La définition de Renier du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Renier
Nature :
Prononciation : re-ni-é
Etymologie : Berry, regnier ; wallon, riney ; provenç. renegar, renejar, reneyar ; espagn. renegar ; ital. rinnegare ; de re, et lat. negare, nier.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de renier de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec renier pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Renier ?


La définition de Renier

Déclarer qu'on ne connaît point une personne, une chose que l'on connaît effectivement.


Toutes les définitions de « renier »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

RENIER. v. tr.
Déclarer contre la vérité qu'on ne connaît point une personne, une chose. Saint Pierre renia JÉSUS-CHRIST, renia son maître par trois fois. Renier quelqu'un pour son parent, pour son ami, Refuser de le reconnaître pour tel. On dit dans le même sens : Renier ses parents.

RENIER signifie encore Désavouer une chose, s'en détacher, la nier. Renier sa patrie, sa famille, son nom. Il signifie aussi Renoncer entièrement à une chose, n'y vouloir plus avoir de part. Il a renié sa religion. Renier sa loi. Renier Dieu, Blasphémer. Être renié de Dieu et des hommes se dit d'un Homme universellement méprisé.

Littré

RENIER (re-ni-é), je reniais, nous reniions, vous reniiez?; que je renie, que nous reniions, que vous reniiez v. a.
  • 1Déclarer qu'on ne connaît point une personne, une chose que l'on connaît effectivement. Le premier et le plus zélé de tous [Pierre] le renie trois fois [Jésus], Bossuet, Hist. II, 6. Ses larmes effacèrent le crime que sa bouche avait commis, en reniant son maître, Bourdaloue, Exhort. sur le ren. de St Pierre, t. I, p. 473.

    Absolument. Viens t'instruire par l'exemple d'un si grand apôtre [Pierre]?: il présume, il s'engage, il renie, Bossuet, Méd. sur l'Évang. la Cène, 76e jour.

  • 2Renier quelqu'un pour son parent, pour son ami, refuser de le reconnaître pour tel.

    On dit dans le même sens?: renier ses parents, ses amis. Il [Lamotte] exhortait Rousseau, qui reniait son père, à ne point rougir de sa naissance, Voltaire, Louis XIV, Écriv. Lamotte. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas, sans y trouver ton Dieu?; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire, Voltaire, Zaïre, II, 3. M. l'abbé Rothelin, qui m'a un peu renié devant les hommes, Voltaire, Lett. Formont, 20 déc. 1738.

  • 3Désavouer, méconnaître une chose de fait. Renier sa patrie, sa famille.
  • 4Abandonner entièrement. Le peuple dit que les sorciers renient chrême et baptême. Il ne pouvait être tranquille, depuis qu'il avait eu le malheur de renier sa foi, Lesage, Diable boit. 15. Deux cents et un témoins les accusèrent [les templiers] de renier Jésus-Christ en entrant dans l'ordre, Voltaire, M?urs, 66. Non, renier sa croyance, Non, renier son Dieu n'est pas en sa puissance, Delavigne, Une famille, 15.

    Absolument. Apostasier. Parmi les chrétiens établis en Orient, il y en a toujours quelqu'un qui renie.

  • 5Renier Dieu, et, absolument, renier, jurer le nom de Dieu. La Rancune, avec une froideur capable de faire renier un théatin, lui disait?: Voilà un grand malheur, Scarron, Rom. com. I, 6.

HISTORIQUE

Xe s. Qu'elle Deo raneiet, chi maent [demeure] sus en ciel, Eulalie.

XIIe s. Sainz Pieres li apostles, que Deus tant honura, Que en ciel e en terre poesté li duna, Jesu Crist sun seigneur par treis feiz renia, Th. le mart. 107.

XIIIe s. Atant es vous un crestien renoiet venus au conte, qui bien savoit les passages et le pays, Chr. de Rains, 204. Car se tu le bien congneüsses, Onques ses homs esté n'eüsses? Ains croi que, sans point de demore, Son hommage li renoiasses, Ne jamès par amor n'amasses, la Rose, 4265. Voudriiez vous Dieu renoier, Celui que tant solez proier?? Rutebeuf, II, 82. De ce clos où il les avoient mis, les fesoient traire l'un après l'autre, et leur demandoient?: te veulz-tu renoier?? Joinville, 242. Il me fist amener mes mariniers devant moy, et me dit que il estoient touz renoiés, Joinville, 241. Renoier soi n'est pas autre chose que refuser ses volentez, en tel maniere que cil qui estoit superbes deviegne humbles, Latini, Trésor, p. 460. Envers Hervé, le cuivert renoié, Du Cange, renegatus.

XVe s. Et aux plusieurs forts et grands pillards françois reniés, ils firent trancher les testes, ou pendre à un gibet, Froissart, III, IV, 1.

XVIe s. Le devin ne renia [nia] point le faict, Amyot, Alex. 117. Le roi, en reniant à sa mode, dist à son frere devant la roine qu'il falloit qu'un d'eux sortist le roiaume [sic], D'Aubigné, Hist. II, 106. Il regnioit Dieu, que s'ils y revenoient plus, qu'il les tailleroit en pieces, Carloix, V, 8.

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Encyclopédie, 1re édition

RENIER, v. act. (Gram.) c'est méconnoître, abjurer, renoncer. On renie Dieu. On renie la religion. On renie son pere. On renie sa dette.

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Wiktionnaire


Verbe - français

renier \??.nje\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Déclarer, contre la vérité, que l'on ne connaît pas une personne, une chose.
    • Il renia son maître au moment du danger. Il le renierait cent fois encore pour étancher son ivrognerie. (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis - 1890)
  2. Désavouer une chose, s'en détacher, la nier.
    • Renier sa patrie, sa famille, son nom.
  3. Renoncer entièrement à une chose, n'y vouloir plus avoir de part.
    • Il a renié sa religion. Renier sa loi.
  4. (En particulier) Refuser de reconnaître quelqu'un pour ce qu'il est.
    • Renier quelqu'un pour son parent, pour son ami,
    • Renier ses parents.
    • Et comme Félicité prenait l'attitude d'une femme piquée, il ajouta à son oreille, en l'embrassant de nouveau :
      ? Je tiens de toi, bien que tu m'aies renié. Trop d'intelligence nuirait en ce moment. Lorsque la crise arrivera, c'est toi qui devras conduire l'affaire.
      (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 101)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


RENIER, verbe trans.

A. ? Déclarer ne plus croire en Dieu, en la divinité. Renier Dieu. Mais le jeune c?ur de Lenore se révolte contre la douleur, et, dans son égarement, elle renie la providence. Au moment où le blasphème est prononcé, l'on sent dans l'histoire quelque chose de funeste (Staël, Allemagne, t. 2, 1810, p. 195).Pour un peuple qui a renié ses dieux, les témoignages du génie et de la piété des ancêtres sont des remords visibles dont la présence importune (Ménard, Rêve païen, 1876, p. 60).
? P. anal. Soit, mon père, renions Satan, condamnons-le au néant; je ne tiens pas à son alliance, quoique l'air satanique soit assez de mode et qu'il ait inspiré à Sténio de fort beaux vers en mon honneur. Si le diable n'existe pas, me voici fort en paix sur mon avenir (Sand, Lélia, 1833, p. 66).
B. ? Renier qqn.
1. Déclarer, contre toute vérité, que l'on ne connaît ou que l'on ne reconnaît pas quelqu'un. Vous m'aurez renié, vous Pierre, à trois reprises, Que le coq n'aura pas encor chanté trois fois (Hugo, Fin Satan, 1885, p. 854).Celui-ci, froussard autant que vaniteux, et reniant M. de Charlus aussi volontiers qu'il se parait de lui (Proust, Prisonn., 1922, p. 213).
? Empl. pronom. réfl. Désavouer ses propres convictions, ses propres déclarations, son passé. Notre Lorraine, sous l'action des Allemands, ne se reniera pas. Mais quoi! elle subit (Barrès, Serv. All., 1905, p. 112).
2. Ne plus reconnaître comme sien. Renier son père, sa famille, ses amis. Silence devant Jean-Jacques! Cet homme, je l'admire. Il a renié ses enfants, soit; mais il a adopté le peuple (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 791).Presque partout, les ecclésiastiques qui avaient prêté serment à la constitution civile, non reconnue par le pape, furent reniés par les fidèles (Bainville, Hist. Fr., t. 2, 1924, p. 48).
? Empl. pronom. réciproque. Ne plus se reconnaître. Toutes les plaisanteries qui courent sur les États-Unis et la Grande-Bretagne (...) ont fini par nous faire oublier qu'elles sont mère et fille. La plus jeune renie l'aînée comme se renient deux générations, c'est-à-dire en vain (Morand, New-York, 1930, p. 109).
C. ? Renier qqc.
1. Renoncer entièrement à une conviction, à une certitude, à une valeur. Synon. abandonner, abjurer.Renier sa foi, sa religion; renier un parti. On ne peut concevoir la raison universelle qu'avec la raison propre, ni croire à cette raison universelle en reniant sa raison (Maine de Biran, Journal, 1818, p. 184).La première idée de l'homme fut celle de l'amour qu'il trouvait en soi-même, en l'être, en la chose (...). Son malheur ne fut point de mordre au fruit de la vie, mais d'en renier, à la face de l'amour même, la connaissance sainte et le délice sacré (Milosz, Amour. init., 1910, p. 155).V. abjurer ex. 14 et apostasier ex. 4.
? P. plaisant. Figure-toi, ma chère, que j'ai renié l'alexandrin une minute quand je t'ai lu. C'est extraordinaire, tes vers libres (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1892, p. 151).
2. Ne plus reconnaître comme sien. Synon. désavouer.Renier ses engagements, ses promesses, sa signature; renier ses idées, ses opinions. L'huissier a bien le droit d'écrire son protêt Dans un hideux patois que l'univers renie (Banville, Cariat., 1842, p. 118).Ce n'est point que je renie une ligne de La Nation française a une âme: je demande seulement au lecteur de situer ces pages à l'époque (1943) où elles me furent dictées par la colère et par l'espérance (Mauriac, Cah. noir, 1944, p. 369).V. abjurer ex. 16.
Prononc. et Orth.: [? ?nje], (il) renie [? ?ni]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Fin ixes. « apostasier, abjurer sa religion » (Eulalie ds Henry Chrestomathie, p. 3, 6: Qu'elle Deo raneiet); spéc. renier Dieu « blasphémer », v. jarnidieu; 1534 renier « blasphémer » (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, chap. 16, p. 108, 27). Du lat. pop. renegare « récuser » xes. ds CGL t. 5, p. 479A, 25, qui a dû prendre dans les milieux chrétiens le sens de « apostasier », également att. par l'ital. rinnegare, v. renégat, dér. de negare, nier*. Cf. en m. fr. la forme renaguer 1552 (Rabelais, Tiers livre, éd. M. A. Screech, chap. 36, p. 252, 128). Fréq. abs. littér.: 998. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 950, b) 943; xxes.: a) 1 942, b) 1 755.
DÉR. 1.
Reniable, adj.,vieilli. Qui peut être renié. Synon. niable.Il n'est guère usité que dans cette locution proverbiale: Tous vilains cas sont reniables, locution qui se dit lorsqu'un homme ayant commis quelque méfait considérable, la honte ou la crainte fait qu'il le nie (Littré).Tout mauvais cas est reniable (Mérimée, Lettres Panizzi, t. 2, 1864, p. 4).? [? ?njabl?]. Att. ds Ac. 1694-1878. ? 1resattest. fin xvies. (P. de l'Estoile, Reg. journ. de Henri III, 157 ds Fonds Barbier: cas sont reniables), 1607 (Loysel, Institutes coutumieres, p. 803); de renier, suff. -able*.
2.
Renieur, -euse, subst.,rare. Personne qui renie, qui blasphème. [Thiers] a fondé l'école admirative de la terreur: appartenant à cette école, je serais bien embarrassé, car, si d'un côté ces renieurs et reniés de Dieu, étaient de si grands hommes, l'autorité de leur jugement doit peser; mais d'un autre côté ces hommes en se déchirant, déclarent que le parti qu'ils égorgent est un parti de coquins (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 523).? [? ?nj?:?], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. 1694-1878 (au masc.). ? 1reattest. déb. xives. reneor (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, XIV, 5425); de renier, suff. -eur2*; cf. l'a. m. fr. renoüer « renégat » ca 1200 (Chevalier Cygne, 193 ds T.-L.: reneiers) ? xves. [date ms.] Laurent, Somme, ms. Troyes, f o7 v o.
BBG. ? Quem. DDL t. 10.

RENIER, verbe trans.
Étymol. et Hist. Fin ixes. « apostasier, abjurer sa religion » (Eulalie ds Henry Chrestomathie, p. 3, 6: Qu'elle Deo raneiet); spéc. renier Dieu « blasphémer », v. jarnidieu; 1534 renier « blasphémer » (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, chap. 16, p. 108, 27). Du lat. pop. renegare « récuser » xes. ds CGL t. 5, p. 479A, 25, qui a dû prendre dans les milieux chrétiens le sens de « apostasier », également att. par l'ital. rinnegare, v. renégat, dér. de negare, nier*. Cf. en m. fr. la forme renaguer 1552 (Rabelais, Tiers livre, éd. M. A. Screech, chap. 36, p. 252, 128).

Renier au Scrabble


Le mot renier vaut 6 points au Scrabble.

renier

Informations sur le mot renier - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 4 lettres uniques.

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renier

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Mots du jour


Blatier     Garde     Flueurs     Uniloculaire     Refrissonner     Immortification     Porte-épée     Canope     Balzan     Glaive     

Les citations avec le mot Renier


  1. Dans tous les cas, la belle chaleur qui régnait sur mon enfance m'a privé de tout ressentiment. Je vivais dans la gêne, mais aussi dans une sorte de jouissance. Je me sentais des forces infinies: il fallait seulement leur trouver un point d'application. Ce n'était pas la pauvreté qui faisait obstacle à ces forces: en Afrique, la mer et le soleil ne coûtent rien. L'obstacle était plutôt dans les préjugés et la bêtise. J'avais là toutes les occasions de développer une castillanerie qui m'a fait bien du tort, que raille avec raison mon ami et mon maître Jean Grenier, et que j'ai essayé en vain de corriger, jusqu'au moment où j'ai compris qu'il y avait une fatalité des natures. Il valait mieux alors accepter son propre orgueil et tâcher de le faire servir plutôt que de se donner, comme dit Chamfort, des principes plus fort que son caractère. Mais, après m'être interrogé, je puis témoigner que, parmi mes nombreuses faiblesses, n'a jamais figuré le défaut le plus répandu parmi nous, je veux dire l'envie, véritable cancer des sociétés et des doctrines.

    Auteur : Albert Camus - Source : Préface de L'envers et L'endroit


  2. De fait, on ne reconnaissait plus le grenier. Si l'on considère que l'ordre n'est qu'une variation algorithmique subjective du désordre, alors on peut dire du grenier ordonné selon grand-père que c'était la même chose qu'avant mais dans le désordre, c'est-à-dire qu'au chaos il avait substitué un autre chaos, avec cette différence pour nous que celui-là ne nous était pas familier.

    Auteur : Jean Rouaud - Source : Les champs d'honneur (1990)


  3. A dix ans, nous trouvions refuge dans la charpente du grenier. Des oiseaux morts, de vieilles malles éventrées, des vêtements extraordinaires; un peu les coulisses de la vie.

    Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Courrier sud (1929)


  4. Neige en janvier, - Blé au grenier.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  5. Une lanterne sourde à la main, il monte à pas de loup au grenier où reposait sa Dulcinée, et le coeur palpitant de désirs, il s'avance vers l'heureux grabat.

    Auteur : Pierre Jean-Baptiste Nougaret - Source : Tableau mouvant de Paris (1787)


  6. Après tout, pourquoi devrions-nous être utiles ? Et en vertu de quoi ? Qui a divisé le monde entre l'utile et l'inutile, et de quel droit ? Un chardon n'a-t-il pas le droit de vivre, ou bien une souris qui mange du grain dans un grenier ? Et les abeilles, les bourdons, les mauvaises herbes et les roses ? Quel est l'esprit qui a eu le culot de décider qui est meilleur et qui est moins bien ?

    Auteur : Olga Tokarczuk - Source : Sur les ossements des morts (2014)


  7. La pluie d'avril remplit les greniers.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  8. Il faut un courage constant, une passion tenue -comme on dit d'une note ou d'un pari - pour oser être soi, pour ne pas renier ses valeurs ni ses rêves.

    Auteur : Jacqueline Kelen - Source : L'Esprit de solitude (2001)


  9. Grenier: On y est bien à vingt ans!

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  10. Voyez les oiseaux du ciel: ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni ne recueillent en des greniers, et votre Père céleste les nourrit! Ne valez-vous pas plus qu'eux?

    Auteur : La Bible - Source : Matthieu, VI, 26


  11. Mai jardinier, - Ne comble pas le grenier.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  12. A mi-février, - Mi-grenier.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  13. La mémoire d'une grand-mère est comme un grenier plein de souvenirs et de trésors dont elle détient la clé.

    Auteur : Jean Gastaldi - Source : Le petit livre des grands-pères et des grands-mères (2003)


  14. Compte bien que fin janvier - Que tu as mangé la moitié de ton grenier.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  15. L'avoine de février emplit le grenier.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  16. Le corps d'un homme est plus vaste que le grenier de Pharaon. - Il est rempli de diverses réponses: - Choisis ce qui est bon à dire, - Et que la mauvaise parole reste prisonnière de ton corps.

    Auteur : Enseignement d' Ani - Source : L'enseignement d'Ani


  17. De nos mains, non de l'indolence, viendra la lumière (Iliade, XV, 741) dit Homère par la bouche de ses guerriers. À quelle place peuvent prétendre ces concepts incongrus dans une société du bien-être individuel et de la sûreté collective ? Sont-ils à jamais remisés dans les greniers des lunes ? « Les langues antiques sont langues mortes », entend-on ordinairement. Ces expressions aussi ? Pis que tous, l'un de ces mots paraît avoir été oublié au fond d'une strate archéologique : l'héroïsme. Dans les poèmes, il domine. L' Iliade et L'Odyssée sont les chants du dépassement.

    Auteur : Sylvain Tesson - Source : Un été avec Homère


  18. Quand il tonne en février, - Il faut monter les tonneaux au grenier.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  19. Le destin du révolté est de renier ses origines pour ensuite mieux les fanatiser.

    Auteur : Umar Timol - Source : Les Affreurismes (2005)


  20. En avril, prépare tes barils, - En mai, prépare ton grenier.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  21. L'exil est une source de la pensée universaliste et pacifiste. Ne pas y boire, c'est renier la seule identité qui vaille, celle qui nous attache tout ce qui est pourvu d'une conscience réflexive.

    Auteur : Philippe Val - Source : Traité de savoir survivre par Temps Obscurs (2007)


  22. Si la grive chante au mois de janvier, - Bouvier prend garde à ton grenier.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  23. Or, d’où vint l’immense succès du Mérite des femmes ? De ce que ce petit poème fut comme l’écho de la conscience publique. On sortait de la Révolution et de la Terreur. Les femmes y étaient apparues sublimes de dévouement, de courage, de vertus. L’âme de tous était comme tourmentée d’un vague besoin de reconnaissance, d’admiration pour ces héroïnes et ces martyres, et quand tout à coup on vit un jeune homme, rompant à la fois avec les vieilles épigrammes et les vieux madrigaux, renier également Boileau et Dorat, substituer aux faveurs du dix-huitième siècle et aux satires du dix-septième, l’éloge sérieux des mérites et des devoirs de la femme, peindre en elle l’épouse, la fille, la sœur, la mère, une immense acclamation répondit au cri du poète.

    Auteur : Ernest Legouvé - Source : Soixante ans de souvenirs (1884)


  24. Dans les pays arabes, il est indispensable de prendre soin des palabres, qui sont plus un témoignage de politesse que de déférence à l’égard de son interlocuteur, qu’il soit souverain ou palefrenier. Il n’est pas convenable d’aborder tout à trac les questions qui se posent.

    Auteur : Roland Dumas - Source : Politiquement incorrect (2015)


  25. Fonder des bibliothèques, c'était encore construire des greniers publics, amasser des réserves contre un hiver de l'esprit qu'à certains signes, malgré moi, je vois venir.

    Auteur : Marguerite Yourcenar - Source : Mémoires d'Hadrien (1951)


Les citations du Littré sur Renier


  1. S'on souffroit que li rice home les acetassent [les grains] por metre en grenier, et puis les retenissent sans vendre, por le tans enquierir [enchérir] ; ce ne seroit pas à soufrir

    Auteur : BEAUMANOIR - Source : XLIX


  2. Oultre la calamité des mulotz, le deschet des greniers, et la mangeaille des charantons et mourrins

    Auteur : François Rabelais - Source : Pant. III, 2


  3. Sera tenus le dit fournier de prendre cascun samedi le blé des moeutures pour faire le blanc pain du couvent.... et pour faire pain d'escuier on lui delivrera blé des greniers

    Auteur : DU CANGE - Source : panis.


  4. Trois ou quatre fois de l'an, les blés du grenier seront remués, revisités et esventés avec la pelle ; tel esventement lui profitera, pour le moins, de deux ou trois pour cent

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 139


  5. Ce petit grenier estoit d'ancien edifice [construction], tout deplanché, tout delatté, et pertuisé et rompu en plusieurs lieux

    Auteur : LOUIS XI - Source : Nouv. XXXIV


  6. J'avoie [étant enfant], dessous un escame [escabeau], D'escafottes [sens indéterminé] un grand grenier

    Auteur : Jean Froissard - Source : Poésies mss. dans LACURNE


  7. [Les Romains] attisés aussi derrenierement de convoitise et d'orgueil, pour estre en leur temps les aigles du monde et dompteurs, ont en cette partie de l'Occident fichié et establi le derrenier et le plus seignourieux regne des autres

    Auteur : CHASTELAIN - Source : Chron. du duc Philippe Proesme.


  8. Plus rare est le rencontre du bon charnier, que du bon grenier et de la bonne cave, s'en treuvant peu où les chairs de pourceau, mesme les lards, ne s'enrancissent

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 836


  9. Chacun se plaint que son grenier n'est pas plein

    Auteur : LEROUX DE LINCY - Source : Prov. t. II, p. 269


  10. Un bassin de plomb qui estoit jouxte la fenestre dudit grenier, et servoit à recevoir les eaux des egouts de la pluie

    Auteur : DESPÉR. - Source : Contes, XCV


  11. Les premiers ne pussent avoir aidé ni conforté les derreniers, ni les derreniers, les premiers, pour les grands marrecages qu'ils avoient à passer

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 71


  12. S'emparer de Kalougha et de Toula, le grenier et l'arsenal de la Russie

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. VIII, 7


  13. Non, renier sa croyance, Non, renier son Dieu n'est pas en sa puissance

    Auteur : C. DELAV. - Source : Une famille, 15


  14. On fist entendant à Pierres qui sires estoit d'une vile, qu'il y avoit aucuns tavreniers qui mesuroient à trop petite mesure

    Auteur : BEAUMANOIR - Source : XXVI, 15


  15. Ce petit grenier estoit d'ancien edifice, tout deplanché, tout delatté, tout pertuise et rompu en plusieurs lieux

    Auteur : LOUIS XI - Source : Nouv. XXXIV


  16. En leurs greniers le blé, dans leurs caves les vins : Tout en crève ; comment ranger cette chevance ?

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fab. VII, 6


  17. Pendant que la lâcheté des autres [apôtres] fait qu'ils évitent la honte de le renier [Jésus] par celle de leur fuite, le courage faible de saint Pierre fait qu'il le suit, pour le lui faire quitter plus honteusement

    Auteur : BOSSUET - Source : Panég. St Pierre, 1


  18. Le maître du lieu, vieux Turc à la mine rébarbative, était assis dans un grenier

    Auteur : CHATEAUBR. - Source : Itin. part. 1


  19. Belle avoine de fevrier Donne esperance au grenier

    Auteur : LEROUX DE LINCY - Source : ib. p. 97


  20. De vieux chevaux qui n'avaient plus la force de monter la jument sans l'aide du palefrenier

    Auteur : BUFF. - Source : Quadrup. t. VII, p. 243


  21. Les blancs chaperons furent ceux qui premiers vinrent au marché et qui darreniers s'en partirent

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 60


  22. Un chantre est au premier, Au second loge un chaudronnier, Puis un gaînier, Un rubanier, Puis au cinquième un garçon cordonnier ! Je reprends haleine et courage, Et j'arrive enfin au grenier

    Auteur : DÉSAUGIERS - Source : l'Atelier du peintre.


  23. ....Suivaient de loin deux grisons bien dispos, Non des grisons de l'espèce indolente De celui-là qui porta sur son dos Le palfrenier du fameux Rossinante ; C'étaient vraiment bien d'autres animaux.... deux cordeliers

    Auteur : PIRON - Source : Le Moine bridé, conte.


  24. Lequel Bertrans comme li plus offrans et li derreniers renforsans [encherisseur]

    Auteur : DU CANGE - Source : renfortium.


  25. Si vous présidez à la cour des aides de Cahors, ou à l'élection, ou au grenier à sel, n'imitez point ce juge de village dont parle Horace, qui portait le laticlave et faisait parade de sa chaise curule

    Auteur : Voltaire - Source : Facéties, Les quand, les si, etc.




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 05h04










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