La définition de Adjectif du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Adjectif
Nature :
Prononciation : a-djè-ktif, kti-v'
Etymologie : Adjectivus, qui s'ajoute, de adjicere, ajouter, de ad, à, et jacere, jeter (voy. ).

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de adjectif de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec adjectif pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Adjectif ?


La définition de Adjectif

Adj. m. Terme de grammaire. Nom que l'on joint à un substantif pour le qualifier ou le déterminer. Grand, bon, utile, sont des noms adjectifs.


Toutes les définitions de « adjectif »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

ADJECTIF. adj. m.
T. de Grammaire. Qui se joint aux noms pour les qualifier ou les modifier. Mot adjectif. Il s'emploie surtout comme nom. Un adjectif verbal. L'adjectif doit s'accorder avec le nom en genre et en nombre. Un adjectif masculin. Un adjectif féminin.

Littré

ADJECTIF (a-djè-ktif, kti-v')
  • 1Adj. m. Terme de grammaire. Nom que l'on joint à un substantif pour le qualifier ou le déterminer. Grand, bon, utile, sont des noms adjectifs.
  • 2Avec les deux genres?: Qui tient de l'adjectif. Une forme adjective.
  • 3 S. m. Heureux est un adjectif. En anglais l'adjectif est toujours indéclinable. Les adjectifs se divisent en deux classes?: les adjectifs déterminatifs ou articles, c'est-à-dire ceux qui, sans rien ajouter à la compréhension du substantif, indiquent positivement l'application du nom aux individus auxquels il peut appartenir dans la circonstance?; tels sont le, la, les, tout, aucun, etc. et les adjectifs qualificatifs ou proprement dits, ceux qui, sans déterminer, restreindre le substantif, y ajoutent une idée accessoire?; tels sont blanc, rond, etc. Jullien, d'après DUMARSAIS, BEAUZÉE, et DE TRACY.
  • 4 Terme de chimie. Couleur adjective, couleur qui ne peut être fixée sur une étoffe qu'à l'aide d'une autre substance.

REMARQUE

1. L'accord de l'adjectif avec le substantif présente un cas qui fait difficulté. C'est celui où il se rapporte à plusieurs substantifs de différents genres. Si le dernier substantif est masculin, la chose va de soi?: l'adjectif se met au pluriel masculin?: Il avait sa vie et son bonheur attachés au succès. Mais si le dernier substantif est féminin, faut-il suivre la même règle?? faut-il dire Son bonheur et sa vie attachés au succès?; Il a le c?ur et la bouche ouverts à vos louanges?? Ce serait la rigueur de la règle?; mais l'oreille et l'euphonie réclament, et déjà Vaugelas décide que, dans ce cas, l'adjectif doit se rapporter au dernier, c'est-à-dire être mis au féminin singulier. Vaugelas a raison?; on dira donc?: Son bonheur et sa vie attachée au succès?; Il a le c?ur et la bouche ouverte à vos louanges. Mais, pour que cet usage ait lieu, il faut que l'adjectif ne soit séparé par aucun verbe?; car on doit dire?: Un lieu, où le temps et la peine sont bien employés?; au masculin pluriel. Cependant Bossuet a dit?: Les temps, les personnes et les circonstances étaient bien différentes, Variat. 11. En somme, pour décider cette question, l'oreille doit être surtout consultée.

2. Faut-il dire les cotes personnelle, mobiliaire et somptuaire, ou bien la cote personnelle, la mobiliaire, la somptuaire?? Les grammairiens se sont partagés. Évidemment, rien dans la grammaire n'empêche que les deux ne soient bons. Mais l'usage a établi une certaine différence. Le premier appartient plus au langage technique et a par conséquent quelque chose de peu élégant. Les poésies anglaise, française et italienne, ou la poésie anglaise, la française et l'italienne, les livres deuxième et quatrième de l'Énéide, ou le deuxième et le quatrième livre, se diront suivant le style dans lequel on écrira.

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Encyclopédie, 1re édition

ADJECTIF, terme de Grammaire. Adjectif vient du latin adjectus, ajoûté, parce qu'en effet le nom adjectif est toûjours ajoûté à un nom substantif qui est ou exprimé ou sous-entendu. L'adjectif est un mot qui donne une qualification au substantif ; il en désigne la qualité ou maniere d'être. Or comme toute qualité suppose la substance dont elle est qualité, il est évident que tout adjectif suppose un substantif : car il faut être, pour être tel. Que si nous disons, le beau vous touche, le vrai doit être l'objet de nos recherches, le bon est préférable au beau, &c. Il est évident que nous ne considérons même alors ces qualités qu'entant qu'elles sont attachées à quelque substance ou suppôt : le beau, c'est-à-dire, ce qui est beau ; le vrai, c'est-à-dire, ce qui est vrai, &c. En ces exemples, le beau, le vrai, &c. ne sont pas de purs adjectifs ; ce sont des adjectifs pris substantivement qui désignent un suppôt quelconque, entant qu'il est ou beau, ou vrai, ou bon, &c. Ces mots sont donc alors en même tems adjectifs & substantifs : ils sont substantifs, puisqu'ils désignent un suppôt, le . . . ils sont adjectifs, puisqu'ils désignent ce suppôt entant qu'il est tel.

Il y a autant de sortes d'adjectifs qu'il y a de sortes de qualités, de manieres & de relations que notre esprit peut considérer dans les objets.

Nous ne connoissons point les substances en elles-mêmes, nous ne les connoissons que par les impressions qu'elles font sur nos sens, & alors nous disons que les objets sont tels, selon le sens que ces impressions affectent. Si ce sont les yeux qui sont affectés, nous disons que l'objet est coloré, qu'il est ou blanc, ou noir, ou rouge, ou bleu, &c. Si c'est le goût, le corps est ou doux, ou amer ; ou aigre, ou fade, &c. Si c'est le tact, l'objet est ou rude, ou poli ; ou dur, ou mou ; gras, huileux, ou sec ; &c.

Ainsi ces mots blanc, noir, rouge, bleu, doux, amer, aigre, fade, &c. sont autant de qualifications que nous donnons aux objets, & sont par conséquent autant de noms adjectifs. Et parce que ce sont les impressions que les objets physiques font sur nos sens, qui nous font donner à ces objets les qualifications dont nous venons de parler, nous appellerons ces sortes d'adjectifs adjectifs physiques.

Remarquez qu'il n'y a rien dans les objets qui soit semblable au sentiment qu'ils excitent en nous. Seulement les objets sont tels qu'ils excitent en nous telle sensation, ou tel sentiment, selon la disposition de nos organes, & selon les lois du méchanisme universel. Une aiguille est telle que si la pointe de cette aiguille est enfoncée dans ma peau, j'aurai un sentiment de douleur : mais ce sentiment ne sera qu'en moi, & nullement dans l'aiguille. On doit en dire autant de toutes les autres sensations.

Outre les adjectifs physiques il y a encore les adjectifs métaphysiques qui sont en très-grand nombre, & dont on pourroit faire autant de classes différentes qu'il y a de sortes de vûes sous lesquelles l'esprit peut considérer les êtres physiques & les êtres métaphysiques.

Comme nous sommes accoûtumés à qualifier les êtres physiques, en conséquence des impressions immédiates qu'ils font sur nous, nous qualifions aussi les êtres métaphysiques & abstraits, en conséquence de quelque considération de notre esprit à leur égard. Les adjectifs qui expriment ces sortes de vûes ou considérations, sont ceux que j'appelle adjectifs métaphysiques, ce qui s'entendra mieux par des exemples.

Supposons une allée d'arbres au milieu d'une vaste plaine : deux hommes arrivent à cette allée, l'un par un bout, l'autre par le bout opposé ; chacun de ces hommes regardant les arbres de cette allée dit, voilà le premier ; de sorte que l'arbre que chacun de ces hommes appelle le premier est le dernier par rapport à l'autre homme. Ainsi premier, dernier, & les autres noms de nombre ordinal, ne sont que des adjectifs métaphysiques. Ce sont des adjectifs de relation & de rapport numéral.

Les noms de nombre cardinal, tels que deux, trois, &c. sont aussi des adjectifs métaphysiques qui qualifient une collection d'individus.

Mon, ma, ton, sa, son, sa, &c. sont aussi des adjectifs métaphysiques qui désignent un rapport d'appartenance ou de propriété, & non une qualité physique & permanente des objets.

Grand & petit sont encore des adjectifs métaphysiques ; car un corps, quel qu'il soit, n'est ni grand ni petit en lui-même ; il n'est appellé tel que par rapport à un autre corps. Ce à quoi nous avons donné le nom de grand a fait en nous une impression différente de celle que ce que nous appellons petit nous a faite ; c'est la perception de cette différence qui nous a donné lieu d'inventer les noms de grand, de petit, de moindre, &c.

Différent, pareil, semblable, sont aussi des adjectifs métaphysiques qui qualifient les noms substantifs en conséquence de certaines vûes particulieres de l'esprit. Différent qualifie un nom précisément entant que je sens que la chose n'a pas fait en moi des impressions pareilles à celles qu'un autre y a faites. Deux objets tels que j'apperçois que l'un n'est pas l'autre, font pourtant en moi des impressions pareilles en certains points : je dis qu'ils sont semblables en ces points là, parce que je me sens affecté à cet égard de la même maniere ; ainsi semblable est un adjectif métaphysique.

Je me promene tout autour de cette ville de guerre, que je vois enfermée dans ses remparts : j'apperçois cette campagne bornée d'un côté par une riviere & d'un autre par une forêt : je vois ce tableau enfermé dans son cadre, dont je puis même mesurer l'étendue & dont je vois les bornes : je mets sur ma table un livre, un écu ; je vois qu'ils n'occupent qu'une petite étendue de ma table ; que ma table même ne remplit qu'un petit espace de ma chambre, & que ma chambre est renfermée par des murailles : enfin tout corps me paroît borné par d'autres corps, & je vois une étendue au-delà. Je dis donc que ces corps sont bornés, terminés, finis ; ainsi borné, terminé, fini, ne supposent que des bornes & la connoissance d'une étendue ultérieure.

D'un autre côté, si je me mets à compter quelque nombre que ce puisse être, fût-ce le nombre des grains de sable de la mer & des feuilles de tous les arbres qui sont sur la surface de la terre, je trouve que je puis encore y ajoûter, tant qu'enfin, las de ces additions toûjours possibles, je dis que ce nombre est infini, c'est-à-dire, qu'il est tel, que je n'en apperçois pas les bornes, & que je puis toûjours en augmenter la somme totale. J'en dis autant de tout corps étendu, dont notre imagination peut toûjours écarter les bornes, & venir enfin à l'étendue infinie. Ainsi infini n'est qu'un adjectif métaphysique.

Parfait est encore un adjectif métaphysique. L'usage de la vie nous fait voir qu'il y a des êtres qui ont des avantages que d'autres n'ont pas : nous trouvons qu'à cet égard ceux-ci valent mieux que ceux-là. Les plantes, les fleurs, les arbres, valent mieux que les pierres. Les animaux ont encore des qualités préférables à celles des plantes, & l'homme a des connoissances qui l'élevent au-dessus des animaux. D'ailleurs ne sentons-nous pas tous les jours qu'il vaut mieux avoir que de n'avoir pas ? Si l'on nous montre deux portraits de la même personne, & qu'il y en ait un qui nous rappelle avec plus d'exactitude & de vérité l'image de cette personne, nous disons que le portrait est parlant, qu'il est parfait, c'est-à-dire qu'il est tel qu'il doit être.

Tout ce qui nous paroît tel que nous n'appercevons pas qu'il puisse avoir un degré de bonté & d'excellence au-delà, nous l'appellons parfait.

Ce qui est parfait par rapport à certaines personnes, ne l'est pas par rapport à d'autres, qui ont acquis des idées plus justes & plus étendues.

Nous acquérons ces idées insensiblement par l'usage de la vie ; car dès notre enfance, à mesure que nous vivons, nous appercevons des plus ou des moins, des bien & des mieux, des mal & des pis : mais dans ces premiers tems nous ne sommes pas en état de réfléchir sur la maniere dont ces idées se forment par degrés dans notre esprit ; & dans la suite, comme l'on trouve ces connoissances toutes formées, quelques. Philosophes se sont imaginé qu'elles naissoient avec nous : ce qui veut dire qu'en venant au monde nous savons ce que c'est que l'infini, le beau, le parfait, &c. ce qui est également contraire à l'expérience & à la raison. Toutes ces idées abstraites supposent un grand nombre d'idées particulieres que ces mêmes Philosophes comptent parmi les idées acquises : par exemple, comment peut-on savoir qu'il faut rendre à chacun ce qui lui est dû, si l'on ne sait pas encore ce que c'est que rendre, ce que c'est que chacun, & qu'il y a des biens & des choses particulieres, qui, en vertu des lois de la société, appartiennent aux uns plûtôt qu'aux autres ? Cependant sans ces connoissances particulieres, que ces Philosophes même comptent parmi les idées acquises, peut-on comprendre le principe général ?

Voici encore d'autres adjectifs métaphysiques qui demandent de l'attention.

Un nom est adjectif quand il qualifie un nom substantif : or qualifier un nom substantif, ce n'est pas seulement dire qu'il est rouge ou bleu, grand ou petit, c'est en fixer l'étendue, la valeur, l'acception, étendre cette acception ou la restraindre, ensorte pourtant que toûjours, l'adjectif & le substantif pris ensemble, ne présentent qu'un même objet à l'esprit ; au lieu que si je dis liber Petri, Petri fixe à la vérité l'étendue de la signification de liber : mais ces deux mots présentent à l'esprit deux objets différens, dont l'un n'est pas l'autre ; au contraire, quand je dis le beau livre, il n'y a là qu'un objet réel, mais dont j'énonce qu'il est beau. Ainsi tout mot qui fixe l'acception du substantif, qui en étend ou qui en restraint la valeur, & qui ne présente que le même objet à l'esprit, est un véritable adjectif. Ainsi nécessaire, accidentel, possible, impossible, tout, nul, quelque, aucun, chaque, tel, quel, certain, ce, cet, cette, mon, ma, ton, ta, vos, vôtre, nôtre, & même le, la, les, sont de véritables adjectifs métaphysiques, puisqu'ils modifient des substantifs, & les font regarder sous des points de vûe particuliers. Tout homme présente homme dans un sens général affirmatif : nul homme l'annonce dans un sens général négatif : quelque homme présente un sens particulier indéterminé : son, sa, ses, vos, &c. font considérer le substantif sous un sens d'appartenance & de propriété ; car quand je dis meus ensis, meus est autant simple adjectif qu'Evandrius, dans ce vers de Virgile :

Nam tibi, Timbre, caput, Evandrius abstulit ensis. Æn. Liv. X. v. 394.

meus marque l'appartenance par rapport à moi, & Evandrius la marque par rapport à Evandre.

Il faut ici observer que les mots changent de valeur selon les différentes vûes que l'usage leur donne à exprimer : boire, manger, sont des verbes ; mais quand on dit le boire, le manger, &c. alors boire & manger sont des noms. Aimer est un verbe actif : mais dans ce vers de l'opera d'Atys,

J'aime, c'est mon destin d'aimer toute ma vie.

aimer est pris dans un sens neutre. Mien, tien, sien, étoient autrefois adjectifs ; on disoit un sien frere, un mien ami : aujourd'hui, en ce sens, il n'y a que mon, ton, son, qui soient adjectifs ; mien, tien, sien, sont de vrais substantifs de la classe des pronoms, le mien, le tien, le sien. La Discorde, dit la Fontaine, vint,

Avec, Que si-que non, son frere ;
Avec, Le tien-le mien, son pere.

Nos, vos, sont toûjours adjectifs : mais vôtre, nôtre, sont souvent adjectifs, & souvent pronoms, le vôtre, le nôtre. Vous & les vôtres ; voilà le vôtre, voici le sien & le mien : ces pronoms indiquent alors des objets certains dont on a déja parlé. Voyez Pronom.

Ces réflexions servent à décider si ces mots Pere, Roi, & autres semblables, sont adjectifs ou substantifs. Qualifient-ils ? ils sont adjectifs. Louis XV. est Roi, Roi qualifie Louis XV ; donc Roi est-là adjectif. Le Roi est à l'armée : le Roi désigne alors un individu : il est donc substantif. Ainsi ces mots sont pris tantôt adjectivement, tantôt substantivement ; cela dépend de leur service, c'est-à-dire, de la valeur qu'on leur donne dans l'emploi qu'on en fait.

Il reste à parler de la syntaxe des adjectifs. Ce qu'on peut dire à ce sujet, se réduit à deux points.

1. La terminaison de l'adjectif. 2. La position de l'adjectif.

1°. A l'égard du premier point, il faut se rappeller ce principe dont nous avons parlé ci-dessus, que l'adjectif & le substantif mis ensemble en construction, ne présentent à l'esprit qu'un seul & même individu, ou physique, ou métaphysique. Ainsi l'adjectif n'étant réellement que le substantif même considéré avec la qualification que l'adjectif énonce, ils doivent avoir l'un & l'autre les mêmes signes des vûes particulieres sous lesquelles l'esprit considere la chose qualifiée. Parle-t-on d'un objet singulier : l'adjectif doit avoir la terminaison destinée à marquer le singulier. Le substantif est-il de la classe des noms qu'on appelle masculin : l'adjectif doit avoir le signe destiné à marquer les noms de cette classe. Enfin y a-t-il dans une Langue une maniere établie pour marquer les rapports ou points de vûe qu'on appelle cas : l'adjectif doit encore se conformer ici au substantif : en un mot il doit énoncer les mêmes rapports, & se présenter sous les mêmes faces que le substantif ; parce qu'il n'est qu'un avec lui. C'est ce que les Grammairiens appellent la concordance de l'adjectif avec le substantif, qui n'est fondée que sur l'identité physique de l'adjectif avec le substantif.

2°. A l'égard de la position de l'adjectif, c'est-à-dire, s'il faut le placer avant ou après le substantif, s'il doit être au commencement ou à la fin de la phrase, s'il peut être séparé du substantif par d'autres mots : je répons que dans les Langues qui ont des cas, c'est-à-dire, qui marquent par des terminaisons les rapports que les mots ont entre eux, la position n'est d'aucun usage pour faire connoître l'identité de l'adjectif avec son substantif ; c'est l'ouvrage, ou plûtôt la destination de la terminaison, elle seule a ce privilége. Et dans ces Langues on consulte seulement l'oreille pour la position de l'adjectif, qui même peut être séparé de son substantif par d'autres mots.

Mais dans les Langues qui n'ont point de cas, comme le François, l'adjectif n'est pas séparé de son substantif. La position supplée au défaut des cas.

Parve, nec invideo, sine me, Liber, ibis in urbem.

Ovid. I. trist. 1. 1.

Mon petit livre, dit Ovide, tu iras donc à Rome sans moi ? Remarquez qu'en François l'adjectif est joint au substantif, mon petit livre ; au lieu qu'en Latin parve qui est l'adjectif de liber, en est séparé, même par plusieurs mots : mais parve a la terminaison convenable pour faire connoître qu'il est le qualificatif de liber.

Au reste, il ne faut pas croire que dans les Langues qui ont des cas, il soit nécessaire de séparer l'adjectif du substantif ; car d'un côté les terminaisons les rapprochent toûjours l'un de l'autre, & les présentent à l'esprit, selon la syntaxe des vûes de l'esprit qui ne peut jamais les séparer. D'ailleurs si l'harmonie ou le jeu de l'imagination les sépare quelquefois, souvent aussi elle les rapproche. Ovide, qui dans l'exemple ci-dessus sépare parve de liber, joint ailleurs ce même adjectif avec son substantif.

Tuque cadis, patriâ, parve Learche, manu.

Ovid. IV, Fast. v. 490.

En François l'adjectif n'est séparé du substantif que lorsque l'adjectif est attribut ; comme Louis est juste, Phébus est sourd, Pégase est rétif : & encore avec rendre, devenir, paroître, &c.

Un vers étoit trop foible, & vous le rendez dur.
J'évite d'être long, & je deviens obscur.

Despreaux, Art. Poët. c. j.

Dans les phrases, telles que celle qui suit, les adjectifs qui paroissent isolés, forment seuls par ellipse une proposition particuliere :

Heureux, qui peut voir du rivage
Le terrible Océan par les vents agité

Il y a là deux propositions grammaticales : celui (qui peut voir du rivage le terrible Océan par les vents agité) est heureux, où vous voyez que heureux est l'attribut de la proposition principale.

Il n'est pas indifférent en François, selon la syntaxe élégante & d'usage d'énoncer le substantif avant l'adjectif, ou l'adjectif avant le substantif. Il est vrai que pour faire entendre le sens, il est égal de dire bonnet blanc ou blanc bonnet : mais par rapport à l'élocution & à la syntaxe d'usage, on ne doit dire que bonnet blanc. Nous n'avons sur ce point d'autre regle que l'oreille exercée, c'est-à-dire, accoûtumée au commerce des personnes de la nation qui font le bon usage. Ainsi je me contenterai de donner ici des exemples qui pourront servir de guide dans les occasions analogues. On dit habit rouge, ainsi dites habit bleu, habit gris, & non bleu habit, gris habit. On dit mon livre, ainsi dites ton livre, son livre, leur livre. Vous verrez dans la liste suivante zone torride, ainsi dites par analogie zone tempérée & zone glaciale ; ainsi des autres exemples.

Liste de plusieurs Adjectifs

qui ne vont qu'après leurs substantifs dans les exemples qu'on en donne ici.

Accent Gascon. Action basse. Air indolent. Air modeste. Ange gardien. Beauté parfaite. Beauté Romaine. Bien réel. Bonnet blanc. Cas direct. Cas oblique. Chapeau noir. Chemin raboteux. Chemise blanche. Contrat clandestin. Couleur jaune. Coûtume abusive. Diable boiteux. Dîme royale. Dîner propre. Discours concis. Empire Ottoman. Esprit invisible. Etat ecclésiastique. Etoiles fixes. Expression littérale. Fables choisies. Figure ronde. Forme ovale. Ganif aiguisé. Gage touché. Génie supérieur. Gomme arabique. Grammaire raisonnée. Hommage rendu. Homme instruit. Homme juste. Isle déserte. Ivoire blanc. Ivoire jaune. Laine blanche. Lettre anonyme. Lieu inaccessible. Faites une ligne droite. Livres choisis. Mal nécessaire. Matiere combustible. Méthode latine. Mode françoise. Morue fraîche. Mot expressif. Musique Italienne. Nom substantif. Oraison dominicale. Oraison funebre. Oraison mentale. Péché mortel. Peine inutile. Pensée recherchée. Perle contrefaite. Perle orientale. Pié fourchu. Plans dessinés. Plants plantés. Point mathématique. Poisson salé. Politique angloise. Principe obscur. Qualité occulte. Qualité sensible. Question métaphysique. Raisins secs. Raison décisive. Raison péremptoire. Raisonnement recherché. Régime absolu. Les Sciences exactes. Sens figuré. Substantif masculin. Tableau original. Terme abstrait. Terme obscur. Terminaison féminine. Terre labourée. Terreur panique. Ton dur. Trait piquant. Urbanité romaine. Urne fatale. Usage abusif. Verbe actif. Verre concave. Verre convexe. Vers iambe. Viande tendre. Vin blanc. Vin cuit. Vin verd. Voix harmonieuse. Vûe courte. Vûe basse. Des yeux noirs. Des yeux fendus. Zone torride, &c.

Il y a au contraire des adjectifs qui précedent toûjours les substantifs qu'ils qualifient, comme

Certaines gens. Grand Général. Grand Capitaine. Mauvaise habitude. Brave Soldat. Belle situation. Juste défense. Beau jardin. Beau garçon. Bon ouvrier. Gros arbre. Saint Religieux. Sainte Thérese. Petit animal. Profond respect. Jeune homme. Vieux pécheur. Cher ami. Réduit à la derniere misere. Tiers-Ordre. Triple alliance, &c.

Je n'ai pas prétendu insérer dans ces listes tous les adjectifs qui se placent les uns devant les substantifs, & les autres après : j'ai voulu seulement faire voir que cette position n'étoit pas arbitraire.

Les adjectifs métaphysiques comme le, la, les, ce, cet, quelque, un, tout, chaque, tel, quel, son, sa, ses, votre, nos, leur, se placent toûjours avant les substantifs qu'ils qualifient.

Les adjectifs de nombre précèdent aussi les substantifs appellatifs, & suivent les noms propres : le premier homme, François, premier, quatre personnes, Henri quatre, pour quatrieme : mais en parlant du nombre de nos Rois, nous disons dans un sens appellatif, qu'il y a eu quatorze Louis, & que nous en sommes au quinzieme. On dit aussi, dans les citations, livre premier, chapitre second ; hors de là, on dit le premier livre, le second livre.

D'autres enfin se placent également bien devant ou après leurs substantifs, c'est un savant homme, c'est un homme savant ; c'est un habile avocat ou un avocat habile ; & encore mieux, c'est un homme fort savant, c'est un avocat fort habile : mais on ne dit point c'est un expérimenté avocat, au lieu qu'on dit, c'est un avocat expérimenté, ou fort expérimenté ; c'est un beau livre, c'est un livre fort beau ; ami véritable, véritable ami ; de tendres regards, des regards tendres ; l'intelligence suprème, la suprème intelligence ; savoir profond, profond savoir ; affaire malheureuse, malheureuse affaire, &c.

Voilà des pratiques que le seul bon usage peut apprendre ; & ce sont-là de ces finesses qui nous échappent dans les langues mortes, & qui étoient sans doute très-sensibles à ceux qui parloient ces langues dans le tems qu'elles étoient vivantes.

La poësie, où les transpositions sont permises, & même où elles ont quelquefois des graces, a sur ce point plus de liberté que la prose.

Cette position de l'adjectif devant ou après le substantif est si peu indifférente, qu'elle change quelquefois entierement la valeur du substantif : en voici des exemples bien sensibles.

C'est une nouvelle certaine, c'est une chose certaine, c'est-à-dire, assûrée, véritable, constante. J'ai appris certaine nouvelle ou certaines choses ; alors certaine répond au quidam des Latins, & fait prendre le substantif dans un sens vague & indéterminé.

Un honnête-homme est un homme qui a des m?urs, de la probité & de la droiture. Un homme honnête est un homme poli, qui a envie de plaire : les honnêtes gens d'une ville, ce sont les personnes de la ville qui sont au-dessus du peuple, qui ont du bien, une réputation integre, une naissance honnête, & qui ont eu de l'éducation : ce sont ceux dont Horace dit, quibus est equus & pater & res.

Une sage-femme est une femme qui est appellée pour assister les femmes qui sont en travail d'enfant. Une femme sage est une femme qui a de la vertu & de la conduite.

Vrai a un sens différent, selon qu'il est placé, avant ou après un substantif : Gilles est un vrai charlatan, c'est-à-dire qu'il est réellement charlatan ; c'est un homme vrai, c'est-à-dire véridique ; c'est une nouvelle vraie, c'est-à-dire véritable.

Gentilhomme est un homme d'extraction noble ; un homme gentil est un homme gai, vif, joli, mignon.

Petit-maître, n'est pas un maître petit ; c'est un pauvre homme, se dit par mépris d'un homme qui n'a pas une sorte de mérite, d'un homme qui néglige ou qui est incapable de faire ce qu'on attend de lui ; & ce pauvre homme peut être riche ; au lieu qu'un homme pauvre est un homme sans bien.

Un homme galant n'est pas toujours un galant-homme : le premier est un homme qui cherche à plaire aux dames, qui leur rend de petits soins ; au lieu qu'un galant-homme est un honnête-homme, qui n'a que des procédés simples.

Un homme plaisant est un homme enjoüé, folatre, qui fait rire ; un plaisant homme se prend toûjours en mauvaise part ; c'est un homme ridicule, bisarre, singulier, digne de mépris. Une femme grosse, c'est une femme qui est enceinte. Une grosse femme est celle dont le corps occupe un grand volume, qui est grasse & replette. Il ne seroit pas difficile de trouver encore de pareils exemples.

A l'égard du genre, il faut observer qu'en Grec & en Latin, il y a des adjectifs qui ont au nominatif trois terminaisons, ?????, ????, ?????, bonus, bona, bonum ; d'autres n'ont que deux terminaisons dont la premiere sert pour le masculin & le féminin, & la seconde est consacrée au genre neutre, ? ??? ? ???????? heureux ; & en latin hic & hæc fortis & hoc forte, fort. Clenard & le commun des Grammairiens Grecs disent qu'il y a aussi en Grec des adjectifs qui n'ont qu'une terminaison pour les trois genres : mais la savante méthode Greque de P. R. assure que les Grecs n'ont point de ces adjectifs, liv. I. ch. ix. regle XIX. avertissement. Les Latins en ont un grand nombre, prudens, felix, ferax, tenax, &c.

En François nos adjectifs sont terminés : 1°. ou par un e muet, comme sage, fidele, utile, facile, habile, timide, riche, aimable, volage, troisieme, quatrieme, &c. alors l'adjectif sert également pour le masculin & pour le féminin ; un amant fidele, une femme fidele. Ceux qui écrivent fidel, util, font la même faute que s'ils écrivoient sag au lieu de sage, qui se dit également pour les deux genres.

2°. Si l'adjectif est terminé dans sa premiere dénomination par quelqu'autre lettre que par un e muet, alors cette premiere terminaison sert pour le genre masculin : pur, dur, brun, savant, fort, bon.

A l'égard du genre féminin, il faut distinguer : ou l'adjectif finit au masculin par une voyelle, ou il est terminé par une consonne.

Si l'adjectif masculin finit par toute autre voyelle que par un e muet, ajoûtez seulement l'e muet après cette voyelle, vous aurez la terminaison féminine de l'adjectif : sensé, sensée ; joli, jolie ; bourru, bourrue.

Si l'adjectif masculin finit par une consonne, détachez cette consonne de la lettre qui la précede, & ajoûtez un e muet à cette consonne détachée, vous aurez la terminaison féminine de l'adjectif : pur, pu-re ; saint, sain-te ; sain, sai-ne ; grand, grande ; sot, so-te ; bon, bo-ne.

Je sai bien que les Maîtres à écrire, pour multiplier les jambages dont la suite rend l'écriture plus unie & plus agréable à la vûe, ont introduit une seconde n dans bo-ne, comme ils ont introduit une m dans ho-me : ainsi on écrit communément bonne, homme, honneur, &c. mais ces lettres redoublées sont contraires à l'analogie, & ne servent qu'à multiplier les difficultés pour les étrangers & pour les gens qui apprennent à lire.

Il y a quelques adjectifs qui s'écartent de la regle : en voici le détail.

On disoit autrefois au masculin bel, nouvel, sol, mol, & au féminin selon la regle, belle, nouvelle, folle, molle ; ces féminins se sont conservés : mais les masculins ne sont en usage que devant une voyelle ; un bel homme, un nouvel amant, un fol amour : ainsi beau, nouveau, fou, mou, ne forment point de féminin : mais Espagnol est en usage, d'où vient Espagnole ; selon la regle générale, blanc fait blanche ; franc, franche ; long fait longue ; ce qui fait voir que le g de long est le g fort que les Modernes appellent gue : il est bon dans ces occasions d'avoir recours à l'analogie qu'il y a entre l'adjectif & le substantif abstrait : par exemple, longueur, long, longue ; douceur, doux, douce ; jalousie, jaloux, jalouse ; fraîcheur, frais, fraîche ; sécheresse, sec, seche.

Le f & le v sont au fond la même lettre divisée en forte & en foible ; le f est la forte, & le v est la foible : de-là naïf, naive ; abusif, abusive ; chétif, chétive ; défensif, défensive ; passif, passive ; négatif, négative ; purgatif, purgative, &c.

On dit mon, ma ; ton, ta ; son, sa : mais devant une voyelle on dit également au féminin mon, ton, son ; mon ame, ton ardeur, son épée : ce que le méchanisme des organes de la parole a introduit pour éviter le bâillement qui se feroit à la rencontre des deux voyelles, ma ame, ta épée, sa épouse ; en ces occasions, son, ton, mon, sont féminins, de la même maniere que mes, tes, ses, les, le sont au plurier, quand on dit, mes filles, les femmes, &c.

Nous avons dit que l'adjectif doit avoir la terminaison qui convient au genre que l'usage a donné au substantif : sur quoi on doit faire une remarque singuliere, sur le mot gens ; on donne la terminaison féminine à l'adjectif qui précede ce mot, & la masculine à celle qui le suit, fût-ce dans la même phrase : il y a de certaines gens qui sont bien sots.

A l'égard de la formation du plurier, nos anciens Grammairiens disent qu'ajoûtant s au singulier, nous formons le plurier, bon, bons. (Acheminement à la Langue Françoise par Jean Masset.) Le même Auteur observe que les noms de nombre qui marquent pluralité, tels que quatre, cinq, six, sept, &c. ne reçoivent point s, excepté vingt & cent, qui ont un plurier : quatre-vingts ans, quatre cens hommes.

Telle est aussi la regle de nos Modernes : ainsi on écrit au singulier bon, & au plurier bons ; fort au singulier, forts au plurier ; par conséquent puisqu'on écrit au singulier gâté, gâtée, on doit écrire au plurier gâtés, gâtées, ajoûtant simplement l's au plurier masculin, comme on l'ajoûte au féminin. Cela me paroît plus analogue que d'ôter l'accent aigu au masculin, & ajoûter un z, gâtez : je ne vois pas que le z ait plûtôt que l's le privilége de marquer que l'e qui le précede est un e fermé : pour moi je ne fais usage du z aprés l'e fermé, que pour la seconde personne plurielle du verbe, vous aimez, ce qui distingue le verbe du participe & de l'adjectif ; vous êtes aimés, les perdreaux sont gâtés, vous gâtez ce Livre.

Les adjectifs terminés au singulier par une s, servent aux deux nombres : il est gros & gras ; ils sont gros & gras.

Il y a quelques adjectifs qu'il a plû aux Maîtres à écrire de terminer par un x au lieu de s, qui finissant en dedans ne donnent pas à la main la liberté de faire de ces figures inutiles qu'ils appellent traits ; il faut regarder cet x comme une véritable s ; ainsi on dit : il est jaloux, & ils sont jaloux ; il est doux, & ils sont doux ; l'époux, les époux, &c. L'l final se change en aux, qu'on feroit mieux d'écrire aus : égal, égaus ; verbal, verbaus ; féodal, féodaus ; nuptial, nuptiaus, &c.

A l'égard des adjectifs qui finissent par ent ou ant au singulier, on forme leur pluriel en ajoûtant s, selon la regle générale, & alors on peut laisser ou rejetter le t : cependant lorsque le t sert au féminin, l'analogie demande qu'on le garde : excellent, excellente ; excellents, excellentes.

Outre le genre, le nombre, & le cas, dont nous venons de parler, les adjectifs sont encore sujets à un autre accident, qu'on appelle les degrés de comparaison, & qu'on devroit plûtôt appeller degrés de qualification, car la qualification est susceptible de plus & de moins : bon, meilleur, excellent ; savant, plus savant, très-savant. Le premier de ces degrés est appellé positif, le second comparatif, & le troisieme superlatif : nous en parlerons en leur lieu.

Il ne sera pas inutile d'ajoûter ici deux observations : la premiere, c'est que les adjectifs se prennent souvent adverbialement. Facile & difficile, dit Donat, quæ adverbia ponuntur, nomina potiùs dicenda sunt, pro adverbüs posita : ut est, torvùm clamat ; horrendùm resonat ; & dans Horace, turbidùm latatur : (Liv. II. Od. XIX. v. 6.) se réjoüit tumultueusement, ressent les saillies d'une joie agitée & confuse : perfidùm ridens Venus ; (Liv. III. Od. XXVII. v. 67.) Venus avec un soürire malin. Et même primò, secundò, tertiò, postremò, serò, optatò, ne sont que des adjectifs pris adverbialement. Il est vrai qu'au fond l'adjectif conserve toûjours sa nature, & qu'en ces occasions même il faut toûjours sousentendre une préposition & un nom substantif, à quoi tout adverbe est réductible : ainsi, turbidùm latatur, id est, loetatur juxta negotium ou modum turbidum : primò,secundò, id est, in primo vel secundo loco ; optatò advenis, id est, in tempore optato, &c.

A l'imitation de cette façon de parler latine, nos adjectifs sont souvent pris adverbialement ; parler haut, parler bas, sentir mauvais, voir clair, chanter faux, chanter juste, &c. on peut en ces occasions sousentendre une préposition & un nom substantif : parler d'un ton haut, sentir un mauvais goût, voir d'un ?il clair, chanter d'un ton faux : mais quand il seroit vrai qu'on ne pourroit point trouver de nom substantif convenable & usité, la façon de parler n'en seroit pas moins elliptique ; on y sousentendroit l'idée de chose ou d'être, dans un sens neutre. V. Ellipse.

La seconde remarque, c'est qu'il ne faut pas confondre l'adjectif avec le nom substantif qui énonce une qualité, comme blancheur, étendue ; l'adjectif qualifie un substantif ; c'est le substantif même considéré comme étant tel, Magistrat équitable ; ainsi l'adjectif n'existe dans le discours que relativement au substantif qui en est le suppôt, & auquel il se rapporte par l'identité ; au lieu que le substantif qui exprime une qualité, est un terme abstrait & métaphysique, qui énonce un concept particulier de l'esprit, qui considere la qualité indépendamment de toute application particuliere, & comme si le mot étoit le nom d'un être réel & subsistant par lui-même : tels sont couleur, étendue, équité, &c. ce sont des noms substantifs par imitation. Voyez Abstraction.

Au reste les adjectifs sont d'un grand usage, surtout en Poësie, où ils servent à faire des images & à donner de l'énergie : mais il faut toûjours que l'Orateur ou le Poëte ayent l'art d'en user à propos, & que l'adjectif n'ajoûte jamais au substantif une idée accessoire, inutile, vaine ou déplacée. (F)

Adjectifs (Logique.) Les adjectifs étant destinés par leur nature à qualifier les dénominations, on en peut distinguer principalement de quatre sortes ; savoir les nominaux, les verbaux, les numéraux, & les pronominaux.

Les adjectifs nominaux sont ceux qui qualifient par un attribut d'espece, c'est-à-dire, par une qualité inhérente & permanente, soit qu'elle naisse de la nature de la chose, de sa forme, de sa situation ou de son état ; tels que bon, noir, simple, beau, rond, externe, autre, pareil, semblable.

Les adjectifs verbaux qualifient par un attribut d'évenement, c'est-à-dire, par une qualité accidentelle & survenue, qui paroît être l'effet d'une action qui se passe ou qui s'est passée dans la chose ; tels sont rampant, dominant, liant, caressant, bonifié, simplifié, noirci, embelli. Ils tirent leur origine des verbes, les uns du gérondif, & les autres du participe : mais il ne faut pas les confondre avec les participes & les gérondifs dont ils sont tirés. Ce qui constitue la nature des adjectifs, c'est de qualifier les dénominations ; au lieu que celle des participes & des gérondifs consiste dans une certaine maniere de représenter l'action & l'évenement. Par conséquent lorsqu'on voit le mot qui est participe, être dans une autre occasion simplement employé à qualifier, il faut conclurre que c'est ou par transport de service, ou par voie de formation & de dérivation, dont les Langues se servent pour tirer d'une espece les mots dont elles ont besoin dans une autre où elles les placent, & dès-lors en établissent la différence. Au reste il n'importe pas que dans la maniere de les tirer de leur source, il n'y ait aucun changement quant au matériel : les mots formés n'en seront pas moins distingués de ceux à qui ils doivent leur origine. Ces différences vont devenir sensibles dans les exemples que je vais citer.

Un esprit rampant ne parvient jamais au sublime. Tels vont rampant devant les Grands pour devenir insolens avec leurs égaux. Une personne obligeante se fait aimer de tous ceux qui la connoissent. Cette dame est bonne, obligeant toûjours quand elle le peut. L'ame n'a guere de vigueur dans un corps fatigué. Il est juste de se reposer après avoir fatigué.

Qui ne voit que rampant dans le premier exemple est une simple qualification, & que dans le second il représente une action ? Je dis la même chose des mots obligeante & obligeant, & de ceux-ci, un corps fatigué, & avoir fatigué.

Les adjectifs numéraux sont, comme leur nom le déclare, ceux qui qualifient par un attribut d'ordre numéral, tels que premier, dernier, second, deuxieme, troisieme, cinquieme.

Les adjectifs pronominaux qualifient par un attribut de désignation individuelle, c'est-à-dire par une qualité qui ne tenant ni de l'espece ni de l'action, ni de l'arrangement, n'est qu'une pure indication de certains individus ; ces adjectifs sont, ou une qualification de rapport personnel, comme mon, ma, ton ; notre, votre, son, leur, mien, tien, sien ; ou une qualification de quotité vague & non déterminée, tels que quelque, un, plusieurs, tout, nul, aucun ; ou enfin une qualification de simple présentation, comme les suivans, ce, cet, chaque, quel, tel, certain.

La qualification exprimée par les adjectifs est susceptible de divers degrés : c'est ce que l'art nomme degrés de comparaison, qu'il a réduits à trois, sous les noms de positif, comparatif, & superlatif.

Le positif consiste dans la simple qualification faite sans aucun rapport au plus ni au moins. Le comparatif est une qualification faite en augmentation ou en diminution, relativement à un autre degré de la même qualité. Le superlatif qualifie dans le plus haut degré, c'est-à-dire, dans celui qui est au-dessus de tous ; au lieu que le comparatif n'est supérieur qu'à un des degrés de la qualité : celui-ci n'exprime qu'une comparaison particuliere ; & l'autre en exprime une universelle.

Les adjectifs verbaux & nominaux sont aussi appellés concrets. Voyez ces termes. (X)

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Wiktionnaire


Adjectif - ancien français

adjectif \Prononciation ?\

  1. Surnuméraire, ajouté.

Nom commun - français

adjectif \ad.??k.tif\ masculin

  1. (Grammaire) Mot désignant une qualité ou une propriété adjointe à un nom (adjectif qualificatif) ou permettant d'actualiser un nom dans une phrase (adjectif déterminatif).
    • Il y a deux sortes d'adjectifs ; les uns sont proprement des adjectifs indéclinables, qui se placent toujours avant les substantifs ; [?]. (João Rodrigues, Élémens de la grammaire japonaise, traduit du portugais par M.-C. Landresse, Paris : Librairie orientale Dondey-Dupré père & fils, 1825, page 6)
    • Quelle que soit la chose qu'on veut dire, il n'y a qu'un mot pour l'exprimer, qu'un verbe pour l'animer et qu'un adjectif pour la qualifier. Il faut donc chercher, jusqu'à ce qu'on les ait découverts, ce mot, ce verbe et cet adjectif, et ne jamais se contenter de l'à peu près. (Guy de Maupassant, préface de Pierre et Jean)
    • Assurément elle s'appliquait à écouter Mlle Belhomme sans distraction, même quand il fallait la suivre dans l'explication des règles de « l'accord des adjectifs considérés dans leurs rapports avec les substantifs », ou celle « du participe passé dans les verbes actifs, passifs, neutres, pronominaux, soit essentiels, soit accidentels, et dans les verbes impersonnels ». (Hector Malot, En famille, 1893)
    • Ce qui m'arrive est inimaginable. Il me faudrait employer tous les adjectifs de Mme de Sévigné pour exprimer mon étonnement, tant cette coïncidence est invraisemblable. (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 89)
    • ? Écoute ça, me disait mon père.
      J'écoutais, sévère, il s'agissait d'un beau morceau de prose oratoire, ou d'une ode, vers faciles, fastueux par le rythme, par la rime, sonores comme un orage de montagne?
      ? Hein ? interrogeait mon père. Je crois que cette fois-ci !? Eh bien, parle !
      Je hochais ma tête et mes nattes blondes, mon front trop grand pour être aimable et mon petit menton en bille, et je laissais tomber mon blâme :
      ? Toujours trop d'adjectifs !
      (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 51)
    • [?] « L'évolution de la poésie lyrique » de Brunetière, dont la critique élégante, fine et pénétrante me séduisit. J'en relevais des passages qui m'avaient frappé. J'accolais des adjectifs à certains mots. Pour le mot « style », j'en avais trouvé une cinquantaine. (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 210)
    • ? Trop long, là, tu vois. Ils ont encore employé un adjectif inutile. Pas d'adverbes, pas d'adjectifs, des phrases courtes, sèches. Il faut être sec, tu comprends ? [?]
      ? Sec ne veut pas dire plat. Sec veut dire un style vigoureux, musclé, précis, honnête.
      Il souriait :
      ? Nom de dieu, j'ai utilisé quatre adjectifs pour t'en décrire un ! Quel crétin je fais.
      (Philippe Labro, L'étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 153)

Adjectif - français

adjectif \ad.??k.tif\

  1. (Grammaire) Se dit d'un mot qui désigne une qualité ou une propriété d'une substance, par opposition au nom substantif qui désigne la substance elle-même.
    • On nomme les objets à l'aide des noms substantifs et leurs propriétés à l'aide des noms adjectifs.
    • Les participes sont les formes adjectives du verbe.

Nom commun - ancien français

adjectif \Prononciation ?\ masculin

  1. Accessoire.
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Trésor de la Langue Française informatisé


ADJECTIF, IVE, subst. masc. et adj.

GRAMMAIRE
I.? Substantif
? Partie du discours, variable en genre et en nombre, se rapportant dans la phrase au substantif.
? Mot appartenant à cette partie du discours :
1. L'adjectif est un mot qui donne une qualification au substantif; il en désigne la qualité ou manière d'être. Or comme toute qualité suppose la substance dont elle est qualité, il est évident que tout adjectif suppose un substantif : car il faut être, pour être tel. C.-C. du Marsais, Gramm.1789.
2. L'Adjectif ne désigne ni un être physique, ni un être métaphysique; il exprime seulement la qualité ou la manière d'être du substantif. Gir.1834, p. 239.
3. L'un des éléments les plus essentiels du discours (...). On appelle (...) ce mot adjectif, non pas seulement (...), parce qu'il s'ajoute toujours aux substantifs, mais aussi parce qu'il ajoute à ces substantifs l'idée des qualités ou des manières d'être sous lesquelles ils sont considérés. Besch.1845.
4. Nom que l'on joint à un substantif pour le qualifier ou le déterminer. Littré.
5. L'adjectif est un mot que l'on ajoute au nom pour exprimer les qualités, les diverses manières d'être des personnes ou des choses désignées par ce nom. Noël-Chapsal, 1889, p. 91.
6. Les mots pleins exprimant les attributs abstraits des substances sont appelés adjectifs. Tesn.1959, p. 62.
? Adjectif pronominal. Expression sous laquelle on a désigné (et continue quelquefois à désigner) les adjectifs déterminatifs, par opposition aux adjectifs qualificatifs :
7. ... mais les (...) adjectifs le, un, plusieurs, ce, trois, font disparoître l'abstraction, et désignent une application actuelle des noms appellatifs aux individus. Cette différence considérable entre les adjectifs de la seconde espèce et ceux de la première, semble exiger qu'on assigne à la seconde une dénomination distinctive. L'abbé Girard avoit nommé Adjectifs pronominaux tous ceux qu'il avoit envisagés sous le point de vue qui caractérise cette seconde espèce; ... N. BeauzéeGramm.1789, s.v. article.
8. L'ancienne grammaire (Du Marsais) distinguait des adjectifs physiques, qui exprimeraient une qualité inhérente à l'objet (grand), des adjectifs métaphysiques, énonçant une qualité qui ne serait attribuée à l'objet que par l'effet d'un jugement de l'esprit (équitable), et des adjectifs pronominaux, qui servent à désigner un objet en l'individualisant sans lui attribuer une qualité spéciale : ce, chaque... On appelle parfois aujourd'hui adjectifs-pronoms les adjectifs de cette dernière catégorie, du fait qu'ils comportent d'ordinaire une forme pronominale : celui-ci, chacun. Mar.Lex.1951.
? Adjectif verbal. D'une façon générale, participe employé comme adjectif, ne pouvant donc plus se construire avec un complément d'objet, devenu variable en genre et en nombre et fonctionnant comme épithète, apposition ou attribut. Un certain nombre de grammairiens restreignent cette dénomination à la seule forme en -ant employée comme adjectif et prenant les marques du genre et du nombre. L'adjectif verbal, variable en genre et en nombre, se distingue du participe* présent et du gérondif*, invariables depuis le xviies. (cf. Brunot t. 3 1930, p. 329, no1) :
9. L'adjectif verbal, qu'on incorpore parfois à la catégorie des participes, a pour fonction de présenter comme une qualité de l'objet sa participation, occasionnelle ou durable, à l'action exprimée par le verbe dont il dérive, avec éventuellement une idée accessoire de possibilité, d'obligation; cf. en grec les formes des participes en -ios et en -teos, en latin le participe d'obligation en -ndus. Mar.Lex.1951.
10. L'Académie (...) décidant, en 1679, qu'on ne « déclinerait » plus les participes actifs [il] n'est resté de flexion (en genre et en nombre ou seulement en nombre) que dans les locutions poste restante, la maison attenante, les ayants droit. Le participe actif s'est ainsi confondu morphologiquement avec le gérondif et distingué de l'adjectif verbal qui, dépourvu de valeur verbale et incapable en particulier de recevoir un objet s'est complètement assimilé aux adjectifs qualificatifs. Goug.Syst. gramm.1962, p. 93.
? Rare, néol. Adjectif-phrase. Adjectif fonctionnant comme mot phrase :
11. On pourrait introduire certaines subdivisions dans les différents types de monorèmes en appelant, par exemple : (...) Vrai?, un « adjectif-phrase », ... De Boer1954, § 3.
II.? Adjectif
? Forme adjective (du verbe). Formes participes (cf. participe); on distingue la forme adjective en -ant (participes présent), les formes adjectives en -é, -i, -u, -s, -t (participes passés); plus particulièrement, ces formes employées effectivement comme adjectifs (cf. supra adjectif verbal) :
12. Nous appelons (...) forme adjective du participe les formes en -é, -i, -u, -s, -t (...) qui varient en genre et en nombre, qui n'impliquent pas l'idée d'un procès se déroulant ou s'étant déroulé, mais seulement un état, une qualité acquise. Wagner-Pinchon1962, § 256.
? Locution adjective. Adjectif composé (bleu ciel) ou syntagme nominal ayant valeur d'adjectif :
13. Une locution adjective est une réunion de mots équivalant à un adjectif : Un commissaire bon enfant, une femme pot-au-feu, un rocher à pic, un poète de génie, être tout en larmes. Grev.1964, § 339 bis.
? Proposition adjective, synon. de proposition relative.
? Vx. Verbe adjectif :
14. Quoique le Verbe substantif être serve à former tous les autres Verbes, ainsi que nous le faisons voir (...) et qu'il soit par conséquent le seul verbe qu'il y ait; les hommes, ayant joint, dans beaucoup de circonstances, quelque attribut particulier avec l'affirmation, ont fait de cette réunion cinq autres sortes de verbes, auxquels ils ont donné le nom de verbes adjectifs, parce qu'ils réunissent en un seul mot l'affirmation, et ce que l'on attribue au sujet. Ces Verbes adjectifs sont : le Verbe actif, le Verbe passif, le Verbe neutre, le Verbe pronominal, et le Verbe impersonnel, ou plutôt unipersonnel. Gir.1834, pp. 497-498.
15. Lorsque le verbe se présente sous une forme composée, c'est-à-dire réunissant le verbe être et une qualité qui a rapport à une action ou à un état, on le nomme verbe attributif ou adjectif. Noël-Chapsal1899, p. 185.
Prononc. ? 1. Forme phon. : [ad? ?ktif], fém. [-i:v]. Enq. : /ad?ektif, -iv/. 2. Dér. et composés : adjection, adjectivable, adjectival, adjectivation, adjectivement, adjectiver.
Étymol. ET HIST. ? 1. Subst. 1365, gramm. « mot susceptible d'être adjoint directement ou indirectement au substantif avec lequel il s'accorde pour exprimer une qualité ou un rapport »; (Psautier de Metz ds Delboulle, Recueil ds DG; En metant... un adjectif pour un substantif, li sens et l'entendement de l'Escripture est fauceiz et corrumpuz); 2. adj. 1372 (Corbichon, Propriété des choses, 1, 7 (1522) ds Quem. : Tous nos essenciaulx qui sont dictz de Dieu sont noms substantifz ou noms adjectifz). Empr. du lat. de basse époque adjectivum « id. » dep. le ives. Macrobe, Sat., 1, 4, 9 ds TLL s.v., 676, 13 : adiectivum quod Graeci ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? vocant (opp. positivum); aussi en lat. médiév. 1284, Alexandre de Villedieu, Doctrinal, R 108 ds Thurot, Extraits de Divers mss Lat., p. 359 : Item adiectivum cum suo substantivo genere, numero, persona et casu vult conformari.
STAT. ? Fréq. abs. litt. : 510. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 1 634, b) 103; xxes. : a) 402, b) 476.
BBG. ? Bailly (R.) 1969. ? Bar 1960. ? Bél. 1957. ? Bénac 1956. ? Bonnaire 1835. ? Bouillet 1859. ? Chesn. 1857. Dagn. 1965. ? Dem. 1802. ? Esn. 1965. ? Fér. 1768. ? Gramm. t. 1 1789. ? Guizot 1864. ? Hanse 1949. ? Laf. 1878. ? Lav. Diffic. 1846. ? Mar. Lex. 1961 [1951]. ? Sardou 1877. ? Spr. 1967. ? Springh. 1962. ? Sommer 1882. ? Synon. 1818. ? Thomas 1956.

ADJECTIF, IVE, subst. masc. et adj.
Étymol. ET HIST. ? 1. Subst. 1365, gramm. « mot susceptible d'être adjoint directement ou indirectement au substantif avec lequel il s'accorde pour exprimer une qualité ou un rapport »; (Psautier de Metz ds Delboulle, Recueil ds DG; En metant... un adjectif pour un substantif, li sens et l'entendement de l'Escripture est fauceiz et corrumpuz); 2. adj. 1372 (Corbichon, Propriété des choses, 1, 7 (1522) ds Quem. : Tous nos essenciaulx qui sont dictz de Dieu sont noms substantifz ou noms adjectifz). Empr. du lat. de basse époque adjectivum « id. » dep. le ives. Macrobe, Sat., 1, 4, 9 ds TLL s.v., 676, 13 : adiectivum quod Graeci ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? vocant (opp. positivum); aussi en lat. médiév. 1284, Alexandre de Villedieu, Doctrinal, R 108 ds Thurot, Extraits de Divers mss Lat., p. 359 : Item adiectivum cum suo substantivo genere, numero, persona et casu vult conformari.

Adjectif au Scrabble


Le mot adjectif vaut 21 points au Scrabble.

adjectif

Informations sur le mot adjectif - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 8 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot adjectif au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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adjectif

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Mots du jour


Minutieux, euse     Spécimen     Damner     Domanial, ale     Piaulement     Ensacher     Blonde     Réverbérer     Découcher     Auspice     

Les citations avec le mot Adjectif


  1. Quand tu écris, garde à portée de la main le fusil à tuer les adjectifs.

    Auteur : Claude Orland, dit Claude Roy - Source : L'Etonnement du voyageur, 1987-1989 (1990)


  2. Les journalistes ne doivent pas oublier qu'une phrase se compose d'un sujet, d'un verbe et d'un complément. Ceux qui voudront user d'un adjectif passeront me voir dans mon bureau. Ceux qui emploieront un adverbe seront foutus à la porte.

    Auteur : Georges Clemenceau - Source : Circulaire signée alors qu'il était rédacteur en chef de L'Aurore.


  3. Dans ce printemps qui ne l'est que pour les autres, le mot me déchire, d'autant que par moment, dans cette saison cruelle, je fais effort pour donner à ce que je vis, sinon un sens, du moins, pour moi-même, seul, pour ma conscience, une image un peu noble, et ainsi je m'efforce de hausser, d'élever ma détresse irrespectable à celle de Job, et je me vois plutôt sur son fumier que sur la couche d'un malade ordinaire auquel l'adjectif grabataire renvoie ; autant le substantif est beau, autant l'adjectif est laid. Pour moi, qui connais la valeur des mots, cette adjectivation est une réduction de ma souffrance d'alors, sa régulation, sa normalité hospitalière

    Auteur : Pierre Guyotat - Source : Coma


  4. Tant de pages, tant de livres qui furent nos sources d'émotion, et que nous relisons pour y étudier la qualité des adverbes ou la propriété des adjectifs!

    Auteur : Emil Cioran - Source : Syllogismes de l'amertume (1952)


  5. Cela n'était pas tout de suite perceptible mais, son imperméable tombé, ce qu'elle portait se révéla plus exigu que la veille encore, si court et décolleté que ces adjectifs tendaient cette fois à se confondre, envisageaient de s'installer et vivre à deux dans la même entrée du premier dictionnaire venu.

    Auteur : Jean Echenoz - Source : Les Grandes Blondes (1995)


  6. Faites des phrases courtes. Un sujet, un verbe, un complément. Quand vous voudrez ajouter un adjectif, vous viendrez me voir.

    Auteur : Georges Clemenceau - Source : Consignes aux journalistes de L'Aurore.


  7. Il n'y a pas d'adjectifs pour décrire la légèreté, la blancheur légère que je ressens. C'est comme si j'avais été prise dans un filet diaphane – je suis désincarnée, le filet ne retient que mon essence, qui flotte dans la brise. Ou alors, comme si j'avais des poids attachés à mes poignets et à mes chevilles, mais ces poids sont plus légers que moi, comme si je portais une robe faite d'émotions – un tricot humide et invisible.

    Auteur : Laura Kasischke - Source : Un oiseau blanc dans le blizzard (2000)


  8. Ferme (adjectif): Toujours suivi de «comme un roc».

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  9. Alors qu'il ne viendrait à l'esprit de personne de parler de «foot masculin», quand on accole l'adjectif «féminin» tout de suite après football, on induit l'idée que les deux sexes ne jouent pas exactement à la même chose. Ce qui laisse à penser que les Bleues s'adonnent à un sport spécialement conçu pour les femmes, un ersatz de la discipline originale.

    Auteur : Tania de Montaigne - Source : Chronique « Écritures », Et si le foot féminin n’existait pas ? par Tania De Montaigne — Libération, 7 juin 2019


  10. Le magnétisme dégagé par des chatons en vidéo basse définition agit même sur les individus les plus sensés, suscitant des comportements regrettables (glapissements, répétition compulsive du visionnage, emploi d'adjectifs prohibés tels que « chou », « craquant ») qui portent gravement atteinte à la dignité de leurs auteurs. Il ne s'agit pas d'un communiqué de l'OMS, mais de la triste vérité. Que quelque chose soit petit, fourré, avec de grands yeux, et voilà, fin de la civilisation.

    Auteur : Maria Pourchet - Source : Rome en un jour (2013)


  11. Extraordinaire et nul ces deux adjectifs s'appliquent à un certain acte, et, par suite, à tout ce qui en résulte, à la vie en premier lieu.

    Auteur : Emil Cioran - Source : De l'inconvénient d'être né (1973)


  12. Quand les adjectifs sortent du mot à la queue leu leu, c'est que le mot vogue à sa perte.

    Auteur : Jean Giraudoux - Source : Sans référence


  13. On peut traduire et indiquer les choses les plus subtiles en appliquant ce vers de Boileau : « D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. »
    Il n'est point besoin du vocabulaire bizarre, compliqué, nombreux et chinois qu'on nous impose aujourd'hui sous le nom d'écriture artiste, pour fixer toutes les nuances de la pensée ; mais il faut discerner avec une extrême lucidité toutes les modifications de la valeur d'un mot suivant la place qu'il occupe. Ayons moins de noms, de verbes et d'adjectifs aux sens presque insaisissables, mais plus de phrases différentes, diversement construites, ingénieusement coupées, pleines de sonorités et de rythmes savants. Efforçons-nous d'être des stylistes excellents plutôt que des collectionneurs de termes rares.


    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Préface de Pierre et Jean, La Guillette, Etretat, septembre 1887


  14. On m'a parfois posé cette question inutile : Qu'emporterais-tu sur une île déserte ? Et je me dis invariablement: mon oreiller. Pourtant, pour une raison que j'ignore, je finis toujours par répondre, en utilisant deux adjectifs bien peu judicieux : un bon livre et un grand vin.

    Auteur : Albert Espinosa - Source : Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous n'étions pas toi et moi (2012)


  15. Dans la langue française n'est-il pas amusant de constater que mot est bien un mot; que nom est un mot et un nom; que adjectif est un mot, un nom et un adjectif; tandis que adverbe n'est pas un adverbe.

    Auteur : Philippe Geluck - Source : Le tour du chat en 365 jours (2006)


  16. En a-t-on assez dit des choses sur Paris dans le monde et sur la vie de Paris. Élégance, tourbillon, amour, champagne et jolis bibelots, tour Eiffel. Esprit, et du cœur, n’est-ce pas ? mille choses encore, mille adjectifs encore. J’ai bien vite compris Paris et je l’aime passionnément. D’abord Paris m’a adoptée dès le premier soir. Il m’a fêtée, comblée... aimée aussi, j’espère. Paris, c’est la danse et j’aime la danse.

    Auteur : Joséphine Baker - Source : « Les mémoires » de Joséphine Baker, recueillis par Marcel Sauvage (1949)


  17. Pourquoi quand il y a un masculin et un féminin l'adjectif doit être masculin c'est pas juste pourquoi est-ce qu'on pourrait pas dire que la mer et le lac sont belles ?

    Auteur : Albert Cohen - Source : Belle du Seigneur (1968)


  18. Le football permet non pas d'être nationaliste, il y aurait là une connotation politique détestable qui ne m'effleure même pas, et pas même patriote, mais chauvin, j'entends par là un nationalisme pas dupe, au deuxième degré, un nationalisme ironique, l'oxymore est parfait, il n'y a pas de termes plus antinomiques, la séduction de l'adjectif semble contredire ce que le mot peut avoir de déplaisant ou, pour tout dire, un nationalisme enfantin, de l'ordre d'une vantardise primaire, une fanfaronnade euphorique et gamine : Vive la Belgique !

    Auteur : Jean-Philippe Toussaint - Source : Football (2015)


  19. Quelle que soit la chose qu'on veut dire, il n'y a qu'un mot pour l'exprimer, qu'un verbe pour l'animer et qu'un adjectif pour la qualifier.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Pierre et Jean (1888)


  20. Hermétique : Adjectif tirant son nom d'un célèbre accessoire de mode carré, et qui caractérise le cercle très fermé des personnes qui peuvent se l'offrir

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  21. Abêtissant: Adjectif qui s'applique à de nombreux programmes de télévision, dont la bande-annonce est alléchante mais le niveau culturel affligeant.

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  22. Ne flattez pas le culte d'adjectifs tels que indescriptible, inénarrable, rutilant, incomparable, colossal, qui mentent sans vergogne aux substantifs qu'ils défigurent: ils sont poursuivis par la lubricité.



  23. L'adjectif est en train de roquer: la jeune femme bientôt ne sera plus qu'une femme jeune.

    Auteur : Hervé Bazin - Source : Le Matrimoine (1967)


  24. J'imagine assez bien César disant comme Clemenceau à ses rédacteurs de l'Homme libre: «Dans vos phrases n'utilisez qu'un sujet, un verbe et un complément direct. Quand vous aurez besoin d'un adjectif, venez me trouver».

    Auteur : Jean Dutourd - Source : Dutouriana (2002)


  25. Encouplés dès que la relation devient sérieuse (et il faut qu'elle le devienne, toute l'arnaque de l'encouplement réside dans cet adjectif-là !).

    Auteur : Vincent Cespedes - Source : L'Homme expliqué aux femmes (2010)


Les citations du Littré sur Adjectif


  1. Quand deux substantifs ont une signification fort approchante, on emploie volontiers l'adjectif au singulier : une force et une fermeté admirable, une politesse et une cordialité affectée

    Auteur : CONDIL. - Source : Gramm. II, 5


  2. Rapport d'identité : c'est le fondement de l'accord de l'adjectif avec son substantif

    Auteur : DUMARS. - Source : Oeuv. t. V, p. 64


  3. Une malle appropriation de termes que l'on dit epitheton, predicaz ou adjectifs, à leurs substantifs

    Auteur : FABRI - Source : Art de rhétor. liv. II, f° 57, dans LACURNE


  4. Il y avait un adjectif massu, qui, voulant dire massif, venait de masse 1 : Or voist tout à la massue [que tout aille en bloc]

    Auteur : E. DESCH. - Source : Poésies mss. f° 46


  5. Me voicy devenu grammairien, moy qui n'apprins jamais langue que par routine, et qui ne sçais encores que c'est d'adjectif, conjunctif et d'ablatif

    Auteur : MONT. - Source : I, 358


  6. À l'égard de un, une, dans le sens de quelque ou certain, en latin quidam, c'est encore un adjectif prépositif, qui désigne un individu particulier, tiré d'une espèce, mais sans déterminer singulièrement quel est cet individu, si c'est Pierre ou Paul

    Auteur : DUMARSAIS - Source : Oeuvr. t. IV, p. 186


  7. Les adjectifs numéraux sont, comme leur nom le déclare, ceux qui qualifient par un attribut d'ordre numéral, tels que le premier, dernier, second

    Auteur : DUMARS. - Source : Oeuv. t. IV, p. 109


  8. L'ancienne langue avait l'adjectif manc, manque, qui signifiait estropié, défaillant, manquant de, et même gauche, du latin mancus : Tu m'as ouvert le manque flanc

    Auteur : DU BELLAY - Source : Vers lyriques, ode XI


  9. Usez hardiment de l'adjectif substantivé, comme le liquide des eaux, le vuyde de l'air, etc.

    Auteur : DU BELLAY - Source : I, 32, verso


  10. Decevoir et embabouiner le vulgaire populace [populace est ici un adjectif]

    Auteur : PARÉ - Source : XIX, 30


  11. Préparatif était aussi adjectif : Cognoissance de soy preparative à la sagesse

    Auteur : CHARRON - Source : Sagesse, préf. de la 2e édit. Il avait donné l'adverbe préparativement : Requis preparativement, faire apparoir.... Coust. qén. t. II, p. 915


  12. La conjonction est une partie du langage indeclinable, sans articles et sans aucun gouvernement, conjoignant les mesmes especes des parties ou clauses [phrases] aux clauses avec quelque signification ; j'ay dit les mesmes especes des parties, comme le nom substantif au substantif ou au pronom, ou bien l'adjectif à l'adjectif, le pronom au pronom.... Aucunes conjonctions sont copulatives ; les aucunes sont disjonctives du sens ; les aucunes sont causales ; les aucunes sont negatives ; les aucunes sont adversatives

    Auteur : MEIGRET - Source : dans LIVET, Gramm. au XVIe siècle, p. 102


  13. L'ancienne langue avait un adjectif halleus signifiant qui est de la nature du hâle : Se li airs est mult caus et mult ses [sec] et mult halleus

    Auteur : ALEBRANT - Source : f° 22


  14. Il y avait l'adjectif desvorce : Tant que de son corps soit desvorce L'ame....

    Auteur : J. DE MEUNG - Source : Tr. 1161


  15. Les adjectifs patronymiques, c'est-à-dire tirés du nom du père ou de quelqu'un des aïeux sont des épithètes

    Auteur : DUMARS. - Source : Oeuvr. t. v, p. 228


  16. Les adjectifs se divisent en deux classes : les adjectifs déterminatifs ou articles, c'est-à-dire ceux qui, sans rien ajouter à la compréhension du substantif, indiquent positivement l'application du nom aux individus auxquels il peut appartenir dans la circonstance ; tels sont le, la, les, tout, aucun, etc. et les adjectifs qualificatifs ou proprement dits, ceux qui, sans déterminer, restreindre le substantif, y ajoutent une idée accessoire ; tels sont blanc, rond, etc.

    Auteur : JULLIEN - Source : d'après DUMARSAIS, BEAUZÉE, et DE TRACY


  17. Sempiterne a été employé comme adjectif : Ostentation sempiterne

    Auteur : CHASTEL. - Source : Éloge de Charles le Hardi.


  18. Les verbes adjectifs sont des expressions abrégées équivalentes à deux éléments du discours, à un nom adjectif et au verbe être

    Auteur : CONDIL. - Source : II, 21


  19. Use donc hardiment de l'adjectif substantivé, comme le vuyde de l'air

    Auteur : DU BELLAY - Source : I, 32, verso.


  20. Use donc hardiment de l'adjectif substantivé, comme le liquide des eaux, le vuyde de l'air, le frais des ombres

    Auteur : DU BELLAY - Source : I, 32, verso.


  21. Frongnier dérive de l'ancien adjectif frun : Li deables.... Li frunz, li fel, li annuieux

    Auteur : RUTEB. - Source : t. II, p. 304


  22. La grammaire, du verbe et du nominatif, Comme de l'adjectif avec le substantif, Nous enseigne les lois

    Auteur : Molière - Source : ib.


  23. Uses hardiment de l'adjectif substantivé, comme le liquide des eaux, le vuide de l'air

    Auteur : DU BELLAY - Source : I, 32, verso.


  24. Les adjectifs nominaux sont ceux qui qualifient par un attribut d'espèce, c'est-à-dire par une qualité inhérente et permanente, soit qu'elle naisse de la nature de la chose, de sa forme, de sa situation ou de son état, tels que bon, noir, simple, beau, rond

    Auteur : DUMARS. - Source : Oeuv. t. IV, p. 168


  25. L'adjectif de pourpre est pourprin

    Auteur : MÉNAGE - Source : Remarques.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h16









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