La définition de Farce du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Farce
Nature : s. f.
Prononciation : far-s'
Etymologie : Farce 1, parce que c'était, ou, comme la farce de la cuisine, quelque chose de mélangé et d'agréable, c'est-à-dire une espèce de revue de sujets divers, ou une pièce farcie (voy. ). Espagn. port. et ital. farsa.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de farce de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec farce pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Farce ?


La définition de Farce

Pièce dramatique et souvent simple dialogue où l'on emploie les plaisanteries hasardées et les lazzis burlesques.


Toutes les définitions de « farce »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

FARCE. n. f.
T. de Cuisine. Hachis de viandes assaisonnées d'épices et de fines herbes, qu'on met dans le corps de quelque animal, dans quelque autre viande, dans des œufs, ou dans de la pâte. Bourrer une dinde de farce et de marrons. Farce de poisson.

Littré

FARCE (far-s') s. f.
  • 1 Terme de cuisine. Viandes hachées et épicées, qu'on introduit dans les volailles ou dans le gibier mis à la broche, dans les pâtés, etc.
  • 2Hachis fait d'herbes cuites. Farce d'épinards.

    Par extension. Farce d'oseille, bien que l'oseille ne se hache pas.


HISTORIQUE

XIIIe s. Si que la crouste en est faussée, Et la farce s'en est volée, Barbazan, Fabliaux, t. IV, p. 95.

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Encyclopédie, 1re édition

FARCE, s. f. (Belles-Lettres.) espece de comique grossier où toutes les regles de la bienséance, de la vraissemblance, & du bon sens, sont également violées. L'absurde & l'obscene sont à la farce ce que le ridicule est à la comédie.

Or on demande s'il est bon que ce genre de spectacle ait dans un état bien policé des théatres réguliers & décens. Ceux qui protegent la farce en donnent pour raison, que, puisqu'on y va, on s'y amuse, que tout le monde n'est pas en état de goûter le bon comique, & qu'il faut laisser au public le choix de ses amusemens.

Que l'on s'amuse au spectacle de la farce, c'est un fait qu'on ne peut nier. Le peuple romain desertoit le théatre de Térence pour courir aux bateleurs ; & de nos jours Mérope & le Méchant dans leur nouveauté ont à peine attiré la multitude pendant deux mois, tandis que la farce la plus monstrueuse a soûtenu son spectacle pendant deux saisons entieres.

Il est donc certain que la partie du public, dont le goût est invariablement décidé pour le vrai, l'utile, & le beau, n'a fait dans tous les tems que le très-petit nombre, & que la foule se décide pour l'extravagant & l'absurde. Ainsi, loin de disputer à la farce les succès donc elle joüit, nous ajoûterons que dès qu'on aime ce spectacle, on n'aime plus que celui-là, & qu'il seroit aussi surprenant qu'un homme qui fait ses délices journalieres de ces grossieres absurdités, fût vivement touché des beautés du Misantrope & d'Athalie, qu'il le seroit de voir un homme nourri dans la débauche se plaire à la société d'une femme vertueuse.

On va, dit-on, se délasser à la farce ; un spectacle raisonnable applique & fatigue l'esprit ; la farce amuse, fait rire, & n'occupe point. Nous avoüons qu'il est des esprits, qu'une chaîne réguliere d'idées & de sentimens doit fatiguer. L'esprit a son libertinage & son desordre où il est plus à son aise ; & le plaisir machinal & grossier qu'il y prend sans réflexion, émousse en lui le goût de l'honnête & de l'utile ; on perd l'habitude de refléchir comme celle de marcher, & l'ame s'engourdit & s'énerve comme le corps, dans une oisive indolence. La farce n'exerce, ni le goût ni la raison : de-là vient qu'elle plaît à des ames paresseuses ; & c'est pour cela même que ce spectacle est pernicieux. S'il n'avoit rien d'attrayant, il ne seroit que mauvais.

Mais qu'importe, dit-on encore, que le public ait raison de s'amuser ? Ne suffit-il pas qu'il s'amuse ? C'est ainsi que tranchent sur tout ceux qui n'ont refléchi sur rien. C'est comme si on disoit : Qu'importe la qualité des alimens dont on nourrit un enfant, pourvû qu'il mange avec plaisir ? Le public comprend trois classes ; le bas peuple, dont le goût & l'esprit ne sont point cultivés, & n'ont pas besoin de l'être ; le monde honnête & poli, qui joint à la décence des m?urs une intelligence épurée & un sentiment délicat des bonnes choses ; l'état mitoyen, plus étendu qu'on ne pense, qui tâche de s'approcher par vanité de la classe des honnêtes gens, mais qui est entraîné vers le bas peuple par une pente naturelle. Il ne s'agit donc plus que de savoir de quel côté il est le plus avantageux de décider cette classe moyenne & mixte. Sous les tyrans & parmi les esclaves la question n'est pas douteuse ; il est de la politique de rapprocher l'homme des bêtes, puisque leur condition doit être la même, & qu'elle exige également une patiente stupidité. Mais dans une constitution de choses fondée sur la justice & la raison, pourquoi craindre d'étendre les lumieres, & d'ennoblir les sentimens d'une multitude de citoyens, dont la profession même exige le plus souvent des vûes nobles, un sentiment délicat & un esprit cultivé ? On n'a donc nul intérêt politique à entretenir dans cette classe du public l'amour dépravé des mauvaises choses.

La farce est le spectacle de la grossiere populace ; & c'est un plaisir qu'il faut lui laisser, mais dans la forme qui lui convient, c'est-à-dire avec des treteaux pour théatres, & pour salles des carrefours ; par-là il se trouve à la bienséance des seuls spectateurs qu'il convienne d'y attirer. Lui donner des salles décentes & une forme réguliere, l'orner de musique, de danses, de décorations agréables, c'est dorer les bords de la coupe où le public va boire le poison du mauvais goût. Article de M. Marmontel.

Farce, en Cuisine, est une espece de garniture ou mêlange de différentes viandes hachées bien menues, assaisonnées d'épices & de fines herbes.

Farce, se dit encore, parmi les Cuisiniers, d'un mets fait avec plusieurs sortes d'herbes, comme oseille, laitue, porée, &c. hachées ensemble, & brouillées avec des ?ufs ; avant de la servir, outre ceux qu'on y a brouillés, on y met encore des quartiers d'?ufs durs, tant pour orner le plat de farce, que pour adoucir la trop grande aigreur des herbes.

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Wiktionnaire


Nom commun 2 - français

farce \fa?s\ féminin

  1. Pièce de théâtre bouffonne.
    • PHILISTION , de Magnésie, poëte mimique , ou composeur de farces , vivoit à Rome peu après Horace. (Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l'Histoire sacrée & profane, édition revue et refondue par ?Étienne François Drouet &? Claude Pierre Goujet, Paris : Les Libraires associés, 1759, vol.8, page 291)
    • Le drame bouffon, la farce, appartiennent plus en propre au Moyen Âge, mais encore ici il y a un certain rapport de filiation entre les acteurs des tréteaux du moyen âge et les derniers histrions de l'Antiquité. (Jean-Jacques Ampère, Vue générale de la littérature française au moyen âge, Revue des Deux Mondes, vol. 7, Adolphe Wahlen et Cie, Bruxelles, 1839)
    • Ces conflits-ci, les sujets préférés de la farce, se posent en général d'un point de vue entièrement masculin, où la femme n'entre que comme élément gêneur. (Konrad Schoell, La farce du quinzième siècle, 1992)
    • « L'Histoire se répète toujours deux fois, disait Marx. La première fois en tragédie, la deuxième fois en farce. » (Richard Martineau, L'Occident a fermé les yeux face à Poutine, Le Journal de Québec, 28 février 2022)
  2. Comique bas et grossier qui est propre aux farces.
    • Entre la poire et le fromage Bianchon arriva, par d'habiles préparations, à parler de la messe, en la qualifiant de momerie et de farce. (Honoré de Balzac, La Messe de l'athée,)
    • Cet auteur comique tombe souvent dans la farce.
  3. Blague, action qui a quelque chose de plaisant, de bouffon ou de ridicule.
    • Le Pacha ne put retenir son sourire devant ces farces enfantines. Il reprit son expression la plus sévère pour admonester les deux femmes. (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l'Amour et de la Mort », 1940)
  4. (Par extension) Tour plaisant joué à quelqu'un.
    • Il aime à faire des farces aux gens.

Adjectif - français

farce \fa?s\ masculin et féminin identiques

  1. Qui est drôle, comique, qui inspire le rire, la moquerie.
    • C'étaient de grosses dames aux toilettes farces, de ces bourgeoises de banlieue qui remplacent la distinction dont elles manquent par une dignité intempestive. (Guy de Maupassant , En famille, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, pages 125-126)
    • Le père Noël se moquait bien de son foie et des clins d'?il complices qu'ils échangeaient tous, d'un air farce. (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 142)

Nom commun 1 - français

farce \fa?s\ féminin

  1. (Cuisine) Hachis d'ingrédients épicés que l'on introduit dans le ventre vidé de ses entrailles de l'animal destiné à être cuit entier, ou dans un organe creux d'un animal, dans les pâtés, etc.
    • Bourrer une dinde de farce et de marrons.
    • En effet, beaucoup d'entre nous l'avons remarqué, le meilleur dans l'escargot à la bourguignonne, c'est sa merveilleuse farce aillée. (site francevegetalienne.fr)

Nom commun - ancien français

farce \Prononciation ?\ féminin

  1. Farce, mélange.
    • Si que la crouste en est faussée,
      Et la farce s'en est volée.
      (Barbazan, Fabliaux, XIIIe s.)
  2. (Théâtre) Farce, bouffonnerie.
    • La Farce de Maître Pathelin.
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Trésor de la Langue Française informatisé


FARCE1, subst. fém.

ART CULIN. Mélange de viandes diverses et/ou d'autres ingrédients (tels que herbes, champignons, marrons hachés) épicé et généralement lié par une sauce, des ?ufs, de la panade, dont on garnit une viande, une volaille, un pâté, un poisson, un légume avant de le faire cuire. Farce au gras, au maigre; lit de farce. Ce fond de pâté enduit de farce (Gautier, Fracasse,1863, p. 157).Des farces de chair à saucisse (Bourges, Crépusc. dieux,1884, p. 113):
Vous prenez la chair et vous en faites une farce en la hachant avec de la moelle de b?uf cuite à la vapeur, un peu de lard râpé, poivre, sel, fines herbes, et la quantité de bonnes truffes suffisante pour remplir la capacité intérieure du faisan. Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 347.
Prononc. et Orth. : [fa?s]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Début xives. (Bataille de Karesme et de Charnage, éd. G. Lozinski, Bibl. Éc. des Htes Études, fasc. 262, p. 19, var. ms. E, vers 448-453). Du b. lat. farsus, part. passé de farcire (farcir*; cf. TLL s.v., 279, 81), pour farsitus, d'où est issu l'a. fr. fars « farci » (dep. ca 1200, Aliscans, éd. E. Wienbeck, W. Hartnacke et P. Rasch, 4621) et dont farce représente le fém. substantivé (FEW t. 13, p. 415a).


FARCE2, subst. fém.

A.? LITT. (THÉÂTRE)
1. HIST. LITTÉR. [Moy. Âge] Petit intermède comique joué sur le parvis des églises au cours de la représentation d'un mystère. Le peuple pieux du Moyen Âge, sur le parvis même de l'église, jouait les farces et les soties (Proust, Prisonn.,1922, p. 127):
1. ... les jours de spectacle, on avançait dans les églises l'heure des vêpres pour permettre aux fidèles, et sans doute aussi au clergé, de se rendre à temps au théâtre. (...). Les confrères, pour accroître encore la vogue dont ils jouissaient, ne tardèrent pas à joindre aux tragédies d'église quelques farces plus capables d'égayer l'assemblée. Sainte-Beuve, Tabl. poésie fr.,1828, p. 176.
2. Pièce de théâtre d'inspiration bouffonne mettant en scène des personnages souvent grotesques et présentant généralement un comique de mots, de gestes ou de situation(s). Jouer une farce; farce italienne. Un théâtre où l'on jouait des parodies, des farces classiques et des comédies de Gozzi (Sand, Hist. vie,t. 4, 1855, p. 198):
2. Le Bourgeois Gentilhomme est une des seules grosses farces de Molière qui se hausse jusqu'au type, où la victime, à distance, échappe au rire cruel de la cour et nous montre un brave homme, soucieux de quitter l'ombre dédaignée par le soleil de Versailles. Cocteau, Foyer artistes,1947, p. 181.
? En partic., MUS. Opéra bouffe en un acte qui connut une certaine vogue en Italie (cf. Rougnon 1935).
? P. méton. [Avec l'art. déf.] Genre théâtral dont relève une pièce de ce type. Je veux ne rien omettre de la résurrection annuelle de Paris par le drame, la comédie, la farce et la féerie (Mallarmé, Dern. mode,1874, p. 752).
3. Loc. fig.
a) Tirez le rideau, la farce est jouée. C'est une affaire réglée, il est inutile de s'y attarder. Nous allons fermer l'appartement, la farce est jouée, et vous remettrez la clef à M. le maire (Balzac, Cous. Bette,1846, p. 268).
b) Être le dindon de la farce (fam.). Cf. dindon I B 1 a.Tu n'entends pas être le dindon de la farce, peut-être? Reste donc chez toi, grande bête (Zola, Ventre Paris,1873, p. 759).
c) En voir la farce (pop. et rare). Être satisfait, comblé par un v?u, par un désir qui se réalise. ? Vous ne savez pas ce que c'est que le grand jeu? dit solennellement MmeFontaine. ? Non, je ne suis pas n'assez riche pour n'en avoir jamais vu la farce (Balzac, Cous. Pons,1847, p. 126).
Rem. Encore ds Rob. Suppl. 1970 avec un ex. de M. Pagnol.
B.? P. ext., lang. cour.
1. Plaisanterie bouffonne, voire grossière, que l'on dit ou fait pour divertir les autres mais, plus souvent, pour s'amuser à leurs dépens.
a) [L'accent est spéc. mis sur les paroles] Dire, conter, débiter des farces. Synon. blagues.Maître Nicole (...) était un excellent homme, qui débitait d'assez bonnes farces au dessert (Flaub., 1erÉduc. sent.,1845, p. 176).
b) [L'accent est spéc. mis sur un acte] Bonne (souvent par antiphrase), mauvaise farce; faire, jouer une (des) farce(s); une farce d'écolier, d'étudiant. Synon. bon (mauvais) tour, niche (fam.), canular (fam.).Gustave évoquait des farces d'écolier, des tours joués au père Gros (Estaunié, Ascension M. Baslèvre,1919, p. 117).Le cancre végétatif (...) machinateur de chahuts et de farces (Arnoux, Solde,1958, p. 64):
3. On ne fait plus chez nous la vraie farce, la bonne farce, la farce joyeuse, saine et simple de nos pères. Et, pourtant, quoi de plus amusant et de plus drôle que la farce? Quoi de plus amusant que de mystifier des âmes crédules, que de bafouer des niais, de duper les plus malins, de faire tomber les plus retors en des pièges inoffensifs et comiques? Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Farce, 1883, p. 1278.
? En partic.
? Goût, disposition naturelle à plaisanter, à jouer des tours. Le goût du merveilleux n'a d'égal que le goût de la farce (Barrès, Colline insp.,1913, p. 143).[Avec ell. de l'art.] Un certain esprit de farce et de taquinerie (Claudel, Pain dur,1918, I, 1, p. 419).
? Souvent au plur. Petit objet truqué que l'on offre à quelqu'un pour le duper et s'amuser de sa méprise. Boutiques de farces et attrapes. Synon. attrape (cf. ce mot ex. 3).Boîte contenant 15 farces amusantes (Catal. jouets [Louvre], 1936) :
4. Lorsqu'on avait eu un enfant ensemble, inutile, n'est-ce pas? d'y mettre des façons, pour se fourrer sous la couverture. C'était comme les farces, le poil à gratter, le lit déboulonné, les joujoux qui aboient quand on les presse, tout ça, avec eux, n'aurait guère été que de la moutarde après dîner. Zola, Terre,1887, p. 194.
c) Loc. (vieilli). Faire ses farces. S'amuser, mener une vie libre et dissolue. ? Ah! Ah! petit... tu fais déjà tes farces, libertin! (Adam, Enf. Aust.,1902, p. 332):
5. ? Oui, la maman s'est saignée, dit Vautrin. Vous pourrez maintenant faire vos farces, aller dans le monde, y pêcher des dots, et danser avec des comtesses qui ont des fleurs de pêcher sur la tête. Balzac, Goriot,1835, p. 113.
? P. euphém. Faire des infidélités à son conjoint. ? Cela veut dire que votre femme fait ses farces tout comme les autres (Kock, Cocu,1831, p. 214).
2. Emploi adj., fam. vieilli
a) Emploi apposé. Qui a le goût de la farce; qui exprime ou contient de la drôlerie, du comique. Synon. drôle, cocasse, farceur.Ouvrage profondément farce (Flaub., Corresp.,1853, p. 259).Mère Plutarque! (...) autre nom farce (Hugo, Misér.,t. 2, 1862, p. 115).Auteur farce et rigolo de syntaxe et de dictionnaire (L. Daudet, Temps Judas,1920, p. 150).
Rem. Peut parfois rester inv. après un nom au plur., lorsque le subst. empl. adj. est encore senti comme expr. ell. Confusément disait l'Elster, l'Estramadoure, (...) Devant quatre ou cinq gars attentifs et narquois S'exclamant et riant très fort aux endroits farce (Verlaine, ?uvres compl., t. 1, Jadis, 1884, p. 339).
b) Emploi attribut. Letondu apparaissait prodigieusement farce et cocasse (Courteline, Ronds-de-cuir,1893, 3etabl., II, p. 106):
6. C'était un grand gaillard, à cou énorme. Il riait, il jouissait des morceaux de peau que les deux femmes montraient. La petite blonde était grasse comme une caille. Ça serait farce, si sa chemise se fendait. Zola, Assommoir,1877, p. 399.
? C'est rien farce. Je t'avoue que si je ne t'avais pas connu je serais peut-être encore en train de traîner sur les routes, « marcher la route » comme ils disent, nos gens, non, c'est rien farce, tu me vois, caporal, marchant derrière une roulotte, avec les femmes, les mômes, les chevaux maquignonnés (Cendrars, Homme foudr.,1945, p. 367).
Rem. 1. On rencontre ds la docum. un emploi adj. substantivé. ? Hein! les sacrés pochards! ils sont d'un farce! (Id., ibid., p. 506). 2. Rheims 1969 atteste avec un ex. de Renée Massip l'adj. farcesque. Qui tient de la farce : Le rire prohibé que suscitait l'esprit farcesque (La Main paternelle, Paris, Gallimard, 1961, p. 84). Flaubert (Corresp., 1878, p. 112) reprend à son compte la célèbre phrase de Montaigne : Nos vacations sont farcesques.
Prononc. et Orth. Cf. farce1. Étymol. et Hist. 1. [xiiies. lat. médiév. farsa « paraphrase, commentaire ou représentation en langue vulgaire illustrant les écritures au cours des cérémonies religieuses » (Reg. visitat. Ordon. archiep. Rotomag. ab. ann. 1248 ad 1269 ex Cod. reg. 1245 fol. 216 vods Du Cange, s.v.)]; ca 1370 « conte plaisant, petite histoire illustrant un propos » (J. Lefèvre, Lamentations Matheolus, éd. Van Hamel, II, 574); 1448 « petite pièce de théâtre comique » (Archives du Nord, B 19445, fol. 80 ds IGLF); 2. 1330 « mauvais tour, plaisanterie » (St Alexis, ms. B. N. fr. 244, éd. Ch. E. Stebbins, vers 634); 3. 1801 adj. (A. Prévost, Cadet Roussel d'apr. Dagneaud ds Quem. DDL t. 3). Emploi partic. de farce1pour désigner les intermèdes introduits dans la liturgie comme de la farce dans un mets, dans une viande, et qui, émancipés de la liturgie, seront à l'origine du théâtre médiéval; puis le terme aurait désigné un intermède comique dans un spectacle, notamment au cours des mystères (Dauzat 1973; Bl.-W.5; FEW t. 3, p. 415b; cf. aussi farcir étymol. 2). Pour le sens 2, cf. aussi l'a. fr. farser « plaisanter, se moquer (de) » attesté dès le xiiies. (Chevalier aux deux épées, 11190 ds T.-L.).
STAT. ? Farce1 et 2. Fréq. abs. littér. : 995. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 777, b) 2 302; xxes. : a) 2 339, b) 927.
BBG. ? Cannings (B.). Towards a definition of farce as a literary « genre ». Mod. Lang. R. 1961, t. 56, pp. 558-560. ? Quem. DDL t. 3, 5.

FARCE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. Début xives. (Bataille de Karesme et de Charnage, éd. G. Lozinski, Bibl. Éc. des Htes Études, fasc. 262, p. 19, var. ms. E, vers 448-453). Du b. lat. farsus, part. passé de farcire (farcir*; cf. TLL s.v., 279, 81), pour farsitus, d'où est issu l'a. fr. fars « farci » (dep. ca 1200, Aliscans, éd. E. Wienbeck, W. Hartnacke et P. Rasch, 4621) et dont farce représente le fém. substantivé (FEW t. 13, p. 415a).

Farce au Scrabble


Le mot farce vaut 10 points au Scrabble.

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Les citations avec le mot Farce


  1. Tout homme contient en lui plusieurs hommes et, pour la plupart, nous sautons de l'un à l'autre sans jamais savoir qui nous sommes. En haut un jour, en bas le lendemain moroses et silencieux le matin, rieurs et farceurs le soir.

    Auteur : Paul Auster - Source : Brooklyn Follies (2005)


  2. Eh tu l'entends le minus les pinces à vélo de sa grand-mère il est farce hein on croirait pas à le voir.

    Auteur : Tony Duvert - Source : Paysage de Fantaisie (1973)


  3. S'esbatant tout le long du jour à ouir des musiciens, joueurs de farces et toute telle maniere de gens.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Sylla, 54


  4. À l'extérieur, l'« établissement » paraît spectaculaire, les journaux en font toute une légende. Vu de l'usine, ce n'est finalement pas grand-chose. Chacun de ceux qui travaillent ici a une histoire individuelle complexe, souvent plus passionnante et plus tourmentée que celle de l'étudiant qui s'est provisoirement fait ouvrier. Les bourgeois s'imaginent toujours avoir le monopole des itinéraires personnels. Quelle farce ! Ils ont le monopole de la parole publique, c'est tout.

    Auteur : Robert Linhart - Source : L'Etabli (1978)


  5. Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.

    Auteur : Emil Cioran - Source : Syllogismes de l'amertume (1952)


  6. Il était bon vivant, joyeux, farceur, puissant mangeur et fort buveur, et vigoureux trousseur de servantes, bien qu'il eût plus de soixante ans.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Contes de la bécasse (1883)


  7. Les farceurs vont ajouter qu'il n'est pas inutile d'être idiot pour être souverainement intelligent. Les farceurs diront là quelque chose de vrai avec la grossièreté qui leur est propre, mais, à les bien prendre, c'est exact.

    Auteur : Emile Faguet - Source : Propos littéraires


  8. Le passé d'un individu, c'est comme son ombre, on le porte toujours avec soi. Parfois il disparaît. Parfois il revient. Des fois, on le cherche, et il ne vient pas. Et un jour, il surgit alors qu'on ne l'attend pas. Pareil à un esprit farceur. Il faut apprendre à vivre avec, à s'en servir au mieux pour avancer.

    Auteur : Louis-Philippe Dalembert - Source : Avant que les ombres s'effacent (2017)


  9. Car enfin qu'est-ce que l'amour d'une mère ? Un amour qui ne trahira pas. Il est même ce premier amour qui n'a pas trahi, la lumière native devant quoi, pâlit tout le reste : après lui, tout n'est forcement que dégradation où disons : farce, singerie.

    Auteur : Gilles Leroy - Source : Maman est morte (1990)


  10. Farce continuelle ! Mon innocence me ferait pleurer. La vie est la farce à mener par tous.

    Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Une saison en enfer (1873), Mauvais Sang


  11. Je suis sûr que tous les enfants adoreraient s'initier à ce language aériens, secret, farceur, aussitôt éffacé, eux qui ne vivent qu'au présent.

    Auteur : Janine Teisson - Source : Ecoute mon coeur (2006)


  12. Pour un homme cultivé, voir une farce c'est comme jouer à la loterie, sans le désagrément de gagner de l'argent.

    Auteur : Søren Kierkegaard - Source : La répétition, un essai de psychologie expérimentale ou La reprise (1843)


  13. Tirez le rideau, la farce est jouée.

    Auteur : François Rabelais - Source : Dernier mot avant sa mort.


  14. Lorsqu'une balance épouse un poisson, il peut arriver qu'un prêtre un peu farceur dise il y a un peu plus, je vous le mets? Mais c'est rare.

    Auteur : Philippe Geluck - Source : Le chat


  15. Jeune homme: Toujours farceur. Il doit l'être. S'étonner quand il ne l'est pas.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  16. Il y avait le Fun Club. Fun est, comme cant, comme humour, un mot spécial intraduisible. Le fun est à la farce ce que le piment est au sel. Pénétrer dans une maison, y briser une glace de prix, y balafrer les portraits de famille, empoisonner le chien, mettre un chat dans la volière, cela s'appelle « tailler une pièce de fun. »

    Auteur : Victor Hugo - Source : L'Homme qui rit (1869)


  17. Pour rire un ris acheté à prix d'argent, qu'ils payent à des baladins et à des badins et joueurs de farces.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : De la tranquilité d'âme, 40


  18. La vie en société, avec sa cohue de malentendus, de mensonges et de mesquineries, est une véritable farce. Mais, comme on adore rire, on n'arrive plus à s'en passer.

    Auteur : Umar Timol - Source : Les Affreurismes (2005)


  19. Lorsque l'on prend conscience que toute cette vie n'est qu'une farce, etc. L'accepter sans broncher n'est pas donné à tout le monde. Que voulez-vous, ce sont les plus lucides qui trinquent...

    Auteur : Philippe Djian - Source : Impardonnables (2009)


  20. Banquet: La plus franche des cordialités ne cesse d'y régner. On en emporte le meilleur souvenir et on ne se sépare jamais sans s'être donné rendez-vous pour l'année prochaine. Un farceur doit dire: «Au banquet de la vie, infortuné convive...», etc.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  21. L'anniversaire de naissance n'est, en somme, que la commémoration de la farce sinistre que nous ont faite nos parents en nous mettant au monde.

    Auteur : Alexandra David-Neel - Source : La Lampe de sagesse (1986)


  22. L’amour, dès qu’il cherche à se raconter, devient une farce dite par un aveugle à un sourd, le couinement obscène d’animaux humains qui n’ont pas même la simplicité des bêtes pour se renifler le derrière sans en faire toute une histoire quand ils sont contents de se rencontrer.

    Auteur : Sarah Chiche - Source : Les Enténébrés (2019)


  23. Toutes les joyeuses farces de la vie nous laissent des souvenirs aimables.

    Auteur : Milena Jesenská - Source : Vivre (1985)


  24. La farce, si l'on rit trop, finit toujours en grande amertume.

    Auteur : Goliarda Sapienza - Source : L'Art de la joie (2005)


  25. Il croyait trop que la société était bien faite, il avait trop confiance dans les jurys, pour penser que son triomphe était une farce.

    Auteur : Jules Vallès - Source : André Gerdit


Les citations du Littré sur Farce


  1. En vérité, que des farces si grossières puissent abuser un moment, il faut en être témoin pour le croire

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : 2e dial.


  2. Le paysan ou l'ivrogne fournit quelques scènes à un farceur ; il n'entre qu'à peine dans le vrai comique ; comment pourrait-il faire le fonds ou l'action principale d'une comédie ?

    Auteur : LA BRUY. - Source : I


  3. Il ne dédaignait pas même de se prêter à ce genre de farce appelé parade, genre que le bon goût a enfin remis à sa place et relégué sur les balcons de la foire

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Éloges, Moncrif.


  4. Vrai est que toutes ses cauteles ne sont que momeries ou jeux de farce et amuse-fols

    Auteur : CALV. - Source : Inst. 267


  5. Les jansénistes et les molinistes ont joué une farce en France ; les luthériens et les calvinistes avaient donné des tragédies sanglantes à l'Angleterre, à l'Allemagne, à la Hollande

    Auteur : Voltaire - Source : Déf. milord Bolingbroke, axiome.


  6. Le bourgeois aimait la grosse farce, et la payait ; les Jodelets de Scarron étaient à la mode

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Bouffon.


  7. Nos farces sont vrayement ce que les Latins ont appellé mimes ou priapées, la fin et l'effect desquels estoit un ris dissolu ; et pour ce toute licence et lascivie y estoit admise, comme elle est aujourd'hui en nos farces

    Auteur : SIBILET - Source : Art poétique, livre II, p. 124, dans LACURNE, au mot moralité.


  8. Adrien de Montluc donna une farce en 1616, sous le nom de comédie des proverbes, où il avait réuni tous les quolibets de son temps, lesquels sont presque tous encore usités parmi le bas peuple

    Auteur : MARMONTEL - Source : Oeuv. t. VII, p. 422


  9. Toutes ces farces se jouaient à l'improvisade, à la manière des Italiens

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : dans le Dict. de POITEVIN.


  10. Laissant ces pompes de farces qui esblouissent les yeux des simples et abestissent leurs sens

    Auteur : CALV. - Source : Inst. 1062


  11. Les fourberies de Scapin sont une de ces farces que Molière avait préparées en province

    Auteur : Voltaire - Source : Vie de Molière.


  12. Donner des pensions.... à un maître de danse, à un farceur, à un joueur de flûte

    Auteur : LA BRUY. - Source : XIII


  13. J'étais prêt à vous écrire sur le sujet des injures que vous me dites depuis si longtemps dans vos écrits, où vous m'appelez impie, bouffon, ignorant, farceur, imposteur, calomniateur, fourbe, hérétique, calviniste déguisé

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. XII


  14. J'ay grant paour que toute ceste entreprinse sera semblable à la farce du pot au laict

    Auteur : François Rabelais - Source : Garg. I, 33


  15. Vous vous estes bien joué et farcé de moi

    Auteur : LOUIS XI - Source : Nouv. XXXVIII


  16. Comme toutes ces farces se jouaient à l'improvisade, à la manière des Italiens

    Auteur : J.-B. ROUSS. - Source : ib. 12 déc. 1731


  17. C'est un fait célèbre et bien caractérisant [la farce du duc du Maine à la mort de Louis XIV] qui trouvera son détail en son lieu

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 326, 18


  18. Que tu es bien taillé de farcer une belle bourde !

    Auteur : Jean Froissard - Source : livre II, p. 251, dans LACURNE


  19. Les farces des bateleurs nous resjouissent, mais aux joueurs elles servent de corvée

    Auteur : MONT. - Source : I, 331


  20. Quant aux farces que Molière jouait sur-le-champ pendant qu'il courait les provinces.... l'on sait assez que ces sortes de farces n'étaient que des improvisades à la manière des Italiens, qui ne pouvaient divertir que par le jeu du théâtre

    Auteur : J.-B. ROUSS. - Source : Lett. à Brossette, 17 sept. 1731


  21. Dea, j'ay esté au pont aus asnes, Je sçay comme il les faut conduire, Farce du pont aux asnes

    Auteur : GÉNIN - Source : Récréat. t. II, p. 57


  22. Quand je voy ung François escripre en grec ou en latin, il me semble que je voy ung masson vestu des habits de philosophe ou de roy qui veult reciter une farce sur les chaufaux de la bazoche

    Auteur : THORY - Source : Champfleury, dans JAUBERT, Gloss.


  23. Et lui feroit, la jaleuse ! Une farce scandaleuse....

    Auteur : RONSARD - Source : dans JAUBERT, Glossaire.


  24. C'est dommage que Molière soit mort ; il ferait une très bonne farce de ce qui se passe à l'hôtel de Bellièvre

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 195


  25. Après souper feurent jouées plusieurs farces, comedies, sornettes plaisantes

    Auteur : François Rabelais - Source : IV, 52




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Mise à jour le mardi 11 novembre 2025 à 18h37










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