La définition de Version du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Version
Nature : s. f.
Prononciation : vèr-si-on
Etymologie : Lat. versionem, de versum, supin de vertere, tourner.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de version de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec version pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Version ?
La définition de Version
Au propre, action de tourner, sens qui n'est usité que dans le langage de l'obstétrique. Déplacement ou changement de position que les accoucheurs font éprouver au foetus lorsqu'il ne se présente pas dans sa position naturelle. La version de l'enfant.
Toutes les définitions de « version »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Traduction d'une langue en une autre. Version littérale. Version fidèle, exacte. Faire une version. Il se dit spécialement des Anciennes traductions de l'Écriture. La version des Septante. Il se dit aussi particulièrement des Traductions que les écoliers font d'une langue ancienne ou étrangère en leur propre langue. Son fils a remporté le prix de version grecque. Faire une version anglaise, allemande. Il se dit encore de la Manière de rapporter, d'interpréter des faits. Cette version n'est pas fidèle. Votre version n'est pas la mienne. Il y a sur ce fait différentes versions. Il se dit plus particulièrement des Formes différentes que prend un récit historique, une légende, un mythe. Les différentes versions de la bataille d'Actium. Les différentes versions de la table de Psyché, de la légende de Don Juan.
Littré
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1Au propre, action de tourner, sens qui n'est usité que dans le langage de l'obstétrique. Déplacement ou changement de position que les accoucheurs font éprouver au f?tus lorsqu'il ne se présente pas dans sa position naturelle. La version de l'enfant.
Version spontanée, mouvements qu'exécute le f?tus dans la cavité utérine pendant la première période du travail, et qui font que différents points de la surface extérieure du f?tus peuvent s'offrir alternativement à l'orifice utérin.
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2 Fig. Action de tourner d'une langue dans une autre, traduction.
À nos seigneurs académiques, Raffineurs de locutions, Entrepreneurs de versions
, Ménage, Requête des dictionn.Nous avons une version grecque d'un traité composé en langue punique par Hannon sur le voyage qu'il avait fait par ordre du sénat avec une flotte considérable autour de l'Afrique, pour y établir différentes colonies
, Rollin, Hist. anc. ?uv. t. I, p. 222, dans POUGENS.Il se dit surtout des anciennes traductions de la Bible. La version des Septante La version chaldaïque, arabe.
Saint Jérôme? composa sur l'original hébreu la version de la Bible que toute l'Église a reçue sous le nom de Vulgate
, Bossuet, Hist. I, 11. -
3Particulièrement, traduction que l'écolier fait d'une langue ancienne en sa propre langue. Version latine. Version grecque. Remporter le prix de version. Corriger une version.
Le premier au jeu et au travail, fort à la balle et en version, Maurice était, dans toute l'acception du mot, un excellent écolier
, Scribe, Nouvelles, Maurice, I.Version interlinéaire, voy. INTERLINÉAIRE.
- 4Manière de raconter un fait. Il y a sur ce fait différentes versions.
-
5Interprétation, explication.
Je n'ai rien sur ma conscience pour n'avoir pas détrompé qui j'ai pu, et je ne puis me reprocher d'avoir perdu aucune version, ni négligé aucun ton, ni aucune rhétorique, pour éclairer les aveugles
, Sévigné, janv. 1674 (t. III, p. 383, éd. RÉGNIER).
Encyclopédie, 1re édition
VERSION, s. f. (Gram.) interprétation littérale de quelque ouvrage.
Versions de l'Ecriture, (Critiq. sacrée.) on peut distinguer les versions de l'écriture en langues mortes & vivantes.
Quant aux langues mortes, on a dejà parlé dans cet ouvrage au mot Bible, des versions arabes, arméniennes, chaldaïques, éthiopiennes, gothiques, hébraïques & persanes. On a indiqué sous le même mot les éditions greques & latines.
On a parlé des polyglottes au mot Polyglotte ; quant à ce qui concerne le travail d'Origene, on en a traité au mot Origene Héxaples, & de celui de S. Jérôme au mot Vulgate.
Pour les versions greques en particulier, voyez Versions greques & Septante.
Pour la version syriaque, voyez Version syriaque.
Pour la version samaritaine, voyez Pentateuque samaritain, & Samaritains Caracteres .
Pour les paraphrases chaldaïques, voyez Targum.
Quant aux traductions de l'Ecriture en langues vivantes, elles ne doivent pas beaucoup nous arrêter, parce qu'elles changent perpétuellement avec le langage.
Luther est le premier qui ait fait une version de l'Ecriture en allemand sur l'hébreu ; ensuite Gaspard Ulenberg en mit au jour une nouvelle pour les catholiques, à Cologne en 1630.
Les Anglois avoient une version de l'Ecriture en anglo-saxon, dès le commencement du huitieme siecle. Wicles en fit une seconde, ensuite Tindal & Coverdal, en 1526 & 1536.
La plus ancienne traduction françoise de la bible est celle de Guiars de Moulins, chanoine ; elle est de l'an 1294, & a été imprimée en 1498.
La premiere version italienne est de Nicolas Malhermi, faite sur la vulgate, & mise au jour en 1471.
Les Danois ont une version de l'Ecriture dans leur langue en 1524. Celle des Suédois fut faite par Laurent Petri, archevêque d'Upsal, & parut à Holm en 1646.
Mais-ceux qui voudront connoître à fond tout ce qui concerne les versions de l'Ecriture, ne manqueront pas de secours.
Ils peuvent donc consulter R. Elias Levita ; épiphanes de ponder. & mensur. Hieronimi commentaria : Antonius. Carassa ; Kortholdus de variis bibliot. edit. & Lambert Roi. Parmi les françois, le P. Morin, exercit. biblicæ ; Dupin, bibliotheq. des aut. eccles. Simon, hist. du vieux & du nouveau Testament ; Calmet, dict. de la bible ; & Lelong, bible sacrée ; enfin on trouvera à puiser chez les Anglois des instructions encore plus profondes, en lisant Usserius, Pocock, Péarson, Prideaux, Grabe, Wower, de græc. & latin. bibliot. interpret. Mill. in N. T. Waltoni prolegomena, Hodius de textib. biblior. Origen. &c. (D. J.)
Versions greques du v. T. (Critiq. sacrée.) on en distingue quatre : celle des septante, d'Aquila, de Théodotion & de Symmaque. Pour ce qui regarde celle des septante, la meilleure de toutes & la plus ancienne, nous en avons fait un article à part. Voyez Septante.
Nous remarquerons seulement ici, qu'à mesure que cette version gagnoit du crédit parmi les chrétiens, elle en perdoit parmi les juifs, qui songerent à en faire une nouvelle qui leur fût plus favorable. Celui qui s'en chargea fut Aquila, juif prosélyte, natif de Sinope ville du Pont. Il avoit été élevé dans le paganisme, & dans les chimeres de la magie & de l'astrologie. Frappé des miracles que faisoient de son tems les chrétiens, il embrassa le christianisme, par le même motif que Simon le magicien, dans l'espérance de parvenir à en faire aussi ; mais voyant qu'il n'y réussissoit pas, il reprit la magie & l'astrologie, afin de passer à son tour pour un grand homme. Ceux qui gouvernoient l'église, lui remontrerent sa faute ; mais il ne voulut pas se rendre à leurs remontrances : on l'excommunia. Là-dessus il prit feu, & renonçant au christianisme, il embrassa le judaïsme, fut circoncis, & alla étudier sous le rabin Akiba, le plus fameux docteur de la loi de ce tems-là ; il fit de si grands progrès dans la langue hébraïque & dans la connoissance des livres sacrés, qu'on le trouva capable d'exécuter la version de l'Ecriture ; il l'entreprit effectivement, & en donna deux éditions.
La premiere parut la 12e année de l'empire d'Adrien, l'an de J. C. 128. Ensuite il la retoucha, & publia sa seconde édition qui étoit plus correcte. Ce fut cette derniere que les juifs hellénistes reçurent ; & ils s'en servirent par-tout dans la suite, au-lieu de celle des septante. De-là vient qu'il est souvent parlé de cette version dans le talmud, & jamais de celle des septante.
Ensuite on s'alla mettre en tête, qu'il ne falloit plus lire l'Ecriture dans les synagogues, que conformément à l'ancien usage, c'est-à-dire, l'hébreu premierement, & puis l'explication en chaldéen ; & l'on allégua les decrets des docteurs en faveur de cet usage. Mais comme il n'étoit pas aisé de ramener les juifs hellénistes à des langues qu'ils n'entendoient point, après avoir eu si longtems l'Ecriture dans une langue qui leur étoit en quelque maniere naturelle.
Cette affaire causa tant de fracas, que les empereurs furent obligés de s'en mêler. Justinien publia une ordonnance, qui se trouve encore parmi les nouvelles constitutions, portant permission aux juifs de lire l'Ecriture dans leurs synagogues dans la version greque des septante, dans celle d'Aquila, ou dans quelle autre langue il leur plairoit, selon les pays de leur demeure. Mais les docteurs juifs ayant réglé la chose autrement, l'ordonnance de l'empereur ne servit de rien, ou de fort peu de chose ; car bientôt après les septante & Aquila furent abandonnés, & depuis ce tems là, la lecture de l'Ecriture s'est toujours faite dans leurs assemblées en hébreu & en chaldéen.
Peu de tems après Aquila, il parut deux autres versions du vieux Testament : l'une par Théodotion, qui florissoit sous l'empereur Commode, & la seconde par Symmaque qui vivoit sous Severe & Caracalla. Le premier, selon quelques-uns, étoit de Sinope dans le Pont, & selon d'autres d'Ephese. Ceux qui tâchent de concilier ces contradictions, prétendent qu'il étoit né dans la premiere de ces villes, & qu'il demeuroit dans la seconde.
Pour Symmaque, il étoit samaritain, & avoit été élevé dans cette secte ; mais il se fit chrétien de la secte des Ebionites, & Théodotion l'ayant été aussi, on a dit de tous deux qu'ils étoient prosélytes juifs. Car les Ebionites approchoient de la religion des juifs, & se croyoient toujours obligés de garder la loi de Moïse ; de sorte qu'ils se faisoient circoncire, & observoient toutes les autres cérémonies de la religion judaïque. Aussi les chrétiens orthodoxes leur donnoient ordinairement le nom de juifs. De-là vient que les deux traducteurs dont il s'agit, sont quelquefois traités de juifs par les anciens auteurs ecclésiastiques, mais ils n'étoient qu'ébionites.
L'un & l'autre entreprit la version par le même motif qu'Aquila, c'est-à-dire, tous les trois pour corrompre le vieux Testament, Aquila en faveur des juifs, & les deux autres en faveur de leur secte. Tous trois s'accordent parfaitement à donner au texte le tour qu'il leur plait, & à lui faire dire ce qu'ils veulent pour les fins qu'ils se proposent. On ne convient pas tout-à-fait laquelle de ces deux versions fut faite avant l'autre. Dans les héxaples d'Origene, celle de Symmachus est placée la premiere, d'où quelques-uns concluent qu'elle est la plus ancienne. Mais si cette maniere de raisonner étoit concluante, on prouveroit aussi par-là que sa version & celle d'Aquila étoient toutes deux plus anciennes que celle des septante ; car elles sont toutes deux rangées avant celle-ci dans l'ordre des colonnes. Irénée cite Aquila & Théodotion, & ne dit rien de Symmachus ; ce qui paroît prouver qu'elle n'existoit pas de son tems.
Ces trois traducteurs ont pris des routes différentes. Aquila s'attachoit servilement à la lettre, & rendoit mot à mot autant qu'il pouvoit, soit que le génie de la langue dans laquelle il traduisoit, ou le sens du texte le souffrissent, ou ne le souffrissent pas. Delà vient qu'on a dit de cette version que c'étoit plutôt un bon dictionnaire, pour trouver la signification d'un mot hébreu, qu'une explication qui découvre le sens du texte. Aussi S. Jérome le loue souvent pour le premier, & le blâme pour le moins aussi souvent pour le second.
Symmachus prit la route opposée, & donna dans l'autre extrémité ; il ne songeoit qu'à exprimer ce qu'il regardoit comme le sens du texte, sans avoir aucun égard aux mots ; & ainsi il fit plutôt une paraphrase qu'une version exacte.
Théodotion prit le milieu, & ne se rendit pas esclave des mots, ni ne s'en écarta par trop non plus. Il tâchoit de donner le sens du texte par des mots grecs qui répondissent aux hébreux, autant que le génie des deux langues le lui permettoit. C'est, à mon avis, ce qui a fait croire à quelques savans, qu'il avoit vécu après les deux autres ; parce qu'il évite les deux défauts dans lesquels ils étoient tombés. Mais pour cela il n'est pas besoin qu'il les ait vûs, le bon sens seul peut lui avoir donné cette idée juste d'une bonne version. La sienne a été la plus estimée de tout le monde, hormis des juifs qui s'en sont toujours tenus à celle d'Aquila, tant qu'ils se sont servis d'une version greque.
Cette estime fit que quand les anciens chrétiens s'apperçurent que la version de Daniel des septante étoit trop pleine de fautes pour s'en servir dans l'église, ils adopterent pour ce livre celle de Théodotion ; & elle y est toujours demeurée. Et par la même raison, quand Origene dans son héxaple est obligé de suppléer ce qui manque aux septante, qui se trouve dans l'original hébreu, il le prend ordinairement de la version de Théodotion. Le même Origene l'a mise dans sa tétraple, avec la version d'Aquila, celle de Symmaque & les septante. (Le chevalier de Jaucourt.)
Version syriaque de l'Ecriture, (Critique sacrée.) c'est une des versions orientales des plus précieuses de l'Ecriture sainte : ce qui m'engage de lui donner un article particulier.
Cette version fut faite ou du tems même des apôtres, ou fort peu de tems après, pour les églises de Syrie où elle est encore en usage, ainsi qu'une seconde version syriaque faite environ six cens ans après la premiere.
Les Maronites & les autres chrétiens de Syrie vantent beaucoup l'antiquité de la vieille ; ils prétendent qu'une partie a été faite par ordre de Salomon, pour Hiram, roi de Tyr, & le reste qui contient tous les livres écrits depuis Salomon, par ordre d'Abgar, roi d'Edesse, qui vivoit du tems de notre Seigneur. La principale preuve qu'ils en donnent, c'est que S. Paul dans le iv. chapitre de son épître aux Ephésiens, v. 8, en citant un passage du ps. 68. 18, ne le cite pas selon la version des septante ni selon l'hébreu ; mais selon la version syriaque ; car c'est la seule où il se trouve comme il le cite. Par conséquent, disent-ils, cette version étoit faite avant lui. Les termes de ce passage, tels que S. Paul les cite, sont : il a mené captive une grande multitude de captifs, & il a donné des dons aux hommes. Cette derniere partie n'est ni selon les septante ni selon l'hébreu, mais seulement selon la version syriaque ; car selon les deux premieres, S. Paul eût dit : & il a reçu des présens ou des dons pour les hommes. Il ne se trouve dans le pseaume, comme S. Paul le cite, que dans la version syriaque.
Il est bien certain que cette version est fort ancienne, comme Pocock l'a prouvé dans la préface de son commentaire sur Michée. Il y a même beaucoup d'apparence qu'elle est faite dans le premier siecle, & que son auteur est un chrétien, juif de nation, qui savoit très-bien les deux langues ; car elle est fort exacte, & rend avec plus de justesse le sens de l'original, qu'aucune autre qui se soit jamais faite du nouveau Testament avant la restauration des lettres dans ces derniers siecles. Ainsi comme c'est la plus ancienne de toutes, excepté les septante & la paraphrase chaldaïque d'Onkélos sur la loi, & celle de Jonathan sur les prophetes, c'est aussi la meilleure de toutes celles des anciens, en quelque langue que ce soit. Ce dernier éloge lui convient même aussi bien pour le nouveau Testament que pour le vieux.
C'est pourquoi de toutes les anciennes versions que consultent les Chrétiens pour bien entendre l'Ecriture du vieux ou du nouveau Testament, il n'y en a point dont on tire tant de secours que de cette vieille version syriaque, quand on la consulte avec soin, & qu'on l'entend bien. Le génie de la langue y contribue beaucoup ; car comme c'étoit la langue maternelle de ceux qui ont écrit le nouveau Testament, & une dialecte de celle dans laquelle le vieux nous a été donné ; il y a quantité de choses dans l'un & dans l'autre, qui sont plus heureusement exprimées dans cette version, qu'elles ne le sauroient être en aucune autre. (D. J.)
Version angloise de la Bible, (Hist. des versions de la Bible.) elle fut faite au commencement du regne de Jacques I. & par ses ordres. Il écrivit à ce sujet une lettre en date du 22 Juillet de la seconde année de son regne, au docteur Whitgift, archevêque de Cantorbery, pour encourager & avancer cette traduction.
Il informe ce prélat qu'il a nommé cinquante-quatre habiles gens pour cet ouvrage, parmi lesquels il remarque qu'il y en a plusieurs qui ne possedent point du tout de bénéfices, ou qui n'en possedent que de très-petits, qui sont, dit sa majesté, fort au-dessous de leur mérite, à quoi nous-mêmes ne sommes pas en état de remédier dans l'occasion. Il charge donc l'archevêque d'écrire en son nom, tant à l'archevêque d'Yorck, qu'aux évêques de la province de Cantorbery, que lorsqu'il viendra à vaquer quelque prébende ou cure marquées dans le livre des taxes, l'une & l'autre de vingt livres sterlings au-moins, soit à leur nomination ou de quelqu'autre personne quelle qu'elle soit, ils n'y admettront aucun sujet, « sans nous informer, dit-il, de la vacance ou du nom du patron (si le bénéfice n'est pas à leur nomination), afin que nous puissions recommander tel habile homme que nous jugerons digne d'en être pourvu . . . . Ayant nous-mêmes pris les mesures pour les prébendes & bénéfices qui sont à notre disposition ».
Le roi charge aussi ce prélat d'engager tous les évêques à s'informer eux-mêmes quels sont les habiles gens qui se trouvent dans leurs diocèses, surtout ceux qui sont particulierement versés dans les langues hébraïque & grecque, & qui ont fait une étude particuliere de l'Ecriture-sainte, soit pour éclaircir ce qu'il y a d'obscur dans les expressions de l'original hébreu ou grec, soit pour lever les difficultés ou corriger les fautes de l'ancienne version angloise, « que nous avons, dit-il, donné ordre d'examiner à fond & de corriger. Nous souhaitons qu'on leur écrive, & qu'on les charge très expressément, en leur faisant connoître notre volonté, qu'ils envoyent leurs observations de ce genre à M. Pivelie, notre professeur en hébreu à Cambridge, ou au docteur Harding, notre professeur en hébreu à Oxford, ou au docteur Andrews, doyen de Westminster, pour les communiquer à leurs confreres, afin que de cette maniere on ait le secours des lumieres de tous les savans qui se trouvent dans l'étendue de notre royaume, pour la version que nous avons projettée ».
Le docteur Fuller nous apprend que le roi prit soin de recommander aux traducteurs d'observer les regles suivantes : 1°. de suivre & de changer aussi peu que l'original le permettoit, la bible qu'on lisoit ordinairement dans les églises, appellée communément la bible des évêques ; 2°. de conserver les anciens termes ecclésiastiques, comme celui de l'église, & de ne le point rendre par celui d'assemblée, &c. 2°. de retenir les noms des prophetes, des écrivains sacrés, & les autres qui sont dans l'Ecriture, le plus qu'il se pourroit selon l'usage vulgaire ; 4°. lorsqu'un mot auroit diverses significations, de suivre celle que les plus illustres peres y ont donnée, lorsqu'elle s'accorderoit avec le sens du passage & avec l'analogie de la foi ; 5°. de ne changer la division des chapitres que le moins qu'il se pourroit, & lorsque la nécessité le demanderoit ; 6°. de ne point faire de notes marginales, sinon pour expliquer les mots hébreux ou grecs, qu'on ne pourroit exprimer dans le texte que par une circonlocution ; 7°. de mettre en marge les renvois nécessaires aux autres endroits de l'Ecriture ; 8°. que tous les membres d'une des compagnies travaillassent sur le même ou sur les mêmes chapitres, & qu'après les avoir mis chacun en particulier dans le meilleur état qu'il leur seroit possible, ils confrontassent leur travail, pour décider ce qu'ils jugeroient devoir conserver ; 9°. qu'après qu'une des compagnies auroit ainsi achevé un livre, elle l'envoyât aux autres pour être mûrement examiné, sa majesté souhaitant qu'on y regardât de près ; 10°. que si dans cette révision il se trouvoit quelque chose sur quoi les examinateurs doutassent, ou fussent d'un avis différent des traducteurs, ils en informassent ceux-ci, en leur indiquant le passage & les raisons de leur avis : que s'ils ne pouvoient s'accorder, la décision seroit renvoyée à l'assemblée générale qui se tiendroit à la fin de l'ouvrage, composée des principaux de chaque compagnie ; 11°. que lorsqu'on douteroit du sens de quelque passage obscur, on écriroit expressément à quelque habile homme à la campagne pour en avoir son avis ; 12°. que chaque évêque écriroit à son clergé pour l'informer de cet ouvrage, & pour enjoindre à ceux qui seroient versés dans les langues, & qui auroient travaillé en ce genre, d'envoyer leurs observations à Westminster, à Cambridge ou à Oxford ; 13°. que les présidens de Westminster seroient le doyen & celui de Chester : & dans les deux universités, les professeurs royaux en hébreu & en grec ; 14°. qu'on se serviroit des versions de Tindal, de Matthieu, de Coverdale, de Whitchurch & de Genève, lorsqu'elles seroient plus conformes à l'original que la bible des évêques.
Outre cela pour faire d'autant mieux observer la quatrieme regle, le vice-chancelier de chacune des universités devoit nommer, de l'avis des chefs, trois ou quatre des plus anciens & des plus graves théologiens, de ceux qui n'avoient point de part à la traduction, pour être réviseurs de ce qui seroit traduit tant de l'hébreu que du grec.
L'ouvrage fut achevé au bout de quatre ans, & on envoya trois copies de toute la bible de Cambridge, Oxford & Westminster, à Londres, après quoi six nouveaux commissaires revirent toute la besogne, avant que de la mettre sous presse. (D. J.)
Version du vieux Testament en espagnol, (Hist. crit. ecclés.) version faite de l'hébreu en espagnol dans le seizieme siecle par Abraham Usque, juif portugais, & non chrétien, comme M. Arnauld se l'étoit persuadé.
Cette version a été imprimée pour la premiere fois à Ferrare en 1553. Elle répond tellement mot pour mot au texte hébreu, qu'on a de la peine à l'entendre, outre qu'elle est écrite dans un vieil espagnol, qu'on ne parloit que dans les synagogues.
L'auteur de la préface assure qu'on a suivi, autant qu'il a été possible, la version de Pagnin & son dictionnaire ; mais le p. Simon croit qu'il n'a parlé de cette maniere que pour empêcher les inquisiteurs de traiter cette version comme hérétique.
Il y a de l'apparence qu'Abraham Usque aura fait usage de quelques anciennes gloses de juifs espagnols : ce qui rend sa traduction entierement barbare & inintelligible.
Le compilateur (car ce n'est qu'une espece de compilation) étoit tellement persuadé de la difficulté qu'il y avoit à traduire l'Ecriture-sainte, qu'il a cru être obligé de marquer avec des étoiles un grand nombre de passages où le sens lui paroissoit douteux & incertain. Mais ceux qui ont fait réimprimer cette version en l'an 1630 avec quelques corrections, ont retranché la meilleure partie de ces étoiles, au lieu qu'on les devoit plutôt augmenter.
Cette traduction ne peut être utile qu'à des juifs espagnols, si ce n'est qu'on s'en veuille servir comme d'un dictionnaire, pour traduire à la lettre les mots hébreux. Elle peut même servir de grammaire, parce que les noms & les verbes y sont aussi traduits selon la rigueur grammaticale.
Le traducteur n'est pas néanmoins parvenu à cette grande exactitude qu'il s'étoit proposée, & il ne paroît pas avoir toujours bien rencontré dans le choix des rabbins qu'il suit ; car il a laissé plusieurs endroits que l'on pourroit traduire encore plus exactement, tant selon le sens que selon la grammaire. Il s'attache tantôt à la paraphrase chaldaïque, tantôt à Kimhi ou à Rasci, tantôt à Aben-Ezra ou à quelque autre rabbin ; mais il ne le fait pas avec discernement. Ajoutez que cette grande exactitude grammaticale ne s'accorde pas toujours avec le sens, il ne l'a pas même attrappée ; car il l'a retranché en divers passages, & par-là il a entierement bouleversé le sens de ces passages. (D. J.)
Wiktionnaire
Nom commun - français
version \v??.sj??\ féminin
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(Linguistique) Traduction d'une langue étrangère vers la langue maternelle du traducteur (par opposition à thème).
- Version littérale.
- Version fidèle, exacte.
- Faire une version.
-
Anciennes traductions de l'écriture.
- La version des Septante.
- Traductions que les écoliers font d'une langue ancienne ou étrangère en leur propre langue.
- Son fils a remporté le prix de version grecque.
- Faire une version anglaise, allemande.
- Manière de rapporter ou d'interpréter des faits.
- Avec la réputation d'alcoolos qu'ont les Boueux, cette version officielle passera crème. En n'épinglant qu'un petit groupe de prétendus arsouilles, [?], la Direction couvre ses arrières. ? (Yann Bécu, L'Effet coccinelle, Les Éditions de l'Homme sans nom, 2021, session 9)
- Cette version n'est pas fidèle. ? Votre version n'est pas la mienne.
-
Forme différente que prend un récit historique, une légende ou un mythe.
- Toutefois, les perceptions populaires de la version, plus mythique, de l'histoire islamique, sont solidement ancrées dans les masses. ? (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L'Islam et l'État, 1987, traduction d'Odette Guitard, 1992, p. 109)
- Cependant les éditions incunables des Météorologiques, tout comme les autres versions manuscrites et imprimées de ce texte, transmirent dans les commentaires qui les accompagnaient diverses discussions autour de l'alchimie, [?]. ? (Didier Kahn, Alchimie et Paracelsisme en France à la fin de la Renaissance (1567-1625), Librairie Droz, 2007, page 52)
- Timoléon ne mentionne pas les katoï, les travestis qui se produisaient dans des épisodes du Ramakien, version siamoise du Râmâyana. ? (Dirk Van der Cruysse, L'abbé de Choisy : Androgyne et mandarin, Éditions Fayard, 1995)
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(Industrie) Forme que peut prendre un objet manufacturé.
- La plupart des modèles d'hélicoptères ont à la fois des versions militaires et civiles, les secondes étant dérivées des premières qui bénéficient d'un financement étatique pour la R&D. ? (Bernard Garrette, Coopérations, alliances et compétitivité, chapitre 7 de Management stratégique et compétitivité, éditeur scientifique : Marc Ingham, De Boeck Université, 1995, page 258)
- Sans doute étonné par l'absence de nouvelles de Ned, George Brough, le constructeur de motocyclettes, lui a proposé, il y a quelques semaines, la dernière-née de ses ateliers : une nouvelle version du modèle Brough SS 100. ? (Julien Jean Loup, Lawrence d'Arabie, Éditions Chronique/Dargaud, 2006)
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(Informatique) Niveau d'évolution précis d'un logiciel informatique caractérisé par un nombre, une combinaison de nombres séparés par des points, parfois par un intitulé.
- Ce logiciel fonctionne en version 2.1.
- Vous utilisez le système d'exploitation Linux Ubuntu en version Lucid Lynx.
Trésor de la Langue Française informatisé
VERSION, subst. fém.
Version au Scrabble
Le mot version vaut 10 points au Scrabble.
Informations sur le mot version - 7 lettres, 3 voyelles, 4 consonnes, 7 lettres uniques.
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Les citations avec le mot Version
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- Mens sana in corpore salo : En tout homme, il y a un cochon qui sommeille. Premières paroles de la version latine de l'Internationale.Auteur : Pierre Desproges - Source : Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis (1985)
- La naissance de son fils n'a pas été mieux, juste différente, quand il a eu devant les yeux cette version miniature de lui-même. Et une épiphanie : il n'existe qu'une seule rédemption quand on a eu un mauvais père : être un bon père.Auteur : Don Winslow - Source : La Griffe du chien (2007)
- Partout où j'allais, on me servait une version ou une autre des deux mêmes questions : D'où tenez-vous ce nom bizarre ? et vous avez l'air d'un gars plutôt gentil. Pourquoi vous voulez vous embarquer dans un truc sale et méchant comme la politique ? Auteur : Barack Obama - Source : L'audace d'espérer : une nouvelle conception de la politique américaine (2007)
- Dans tout prophète coexistent le goût de l'avenir et l'aversion pour le bonheur.Auteur : Emil Cioran - Source : Cahiers, 1957-1972 (1997)
- Les idées démocratiques sur la liberté, l'égalité et la fraternité ne sont le fruit du christianisme que chez les peuples qui, dès avant leur conversion au christianisme, avaient considéré la liberté comme le souverain bien sur terre.Auteur : Sigrid Undset - Source : Retour vers l'avenir (1942)
- Et subitement, il se débonda, épandant au hasard des mots, ses plaintes, avouant l'inconscience de sa conversion, ses débats avec sa chair, son respect humain, son éloignement des pratiques ecclésiales.Auteur : Joris-Karl Huysmans - Source : En route (1895)
- Ce qui caractérise toutes les perversions, c'est qu'elles méconnaissent le but essentiel de la sexualité, c'est-à-dire la procréation.Auteur : Sigmund Freud - Source : Sans référence
- Une grande aversion présente est souvent le seul signe d'un grand amour passé.Auteur : Charles-Augustin Sainte-Beuve - Source : Causeries du lundi
- Ils iraient alors grossir cette acrimonieuse catégorie des citoyens sur éduqués et sous-employés, qui comprenait tout et ne pouvait rien. Ils seraient déçus, en colère, progressivement émoussés dans leurs ambitions, puis se trouveraient des dérivatifs, comme la constitution d'une cave à vins ou la conversion à une religion orientale. Auteur : Nicolas Mathieu - Source : Leurs enfants après eux
- Le Bien a trimé. Il a bien bossé. D'avance, il stérilise toutes les velléités d'objections, toutes les subversions, toutes les contestations qui pourraient s'élever.Auteur : Philippe Muray - Source : L'Empire du Bien (1991)
- L'histoire ne nous raconte pas l'histoire, elle nous raconte la moitié des faits. L'autre moitié s'est fait couper la langue, son silence est criard. Dans l'antre du savoir, il manque des pièces, des vérités, des versions, une comparaison, une mémoire.Auteur : José Youcef Lamine Kaminsky, dit Rocé - Source : Identité en crescendo (2006), Des problèmes de mémoire
- Nous traversions une vraie foule de navires qui venaient à nous toutes voiles dehors, et de loin ressemblaient, avec leurs bonnettes basses, à des silhouettes de femmes portant un seau de chaque main et se dandinant dans leur marche.Auteur : Théophile Gautier - Source : Constantinople
- Il en était arrivé à la conclusion qu'une seule chose était uniquement et entièrement propre à l'Homme: les perversion sexuelles.Auteur : Jean Bruller, dit Vercors - Source : Les Animaux dénaturés (1952)
- Cette admiration a bientôt fait place dès le chapitre suivant, à une animadversion encore plus vive.Auteur : André Gide - Source : Journal, 26 septembre 1931
- Oui, la beauté, la poésie, l'amour, l'éros, la joie, la subversion, l'autonomie, l'indépendance sont des valeurs contemporaines qu'il reste à défendre.
Auteur : Lorette Nobécourt - Source : La clôture des merveilles (2013)
- Epicure avait tout compris, lui qui définissait le plaisir comme une absence de douleur. Si je partage sa définition, il reste que la perversion des humains a fait que parfois le plaisir, pour certains, n'est atteint qu'avec la douleur.Auteur : Alain Mabanckou - Source : Lumières de Pointe-Noire (2013)
- Que la plus forte passion
C'est la peur: elle fait vaincre l'aversion;
Et l'amour quelquefois; quelquefois il la dompte.Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre neuvième, XV, Le Mari, la Femme, et le Voleur - « Du pain et des jeux ». Rien de très nouveau. Au moins les gladiateurs mettaient-ils leur vie en jeu, ça avait tout de même une autre allure que ces gamins en short courant après un ballon. Le stade n'est que la version extra-large de la cour de récré.
Auteur : Bernard Minier - Source : Le cercle (2012)
- Elle trouvera, dans les histoires, destructions de maisons, eversions de royaumes et de seigneuries.Auteur : Jacques Amyot - Source : De la curiosité, 10
- On peut plus aisément vaincre l'amour que la haine, l'attachement n'est jamais si fort que l'aversion.Auteur : Stanislas Leszczynski - Source : Pensées diverses in Oeuvres choisies de Stanislas I, Roi de Pologne
- Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette.Auteur : Charles Perrault - Source : Contes de ma Mère l'Oye, Les Fées
- Quand j'étais au lycée, je faisais de l'aversion latine.Auteur : Lionel Chrzanowski - Source : Petit dictionnaire à mourir de rire de Philippe Héraclès et Lionel Chrzanowski
- Coran saignant : Version violente de l'enseignement du prophèteAuteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)
- La mode - cette dictature de l'éphémère qui s'exerce sur les transfuges de l'éternel - remplace la tradition abolie ; la variation tient lieu de variété et la diversion fleurit sur le tombeau de la diversité. Ainsi les engouements collectifs se succèdent sans laisser de traces : la feuille morte voltige d'un lieu à l'autre, mais tous les lieux se valent pour elle, car son unique patrie est dans le vent qui l'emporte...Auteur : Gustave Thibon - Source : L'équilibre et l'harmonie (1976)
Les citations du Littré sur Version
- Elle n'a pas pour moi d'aversion si forteAuteur : Corneille - Source : le Ment. IV, 6
- Vos décisions sont en aversion à tout le mondeAuteur : Blaise Pascal - Source : Prov. 14
- La conversion miraculeuse de Félix [dans Polyeucte] le réconcilie sans doute avec le ciel, mais point du tout avec le parterreAuteur : Voltaire - Source : Comm. Corn. Rem. sur les Disc. de Corneille, 2e disc.
- Ne m'abusez-vous point d'un faux espoir, et puis-je prendre quelque assurance sur la nouveauté surprenante d'une telle conversion ?Auteur : Molière - Source : Don Juan, V, 1
- Elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n'est pas commun aux femmes d'aujourd'hui ; et j'en sais une de nos quartiers qui a perdu, à trente et quarante, vingt mille francs cette annéeAuteur : Molière - Source : l'Avare, II, 6
- Qu'ils aient moins d'aversion pour l'austérité de la mortification des sens qu'ils ne trouvent de charmes dans l'usage des délices vicienses du péchéAuteur : Blaise Pascal - Source : Comp. des chrét.
- La justice a cognoissance et animadversion aussi sur ceulx qui chomentAuteur : MONT. - Source : IV, 65
- Rappelez en votre mémoire avec quelle circonspection elle ménageait le prochain et combien elle avait d'aversion pour les discours empoisonnés de la médisanceAuteur : BOSSUET - Source : Reine d'Anglet.
- Je voudrais bien pouvoir comprendre la délicatesse de conscience qui empêchera la signature de M. de Montausier et de sa fille : cette opiniâtre aversion est une chose extraordinaireAuteur : Madame de Sévigné - Source : 1er août 1685
- Tournement des yeux, et perversion de toute la faceAuteur : PARÉ - Source : VII, 9
- L'ouvrage de la conversion n'est pas l'ouvrage d'un momentAuteur : MASS. - Source : Carême, Inconst.
- Lat. tactus, contact, au sens de lèpre des bestiaux, dans l'antique version de la Bible, dite Itala, ms. du VIe siècle, publié par Lord AshburnamAuteur : AUGUSTE BRACHET - Source : Dict. étym.
- J'ai l'honneur d'être réuni avec les jansénistes par une honnête aversion pour la cour de RomeAuteur : Voltaire - Source : Lett. en vers et en prose, 31
- L'empereui [Charles-Quint], par cette conversion, fit tort à sa reputation, et à ses terres, et à ses serviteurs qui demeurerent ainsy veufs d'un si bon maistreAuteur : BRANT. - Source : Cap. estr. t. II, p. 98
- Ceste subversion dont fortune nous fait ciseau de si prèsAuteur : AL. CHARTIER - Source : Quadrilogue invectif.
- Je paye bien cher les missionnaires, dit-il [Louis XIV], et il en revient beaucoup de plaintes et fort peu de conversionsAuteur : MAINTENON - Source : Lett. au card. de Noailles, 1697, t. IV, p. 115, dans POUGENS.
- Le respect humain est l'obstacle le plus fatal à la conversion de l'homme mondainAuteur : BOURDAL. - Source : Resp. hum. 2e avent, p. 391
- Toutes les conversations avec son Éminence [Retz] qui ont toujours roulé sur dire que vous aviez de l'aversion pour lui.... voilà ce qui cause ses agitations, et sur quoi roulent toutes ses penséesAuteur : Madame de Sévigné - Source : à Mme de Grignan, t. V, p. 517, éd. RÉGNIER
- Quand la gravité n'est que dans le maintien, comme il arrive très souvent, on dit gravement des inepties ; cette espèce de ridicule inspire de l'aversionAuteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Grave.
- Cette affaire [le refus d'un régiment de combattre] est de trop grande importance pour la laisser en l'état qu'elle est ; une animadversion rendra tout le monde sageAuteur : RICHELIEU - Source : Lettres, etc., t. VI, p. 482 (1639).
- Soit que la conversion de ces âmes autrefois si favorisées surpasse toute la mesure des dons ordinaires, et demande, pour ainsi parler, le dernier effort de la puissance divineAuteur : BOSSUET - Source : Anne de Gonz.
- Peut-être convaincu de votre aversion, Il va donner un chef à la séditionAuteur : Jean Racine - Source : Phèd. I, 5
- Si Darius eût fait une puissante diversion dans la Macédoine, comme le lui conseillait Memnon, l'un de ses généraux....Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuvres, t. XI, 2e part. p. 300, dans POUGENS.
- Cela lui fit du bien à elle-même [Mme de Warens], en faisant diversion aux projets, et tenant écartés les projeteursAuteur : J. J. ROUSSEAU - Source : Conf. v.
- On blâme l'injustice, non pas par l'aversion que l'on a pour elle, mais par le préjudice que l'on en reçoitAuteur : LA ROCHEFOUC. - Source : Prem. pens. 25
Les mots débutant par Ver Les mots débutant par Ve
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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 17h47
- Vacance - Vache - Vacuite - Vaincre - Valeur - Vanite - Vanité - Vengeance - Verbe - Verge - Vérité - Verite - Vertu - Vetement - Vice - Victoire - Vie - Vieillard - Vieillesse - Vierge - Vieux - Vie_heureuse - Ville - Vin - Violence - Visage - Visite - Vitesse - Vivre - Vivre - Voeux - Voisinage - Voiture - Voleur - Volonte - Volonté - Volupté - Vote - Voyage - Voyager
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