La définition de Bêcher du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Bêcher
Nature : v. a.
Prononciation : bê-ché
Etymologie : Bêche ; Berry, bêcer, besser, bisser ; bourguig. bôchai.

Voir les citations du mot BêcherSignification du mot Bêcher


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de bêcher de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec bêcher pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Bêcher ?


La définition de Bêcher

Remuer la terre avec une bêche. Bêcher son jardin.


Toutes les définitions de « bêcher »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

BÊCHER. v. tr.
Travailler la terre avec une bêche. Bêcher une plate-bande. Fig., J'aimerais mieux bêcher la terre, se dit en parlant d'un Travail qu'on regarde comme très pénible ou très difficile, ou pour lequel on a une grande répugnance.

Littré

BÊCHER (bê-ché) v. a.
  • Remuer la terre avec une bêche. Bêcher son jardin.

    Absolument. Bêcher autour d'un arbre.

    Fig. J'aimerais mieux bêcher la terre, se dit en parlant d'un travail pour lequel on a de la répugnance.


HISTORIQUE

XVe s. Or prens à deux mains une besche, Et la terre fouiz et besche, Nativ. de N. S. J. C. Mystère. Et les mauvais, qui souloient vestir riches robes de leurs larcins, sont contraincts, s'ils veulent vivre, de bescher en la vigne ou de mener un asne, Bouciq. IV, ch. 8.

XVIe s. Ce soldat bechoit en la terre avec plusieurs autres, pour la porter sur les remparts, Paré, VIII, 15.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Verbe - français

bêcher \be.?e\ ou \b?.?e\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Travailler la terre avec une bêche.
    • Bêcher une plate-bande.
    • Désiré Lemerre, mon vieux camarade, habite encore là, mais je n'y vais jamais, de crainte d'y retrouver trop de chers souvenirs et de me mettre à pleurer, comme un imbécile, devant la fameuse vignette de « l'homme qui bêche ». Il en a creusé des tombes, l'animal, depuis qu'il travaille, infatigable, au seuil de la célèbre maison ! (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 61)
    • ? Ce matin, j'ai bêché depuis le petit jour? Ce n'est pas du travail de jardinier, mais la terre coule? Je bêche tout et je bêche profond? après, on n'a guère la peine de sarcler. (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
    • Il s'en allait bêcher la terre
      En tous lieux, par tous les temps !
      Pauvre Martin, pauvre misère,
      Creuse la terre, creuse le temps.
      Sans laisser voir, sur son visage,
      Ni l'air jaloux ni l'air méchant,
      Ni l'air jaloux ni l'air méchant,
      Il retournait les champs des autres,
      Toujours bêchant, toujours bêchant !
      (Georges Brassens, Pauvre Martin, 1953)
  2. (Figuré) Se dit en parlant d'un travail qu'on regarde comme très pénible ou très difficile, ou pour lequel on a une grande répugnance.
    • J'aimerais mieux bêcher la terre.
  3. (Familier) Dire du mal de quelque chose ou de quelqu'un, critiquer.
    • Il a cru devoir lancer contre Brichot quelques insinuations venimeuses et assez ridicules. Naturellement, comme il a vu que Brichot était aimé dans la maison, c'était une manière de nous atteindre, de bêcher notre dîner. (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, 1987, page 261)
    • C'est votre cliente et je ne voudrais pas la bêcher, mais enfin? c'est quand même louche, cette histoire de tableau. (Léo Malet, Le soleil naît derrière le Louvre, Robert Laffont, 1954)
    • Durant le dîner, M. Geoffrain, d'une humeur charmante, n'avait cessé de chambrer Brigitte, la bêchant amicalement sur ses sorties nocturnes et ses rentrées tardives. (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 146)
    • ?Dès que tu as le dos tourné, ta mère te bêche devant les enfants. Elle aurait entrepris de te démolir auprès d'eux qu'elle ne ferait pas mieux. (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 223)

bêcher intransitif

  1. (Familier) Avoir un comportement distant voire hautain avec quelqu'un.

se bêcher intransitif

  1. (Québec) (Familier) Tomber, trébucher.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


BÊCHER1, verbe trans.

[Correspond à bêche1] Manier la bêche, retourner la terre avec une bêche. Bêcher une plate-bande (DG) :
1. Ce repas dure trois quarts d'heure; après quoi ils se rendent tous au travail : les uns vont labourer la terre avec des b?ufs, d'autres bêcher le jardin; ... Voyage de La Pérouse,t. 2, 1797, p. 266.
2. Combien étaient partis, qui s'étaient cassé les reins, faute de ressources suffisantes, et qu'on avait vus revenir au pays, bien contents de manger la soupe, et de bêcher les vignes, comme les camarades. Moselly, Terres lorraines,1907, p. 159.
? Expr. proverbiale. J'aimerais mieux bêcher la terre (sous-entendu : que de faire cela). Se dit en parlant d'un travail ou d'une situation très pénible qu'on veut éviter à tout prix. Rester dans cette maison! J'aimerais mieux bêcher la terre (Lar. 19e).
? Emploi abs. :
3. Elle s'était emparée de tout un carré du jardin; elle bêchait, plantait des légumes, arrosait. Les gros travaux étaient sa joie. Zola, La Conquête de Plassans,1874, p. 1080.
PRONONC. ET ORTH. : [b? ?e] ou [be-], (je) bêche [b? ?]. Barbeau-Rodhe 1930 et Dub. (cf. aussi Land. 1834, Gattel 1841, Littré et DG) transcrivent uniquement [?] ouvert à la 1resyll. du mot; Rob. note uniquement [e] fermé (cf. aussi Fér. Crit. t. 1 1787 qui écrit bécher avec é accent aigu, et Fél. 1851). Passy 1914 et Warn. 1968 admettent les 2 possibilités. Pour Warn. [?] ouvert est réservé au lang. soutenu, [e] fermé au lang. cour. À ce sujet cf. Buben 1935, p. 39, § 25 : ,,En syllabe protonique, on écrit pour l'ancien es + cons. ê dans les verbes et dans les mots dérivés rattachés étroitement aux simples, dans les autres mots on écrit généralement é (...). La graphie ê et l'influence des mots accentués sur le radical maintiennent la voyelle ouverte malgré la tendance à fermer l'e protonique en syllabe libre.`` Enq. : /be?, (D)/ (il) bêche. La majorité des dict. écrit bêcher. Cf. cependant Fér. 1768 et Fér. Crit. t. 1 1787 : bécher.
ÉTYMOL. ET HIST. ? Fin xiie-début xiiies. beker (Aiol, éd. J. Normand et G. Raynaud, 8978); fin xive-début xves. bescher (Bouciq., IV, ch. 8 dans Littré). Orig. douteuse. L'hyp. la plus probable est celle d'un lat. vulg. *bessicare, dér. du lat. vulg. bessus « bêche », attesté en lat. médiév. (1erquart du ixes. Adalart dans Du Cange t. 1, p. 614 b); cf. l'a. prov. bessa « bêche » (fin xiiies. dans Romania, t. 34, p. 203), le m. fr. besse plusieurs fois attesté au xves. (Du Cange t. 1, p. 644a) et le lorr. basse, bosse « bêche » (Zél.). L'orig. de bessus est obscure : Horning dans Z. rom. Philol., t. 21 et FEW t. 1, p. 381 b y voient une forme de *bissus, fém. * bissa, dér. de l'adv. lat. bis « deux fois », littéralement « double, qui a 2 pointes », *bissa désignant à l'orig., une forme spéciale de bêche à 2 pointes. Une orig. celt. de bessus (EWFS2) est écartée par Brüch dans Z. fr. Spr. Lit., t. 49, p. 303, pour des raisons phon. L'hyp. de bêche issu d'un lat. vulg. (pala)*biseca, proparoxyton, « (bêche) à 2 tranchants », formé à partir de secare « couper » sur le modèle de bifidus, binubus (Herzog dans Z. rom. Philol., t. 33, pp. 354-355) conviendrait des points de vue morphol. et sém., mais oblige à dissocier du groupe bêcher/bêche, le groupe a.prov. bessa/m. fr. besse, ce qui ne paraît pas souhaitable.
DÉR.
Bêchoir, subst. masc.Houe carrée à large fer. Attesté dans la plupart des dict. gén.? [b? ?wa:?]. ? 1reattest. 1835 (Maison rustique du XIXes., éd. Bailly de Merlieux, t. 1, p. 231b); dér. de bêcher1, suff. -oir*.


BÊCHER2, BÉCHER, verbe.

Arg., fam. [Correspond à bêche2]
A.? Emploi trans.
1. Injurier, calomnier, tourner en dérision :
1. ... il a cru devoir lancer contre Brichot quelques insinuations venimeuses et assez ridicules. Naturellement, comme il a vu que Brichot était aimé dans la maison, c'était une manière de nous atteindre, de bêcher notre dîner. Proust, Du côté de chez Swann,1913, p. 266.
2. Il [Mullem] ne bêchait pas Clémenceau, qui d'ailleurs le lui eût pardonné, étant lui-même incapable de retenir une blague sur son meilleur ami. L. Daudet, Devant la douleur,1931, p. 158.
? Emploi abs. Mépriser, critiquer, avoir une attitude méprisante :
3. On parle des nouveaux sérums de Metchnikoff, de la peinture de Maszlo, des débuts de Delna dans Carmen, de l'influenza, des chances de Plantagenet à Chantilly, on « potine », on « bêche ferme ». Morand, 1900,1931, p. 213.
4. Si j'émettais le plus petit doute et que j'avais l'air de bêcher ils se raisonnaient plus du tout... Céline, Mort à crédit,1936, p. 356.
2. Arg. Pour bêcher. Pour plaisanter. Bêcher en douce. Être ironique (L. Larchey, Dict. hist. d'arg., 2eSuppl. 1883).
B.? Emploi pronom. réciproque :
5. « Ils se saluent très bas (...) mais se bêchent aussitôt le dos tourné. » A. Bruant, Dict. fr.-arg.,1905, p. 136.
6. ... le soir, après dîner, je n'étais plus seul. On faisait même salon devant moi, pour se bêcher et se dire des douceurs! Léautaud, In memoriam,1905, p. 203.
C.? Emploi intrans., région.
1. ,,Tomber, piquer une tête, trébucher, faire une chute`` (Canada 1930). Bêcher dans la boue.
2. ,,Pendre, tomber trop d'un côté, descendre trop bas. Ex. : Une robe qui bèche = qui pend`` (Canada 1930).
3. ,,Éclore, percer sa coque, s'ouvrir pour laisser sortir le petit. Ex. : Des poulets qui viennent de bécher = des poussins qui viennent d'éclore`` (Canada 1930). Des ?ufs qui sont béchés (Bél.1957).
Orth. ? La grande majorité des dict. traite, s.v. bêcher (ê accent circonflexe), le terme qui signifie « être malveillant, critiquer vivement quelqu'un » (cf. Guérin 1892, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Pt Lar. 1906, Lar. 20e, Lar. encyclop., Rob., Quillet 1965 et Dub.). Littré enregistre ce terme à part s.v. bécher (é accent aigu). La plupart des dict. donnent en outre bécher (terme de fauconn.) pour lequel ils renvoient à becquer.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1837 arg. « injurier » (F. Vidocq, Les Voleurs, t. 1, p. 24). Plus prob. emploi fig. de bêcher1* que issu des formes dial. correspondant à becquer* « frapper du bec »; cf. en effet débiner « calomnier », prob. formé de biner* « sarcler ».
STAT. ? Fréq. abs. littér. : 144.
BBG. (Bêcher1 et 2). ? Meier (H.). Rehabilitierte Etymologien. Rom. Forsch. 1968, t. 80, pp. 202-208. ? Nicholson (G.-G.). Rech. philol. rom. Paris, 1921, pp. 129-130. ? Timm. 1892.

BÊCHER1, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. ? Fin xiie-début xiiies. beker (Aiol, éd. J. Normand et G. Raynaud, 8978); fin xive-début xves. bescher (Bouciq., IV, ch. 8 dans Littré). Orig. douteuse. L'hyp. la plus probable est celle d'un lat. vulg. *bessicare, dér. du lat. vulg. bessus « bêche », attesté en lat. médiév. (1erquart du ixes. Adalart dans Du Cange t. 1, p. 614 b); cf. l'a. prov. bessa « bêche » (fin xiiies. dans Romania, t. 34, p. 203), le m. fr. besse plusieurs fois attesté au xves. (Du Cange t. 1, p. 644a) et le lorr. basse, bosse « bêche » (Zél.). L'orig. de bessus est obscure : Horning dans Z. rom. Philol., t. 21 et FEW t. 1, p. 381 b y voient une forme de *bissus, fém. * bissa, dér. de l'adv. lat. bis « deux fois », littéralement « double, qui a 2 pointes », *bissa désignant à l'orig., une forme spéciale de bêche à 2 pointes. Une orig. celt. de bessus (EWFS2) est écartée par Brüch dans Z. fr. Spr. Lit., t. 49, p. 303, pour des raisons phon. L'hyp. de bêche issu d'un lat. vulg. (pala)*biseca, proparoxyton, « (bêche) à 2 tranchants », formé à partir de secare « couper » sur le modèle de bifidus, binubus (Herzog dans Z. rom. Philol., t. 33, pp. 354-355) conviendrait des points de vue morphol. et sém., mais oblige à dissocier du groupe bêcher/bêche, le groupe a.prov. bessa/m. fr. besse, ce qui ne paraît pas souhaitable.

Bêcher au Scrabble


Le mot bêcher vaut 13 points au Scrabble.

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Informations sur le mot becher - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 5 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Bêcher


  1. N'as-tu pas appris de métier? va donc bêcher la terre. Donne-toi de la peine, tu ne manqueras pas de travaux. Veux-tu te livrer à la navigation? les mers te sont ouvertes. Veux-tu trouver des occupations champêtres? les campagnes sont assez vastes.

    Auteur : Phocylide de Milet - Source : Sans référence


  2. Mais d'autant plus méchant et plus sauvage devient par male graine et mal bêcher terrain nouveau, quand plus a de vigueur.

    Auteur : Dante - Source : La Divine Comédie, Le Purgatoire, XXX


  3. Escabêche : Escabeau permettant de bêcher la terre en hauteur, donc totalement inutile, ce qui explique qu'on n'en trouve pas dans le commerce

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


Les citations du Littré sur Bêcher


  1. Ainsi que vignerons qui ont ès mains l'empoule à force de becher....

    Auteur : RONS. - Source : 427


  2. Mazet à qui pour bienvenue L'on fait bécher....

    Auteur : LA. - Source : FONT. Mazet.


  3. Quand il fallait aplanir les chemins, Piocher, bêcher et faire des levées

    Auteur : FAVART - Source : Annette et Lubin, 16


  4. Le suppliant print une tranche et se mist à becher

    Auteur : DU CANGE - Source : trancheia.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h19








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