La définition de Cauchemar du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Cauchemar
Nature : s. m.
Prononciation : kô-che-mar
Etymologie : Wallon, chaukemar ; rouchi, cauquemar ; coquemar, dans Paré ; d'un ancien verbe caucher, qui existe dans le picard cauquer, le bourguignon côquai, et qui signifie presser ; provençal, calcar ; ital. calcare ; du latin calcare, fouler (voy. ) ; et d'un mot germanique mar, démon, incube, allemand Nacht-mar, anglais night-mare, incube de la nuit. Dans le languedocien le cauchemar se dit chaouche-vielio, la vieille qui presse ; Paré l'a nommé, entre autres, chauche-poulet.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de cauchemar de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec cauchemar pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Cauchemar ?


La définition de Cauchemar

Sentiment d'un poids incommode sur la région épigastrique, pendant le sommeil, avec impossibilité de se mouvoir, de parler, de respirer ; état qui finit par un réveil en sursaut après une anxiété extrême. Avoir le cauchemar.


Toutes les définitions de « cauchemar »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

CAUCHEMAR. n. m.
Oppression ou étouffement qui survient quelquefois durant le sommeil, en sorte qu'on croit avoir un poids énorme sur l'estomac, mais qui cesse dès qu'on vient à se réveiller. Être sujet au cauchemar. Avoir le cauchemar. Il se dit, par extension, des Rêves pénibles ou effrayants qui sont la suite de cet état ou de diverses autres causes. Il eut des cauchemars toute la nuit. Fig. et fam., C'est mon cauchemar, se dit d'une Personne ou d'une chose très ennuyeuse, très importune.

Littré

CAUCHEMAR (kô-che-mar) s. m.
  • 1Sentiment d'un poids incommode sur la région épigastrique, pendant le sommeil, avec impossibilité de se mouvoir, de parler, de respirer?; état qui finit par un réveil en sursaut après une anxiété extrême. Avoir le cauchemar.
  • 2 Par extension, tout rêve effrayant. Ma nuit a été troublée par des cauchemars horribles.
  • 3 Fig. Pensée affligeante ou effrayante qui nous poursuit sans cesse et dont nous ne pouvons nous débarrasser. Vous tirez mon âme endormie Du cauchemar des mauvais jours, Béranger, Cinquante ans. Toujours ce cauchemar?! mon amour n'est donc pas assez puissant pour vous guérir de votre folie?? Ch. de Bernard, le Persécuteur, § 4.

    Homme qui pèse sur nous d'une façon quelconque, mais très importune. Cet homme-là est mon cauchemar, Bayard Et Jaime, le Réveil du lion, II, 7.

    On dit aussi?: Cet homme donne le cauchemar.


HISTORIQUE

XVIe s. Demons, cacodemons, incubes, succubes, coquemars, gobelins, lutins, Paré, XIX, 26.

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Encyclopédie, 1re édition

CAUCHEMAR, s. m. (Med.) nom populaire que l'on a donné à une incommodité nommée par les medecins Grecs éphialtes, & par les Latins incubus.

Ceux qui ont coûtume de dormir sur le dos, & de charger leur estomac d'alimens lourds & difficiles à digérer, sont fort sujets à cette incommodité.

Pendant le sommeil ils croyent avoir la poitrine chargée d'un poids considérable, & ils ont souvent l'imagination frappée d'un spectre ou d'un phantôme qui leur coupe la respiration.

Cette incommodité ne vient point, comme on se l'étoit imaginé autrefois, de vapeurs épaisses qui remplissent les ventricules du cerveau, mais plûtôt d'une trop grande plénitude de l'estomac, qui s'oppose au mouvement du diaphragme, & par conséquent à la dilatation de la poitrine, sans laquelle on ne peut respirer que difficilement. Cependant d'autres prétendent que cette incommodité si penible est occasionnée par une convulsion des muscles de la respiration.

Etmuller observe que les Arabes appellent cette incommodité une épilepsie nocturne, parce qu'étant portée à un certain degré, elle dégénere en épilepsie ; & en effet, le cauchemar est le prodrome de l'épilepsie dans les jeunes gens, comme il est l'avant-coureur de l'apoplexie dans les personnes d'un âge avancé. (N)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

cauchemar \ko?.ma?\ masculin

  1. Oppression ou étouffement qui survient quelquefois durant le sommeil, mais qui cesse dès qu'on se réveille.
    • Être sujet au cauchemar.
  2. (Par extension) Rêve pénible ou effrayant, provoquant l'angoisse.
    • Elle eut peur ainsi qu'on a peur la nuit dans les cauchemars mauvais, dans les remords, quand l'ombre est dense et pèse, après le crime, comme un châtiment. Elle fut honteuse à cause de son passé, le revit d'un seul coup avec éblouissement et pensa : Je suis la dernière des dernières. (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 180)
    • Il m'arrivait de me réveiller la nuit, au milieu d'un cauchemar où les poteaux sinistres et le blême tranchet de la guillotine semblait attendre que mon tour arrivât de faire connaissance avec eux. (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
    • Durant la même nuit, Feempje qui n'avait jamais de cauchemar s'était débattu, en grognant et en poussant des plaintes, contre il n'aurait pu dire quelles terrifiantes figures. (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 55)
    • [?] ce cauchemar dont j'avais si peur et que j'identifiais plus ou moins avec le ronflement de mon père, souffle rauque entendu parfois la nuit, bruit sinistre qui me semblait venir directement d'outre-tombe et que je confonds maintenant avec le râle de son agonie. (Michel Leiris, L'âge d'homme, 1939, collection Folio, page 113.)
  3. (Par extension) Situation qui laisse un mauvais souvenir ou que l'on redoute.
    • Ma myopie renforçait encore l'impression d'irréel, de cauchemar que je ressentais et contre laquelle je m'efforçais de lutter, dans la crainte de voir se briser ma volonté. (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • Et les cédilles, ça ressemblait à rien ces zigouigouis, quant au verbe avoir qui s'accordait tantôt avec le complément d'objet direct tantôt pas, c'était un cauchemar. (Akli Tadjer, Alphonse, Jean-Claude Lattès, 2005)
  4. (Par extension) Personne ou chose très ennuyeuse, très importune.
    • Cette obligation est mon cauchemar.
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Trésor de la Langue Française informatisé


CAUCHEMAR, subst. masc.

A.? Vieilli. État d'oppression ou d'étouffement qui survient durant le sommeil. Le cauchemar d'un malade :
1. À l'aspect de ces difficultés, il fut découragé. Le monde social et le monde judiciaire lui pesaient sur la poitrine comme un cauchemar. Balzac, Le Colonel Chabert,1835, p. 76.
Rem. Le cauchemar a été autrefois attribué à l'intervention d'un démon, d'un incube, de génies malfaisants. Smarra est le nom primitif du mauvais esprit auquel les Anciens rapportaient le triste phénomène du cauchemar (Nodier, Smarra, 1821, p. 21).
? P. ext., usuel. Rêve pénible ou effrayant qui réveille le dormeur en le laissant dans un malaise ou dans l'angoisse. Sommeil peuplé de cauchemars :
2. Dans mon enfance j'étais sujet à de fréquents cauchemars, qui me laissaient terrorisé; je me réveillais en criant ou dans les larmes et craignais de me rendormir. Gide, Journal,1929, p. 939.
3. Si calme, si gentil! comme un ami qu'un cauchemar vous a montré étendu mort et sanglant et qu'on retrouve au réveil, souriant, futile, animé, si inconscient de la menace. Gracq, Un Beau ténébreux,1945, p. 101.
SYNT. Cauchemar atroce, horrible; cauchemar de descente, de poursuite; abominable, sinistre cauchemar; s'éveiller d'un cauchemar; se débattre contre un cauchemar.
B.? P. anal. Ce qui provoque la peur, la panique, l'horreur, l'aversion.
? [En parlant d'une pers.] Être le cauchemar de qqn; le cauchemar de ma jeunesse. Celui qu'il [Bixiou] aimait le plus à vexer était le jeune La Billardière, sa bête noire, son cauchemar (Balzac, Les Employés,1837, p. 102).
? [En parlant d'une atmosphère, d'une situation, d'un état psychol.] Visions de cauchemar :
4. Ce qui paraît vrai, ce qui paraît solide, c'est ce cauchemar du travail forcé, des brutalités, de l'injustice; ce qui paraît faux et fragile, c'est l'ordre, la liberté, le bonheur. Green, Journal,1946, p. 80.
SYNT. Le cauchemar de l'écrasement, de la guerre, de l'invasion; une journée, une maison, une prison, un silence, un visage de cauchemar; forêts de cauchemar; sombrer dans un cauchemar; sortir d'un cauchemar.
? Par hyperbole, fam. Ce qui crée des soucis excessifs. ? C'est un cauchemar cette chimie; sûr et certain que je vais me faire coller (S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 201).
Prononc. et Orth. : [k? ?ma:?] ou [ko-]. [?] ouvert ds Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787, Gattel 1841, Nod. 1844, Fél. 1851 et Pt Rob.; [o] fermé ds Land. 1834, Littré, DG, Dub., Lar. Lang. fr.; [o] ou [?] ds Passy 1914, Barbeau-Rodhe 1930, Pt Lar. 1968 et Warn. 1968. Pour l'hésitation entre [?] et [o], cf. aussi Mart. Comment prononce 1913, p. 116, Fouché Prononc. 1959, p. 76 : ,,La prononciation hésite entre [o] et [?] dans (...) cauchemar, causticité, caustique, cautère, (-iser, -ation).`` Cf. encore Kamm. 1964, p. 85 et, pour une liste de mots, Buben 1935, § 44. Ds Ac. 1694-1932; variantes cochemare ds Ac. 1694, cochemar ds Ac. 1718-1740. Qq. dict. admettent également la forme cochemar. Cf. Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787 (qui note qu'on l'écrit aussi cochemare) et Gattel 1841. Fér. 1768 et Fér. Crit. t. 1 1787 signalent que Nicot a dit cauchemare; ils ajoutent que les Picards disent cauquemare et les Lyonnais cauquevieille. Pour d'autres formes provinciales cf. Lar. 19e: chauchi-vieilli (Isère), chauche-vieille (Rhône); cf. Littré : chaouche-vielio (Languedoc). Étymol. et Hist. 1. Ca 1375 cauquemare (Sym. de Hesdin, Val. Max., fol. 54ads Gdf. Compl. : Quant il semble que aucune chose viengne a son lit, qu'il semble qu'il monte sur lui, et le tient si fort que on ne peut parler ne mouvoir, et ce appelle le commun cauquemare, mais les medecins l'appellent incubes [cf. incube au sens de « cauchemar, suffocation » 1584-90 Du Bartas ds Hug.]); ce malaise a souvent été attribué à l'action de sorcières, d'où quauquemaire « sorcière » 1440-42 (Lefranc, Champ. des Dames, Ars. 3121, fo120d ds Gdf.); 1564 cauchemare (J. Thierry, Dict. fr.-lat.); 1677 cauchemar (Miège, A new dict., fr. and engl.); 1718 (Ac. : C'est un homme qui donne le cochemar); 1835 (Ac. : Cet homme est un véritable cauchemar); 2. p. ext. 1833 « rêve effrayant » (G. Sand, Lélia, p. 112). Composé, pour le premier élément, de la forme verbale cauche, de cauchier « presser », qui, étant donnée l'orig. pic. du composé (cf. 1580, Bodin, Demon., 108 vods Hug. : Au pays de Valois et de Pycardie, il y a une sorte de sorcieres qu'ils appellent cochemares), représente prob. un croisement entre l'a. fr. chauchier « fouler, presser » attesté sous cette forme dep. la 2emoitié du xiies. (Li Sermon saint Bernart, 159, 22 ds T.-L.), du lat. calcare (v. côcher) et la forme pic. correspondante cauquier. Le second élément est l'a. pic. mare (1285-1300 Gloss. abavus [Marchiennes, Nord], 1407 ds Roques, p. 37 : incubus : mare), empr. au m. néerl. mare « fantôme qui provoque le cauchemar », Verdam, auquel correspondent l'ags. mare « spectre » [angl. nightmare], l'a. h. all., m. h. all. mar [n. h. all. Mahr] (De Vries Nederl.; Kluge20). Fréq. abs. littér. : 1 033. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 463, b) 1 420; xxes. : a) 2 304, b) 1 850.
DÉR. 1.
Cauchemarder, verbe intrans.a) Fatiguer comme un cauchemar; ennuyer, importuner. Emploi pronom., pop. S'inquiéter, se tourmenter. Hein! Est-elle assez canulante! Il faut qu'elle se cauchemarde (Zola, L'Assommoir,1877, p. 470).b) Faire des cauchemars. La nuit (...) il cauchemarde. Il roule, à bicyclette (...) Un pneu éclate avec un soupir aigre (...) Il pique une tête dans la Loire (Genevoix, La Boîte à pêche,1926, p. 160).Rem. On rencontre en outre ds la docum. l'adv. cauchemardement. À la manière d'un cauchemar. C'est une suite de récits cauchemardement fantastiques (E. et J. de Goncourt, Journal, 1894, p. 606).? [k? ?ma?de] ou [ko-], (je) cauchemarde [k?(o)?ma?d]. Au sujet du timbre de -au-, cf. cauchemar. ? 1reattest. 1840 (Cogniard Frères, Roland furieux, XIII ds Quem. Fichier); de cauchemar, dés. -er, avec intercalation de -d- sur le modèle de dérivés de mots en -ard, tels que bavard/bavarder. ? Fréq. abs. littér. : 2.
2.
Cauchemardant, ante, adj.a) Qui donne le cauchemar; affreux; obsédant. Une laideur cocasse, farce et cauchemardante (Gyp, Souvenirs d'une petite fille,1928, p. 53).Le second mouvement, (...), devient une sorte de cauchemardante marche funèbre (S. Lifar, Traité de chorégr.,1952, p. 70).b) Pop. [En parlant d'une chose ou d'une pers.] Importun, ennuyeux à l'excès. La loquacité de chacune de ces deux vieilles abandonnées est cauchemardante. Elles radotent éperdument (Gide, Voyage au Congo,1927, p. 838).? Fréq. abs. littér. : 2.
3.
Cauchemardesque, cauchemaresque, adj.Qui produit l'impression d'un cauchemar; terrifiant, fantastique. Un rêve biscornu et cauchemaresque (E. et J. de Goncourt, Journal,1894p. 915);dans le genre cauchemardesque, la poésie des Chants de Maldoror (...) a délivré une région du rêve et de la fantasmagorie la plus douloureuse, la plus hagarde, qui aurait dû faire oublier les Fleurs du mal (Aymé, Le Confort intellectuel,1949, p. 39).? [k? ?ma?d?sk] ou [ko-]. Au sujet du timbre de -au-, cf. cauchemar. Aucune transcr. de cauchemaresque. Lar. 20eet Dub. : cauchemardesque; Lar. encyclop. : cauchemardesque ou cauchemardeux; Rob. Suppl. 1970 : cauchemardesque, cauchemardeux et cauchemaresque. ? 1resattest. a) 1919 cauchemardesque (Benoit, L'Atlantide, p. 174); b) 1882 (E. de Goncourt, La Faustin, p. 319); a de cauchemar, suff. -esque* avec intercalation de -d- d'apr. cauchemarder; b de cauchemar, suff. -esque*. ? Fréq. abs. littér. Cauchemardesque : 2. Cauchemaresque : 6.
BBG. ? Migl. 1968 [1927], p. 317. ? Pamart (P.). Écriture artiste et créations verb. Qq. glanures à travers le j. des Goncourt. Vie Lang. 1970, p. 306 (s.v. cauchemaresque).

CAUCHEMAR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1375 cauquemare (Sym. de Hesdin, Val. Max., fol. 54ads Gdf. Compl. : Quant il semble que aucune chose viengne a son lit, qu'il semble qu'il monte sur lui, et le tient si fort que on ne peut parler ne mouvoir, et ce appelle le commun cauquemare, mais les medecins l'appellent incubes [cf. incube au sens de « cauchemar, suffocation » 1584-90 Du Bartas ds Hug.]); ce malaise a souvent été attribué à l'action de sorcières, d'où quauquemaire « sorcière » 1440-42 (Lefranc, Champ. des Dames, Ars. 3121, fo120d ds Gdf.); 1564 cauchemare (J. Thierry, Dict. fr.-lat.); 1677 cauchemar (Miège, A new dict., fr. and engl.); 1718 (Ac. : C'est un homme qui donne le cochemar); 1835 (Ac. : Cet homme est un véritable cauchemar); 2. p. ext. 1833 « rêve effrayant » (G. Sand, Lélia, p. 112). Composé, pour le premier élément, de la forme verbale cauche, de cauchier « presser », qui, étant donnée l'orig. pic. du composé (cf. 1580, Bodin, Demon., 108 vods Hug. : Au pays de Valois et de Pycardie, il y a une sorte de sorcieres qu'ils appellent cochemares), représente prob. un croisement entre l'a. fr. chauchier « fouler, presser » attesté sous cette forme dep. la 2emoitié du xiies. (Li Sermon saint Bernart, 159, 22 ds T.-L.), du lat. calcare (v. côcher) et la forme pic. correspondante cauquier. Le second élément est l'a. pic. mare (1285-1300 Gloss. abavus [Marchiennes, Nord], 1407 ds Roques, p. 37 : incubus : mare), empr. au m. néerl. mare « fantôme qui provoque le cauchemar », Verdam, auquel correspondent l'ags. mare « spectre » [angl. nightmare], l'a. h. all., m. h. all. mar [n. h. all. Mahr] (De Vries Nederl.; Kluge20).

Cauchemar au Scrabble


Le mot cauchemar vaut 17 points au Scrabble.

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Informations sur le mot cauchemar - 9 lettres, 4 voyelles, 5 consonnes, 7 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Cauchemar


  1. Nous regrettons tout ce que nous n'avons pas demandé quand celui qu'il faut interroger n'a plus d'oreille pour ces questions, quand il est déjà mort. Cependant, eussions-nous posé toutes les questions, aurions-nous une seule réponse ? Nous n'acceptons pas la réponse, nous n'acceptons aucune réponse, nous ne le pouvons pas, nous n'en avons pas le droit, telle est notre disposition affective et intellectuelle, tel est notre ridicule système, tels sont notre existence, notre cauchemar.

    Auteur : Thomas Bernhard - Source : Le froid (1984)


  2. Les nuages sont comme les pensées, les rêveries, les cauchemars du ciel.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal


  3. Au Japon, on dit: Les fleurs d'hier sont les rêves d'aujourd'hui. Elle pouvait ajouter: Les fautes d'hier sont les cauchemars d'aujourd'hui.

    Auteur : Jean-Christophe Grangé - Source : Kaïken (2012)


  4. L'histoire est un cauchemar dont je cherche à m'éveiller.

    Auteur : James Joyce - Source : Ulysse (1922)


  5. « Tu comprendras quand tu seras grand », manque-t-elle de dire. Au fond, c’est le contraire, elle le sait : Tu comprendras quand tu seras petit, quand tu redeviendras un enfant, conjurant les ombres menaçantes et les cauchemars par des pactes stupides, et peut-être que tout s’éclairera à ce moment-là.

    Auteur : David Grossman - Source : Une femme fuyant l'annonce (2011)


  6. Il est étrange que la science, qui jadis semblait inoffensive, se soit transformée en un cauchemar faisant trembler tout le monde.

    Auteur : Albert Einstein - Source : Pensées intimes, Lettre à la reine Elisabeth de Belgique, 28 mars 1954, Archives Einstein 32-410


  7. Les barreaux n'empêchent pas la nuit d'entrer, non plus. Elle qui vient se marier à la solitude pour procréer l'abominable progéniture des cauchemars sans fin...

    Auteur : Karine Giébel - Source : Meurtres pour rédemption (2006)


  8. Les cauchemars sont bons pour les gens heureux ; le réveil leur est un soulagement. Ses rêves à elle sont peuplés d'amour et de revenants.

    Auteur : Gérald Tenenbaum - Source : L'Ordre des jours (2008)


  9. On ne sort pas d’une vie d’homme lambda pour plonger, vivant et réveillé, dans un cauchemar sans une période d’adaptation. Et l’équation est simple : s’adapter ou mourir. Pas d’autre issue.

    Auteur : Joseph Bialot - Source : C'est en hiver que les jours rallongent (2002)


  10. Naguère, quand j'étais enfant, je rêvais chaque nuit, en me solidarisant avec les Indiens, de méchants visages pâles. Aujourd'hui, dans l'âge plus que mûr, mes cauchemars sont peuplés de redoutables visages lisses.

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


  11. Goya, cauchemar plein de choses inconnues...

    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Les Fleurs du Mal (1857), les Phares


  12. La vie ne va nulle part, la vie est un cauchemar de la matière.

    Auteur : Roger Fournier - Source : A nous deux (1965)


  13. La pire saloperie que puisse vous faire un cauchemar, c'est de vous donner l'illusion de sa propre conscience, «pas de panique, c'est un cauchemar», et de continuer à en être un!

    Auteur : Daniel Pennac - Source : Messieurs les enfants (1997)


  14. Bien jeune, sur la moquette d'aiguilles de pain, j'ai lu, de Chamisso, Peter Schlemihl ou l'Homme qui a perdu son ombre. J'en cauchemarde encore.

    Auteur : Jean-Louis Bory - Source : Ma moitié d'orange (1973)


  15. Mes cauchemars anciens reviennent. Cette nuit, j'ai senti quelqu'un accroupi sur moi, et qui, sa bouche sur la mienne, buvait ma vie entre mes lèvres.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Le Horla (1887)


  16. Je trouve aisément la suite du cauchemar le plus capricieux et le plus échevelé.

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Mademoiselle de Maupin (1835)


  17. Le bonheur forcé est un cauchemar.

    Auteur : Amélie Nothomb - Source : Les Catilinaires


  18. Ceux qui rêvent leur amour, un cauchemar les réveille.

    Auteur : Marcelle Auclair - Source : L'Amour (1963)


  19. Ainsi, chacun, peu importe ce qu'il est, peu importe absolument ce qu'il fait, est sans cesse renvoyé à lui-même, il est un cauchemar seulement alimenté par lui-même.

    Auteur : Thomas Bernhard - Source : La Cave (1976)


  20. Ils seront huit. On leur criera: «En joue» et je verrai les huit fusils braqués sur moi. Je pense que je voudrai rentrer dans le mur, je pousserai le mur avec le dos de toutes mes forces et le mur résistera, comme dans les cauchemars.

    Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Le Mur (1939)


  21. Les mots qu'on connaît bien prennent dans ce pays un sens cauchemardesque. La liberté, la démocratie, le patriotisme, le gouvernement - tous ont un parfum de folie et de meurtre.

    Auteur : Joseph Conrad - Source : Nostromo (1904)


  22. ... la guerre et la maladie, ces deux infinis du cauchemar.

    Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Voyage au bout de la nuit (1932)


  23. Cauchemar: Vient de l'estomac.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  24. Et, parfois, la scène semble exister davantage que le monde, elle est plus présente que nos vies, plus émouvante et vraisemblable que la réalité, plus effrayante que nos cauchemars.

    Auteur : Eric Vuillard - Source : Tristesse de la terre : Une histoire de Buffalo Bill Cody (2014)


  25. Les impôts sont une calamité pour les gens et un cauchemar pour le gouvernement. Pour les premiers, ils sont toujours excessifs, alors que pour les seconds, ils ne sont jamais suffisants.

    Auteur : Juan de Mariana de la Reina - Source : Sans référence


Les citations du Littré sur Cauchemar


  1. Foulon s'est dit autrefois pour cauchemar : Ce qu'un foulon ou coquemare on nomme, Surprend les yeux au milieu de leur somme

    Auteur : PASSERAT - Source : Élégie d'amour coquemar.


  2. Sur ma tête inclinée, Écoute, cette nuit il est venu s'asseoir [le cauchemar], Posant sa main de plomb sur mon âme enchaînée

    Auteur : Victor Hugo - Source : Odes, V, 7


  3. La mort dissimulait sa face, Aux trous profonds, au nez camard, Dont la hideur railleuse efface Les chimères du cauchemar

    Auteur : TH. GAUTHIER. - Source : Émaux et camés, bûchers et tombeaux. p. 222


  4. Toujours ce cauchemar ! mon amour n'est donc pas assez puissant pour vous guérir de votre folie ?

    Auteur : CH. DE BERNARD - Source : le Persécuteur, § 4


  5. Je voudrais bien crier, mais je l'essaie en vain ; Il [un fantôme dans le cauchemar] me ferme la bouche avec sa froide main

    Auteur : SAINT-AMAND - Source : les Visions.


  6. Vous tirez mon âme endormie Du cauchemar des mauvais jours

    Auteur : BÉRANG. - Source : Cinquante ans.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 17h21








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