La définition de Physiologie du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Physiologie
Nature : s. f.
Prononciation : fi-zi-o-lo-jie
Etymologie : Du grec, nature, et, doctrine.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de physiologie de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec physiologie pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Physiologie ?


La définition de Physiologie

Terme didactique. Science qui fait partie de la biologie et qui traite des fonctions des organes dans les êtres vivants, végétaux et animaux. Physiologie animale. Physiologie végétale. Physiologie comparée.


Toutes les définitions de « physiologie »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

PHYSIOLOGIE. n. f.
Partie de la biologie qui traite des fonctions des organes, soit chez les êtres vivants, soit dans les végétaux. Physiologie animale ou simplement Physiologie. Traité, cours de physiologie. Physiologie végétale. Physiologie générale. Physiologie comparée. Il se dit aussi de Certains ouvrages qui traitent de cette science. La Physiologie de Gley. Par extension, ce mot s'est employé pour désigner des Essais traitant de l'étude physique et morale de divers caractères, de diverses conditions, etc. La physiologie du mariage. La physiologie de l'amour. La physiologie de l'employé.

Littré

PHYSIOLOGIE (fi-zi-o-lo-jie) s. f.
  • 1 Terme didactique. Science qui fait partie de la biologie et qui traite des fonctions des organes dans les êtres vivants, végétaux et animaux. Physiologie animale. Physiologie végétale. Physiologie comparée. La physiologie, cette partie de la médecine qui, pénétrant dans la structure intime des parties du corps, y cherche par quelles lois l'homme se forme, se développe, croît, vit, reproduit son semblable, dépérit et meurt, Condorcet, Haller.

    Physiologie générale, celle qui, sans faire d'application à aucune espèce vivante déterminée, traite d'une manière philosophique et abstraite des phénomènes de la vie.

    Physiologie spéciale, celle qui, prenant pour sujet d'étude une espèce vivante distincte, décrit le mécanisme de la vie dans cette espèce seule.

  • 2Ouvrage qui traite de cette science. La Physiologie de Müller.

HISTORIQUE

XVIe s. La consideration des choses naturelles appartient à la premiere partie de medecine, dite physiologie, Paré, Introd. 3.

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Encyclopédie, 1re édition

PHYSIOLOGIE, s. f. de ?????, nature, & ?????, discours, partie de la Médecine, qui considere ce en quoi consiste la vie, ce que c'est que la santé, & quels en sont les effets. Voyez Vie & Santé. On l'appelle aussi économie animale, traité de l'usage des parties ; & ses objets se nomment communément choses naturelles ou conformes aux lois de la nature. Voyez Naturel & Nature.

Or toutes les actions & les fonctions du corps humain sont ou vitales, ou naturelles, ou animales. Voyez Vital, Naturel & Animal. Les actions & les fonctions vitales dépendent de la bonne constitution du cerveau, du c?ur, & du poumon : les naturelles, de celle de tous les organes qui concourent à la nutrition ; tels sont ceux de la mastication, de la déglutition, de la digestion, de la chylification, de la circulation, des secrétions, &c. & enfin les animales dépendent de la bonne disposition des organes à l'action desquels l'ame paroît concourir d'une maniere particuliere ; tels sont ceux des sensations, de la vûe, de l'odorat, de l'ouïe, du goût, du toucher, du mouvement musculaire, du sommeil, de la veille, de la faim, de la soif, &c. Voyez toutes ces choses à leur article particulier, Cerveau, Respiration, Digestion, Sensation, &c.

Tout ce qui est purement corporel dans l'homme, ne nous offre que des principes tirés des méchaniques & des expériences de Physique ; & c'est par-là seulement qu'on peut connoître les forces générales & particulieres des corps. La Médecine, comme l'observe le grand Boërhaave, a donc des démonstrations distinctes & même si claires, si faciles à saisir, si évidemment vraies, qu'il faut être insensé pour les nier. Voici un exemple tiré de la respiration. Tout animal vivant respire sans cesse, c'est-à-dire inspire, ou prend l'air, ou l'expire, ou le rend tour-à-tour. Dans l'inspiration, les vésicules du poumon se dilatent, les vaisseaux distribués entr'elles se relâchent, & laissent un plus libre passage au sang : dans l'expiration, ces vaisseaux sont comprimés, le sang est fortement chassé du c?ur aux poumons par une artere élastique, conique, convergente, contre les parois de laquelle toute la partie du liquide qui y est contenu, doit nécessairement heurter, & conséquemment dilater en saison de son action. Ainsi le sang est tantôt plus mollement poussé par le c?ur, & tantôt poussé avec force dans les petits vaisseaux par la compression des vésicules qui ne manquent pas de ressort. De cette méchanique démontrée par la dissection des animaux vivans, on déduit clairement tous les effets de la respiration, & l'on sait pourquoi dans toutes les maladies dans lesquelles le poumon ne laisse pas librement passer le sang, comme dans l'asthme, dans la péripneumonie vraie ou fausse, &c. le visage est si rouge, ses vaisseaux & ceux du col si gonflés, la tête entreprise jusqu'au vertige & au délire, le sang qui reflue par les veines jugulaires se mêle à celui de la veine-cave, de-là dans le ventricule droit & dans l'artere pulmonaire ; mais c'est à son extrémité qu'est la digue qui empêche le trajet du sang : il retournera donc sur ses pas, & produira toutes sortes d'accidens fâcheux, si on ne dissipe ces obstacles ; & il est également évident que la saignée & les délayans peuvent en venir à bout. La définition du cercle n'est pas plus claire en Géométrie, que les lumieres qui guident souvent un savant praticien. Il ne s'occupe que du corps, & il ne connoît que les lois méchaniques que suivent tous les corps, & par lesquelles il est facile d'expliquer leur action ; ainsi il peut appliquer au corps de l'homme, sans se tromper, tout ce qui est vrai de tout autre corps. Le frottement de deux parties solides produit de la chaleur dans le corps humain comme par-tout ailleurs.

Quant au commerce mutuel de l'ame & du corps, c'est non-seulement la chose du monde la plus inconcevable, mais même la plus inutile au médecin. La chaleur produite dans le corps peut bien se concevoir quand même l'homme ne seroit qu'un, comme parle Montaigne, puisque les pierres s'échauffent par le frottement. Le mouvement ne peut s'expliquer ni par les affections du corps, ni par les propriétés de l'ame ; il n'y a rien dans l'idée de l'ame qui se trouve dans celle du mouvement. C'est pourquoi la chaleur & le mouvement ne peuvent s'expliquer par l'ame ; & si, voulant expliquer le mouvement volontaire, vous dites qu'il consiste en ce que l'ame veut le mouvement, vous n'éclaircissez rien, parce qu'il n'y a rien dans l'idée du mouvement que vous puissiez trouver dans l'idée de l'ame ; car éclaircir ou rendre raison d'une chose, c'est faire voir clairement qu'il y a dans l'idée d'A quelque chose contenue aussi dans celle de B, mais encore une fois le médecin ne doit s'embarrasser que de rétablir la santé. Or cette curation est un changement qui se fait dans le corps humain par l'action d'autres corps. Mais l'ame n'est pas susceptible de pareils changemens, ainsi tous les systèmes sur son commerce avec le corps sont inutiles. Qui a guéri le corps, ne doit pas s'inquiéter de l'ame ; elle revient toujours sûrement à ses fonctions, quand le corps revenant aux siennes, leve tous les obstacles qui sembloient l'empêcher d'agir. La cataracte se forme dans l'?il, & empêche l'ame de voir ; abattez le crystalin, les rayons reprendront leur ancienne route, l'ame verra & vous aurez fait toute votre charge. Quelqu'un tombe en défaillance, comment rappeller son ame avec laquelle la vôtre n'a aucun commerce ? irritez les nerfs de l'odorat, les fonctions de l'ame reparoîtront, comme si elle se fût réveillée au bout de ces nerfs, ou comme si la correspondance des organes avec cette substance spirituelle vous étoit parfaitement connue. Boërhaave, comment.

Boërhaave a été le plus grand théoricien que nous ayons jamais eu, & il passoit aussi pour un grand praticien : en effet, combien de découvertes en Anatomie avoient jusqu'à lui paru sans utilité ? on en peut juger par l'explication admirable de l'action du voile du palais, qu'on trouve dans quelques-unes des éditions de ses institutions de Médecine, dont le docteur Haller a enrichi le commentaire d'un nombre infini d'observations, par lesquelles on peut juger autant de son profond savoir dans l'Anatomie, que dans toutes les autres parties relatives à la Physiologie. Outre les ouvrages que nous avons de lui dans d'autres genres, comme dans la Botanique, dans l'Anatomie, &c. il vient de nous donner une Physiologie intitulée, primæ lineæ Physiologiæ, qui le fera d'autant plus estimer parmi les connoisseurs, qu'il étoit extrèmement épineux d'en donner une qui parût encore nouvelle, après le précieux commentaire qu'il venoit de communiquer.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

physiologie \fi.zj?.l?.?i\ féminin

  1. Partie de la biologie qui traite des fonctions des organes chez les êtres vivants.
    • À toutes ces expériences, la physiologie positive gagna deux grandes vérités, à savoir que certains animaux peuvent, comme les plantes, se reproduire par boutures et par bourgeons. (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
    • Les bons effets du pansage sont parfaitement démontrés par la physiologie. Cette science nous apprend que la répercussion produite par l'étrille sur la peau, a des effets marqués sur les animaux. (Jean Déhès, Essai sur l'amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
    • physiologie végétale.
    • physiologie générale.
    • physiologie comparée.
  2. Certains ouvrages qui traitent de cette science.
    • La physiologie de Gley.
  3. (Par extension) Désigne des essais traitant de l'étude physique et morale de divers caractères, de diverses conditions, etc.
    • La physiologie du mariage.
    • La physiologie de l'amour.
    • La physiologie de l'employé.
  4. (Vieilli) Science de l'être humain en état de santé.
    • au xviie siècle, le partage entre anatomie et physiologie ne correspond pas à celui entre science descriptive des structures d'un côté et science des fonctions du vivant de l'autre. D'abord parce que la physiologie, science de l'homme en état de santé, ne s'articule pas avec l'anatomie, mais avec la pathologie. Ensuite parce qu'elle est considérée comme une science portant sur l'économie de l'homme sain ou de l'animal en son entier, là où l'anatomie est une pratique mettant au jour par la dissection ce qui appartient aux parties du corps. (Raphaële Andrault, La raison des corps. Mécanisme et sciences médicales, Vrin, Paris, 2010, page 97)
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Trésor de la Langue Française informatisé


PHYSIOLOGIE, subst. fém.

A. ? BIOL. Science qui étudie les fonctions normales ainsi que les propriétés des tissus des organismes vivants, humains, végétaux ou animaux. Physiologie humaine, animale, végétale; laboratoire, traité, étude de physiologie. La science des facultés de l'homme fondée sur l'expérience intérieure constitue la psychologie; la même science fondée sur l'expérience ou l'observation extérieure constitue la physiologie (Maine de Biran, Journal, 1819, p.215).À côté de ce courant taxonomique s'est développée une branche non moins importante de la géographie, considérée dans ses rapports avec la physiologie des plantes, leur faciès, leurs modes de vie, leurs adaptations (Hist. gén. sc., t.3, vol.2, 1964, p.774):
1. La physiologie et la médecine se sont occupées surtout des manifestations chimiques des activités du corps, et des désordres organiques dont l'expression se trouve dans les lésions microscopiques des tissus. Carrel, L'Homme, 1935, p.140.
1. En partic.
a) Physiologie appliquée. ,,Partie de la physiologie qui étudie les problèmes intéressant directement la pratique médicale`` (Méd. Biol. t.3 1972).
b) Physiologie comparée. Étude comparative des phénomènes généraux de la vie organique dans les différentes espèces d'êtres vivants. Portier (...) avait su renoncer à une situation brillante au Ministère des Finances pour se consacrer à la médecine et à la physiologie comparée, dont il a été un des grands représentants contemporains (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p.729).
c) Physiologie générale. Étude des phénomènes généraux de la vie indépendamment d'une application à une espèce particulière. Il n'y a qu'une seule physiologie générale qui embrasse tout sous les mêmes lois, mais qui comprend des modifications dans les phénomènes de la vie en rapport avec les conditions diverses dans lesquels ils s'accomplissent (Cl. Bernard, Princ. méd. exp., 1878, p.299).
d) Physiologie pathologique. Synon. de physiopathologie.Les recherches se poursuivent, dans de nombreux pays, à la fois en physiologie normale et en physiologie pathologique (Couffignal, Mach. penser, 1964, p.122).
e) Physiologie psychique. Synon. de psycho-physiologie. (Ds Méd. Biol. t.3 1972 et Man.-Man. Méd. 1980).
2. Étude s'intéressant aux fonctions d'un organe, d'un système organique particulier. Physiologie de la digestion, de la respiration; physiologie acoustique, foetale, endocrinienne; physiologie des parathyroïdes, de l'ovaire, de l'appareil vestibulaire. L'anatomie et la physiologie du cerveau peuvent seules fournir des notions rationnelles sur l'entendement humain (Broussais, Phrénol., leçon 3, 1836, p.75).Même lorsqu'il s'agit de physiologie de la procréation, la physiologie humaine n'est totalement réalisée que si elle est celle du «composé» (R. Biot, Pol. santé publ., 1933, p.44).L'expérimentation et l'étude clinique de maladies de l'homme ont permis de connaître la physiologie de la cortico-surrénale (Quillet Méd.1965, p.494).
B. ? P. anal.
1. Étude des fonctions vitales et de leurs modifications propre à une catégorie sociale ou professionnelle. Physiologie paysanne, spatiale; physiologie de l'éducation. La physiologie du travail a bénéficié par la suite des recherches ergographiques de l'Italien Mosso sur la fatigue (Bariéty, Coury,, Hist. méd., 1963, p.802).
2. Vieilli
a) Étude du fonctionnement d'un mécanisme politique, intellectuel, social. Physiologie du mariage, du paupérisme. Le socialisme accepte toutes ces conséquences. Pour lui, l'économie politique, regardée par plusieurs comme la physiologie de la richesse, n'est que la pratique organisée du vol et de la misère (Proudhon, Syst. contrad. écon., t.1, 1846, p.38):
2. Nous pouvons aujourd'hui y découvrir plus de richesse et de profondeur que l'auteur ne pensait y mettre, et observer qu'il y a du pressentiment dans ces termes. Ceci est dû à la physiologie de la question, dans laquelle je n'entrerai pas, faute de science... Valéry, Variété V, 1944, p.193.
b) Physiologie sociale. Sociologie. Cette espèce de travail minutieux et attentif de physiologie sociale, qui consisterait à chercher, même à travers les moindres rameaux, la circulation souvent insaisissable de chaque idée, à démontrer le cours de ce chyle subtil et nutritif jusqu'à un système de vaisseaux évident (...) n'entrait pas dans le dessein de M. Lerminier (Sainte-Beuve, Prem. lundis, t.2, 1833, p.237).C'est d'ailleurs consciemment à Saint-Simon que Durkheim emprunte le terme de «physiologie sociale»: «manières de faire de la société». Pour Saint-Simon, la «physiologie sociale» était identique à la sociologie en tant qu'étude de la «société en acte» (Traité sociol., 1967, p.32).
REM. 1.
-physiologie, élém. de compos.servant à construire des subst. sav., désignant des disciplines de spécialisation en physiol. V. anatomophysiologie (s.v. anatomo-), neurophysiologie, psychophysiologie.
2.
Physiologisme, subst. masc.,hist. de la méd. Doctrine médicale ancienne (formulée par Broussais), qui considérait la maladie comme le résultat d'un trouble des propriétés vitales (d'apr. Méd. Biol. t.3 1972).
Prononc. et Orth.: [fizj?l? ?i]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1547 [éd.] «étude des choses naturelles» (Vitruve, Architect. ou art de bien bastir, mis de lat. en fr. par Jan Martin, Paris, Jacques Gazeau, chap.III, p.4: la nature des choses, que les Grecz nomment physiologie) ?1675 (Widerhold Fr.-all.); 2. 1611 «partie de la biologie qui a pour objet l'étude des fonctions et des propriétés des organes et des tissus des êtres vivants» (Cotgr.); en partic. a) 1799 physiologie végétale (Senebier, Physiologie végétale, 5 vol., Brumaire An VIII ds Encyclop. Méthod. Méd. t.12 1827, p.34b, note 1); b) 1808 physiologie comparée (Cuvier, Anat. comp., t.5, p.56); c) 1808 physiologie générale (Id., ibid., p.170); d) 1833 physiologie humaine (Balzac, Théor. démarche, p.621); e) 1835 physiologie animale (Ac.); 3. 1799 «ouvrage qui traite de cette science» (Senebier, op. cit. [titre]); 4. 1808 «étude spécialisée d'une des fonctions, d'un des organes ... d'un organisme vivant» la physiologie des sensations (Cabanis, Rapp. phys. et mor., t.2, p.317); 1825 (Brillat-Sav., La Physiologie du goût [titre]); 5. 1825 «étude d'un état moral ou intellectuel, d'une classe sociale ou d'une profession ... considérés comme typiques» (Alibert, La Physiologie des passions [titre], Paris ds DLF 19e, p.18); 1829 (Balzac, La Physiologie du mariage [titre]). Empr. au lat. class. physiologia «les sciences naturelles, la physique», lui-même du gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? «recherche ou dissertation sur les choses de la nature», dér. de ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? «philosophe naturaliste, c'est-à-dire qui s'occupe des choses de la nature», comp. de ? ? ? ? ? ? «nature, manière d'être» et de ? ? ? ? ? ? «discours, récit» de ? ? ? ? ? ? ? «parler, dire». Fréq. abs. littér.: 840. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 583, b) 3572; xxes.: a) 621, b) 787.

PHYSIOLOGIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1547 [éd.] «étude des choses naturelles» (Vitruve, Architect. ou art de bien bastir, mis de lat. en fr. par Jan Martin, Paris, Jacques Gazeau, chap.III, p.4: la nature des choses, que les Grecz nomment physiologie) ?1675 (Widerhold Fr.-all.); 2. 1611 «partie de la biologie qui a pour objet l'étude des fonctions et des propriétés des organes et des tissus des êtres vivants» (Cotgr.); en partic. a) 1799 physiologie végétale (Senebier, Physiologie végétale, 5 vol., Brumaire An VIII ds Encyclop. Méthod. Méd. t.12 1827, p.34b, note 1); b) 1808 physiologie comparée (Cuvier, Anat. comp., t.5, p.56); c) 1808 physiologie générale (Id., ibid., p.170); d) 1833 physiologie humaine (Balzac, Théor. démarche, p.621); e) 1835 physiologie animale (Ac.); 3. 1799 «ouvrage qui traite de cette science» (Senebier, op. cit. [titre]); 4. 1808 «étude spécialisée d'une des fonctions, d'un des organes ... d'un organisme vivant» la physiologie des sensations (Cabanis, Rapp. phys. et mor., t.2, p.317); 1825 (Brillat-Sav., La Physiologie du goût [titre]); 5. 1825 «étude d'un état moral ou intellectuel, d'une classe sociale ou d'une profession ... considérés comme typiques» (Alibert, La Physiologie des passions [titre], Paris ds DLF 19e, p.18); 1829 (Balzac, La Physiologie du mariage [titre]). Empr. au lat. class. physiologia «les sciences naturelles, la physique», lui-même du gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? «recherche ou dissertation sur les choses de la nature», dér. de ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? «philosophe naturaliste, c'est-à-dire qui s'occupe des choses de la nature», comp. de ? ? ? ? ? ? «nature, manière d'être» et de ? ? ? ? ? ? «discours, récit» de ? ? ? ? ? ? ? «parler, dire».

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Les citations avec le mot Physiologie


  1. Nous définirons donc la physiologie: la science qui a pour objet d'étudier les phénomènes des êtres vivants et de déterminer les conditions matérielles de leur manifestation.

    Auteur : Claude Bernard - Source : Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865)


  2. Plusieurs qualités, en physiologie, peuvent constituer une défectuosité, comme plusieurs défauts peuvent produire une sorte de beauté, celle surtout qu'on appelle la physionomie.

    Auteur : Alexandre Dumas - Source : Ingénue (1853)


  3. Je dépouillai en moins de quinze jours, la plume à la main, deux cents pages de cette Physiologie de Beaunis emportée dans ma malle.

    Auteur : Paul Bourget - Source : Le Disciple (1889)


  4. Si les données de la neurophysiologie sont exactes, alors le jour le plus important de la vie est le premier, puis le deuxième, et ainsi de suite.

    Auteur : Julien Cohen-Solal - Source : Les Deux Premières Années de la vie (1982)


  5. Rouler sa chaussette est tout de même plus joli que décalotter. Encore qu'il faille se méfier du joli en matière de physiologie. Et puis décalotter vous a un petit air de voiture décapotable qui ne me déplaît pas.

    Auteur : Daniel Pennac - Source : Journal d'un corps (2012)


  6. Toujours associée à l'érotisme, la sexualité physique est à l'érotisme ce qu'est à la pensée le cerveau: de la même façon, la physiologie demeure le fondement objectif de la pensée.

    Auteur : Georges Bataille - Source : L'Erotisme (1957)


  7. La poésie et la physiologie sont les deux pôles de l'amour.

    Auteur : Louis Dumur - Source : Petits aphorismes sur l'amour (1892)


  8. La vie est quelque chose de plus que la poésie ; elle est quelque chose de plus que la physiologie, et même que la morale, à laquelle j'ai cru si longtemps. Elle est tout cela et bien davantage encore : elle est la vie. Elle est notre seul bien et notre seule malédiction.

    Auteur : Marguerite Yourcenar - Source : Alexis ou le Traité du vain combat (1929)


  9. La physiologie, l'analyse des idées et la morale, ne sont que les trois branches d'une seule et même science, qui peut s'appeler, à juste titre, la science de l'homme.

    Auteur : Pierre-Jean-Georges Cabanis - Source : Rapports du physique et du moral de l'homme


Les citations du Littré sur Physiologie


  1. Si, dans les ultra-mondains, il [M. Xavier Aubryet] fait la physiologie, à la Balzac, de ces Parisiennes qui, tout en appartenant à la sphère légale, s'attifent, se coiffent et s'enluminent comme si elles n'en étaient pas

    Auteur : H. HOUSSAYE - Source : Journ. des Débats, 30 août 1876, 3e page, 6e col.


  2. La physiologie proclamait, on le sait, au nom de l'expérimentation, l'inexcitabilité de l'écorce cérébrale

    Auteur : CHARCOT et PITRES - Source : Rev. mensuelle de méd. et de chir. n° 1, p. 2


  3. Nous allons perdre le grand Haller, et probablement, à l'heure que je vous écris, il n'est plus ; vous n'avez pas besoin que je vous fasse sentir toute la grandeur de cette perte, vous qui savez comme moi tout ce que la physiologie, la botanique, la médecine, les lettres, la religion doivent à cet homme aussi respectable qu'illustre

    Auteur : BONNET - Source : Lett. div. Oeuvres, t. II, p. 206, dans POUGENS


  4. La consideration des choses naturelles appartient à la premiere partie de medecine, dite physiologie

    Auteur : PARÉ - Source : Introd. 3


  5. M. du Trochet ne sépara jamais la physiologie animale de la physiologie végétale.... la vie est une ; quiconque la divise n'en comprendra jamais les harmonies et les lois

    Auteur : COSTE - Source : Éloge de du Trochet


  6. Je ne connaissais pas alors l'irritabilité qui a joué depuis un si grand rôle en physiologie, et j'attribuais à l'élasticité ce qui ne lui appartenait pas

    Auteur : BONNET - Source : Obs. vers. Oeuvr. t. I, p. 176, dans POUGENS


  7. La physiologie, cette partie de la médecine qui, pénétrant dans la structure intime des parties du corps, y cherche par quelles lois l'homme se forme, se développe, croît, vit, reproduit son semblable, dépérit et meurt

    Auteur : CONDORCET - Source : Haller.


  8. Les conceptions de la métaphysiologie et de la physiologie dans l'explication de la vie et de l'esprit

    Auteur : G. H. LEWES - Source : Rev. philos. juin 1876, n° 6, p. 568


  9. Il a suivi son plan avec tant d'activité et de succès que, s'il s'est montré dans ses autres ouvrages comme un physicien exact et profond, il a été vraiment créateur dans la physiologie

    Auteur : CONDORCET - Source : Haller.




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 07h42











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