La définition de Meute du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Meute
Nature : s. f.
Prononciation : meu-t'
Etymologie : Substantif formé du féminin du participe latin motus, et signifiant chose mue, expédition, partie de chasse, meute. Meute, écrit autrefois muete (ue se prononçant eu ; pueple prononcé peuple, etc.), est devenu, par perte de la tradition de la prononciation, la muette, nom de rendez-vous de chasse.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de meute de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec meute pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Meute ?


La définition de Meute

Terme de vénerie. Nom qu'on donne à une troupe de chiens dressés pour la grande chasse. Un chien de meute. Valet de meute.


Toutes les définitions de « meute »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MEUTE. n. f.
T. de Chasse. Troupe de chiens courants dressés pour la chasse du lièvre, du cerf, du loup, etc. Meute de cinquante, de cent chiens. Meute de chiens courants. Un bon chien de meute. Fig., Une meute d'ennemis. La meute des envieux s'acharne contre lui.

Littré

MEUTE (meu-t') s. f.
  • 1 Terme de vénerie. Nom qu'on donne à une troupe de chiens dressés pour la grande chasse. Un chien de meute. Valet de meute. L'hôte des forêts est moins habile à tromper la meute avide, que ne l'était l'Indien à mêler les traces de René, pour le dérober à la recherche de l'ennemi, Chateaubriand, Natch. XI. Tels que des sauvages, les plus forts [d'entre les soldats, dans la retraite de Russie] dépouillaient les plus faibles? lorsqu'un cheval tombait, vous eussiez cru voir une meute affamée?; ils l'environnaient, ils le déchiraient par lambeaux, qu'ils se disputaient entre eux comme des chiens dévorants, Ségur, Hist. de Nap. XII, 1.

    Clefs de meute, les meilleurs chiens d'une meute, qui servent à conduire les autres et à les dresser. Les clefs de meute, parvenues à l'endroit où pour mort le traître se pendit, Remplirent l'air de cris?, La Fontaine, Fabl. XII, 23.

    Fig. Clef de meute, homme qui a un grand crédit dans une compagnie, dans un parti.

    On dit aussi chef de meute. [Il fallait,] ajouta La Force, faire parler aux pairs dont on pourrait douter, et aux chefs de meute parmi les magistrats, Saint-Simon, 419, 44.

  • 2Se dit quelquefois d'une troupe de cerfs.
  • 3 Fig. Troupe de gens que l'on compare à une meute de chiens. Une meute d'ennemis, d'accusateurs. Toute la meute alors, comme une vague immense, Bondit?, Barbier, la Curée.
  • 4 Terme de la chasse des oiseaux. Oiseau attaché à une corde qui sert pour faire approcher les autres des filets.

HISTORIQUE

XIIe s. En icel temps, j'os bien monstrer, Fu la grant meute [expédition] d'outremer, Quant Antioche fut conquise, Et la cité de Niques prise, Rou, ms. p. 411, dans LACURNE.

XIIIe s. Un cerf troverent maintenant De seize ramers fier et grant, Les muetes li ont descoplées, Baudes [hardies] et bien entalentées, Du Cange, mota 6. Pieres les enmena dont Diex fist messagier?; Sa primeraine muete [troupe, expédition] ot moult grant destourbier, Tous furent mors ou pris, qu'il n'i ot recovrier?; N'en escapa que Pieres, qui retourna arrier, Ch. d'Ant. I, 35. Amis, quant vostre mute est preste, Et vous irés querant la beste, Chaciés la, puis qu'el torne en fuie, la Rose, 15901.

XIVe s. Mute de chiens est quand il y a douze chiens courans et ung limier, Modus, f° VI.

XVIe s. Ceulx de la ville ne s'esmeurent de tant que ils feissent saillie, escarmouche, ou meute de guerre sur les François, mais se tiendrent là tous cois, Jean D'Auton, Ann. de Louis XII, p. 28, dans LACURNE.

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Encyclopédie, 1re édition

MEUTE, s. f. (Vénerie.) c'est un assemblage de chiens-courans destinés à chasser les bêtes fauves ou carnassieres, cerfs, sangliers, loups, &c. Pour mériter le nom de meute, il faut que l'assemblage soit un peu nombreux. Cinq ou six chiens-courans ne font pas une meute : il en faut au-moins une douzaine, & il y a des meutes de cent chiens & plus.

Pour réunir l'agrément & l'utilité, les chiens qui composent une meute doivent être de même taille, & ce qu'on appelle du même pié, c'est-à-dire qu'il ne faut pas qu'il y ait d'inégalité marquée entr'eux pour la vîtesse & le fonds d'haleine. Un chien de meute trop vîte est aussi défectueux que celui qui est trop lent, parce que ce n'est qu'en chassant tous ensemble que les chiens peuvent s'aider, & prendre les uns dans les autres une confiance d'où dépend souvent le succès de la chasse. D'ailleurs le coup d'?il & le bruit sont plus agréables lorsque les chiens sont rassemblés. Les chasseurs qui veulent louer leur meute, disent qu'on la couvriroit d'un drap. Mais c'est un éloge que certainement il ne faut jamais prendre à la lettre.

On parvient à avoir des chiens de même taille & du même pié, par des accouplements dirigés avec intelligence, & en réformant sévérement tout ce qui est trop vîte ou trop lent. En général on chasse plus sûrement avec une meute un peu pesante. La rapidité du train ne laisse pas le tems de goûter la voie au plus grand nombre des chiens. Ils s'accoutument à ne crier que sur la foi des autres, à ne faire aucun usage de leur nez. Par-là ils sont incapables de se redresser eux-mêmes lorsqu'ils se sont fourvoyés, de garder le change, de relever un défaut. Ils ne servent à la chasse que par un vain bruit qui même fait souvent tourner au change une partie des autres chiens & des chasseurs.

Les soins nécessaires pour se procurer & entretenir une bonne meute, doivent précéder la naissance même des chiens, puisqu'on n'obtient une race qui ne dégénere pas, qu'en choisissant avec beaucoup d'attention les sujets qu'on veut accoupler.

Lorsque les petits sont nés, on leur donne des nourrices au-moins pendant un mois. Quand ils sont parvenus à l'âge de six, on juge de leur forme extérieure, & on réforme ceux dont la taille, autant qu'on peut le prévoir, s'accorderoit mal avec celle des autres chiens de la meute. Lorsqu'ils ont à-peu-près quinze mois, il est tems de les mener à la chasse. On les y prépare en les accoutumant à connoître la voix, & à craindre le foüet soit au chenil, soit en les menant à l'ébat, soit en leur faisant faire la curée avec les autres.

Il seroit presqu'impossible de former une meute toute composée de jeunes chiens.

Leur inexpérience, leur indocilité, leur fougue donneroient à tout moment dans le cours de la chasse, occasion à des désordres qui augmenteroient encore ces mauvaises qualités par la difficulté d'y remédier. Il est donc presque indispensable d'avoir d'abord un fonds de vieux chiens déja souples & exercés. Si on ne peut pas s'en procurer, il faut en faire dresser de jeunes par pelotons de quatre ou cinq, parce qu'en petit nombre ils sont plus aisés à retenir.

Lorsque les jeunes chiens sont accoutumés avec les autres, qu'on les a menés à l'ébat ensemble, qu'on leur a fait faire la curée, qu'ils sont accoutumés à marcher couplés, on les mene à la chasse. Il faut se donner de garde de mêler ces jeunes chiens avec ceux qui sont destinés à attaquer. Dans ces premiers momens de la chasse, il ne faut que des chiens sûrs, afin qu'on puisse les rompre aisément pour les remettre ensemble, & faire tourner toute la meute à l'animal qu'on veut chasser. On garde donc les jeunes chiens pour les premiers relais. Encore ne faut-il pas les y mettre seuls. On gâteroit tout si l'on en découploit un trop grand nombre à-la-fois. Lorsque l'animal qu'on chasse est un peu échauffé, & qu'il commence à laisser sur la terre & aux portées un sentiment plus fort de son passage, on cherche l'occasion de donner un relais. Ce moment est souvent celui du désordre, si on ne le donne pas avec précaution. Il faut premierement laisser passer les chiens de meute. Ensuite on découple lentement ceux du relais, en commençant par les moins fougueux, afin que ceux qui le sont le plus, ayent le tems de s'essouffler avant de rejoindre les autres. Sans cela des chiens jeunes & pleins d'ardeur s'emporteroient au-delà des voies, & on auroit beaucoup de peine à les redresser. Lorsque les jeunes chiens ont chassé pendant quelque tems, & qu'on est assuré de leur sagesse, ce sont eux dont on se sert pour attaquer, parce qu'ayant plus de vigueur que les autres, ils sont plus en état de fournir à la fatigue de la chasse toute entiere. Un relais étant donné, les piqueurs doivent s'attacher à ramener à la meute les chiens qui pourroient s'en être écartés. Pour faciliter cet ameutement, il est nécessaire d'arrêter souvent sur la voie, & de-là résultent divers avantages.

L'objet de la chasse est de prendre sûrement la bête que l'on suit, & de la prendre avec certaines conditions, d'où résulte un plus grand plaisir. Or pour être sûr, autant qu'il est possible, de prendre la bête qu'on a attaquée, il faut que les chiens soient dociles, afin qu'on puisse aisément les redresser : il faut que le plus grand nombre ait le nez fort-exercé, pour garder le change, c'est-à-dire, distinguer l'animal chassé d'avec tout autre qui pourroit bondir devant eux : il faut encore qu'ils soient accoutumés à chasser des voies froides, afin que s'il arrive un défaut, ils puissent rapprocher l'animal & le relancer. Lorsqu'une meute n'a pas cette habitude, qu'on pique au premier chien, & qu'on veut étouffer l'animal de vitesse, au lieu de le chasser régulierement, on manque souvent son objet : le moindre défaut qui laisse refroidir les voies, n'est plus réparable, surtout lorsque le vent de nord-ouest souffle, ou que le tems est disposé à l'orage, les chiens ayant moins de finesse de nez, la voie une fois perdue ne se retrouve plus. On ne court pas ces risques, à beaucoup près au même degré, avec des chiens accoutumés à chasser des voies un peu vieilles ; mais on ne leur en fait prendre l'habitude qu'en les arrêtant souvent lorsque le tems est favorable, & qu'on peut juger en commençant la chasse, que les chiens emporteront bien la voie. Ces arrêts répétés donnent aux chiens écartés le tems de se rameuter. Ils les mettent dans le cas de faire usage de leur nez, de gouter eux-mêmes la voie, & de s'en assurer de maniere à ne pas tourner au change. Le bruit qui n'est pas un des moindres agrémens de la chasse, en augmente : les chasseurs se rassemblent, le son des trompes, les cris des veneurs & des chiens donnent ainsi dans le cours d'une chasse différentes scenes qui deviennent plus chaudes à mesure que les relais se donnent, & que l'animal perd de sa force. Ces momens vifs & gradués préparent & amenent enfin la catastrophe, la mort tragique & solemnelle de l'animal. C'est donc par la docilité qu'on amene les chiens d'une meute à acquérir toutes les qualités qui peuvent rendre la chasse agréable & sûre. Ils y gagnent, comme on voit, du côté de la finesse du nez, & de son usage ; mais cette qualité est toujours inégale parmi les chiens, malgré l'éducation ; & il en est quelques-uns que la nature a doués d'une sagacité distinguée : ceux-là ne changent jamais, quoi qu'il arrive. Le cerf a beau s'accompagner & se mêler avec une troupe d'autres animaux de son espece, ils le démêlent toujours, & en reconnoissent la voie à travers les voies nouvelles, de sorte qu'ils chassent hardiment lorsque les autres chiens aussi sages, mais moins françs, balancent & semblent hésiter. On dit que ces chiens supérieurs sont hardis dans le change. Les piqueurs doivent s'attacher à les bien connoitre, parce qu'ils peuvent toujours en sûreté y rallier les autres.

La plûpart des avantages qu'une meute puisse réunir, dépendent, comme on voit, de la docilité des chiens. Avec une meute sage, la chasse n'a presque point d'inconvéniens qu'on ne prévienne ou qu'on ne répare. Il faut que la voix du piqueur enleve toujours sûrement les chiens, qu'il soit le maître de les redresser lorsqu'ils se fourvoyent, & que lorsqu'ils le suivent, il n'ait rien à craindre de leur impatience. L'usage de mener les chiens couplés lorsqu'on va frapper aux brisées, annonce une défiance de leur sagesse, qui ne fait pas d'honneur à une meute. Il est très-avantageux de les avoir au point de docilité où ils suivent le piqueur posément & sans desir de s'échapper, parce qu'alors on attaque sans étourderie, & qu'on évite un partage de la meute qui est très-ordinaire au commencement des chasses. Il est toujours possible d'arriver à ce degré, lorsqu'on en prend la peine. L'alternative de la voix & du fouet est un puissant moyen, & il n'est point de fougue qui résiste à l'impression des coups répétés. Les autres soins qui regardent la meute, consistent à tenir propres le chenil & les chiens, à leur donner une nourriture convenable & réglée, à observer avec le plus grand soin les chiens qui paroissent malades, pour les séparer des autres. Voyez Piqueur & Vénerie.

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Wiktionnaire


Nom commun - ancien français

meute \Prononciation ?\ féminin

  1. Variante de muete.
    • En icel temps, j'os bien monstrer,
      Fu la grant meute
      [expédition] d'outremer,
      Quant Antioche fut conquise,
      Et la cité de Niques prise.
      (Rou, XIIe s.)

Nom commun - français

meute \møt\ féminin

  1. (Nom collectif) Troupe de chiens courants dressés pour la vénerie ou chasse à courre.
    • Il faut que les piqueurs aient l'?il à terre dans tous les lieux où ils croiront de pouvoir en revoir, afin d'aider à leurs chiens, & s'assurer que c'est le cerf de la meute qu'ils chassent. (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, Ttome 42, 1775, page 19)
    • Car la région que nous traversons est assez giboyeuse, et les grands nemrods de la m'halla, [?], qui ont emmené des meutes de lévriers et des faucons chasseurs, font des hécatombes de lièvres, de perdrix, de poules de Carthage, de renards et de chacals. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
    • (Figuré) L'ouverture donnait sur la loge de Gaby Million où la vedette avait laissé ses chiens. Les bêtes se mirent à aboyer.
      ? Naturellement c'est plein de cabots, crut devoir déclarer spirituellement Mr. Morgan. Mes girls aussi en trimbaleraient une meute si je le tolérais.
      (Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    1. Groupe de canidés.
      • Une meute de loups.
  2. (Nom collectif) (Figuré) Troupe de personnes acharnées contre quelqu'un.
    • Le problème avec Christine, ce sont ses enfants qui, loin de se contenter de lui avoir déformé le ventre à jamais, la suivent partout, tout le temps, meute pleurnicharde, gavée de sucreries et de gagatisme infantile. (Raoul Mille, Overlove, Éditions Albin Michel, 1982)
    • Laurent Wauquiez, chemise blanche, qui pose les bras grands ouverts devant la meute de photographes, flanqué d'Éric Ciotti, chemise blanche lui aussi, qui tend le menton. (Chistophe Nobili, La redescente du mont Wauquiez, Le Canard Enchaîné, 6 septembre 2017, page 1)
    • C'est une entreprise volontaire de dégradation du réel pour transformer l'assassinat en une dispute de palier, démanteler le réel et repousser la foule vers le statut de la meute. (Kamel Daoud, Fatwa à l'italienne, Le Point n° 2392, 5 juillet 2018, page 118)
  3. (Nom collectif) (Scoutisme) Groupe de louveteaux.
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Trésor de la Langue Française informatisé


MEUTE, subst. fém.

A. ? VÉN. Troupe de chiens courants spécialement dressés pour la chasse à courre. Meute féroce, hurlante; meute pour le cerf, pour le lièvre; lâcher, réunir la meute. Haletant comme une meute qui force le sanglier dans sa bauge (Hugo,N.-D. Paris,1832, p.475):
1. ? L'automne (...) c'est la forêt tout entière et le cor retentit. Taïaut! taïaut! la meute aboie; ? les cerfs se sauvent. Promenons-nous sous les grands bois. ? La chasse accourt; ? elle est passée; ? avez-vous vu les palefrois? le son du cor s'éloigne, s'éloigne dans les bois. Gide,Tentative amour.,1893, p.83.
? Chiens de meute. Chiens qu'on découple les premiers pour attaquer. On «appuie» des chiens de meute avec la voix, et le geste quand la voix ne suffit pas (Clemenceau,Iniquité,1899, p.295).
? Cerf, lièvre... de meute. Cerf, lièvre... sur lequel on a lancé la meute. Tous les chasseurs peuvent et doivent crier le vlau: 1 quand ils sont sûrs (...) que c'est sur le lièvre de meute (La Hêtraie,Chasse, vén., fauconn.,1945, p.156).
? Clefs de meute (vx). ,,Les meilleurs chiens d'une meute, qui servent à conduire les autres, et à les redresser`` (Ac. 1835, 1878). Au fig., fam. Clef (ou plus ordinairement chef) de meute. ,,Homme qui a beaucoup de crédit dans sa compagnie, dans son parti`` (Ac. 1835, 1878).
B. ? P. anal., p. plaisant. Bandes de chiens (ou d'autres animaux familiers) qui s'attachent aux pas d'une personne. Cette pauvre vieillarde amoureuse, je rêvais ce matin que (...) toute la meute de ses petits chiens noirs (...) me déchiraient le bas de mon pantalon (Goncourt,Journal,1891, p.91).
C. ? P. anal. ou au fig., péj., souvent dans un cont. métaph.
1. Bande, troupe de personnes qui harcèlent quelqu'un pour en obtenir quelque chose ou qui s'acharnent à sa poursuite pour lui nuire, le perdre. Meute de créanciers, d'envieux. La meute poursuivait toujours Eugénie et ses millions; mais la meute plus nombreuse aboyait mieux, et cernait sa proie avec ensemble (Balzac,E. Grandet,1834, p.230).L'Évangile nous montre le Christ traversant la meute de ses calomniateurs, et continuant droit son chemin, comme s'il n'avait rien entendu (Bremond,Hist. sent. relig.,t.3, 1921, p.206).
2. Ensemble de choses qui poursuivent, qui harcèlent quelqu'un. La meute déchaînée des épouvantes l'avait poursuivi de ses abois (Zola,Bête hum.,1890, 46):
2. ... quand leur dernier écu est mort et enterré, ils [les bohèmes] recommencent à dîner à la table d'hôte du hasard où leur couvert est toujours mis, et, précédés d'une meute de ruses, braconnant dans toutes les industries qui se rattachent à l'art, chassent du matin au soir cet animal féroce qu'on appelle la pièce de cinq francs. Murger,Scènes vie boh.,1851, p.12.
D. ? SCOUTISME. Unité formée de louveteaux. La meute porte un foulard à ses couleurs ou, après accord, aux couleurs de la Troupe de scouts à laquelle elle est rattachée (Fédération des Éclaireurs de France,Règlement intérieur,Paris, éd. des «Éclaireurs de France», 1931, p.70).Toutes leurs cérémonies [des louveteaux] font vivre un épisode du Livre de la Jungle. Le mieux est de suivre le texte d'assez près. Mais chaque meute créera sa tradition, aménagera la cérémonie (...). Ce sera le secret de la meute, l'un de ses trésors (Les Éclaireurs de France,Cérémonial,Paris, 1946, p.87).
Prononc. et Orth.: [mø:t]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1150 muete «groupe de chiens courants dressés pour la chasse» (Charroi de Nîmes, éd. D. McMillan, 27); ca 1200 meute (Aiol, éd. J. Normand et G. Raynaud, 9332); 2. 1819 «bande, troupe de gens acharnés à la poursuite, à la perte de quelqu'un» (Boiste). D'un lat. movita, fém. subst. de *movitus, lat. class. motus, part. passé, refait sur le rad. de movere «mouvoir» (cf. lat. médiév. movita «soulèvement, expédition», v. Du Cange, a. it. motta «mouvement; éboulement d'une masse de terre», a. esp. muebda «mouvement; foule»). Du xiieau xvies., meute a aussi signifié «soulèvement, émeute, expédition» (cf. émeute, mutin). Fréq. abs. littér.: 483. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 483, b) 762; xxes.: a) 551, b) 365. Bbg. Pottier (B.). Fr. mod. 1955, t.23, p.235.

MEUTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1150 muete «groupe de chiens courants dressés pour la chasse» (Charroi de Nîmes, éd. D. McMillan, 27); ca 1200 meute (Aiol, éd. J. Normand et G. Raynaud, 9332); 2. 1819 «bande, troupe de gens acharnés à la poursuite, à la perte de quelqu'un» (Boiste). D'un lat. movita, fém. subst. de *movitus, lat. class. motus, part. passé, refait sur le rad. de movere «mouvoir» (cf. lat. médiév. movita «soulèvement, expédition», v. Du Cange, a. it. motta «mouvement; éboulement d'une masse de terre», a. esp. muebda «mouvement; foule»). Du xiieau xvies., meute a aussi signifié «soulèvement, émeute, expédition» (cf. émeute, mutin).

Meute au Scrabble


Le mot meute vaut 6 points au Scrabble.

meute

Informations sur le mot meute - 5 lettres, 3 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.

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Tapinome     Faucilleur     Fossile     Samoiseau     Méfait     Panneau     Désharmonieusement     Sous-ambassade     Guider     Luisamment     

Les citations avec le mot Meute


  1. J'écris pour mieux aimer, poèmes aux mains tendues,
    et j'invite chacun au creux de sa mémoire
    à raviver sa soif pour lui donner à boire
    à la source ameutée des sensations perdues.


    Auteur : Michel Baglin - Source : J'écris...


  2. Pas de pognon, pas de fifres, pas de grosses caisses, pas d'émeutes par conséquent. Pas d'or, pas de révolution! pas plus de Volga que de beurre en branche, pas plus de bateliers que de caviar!

    Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Les Beaux Draps (1941)


  3. La famille est une succession de corvée, une meute de personnes qui vous ont connu bien trop tôt, avant que vous ne soyez terminé - et les anciens sont toujours les mieux placés pour savoir que vous ne l'êtes toujours pas.

    Auteur : Frédéric Beigbeder - Source : Un roman français (2009)


  4. De nouveaux cris risquaient alors d'ameuter une seconde fois toute la maison, faisant détaler les ombres vers la cage de l'escalier et jaillir des figures affolées dans l'entrebâillement des portes.

    Auteur : Alain Robbe-Grillet - Source : Dans le labyrinthe (1959)


  5. Les exilés sont comme les loups, partout où nous allons, nous rejoignons des meutes qui ne sont pas les nôtres, nous participons, nous chassons ensemble et pourtant la lune nous invite à nous mettre à l'écart pour hurler de solitude.

    Auteur : Luis Sepulveda - Source : Histoires d'ici et d'ailleurs (2011)


  6. Tous les journalistes engendrés par la domesticité vont ameuter Paris pour le dernier camionnage de cette pourriture célèbre.

    Auteur : Léon Bloy - Source : A propos de la mort de Victor Hugo.


  7. Les émeutes ressemblaient au vélo : on croit qu'on ne sait plus en faire, mais ça revient tout seul.

    Auteur : Robert McLiam Wilson - Source : Eureka Street (1997)


  8. Contester le danger du coronavirus relève à coup sûr de l’absurdité. En revanche, n’est-il pas tout aussi absurde qu’une perturbation du cours habituel des maladies fasse l’objet d’une pareille exploitation émotionnelle et rameute cette incompétence arrogante qui bouta jadis hors de France le nuage de Tchernobyl ? Certes, nous savons avec quelle facilité le spectre de l’apocalypse sort de sa boite pour s’emparer du premier cataclysme venu, rafistoler l’imagerie du déluge universel et enfoncer le soc de la culpabilité dans le sol stérile de Sodome et Gomorrhe.

    Auteur : Raoul Vaneigem - Source : Le coronavirus, révélateur de la faillite de l'État, Le Média, 19 mars 2020


  9. Un gouvernement qui pactise sans cesse avec l'émeute périt par l'émeute.

    Auteur : Gustave Le Bon - Source : Aphorismes du temps présent (1913)


  10. Chaque Commune est divisée en plusieurs quartiers et chaque quartier réparti entre plusieurs bandes : cinq, dix, quinze garçons qui forment une meute, et là où elle pisse personne ne passe.

    Auteur : Fernando Vallejo - Source : La vierge des tueurs (1997)


  11. Je crois qu'aujourd'hui, la place doit être au débat, à la réponse démocratique, et elle sera ensuite dans les urnes. Mais nous ne pouvons pas être dans une démocratie de l'émeute

    Auteur : Emmanuel Macron - Source : Lors d'un déjeuner le 26 février 2019 avec des élus locaux du Grand Est, dans le cadre du Grand débat national.


  12. Toute sa vie, il a lutté contre la meute acharnée de ses créanciers, à ses trousses depuis sa jeunesse, et le désastre financier de son imprimerie, origine de tous les embarras qui suivirent.

    Auteur : Emile Henriot - Source : Les Romantiques


  13. Les intellectuels! Quelle basse envie se soulage dans ce vocable devenu une injure, qui, du temps de Dreyfus, servait déjà à ameuter les foules furieuses et qui, hier encore, pour les S.S. et pour les chemises noires, désignait le premier ennemi.

    Auteur : François Mauriac - Source : Bloc-Notes (1952-1957)


  14. Une société mourante, invariablement, devient rude et grossière. Les usages se perdent. Le manque de considération pour autrui se manifeste dans tous les cas. La courtoisie s'estompe... Tout cela a plus de sens encore que les émeutes.

    Auteur : Robert Anson Heinlein - Source : Vendredi (1982)


  15. Le génie est une réponse à l'impossibilité de vivre, le bondissement du cerf au-dessus de la meute.

    Auteur : Christian Bobin - Source : La Dame blanche (2007)


  16. Ce qu'on ne peut pas porter, on le traîne. Voilà, il traînait ce passé avec lui et le traînerait sans doute toujours, mais il refusait de passer sa vie à se lamenter sur son sort, à ruminer le mal qu'on lui avait fait. Il voulait regarder vers l'avant, continuer à vivre, pour lui, pour les siens. C'était sa façon de ne pas offrir une seconde victoire au petit caporal et à sa meute de sanguinaires.

    Auteur : Louis-Philippe Dalembert - Source : Avant que les ombres s'effacent (2017)


  17. Ici on dit : ce qu'on ne peut pas porter, on le traîne. Voilà, il traînait ce passé avec lui et le traînerait sans doute toujours, mais il refusait de passer sa vie à se lamenter sur son sort, à ruminer le mal qu'on lui avait fait. Il voulait regarder vers l'avant, continuer à vivre, pour lui, pour les siens. C'était sa façon de ne pas offrir une seconde victoire au petit caporal et à sa meute de sanguinaires.

    Auteur : Louis-Philippe Dalembert - Source : Avant que les ombres s'effacent (2017)


  18. Voici qu'en un instant
    L'émeute sombre, horrible, à grands cris, en chantant,
    Accourt, s'étend, bondit, sème les embuscades,
    Fait de terre en hurlant sortir les barricades,
    Et que la mort jaillit des caves et des toits.


    Auteur : Victor Hugo - Source : Choses vues (1887-1900)


  19. Rien d'étonnant si l'émeute se répand en long et en large aux environs.

    Auteur : Hippolyte Taine - Source : Les Origines de la France contemporaine (1876-1893)


  20. Provoquez donc une émeute pendant que vous avez encore une armée pour l'étouffer.

    Auteur : Otto von Bismarck - Source : Sans référence


  21. Je suis convaincu qu'il faut rattacher les émeutes et les troubles estudiantins à un besoin biologique.

    Auteur : Eugène Ionesco - Source : Sans référence


  22. J'avais vu le moment où l'homme ne s'est pas dépouillé encore des habitudes et de la pitié humaine, où il n'est pas encore habité par le démon, mais où déjà celui-ci s'approche de lui et trouble son âme. Quel démon ? Tous ceux qui ont vu de près la guerre ou l'émeute le connaissent : chacun lui donne un nom différent, mais il a toujours le même visage, hagard et fou, et ceux qui l'ont aperçu une fois ne l'oublieront plus.

    Auteur : Irène Némirovsky - Source : Paru dans Le Figaro du 4 juin 1938 et recueilli dans Suites françaises(New York, Brentano’s, 1945) par Léon Cotnareanu.


  23. Ecrire permet d'oublier la meute.

    Auteur : Charles de Gaulle - Source : Propos recueillis par André Malraux dans Les Chênes qu'on abat (1971)


  24. Les clefs de Meute, parvenues - A l'endroit où pour mort le traître se pendit, - Remplirent l'air de cris : leur maître les rompit, - Bien que de leurs abois ils perçassent les nues.

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre douzième, XXIII, le Renard anglais


  25. Un père de famille, au lendemain des premières émeutes, a fait venir son fils et sa fille, tous deux barricadeurs.

    Auteur : Julien Green - Source : Journal, 14 décembre 1968


Les citations du Littré sur Meute


  1. L'animal rusé, qui les voit passer et s'éloigner, sort de sa retraite, rentre dans le sentier, confond ses traces et met la meute en défaut

    Auteur : BONNET - Source : Contempl. nat. 12e part. ch. 44


  2. La caserne de la Courtille est toujours émeutée

    Auteur : BABOEUF - Source : Pièces, I, 37


  3. Voilà ce que c'est que de venir au monde à propos : si le cardinal de Retz reparaissait aujourd'hui, il n'ameuterait pas dix femmes de Paris

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Sociniens.


  4. Les chasseurs ont laissé par mégarde plusieurs chiens dans les bois, qui ont beaucoup peuplé et vont toujours en meute ; on les appelle casques : je ne sais pas l'origine de ce mot

    Auteur : P. LABAT - Source : Nouv. voy. aux îles françaises de l'Amérique (St-Domingue), 1722, t. V, p. 305


  5. Ah ! ah ! c'est le tapageur qui s'est fait arrêter à l'émeute de vendredi

    Auteur : CH. DE BERNARD - Source : Un homme sérieux, XVI


  6. Ces peuples avilis qui se laissent ameuter par des ligueurs

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Pol. 6


  7. Toute la meute alors, comme une vague immense, Bondit...

    Auteur : AUG. BARBIER - Source : la Curée.


  8. Là se voit à ses pieds la bête terrassée.... La meute se rallie, et, hors d'haleine encor, Les chiens font à l'envi retraite au son du cor

    Auteur : BAHIER - Source : le Cabinet de Quinault, p. 57


  9. Ce n'est pas là le cerf de meute, hourvari, hourvari

    Auteur : LEGRAND - Source : la Chasse du cerf, II, 11


  10. L'émeute n'était alarmante que comme symptôme ; elle fut réprimée

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Napol. XII, 5


  11. Du moment que l'émeute aura troublé la ville

    Auteur : M. J. CHÉN. - Source : ib. V, 1


  12. Chamillart l'emporta [sur Bagnols], et Bagnols quitta l'intendance et vint ameuter à Paris

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 199, 148


  13. Meutes de chiens, piqueurs Massiliens Marchent espais [serrés nombreux]

    Auteur : DU BELLAY - Source : IV, 10, recto.


  14. Le marquis de Botta crut que cette émeute du peuple (de Gênes) se ralentirait d'elle-même, et que la crainte reprendrait bientôt la place de cette fureur passagère

    Auteur : Voltaire - Source : Louis XV, 21


  15. Ils n'agissaient point turbulemment comme dans une émeute populaire

    Auteur : PERROT D'ABLANCOURT - Source : Tacite, Annal. v, 5


  16. Le jour de l'expérience a été indiqué la semaine dernière au bois de Boulogne, au château de la Meute

    Auteur : BACHAUMONT - Source : 30 oct. 1771, édit. de 1780


  17. L'hôte des forêts est moins habile à tromper la meute avide, que ne l'était l'Indien à mêler les traces de René, pour le dérober à la recherche de l'ennemi

    Auteur : Chateaubriand - Source : Natch. XII


  18. Dans une émeute populaire, un jeune homme nommé Alcandre creva un oeil à Lycurgue d'un coup de bâton

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuvres, t. II, p. 520, dans POUGENS


  19. Et l'émeute paraît, l'émeute au pied rebelle, Poussant avec la main le peuple devant elle ; L'émeute aux mille fronts, aux cris tumultueux, à chaque bond grossit ses rangs impétueux

    Auteur : BARBIER - Source : Iambes, l'Émeute.


  20. Ceulx de la ville ne s'esmeurent de tant que ils feissent saillie, escarmouche, ou meute de guerre sur les François, mais se tiendrent là tous cois

    Auteur : JEAN D'AUTON - Source : Ann. de Louis XII, p. 28, dans LACURNE


  21. La moinaille et la prêtraille ont été les moteurs des émeutes à Madrid en 1765

    Auteur : GALIANI - Source : Lettres, t. II, p. 347


  22. Tels que des sauvages, les plus forts [d'entre les soldats, dans la retraite de Russie] dépouillaient les plus faibles.... lorsqu'un cheval tombait, vous eussiez cru voir une meute affamée ; ils l'environnaient, ils le déchiraient par lambeaux, qu'ils se disputaient entre eux comme des chiens dévorants

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. XII, 1


  23. Sur le que si, que non, tous deux [chat et renard] étant ainsi, Une meute apaisa la noise

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. IX, 14


  24. Puzzini ameute sa clique, me dénonce au ministre, arme l'autorité pour me persécuter

    Auteur : P. L. COUR. - Source : Lett. II, 44


  25. Les clefs de meute parvenues à l'endroit où pour mort le traître se pendit, Remplirent l'air de cris : leur maître les rompit, Bien que de leurs abois ils perçassent les nues

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. XII, 23




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 17h05










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