le sens demeure encore indéfini à quelques égards, quoiqu'à d'autres il soit déterminé.

Les noms appellatifs sont pareillement indéfinis en eux-mêmes. Homme, cheval, argument, désignent à la vérité telle ou telle nature ; mais si l'on veut qu'ils désignent tel individu, ou la totalité des individus auxquels cette nature peut convenir, il faut y ajouter d'autres mots qui en fassent disparoître le sens indéfini : par exemple, cet homme est savant, l'homme est sujet à l'erreur, &c. Voyez Abstraction, Appellatif, Article

2°. Article indéfini. Quelques Grammairiens françois, à la tête desquels il faut mettre l'auteur de la Grammaire générale, Part. II. ch. vij, ont distingué deux sortes d'articles, l'un défini, comme le, la ; & l'autre indéfini, comme un, une, pour lequel on met de ou des au pluriel.

Non content de cette premiere distinction, la Touche vint après M. Arnauld & M. Lancelot, & dit qu'il y avoit trois articles indéfinis : « Les deux premiers, dit-il, servent pour les noms des choses qui se prennent par parties dans un sens indéfini : le premier est pour les substantifs, & le second pour les adjectifs ; je les appelle articles indéfinis partitifs : le troisieme article indéfini sert à marquer le nombre des choses, & c'est pour cela que je le nomme numéral ». L'art de bien parler françois, liv. II. ch. j. Le P. Buffier & M. Restaut, à quelques différences près, ont adopté le même système ; & tous ont eu en vue d'établir des cas & des déclinaisons dans nos noms, à l'imitation des noms grecs & latins ; comme si la Grammaire particuliere d'une langue ne devoit pas être en quelque sorte le code des décisions de l'usage de cette langue, plutôt que la copie inconséquente de la Grammaire d'une langue étrangere.

Je ne dois pas répéter ici les raisons qui prouvent que nous n'avons en effet ni cas ni déclinaisons (voyez ces mots) ; mais j'observerai d'abord avec M. Duclos (Rem. sur le chap. vij. de la II. Part. de la Gramm. génér.) « que ces divisions d'articles, défini, indéfini, n'ont servi qu'à jetter de la confusion sur la nature de l'article. Je ne prétends pas dire qu'un mot ne puisse être pris dans un sens indéfini, c'est-à-dire dans sa signification vague & générale ; mais loin qu'il y ait un article pour la marquer, il faut alors le supprimer. On dit, par exemple, qu'un homme a été traité avec honneur ; comme il ne s'agit pas de spécifier l'honneur particulier qu'on lui a rendu, on n'y met point d'article ; honneur est pris indéfiniment », parce qu'il est employé en cette occurrence dans son acception primitive, selon laquelle, comme tout autre nom appellatif, il ne présente à l'esprit que l'idée générale d'une nature commune à plusieurs individus, ou à plusieurs especes, mais abstraction faite des especes & des individus. « Il n'y a, continue l'habile secrétaire de l'Académie françoise, qu'une seule espece d'article, qui est le pour le masculin, dont on fait la pour le féminin, & les pour le pluriel des deux genres : le bien, la vertu, l'injustice ; les biens, les vertus, les injustices ».

En effet, dès qu'il est arrêté que nos noms ne subissent à leur terminaison aucun changement qui puisse être regardé comme cas, que les sens accessoires représentés par les cas en grec, en latin, en allemand, & en toute autre langue qu'on voudra, sont suppléés en françois, & dans tous les idiomes qui ont a cet égard le même génie, par la place même des noms dans la phrase, ou par les prépositions qui les précedent ; enfin que la destination de l'article est de faire prendre le nom dans un sens précis & déterminé : il est certain, ou qu'il ne peut y avoir qu'un article, ou que s'il y en a plusieurs, ce seront différentes especes du même genre, distinguées entre elles par les différentes idées accessoires ajoutées à l'idée commune du genre.

Dans la premiere hypothese, où l'on ne reconnoîtroit pour article que le, la, les, la conséquence est toute simple. Si l'on veut déterminer un nom, soit en l'appliquant à toute l'espece dont il exprime la nature, soit en l'appliquant à un seul individu détérminé de l'espece, il faut employer l'article ; c'est pour cela seul qu'il est institué : l'homme est mortel, détermination spécifique ; l'homme dont je vous parle, &c. détermination individuelle. Si on veut employer le nom dans son acception originelle, qui est essentiellement indéfinie, il faut l'employer seul ; l'intention est remplie : parler en homme, c'est-à-dire conformément à la nature humaine ; sens indéfini, où il n'est question ni d'aucun individu en particulier, ni de la totalité des individus. Ainsi l'introduction de l'article indéfini seroit au moins une inutilité, si ce n'étoit même une absurdité & une contradiction.

Dans la seconde hypothese, où l'on admettroit diverses especes d'articles, l'idée commune du genre devroit encore se retrouver dans chaque espece, mais avec quelque autre idée accessoire qui seroit le caractere distinctif de l'espece. Tels sont peut-être les mots tout, chaque, nul, quelque, certain, ce, mon, ton, son, un, deux, trois, & tous les autres nombres cardinaux ; car tous ces mots servent à faire prendre dans un sens précis & déterminé, les noms avant lesquels l'usage de notre langue les place ; mais ils le font de diverses manieres, qui pourroient leur faire donner diverses terminaisons. Tout, chaque, nul, articles collectifs, distingués encore entre eux par des nuances délicates ; quelque, certain, articles partitifs ; ce, article démonstratif ; mon, ton, son, articles possessifs ; un, deux, trois, &c. articles numériques, &c. Ici il faut toujours raisonner de même : vous déterminerez le sens d'un nom, par tel article qu'il vous plaira ou qu'exigera le besoin ; ils sont tous destinés à cette fin ; mais dès que vous voudrez que le nom soit pris dans un sens indéfini, abstenez-vous de tout article ; le nom a ce sens par lui-même.

3°. Pronoms indéfinis. Plusieurs Grammairiens admettent une classe de pronoms qu'ils nomment indéfinis ou impropres, comme je l'ai déja dit ailleurs. Voyez Impropre, On verra au mot Pronom, que cette partie d'oraison détermine les objets dont on parle, par l'idée de leur relation de personalité, comme les noms les déterminent par l'idée de leur nature. D'où il suit qu'un pronom, qui en cette qualité seroit indéfini, devroit déterminer un objet par l'idée d'une relation vague de personalité, & qu'il ne seroit en soi d'aucune personne, mais qu'il seroit applicable à toutes les personnes. Y a-t-il des pronoms de cette sorte ? Non : tout pronom est ou de la premiere personne, comme je, me, moi, nous ; ou de la seconde, comme tu, te, toi, vous ; ou de la troisieme, comme se, il, elle, le, la, lui, les, leurs, eux, elles. Voyez Pronom.

4°. Tems indéfinis. Nos Grammairiens distinguent encore dans notre indicatif deux prétérits, qu'ils appellent l'un défini, & l'autre indéfini. Quelques-uns, entre lesquels il faut compter M. de Vaugelas, donnent le nom de défini à celui de ces deux prétendus prétérits, qui est simple, comme j'aimai, je pris, je reçus, je tins ; & ils appellent indéfini celui qui est composé, comme j'ai aimé, j'ai pris, j'ai reçu, j'ai tenu. D'autres au contraire, qui ont pour eux l'auteur de la Grammaire générale & M. du Marsais, appellent indéfini celui qui est simple, & défini celui qui est composé. Cette opposition de nos plus habiles maîtres me semble prouver que l'idée qu'il faut avoir d'un tems indéfini, étoit elle-même assez peu déterminée par rapport à eux. On verra, article Tems, ce qu'il faut penser des deux dont il s'agit ici, & quels sont ceux qu'il faut nommer définis & indéfinis, soit présens, soit prétérits, soit futurs. (B. E. R. M.)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

indéfini \??.de.fi.ni\ masculin

  1. Ce qui est indéterminé dans ses limites.
    • L'indéfini n'est point l'infini.
    • Le fini, en tant qu'on peut toujours le diviser ou multiplier, c'est l'indéfini. (Victor Cousin, Philosophie sensualiste au XVIIIe siècle, 1863)

Adjectif - français

indéfini \??.de.fi.ni\ masculin

  1. Dont la fin, les bornes sont indéterminés ou ne peuvent pas être déterminées, vague, imprécis, indéterminé, incertain.
    • L'économie productive faisait de grands progrès et ces progrès étaient tels que vers 1780 tout le monde croyait au dogme du progrès indéfini de l'homme. (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre II : La décadence bourgeoise et la violence, partie III, 1908)
    • Temps indéfini.
    • Nombre indéfini.
    • Ligne indéfinie.
    • Espace indéfini.
  2. (Grammaire) Qui s'applique à un être ou à une chose qu'on ne veut pas ou qu'on ne peut pas déterminer.
    • On, quelque, quiconque, sont des mots, des pronoms indéfinis.
    • Un, des, sont les formes de l'article indéfini.
  3. Qui n'est pas défini dans sa nature.
    • Un refus indéfini.
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Trésor de la Langue Française informatisé


INDÉFINI, -IE, adj. et subst.

I. ? Adjectif
A. ?
1. Qui n'est pas fini, n'est pas ou ne peut être limité ni délimité. Accroissement, espace, mystère, nombre indéfini; conversation, étendue, extension, prolongation, répétition indéfinie. Et il y avait cette sensation d'inutilité parfaite de la vie qu'on mène. Je me rappelle les balayages indéfinis de la cour du quartier. Un jour j'ai pleuré de haine à une fenêtre en voyant passer des officiers. Puis un beau jour cela s'est évanoui. J'ai été maté (Rivière, Corresp. [avec Alain-Fournier], 1907, p. 291).Peut-on croire sans réserve à son axiome fondamental : la progression indéfinie des revenus permettant de satisfaire constamment des besoins matériels eux-mêmes en progression indéfinie? (L'Univers écon. et soc.,1960, p. 22-10):
1. Vous sentiez parfaitement (...) que sans partager aucun danger, sans être auprès de vous, rester ici avec M. de Staël et mon père, attendre un temps indéfini la nouvelle de votre vie ou de votre mort, était à peu près le plus atroce supplice dont on puisse avoir l'idée. Staël, Lettr. L. de Narbonne,1793, p. 189.
2. Spécialement
a) BOT. Dont le nombre des parties auxquelles on l'applique n'a rien de constant (d'apr. Littré-Robin 1865). Étamines indéfinies (d'apr. Littré-Robin 1865). Des étamines très nombreuses, dites en nombre indéfini, insérées directement sur le réceptacle de la fleur (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 354).
? En partic. Axes indéfinis. ,,Ceux dont le bourgeon terminal s'allonge indéfiniment`` (Littré-Robin 1865).
b) MATH. ,,Dont on ne peut fixer une valeur`` (Sc. 1962). Droite, suite, variation indéfinie. Cette notion s'était introduite vers le milieu du xviiiesiècle, et d'abord sous forme d'« intégrale indéfinie » (Bourbaki, Hist. math.,1960, p. 253).
c) PHILOS.
? ,,Qui tout en étant fini est susceptible d'accroissements illimités`` (Foulq.-St-Jean 1962). Divisibilité, qualité indéfinie. De sorte que nous aurons beau faire, nous pourrons imiter, par le progrès indéfini de notre addition, la mobilité du devenir (Bergson, Évol. créatr.,1907, p. 164):
2. ... et que l'effort par lequel chaque chose s'efforce de persévérer dans son être n'enveloppe aucun temps fini, mais un temps indéfini. J. Vuillemin, Essai signif. mort,1949, p. 52.
? En partic. [Chez Descartes] ,,Qui n'est infini qu'à un certain point de vue, parce que nous ne pouvons en atteindre la fin`` (Foulq.-St-Jean 1962).
B. ?
1. Qui n'est pas clairement défini, qui, n'étant pas spécifié, demeure vague. Avenir, carrière, détail, refus indéfini. 1erseptembre. Après une affreuse migraine, je rêvais, cette nuit, que je me trouvais dans un endroit vague et indéfini, comme un paysage du sommeil (Goncourt, Journal,1873, p. 943):
3. Dans cette cour de récréation et à la suite de nos colloques, se forma en moi le désir de cesser d'être le personnage que j'étais pour devenir un autre personnage connu, célèbre, pour qui on éprouverait les sentiments indéfinis que j'éprouvais moi-même devant de si grands modèles. Barrès, Cahiers, t. 10, 1913, p. 152.
2. Spécialement
a) LINGUISTIQUE
? Propre à présenter un concept sous son aspect le plus général, sans le rapporter à un être ou objet déterminé : article indéfini : un; pronom indéfini : on; adjectif indéfini : quelque... (d'apr. Mar. Lex. 1951). Indéfinis nominaux. Il est facile de répondre que le pronom indéfini n'est ici qu'une formule vague pour désigner une multiplicité de je ou encore un je en général (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 400).
? Passé indéfini. ,,Passé composé dans une analyse des formes verbales françaises où l'on met en évidence le caractère indéterminé dans le passé que revêt l'achèvement du procès traduit par ces formes`` (Ling. 1972). Passé indéfini. Je suis monté dans l'autobus de la Porte Champerret (Queneau, Exerc. style,1947, p. 55).
b) LOG. Qui n'a pas de définition. Mot, terme indéfini :
4. Néanmoins on s'accorde à envisager le temps comme un milieu indéfini, différent de l'espace, mais homogène comme lui : l'homogène revêtirait ainsi une double forme, selon qu'une coexistence ou une succession le remplit. Bergson, Essai donn. imm.,1889, p. 83.
II. ? Emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre. Ce qui n'est pas défini :
5. Il avisa, s'il est permis d'animer par ces expressions humaines l'action divine, il avisa entre l'infini et le fini quelque chose d'intermédiaire que nous appelons ici-bas l'indéfini. Lacordaire, Conf. N.-D.,1848, p. 110.
REM. 1.
Indéfinité, subst. fém.,philos., rare. Qualité de ce qui est indéfini. Indéfinité de la représentation. Je te tire, fil d'or, fibre d'eau, rais de feu, raie sur l'air, trait du trait et brin trois fois tressé, du bout de la main gauche jusqu'à cette indéfinité au loin de la main droite (Claudel, Tobie et Sara,1940, II, 6, p. 1253).
2.
Indéfinitude, subst. fém.,philos. Caractère de ce qui est indéfini. C'est l'éternité elle-même qui est à l'origine de l'indéfinitude de l'espace comme de celle du temps; et ces deux indéfinitudes sont inséparables (L. Lavolle, Du Temps et de l'éternité, 418 ds Foulq.-St-Jean1962).
Prononc. et Orth. : [? ?defini]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1531 [date éd.] adj. indeffinie « qu'on ne peut délimiter » (Raoul de Presles, Cité de Dieu, XXI, ds Delb. Notes mss); 1647 subst. (Descartes, Réponses aux premières objections ds ?uvres philosophiques, éd. F. Alquié, t. 2, p. 533); 2. 1548 prétérit indéfini (Sebillet, Art poétique françois, éd. F. Gaiffe, 94). Empr. au b. lat.indefinitus « indéfini, vague », dér. de definitus part. passé de definire, v. définir. Fréq. abs. littér. : 700. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 797, b) 706; xxes. : a) 1 081, b) 1 267. Bbg. Wilmet (M.). Ling. et métalinguistique. In : [Mél. Pohl (J.)]. Bruxelles, 1980, pp. 235-245.

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Indéfini, Ie au Scrabble


Le mot indéfini, ie vaut 14 points au Scrabble.

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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h38










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