La définition de Farder du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Farder
Nature : v. a.
Prononciation : far-dé
Etymologie : Fard. On trouve, au XIIe siècle, un dérivé, fardoillié, barbouiller : Fardoillié furent d'alun et d'arrement [encre], la Prise d'Orenge, v. 450.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de farder de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec farder pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Farder ?


La définition de Farder

Mettre du fard. On lui a fardé le visage.


Toutes les définitions de « farder »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

FARDER. v. tr.
Enduire de fard. Se farder le visage. Absolument, Se farder. Une femme qui se farde. Prov., Temps pommelé et femme fardée ne sont pas de longue durée. Il signifie, au figuré, Parer une chose d'un faux lustre. Farder sa marchandise. Il signifie également Déguiser par un artifice de paroles ce qui peut déplaire à celui à qui l'on parle, le choquer, ou nuire à celui qui parle. Farder la vérité. Farder le vice pour le rendre moins odieux. Il signifie aussi, en parlant des Ouvrages de l'esprit, Parer d'ornements faux ou affectés. Farder son langage. Farder un discours. Farder une pensée.

Littré

FARDER (far-dé) v. a.
  • 1Mettre du fard. On lui a fardé le visage.

    Se farder, farder à soi. Se farder le visage.

  • 2Donner à une chose du lustre, une apparence qui en cache les défauts. Farder une étoffe. Farder sa marchandise. Et moi, sans compliment qui vous farde mon c?ur, Je vous offre et demande une amitié de s?ur, Corneille, la Veuve, V, 8. À la gymnastique on a fait succéder l'art de farder les corps et de leur donner une beauté factice, Fénelon, t. XXI, p. 33. Les couleurs les plus vives pour farder des vices et des crimes [chez les dieux du paganisme], qui seraient tombés dans le décri sans la parure qu'ils [les poëtes] leur prêtaient pour en couvrir la difformité, l'absurdité et l'infamie, Rollin, Traité des Ét. II, I, 2. Non, de tous les amants les regards, les soupirs Ne sont point des piéges perfides?, Toujours la feinte mensongère Ne farde point de pleurs, vains enfants des désirs, Une insidieuse prière, Chénier, Ode VI.

    Fig. Farder sa marchandise, tromper, faire illusion. Vous ne fardez point votre marchandise, vous êtes honnête homme, Voltaire, Dict. phil. Maladie.

  • 3Déguiser ce qui peut déplaire et choquer. Je vous estime trop pour vouloir rien farder, Corneille, Nicom. I, 2. Je répondrai, madame, avec la liberté D'un soldat qui sait mal farder la vérité, Racine, Brit. I, 2.
  • 4 En termes de littérature, parer d'ornements de mauvais goût. Farder un discours. Farder son langage.

    Il s'est dit aussi en parlant de la peinture. [Amours] Vous avez fardé la peinture, Vous affadissez l'opéra, Béranger, Pauv. amours.

  • 5Il se dit quelquefois simplement pour déguiser, avec un nom de chose pour sujet. Affreuse image du trépas, Qu'un triste honneur m'avait fardée, Surprenantes horreurs, épouvantable idée, Qui tantôt ne m'ébranliez pas, Corneille, Androm. III, 1.
  • 6Se farder, v. réfl. S'enduire de fard. Cette femme se farde.

    Fig. On a beau se farder aux yeux de l'univers, Boileau, Sat. X.

    Être fardé. Tout se farde à la cour, jusqu'à la vérité, Boursault, Ésope à la cour, I, 3.


HISTORIQUE

XIIIe s. Toutes font à Venus hommage, Sans regarder preu ne dommage, Et se cointoient [se parent] et se fardent Pour ceus bouler [tromper] qui les regardent, la Rose, 9064.

XIVe s. Dire ses pechiés sans rien polir ne farder, Ménagier, I, 3.

XVe s. En regardant ces belles fleurs Que le temps nouveau d'amours prie, Chascune d'elles s'ajolie Et farde de plaisans couleurs, Orléans, Rondeau.

XVIe s. Eloquent à inventer des raisons fardées de paroles honestes, Amyot, Dion, 47. C'estoient belles paroles et bien fardées pour couvrir la mauvaise intention qu'il avoit en son cueur, Amyot, Timol. 12. D'ami fardé, flatteur et papelart, Nous garde Dieu?, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 283. La sagesse humaine? faict favorablement et industrieusement d'employer ses artifices à nous peigner et farder les maulx, et en alleger le sentiment, Montaigne, I, 227. Vostre extreme volupté a quelque air de gemissement et de plaincte? voire quand nous en forgeons l'image en son excellence, nous la fardons d'epithetes et qualitez maladifves et douloureuses, langueur, mollesse, foiblesse, defaillance, Montaigne, III, 85.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1. FARDER. Ajoutez?: - REM. Se farder a été dit des chats qui, à l'approche du mauvais temps, se passent les pattes sur les oreilles. À l'approche de la pluie, les hirondelles se tiennent près des habitations et rasent la terre dans leur vol, les lézards se cachent, les chats se fardent, les oiseaux lustrent leurs plumes, Journ. offic. 20 sept. 1873, p. 5976, 1re col.
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Encyclopédie, 1re édition

FARDER, v. neut. terme de riviere ; un bateau farde sur un autre, lorsqu'il serre trop.

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Wiktionnaire


Verbe 2 - français

farder \fa?.de\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Peser de tout son poids.
    • Une charge qui farde.
  2. Pencher sur.
    • Prenez garde que votre bateau ne farde sur un autre, (Marine) Qu'il ne s'en approche trop.
    • Une voile qui farde, (Marine) Qui prend sous le vent une forme arrondie et régulière.
  3. (Maçonnerie) S'affaisser.
    • Ce mur farde, commence à farder : il s'affaisse sous son propre poids.
    • Dans un ennui que rien ne pouvait divertir, dans la perspective écrasante d'une économie domestique parfaite, ces deux êtres s'affaissaient, comme un mur qui farde sous son propre poids. (Paul Morand, Le prisonnier de Cintra)

Verbe 1 - français

farder \fa?.de\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se farder)

  1. Enduire de fard.
    • Se farder le visage.
    • (Absolument) (Intransitif) Que dites-vous Sophie Ivanovna! Elle se farde outrageusement. (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
  2. (Figuré) Parer une chose d'un faux lustre.
    • Le maquignon de bas étage [?] travaille les oreilles, souffle les salières, burine les dents, place une queue postiche, taille les sabots, mastique les seimes, donne un coup de pinceau, refait une jeunesse, farde, corrige, embellit ; [?]. (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
    • Mon grand-père, au seuil de la grange, bottelait les asperges ou fardait les paniers de prunes. (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 152)
  3. Déguiser par un artifice de paroles ce qui peut déplaire à celui à qui l'on parle, le choquer, ou nuire à celui qui parle.
    • Farder le vice pour le rendre moins odieux.
    • ? Nous ne nous assiérons pas, dit-elle. Pardonnez à deux vieilles filles, qui ne savent pas farder la vérité. Nous ne nous assiérons pas. (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 172)
    • Des gens qu'ils élisent pour les servir, les Stark requièrent courage, loyauté, probité sans faille et qu'étiez-vous, Chiggen et toi ? De la racaille de bas étage, pour ne rien farder. (George R. R. Martin, Le trône de fer, 1996 - traduit par Jean Sola, 1998)
  4. Parer d'ornements faux ou affectés, en parlant des ouvrages de l'esprit.
    • Farder son langage.
    • Farder un discours.
    • Farder une pensée.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


FARDER1, verbe trans.

A.? [Le compl. d'obj. dir. s'applique à une pers.] Mettre du fard à. Farder un acteur. Thérèse (...) farda ses joues et ses lèvres, avec minutie (Mauriac, Th. Desqueyroux,1927, p. 284).
? Emploi pronom. réfl. indir. Se farder le visage, les paupières. Elle se secoua sur la tête une houppe à poudre, s'enfarina le nez, prit un crayon de pastel et se farda de rouge (Huysmans, S?urs Vatard,1879, p. 260).
? Emploi abs. Avec cette façon universelle de se farder, toutes les femmes qui ne sont pas trop laides se ressemblent (Anouilh, Répét.,1950, III, p. 80).
? P. anal. :
1. ... les petites débutantes viennent chanter chacune son couplet. La rampe n'est même pas allumée; mais le soleil, par une fenêtre haute, descend leur farder le visage. Montherl., Pte Inf. Castille,1929, p. 602.
B.? Au fig. [Le compl. d'obj. dir. désigne une chose] Déguiser sous une apparence trompeuse ce qui pourrait choquer ou nuire. Farder sa pensée, la vérité. Philippine (...) s'anima et farda sa tristesse d'une gaîté criarde (France, Vie fleur,1922, p. 521):
2. Pour se faire jeunes comme ceux qu'ils croyaient jeunes, ils mentaient, ils fardaient toutes leurs idées, ils niaient tous leurs sentiments... Sand, Lélia,1833, p. 135.
? Emploi abs. Sire, je parle franc et je ne farde guère (Hugo, Légende,t. 1, 1859, p. 188).
? Vx, littér. Parer de faux ornements. Farder un discours, son style. La sophistique littéraire est l'art de farder les pensées par des mots (Joubert, Pensées,t. 2, 1824, p. 216).
Rem. 1. Lar. 20e-Lar. encyclop. et Quillet 1965 enregistrent fardage, subst. masc., comm. Opération frauduleuse consistant à couvrir des marchandises avariées ou de second choix par des marchandises de bonne qualité. 2. On rencontre ds la docum. fardeur, euse, adj. Qui farde (cf. farder1A). Filles de la terre ivre et du soleil fardeur (Régnier, Poèmes anc., 1890, p. 34).
Prononc. et Orth. : [fa?de], (je) farde [fa?d]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 « mettre du fard » (Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 636); 2. a) début xives. « déguiser par un artifice de paroles ce qui peut déplaire à celui à qui l'on parle » (Jehan Bras-de-Fer, Pamphile et Galatée, 1765 ds T.-L.); b) xives. [ms.] « déguiser la véritable nature de quelque chose sous un revêtement trompeur » (Jean de Meun, Testament, ms. Corsini, fo164eds Gdf. Compl.). Prob. de l'a. b. frq. *farwidon « teindre, colorer », cf. a. h. all. farwjan « id. » (Graff t. 3, col. 704); all. färben. Fréq. abs. littér. : 90. Bbg. Sain. Sources t. 1 1972 [1925] p. 156.


FARDER2, verbe intrans.

Vx. [En parlant d'une lourde charge] Peser de tout son poids. Une charge qui farde (DG).
? P. anal. Se tasser, s'affaisser sous son propre poids. Ce mur farde (Littré).
Prononc. et Orth. : Cf. farder1. Étymol. et Hist. 1. Ca 1350 trans. « charger » (G. Le Muisit, Poésies, II, 79 ds T.-L.); 2. a) 1704 intrans. « se tasser, s'affaisser » (Trév.); b) 1771 mar. « (d'un bateau) s'approcher trop d'un autre bateau » (ibid.); c) 1834 mar. « (d'une voile) se gonfler » (Landais); d) 1890 « peser sur » (DG). Dér. de farde*; dés. -er.
DÉR.
Fardage, subst. masc.,mar. a) Assemblage de planches ou de madriers posés sur le fond de la cale d'un bateau pour isoler les marchandises. La cale (...) est réservée pour les marchandises qui y sont garanties de l'eau par un fardage et un entourage de nattes (Dumont d'Urville, Voy. Pôle Sud,t. 7, 1844, p. 247).b) Ensemble des superstructures d'un navire qui offrent une prise au vent (cf. Charcot, Mer Groënland, 1929, p. 161.)? [fa?da:?]. ? 1resattest. 1. 1392 fardaige « bagage, fardeau » (Arch. JJ 143, pièce 185 ds Gdf.). 2. a) 1736 mar. « lit de fagots » (Aubin, Dict. de mar. ds FEW t. 19, p. 44bs.v. farda). b) 1848 mar. « objets embarqués sur un navire » (Jal1); du rad. de farder2, suff. -age*. Au sens 2b en port. fardagem dès le 15es. (Jal1s.v. arrife; Mach. t. 3 1977).

FARDER1, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 « mettre du fard » (Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 636); 2. a) début xives. « déguiser par un artifice de paroles ce qui peut déplaire à celui à qui l'on parle » (Jehan Bras-de-Fer, Pamphile et Galatée, 1765 ds T.-L.); b) xives. [ms.] « déguiser la véritable nature de quelque chose sous un revêtement trompeur » (Jean de Meun, Testament, ms. Corsini, fo164eds Gdf. Compl.). Prob. de l'a. b. frq. *farwidon « teindre, colorer », cf. a. h. all. farwjan « id. » (Graff t. 3, col. 704); all. färben.

Farder au Scrabble


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farder

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farder

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Les citations avec le mot Farder


  1. ... avec cette façon universelle de se farder, toutes les femmes qui ne sont pas trop laides se ressemblent, en fin de compte.

    Auteur : Jean Anouilh - Source : La répétition


  2. L'amour clamé, le bien affiché, c'est toujours pour farder quelque chose de terrible. Dans mon cas, ce que j'ai voulu un temps comprimer, c'était ma tristesse qui menaçait d'exploser comme une grenade.

    Auteur : Christian Bobin - Source : La lumière du monde (2001)


  3. Je répondrai, Madame, avec la liberté - D'un soldat qui sait mal farder la vérité.

    Auteur : Jean Racine - Source : Britannicus (1669), I, 2, Burrhus


Les citations du Littré sur Farder


  1. Je vous estime trop pour vouloir rien farder

    Auteur : Corneille - Source : Nicom. I, 2


  2. Je répondrai, madame, avec la liberté D'un soldat qui sait mal farder la vérité

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. I, 2


  3. Le roy disoit à l'amiral, demi en collere, demi riant : Ce vieux bigot avec ses cafarderies fait perdre un bon temps à ma grosse soeur Margot

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 12


  4. Je parlerai, madame, avec la liberté D'un soldat qui sait mal farder la vérité

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. I, 2


  5. Ne le font mie toutes, mès aucunes le font [se farder], Quant temps ou maladie les ride, gaste ou font

    Auteur : MEUNG - Source : Test. 1278


  6. Je répondrai, madame, avec la liberté D'un soldat qui sait mal farder la vérité

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. I, 2


  7. Les couleurs les plus vives pour farder des vices et des crimes [chez les dieux du paganisme], qui seraient tombés dans le décri sans la parure qu'ils [les poëtes] leur prêtaient pour en couvrir la difformité, l'absurdité et l'infamie

    Auteur : ROLLIN - Source : Traité des Ét. II, I, 2


  8. Quant oyez prescher le regnart, Pensez de vos oyes garder, Sans à son parler regarder ; Car souvent scet servir de l'art, Contrefaisant le papelart, Qui scet ses parolles farder

    Auteur : CH. D'ORLÉANS - Source : Rondeau.


  9. Elle ne s'en essaya oncques puis [de se farder]

    Auteur : LA BOÉTIE - Source : 192


  10. Elle [la sagesse humaine] faict favorablement et industrieusement d'employer ses artifices à nous peigner et farder les maulx, et en alleger le sentiment

    Auteur : MONT. - Source : I, 227


  11. Je ne m'étonne pas si, avec de telles précautions [se farder], on ne voit pas qu'elle a eu la vérole

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 2 oct. 1689


  12. Chez les femmes, se parer et se farder n'est pas, je l'avoue, parler contre sa pensée ; c'est plus aussi que le travestissement et la mascarade, où l'on ne se donne point pour ce que l'on paraît être

    Auteur : LA BRUY. - Source : III


  13. La sagesse humaine faict favorablement et industrieusement d'employer ses artifices à nous peindre et farder les maux, et en alleger le sentiment

    Auteur : ID. - Source : I, 227


  14. La sagesse employe ses artifices à nous peigner et farder les maux

    Auteur : MONT. - Source : I, 228


  15. Je vous estime trop pour vouloir rien farder

    Auteur : Corneille - Source : Nicom. I, 2


  16. Je répondrai, madame, avec la liberté D'un soldat qui sait mal farder la vérité

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. I, 2


  17. À la gymnastique on a fait succéder l'art de farder les corps et de leur donner une beauté factice

    Auteur : FÉN. - Source : t. XXI, p. 33


  18. La sagesse humaine.... faict favorablement et industrieusement d'employer ses artifices à nous peigner et farder les maulx, et en alleger le sentiment

    Auteur : MONT. - Source : I, 227


  19. Tele se fait moult regarder Par son blanchir, par son farder, Qui plus est laide et plus est pesme Que pechié mortel en quaresme ; Tele est hideuse comme estrie, Tele est vielle, noire et restrie, Qui plus est gente c'une fée, Quant ele est painte et atifée

    Auteur : GAUTIER DE COINCY - Source : les Miracles de la sainte Vierge, p. 471 éd. abbé Poquet.


  20. On a beau se farder aux yeux de l'univers ; à la fin, sur quelqu'un de nos vices couverts, Le public malin jette un oeil inévitable, Et bientôt la censure au regard formidable Sait le crayon en main marquer nos endroits faux

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. XI




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h33










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