La définition de Causer du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Causer
Nature : v. n.
Prononciation : kô-zé
Etymologie : Provenç. chausar, causciar, reprocher, disputer ; espagn. causar, faire un procès ; du latin causari, faire un procès, d'où disputer, reprocher, et simplement, causer. Diez et d'autres étymologistes font intervenir l'ancien haut allemand chôzôn, allemand moderne kosen ; mais le latin suffit à la forme et au sens du mot roman.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de causer de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec causer pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Causer ?


La définition de Causer

S'entretenir familièrement. Ils causent ensemble. De quoi causent-ils ? Nous causerons de cette affaire.


Toutes les définitions de « causer »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

CAUSER. v. tr.
Être cause de, occasionner. Il a pensé causer un grand malheur. Causer du dommage. Causer la guerre. Causer de la joie. Causer de la douleur, du chagrin. Causer du scandale.

Littré

CAUSER (kô-zé) v. a.
  • Être cause, occasionner. Qu'il a fait un larcin de rôt ou de fromage, Égratigné quelqu'un, causé quelque dommage, La Fontaine, Fabl. III, 18. Quel que soit le plaisir que cause la vengeance, C'est l'acheter trop cher?, La Fontaine, ib. IV, 13. Je m'en tais, et ne veux leur causer nul ennui, La Fontaine, ib. IV, 8. Cela causa leur malheur, La Fontaine, ib. IV, 6. Le trop superbe équipage Peut souvent en un passage Causer du retardement, La Fontaine, ib. IV, 6. Vous savez ses malheurs, vous les avez causés, Racine, Iphig. III, 4. Je veux l'attendre ici?; les chagrins qu'il me cause M'occuperont assez tout le temps qu'il repose, Racine, Brit. I, 1. Si Dieu n'a rien en lui-même par où il puisse causer en nous les volontés libres, Bossuet, Libr. arb. 3.

HISTORIQUE

XIVe s. ?en la maniere que aucuns le disoient et se causoient [se fondaient sur] de ce que la fin est melleur que n'est la generacion de la fin, Oresme, Eth. 220.

XVe s. Nostre roy est le seigneur du monde qui le moins a causé [été cause] de user de ce mot de dire?: J'ai privilege de lever sur mes subgectz ce que il me plaist, Commines, V, 18.

XVIe s. Elle monstre que toutes ces choses sont causées [fondées] en Jesus Christ, comme en estant le fondement, Calvin, Instit. 1066. Au moyen de quoi, lui fut facile de causer [motiver] son voyage là dessus, Despériers, Contes, V. Il mourut d'une apoplexie que ce coup luy causa, Montaigne, I, 74. Cela m'a causé me restraindre de trop grande liberalité, Palissy, 11. Donnant à entendre que??: langaige causé [développé comme cause et motif] et contenu en ladicte ordonnance, Carloix, VIII, 3.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1. CAUSER. Ajoutez?:
2Donner pour motif (sens inusité). Cela insinue beaucoup en causant comme petit-fils de Sa Majesté [en donnant pour motif de la décision le titre de petit-fils], Saint-Simon, t. VIII, p. 194, éd. Chéruel.
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Wiktionnaire


Verbe - français

causer \ko.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Être cause de ; occasionner, provoquer.
    • On doit, sans perdre un instant, extirper la tumeur : opération qui exige la main d'un anatomiste, et qui. n'est pas sans danger pour celui qui la pratique, l'inoculation de l'ichor gangreneux pouvant causer la mort. (Mémoires d'agriculture, d'économie rurale et domestique, 1831, page 423)
    • Les assaillants, amplement pourvus d'explosifs, causèrent, tant à Berlin qu'en Franconie, des dommages énormes. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 411 de l'édition de 1921)
    • Vous ne vous engagerez toujours pas sans m'en parler, et nous verrons bien si vous aurez le c?ur de me causer du chagrin. (Comtesse de Ségur, L'Auberge de l'Ange-Gardien, 1888)
  2. S'entretenir familièrement avec quelqu'un ; faire la conversation.
    • [?] deux femmes et un homme, assis sur des sièges grossièrement taillés à coups de hache, causaient à voix basse. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Pendant que Sophie était assise auprès de madame Necker, son tuteur causait debout avec le comte de Morvelle, dans l'embrasure d'une croisée. (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
    • Sur deux sièges contigus sont assis Fulk Ephrinell et miss Horatia Bluett. Ils causent en crayonnant des chiffres. (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
    • Ils causèrent au coin du feu ; l'intérieur plut sans doute à l'abbé, car il se mit à l'aise. (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
  3. (Familier) Parler trop, parler inconsidérément.
    • Ne lui dites que ce que vous voudrez que tout le monde sache, car il aime à causer.
  4. Parler avec malignité.
    • N'allez pas si souvent dans cette maison, on en cause.

causer transitif indirect 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Populaire) Parler à quelqu'un.
    • Dis ! C'est à moi que tu causes ?
    • Eh, je t'ai pas causé !
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Trésor de la Langue Française informatisé


CAUSER1, verbe trans.

Être à l'origine de, avoir pour effet quelque chose (l'effet désigne généralement un dommage).
A.? [L'effet est exprimé par le compl. d'obj. seul, ou par le suj. agent de la forme passive du verbe] Les gelées causent de grands dégâts (Ch. Maurain, La Météor. et ses applications,1950, p. 163):
1. ... j'ai vu plusieurs fois des opérés mourir le troisième ou le quatrième jour après une opération qui avait causé une perte de sang considérable. A. Nélaton, Élémens de pathol. chir.,t. 1, 1844, p. 10.
2. Au contraire de la plupart des hommes, prêts à soulager tous les chagrins du monde fors ceux qu'ils causent eux-mêmes, il voulait qu'elle souffrît le moins possible. Montherlant, Les Lépreuses,1939, p. 1467.
? [À la tournure passive] La gale est causée par un acarien (Quillet Méd.1965).
Rem. La relation de l'effet avec une pers. peut être exprimée par un compl. déterminatif ou un adj. poss. Causer la mort de qqn, causer sa mort :
3. ... les quatre ou cinq cents coups de bâton que tu réserves au cheikh de Médyk causeront infailliblement sa mort. Du Camp, Le Nil,1854, p. 149.
B.? [L'effet est exprimé par un compl. d'obj. premier complété par un compl. d'obj. second. (prép. à), qui indique le retentissement de l'effet sur une pers., ou plus rarement une chose]
1. [L'obj. second désigne une pers.; l'obj. premier désigne un désagrément physique ou moral éprouvé par cette pers.] Causer du chagrin, du mal à qqn :
4. ... il prétendait avoir un estomac délabré dont les douloureuses digestions lui causaient des insomnies continuelles; ... Balzac, Le Lys dans la vallée,1836, p. 195.
5. Je sais que vous avez participé ce matin à un de ces déjeuners d'orgie qu'il a avec une femme qui le déshonore. Vous devriez bien user de votre influence sur lui pour lui faire comprendre le chagrin qu'il cause à sa pauvre mère et à nous tous en traînant notre nom dans la boue. Proust, Le Côté de Guermantes 1,1920, p. 278.
? Loc., rare. Causer (du) préjudice, (du) tort à qqn :
6. ... une peur, chez l'homme, d'être repris par sa passion, par sa « faiblesse », et, s'il revoit la femme, de lui causer tort. R. Rolland, Beethoven,t. 2, 1928, p. 541.
? Rare. [L'obj. premier désigne un effet agréable] L'approbation de Votre Éminence me cause une joie précieuse (A. France, L'Orme du mail,1897, p. 8).
2. Rare. [L'obj. second. désigne une réalité vivante autre qu'une pers.] :
7. Parfois deux ou trois sangliers descendent de la montagne et causent quelques dommages aux récoltes. Bosco, Le Mas Théotime,1945, p. 149.
Rem. 1. Le caractère occasionnel [causer « occasionner »] ou nécessaire [causer « entraîner »] de la relation de cause à effet peut être exprimé par un adv. (cf. supra ex. 3 et 7). La relation nécessaire (princ. dans les cas A) ou habituelle s'exprime aussi par l'idée d'intemporalité ou de répét. habituelle jointe au temps verbal (cf. supra ex. 2 et également Ch. Maurain, loc. cit.; Quillet Méd. 1965). 2. On rencontre ds la docum. a) Le part. prés. adj. causant, ante. Qui est cause. L'individualité humaine doit, d'après cette induction très scientifique, à mon sens, doit augmenter par la mort, c'est-à-dire nous faire passer à des conditions plus divines (plus actives, productives, efficaces et causantes). Nous sommes visiblement ici des commencements, des f?tus de la vie à venir. Tout montre que nous y marchons (Michelet, Journal, 1849, p. 652). b) L'adj. causateur, trice. Qui est capable de produire un effet. Vertu, force causatrice. La volonté est une puissance causatrice (Cousin, Hist. de la philos. du XVIIIes., 1829, p. 235). c) L'adj. causeur, euse. Qui est cause de. Mâles inutiles et causeurs de troubles conjugaux (F. Vidron, La Chasse en plaine et au bois, 1945, p. 63).
Prononc. et Orth. : [koze], (je) cause [ko:z]. Ds Ac 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1275 « produire, être à l'origine de » (J. de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 16881); rare av. le xvies. (cf. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 4, pp. 297-298). Dér. de cause* « raison, motif »; dés. -er.
DÉR.
Causation, subst. fém.Action de causer; rapport de cause à effet. Les choses, dit Machiavel, procèdent gradatim, et le temps, qui dévoile la causation, est le « père de toute vérité » (Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien,1957, p. 104).? Seules transcr. ds Besch. 1845 et Littré : kô-za-sion. ? 1reattest. 1829 philos., rapport de production, de causation (Cousin, Hist. de la philos. du XVIIIes., 19eleçon, p. 246); de causer1, suff. -(a)tion*. ? Fréq. abs. littér. : 11.


CAUSER2, verbe.

I.? Emploi intrans.
A.? S'entretenir familièrement avec une ou plusieurs personnes de manière spontanée et en prenant son temps. Le soupirant attitré mais platonique de madame, causait tout bas avec elle dans un coin (Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, La Maison Tellier, 1881, p. 1202).Staline et moi, assis l'un près de l'autre, causâmes à bâtons rompus (De Gaulle, Mémoires de guerre,1959, p. 73):
1. Je cause avec lui d'autant plus volontiers que c'est presque tout le temps lui qui parle. Gide, Journal,1905, p. 155.
SYNT. Causer amicalement, familièrement, gaiement, gentiment, gravement, librement, longuement, sérieusement, vivement; causer à son aise, avec animation; causer ensemble; causer un brin; causer au coin du feu; le besoin, le désir, le plaisir de causer; l'art de causer; savoir causer; avoir l'occasion de causer avec qqn.
1. Causer de qqc. (avec qqn).S'entretenir de quelque chose plus ou moins longuement (avec quelqu'un). Causer de littérature, de musique, de poésie, de politique; causer d'affaires, de voyages. Après le dessert, on causait des mille riens de la journée (Zola, Thérèse Raquin,1867, p. 45).Tu peux causer de bien des choses avec lui; il est très « au courant » (Gide, Correspondance[avec Valéry], 1893, p. 192).
? Loc., fam.
? Causer de choses et d'autres, de choses indifférentes. S'entretenir familièrement de sujets divers au hasard de la conversation. Nous... passons aisément notre soirée au coin du feu. Là, on cause de choses et d'autres (É. Augier, Théâtre complet,t. 4, préf., 1876-77, p. XI).Nous causâmes de choses indifférentes pendant une heure environ (Billy, Introïbo,1939, p. 8).
? Causer de la pluie et du beau temps. S'entretenir familièrement de choses sans grand intérêt.
2. Rare. Causer sur qqc. (avec qqn).S'entretenir de quelque chose (avec quelqu'un). Wallstein s'était enfermé avec Séni et causait sur l'astrologie (Constant, Wallstein,1809, p. 194).
B.? P. ext., pop. et fam.
1. Parler. Causer à mi-voix, à voix basse, à voix haute, tout bas. Je causerai devant vous (j'ai presque dit avec vous), Messieurs, de toutes ces choses (Sainte-Beuve, Chateaubriand et son groupe littér. sous l'Empire,t. 1, 1860, p. 35).Cause toujours, tu m'intéresses (Courteline, La Conversion d'Alceste,La Cinquantaine, 1895, p. 217):
2. Celui qui s'en va sous la nue, Triste et pâle comme un linceul, Gesticulant, la tête nue, L'?il farouche et causant tout seul; ... Cet homme a la Céphalalgie. M. Rollinat, Les Névroses,1883, p. 300.
? Causer à qqn, en causer à qqn.Tout en se causant, il [Durtal] avait arpenté une longue allée qui conduisait au bout de la clôture (Huysmans, En route, t. 13, 1895, p. 299).Je voulais en causer à leur maître d'hôtel (Proust, Le Côté de Guermantes1, 1920, p. 23).
? Causer en + subst. désignant une langue, un dialecte, etc.Causer en français, en anglais, en patois. Ils se mirent à causer en allemand. Le petit baragouinait, d'une façon incorrecte (R. Rolland, Jean-Christophe, La Nouvelle journée, 1912, p. 1499).
2. Parler avec énergie. Joseph d'Arimathée n'avait pas peur d'aller trouver les puissances. De causer aux puissances (Péguy, Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc,1910, p. 130).
? Emploi abs. :
3. Il [Joseph d'Arimathée] savait parler. Il savait causer. Évidemment c'était un homme qui savait causer. Il n'avait pas peur de causer. Péguy, Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc,1910, p. 130.
? Loc. Trouver à qui causer. Rencontrer une vive opposition. S'il se mêle de mes affaires, il trouvera à qui causer (Dub.).
3. Péj. Parler beaucoup, souvent pour ne rien dire.
? Loc. fam.
? C'est assez causé! Assez causé! Cessons de parler, maintenant il faut agir. À cette heure, assez causé! déclara le cocher; il faut aller prévenir la dame (J. et J. Tharaud, La Ville et les champs,1907, p. 114).
? [Avec une nuance de vulgarité] Cause toujours! Il est inutile de parler, je ne t'écoute pas.
4. Bavarder de façon indiscrète, souvent médisante ou calomnieuse. Synon. jaser.Faire causer qqn. Ne lui dites que ce que vous voudrez que tout le monde sache, car il aime à causer (Ac.1798-1932).Un ancien huissier dont les allures bizarres font causer le département (Zola, Son Excellence E. Rougon,1876, p. 292).Son long corset de demoiselle, qui faisait beaucoup causer les gens, par sa tournure parisienne (Loti, Pêcheur d'Islande,1886, p. 58).
? Causer de/sur qqn (avec qqn).Allons, adieu, l'on finirait par causer de nous si nous causions davantage (Balzac, Le Cabinet des antiques,1839, p. 70).Le Zèphe s'est mis à causer sur mes beaux-parents. Juliette pouvait l'entendre presque aussi bien que moi (Aymé, La Jument verte,1933, p. 289).
? En partic. Révéler ce qui était gardé secret. Obéissant à un subit et irrésistible désir de causer, de tout dire (...) il [le criminel] parla (O. Méténier, La Lutte pour l'amour,1891, p. 119):
4. Écoutez, Vitalis, dit celui-ci... (Garofoli) il ne faut pas faire le méchant et me menacer de causer, parce que, de mon côté, je pourrais bien causer aussi. H. Malot, Sans famille,1878, p. 321.
II.? Emploi trans. [Le compl. non prép. est un obj. interne]
A.? [L'obj. désigne la matière, le suj. de l'entretien]
1. Fam., rare. Causer + subst. actualisé par un art. ou un adj. poss.Dire (qqc.) sur le ton familier de la causerie. La parole du professeur, debout parmi eux [les élèves], allant de l'un à l'autre, causant sa leçon (Zola, Travail,t. 2, 1901, p. 210):
5. M. de Fontanes, qui s'en tenait aux anciens, s'irritait surtout qu'on en vînt à causer comme de la prose le beau vers racinien un peu chanté. Sainte-Beuve, Portraits littér.,t. 2, 1844-64, p. 272.
2. Usuel. Causer + subst. non actualisé.Avoir pour sujet d'une conversation. Causer littérature, musique, politique; causer affaires; causer chiffons. Vous reviendrez me voir et nous taillerons de bonnes bavettes, puisque vous aimez à causer sociologie (P. Bourget, Nos actes nous suivent,1926, p. 131).
Rem. On rencontre ds la docum. la loc. vieillie causer raison. Parler le lang. de la raison. Je voulais causer raison avec toi (...) De grâce, Renée, écoute-moi (Zola, Renée, 1887, V, 8, p. 400).
B.? [L'obj. désigne une lang., un parler] Pop. ou fam.
1. [L'obj. est un subst. actualisé par un art. ou un déterminatif] Être capable de s'exprimer dans une langue. Ne causant pas la langue anglaise, j'avais tout le temps de m'amuser l'?il (Céline, Mort à crédit,1936, p. 277).
? Emploi pronom. à sens passif. L'argot au bagne se cause peu, sauf par les nouveaux ou entre malfaiteurs récidivistes (A.-L. Dussort, Lettre à son frère,1929, dép. par G. Esnault, 1953, p. 2).
2. [L'obj. est un subst. non actualisé] S'exprimer effectivement devant quelqu'un dans telle langue que l'on connaît. Causons donc français et non franco-anglais (A.-L. Dussort, Des Preuves d'une existence,1927, dép. par G. Esnault, 1938, p. 95).Moi, je cause français à la vierge et elle me répond en latin (Claudel, La Rose et le Rosaire,Paris, Gallimard, 1947, p. 7).
Rem. gén. 1. Causer est un verbe qui, comme parler et à la différence de dire, s'emploie sans compl. d'obj. dir., sauf s'il s'agit d'un obj. interne (matière ou forme du lang.) cf. supra II. 2. La matière ou propos s'énonce cependant habituellement à l'aide d'un compl. prép. (habituellement de; plus rarement sur, cf. supra I A 2). Quand il s'agit de la lang. parlée effectivement (cas II B 2), la prép. en est usuelle (cf. supra I B 1). 3. Au sens de « s'entretenir familièrement » on se sert de la prép. avec pour introduire le partenaire de l'entretien. Lorsque causer signifie « parler », on introduit le destinataire par la prép. à ou les formes non prép. du pron. (lui, le, etc.). Citoyens et citoyennes de Blémont, on vous cause (Aymé, Uranus, 1948, p. 234). La prép. devant peut s'employer lorsqu'il s'agit d'un auditoire, d'une assemblée (cf. supra I B 1). 4. La tournure causer à qqn est gén. considérée comme incorrecte et n'est en usage que dans la lang. pop. ou très fam. Elle n'est attestée dans la lang. littér. que lorsque l'aut. veut suggérer une impression de familiarité. 5. On rencontre ds la docum. ?) Le part. prés. adjectivé causant, fam. [En parlant de pers.] Qui cause, bavarde volontiers; qui aime à bavarder. Il y avait bien du monde à cet enterrement (...) Et les gens n'étaient guère causants (Aymé, La Jument verte, 1933, p. 191). P. méton. [En parlant d'une réunion de pers.] Où l'on cause, où l'on bavarde. Nous étions vingt-cinq à table (...) Dîner très bien servi, très causant (A. Daudet, Immortel, 1888, p. 146). ?) Le néol. causoir, subst. masc. Pièce où l'on se tient pour converser. Un embryon d'antichambre précède une amorce de cabinet de travail; la chambre à coucher-salon... causoir atteint seule des proportions normales (Colette, Claudine en ménage, 1902, p. 236).
Prononc. et Orth. : [koze], (je) cause [ko:z]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1174 « faire comparaître quelqu'un en justice pour qu'il s'explique » (Garnier de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, 3135 ds T.-L. : Ne devez ... Nului de noz iglises ne des dismes causer), attest. isolée; ca 1265 pronom. « raisonner, s'expliquer » (La clef d'amors, éd. A. Doutrepont, 970); xives. trans. « id. » (Froissart, Chron., II, II, 239 Buchon ds Gdf.) ? xvies. Carloix, ibid.; 2. 1572-73 [et non xiiies. Clef d'amors] « bavarder » (J.-A. de Baïf, L'Eunuque, II, 3 ds Hug.); xvies. « parler en mal de quelqu'un » (Id., ibid.; V, 2, ibid.); 1662 absol. « parler avec indiscrétion » (Molière, Ecole des Femmes, acte 2, scène 5); fin xviies. part. prés. adj. causant « qui aime à parler » (Mmede Sévigné ds Sommer, Sévigné, p. 130); 1805 p. ell. (Constant, Journaux intimes, p. 205 : Passé une heure à causer amour et fatuité avec MmeGay); 1835 causer de la pluie et du beau temps (Ac.). 1 est empr. au lat. class. causari « plaider, disputer », « alléguer, débattre des arguments » et « faire des objections pour gagner du temps »; la forme causatus de sens passif (Tertullien ds TLL s.v., 706, 67) suppose un causare attesté au vies. (Cassiodore, ibid., 706, 71); 2 est une création du fr. p. ext. de l'idée de « discussion traînant en longueur » implicite ds 1 : cf. le terme de formation pop. en a. fr. choser « blâmer » (1erquart du xiies. ds T.-L.) maintenu ds le norm. causer « blâmer » (Moisy).
STAT. ? Causer1 et 2. Fréq. abs. littér. : 12 214. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 17 625, b) 24 386; xxes. : a) 20 384, b) 11 571.
DÉR. 1.
Causailler, verbe intrans.Converser familièrement de manière peu suivie sur des choses sans intérêt. Causaillé tout en regardant la statue de Philibert Emmanuel (Barbey d'Aurevilly, 1erMemorandum,1838, p. 208).? 1reattest. 1838 id.; de causer, suff. -ailler*.
2.
Causoter, verbe intrans.Converser familièrement, de manière peu suivie. Après le déjeuner, on reçoit les lettres et les journaux, on lit, on causotte (L. Halévy, Carnets, t. 1, 1908, p. 226).? Seule transcr. ds Passy 1914 : [koz?te]. ? 1reattest. 1863 causoter (E. et J. de Goncourt, Journal, p. 1259); dimin. de causer2, suff. -oter*.
BBG. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 93. ? Goug. Mots t. 2 1966, p. 63. ? Intermédiaire des chercheurs et des curieux 1895, t. 32, col. 34, 176, 218; 1899, t. 40, col. 721; 1902, t. 45, col. 960; 1902, t. 46, col. 96, 267; 1904, t. 49, col. 542, 813, 932; 1904, t. 50, col. 39. ? Quem.2es. t. 2 1971, p. 16. ? Matoré (G.). Proust linguiste. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 1, p. 290. ? Muller (C.). Fr. Monde. 1965, no32, pp. 55-56.

CAUSER1, verbe trans.
Étymol. et Hist. Ca 1275 « produire, être à l'origine de » (J. de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 16881); rare av. le xvies. (cf. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 4, pp. 297-298). Dér. de cause* « raison, motif »; dés. -er.

Causer au Scrabble


Le mot causer vaut 8 points au Scrabble.

causer

Informations sur le mot causer - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 6 lettres uniques.

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Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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causer

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Les citations avec le mot Causer


  1. Il ne faut qu'une étincelle pour causer un grand incendie.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  2. Je me divertis autant à causer avec vous, que je laboure avec les autres.

    Auteur : Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné - Source : Lettres (1646-1696), 1er décembre 1675


  3. Le juste de la nature est une garantie de l'utilité qu'il y a à ne pas se causer mutuellement de tort et de ne pas en subir.

    Auteur : Epicure - Source : Maximes capitales


  4. Un simple pion peut causer la perte d'un roi.

    Auteur : Juliette Benzoni - Source : Le Jeu de l'amour et de la mort, Un homme pour le Roi (1999)


  5. On n'est plus des bêtes, paraît. Mais des animaux, si! Et la nature, c'est le bon sens. Nous, on fait tout le contraire. Plus les gens sont faibles et plus on les aide. Et les forts, on les brise. On est dénaturés et ça causera notre perte.

    Auteur : Mikhaïl Wadimovitch Ramseier - Source : Noir Linceul (2013)


  6. Ah! c'est qu'il y avait là-bas une personne, quelqu'un qui savait causer, une brodeuse, un bel esprit.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857), I, 2


  7. La justice n'était pas quelque chose en soi, mais dans les groupements des un avec les autres, dans quelque lieu que ce fût, à chaque fois, c'était un accord sur le fait de ne pas causer de tort et de ne pas en subir.

    Auteur : Epicure - Source : Maximes capitales


  8. Faire causer, c'est le talent le plus rare; c'est bien plus difficile que de parler soi-même.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 17 février 1904


  9. Je préfère une vérité nuisible à une erreur utile: la vérité guérit le mal qu'elle a pu causer.

    Auteur : Johann Wolfgang Goethe - Source : Maximes et réflexions


  10. Je suis déçu comme ce naufragé qui croyait causer avec un homme et qui reconnut soudain que c'était un singe.

    Auteur : Henri Alban-Fournier, dit Alain-Fournier - Source : Le Grand Meaulnes (1913)


  11. Un balayeur est fier de causer avec le cocher d'une voiture de maître.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 2 juin 1909


  12. Quel ravage un être peut causer par la seule force de sa séduction.

    Auteur : Sacha Guitry - Source : Quadrille


  13. Une causerie vagabonde avec des expansions, des confidences, des abandonnements.

    Auteur : Les frères Goncourt - Source : Journal, 9 avril 1884


  14. Il suffit d'un très petit degré d'espérance pour causer la naissance de l'amour.

    Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Sans référence


  15. Le serment d'Hippocrate demande au médecin de ne pas causer de tort. En finance, je pense que les modèles conventionnels et leurs «corrections» les plus récentes violent ce serment.

    Auteur : Benoît Mandelbrot - Source : Une approche fractale des marchés: risquer, perdre et gagner (2005)


  16. Dans le plaisir à deux on peut échanger ses pensées. Dans la masturbation on sait jamais à qui causer.

    Auteur : Pierre Perret - Source : Papa-Maman


  17. Je dis donc aux maîtres, pour me résumer : lorsque d’une part vous aurez appris aux enfants à lire à fond, et lorsque d’autre part, en quelques causeries familières et graves, vous leur aurez parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine, vous aurez fait sans peine en quelques années œuvre complète d’éducateurs. Dans chaque intelligence il y aura un sommet, et, ce jour-là, bien des choses changeront.

    Auteur : Jean Jaurès - Source : La Dépêche,journal de la démocratie du midi, 15 janvier 1888


  18. Les causeurs sont des prodigues. Causer, c'est jeter son esprit par la fenêtre.

    Auteur : Louise Ackermann - Source : Pensées d'une solitaire (1903)


  19. Le cortège, d'abord uni comme une seule écharpe de couleur, qui ondulait dans la campagne ... s'allongea bientôt et se coupa en groupes différents qui s'attardaient à causer.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857), I, 4


  20. L'avocat aime causer et il défend sa cause.

    Auteur : Claude Schnerb - Source : L'Humour vert (sous le pseudonyme de Claude Sergent), Éditions Buchet-Chastel, (1964)


  21. Quelle supériorité de la parole écrite, du livre sur la causerie! Les plus mauvais livres, les plus légers, les plus vides, sont encore les cordes qui fixent le terrain, l'arène de la vérité.

    Auteur : Les frères Goncourt - Source : Journal tome 1, septembre 1859


  22. Puisses-tu ne rien faire dans ta vie qui te causera de la crainte si cela est connu du voisin.

    Auteur : Epicure - Source : Sentences vaticanes, 70


  23. La mort est mal faite. Il faudrait que nos morts, à notre appel, reviennent, de temps en temps, causer un quart d'heure avec nous. Il y a tant de chose que nous ne leur avons pas dites quand ils étaient là!

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 10 octobre 1903


  24. Même une grande passion ne saurait causer la satisfaction que procure l'amitié à ceux qu'elle touche de son pouvoir magique.

    Auteur : Sándor Márai - Source : Les Braises (1942)


  25. Celui qui possède assez de chaleur intérieure propre préfère rester en dehors de la société pour ne pas éprouver de désagréments, ni en causer.

    Auteur : Arthur Schopenhauer - Source : Parerga et Paralipomena (1851)


Les citations du Littré sur Causer


  1. Ce fut un commandement nu et simple, où l'homme n'eut rien à connoistre et à causer [demander raison]

    Auteur : MONT. - Source : II, 208


  2. L'homme songeart il [le vin] fait causer et rire

    Auteur : BASSELIN - Source : XXXVII


  3. Le duc d'Orléans régent daigna un jour causer avec moi au bal de l'Opéra ; il me fit un grand éloge de Rabelais

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Mme du Deffant, 13 oct. 1759


  4. Nos filles nous font une grande causerie [sujet d'entretien]

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 222


  5. Voilà la chose du monde la plus heureuse pour lui ; vous savez tout cela, mais on cause [c'est-à-dire je vous écris cela pour causer avec vous]

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 592


  6. Ma soeur, qui peut causer votre sombre tristesse ? Le silence des bois sert à l'entretenir

    Auteur : QUIN. - Source : Amad. II, 2


  7. Je vous quitte, en vous priant.... de faire jaser Pauline, si vous avez envie de répondre à mes causeries ; sans cela, laissez-les tomber

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 8 avr. 1689


  8. Afin de l'entre-croiser à la maniere de plombs des vitres, et de causer en cest endroit des quarrés vuides en rhombe ou lozange

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 744


  9. Mais est-ce que je finirai cette causerie sans vous dire un mot de la grande entreprise ?

    Auteur : DIDER. - Source : Lett. à Volt.


  10. Avoir vertu refringerative ou de causer froidure

    Auteur : ORESME - Source : Thèse de MEUNIER.


  11. Venez dîner avec moi, nous causerons, et votre faculté pensante aura le plaisir de se communiquer à la mienne par le moyen de la parole, ce qui est une chose merveilleuse que les hommes n'admirent pas assez

    Auteur : Voltaire - Source : Oreilles, 3


  12. Passons, lui dit la Hubert, dans le cabinet des bains, nous pourrons y causer un moment, sans craindre que quelque sotte visite nous vienne lanterner

    Auteur : HAMILT. - Source : Gramm. 9


  13. Vous vous laissez tenter à l'envie de causer

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 402


  14. Toute innovation est à craindre dans un gouvernement ; la plus sainte et la plus douce des religions, le christianisme même ne s'est pas affermi sans causer quelque trouble

    Auteur : DIDER. - Source : Pens. phil. n° 43


  15. Pour causer avec elle une part de la nuit

    Auteur : Corneille - Source : le Ment. II, 5


  16. Adieu, je sens que l'envie de causer me prend, je ne veux pas m'y abandonner : il faut que le style des relations soit court

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : à Pompone, 17 nov. 1664


  17. Il est assez de geais à deux pieds.... Je m'en tais, et ne veux leur causer nul ennui

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. IV, 9


  18. On redresse les esprits, à force de causer et de faire entendre la raison

    Auteur : ID. - Source : 15 déc. 1684


  19. Le trop superbe équipage Peut souvent en un passage Causer du retardement

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. IV, 6


  20. La surprise que ma résolution parut causer à Mme de Vambure, rendit M. de Dorsan plus pressant pour me retenir

    Auteur : MARIV. - Source : Pays. parv. 6e part.


  21. Le duc de Nemours dit, il y a quelques jours, à un des Seize qui parloit du roi de Navarre : Il n'y a plus que les sots qui ne voient bien comment il faut oster cette queue, et cela en sortant d'un conseil où on avoit estimé les conditions du fils aisné de Lorraine ; Vitri, en sortant du mesme conseil, en jurant et despitant la causerie : Il vaut bien mieux, dit-il, servir le brave huguenot

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. III, 293


  22. Si Dieu n'a rien en lui-même par où il puisse causer en nous les volontés libres

    Auteur : BOSSUET - Source : Libr. arb. 3


  23. Dans cette belle délibération où il s'agissait de réformer les abus du gouvernement, un des principaux règlements que Mécénas proposa à Auguste fut d'empêcher les nouveautés dans la religion, qui ne manquaient pas de causer de dangereux mouvements dans les États

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. II, 12


  24. Croyez-vous que les terribles ravages qu'elle [la guerre] a causés dans les temps passés et qu'elle causera dans les temps à venir soient suffisamment compensés par ces guenilleux avantages-là ?

    Auteur : DIDEROT - Source : Entret. avec la maréch. de***.


  25. Un verset échappé peut causer un embrasement général

    Auteur : BOSSUET - Source : Lett. 266




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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 18h46








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