Définition de « aube »
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot aube de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.
Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur aube pour aider à enrichir la compréhension du mot Aube et répondre à la question quelle est la définition de aube ?
Une définition simple : Commune dans le département 61 (Orne) en région Basse-Normandie (France)
Définitions de « aube »
Trésor de la Langue Française informatisé
AUBE1, subst. fém.
AUBE2, subst. fém.
AUBE3, subst. fém.
TECHNOL. ,,Planches fixées à la circonférence de la roue d'un moulin à eau, et sur lesquelles vient s'exercer immédiatement l'impulsion du fluide qui les chasse l'une après l'autre, ce qui produit la rotation de cette roue`` (Chesn. 1857). Roues à aubes. Cf. aubage :Wiktionnaire
Nom commun 3 - français
aube \ob\ féminin
-
Planche fixée à la circonférence d'une roue de moulin à eau ou d'un bateau à vapeur et sur laquelle s'exerce l'action du liquide.
- Les aubes d'un moulin.
- Roue à aubes.
- Un bateau à aubes.
- La courbe des aubes se raccorde tangentiellement avec la circonférence de la roue. ? (Jean-Victor Poncelet, Mémoire sur les roues hydrauliques à aubes courbes, mues par-dessous, 1827)
- Par analogie, pale, ailette d'un compresseur ou d'une turbine.
- Les aubes d'une turbine de turboréacteur d'avion sont soumises à de fortes sollicitations.
Nom commun 2 - français
aube \ob\ féminin
-
(Habillement) Vêtement religieux de toile blanche serré aux reins par un cordon.
- Une file de religieux en aube, le père prieur en tête, sortit de la sacristie et se dirigea vers la porte de l'église. ? (Joris-Karl Huysmans, L'Oblat)
- Dans le tohu-bohu de la sacristie m'échoyai l'honneur d'aider le prêtre à se vêtir des ornements. Je présentais l'amict, l'aube, l'étole. Je veillais à la pose de la chasuble. ? (Yanny Hureaux, Bille de chêne : Une enfance forestière, Jean-Claude Lattès, 1996)
Nom commun 1 - français
aube \ob\ féminin
-
Clarté qui blanchit l'orient au moment précédant le lever du soleil, ce moment lui-même.
- Au réveil, dans les premières blancheurs de l'aube apparaît un fleuve qui tourne sous ses fumées matinales [?] ? (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol. 2, 1866)
- Dès l'aube, tout Tarascon était sur pied, encombrant le chemin d'Avignon. ? (Alphonse Daudet, Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon)
- Souvent, la nuit, par les beaux clairs de lune, il se levait et restait à l'affût jusqu'à l'aube. ? (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Ils attendent l'aube stoïquement, devant un café-crème ou, favorisés par la chance, font parfois la rencontre d'un compatriote qui leur paie à souper. ? (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Enfin, l'aube, une aube splendide, mauve comme en plein été, nous fouetta. La détente fut délicieuse. ? (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Pas un détenu qui ne se retourne le soir sur sa paillasse à l'idée que l'aube peut être sinistre, qui ne s'endort sans souhaiter qu'il ne se passe rien. ? (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Il est expédient de bifurquer à faux pour dérouter les pillards qui braconnent les tenderies dès l'aube, avant le propriétaire. ? (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
-
(Figuré) Commencement, début.
- L'éducation moyenne atteignait un niveau extraordinaire, et, à l'aube du XXe siècle, on trouvait relativement peu de gens, dans l'Europe occidentale, qui ne sussent lire et écrire. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 407 de l'édition de 1921)
- D'ailleurs, à quelques signes, on pourrait croire que l'aube de la sincérité commence à poindre. ? (Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, Entretiens sur l'architecture)
- (Littérature) Poésie lyrique du Moyen Âge (« alba ») ayant pour thème la séparation au point du jour de deux êtres qui s'aiment.
Littré
-
1Premier blanchissement de l'horizon, au point du jour. L'aube du jour, l'aube matinale ou simplement l'aube.
Et du temple déjà l'aube blanchit le faîte
, Racine, Athal. I, 1.Terme de pêche. Sardines d'aube, sardines que l'on prend à la pêche du matin.
L'aube des mouches, l'heure de midi.
- 2 Terme de marine. Le temps qui s'écoule entre le souper de l'équipage et le moment où se prend le premier quart.
HISTORIQUE
XIe s. Par main [matin] en l'albe, si com li jurz esclaire
, Ch. de Rol. LII.
XIIe s. En mer se mettent quand l'aube est esclarée
, Ronc. p. 118. Peu ai-je eü, En la chambre [de ma dame], de joie?; Trop m'a neü [nui] L'aube qui me guerroie
, Romancero, p. 68. Si cume la clarted de l'albe est bele et clere, quant li soleilz lieved par matin
, Rois, 211.
XIIIe s. Devant l'aube aparant, ains qu'il fut ajourné
, Berte, X. Renart conmence à apeler [le loup], Qu'ileuques ne volt plus ester, Que jà estoit l'aube crevée
, Ren. 1175. Tu ies? Aube qui le jor nos amainne
, Rutebeuf, II, 13. Aussi comme l'aube du jour aparoit, nous nous atirames [préparâmes] de touz poins
, Joinville, 224.
XVe s. À l'aube du jour
, Froissart, I, I, 150.
XVIe s. Dès l'aube du jour
, Amyot, Comment refrén. la colère, 41. Au tiers jour, à l'aube des mouches, nous apparut une isle triangulaire
, Rabelais, Pant. IV, 9.
Encyclopédie, 1re édition
AUBE, s. f. vétement de lin ou de toile blanche qui descend jusqu'aux talons, & que le prêtre porte à l'autel par-dessus ses habits ordinaires & sous sa chasuble ; le diacre, soûdiacre & les induts, sont aussi en aube sous leurs dalmatiques.
Autrefois les ecclésiastiques portoient des aubes ou tuniques blanches au lieu de surplis. Voyez Surplis. On croit que dans la primitive Eglise, c'étoit leur vêtement ordinaire. Depuis on voit qu'il étoit ordonné aux clercs de la porter pendant le Service divin seulement. Concile de Narbon. can. 12.
Dans les statuts de Riculphe, évêque de Soissons, donnés en 889, il défend aux clercs de se servir dans les sacrés mysteres, de l'aube qu'ils portent ordinairement ; ce qui prouve que jusques-là les ecclésiastiques portoient toûjours une aube sur leur tunique pour marque de leur état ; c'est pourquoi il en falloit une particuliere pour l'autel, afin qu'elle fût plus propre. Fleury, Hist. eccles. tom. XI. (G)
Aube, en Marine, c'est l'intervalle du tems qui s'écoule depuis le souper de l'équipage jusqu'à ce qu'on prenne le premier quart. Voyez Quart. (Z)
Aube, s. f. (Hydraul.) les aubes sont par rapport aux moulins à eau, & aux roues que l'eau fait mouvoir, ce que sont les aîles des moulins à vent ; ce sont des planches fixées à la circonférence de la roue, & sur lesquelles s'exerce immédiatement l'impulsion du fluide, qui les chasse les unes après les autres, ce qui fait tourner la roue. Voyez Palette. (O)
* Si l'on considere que la vîtesse de l'eau n'est pas la même à différentes profondeurs, & plusieurs autres circonstances, on conjecturera que le nombre & la disposition les plus favorables des aubes sur une roue, ne sont pas faciles à déterminer. 1°. Le nombre des aubes n'est pas arbitraire : quand une aube est entierement plongée dans l'eau, & qu'elle a la position la plus avantageuse pour être bien frappée, qui est naturellement la perpendiculaire au fil de l'eau, il faut que l'aube qui la suit & qui vient prendre sa place, ne fasse alors qu'arriver à la surface de l'eau, & la toucher ; car pour peu qu'elle y plongeât, elle déroberoit à la premiere aube une quantité d'eau proportionnée, qui n'y feroit plus d'impression ; & quoique cette quantité d'eau fît impression sur la seconde aube, celle qui seroit perdue pour la premiere ne seroit pas remplacée par-là ; car l'impression sur la premiere eût été faite sous l'angle le plus favorable, & l'autre ne peut l'être que sous un angle qui le soit beaucoup moins. On doit donc faire en sorte qu'une aube étant entierement plongée dans l'eau, elle ne soit nullement couverte par la suivante ; & il est visible que cela demande qu'elles ayent entr'elles un certain intervalle ; & comme il sera le même pour les autres, il en déterminera le nombre total.
Les aubes attachées chacune par son milieu à un rayon d'une roue qui tourne, ont deux dimensions, l'une parallele, l'autre perpendiculaire à ce rayon ; c'est la parallele que j'appellerai leur hauteur ; si la hauteur est égale au rayon de la roue, une aube ne peut donc plonger entierement, que le centre de la roue, ou de l'arbre qui la porte, ne soit à la surface de l'eau ; & il est nécessaire qu'une aube étant plongée perpendiculairement au courant, la suivante, qui ne doit nullement la couvrir, soit entierement couchée sur la surface de l'eau, & par conséquent fasse avec la premiere un angle de 90 degrés ; ce qui emporte qu'il ne peut y avoir que quatre aubes : d'où l'on voit que le nombre des aubes sera d'autant plus grand que leur largeur sera moindre. Voici une petite table calculée par M. Pitot, du nombre & de la largeur des aubes.
Nombre des aubes, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20.
Largeur des aubes, le rayon étant de 1000, 1000, 691, 500, 377, 293, 234, 191, 159, 134, 114, 99, 86, 76, 67, 61, 54, 49.
2°. Il faut distinguer deux sortes d'aubes : celles qui sont sur les rayons de la roue, & dont par conséquent elles suivent la direction selon leur largeur ; celles qui sont sur des tangentes tirées à différens points de la circonférence de l'arbre qui porte la roue, ce qui ne change rien au nombre : les premieres s'appellent aubes en rayons ; les secondes, aubes en tangentes.
L'aube en rayon & l'aube en tangente entrent dans l'eau & en sortent en même tems, & elles y décrivent par leur extrémité un arc circulaire, dont le point de milieu est la plus grande profondeur de l'eau à laquelle l'aube s'enfonce. On peut prendre cette profondeur égale à la largeur des aubes. Si on conçoit que l'aube en rayon arrive à la surface de l'eau, & par conséquent y est aussi inclinée qu'elle puisse, l'aube en tangente qui y arrive aussi, y est nécessairement encore plus inclinée ; & de-là vient que quand l'aube en rayon est parvenue à être perpendiculaire à l'eau, l'aube en tangente y est encore inclinée, & par conséquent en reçoit à cet égard, & en a toûjours jusque-là moins reçû d'impression. Il est vrai que cette plus grande partie de l'aube en tangente a été plongée ; ce qui sembleroit pouvoir faire une compensation : mais on trouve au contraire que cette plus grande partie plongée reçoit d'autant moins d'impression de l'eau, qu'elle est plus grande par rapport à la partie plus petite de l'aube en rayon plongée aussi ; & cela à cause de la différence des angles d'incidence. Jusques-là l'avantage est pour l'aube en rayon.
Ensuite l'aube en tangente parvient à être perpendiculaire à l'eau : mais ce n'est qu'après l'aube en rayon ; le point du milieu de l'arc circulaire qu'elles décrivent est passé ; l'aube en rayon aura été entierement plongée, & l'aube en tangente ne le peut plus être qu'en partie ; ce qui lui donne du desavantage encore, dans ce cas même qui lui est le plus favorable. Ainsi l'aube en rayon est toûjours préférable à l'aube en tangente.
3°. On a pensé à donner aux aubes la disposition des ailes à moulin à vent, & l'on a dit : ce que l'air fait, l'eau peut le faire ; au lieu que dans la disposition ordinaire des aubes, elles sont attachées à un arbre perpendiculaire au fil de l'eau, ici elles le sont à un arbre parallele à ce fil. L'impression de l'eau sur les aubes disposées à l'ordinaire, est inégale d'un instant à l'autre : sa plus grande force est dans le moment où une aube étant perpendiculaire au courant, & entierement plongée, la suivante va entrer dans l'eau, & la précédente en sort. Le cas opposé est celui où deux aubes sont en même tems également plongées. Depuis l'instant du premier cas, jusqu'à l'instant du second, la force de l'impression diminue toûjours ; & il est clair que cela vient originairement de ce qu'une aube pendant tout son mouvement y est toûjours inégalement plongée. Mais cet inconvénient cesseroit à l'égard des aubes mises en ailes de moulin à vent ; celles-ci étant tout entieres dans l'air, les autres seroient toûjours entierement dans l'eau. Mais on voit que l'impression doit être ici décomposée en deux forces ; l'une parallele, & l'autre perpendiculaire au fil de l'eau ; & qu'il n'y a que la perpendiculaire qui serve à faire tourner. Cette force étant appliquée à une aube nouvelle, qu'on auroit faite égale en eût face à une autre posée selon l'ancienne maniere, il s'est trouvé que l'aube nouvelle qui reçoit une impression constante, en eût reçû une un peu moindre que n'auroit fait l'aube ancienne dans le même cas.
D'ailleurs, quand on dit que la plus grande vîtesse que puisse prendre une aube ou aile mûe par un fluide, est le tiers de la vîtesse de ce fluide, il faut entendre que cette vîtesse réduite au tiers est uniquement celle du centre d'impulsion, ou d'un point de la surface de l'aube où l'on conçoit que se réunit toute l'impression faite sur elle. Si le courant fait trois piés en une seconde, ce centre d'impulsion fera un pié en une seconde ; & comme il est nécessairement placé sur le rayon de la roue, il y aura un point de ce rayon qui aura cette vîtesse d'un pié en une seconde. Si ce point étoit l'extrémité du rayon qui seroit, par exemple, de dix piés, auquel cas il seroit au point d'une circonférence de soixante piés, il ne pourroit parcourir que soixante piés, ou la roue qui porte les aubes ne pourroit faire un tour qu'en soixante secondes, ou en une minute. Mais si ce même centre d'impression étoit posé sur son rayon à un pié de distance du centre de la roue & de l'arbre, il parcourroit une circonférence de six piés, ou feroit un tour en six secondes ; & par conséquent la circonférence de la roue feroit aussi son tour dans le même tems, & auroit une vîtesse dix fois plus grande que dans le premier cas : donc moins le centre d'impression est éloigné du centre de la roue, plus la roue tourne vîte. Quand une surface parallélogrammatique mûe par un fluide tourne autour d'un axe immobile auquel elle est suspendue, son centre d'impression est, à compter depuis l'axe, aux deux tiers de la ligne qui la divise en deux selon sa hauteur. Si la roue a dix piés de rayon, l'aube nouvelle qui est entierement plongée dans l'eau, & dont la largeur ou hauteur est égale au rayon, a donc son centre d'impression environ à six piés du centre de la roue. Il s'en faut beaucoup que la largeur ou hauteur des aubes anciennes ne soit égale au rayon, & par conséquent leur centre d'impression est toûjours plus éloigné du centre de la roue ; & cette roue ne peut tourner que plus lentement. Mais cet avantage est détruit par une compensation presqu'égale : dans le mouvement circulaire de l'aube, le point immobile ou point d'appui est le centre de la roue ; & plus le centre d'impression auquel toute la force est appliquée est éloigné de ce point d'appui, plus la force agit avantageusement, parce qu'elle agit par un long bras de levier. Ainsi quand une moindre distance du centre d'impression au centre de la roue fait tourner la roue plus vîte, & fait gagner du tems, elle fait perdre du côté de la force appliquée moins avantageusement, & cela en même raison : d'où il s'ensuit que la position du centre d'impression est indifférente. La proposition énoncée en général eût été fort étrange ; & on peut apprendre par beaucoup d'exemples à ne pas rejetter les paradoxes sur leur premiere apparence. Si l'on n'a pas songé à donner aux ailes de moulin à vent la disposition des aubes, comme on a songé à donner aux aubes la disposition des ailes de moulin, c'est que les ailes de moulin étant entierement plongées dans le fluide, son impression tendroit à renverser la machine, en agissant également sur toutes ses parties en même tems, & non à produire un mouvement circulaire dans quelques-unes. Voyez l'Histoire de l'Académ. & les Mém. ann. 1729. pag. 81. 253. 365. ann. 1725. p. 80. & suiv.
Au reste, le problème pour la solution duquel on vient de donner d'après M. Pitot quelques principes, demanderoit une physique très-exacte, & une très subtile géométrie, pour être résolu avec précision.
En premier lieu, l'effort du fluide contre chaque point de l'aîle dépend de deux choses ; de la force d'impulsion du fluide, & du bras de levier par lequel cette force agit : ces deux choses varient à chaque point de l'aîle. Le bras de levier est d'autant plus grand, que le point de l'aîle est plus éloigné du centre de rotation ; & à l'égard de la force d'impulsion, elle dépend de la vîtesse respective du fluide par rapport au point de l'aile ; or cette vîtesse respective est différente à chaque point : car en supposant même que la vîtesse absolue du fluide soit égale à tous les points de l'aîle, la vîtesse des points de l'aîle est plus grande ou plus petite, selon qu'ils sont plus loin ou plus près du centre de rotation. Il faut donc prendre l'impulsion du fluide sur chaque point de l'aîle (ce qui demande encore quelqu'attention pour ne point se tromper) & multiplier par cette impulsion le bras de levier, ensuite intégrer. Dans cette intégration même il y a des cas singuliers où l'on doit prendre des précautions que la Géométrie seule ne suffit pas pour indiquer. V. le traite des Fluides, Paris 1744, art. 367.
En second lieu, quand on a trouvé ainsi l'effort du fluide contre l'aube, il ne faut pas croire que la Physique ne doive altérer beaucoup ce calcul : 1°. les lois véritables de l'impulsion des fluides sont encore très-peu connues : 2°. quand une aîle est suivie d'une autre, le fluide qui est entre deux n'agit pas librement sur celle des deux qui précede, parce qu'il est arrêté par son impulsion même sur la suivante. Toutes ces circonstances dérangent tellement ce calcul, d'ailleurs très-épineux sans cela même, que je crois qu'il n'y a que l'expérience seule qui soit capable de résoudre exactement le probleme dont il s'agit.
Une des conditions que doit avoir une roue chargée d'aubes, c'est de tourner toujours uniformément ; & pour cela, il faut qu'elle soit telle que dans quelque situation que ce soit de la roue, l'effort du fluide contre toutes les aubes ou parties d'aubes actuellement enfoncées soit nul, c'est-à-dire, que la somme des efforts positifs pour accélérer la roue, soit égale à la somme des efforts négatifs pour la retarder. Ainsi le probleme qu'il faudroit d'abord résoudre, ce seroit de savoir quel nombre d'aubes il faut donner, pour que dans quelque situation que ce soit de la roue, l'effort du fluide soit nui. Il y ici deux inconnues, la vîtesse de la roue, & le nombre d'aubes ; & la condition de la nullité de l'effort devroit donner une équation entre la vîtesse de la roue & le nombre des aubes, quelle que fût la situation de la roue : c'est un problème qui paroît digne d'exercer les Géometres. On pourroit ensuite tracer une courbe, dont les abscisses exprimeroient le nombre des roues, & les ordonnées la vitesse ; & la plus grande ordonnée de cette courbe donneroit la solution du probleme. Je ne donne ici pour cela que des vûes fort générales, & assez vagues : mais quand la solution de ce probleme seroit possible mathématiquement, ce que je n'ai pas suffisamment examiné, je ne doute pas que les considérations physiques ne l'altérassent beaucoup, & peut-être même ne la rendissent tout-à-fait inutile. (O)
* Aube, (Géog.) riviere de France qui a sa source à l'extrémité méridionale du bois d'Auberive, traverse une partie de la Champagne, & se jette dans la Seine.
Étymologie de « aube »
Provenç. et espagn. alba?; portug. alva?; ital. alba?; de albus, blanc (voy. ALBUM).
- (Nom 1) (1080) Du latin alba « de couleur blanche », l'aube étant le moment où le ciel blanchit. ? voir albus
- (Nom 2) (fin XIe siècle) Du latin alba, « tunique blanche ».
- (Nom 3) (1283) « Planchette reliant les arçons de la selle ». Ancien français alve (1080), puis auve, issu du latin al?pa « soufflet, claque, gifle », primitivement « paume de la main ». La forme aube paraît être due à une confusion avec les précédents. À rapprocher du vieux catalan àlep, roumain arip?, calabrais álipa et ligurien d'Oneglia oarva « volet, battant »[1].
Aube au Scrabble
Le mot aube vaut 6 points au Scrabble.
Informations sur le mot aube - 4 lettres, 3 voyelles, 1 consonnes, 4 lettres uniques.
Quel nombre de points fait le mot aube au Scrabble ?
Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.
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Les rimes de « aube »
On recherche une rime en OB .
Les rimes de aube peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.
Les rimes en Ob
Rimes de cob Rimes de probe Rimes de englobe Rimes de snobent Rimes de zobs Rimes de gobe Rimes de lobe Rimes de enrobe Rimes de jacob Rimes de probes Rimes de mob Rimes de adobe Rimes de microbe Rimes de xénophobes Rimes de jobs Rimes de globes Rimes de taube Rimes de xénophobe Rimes de robes Rimes de xénophobes Rimes de aube Rimes de globe Rimes de snob Rimes de gobes Rimes de lob Rimes de daubes Rimes de bob Rimes de bobs Rimes de Lobbes Rimes de poisson-globe Rimes de agoraphobes Rimes de lobs Rimes de xénophobe Rimes de garde-robes Rimes de claustrophobe Rimes de blob Rimes de anglophobes Rimes de job Rimes de snobs Rimes de robe Rimes de lobes Rimes de garde-robe Rimes de scrub Rimes de dérobes Rimes de ob Rimes de snobe Rimes de aubes Rimes de englobent Rimes de claustrophobe Rimes de hydrophobeMots du jour
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Les citations sur « aube »
- La vie de Flaubert, comme celle de presque tout le monde, avait été faite en grande partie de déceptions et d'échecs.Auteur : Albert Thibaudet - Source : Gustave Flaubert (1922)
- Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours.Auteur : Romain Gary - Source : La Promesse de l'aube (1960)
- Il était plus de huit heures du matin, et il faisait grand jour depuis longtemps; mais ici, à cause du crachin et de la fraîcheur humide, on avait l'impression de l'aube.Auteur : Georges Simenon - Source : Maigret et la vieille dame (1950)
- Je vois venir avec lenteur au plafond la raie coutumière
Le doigt de l'aube sur sa bouche avant la musique ramière
Pâle blanche comme les draps encore obscurs où nous bougeons
Qui fend peu à peu les rideaux du roucoulement des pigeonsAuteur : Louis Aragon - Source : Elsa - C'était nuit dans l'Octobre amer
De ma plus immémoriale
Année, au fond des brumes pâles
De l'humide marais d'Auber,
Dans l'âpre région de Weir -
C'était près du lac noir d'Auber,
Au bois hanté des ghouls de Weir.Auteur : Edgar Allan Poe - Source : Ulalume (1847) - En se dirigeant vers la chaire, il fit un détour et passa à côté de moi. Les yeux baissés, l'air concentré, de la manche de son aube, il me balaya le visage. Ce coup léger, cette presque caresse, me bouleversa. Un goéland, un ange m'avait touchée de son aile, moi terrestre. Auteur : Béatrix Beck - Source : Léon Morin, prêtre (1952)
- Maille à maille se fait l'aubergiste.Auteur : Honoré de Balzac - Source : Pensées, Sujets, Fragments (1910)
- Chaque fois que l'aube paraît, le mystère est là tout entier.Auteur : René Daumal - Source : Poésie noire et poésie blanche (1954)
- Souvent quand je me couche, l'aube se lève déjà.Auteur : Patrick Poivre d'Arvor - Source : Télé-Loisirs n° 898, 12 au 18 mai 2003.
- Mais le chagrin est revenu avec l'aube du matin,
Et la voix dans mon oreille rêveuse s'est évanouie.Auteur : Thomas Campbell - Source : The Soldier's Dream - Le slogan de Flaubert: j'apelle bourgeois quiconque pense bassement.Auteur : André Gide - Source : Journal, 22 août 1937
- II n'y avait rien d'autre sur la terre, rien, ni personne. Ils étaient nés du désert, aucun autre chemin ne pouvait les conduire. Ils ne disaient rien. Ils ne voulaient rien. Le vent passait sur eux, à travers eux, comme s'il n'y avait personne sur les dunes. Ils marchaient depuis la première aube, sans s'arrêter, la fatigue et la soif les enveloppaient comme une gangue. La sécheresse avait durci leurs lèvres et leur langue. La faim les rongeait. Ils n'auraient pas pu parler. Ils étaient devenus, depuis si longtemps, muets comme le désert, pleins de lumière quand le soleil brûle au centre du ciel vide. Auteur : J. M. G. Le Clézio - Source : Désert (1980)
- Je n'aime rien tant que ce qui va se produire: et jusque dans l'amour, je ne trouve rien qui l'emporte en volupté sur les premiers sentiments. De toutes les heures du jour, l'aube est ma préférée.Auteur : Paul Valéry - Source : L'Ame et la Danse (1923)
- A quatre heures du matin, l'été, - Le Sommeil d'amour dure encore. - Sous les bosquets l'aube évapore - L'odeur du soir fêté.Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Derniers Vers (1872), Bonne pensée du matin
- Les hommes chantaient, les femmes, les enfants chantaient l'espoir, la chaleur du combat et les aubes qu'ils ne verraient pas, chantaient dans la nuit qui n'avait pas été si douce depuis longtemps. Et le chant, surpris au détour d'une virgule, le chant, frappé en plein coeur par une rafale de balles, le chant s'éleva plus haut, plus beau, grandiose dans la nuit rose avant de trébucher et s'affaisser face contre terre, le chant, jusqu'au dernier soupirAuteur : Nicole Cage-Florentiny - Source : L’Espagnole
- M. Cabissol appela l'aubergiste Blanc, qui, sur demande, apporta plume et encre, et Maurin dicta le sens d'une billette dont M. Cabissol rédigea les phrases à son idée.Auteur : Jean Aicard - Source : Maurin des Maures (1908)
- Quelle était la nature de cet invisible héritage lestant nos aubes avant de se dissoudre dans le rythme forcené des journées, toujours susceptible de resurgir au petit malheur la chance. Auteur : Olivia de Lamberterie - Source : Avec toutes mes sympathies
- Le seul remède à la vie, c'est la mort librement consentie. L'exemple vient d'en haut: «Suicidez-vous jeune, vous profiterez de la mort», nous dit le Christ avant de s'autodétruire sur la croix à l'aube de sa trente-troisième année.Auteur : Pierre Desproges - Source : Vivons heureux en attendant la mort
- L'aube court aux trousses de la nuit, comme un chat à celles d'une souris.Auteur : Jean Ray - Source : Les derniers contes de Canterbury
- Le coeur d'un libertin est fait comme une auberge, on y trouve à toute heure un grand feu bien nourri.Auteur : Alfred de Musset - Source : A quoi rêvent les jeunes filles (1832)
- L'étreinte sexuelle est créatrice d'étoiles. Elle revit l'aube du monde, sa création, voit naître le premier soleil. L'homme et la femme se placent dans sa lumière, sous sa protection.Auteur : Proverbes amérindiens - Source : Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne (2002)
- Elle avait l'impression de ne pas avoir d'opinions propres, en tout cas pas comme d'autres semblaient en avoir. Une fois le cours terminé, elle voyait immédiatement qu'elle aurait pu argumenter tout aussi brutalement et avec autant de brio le cas contraire: préférer Flaubert à Foucault ; défendre Austen plutôt qu'Adorno. Les gens croyaient-ils réellement en quoi que ce soit? Elle n'en avait pas la moindre idée. Auteur : Zadie Smith - Source : De la beauté (2005)
- Lorsqu'on prie pendant la nuit, plus on s'approche de l'aube et plus la prière a de valeur.Auteur : Ostad Elahi - Source : 100 Maximes de Guidance
- Depuis l'aube, dit-il, je cours, dans cette plaine,
Après un vieux chevreuil que j'ai manqué deux fois,
Et qui m'a mis tout hors d'haleine.Auteur : Jean-Pierre Claris de Florian - Source : Fables (1792) - Figue verte et fille d'auberge mûrissent à force d'être pincées.Auteur : Miguel de Cervantès - Source : Les Nouvelles exemplaires (1613), Le petit-fils de Sancho
Les mots proches de « aube »
Aubade Aubain Aubaine Aube Aube Aube Aubépine Auberge Aubergine Aubier Aubifoin Aubin Aubour Aubron Auburnien, ienneLes mots débutant par Aub Les mots débutant par Au
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Les synonymes de « aube»
Les synonymes de Aube :- 1. ailette
2. lame
3. aurore
4. potron
synonymes de Aube
Fréquence et usage du mot Aube dans le temps
Évolution historique de l’usage du mot « aube » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot Aube dans les textes publiés.
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