La définition de Physique du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Physique
Nature : adj.
Prononciation : fi-zi-k'
Etymologie : Provenç. phesic, phesica ; esp. et ital. fisico ; du lat. physicus ; du grec, nature, produire, latin fu qui est dans fui, je fus ; sanscrit, bhu (u long).

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La définition de Physique

Qui se rapporte aux conditions, aux lois de la nature.


Toutes les définitions de « physique »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

PHYSIQUE. n. f.
Science qui observe et groupe les phénomènes du monde matériel, en vue de dégager les lois qui les régissent. Les recherches sur la constitution de l'atome appartiennent à la fois à la physique et à la chimie. Physique mathématique. Physique expérimentale. Faire des expériences de physique. Suivre un cours de physique. Il se dit aussi de Certains ouvrages qui traitent de cette science. La Physique de Nollet. La Physique de Biot. Il se dit, dans un sens plus général, de l'Étude de la nature. La physique d'Aristote. La physique d'Albert le Grand.

PHYSIQUE est aussi adjectif des deux genres et signifie Qui est de l'ordre de la nature, qui appartient à la matière. Mouvement physique. Cause physique. Effet physique. Phénomènes physiques. Propriétés physiques. Le monde physique. La géographie physique. Sciences physiques, Celles qui étudient la nature et les propriétés des corps.

PHYSIQUE s'emploie quelquefois par opposition à Moral et signifie Matériel. J'en ai la certitude morale, mais non la certitude physique. Il y a impossibilité morale et impossibilité physique à ce qu'un pareil événement ait eu lieu. Il signifie aussi Qui se rapporte au corps de l'homme. Exercices physiques. Qualités physiques. Substantivement, Le physique influe beaucoup sur le moral. Il se dit encore de la Figure, de l'apparence extérieure de l'homme. Un physique agréable. Il a le physique de l'emploi se dit, au Théâtre, d'un Acteur qui a une figure, un extérieur convenable à son rôle. Il se dit aussi familièrement d'un Homme dont l'extérieur répond bien aux fonctions qu'il exerce.

Littré

PHYSIQUE (fi-zi-k') adj.
  • 1Qui se rapporte aux conditions, aux lois de la nature. L'aveuglement de ceux qui apportent la seule autorité pour preuve dans les matières physiques, au lieu du raisonnement ou des expériences, Pascal, Fragm. Traité du vide.

    Phénomènes physiques, ceux qui ont lieu entre les corps visibles, à des distances appréciables, et qui n'en changent pas les caractères.

    Propriétés physiques, qualités naturelles des corps qui sont perceptibles aux sens, telles que l'état solide, liquide ou gazeux, la forme, la couleur, l'odeur, la saveur, la densité, etc.

    Sciences physiques, celles qui étudient les caractères naturels des corps, les forces qui agissent sur eux et les phénomènes qui en résultent.

    Loi physique d'un phénomène, détermination exacte des conditions de son accomplissement.

    Point physique, se dit par opposition à point mathématique (voy. POINT).

  • 2Qui ne s'élève pas au-dessus des conditions matérielles de l'organisation. Le sacrifice humain dut s'abolir le premier, parce qu'il appartenait à l'état de nature, où l'homme est presque tout physique, Chateaubriand, Génie, IV, I, 5.

    Plaisirs physiques, plaisirs de l'union des sexes. En ce sens, Maupertuis a intitulé Vénus physique un livre sur la génération (1745).

  • 3Qui est effectif, réel, par opposition à moral. J'en ai la certitude morale, mais non la certitude physique. L'impossibilité physique.
  • 4 S. f. Dans un sens général et ancien, la physique, connaissance de toute la nature matérielle?; c'est le sens de Descartes et de ses élèves Rohault et Régis. Comme dans la physique les expériences ont bien plus de force pour persuader que les raisonnements, Pascal, Pesant. de l'air, I. Je sais combien il y a de différence entre écrire un mot à l'aventure? et apercevoir dans ce mot une suite admirable de conséquences? et en faire le principe ferme et soutenu d'une physique entière, comme Descartes a prétendu le faire, Pascal, Géom. II.
  • 5Physique, dans le sens spécial, c'est-à-dire séparée de la chimie, science du mouvement et des actions réciproques des corps, en tant que ces actions ne sont pas de composition et de décomposition, ce qui est le propre de la chimie. Ce livre [les Principes mathématiques], où la plus profonde géométrie sert de base à une physique toute nouvelle?, Fontenelle, Newton. Comme l'alliance de la géométrie et de la physique fait la plus grande utilité de la géométrie et toute la solidité de la physique, Fontenelle, Bernoulli. Il faut que la physique systématique attende à élever des édifices, que la physique expérimentale soit en état de lui fournir les matériaux nécessaires, Fontenelle, Préf. util. des math. La physique est une mine dans laquelle on ne peut descendre qu'avec des machines que les anciens n'ont jamais connues, Voltaire, Dict. phil. Aristote. J'ai aimé la physique tant qu'elle n'a point voulu dominer sur la poésie?; à présent qu'elle écrase tous les arts, je ne veux plus la regarder que comme un tyran de mauvaise compagnie, Voltaire, Lett. d'Argental, 22 août 1741. La physique de la terre tient à la physique céleste, Buffon, Hist. nat. preuv. théor. terr. ?uv. t. I, p. 185. L'objet de la physique paraît être d'apprécier l'action réciproque et sans décomposition des masses les unes sur les autres, et de classer les propriétés des corps plutôt que les corps eux-mêmes, Brongniart, Traité de min. t. I, p. 1.

    Physique moléculaire, celle qui s'occupe de la cohésion et des rapports de situation et de mouvement des atomes.

  • 6Physique, traité de physique (avec majuscule). La Physique de Nollet.
  • 7Classe où l'on enseigne la physique. Il fait sa physique.
  • 8Conditions physiques qui président à l'existence des végétaux et des animaux. Une connaissance approfondie de la physique des végétaux doit être la première étude d'un philosophe qui aspire à rendre les végétaux plus utiles, Condorcet, Duhamel.
  • 9 S. m. Le physique, l'ensemble de l'apparence extérieure de l'homme. Un beau physique.

    Par analogie, il se dit d'autres objets que l'homme. Ces lois doivent être relatives au physique du pays, Montesquieu, Esp. I, 3.

    Ensemble des dispositions anatomiques intérieures, par opposition au moral, qui exprime l'ensemble des actions de l'âme. Le physique influe beaucoup sur le moral. Si le physique va trop bien, le moral se corrompt, Rousseau, Ém. II.

  • 10Ce qu'il y a de physique, de matériel. Considérons-nous nous-mêmes, et analysons un peu le physique de nos actions, Buffon, Disc. nat. anim. ?uv. t. V, p. 261. Les anciens n'ont peint de l'amour que le physique, Marmontel, ?uv. t. VII, p. 80.
  • 11Dans le moyen âge, la physique, la médecine.

HISTORIQUE

XIIIe s. Phisique est une science par le [la] quele on connoist toutes les manieres du cors de l'homme, et par le quele on garde le [la] santé du cors et remue les maladies, Alebrand, f° 2. Vos savez tant de la fuisie [médecine], Bien me guerriez d'idropisie, Ren. 19939.

XIVe s. Apprens physique, et voy encores Le livre generacion Et celuy de corruption, Nat. à l'alch. err. 912.

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Encyclopédie, 1re édition

PHYSIQUE, s. f. (Ordre encyclopléd. Entend. Raison, Philos. ou Science, Science de la nature, Physique.) cette science que l'on appelle aussi quelquefois Philosophie naturelle, est la science des propriétés des corps naturels, de leurs phénomenes & de leurs effets, comme de leurs différentes affections, mouvemens, &c. Voyez Philosophie & Nature. Ce mot vient du grec ?????, nature.

On fait remonter l'origine de la Physique aux Grecs & même aux Barbares, c'est-à-dire aux brachmanes, aux mages, au pretre, égyptiens. Voyez Brachmane, Mages, &c.

De ceux-ci elle passa aux sages de la Grece, particulierement à Thalès, que l'on dit avoir été le premier qui se soit appliqué, parmi les Grecs, à l'étude de la nature.

De-là elle se communiqua aux écoles de Pythagore, de Platon, des Péripatéticiens, qui la répandirent en Italie, & de-là par tout le reste de l'Europe. Cependant les druides, les bardes, &c. avoient aussi une physique qui leur étoit propre. Voyez Pythagoricien, Platonicien, Péripatéticien, voyez aussi Druide, Barde, &c.

On peut voir dans le Système figuré qui est à la suite du Discours préliminaire de cet Ouvrage, & dans l'explication détaillée de ce système, les différentes divisions & branches de la Physique. Pour ne point nous répéter, nous y renvoyons le lecteur, comme nous avons deja fait à l'article Mathématiques pour les divisions de cette science.

Par rapport à la maniere dont on a traité la Physique, & aux personnes qui l'ont cultivée, on peut diviser cette science en Physique symbolique, qui ne consistoit qu'en symboles ; telle étoit celle des anciens Egyptiens, Pythagoriciens & Platoniciens qui exposoient les propriétés des corps naturels sous des caracteres arithmétiques, géométriques & hiéroglyphes. Voyez Hiéroglyphes.

La Physique péripatéticienne, ou celle des sectateurs d'Aristote, qui expliquoit la nature des choses par la matiere, la forme & la privation, par les qualités élémentaires & occultes, les sympathies, les antipathies, &c.

La Physique expérimentale qui cherche à découvrir les raisons & la nature des choses, par le moyen des expériences, comme celles de la Chimie, de l'Hydrostatique, de la Pneumatique, de l'Optique, &c. Voyez l'article Expérimentale, où on a traité en détail de cette espece de physique, qui est proprement la seule digne de nos recherches.

La Physique méchanique & corpusculaire qui se propose de rendre raison des phénomenes de la nature en n'employant point d'autres principes que la matiere, le mouvement, la structure, la figure des corps & de leurs parties ; le tout conformément aux lois de la nature & du méchanisme bien constatées. Voyez Corpusculaire. Chambers.

La Physique, dit M. Musschenbroeck, a trois sortes d'objets qui sont le corps, l'espace ou le vuide, & le mouvement. Nous appellons corps tout ce que nous touchons avec la main, & tout ce qui souffre quelque résistance lorsqu'on le presse. Nous donnons le nom d'espace ou de vuide à toute cette étendue de l'univers, dans laquelle les corps se meuvent librement. Le mouvement est le transport d'un corps d'une partie de l'espace dans un autre. Voyez Corps, Espace, Mouvement.

On appelle phénomenes tout ce que nous découvrons dans les corps à l'aide de nos sens. Ces phénomenes regardent la situation, le mouvement, le changement & l'effet.

Tout changement que nous voyons survenir aux corps, n'arrive que par le moyen du mouvement ; il suffit d'y faire quelque attention, pour en être entierement convaincu. Un morceau de bois quelque dur qu'il puisse être, devient vieux avec le tems, il se fend, il se desseche, il dépérit, & tombe enfin en poussiere, quoiqu'il soit toujours resté dans la même place sans aucun mouvement ; ce changement est arrivé parce que l'air ou les parties du feu ont continuellement environné ce bois, & s'y sont introduits. Une boule de cire serrée & comprimée des deux côtés, devient plate & change de figure, parce que ses parties étant pressées & enfoncées, sont par conséquent mises en mouvement & hors de leur place. On peut faire voir aussi de quelle maniere un changement peut arriver lorsque le mouvement vient à s'arrêter. Cela paroît dans un verre rempli d'eau trouble mêlée de boue ; cette eau reste trouble aussi long-tems qu'on la tient en mouvement ; mais dès qu'on la laisse reposer pendant quelque tems, toutes les petites parties de cette boue n'étant plus soutenues par celles de l'eau, tomberont par leur propre poids au fond du verre, & se sépareront de l'eau qui restera fort claire. Le mouvement est donc un des principaux objets de la Physique.

On a observé que tous les corps se meuvent selon certaines lois ou regles, quelle que puisse être la cause qui les met en mouvement. Toutes les plantes & tous les animaux ne se produisent que par le moyen de leurs semences, & cela toujours de la même maniere, & selon les mêmes lois. Les corps qui se choquent ou se communiquent réciproquement leurs forces, ou les font diminuer, ou perdre entierement, selon des lois constantes. Voyez Percussion.

On n'a encore découvert qu'un petit nombre de lois dans la Physique, parce qu'on n'a pas fait beaucoup de progrès dans cette science durant les siecles précédens. Il est par conséquent de notre devoir de faire une recherche exacte de ces lois autant qu'il est possible. Pour cet effet nous devons observer avec soin toutes sortes de corps terrestres, les examiner ensuite, & y faire toutes les recherches & les remarques dont nous sommes capables.

On range tous les corps terrestres dans quatre différentes classes, qui sont celles des animaux, celle des végétaux, celle des fossiles & celle des corps de l'atmosphere. Chacun de ses genres se partage encore en diverses especes, & celles-ci se distribuent aussi en diverses autres moins étendues que les premieres. Après avoir commencé à rassembler les corps, & les avoir rangés selon leurs genres & leurs especes, on a trouvé que le nombre de chacun de ces genres étoit fort grand ; de sorte que la Physique est inépuisable.

La premiere chose que nous devons faire, c'est d'examiner tous ces corps, & de mettre tout en ?uvre pour tâcher de connoître les propriétés de chacun d'eux en particulier ; nous pourrons ensuite établir d'abord les lois communes, selon lesquelles nous remarquerons qu'il a plu au Tout-puissant d'entretenir & de faire opérer tout ce qu'il a créé lui-même. Nous ne devons pas nous trop précipiter dans cette occasion, en tirant d'abord des conclusions générales de quelques observations particulieres que nous pourrions avoir faites ; mais il vaut mieux n'aller ici que lentement, & travailler beaucoup à faire des recherches & des découvertes. Quand on examine tout avec exactitude, on trouve qu'il y a beaucoup plus de lois particulieres, que de lois générales.

C'est pourquoi on doit prier tous les véritables amateurs de la nature de rechercher & d'examiner avec soin & avec la derniere exactitude toutes sortes de corps, afin que les hommes puissent parvenir un jour ou l'autre à une plus parfaite connoissance des lois de la nature. Il est entierement impossible de parvenir à ce point, sans recueillir les remarques & les découvertes des savans, & sans recourir en même tems à des nouvelles expériences. Mussch. Essai de Physiq. §. 3. & suiv.

Un des grands écueils de la Physique est la manie de tout expliquer. Pour montrer combien en doit se défier des explications même les plus plausibles, je supposerai un exemple. Supposons que la neige tombe en été, & la grêle en hiver (on sait que c'est tout le contraire), & imaginons qu'on entreprenne d'en rendre raison ; on dira : La neige tombe en été parce que les particules des vapeurs dont elle est formée n'ont pas le tems de se congeler entierement avant d'arriver à terre, la chaleur de l'air que nous respirons empêchant cette congelation ; au contraire en hiver l'air qui est proche de la terre étant très-froid, congele & durcit ces parties ; c'est ce qui forme la grêle. Voilà une explication dont tout le monde seroit satisfait, & qui passeroit pour démonstrative. Cependant le fait est faux. Osons après cela expliquer les phénomenes de la nature. Supposons encore que le barometre hausse avant la pluie (on sait que c'est le contraire) ; cependant on l'expliqueroit très-bien : car on diroit qu'avant la pluie, les vapeurs dont l'air est chargé le rendent plus pesant, & par conséquent doivent faire hausser le barometre.

Mais si la retenue & la circonspection doivent être un des principaux caracteres du physicien, la patience & le courage doivent d'un autre côté le soutenir dans son travail. En quelque matiere que ce soit, on ne doit pas trop se hâter d'élever entre la nature & l'esprit humain un mur de séparation ; en nous méfiant de notre industrie, gardons-nous de nous en méfier avec excès. Dans l'impuissance que nous sentons tous les jours de surmonter tant d'obstacles qui se présentent à nous, nous serions sans doute trop heureux, si nous pouvions du moins juger au premier coup d'?il jusqu'où nos efforts peuvent atteindre ; mais telle est tout-à-la-fois la force & la foiblesse de notre esprit, qu'il est souvent aussi dangereux de prononcer sur ce qu'il ne peut pas que sur ce qu'il peut. Combien de découvertes modernes dont les anciens n'avoient pas même l'idée ! Combien de découvertes perdues que nous contesterions trop légerement ! Et combien d'autres que nous jugerions impossibles, sont reservées pour notre postérité ! (O)

Physique, pris adjectivement, se dit de ce qui appartient à la nature ou à la Physique. Voyez Physique & Nature.

En ce sens l'on dit un point physique, par opposition au point mathématique, qui n'existe que par abstraction, & qui est considéré comme étant sans étendue. Voyez Point.

On dit aussi une substance ou un corps physique, par opposition a esprit, ou à substance métaphysique, &c.

Horison physique ou sensible. Voyez Horison.

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Wiktionnaire


Adjectif - français

physique \fi.zik\ masculin et féminin identiques

  1. Qui s'exprime dans le monde matériel sous une forme mesurable.
    • Phénomènes physiques.
    • Propriétés physiques.
  2. (Sciences) Relatif à la science de la physique.
    • Il y a impossibilité morale et impossibilité physique à ce qu'un pareil événement ait eu lieu.
  3. Qui se rapporte au corps humain.
    • Le soir, dédaignant les taxis, je rentrais à bord presque toujours en courant pour me maintenir en bonne condition physique. (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Exercices physiques. ? Qualités physiques.
  4. (Par extension) Ressenti matériellement dans son propre corps, dans sa chair.
    • La douleur physique.
    • Une sensation physique.
    1. Sensuel, charnel (par opposition à sentimental) ; sexuel.
      • L'ardeur que mettait John Wesley à convertir des femmes jeunes et jolies tenait à la fois du zèle religieux le plus sincère et d'un désir physique, peut-être inconnu de lui même. (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p.600)
    2. Incontrôlable, qui est de l'ordre du réflexe, viscéral (en parlant d'une réaction de rejet).
      • C'est physique, je ne peux pas supporter cette personne.

Nom commun 2 - français

physique \fi.zik\ masculin

  1. Aspect extérieur d'une personne.
    • Ces garçons présentaient des physiques avenants.
    • Le physique influe beaucoup sur le moral.
    • Il a le physique de l'emploi se dit, au théâtre, d'un acteur qui a une figure, un extérieur convenable à son rôle. Il se dit aussi familièrement d'un Homme dont l'extérieur répond bien aux fonctions qu'il exerce.

Nom commun 1 - français

physique \fi.zik\ féminin singulier

  1. Science qui étudie la nature de la matière, de l'énergie et de leurs interactions.
    • Les lois de la physique ne permettent pas de filer plus vite que la vitesse de la lumière. (Louis Dubé, Tourisme interstellaire envahissant, dans Le Québec sceptique, n°70, p.33, automne 2009)
    • Les recherches sur la constitution de l'atome appartiennent à la fois à la physique et à la chimie.
    • Physique expérimentale.
    • Suivre un cours de physique.
  2. Ouvrages qui traitent de cette science.
    • La physique de Nollet.
  3. (Vieilli) Étude de la nature.
    • Sainte Hildegarde donne peut-être le motif de cette insistance, lorsque parlant, dans le quatrième livre de sa Physique, des gemmes, elle dit que le Diable les hait, les abhorre et les dédaigne, [?]. (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
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Trésor de la Langue Française informatisé


PHYSIQUE1, subst. fém.

A. ? HIST. [Dans l'Antiquité gr. et chez les scolastiques] ,,Étude philosophique de la nature`` (Morf. Philos. 1980). [Chez Descartes] ,,Étude qui se veut positive embrassant toutes les sciences de la nature et partie du système de la philosophie`` (Morf. Philos. 1980). [La grande différence] entre la physique d'Épicure ou de Descartes, par exemple, et les connaissances tirées du développement de la physique contemporaine (Lévi-Strauss, Anthropol. struct., 1958, p.144).
B. ? Science qui a pour objet l'étude de la matière et de ses propriétés fondamentales. Expériences de physique; cours, livre, professeur de physique; École Supérieure de physique et chimie industrielle de la Ville de Paris; École Supérieure de physique. Il nous paraît nécessaire d'avoir quelque connaissance en astronomie, en physique, en chimie, en histoire naturelle et en botanique (Laclos, Éduc. femmes, 1803, p.481).Le petit Pierre attribuait à un corps certaine propriété qui appartient à un autre corps. Il y a en physique et en chimie des lois aussi mal fondées et qui sont respectées (A. France, Pt Pierre, 1918, p.34):
1. ... la physique ne nous donne pas seulement l'occasion de résoudre des problèmes; elle nous aide à en trouver les moyens, et cela de deux manières. Elle nous fait pressentir la solution; elle nous suggère des raisonnements. Poincaré, Valeur sc., 1905, p.152.
1. [Considérée dans ses divers courants et méthodes] Physique classique, moderne; physique théorique; physique quantique, relativiste.
? Physique expérimentale. Partie de la physique fondée sur l'expérience. L'histoire des grands progrès récents de la physique expérimentale paraît assez surprenante (Leprince-Ringuet, Atomes et hommes, 1957, p.39).
? Physique mathématique. Partie de la physique dans laquelle les lois sont traduites par des équations, notamment par des équations différentielles ou intégrales. Les recherches de physique mathématique ont amené des auteurs à supposer les particules des corps sensibles séparées par des intervalles relatifs plus considérables que ceux qui sont jetés entre les sphères du système céleste (Renouvier, Essais crit. gén., 3eessai, 1864, p.41).
2. [Considérée dans ses diverses spécialités] Physique corpusculaire, instrumentale, macroscopique, microscopique, stellaire; physique des basses températures, des hautes énergies, des plasmas.
? Physique atomique. Branche de la physique qui étudie la structure et le comportement des atomes, isolés ou en groupe. La théorie des quanta dont le rôle dans le développement de la physique atomique a été décisif (L. de Broglie, Théorie quanta, 1959, p.77).
? Physique moléculaire. Branche de la physique qui étudie les corps dans leur constitution moléculaire, et les molécules dans leurs actions réciproques. Les progrès de la physique moléculaire permettent d'espérer que l'on obtiendra un jour la clef des variations qualitatives des odeurs (Piéron, Sensation, 1945, p.193).
? Physique nucléaire. Branche de la physique qui étudie les transformations subies par le noyau de l'atome. La théorie de la relativité mène à la physique nucléaire, celle-ci aux usines d'Alamos et à la bombe atomique (Gds cour. pensée math., 1948, p.507).
? Physique du globe. Étude de l'ensemble des phénomènes physiques dont le globe terrestre est le siège. Synon. géophysique.«Les marées terrestres et la variation des latitudes», par J. Coulomb, directeur de l'Institut de physique du globe (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p.2, col. 2):
2. Des traités développés, écrits par des spécialistes, pour des spécialistes, existent ou sont en cours de publication (en allemand) pour la physique du globe, la climatologie, la géographie botanique, etc. Civilis. écr., 1939, p.26-10.
? Physique amusante (vieilli). Ensemble d'expériences de physique généralement simples destinées le plus souvent à distraire les enfants. L'Académie de médecine et l'Académie des sciences pouffaient de rire en rangeant les faits magnétiques (...) dans les jongleries, la prestidigitation et ce qu'on nomme la physique amusante (Balzac, U. Mirouët, 1841, p.71).Les appareils de physique amusante aux expositions de 1855 et de 1867 (D'Allemagne, Hist. jouets, 1902, p.296).
3. P. méton. Ouvrage qui traite de cette science. La physique de Nollet. La Physique de Biot (Ac.1935).
Prononc. et Orth.: [fizik]. Att. ds Ac. 1694. Étymol. et Hist. V. physique2.
DÉR.
Physicisme, subst. masc.,philos. Doctrine dans laquelle on tente d'expliquer tous les phénomènes par les lois de la physique; en partic., doctrine de l'École d'Ionie. Que la doctrine secrète des pythagoriciens se réduisît à croire à une sorte de physicisme, par lequel l'âme, sans conséquence avec la moralité de la vie, aurait passé de corps en corps, voilà qui est radicalement absurde (P. Leroux, Humanité, 1840, p.406).Tendance générale d'accorder tout: physicisme, vitalisme, solidisme, humorisme, matérialisme, etc. (Cl. Bernard,Notes,1860,p.113).[La philosophie chrétienne] va réintroduire progressivement un peu de ce physicisme, dont les moralistes tendaient à se désintéresser (Gilson, Espr. philos. médiév., 1932, p.12).? [fizisism?]. ? 1resattest. a) 1808 «doctrine philosophique de Saint-Simon qui tente d'expliquer tous les phénomènes par les lois de la physique» (H. de Saint-Simon, Introd. aux travaux sc. du XIXes. ds OEuvres choisies, 1859, t.I, p.195 ds Fonds Barbier), b) 1901 «doctrine des «physiciens» de l'École d'Ionie» (Ch. Renouvier, Hist. et solution des problèmes métaphys., Paris, p.25, note 1); de physique1, suff. -isme*.


PHYSIQUE2, adj. et subst. masc.

I. ? Adjectif
A. ?
1. Qui a trait à la matière, à la nature, aux corps en général, à la réalité matérielle perceptible par les sens ou qui peut être observé objectivement. Agents, moyens, phénomènes, règles, théories physiques; grandeurs, unités physiques; image physique d'un objet (sur la rétine). Descartes (...) attribuait à une grâce sans cesse renouvelée de la Providence la régularité du monde physique, et la continuation des mêmes effets (Bergson, Essai donn. imm.,1889, p.161).Problèmes naturels qui s'offrent à tout homme qui vient en ce monde: les phénomènes, l'univers physique, les êtres vivants (Valéry, Variété IV,1938, p.231):
1. On considère souvent le signal comme une donnée brute (support physique de l'information), le signe comme quelque chose de mental, et le symbole comme un signe encore plus abstrait. Coyaud, Introd. ét. lang. docum.,1966, p.13.
? Loi physique. La loi physique d'un phénomène est la détermination exacte des conditions de son accomplissement, ce qui permet d'en prédire les détails pour un cas quelconque, et d'en développer toutes les analogies (Littré-Robin1855).Les échanges entre le milieu où ils [les gaz] sont en solution et l'atmosphère sont réglés par les lois physiques (Plantefol, Bot. et biol. végét.,t.1, 1931, p.315).
? Propriétés physiques. Propriétés que nous percevons à l'aide de nos sens. C'est donc aux voyageurs à reconnaître la vertu des plantes dont la saveur et les autres propriétés physiques pourront leur fournir quelques lumières (Voy. La Pérouse,t.1, 1797, p.191).Étude de la conductibilité électrique et thermique des métaux, et de différentes propriétés physiques des cristaux (Hist. gén. sc.,t.3, vol. 2, 1964, p.233).
2. Sciences physiques (p.oppos. à sciences naturelles). Sciences relatives à l'étude de la nature (à l'exclusion des êtres vivants). La physique (...) et la chimie, sont souvent réunies sous le nom de sciences physiques (par opposition aux sciences biologiques, appelées aussi sciences naturelles) (Lal.1968).
? [En parlant d'une discipline sc.] Qui concerne l'objet de la physique comme science. Les sciences physiques pour l'ingénieur. Les disciplines particulières qu'englobe la géographie physique (climatologie, hydrologie, géomorphologie...) (Colloque géogr. appl.,1962, p.21).
? En partic. ,,Qui concerne des corps réels, et non des abstractions schématiques`` (Lal. 1968). [P. oppos. à mathématique] Optique physique (v. Lal. 1968). V. optique2A 1 ex. de Ruyer.
[P. oppos. à rationnel] Mécanique physique (Lal. 1968):
2. La mécanique physique souffre d'autre part d'une difficulté logique considérable (...). Pour conduire jusqu'au bout ces calculs où elle prétend rejoindre les résultats de la mécanique analytique, elle est obligée de transformer tôt ou tard les sommes discrètes en intégrales... Hist. gén. sc.,t.3, vol. 1, 1961, p.115.
3. P. ext. Qui est matériel, effectif, fondé sur un fait d'expérience. Anton. mathématique, métaphysique, moral.
? Certitude physique (p.oppos. à certitude morale (v. certitude II B)). [dans l'étude des êtres organisés], surtout, l'analogie fournit de ces probabilités irrésistibles que l'on doit assimiler à la certitude physique (Cournot, Fond. connaiss.,1851, p.69).
? Impossibilité physique. On admet l'impossibilité physique que la sphère ne prenne pas un mouvement de rotation sur elle-même en même temps qu'un mouvement de translation (Cournot, Fond. connaiss.,1851p.44).
B. ? [P. oppos. à moral, mental, psychologique, psychique] Qui est relatif au corps humain. Handicapé physique; être en mauvais état physique.
1. Homme physique. Homme considéré dans son aspect physique (v. homme I B 1). L'homme moral devient de plus en plus inséparable de l'homme physique (Hist. sc.,1957, p.1470).
2. DR. [P. oppos. à personne morale] Personne physique. Personne individuelle. Avant l'abolition de la contrainte par corps, il devait répondre lui-même, sur sa personne physique, de toute sa dette (Jaurès, Ét. soc.,1901, p.248).Toute personne physique ou morale peut former, dans les mêmes conditions, un recours contre les décisions dont elle est le destinataire (Traité euratom, 1957, p.359).
3. En partic.
a) Relatif au corps humain considéré dans son aspect extérieur. Ressemblance physique. Dans Athènes, l'on ne cherchait pas tant de nuances, de délicatesse. La beauté physique obtenait un culte partout où elle se rencontrait (Stendhal, Hist. peint. Ital.,t.2, 1817, p.131).Mais malheureusement je ne me fais pas d'illusion sur les défauts de ma personne physique (About, Roi mont.,1857, p.177).La danse, faite des gestes, des détentes et des élans expressifs du corps, doit faire appel à la beauté physique naturelle (Bourgat, Techn. danse,1959, p.32).
b) Qui concerne la formation ou le développement de tout ou partie du corps humain par l'exercice (d'apr. Petiot 1982). Exercice physique. L'effort physique non suivi d'une détente musculaire complète est préjudiciable à toute forme d'entraînement (Cortot, Techn. pianist.,1928, p.2).Youpa-la, appareil pour le développement physique des enfants (Catal. jouets(Bon Marché), 1936).
? SPORTS
? Culture physique. Bousculant les couvertures il se jeta hors du lit et fit sa demi-heure de culture physique avec manipulation d'haltères et d'extenseurs (Queneau, Loin Rueil,1944, p.26).
? Éducation physique. [L'URSS et la Pologne] faisant d'un nombre important de leurs athlètes des étudiants en éducation physique et sportive (Jeux et sports,1967, p.1236).
P. anal., MUS. L'éducation physique de la voix est une gymnastique musculaire rendue consciente par un travail analytique progressif (Arger, Init. art chant,1924, p.12).
c) Physiologique, organique. Faiblesse, santé physique; les besoins, les fonctions physiques de l'organisme; le déclin des forces physiques; jouir de l'intégrité de ses facultés physiques et morales. Enfin le taureau s'arrêta , et Alban ne poursuivit plus, parce qu'il était dans la nécessité physique de respirer (Montherl., Bestiaires,1926, p.556).Toute une journée de diète et à la chambre. Résultat: douleurs beaucoup moins vives. J'avais donc besoin de ce repos physique complet (Larbaud, Journal,1935, p.357).Elle n'a jamais donné d'explication sur la cause de la brutale interruption du Concerto, au beau milieu de la cadence. Inhibition physique? (Arnoux, Crimes innoc.,1952, p.256).
? En partic.
? Qui est ressenti par l'homme dans son corps, dans sa chair. Il y a donc une maladie originelle comme il y a un péché originel; c'est-à-dire qu'en vertu de cette dégradation primitive, nous sommes sujets à toutes sortes de souffrances physiques en général (Maistre, Soirées St-Pétersb.,t.1, 1821, p.82).Sa pensée, comme engourdie par l'excès de la douleur physique, ne se fixait plus (Bernanos, Soleil Satan,1926, p.149):
3. La journée avait été très dure à vivre; hors dix minutes de détente ce matin et l'heure qui a suivi où ma douleur n'était pas morte, mais enchantée. Le souvenir de mon mal physique était encore sur moi, dans mes mâchoires qui tremblaient... J. Bousquet, Trad. du sil.,1936, p.59.
? [En parlant de réactions spontanées de l'homme] Qui n'est pas contrôlé par la volonté; qui est de l'ordre du réflexe. Est-ce que l'esprit et les sens ont leur domaine à part? Grande question! On la résoudra peut-être, si l'on considère la peur physique comme une fièvre qui, malgré le moral, ne saurait manquer d'avoir son cours (Dusaulx, Voy. Barège,t.1, 1796, p.134).Ce n'était que dans ces rêves-là, sauf une ou deux légères exceptions, qu'entraient les circonstances de l'horreur physique. Mes terreurs jusqu'alors n'avaient été que morales et spirituelles (Baudel., Paradis artif.,1860, p.431).Il n'éprouve pas l'horreur physique de la mort parce qu'il n'est avide que de l'âme (Durry, Nerval,1956, p.149).
? C'est physique. Rirette détestait les impuissants, c'était physique (Sartre, Mur,1939, p.104).Elle ne pouvait pas supporter la grossièreté; c'était physique (Beauvoir, Invitée,1943, p.88):
4. Je montrai le malheureux (...) reculant, de tout son instinct d'honnête homme, devant la prison qui allait s'ouvrir. C'était physique, ce recul! C'était la marque même de la vertu! Vercel, Cap. Conan,1934, p.85.
d) Relatif au corps humain considéré dans son comportement instinctif, sensuel (p.oppos. à sentimental). Non, la musique n'est pas un instrument de plaisir physique. La musique est un des produits les plus délicats de l'esprit humain (Saint-Saëns, Harm. et mélod.,1885, p.10).Baigné de la faible lumière de la lampe placée à la tête de la couchette, il s'abandonna quelques minutes au plaisir physique d'être allongé dans des draps (Peisson, Parti Liverpool,1932, p.175).L'art découvre progressivement toutes les joies que l'on peut attendre d'une ligne. Joie physique parfois; joie intellectuelle aussi, et souvent l'une et l'autre (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p.166).
? [En parlant de relations amoureuses, sexuelles] Amour, plaisir physique. Amour charnel, plaisir des sens. Dans l'amour physique les paroles ne servent plus à rien (Vailland, Drôle de jeu,1945, p.104).J'éprouvais, en dehors du plaisir physique et très réel que me procurait l'amour, une sorte de plaisir intellectuel à y penser (Sagan, Bonjour tristesse,1954, p.137).V. amour ex. 106 et 134.
II. ? Subst. masc.
A. ? Ce qui est physique. Dans les emplois pratiques ou abstraits du langage, la forme c'est-à-dire le physique, le sensible, et l'acte même du discours ne se conserve pas; elle ne survit pas à la compréhension; elle se dissout dans la clarté; elle a agi; elle a fait son office (Valéry, Variété V,1944, p.144).
B. ?
1. Ce qui concerne le corps.
a) Constitution, état de santé. Sa conscience, bourrelée, se révoltait. La fièvre la prit le lendemain. Elle se mit au lit. Elle mourait de honte, littéralement. Le moral tuait le physique: la lame usait le fourreau (Villiers de l'I.-A.,Contes cruels,1883, p.16).
b) Au physique. En ce qui concerne le physique, le corps. Au physique, nous trouvons [chez la race germanique] une chair plus blanche et plus molle [que chez les peuples latins] (Taine, Philos. art,t.1, 1865, p.227).[Mitoufle] offrait avec Rappart un contraste frappant, au moral comme au physique (A. France, Pt Pierre,1918, p.75).V. moral2A ex. de Bernanos.
2. Aspect général, physique (de quelqu'un). Ils rencontrèrent dans une allée du bois une dame d'un physique fort agréable (Feuillet, Sibylle,1863, p.155).Elle a un physique sérieux de femme pauvre, entendue et courageuse (Frapié, Maternelle,1904, p.81).J'étais harcelée d'observations et de remarques peu flatteuses sur mon physique (Gyp, Souv. pte fille,1928, p.308).V. moral2ex.
? (Avoir) le physique de l'emploi. (Avoir) un physique qui convient à son rôle, et, p.ext., un physique évocateur de son métier, de son activité. Frantz: Si l'on t'offrait de devenir gentilhomme par un coup de baguette, tu accepterais donc? Spiegel: Dame! si le coup de baguette pouvait, en même temps, me donner le physique de l'emploi (Augier, Pierre de touche,1854, p.96).Bocardon, à part, regardant Vernouillet. Il a tout à fait le physique de l'emploi (Labiche, Célimare,1863, i, 11, p.37).
? Avoir un physique de théâtre.
Prononc. et Orth.: [fizik]. Ac. 1694-1762, adj.; dep. 1798, adj. et n. masc. Étymol. et Hist.I. Subst. fém. A. 1. Ca 1160 fusique «médecine» (Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 2207); 2. [1165 fisique «connaissance des choses de la nature» (s. réf. ds FEW t.8, 407a; = peut-être Chr. de Troyes, G. d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 1362, mais fisique y a le sens de «médecine»)] ca 1265 phisique «connaissance des choses de la nature» (Brunet Latin, Trésor, éd. F. J. Carmody, I, 3, p.19); 3. 1688 «ouvrage qui traite de physique» (Miege ds FEW, loc cit.). B. 1. 1708 «science qui a pour objet l'étude des propriétés des corps et des lois qui tendent à modifier leur état ou leur mouvement sans modifier leur nature (Lar. encyclop.)» (Fontenelle, Hist. du renouvellement de l'Ac. royale des sc., Préf. sur l'utilité des math. et de la phys., p.[30]: la Physique sistématique [...] la Physique experimentale); 1721 physique corpusculaire (Trév., s.v. corpusculaire); 1740 physique astronomique (Ac.); 1839 physique mathématique (A. Cauchy ds C. r. de l'Ac. des sc., t.8, p.374); 1839 physique moléculaire (ibid., p.375); 1930 physique relativiste (Ruyer, Esq. philos. struct., p.48); 1931 physique classique (Lar. mens., p.754c); 1947 physique microscopique (L. de Broglie, Phys. et microphysique, II, VII, p.154 ds Rob., s.v. indéterminisme); 1948 physique quantique (Gds cour. pensée math., p.207); 1948 physique nucléaire (ibid., p.506); 1949 physique atomique (Nouv. Lar. univ.); 2. a) 1749 «application de cette science à un objet particulier» (Buffon, Preuves de la théorie de la terre, I ds Hist. nat. t.1, p.129: la Physique de la terre tient à la Physique céleste); b) 1797 physique du globe (Voy. La Pérouse, t.1, p.48); c) 1801 physique amusante (Comus, Physique amusante, Paris ds Gde Encyclop., t.26, p.834a); d) 1961 physique des très basses températures (Hist. gén. sc., t.3, vol. 1, p.262); e) 1962 physique des états condensés (Rob.). II. Adj. A. 1. 1487 phisique «naturel» (Vocab. lat.-fr., Genève, L. Garbin ds FEW t.8, p.410a); 2. 1651 physique «qui est de l'ordre de la nature» (Pascal, Préf. sur le traité du vide ds OEuvres compl., éd. J. Mesnard, t.2, p.779: les matières physiques); 1721 géographie physique (Trév., s.v. géographie); 1730 science physique (Du Marsais, Tropes, p.266); 1751 propriété physique (Encyclop. t.1, p.474a: le vivant et l'animé [...] est une propriété physique de la matière); 3. 1694 impossibilité physique (p.oppos. à impossibilité morale) (Ac.); 1721 certitude physique (p.oppos. à certitude morale et certitude métaphysique) (Trév., s.v. certitude); 4. 1791 propriétés physiques (Volney, Ruines, p.130); 5. 1792 sciences physiques (Condorcet, Organ. instr. publ., p.466: les sciences physiques et mathématiques). B. 1. a) 1727 «se dit de ce qui est ressenti par l'être humain dans sa chair» (Ramsay, Les Voyages de Cyrus, t.2, p.185: le mal physique est nécessaire pour guérir le mal moral, et la souffrance est l'unique remede du péché); 1754 (Bonnet, Essai de psychol., p.127: des plaisirs et des douleurs purement physiques ou corporels); b) 1746 «se dit de l'être humain considéré dans ce qu'il a de matériel, de charnel (p.oppos. à moral) (Montesquieu, Corresp., t.1, p.425: je ne sais si c'est une chose que je dois à mon être physique ou à mon être moral); 1755 l'homme physique (Rousseau, Discours sur l'inégalité, p.141); c) 1796 «se dit de réactions spontanées de l'être humain (peur, horreur, dégoût)» (Dusaulx, loc. cit.: la peur physique); 1837 horreur physique (Barb. d'Aurev., Mémor. 1, p.185); 1897 expr. c'est physique (Renard, Journal, p.454: Cyrano l'agace. C'est physique, chez lui); 2. 1733 «relatif au corps humain» (Dubos, Réflexions crit., t.2, p.76); 1733 éducation physique (Id., ibid., p.309); 3. 1745 spéc. «relatif au corps humain considéré dans son comportement sexuel» (Maupertuis, Vénus physique ds Cioranescu 18e, cf. Littré); 1761 amour physique (Robinet, De la nature, p.105); 4. 1901 dr. personne physique (p.oppos. à personne morale) (Jaurès, loc. cit.). III. Subst. masc. A. 1. 1733 «ce qui est physique» (Dubos, op. cit., p.310: c'est le physique qui donne la loi au moral); 1755 au physique (p.oppos. à au moral) (Mirabeau, Ami des hommes, t.1, p.134); 2. [1748 spéc. «ce qui est charnel, attrait charnel» (Montesquieu d'apr. Lar. Lang. fr.)] 1755 (Rousseau, op. cit., p.157: le physique est ce désir général qui porte un sexe à s'unir à l'autre). B. 1. 1763 «aspect général, apparence extérieure» (Marmontel, Poétique fr., t.1, p.393); 1813 au physique (Jouy, Hermite, t.4, p.320: au physique, elle est laide); 2. a) 1842 théâtre, ici au sens fig. (Reybaud, J. Paturot, p.334: le physique du rôle; p.358: si le physique est assorti à l'emploi); 1854 le physique de l'emploi (Augier, loc. cit.); b) 1863 théâtre, au sens propre (Gautier, Fracasse, p.122). I du lat. physica «la physique, les sciences naturelles», empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? «l'observation ou l'étude des choses de la nature», fém. subst. de ? ? ? ? ? ? ? ? «qui concerne la nature ou l'étude de la nature», dér. de ? ? ? ? ? ? «origine, naissance; forme naturelle, constitution; ordre naturel», en philos.: «nature créatrice, la Nature personnifiée; création, créature; univers». II du lat. physicus «physique, naturel, des sciences naturelles», empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? (supra I). III empl. subst. de II.
STAT. ?Physique1 et 2. Fréq. abs. littér.: 7343. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 11551, b) 9740; xxes.: a) 7725, b) 11507.
BBG. ?Gohin 1903, p.230, 359. _Quem. DDL t.13, 28.

PHYSIQUE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. V. physique2.

Physique au Scrabble


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Les citations avec le mot Physique


  1. La connaissance spéculative de l'âme dérive en partie de la théologie naturelle, et en partie de la théologie révélée, et s'appelle pneumatologie ou métaphysique particulière.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Discours préliminaire à l'Encyclopédie (1751)


  2. L'amour physique est sans issue. C'est la chanson la plus morale que j'ai jamais écrite.

    Auteur : Serge Gainsbourg - Source : Pensées, provocs et autres volutes (2006)


  3. Après l'empoisonnement moral, il faut des remèdes physiques et du vin de Champagne.

    Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Le Rouge et le Noir (1830)


  4. La bombe était peut-être le destin de la physique, son avilissement, son triomphe et sa perte. Elle est aussi une énigme passionnante

    Auteur : Jérôme Ferrari - Source : Le principe


  5. Et puis, physiquement, comme disaient les Inconnus, c'est devenu plus Robert que Redford.

    Auteur : Aurélie Valognes - Source : La cerise sur le gâteau


  6. Il était exaspéré : il souhaitait que son ami eût plus de force, de manière à pouvoir se reposer sur lui de temps à autre, non point physiquement, mais pour qu'il l'encourageât. - ... Allons, Matahachi ! Arrête de pleurnicher.

    Auteur : Eiji Yoshikawa - Source : Musashi, La Pierre et le Sabre (2000)


  7. Il est certain que l'attention que nous donnons aux maux d'autrui nous fait oublier les nôtres. C'est même un fait dont la cause est physique.

    Auteur : Joseph Joubert - Source : Carnets tome 2


  8. De plus en plus, la pureté proprement dite, est identifiée à la netteté physique ou morale, et essentiellement à la chasteté.

    Auteur : Roger Caillois - Source : L'Homme et le sacré (1939)


  9. Tout nationalisme est, sur le plan métaphysique, un anthropologiste et comme tel un subjectivisme.

    Auteur : Martin Heidegger - Source : Lettre sur l'humanisme (1946)


  10. Le savoir n'est pas comme la monnaie, qui reste physiquement intacte même à travers les plus infâmes échanges : il est plutôt comme un habit superbe qui se râpe à l'usage et par l'ostentation.

    Auteur : Umberto Eco - Source : Le nom de la Rose (1980)


  11. Je définis l'art une représentation idéaliste de la nature et de nous-mêmes, en vue du perfectionnement physique et moral de notre espèce.

    Auteur : Pierre Joseph Proudhon - Source : Du principe de l'art et de sa destination sociale


  12. Le besoin de survivance est si vif chez nous, femmes, et si féminin l'appétit de victoire physique!

    Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : L'Etoile Vesper (1946)


  13. Dans la vie morale, aussi bien que dans la vie physique, il existe une aspiration et une respiration : l'âme a besoin d'aborder les sentiments d'une autre âme, de les assimiler pour les lui restituer plus riches.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Eugénie Grandet (1833)


  14. Mes morts étaient les meubles ôtés qui avaient fait l'harmonie de ma maison. Comme leur présence physique, tout à coup, m'a manqué ! Et comme je me suis manqué en leur absence !

    Auteur : Daniel Pennac - Source : Journal d'un corps (2012)


  15. Il vous en reste une sensation morale et physique d'écoeurement comme lorsqu'on a mis la main, par hasard, en des choses poisseuses, et qu'on n'a pas d'eau pour se laver.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Les Soeurs Rondoli (1884)


  16. J'ai toujours essayé de traiter du corps d'un point de vue romanesque, de la même façon qu'il existe dans la vie de chacun de nous : votre corps n'est pas au centre de vos préoccupations, vous n'y pensez pas tous les jours, mais une grande souffrance ou un grand plaisir physique vous rappelle régulièrement son existence.

    Auteur : Philip Roth - Source : « Entretien », Philip Roth (propos recueillis par Nathalie Crom), Télérama, nº 3017, semaine du 10 au 16 novembre 2007, p. 22


  17. Le monde physique paraît l'ouvrage d'un être puissant et bon, qui a été obligé d'abandonner à un être malfaisant l'exécution d'une partie de son plan. Mais le monde moral paraît être le produit des caprices d'un diable devenu fou.

    Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795)


  18. Le racisme est un comportement qui constitue à se méfier, et même mépriser, des personnes ayant des caractéristiques physiques et culturelles différentes de nôtres.

    Auteur : Tahar Ben Jelloun - Source : Le Racisme expliqué à ma fille (1997)


  19. Il en est de la métaphysique comme des religions. Personne (ou chacun) n'aime que la sienne.

    Auteur : Joseph Joubert - Source : Carnets tome 1


  20. Face à lui, l’écrivain et l’intellectuel, je manque cruellement de vocabulaire. Je ne connais ni le terme de « pervers narcissique », ni celui de « prédateur sexuel ». Je ne sais pas ce qu’est une personne pour qui l’autre n’existe pas. Je pense encore qu’il n’y a de violence que physique. Et G. manie le verbe comme on manie l’épée. D’une simple formule, il peut me donner l’estocade et m’achever. Impossible de livrer un combat à armes égales.

    Auteur : Vanessa Springora - Source : Le consentement (2020)


  21. Il est étrange de constater que le courage physique est très répandu alors que le courage moral est si rare.

    Auteur : Mark Twain - Source : Sans référence


  22. Le cadre de l'espace et du temps est essentiellement statique: un corps, une entité physique, qui a une localisation exacte dans l'espace et dans le temps est, par le fait même, privé de toute propriété évolutive.

    Auteur : Louis Victor de Broglie - Source : Physique et microphysique (1956)


  23. Je ressens que notre vie procède avant tout des corps. Bien sûr nous pensons. Mais nos pensées ne viennent pas de nulle part. Elles émergent d'un moi physique, de nos corps.

    Auteur : Paul Auster - Source : Interview, magazine Lire, mars 2013


  24. L'instant n'est qu'un chamboulement physique; c'est déjà le geste accompli, le désir assouvi, le rien du présent qui s'assimile au passé et s'accouple à l'avenir. Il file entre les doigts pour ne jamais ressembler à ce qu'il a été.

    Auteur : Dominique Blondeau - Source : Que mon désir soit ta demeure (1975)


  25. Regardez les êtres comme des innocents : ils bénéficieront de têtes d’ingénus et de bouilles de martyrs. Scrutez-les comme des coupables : leurs visages arboreront une mine patibulaire franchement antipathique. Parfois, lors d’un même procès, des individus changent de statut. On les examine d’abord comme des coupables, parce qu’ils ont le physique de l’emploi, puis on les voit comme des innocents.

    Auteur : Eric Dupond-Moretti - Source : Le dictionnaire de ma vie (2016)


Les citations du Littré sur Physique


  1. Plus les parties rationnelles de la philosophie s'aideront de la physique, et plus elles se perfectionneront

    Auteur : BONNET - Source : Contempl. nat. Oeuv. t. VIII, p. 189, dans POUGENS


  2. Leibnitz, métaphysicien assez délié pour vouloir réconcilier la théologie avec la métaphysique

    Auteur : Voltaire - Source : Louis XIV, 34


  3. Dans les mouvements physiques, l'action est toujours suivie d'une réaction

    Auteur : Montesquieu - Source : Espr. V, 1


  4. La plupart des économistes modernes ont fait, des influences qui règlent le salaire, des lois naturelles qui s'imposent inéluctablement comme celles qui gouvernent les phénomènes physiques

    Auteur : E. DE LAVELEYE - Source : Rev. des Deux-Mondes, 15 déc. 1876, p. 879


  5. Entre la théologie et la métaphysique, devenues immobiles et improgressives, et la science incessamment mobile et progressive, la philosophie positive est placée

    Auteur : É. LITTRÉ - Source : Rev. de Philos. positive, sept.-oct. 1874, p. 164


  6. Il soumit l'art des engrais à des principes fondés sur la saine physique

    Auteur : CONDORCET - Source : Duhamel.


  7. Lorsque les sujets sont trop compliqués pour qu'on puisse y appliquer le calcul et les mesures, comme le sont presque tous ceux de l'histoire naturelle et de la physique particulière, il me paraît que la vraie méthode de conduire son esprit dans ces recherches c'est d'avoir recours aux observations

    Auteur : BUFF. - Source : Hist. nat. t. I, p. 89


  8. Ce livre [les Principes mathématiques], où la plus profonde géométrie sert de base à une physique toute nouvelle....

    Auteur : FONTEN. - Source : Newton.


  9. Je veux mourir s'il y a dans toutes ces têtes-là le premier mot de la métaphysique de leur art

    Auteur : DIDEROT - Source : Salon de 1767, Oeuvr. t. XIV, p. 140, dans POUGENS


  10. Souvent aussi cette lumière de l'Église [Bossuet] porte la clarté dans les discussions de la plus haute métaphysique ou de la théologie la plus sublime ; rien ne lui est ténèbres

    Auteur : CHATEAUBR. - Source : Génie, III, IV, 4


  11. La décomposition dont il s'agit n'est point un résultat purement rationnel et analytique ; elle a lieu effectivement, et résulte des propriétés physiques de la chaleur

    Auteur : FOURIER - Source : Instit. Mém. scienc. 1821 et 1822, t. V, p. 234


  12. Tout atteste alors [au temps de la Régence] cette révolution opérée par la richesse, par le luxe et par l'amour de l'argent ; même la langue en témoigne : spéculer au XVIIe siècle, c'était méditer sur la métaphysique ; cela signifie, au XVIIIe, jouer à la hausse ou à la baisse

    Auteur : H. BAUDRILLART - Source : Journ. offic. 12 août 1877, p. 5754, 3e col.


  13. Je trouvai, en y entrant, qu'on y traitait un point de métaphysique, et que Freret et Boindin étaient les tenants de la dispute

    Auteur : DUCLOS - Source : Oeuv. t. x, p. 57


  14. M. Winslow laissait là tout cet attirail d'explications physiques, et, le scalpel à la main, il prétendait trouver, dans certains monstres, des preuves incontestables que leur formation était due uniquement à des oeufs originairement monstrueux

    Auteur : BONNET - Source : ib.


  15. Dans la physique de Descartes, tout était tourbillon ; tout s'expliquait par des mouvements circulaires et des impulsions tourbillonnantes

    Auteur : BUFF. - Source : Min. t. IX, p. 121


  16. Le vivant et l'animé, au lieu d'être un degré métaphysique des êtres, est une propriété physique de la matière

    Auteur : BUFF. - Source : Comp. des animaux et des végét.


  17. Depuis que la minéralogie s'est éclairée du flambeau de la chimie et de la physique, elle a fait des progrès rapides

    Auteur : LELIÉVRE - Source : Instit. Mém. scienc. t. V, p. 383


  18. La connaissance spéculative de l'âme dérive en partie de la théologie naturelle, et en partie de la théologie révélée, et s'appelle pneumatologie ou métaphysique particulière

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Disc. prélim. Encycl. Oeuv. t. I, p. 240, dans POUGENS.


  19. Nous qui savons qu'il est physiquement impossible de s'assurer d'avoir obtenu le voeu national autrement que par la votation par tête

    Auteur : MIRABEAU - Source : Collection, t. I, p. 191


  20. Le mot température désigne un certain état d'équilibre relativement aux causes physiques qui produisent les sensations de chaleur et de froid ; à partir d'un de ces états déterminés, dire que la température d'un corps augmente ou diminue, revient à dire que ce corps s'échauffe ou se refroidit

    Auteur : PRIVAT-DESCHANEL - Source : Traité élém. de phys p. 238, Paris, 1869


  21. Je dois avertir ceux qui liront ce livre et qui ont quelque connaissance de la physique, que je n'ai point du tout prétendu les instruire, mais seulement les divertir, en leur présentant d'une manière un peu plus agréable et plus égayée ce qu'ils savent déjà plus solidement

    Auteur : FONTEN. - Source : Mondes, Préface


  22. Marivaux se fit un style si particulier qu'il a eu l'honneur de lui donner son nom ; on l'appela marivaudage : c'est le mélange le plus bizarre de métaphysique subtile et de locutions triviales, de sentiments alambiqués et de dictons populaires

    Auteur : LAHARPE - Source : Lycée ou Cours de littérature, XVIIIe siècle, I, ch. 5, sect. 5


  23. Nous faire plaindre l'aveuglement de ceux qui apportent la seule autorité pour preuve dans les matières physiques au lieu du raisonnement et des expériences, et nous donner de l'horreur pour la malice des autres, qui emploient le raisonnement seul dans la théologie, au lieu de l'autorité de l'Écriture et des Pères

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Fragm. d'un traité de vide.


  24. L'opinion sur les faits, soit moraux, soit physiques, est tantôt de pleine croyance, tantôt de simple adhésion

    Auteur : MARMONT. - Source : Élém. litt. Oeuvres, t. X, p. 506, dans POUGENS


  25. Prendrons-nous notre faible, notre très faible connaissance de la nature pour la mesure des possibilités physiques ?

    Auteur : BONNET - Source : Lett. div. t. XII, p. 33, dans POUGENS




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 16h43











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