Définition de « aube »
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot aube de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.
Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur aube pour aider à enrichir la compréhension du mot Aube et répondre à la question quelle est la définition de aube ?
Une définition simple : Département français (10)
Définitions de « aube »
Trésor de la Langue Française informatisé
AUBE1, subst. fém.
AUBE2, subst. fém.
AUBE3, subst. fém.
TECHNOL. ,,Planches fixées à la circonférence de la roue d'un moulin à eau, et sur lesquelles vient s'exercer immédiatement l'impulsion du fluide qui les chasse l'une après l'autre, ce qui produit la rotation de cette roue`` (Chesn. 1857). Roues à aubes. Cf. aubage :Wiktionnaire
Nom commun 3 - français
aube \ob\ féminin
-
Planche fixée à la circonférence d'une roue de moulin à eau ou d'un bateau à vapeur et sur laquelle s'exerce l'action du liquide.
- Les aubes d'un moulin.
- Roue à aubes.
- Un bateau à aubes.
- La courbe des aubes se raccorde tangentiellement avec la circonférence de la roue. ? (Jean-Victor Poncelet, Mémoire sur les roues hydrauliques à aubes courbes, mues par-dessous, 1827)
- Par analogie, pale, ailette d'un compresseur ou d'une turbine.
- Les aubes d'une turbine de turboréacteur d'avion sont soumises à de fortes sollicitations.
Nom commun 2 - français
aube \ob\ féminin
-
(Habillement) Vêtement religieux de toile blanche serré aux reins par un cordon.
- Une file de religieux en aube, le père prieur en tête, sortit de la sacristie et se dirigea vers la porte de l'église. ? (Joris-Karl Huysmans, L'Oblat)
- Dans le tohu-bohu de la sacristie m'échoyai l'honneur d'aider le prêtre à se vêtir des ornements. Je présentais l'amict, l'aube, l'étole. Je veillais à la pose de la chasuble. ? (Yanny Hureaux, Bille de chêne : Une enfance forestière, Jean-Claude Lattès, 1996)
Nom commun 1 - français
aube \ob\ féminin
-
Clarté qui blanchit l'orient au moment précédant le lever du soleil, ce moment lui-même.
- Au réveil, dans les premières blancheurs de l'aube apparaît un fleuve qui tourne sous ses fumées matinales [?] ? (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol. 2, 1866)
- Dès l'aube, tout Tarascon était sur pied, encombrant le chemin d'Avignon. ? (Alphonse Daudet, Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon)
- Souvent, la nuit, par les beaux clairs de lune, il se levait et restait à l'affût jusqu'à l'aube. ? (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Ils attendent l'aube stoïquement, devant un café-crème ou, favorisés par la chance, font parfois la rencontre d'un compatriote qui leur paie à souper. ? (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Enfin, l'aube, une aube splendide, mauve comme en plein été, nous fouetta. La détente fut délicieuse. ? (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Pas un détenu qui ne se retourne le soir sur sa paillasse à l'idée que l'aube peut être sinistre, qui ne s'endort sans souhaiter qu'il ne se passe rien. ? (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Il est expédient de bifurquer à faux pour dérouter les pillards qui braconnent les tenderies dès l'aube, avant le propriétaire. ? (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
-
(Figuré) Commencement, début.
- L'éducation moyenne atteignait un niveau extraordinaire, et, à l'aube du XXe siècle, on trouvait relativement peu de gens, dans l'Europe occidentale, qui ne sussent lire et écrire. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 407 de l'édition de 1921)
- D'ailleurs, à quelques signes, on pourrait croire que l'aube de la sincérité commence à poindre. ? (Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, Entretiens sur l'architecture)
- (Littérature) Poésie lyrique du Moyen Âge (« alba ») ayant pour thème la séparation au point du jour de deux êtres qui s'aiment.
Littré
-
1Premier blanchissement de l'horizon, au point du jour. L'aube du jour, l'aube matinale ou simplement l'aube.
Et du temple déjà l'aube blanchit le faîte
, Racine, Athal. I, 1.Terme de pêche. Sardines d'aube, sardines que l'on prend à la pêche du matin.
L'aube des mouches, l'heure de midi.
- 2 Terme de marine. Le temps qui s'écoule entre le souper de l'équipage et le moment où se prend le premier quart.
HISTORIQUE
XIe s. Par main [matin] en l'albe, si com li jurz esclaire
, Ch. de Rol. LII.
XIIe s. En mer se mettent quand l'aube est esclarée
, Ronc. p. 118. Peu ai-je eü, En la chambre [de ma dame], de joie?; Trop m'a neü [nui] L'aube qui me guerroie
, Romancero, p. 68. Si cume la clarted de l'albe est bele et clere, quant li soleilz lieved par matin
, Rois, 211.
XIIIe s. Devant l'aube aparant, ains qu'il fut ajourné
, Berte, X. Renart conmence à apeler [le loup], Qu'ileuques ne volt plus ester, Que jà estoit l'aube crevée
, Ren. 1175. Tu ies? Aube qui le jor nos amainne
, Rutebeuf, II, 13. Aussi comme l'aube du jour aparoit, nous nous atirames [préparâmes] de touz poins
, Joinville, 224.
XVe s. À l'aube du jour
, Froissart, I, I, 150.
XVIe s. Dès l'aube du jour
, Amyot, Comment refrén. la colère, 41. Au tiers jour, à l'aube des mouches, nous apparut une isle triangulaire
, Rabelais, Pant. IV, 9.
Encyclopédie, 1re édition
AUBE, s. f. vétement de lin ou de toile blanche qui descend jusqu'aux talons, & que le prêtre porte à l'autel par-dessus ses habits ordinaires & sous sa chasuble ; le diacre, soûdiacre & les induts, sont aussi en aube sous leurs dalmatiques.
Autrefois les ecclésiastiques portoient des aubes ou tuniques blanches au lieu de surplis. Voyez Surplis. On croit que dans la primitive Eglise, c'étoit leur vêtement ordinaire. Depuis on voit qu'il étoit ordonné aux clercs de la porter pendant le Service divin seulement. Concile de Narbon. can. 12.
Dans les statuts de Riculphe, évêque de Soissons, donnés en 889, il défend aux clercs de se servir dans les sacrés mysteres, de l'aube qu'ils portent ordinairement ; ce qui prouve que jusques-là les ecclésiastiques portoient toûjours une aube sur leur tunique pour marque de leur état ; c'est pourquoi il en falloit une particuliere pour l'autel, afin qu'elle fût plus propre. Fleury, Hist. eccles. tom. XI. (G)
Aube, en Marine, c'est l'intervalle du tems qui s'écoule depuis le souper de l'équipage jusqu'à ce qu'on prenne le premier quart. Voyez Quart. (Z)
Aube, s. f. (Hydraul.) les aubes sont par rapport aux moulins à eau, & aux roues que l'eau fait mouvoir, ce que sont les aîles des moulins à vent ; ce sont des planches fixées à la circonférence de la roue, & sur lesquelles s'exerce immédiatement l'impulsion du fluide, qui les chasse les unes après les autres, ce qui fait tourner la roue. Voyez Palette. (O)
* Si l'on considere que la vîtesse de l'eau n'est pas la même à différentes profondeurs, & plusieurs autres circonstances, on conjecturera que le nombre & la disposition les plus favorables des aubes sur une roue, ne sont pas faciles à déterminer. 1°. Le nombre des aubes n'est pas arbitraire : quand une aube est entierement plongée dans l'eau, & qu'elle a la position la plus avantageuse pour être bien frappée, qui est naturellement la perpendiculaire au fil de l'eau, il faut que l'aube qui la suit & qui vient prendre sa place, ne fasse alors qu'arriver à la surface de l'eau, & la toucher ; car pour peu qu'elle y plongeât, elle déroberoit à la premiere aube une quantité d'eau proportionnée, qui n'y feroit plus d'impression ; & quoique cette quantité d'eau fît impression sur la seconde aube, celle qui seroit perdue pour la premiere ne seroit pas remplacée par-là ; car l'impression sur la premiere eût été faite sous l'angle le plus favorable, & l'autre ne peut l'être que sous un angle qui le soit beaucoup moins. On doit donc faire en sorte qu'une aube étant entierement plongée dans l'eau, elle ne soit nullement couverte par la suivante ; & il est visible que cela demande qu'elles ayent entr'elles un certain intervalle ; & comme il sera le même pour les autres, il en déterminera le nombre total.
Les aubes attachées chacune par son milieu à un rayon d'une roue qui tourne, ont deux dimensions, l'une parallele, l'autre perpendiculaire à ce rayon ; c'est la parallele que j'appellerai leur hauteur ; si la hauteur est égale au rayon de la roue, une aube ne peut donc plonger entierement, que le centre de la roue, ou de l'arbre qui la porte, ne soit à la surface de l'eau ; & il est nécessaire qu'une aube étant plongée perpendiculairement au courant, la suivante, qui ne doit nullement la couvrir, soit entierement couchée sur la surface de l'eau, & par conséquent fasse avec la premiere un angle de 90 degrés ; ce qui emporte qu'il ne peut y avoir que quatre aubes : d'où l'on voit que le nombre des aubes sera d'autant plus grand que leur largeur sera moindre. Voici une petite table calculée par M. Pitot, du nombre & de la largeur des aubes.
Nombre des aubes, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20.
Largeur des aubes, le rayon étant de 1000, 1000, 691, 500, 377, 293, 234, 191, 159, 134, 114, 99, 86, 76, 67, 61, 54, 49.
2°. Il faut distinguer deux sortes d'aubes : celles qui sont sur les rayons de la roue, & dont par conséquent elles suivent la direction selon leur largeur ; celles qui sont sur des tangentes tirées à différens points de la circonférence de l'arbre qui porte la roue, ce qui ne change rien au nombre : les premieres s'appellent aubes en rayons ; les secondes, aubes en tangentes.
L'aube en rayon & l'aube en tangente entrent dans l'eau & en sortent en même tems, & elles y décrivent par leur extrémité un arc circulaire, dont le point de milieu est la plus grande profondeur de l'eau à laquelle l'aube s'enfonce. On peut prendre cette profondeur égale à la largeur des aubes. Si on conçoit que l'aube en rayon arrive à la surface de l'eau, & par conséquent y est aussi inclinée qu'elle puisse, l'aube en tangente qui y arrive aussi, y est nécessairement encore plus inclinée ; & de-là vient que quand l'aube en rayon est parvenue à être perpendiculaire à l'eau, l'aube en tangente y est encore inclinée, & par conséquent en reçoit à cet égard, & en a toûjours jusque-là moins reçû d'impression. Il est vrai que cette plus grande partie de l'aube en tangente a été plongée ; ce qui sembleroit pouvoir faire une compensation : mais on trouve au contraire que cette plus grande partie plongée reçoit d'autant moins d'impression de l'eau, qu'elle est plus grande par rapport à la partie plus petite de l'aube en rayon plongée aussi ; & cela à cause de la différence des angles d'incidence. Jusques-là l'avantage est pour l'aube en rayon.
Ensuite l'aube en tangente parvient à être perpendiculaire à l'eau : mais ce n'est qu'après l'aube en rayon ; le point du milieu de l'arc circulaire qu'elles décrivent est passé ; l'aube en rayon aura été entierement plongée, & l'aube en tangente ne le peut plus être qu'en partie ; ce qui lui donne du desavantage encore, dans ce cas même qui lui est le plus favorable. Ainsi l'aube en rayon est toûjours préférable à l'aube en tangente.
3°. On a pensé à donner aux aubes la disposition des ailes à moulin à vent, & l'on a dit : ce que l'air fait, l'eau peut le faire ; au lieu que dans la disposition ordinaire des aubes, elles sont attachées à un arbre perpendiculaire au fil de l'eau, ici elles le sont à un arbre parallele à ce fil. L'impression de l'eau sur les aubes disposées à l'ordinaire, est inégale d'un instant à l'autre : sa plus grande force est dans le moment où une aube étant perpendiculaire au courant, & entierement plongée, la suivante va entrer dans l'eau, & la précédente en sort. Le cas opposé est celui où deux aubes sont en même tems également plongées. Depuis l'instant du premier cas, jusqu'à l'instant du second, la force de l'impression diminue toûjours ; & il est clair que cela vient originairement de ce qu'une aube pendant tout son mouvement y est toûjours inégalement plongée. Mais cet inconvénient cesseroit à l'égard des aubes mises en ailes de moulin à vent ; celles-ci étant tout entieres dans l'air, les autres seroient toûjours entierement dans l'eau. Mais on voit que l'impression doit être ici décomposée en deux forces ; l'une parallele, & l'autre perpendiculaire au fil de l'eau ; & qu'il n'y a que la perpendiculaire qui serve à faire tourner. Cette force étant appliquée à une aube nouvelle, qu'on auroit faite égale en eût face à une autre posée selon l'ancienne maniere, il s'est trouvé que l'aube nouvelle qui reçoit une impression constante, en eût reçû une un peu moindre que n'auroit fait l'aube ancienne dans le même cas.
D'ailleurs, quand on dit que la plus grande vîtesse que puisse prendre une aube ou aile mûe par un fluide, est le tiers de la vîtesse de ce fluide, il faut entendre que cette vîtesse réduite au tiers est uniquement celle du centre d'impulsion, ou d'un point de la surface de l'aube où l'on conçoit que se réunit toute l'impression faite sur elle. Si le courant fait trois piés en une seconde, ce centre d'impulsion fera un pié en une seconde ; & comme il est nécessairement placé sur le rayon de la roue, il y aura un point de ce rayon qui aura cette vîtesse d'un pié en une seconde. Si ce point étoit l'extrémité du rayon qui seroit, par exemple, de dix piés, auquel cas il seroit au point d'une circonférence de soixante piés, il ne pourroit parcourir que soixante piés, ou la roue qui porte les aubes ne pourroit faire un tour qu'en soixante secondes, ou en une minute. Mais si ce même centre d'impression étoit posé sur son rayon à un pié de distance du centre de la roue & de l'arbre, il parcourroit une circonférence de six piés, ou feroit un tour en six secondes ; & par conséquent la circonférence de la roue feroit aussi son tour dans le même tems, & auroit une vîtesse dix fois plus grande que dans le premier cas : donc moins le centre d'impression est éloigné du centre de la roue, plus la roue tourne vîte. Quand une surface parallélogrammatique mûe par un fluide tourne autour d'un axe immobile auquel elle est suspendue, son centre d'impression est, à compter depuis l'axe, aux deux tiers de la ligne qui la divise en deux selon sa hauteur. Si la roue a dix piés de rayon, l'aube nouvelle qui est entierement plongée dans l'eau, & dont la largeur ou hauteur est égale au rayon, a donc son centre d'impression environ à six piés du centre de la roue. Il s'en faut beaucoup que la largeur ou hauteur des aubes anciennes ne soit égale au rayon, & par conséquent leur centre d'impression est toûjours plus éloigné du centre de la roue ; & cette roue ne peut tourner que plus lentement. Mais cet avantage est détruit par une compensation presqu'égale : dans le mouvement circulaire de l'aube, le point immobile ou point d'appui est le centre de la roue ; & plus le centre d'impression auquel toute la force est appliquée est éloigné de ce point d'appui, plus la force agit avantageusement, parce qu'elle agit par un long bras de levier. Ainsi quand une moindre distance du centre d'impression au centre de la roue fait tourner la roue plus vîte, & fait gagner du tems, elle fait perdre du côté de la force appliquée moins avantageusement, & cela en même raison : d'où il s'ensuit que la position du centre d'impression est indifférente. La proposition énoncée en général eût été fort étrange ; & on peut apprendre par beaucoup d'exemples à ne pas rejetter les paradoxes sur leur premiere apparence. Si l'on n'a pas songé à donner aux ailes de moulin à vent la disposition des aubes, comme on a songé à donner aux aubes la disposition des ailes de moulin, c'est que les ailes de moulin étant entierement plongées dans le fluide, son impression tendroit à renverser la machine, en agissant également sur toutes ses parties en même tems, & non à produire un mouvement circulaire dans quelques-unes. Voyez l'Histoire de l'Académ. & les Mém. ann. 1729. pag. 81. 253. 365. ann. 1725. p. 80. & suiv.
Au reste, le problème pour la solution duquel on vient de donner d'après M. Pitot quelques principes, demanderoit une physique très-exacte, & une très subtile géométrie, pour être résolu avec précision.
En premier lieu, l'effort du fluide contre chaque point de l'aîle dépend de deux choses ; de la force d'impulsion du fluide, & du bras de levier par lequel cette force agit : ces deux choses varient à chaque point de l'aîle. Le bras de levier est d'autant plus grand, que le point de l'aîle est plus éloigné du centre de rotation ; & à l'égard de la force d'impulsion, elle dépend de la vîtesse respective du fluide par rapport au point de l'aile ; or cette vîtesse respective est différente à chaque point : car en supposant même que la vîtesse absolue du fluide soit égale à tous les points de l'aîle, la vîtesse des points de l'aîle est plus grande ou plus petite, selon qu'ils sont plus loin ou plus près du centre de rotation. Il faut donc prendre l'impulsion du fluide sur chaque point de l'aîle (ce qui demande encore quelqu'attention pour ne point se tromper) & multiplier par cette impulsion le bras de levier, ensuite intégrer. Dans cette intégration même il y a des cas singuliers où l'on doit prendre des précautions que la Géométrie seule ne suffit pas pour indiquer. V. le traite des Fluides, Paris 1744, art. 367.
En second lieu, quand on a trouvé ainsi l'effort du fluide contre l'aube, il ne faut pas croire que la Physique ne doive altérer beaucoup ce calcul : 1°. les lois véritables de l'impulsion des fluides sont encore très-peu connues : 2°. quand une aîle est suivie d'une autre, le fluide qui est entre deux n'agit pas librement sur celle des deux qui précede, parce qu'il est arrêté par son impulsion même sur la suivante. Toutes ces circonstances dérangent tellement ce calcul, d'ailleurs très-épineux sans cela même, que je crois qu'il n'y a que l'expérience seule qui soit capable de résoudre exactement le probleme dont il s'agit.
Une des conditions que doit avoir une roue chargée d'aubes, c'est de tourner toujours uniformément ; & pour cela, il faut qu'elle soit telle que dans quelque situation que ce soit de la roue, l'effort du fluide contre toutes les aubes ou parties d'aubes actuellement enfoncées soit nul, c'est-à-dire, que la somme des efforts positifs pour accélérer la roue, soit égale à la somme des efforts négatifs pour la retarder. Ainsi le probleme qu'il faudroit d'abord résoudre, ce seroit de savoir quel nombre d'aubes il faut donner, pour que dans quelque situation que ce soit de la roue, l'effort du fluide soit nui. Il y ici deux inconnues, la vîtesse de la roue, & le nombre d'aubes ; & la condition de la nullité de l'effort devroit donner une équation entre la vîtesse de la roue & le nombre des aubes, quelle que fût la situation de la roue : c'est un problème qui paroît digne d'exercer les Géometres. On pourroit ensuite tracer une courbe, dont les abscisses exprimeroient le nombre des roues, & les ordonnées la vitesse ; & la plus grande ordonnée de cette courbe donneroit la solution du probleme. Je ne donne ici pour cela que des vûes fort générales, & assez vagues : mais quand la solution de ce probleme seroit possible mathématiquement, ce que je n'ai pas suffisamment examiné, je ne doute pas que les considérations physiques ne l'altérassent beaucoup, & peut-être même ne la rendissent tout-à-fait inutile. (O)
* Aube, (Géog.) riviere de France qui a sa source à l'extrémité méridionale du bois d'Auberive, traverse une partie de la Champagne, & se jette dans la Seine.
Étymologie de « aube »
Provenç. et espagn. alba?; portug. alva?; ital. alba?; de albus, blanc (voy. ALBUM).
- (Nom 1) (1080) Du latin alba « de couleur blanche », l'aube étant le moment où le ciel blanchit. ? voir albus
- (Nom 2) (fin XIe siècle) Du latin alba, « tunique blanche ».
- (Nom 3) (1283) « Planchette reliant les arçons de la selle ». Ancien français alve (1080), puis auve, issu du latin al?pa « soufflet, claque, gifle », primitivement « paume de la main ». La forme aube paraît être due à une confusion avec les précédents. À rapprocher du vieux catalan àlep, roumain arip?, calabrais álipa et ligurien d'Oneglia oarva « volet, battant »[1].
Aube au Scrabble
Le mot aube vaut 6 points au Scrabble.
Informations sur le mot aube - 4 lettres, 3 voyelles, 1 consonnes, 4 lettres uniques.
Quel nombre de points fait le mot aube au Scrabble ?
Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.
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Les rimes de « aube »
On recherche une rime en OB .
Les rimes de aube peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.
Les rimes en Ob
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Les citations sur « aube »
- C'est l'aube qui est belle parce qu'elle embellit. Auteur : Bernard Giraudeau - Source : Cher amour (2009)
- Nous ne voulons chanter que dans la lumière.
Eux, les coqs, chantent dans les ténèbres. Voilà notre erreur,
de sorte que l’aube ne vient jamais.
Morts avant de mourir !Auteur : Maurice Chappaz - Source : Mea culpa, Office des morts, Lausanne, Cahiers de la Renaissance vaudoise, 1966 - A la Sainte-Christine, - Mûrit l'aubépine.Auteur : Dictons - Source : 24 juillet
- Les peuples d'Asie ont trouvé l'opportunité, dans la guerre qui vient de s'achever, de se libérer des chaînes du colonialisme et voient maintenant l'aube d'une nouvelle chance : une dignité jusqu'ici non ressentie et le respect de la liberté politique.Auteur : Douglas MacArthur - Source : Discours au congrès lors de sa démission, 18 avril 1951.
- Qui n'a pas vu la route, à l'aube entre deux rangées d'arbres, toute fraîche, toute vivante, ne sait pas ce que c'est que l'espérance. L'espérance est une détermination héroïque de l'âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté.Auteur : Georges Bernanos - Source : Conférence aux étudiants brésiliens, Rio de Janeiro, 22 décembre 1944.
- Cette auberge sans routes qui s'appelle la vie.Auteur : André Malraux - Source : Antimémoires (1967)
- Au ras de l'horizon, une longue lueur grise commençait à s'étendre: l'aube, avec son reflet lunaire sur les nuages très élevés du zénith, comme si elle allait apparaître au milieu du ciel.Auteur : André Malraux - Source : Antimémoires (1967)
- Si tu portes un vieillard depuis l'aube et que le soir tu le traînes, il ne se souvient que d'avoir été traîné.
Auteur : Ahmadou Kourouma - Source : En attendant le vote des bêtes sauvages (1994)
- Les limites de son rôle dérivent de la nature de ses vertus. Et ces vertus, c’est encore aux lectures d’enfance que je vais aller demander en quoi elles consistent. Ce livre que vous m’avez vu tout à l’heure lire au coin du feu dans la salle à manger, dans ma chambre au fond du fauteuil revêtu d’un appuie-tête au crochet, et pendant les belles heures de l’après-midi, sous les noisetiers et les aubépines du parc, où tous les souffles des champs infinis venaient de si loin jouer silencieusement auprès de moi, tendant sans mot dire à mes narines distraites l’odeur des trèfles et des sainfoins sur lesquels mes yeux fatigués se levaient parfois, ce livre, comme vos yeux en se penchant vers lui ne pourraient déchiffrer son titre à vingt ans de distance, ma mémoire, dont la vue est plus appropriée à ce genre de perceptions, va vous dire quel il était « le Capitaine Fracasse », de Théophile Gautier. J’en aimais par-dessus tout deux ou trois phrases qui m’apparaissaient comme les plus originales et les plus belles de l’ouvrage.Auteur : Marcel Proust - Source : Sur la lecture
- Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours.Auteur : Romain Gary - Source : La Promesse de l'aube (1960)
- Il y a des fous tellement fous que rien ne pourra jamais leur enlever des yeux la jolie fièvre d'amour. Qu'ils soient bénis. C'est grâce à eux que la terre est ronde et que l'aube chaque fois se lève, se lève, se lève.Auteur : Christian Bobin - Source : Tout le monde est occupé
- Jeunes amours, si vite épanouies,
Vous êtes l'aube et le matin du coeur.
Charmez l'enfant, extases inouïes !
Et quand le soir vient avec la douleur,
Charmez encor nos âmes éblouies,
Jeunes amours, si vite épanouies !Auteur : Victor Hugo - Source : Les Contemplations (1856), I, Aurore, 11, Lise - A chaque auberge me saluait une faim, devant chaque source m'attendait une soif - une soif devant chacune, particulière.Auteur : André Gide - Source : Les Nourritures terrestres (1897), I, 3
- Il y a les cathédrales, mais il y a les auberges. Or, sais-tu ce que c'est que les auberges? Ce sont les anciennes cavernes de voleurs civilisées, perfectionnées et abonnées au Constitutionnel.Auteur : Victor Hugo - Source : Lettre à Adèle, 17 juillet 1836
- Vous échangez un regard clair pour un printemps,
Le tour de votre taille pour un tour de fleur,
L'audace et le danger pour votre chair sans ombre,
Vous échangez l'amour pour des frissons d'épées
Et le rire inconscient pour des promesses d'aube.Auteur : Paul Éluard - Source : Capitale de la douleur (1926), Les Gertrude Hoffmann Girls - A l'aube, je me suis levée pour regarder par la fenêtre minuscule de quel gris était la pluie.Auteur : Benoîte Groult - Source : La Touche étoile (2006)
- Une phrase de Flaubert sur les féeries qui faisaient fureur de son temps: «Avec le cochon de lait, la féerie est ce que je connais de plus lourd.»Auteur : Julien Green - Source : Journal, Vers l'invisible, 21 août 1959
- Le slogan de Flaubert: j'apelle bourgeois quiconque pense bassement.Auteur : André Gide - Source : Journal, 22 août 1937
- Il se met à chanter un truc qui m'arrive en plein coeur : mon doux mon tendre, mon merveilleux amour, de l'aube claire jusqu'à la fin du jour, je t'aime encore, tu sais je t'aime...Auteur : Gaël Aymon - Source : Oublier Camille (2014)
- Personne ne peut vous apprendre quoi que ce soit qui ne repose déjà au fond d'un demi-sommeil dans l'aube de votre connaissance.Auteur : Khalil Gibran - Source : Le Prophète (1923)
- Toute aube est pour quelqu'un la peine capitale
À vivre condamné que le sommeil trompa
Et la réalité trace avec son compas
Ce triste trait de craie à l'orient des Halles
Les contes ténébreux ne le dépassent pas.Auteur : Louis Aragon - Source : Le Paysan de Paris chante - Ceux qui me reprochent un ego gigantesque peuvent toujours le faire, mais dans mon dos comme disait Flaubert, car mon cul alors les contemple.Auteur : Fabrice Luchini - Source : Sans référence
- Ces notes lancinantes qui troublent l'aube et le silence, c'est bien notre histoire avortée, de rires oubliés, de sentiments non dits, le regret de sentir que tout est fini, et qu'on n'y peut plus rien.Auteur : Lolita Pille - Source : Hell (2002)
- L'aube se lève. Telle une prière inutile sur un désert sourd, misérable et nu. Épaves oubliées par une mer volatilisée depuis des millénaires, quelques rochers s'effritent dans la poussière ; çà et là, enguirlandés de coloquintes vénéneuses, de maigres bras de broussailles soulignent les berges de jadis sur lesquelles des acacias solitaires se sont crucifiés puis, plus rien – rien de ce que l'on espère entrevoir –, ni caravane providentielle, ni cahute salutaire, pas même la trace d'un bivouac. Le désert est d'une perversité !... C'est un code piégé, le désert, un dédale souverain et fourbe où les témérités courent à leur perte, où les distraits s'évanouissent parmi les mirages plus vite qu'une feinte, où pas un saint patron ne répondrait aux appels du naufragé afin de ne pas se couvrir de ridicule ; un territoire d'échec et d'adjuration, un chemin de croix qui n'a de cesse de se ramifier, un envers du décor où l'entêtement se mue en obsession et la foi en folie. Ci-gît la vanité de toute chose en ce monde, semble clamer la nudité des pierres et des perspectives. Car, ici, tout retourne à la poussière, les montagnes taciturnes et les forêts luxuriantes, les paradis perdus comme les empires bâclés, jusqu'au règne claironnant des hommes… Ici, en ces immensités reniées des dieux, viennent abdiquer les tornades et mourir les vents bredouilles à la manière des vagues sur les plages sauvages puisque seule la course inexorable des âges est invincibilité et certitude. Au loin, très loin, là où la terre commence à s'arrondir, l'horizon se tient immobile, piètre et livide, comme si la nuit l'avait tenu en haleine jusqu'au matin…Auteur : Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra - Source : L'Equation africaine (2011)
- En août, de l'aube au soir, - On n'a qu'une heure pour s'asseoir.Auteur : Dictons - Source : Dicton
Les mots proches de « aube »
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Les synonymes de « aube»
Les synonymes de Aube :- 1. ailette
2. lame
3. aurore
4. potron
synonymes de Aube
Fréquence et usage du mot Aube dans le temps
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