La définition de Blocus du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Blocus
Nature : s. m.
Prononciation : blo-kus'
Etymologie : Blocus signifie proprement fort et est la forme allemande block-hûs, aujourd'hui Block-haus (voy. ). Ces forts, ces blocus servant à couper les communications d'une place assiégée, blocus a pris le sens de siége dans lequel on se contente d'empêcher de rien entrer dans une place.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de blocus de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec blocus pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Blocus ?


La définition de Blocus

Terme de guerre. Investissement par lequel tout accès à une ville, à un port, à un camp assiégé est ôté.


Toutes les définitions de « blocus »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

BLOCUS. n. m.
T. de Guerre. Investissement par lequel on empêche l'entrée d'aucun secours d'hommes ou de vivres dans une place, dans un port, dans une région. Blocus continental. Le blocus des côtes.

Littré

BLOCUS (blo-kus') s. m.
  • 1 Terme de guerre. Investissement par lequel tout accès à une ville, à un port, à un camp assiégé est ôté. Tandis que le blocus laissé devant Utique Répond de cette place à notre république, Corneille, Sophon. IV, 4. Louis XIV fit lever le blocus de Luxembourg, en 1682, Voltaire, Louis XIV, 14.

    État de blocus, défense d'entrer sur un territoire. Napoléon déclara les îles Britanniques en état de blocus.


HISTORIQUE

XVIe s. Eux donc sachant que Lieden n'avoit point esté rafraichie, la retournerent assieger de vingt-deux blocus, nonobstant lesquels l'amiral de Hollande vint au secours, D'Aubigné, Hist. II, 212. Ce vaisseau, s'estant accommodé de palissades, fut un ferme blocu pour oster aux assiegez les commodités, D'Aubigné, ib. II, 301. Ce siege de blocus continua si longuement que?, D'Aubigné, ib. II, 311. Cette ville fut assiegée par le duc de Parme de blocus, desquels les premiers se firent à Crevecoeur?, D'Aubigné, ib. II, 470. Il leva ses blocus pour s'aller camper à la faveur de Valanciennes, D'Aubigné, ib. II, 471. À chaque entrée qu'on arrive audit val le long de ladite tranchée, y a des blocus de terre, que nous appelons boullevers, dedans lesquels se retirerent en seureté les soldats, Du Bellay, M. 110. Au bout d'iceluy pont les ennemis avoient fait un blocu (car ainsi nomment-ils ce que nous appelons un fort) dedans lequel avoit trois cens hommes pour la garde, Du Bellay, M. 532.

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Encyclopédie, 1re édition

BLOCUS, s. m. (Art milit.) maniere d'assiéger une place qu'on veut prendre par famine, en bouchant tous les passages, & se saisissant de toutes les avenues, de façon qu'aucun renfort, ni provisions, ni autre chose, ne puissent passer. Voyez Siége.

Ce mot vient de l'Allemand blochus, ou blockhause, boulevard, ou maison de bois ; ou du Gaulois blocal, barricade ; quoique d'autres le dérivent du Latin buculare, boucher un passage.

Le blocus n'est point un siége régulier ; car on n'y fait pas d'attaque, & on n'ouvre pas de tranchée : c'est la cavalerie qui forme le blocus.

L'objet du blocus est d'obliger ceux qui sont enfermés dans une ville de consommer toutes leurs provisions de bouche, pour les contraindre de se rendre faute de subsistance.

On voit par-là qu'un blocus doit être fort long, lorsqu'une place est bien munie : aussi ne prend-t-on guere le parti de réduire une place par ce moyen, qu'on ne soit informé que ses magasins sont dégarnis, ou bien lorsque la nature & la situation de la place ne permettent pas d'en approcher pour faire les attaques à l'ordinaire.

Les blocus se forment de deux manieres : simplement, en fortifiant ou occupant des postes à quelque distance de la place, principalement sur les bords des rivieres, au-dessus & au-dessous, & sur les grands chemins & les avenues ; dans tous ces postes on tient de l'infanterie & des corps de cavalerie, lesquels se communiquent entr'eux pour veiller à ce qu'il n'entre point de vivres dans la place bloquée, où les besoins augmentant tous les jours, en font deserter la garnison, y causent des murmures & des soulevemens, qui souvent forcent le gouverneur à se rendre par capitulation.

Le succès de cette espece de blocus se fait longtems attendre ; parce qu'il est presqu'impossible qu'il n'entre toûjours quelques vivres, qui font au moins prendre un peu de patience aux assiegés. Son avantage est bien plus sensible, quand après avoir ainsi bloqué une place de loin pendant un tems considérable, on en forme ensuite le siége, parce qu'on la trouve plus aisément dépourvûe de bien des choses nécessaires à sa défense.

L'autre espece de blocus se fait de plus près, par des lignes de circonvallation & contrevallation dans lesquelles l'armée se place, lorsque, par exemple, après le gain d'une bataille, l'ennemi se seroit retiré dans une ville qu'on sauroit n'être pas bien pourvûe de vivres, & qu'on présume de pouvoir affamer en peu de jours.

Ce cas n'arrive pas ordinairement ; parce qu'il seroit trop imprudent à un général battu de s'exposer à perdre le reste de son armée, en s'enfermant ainsi dans une mauvaise place. Ainsi l'usage des blocus se trouve beaucoup plus souvent dans la premiere espece que dans la seconde. Mémoires de M. de Feuquieres. (Q)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

blocus \bl?.kys\ masculin

  1. (Militaire) Siège d'une ville, d'un port, d'une position, d'un pays pour lui couper toute communication avec l'extérieur.
    • Blocus maritime, naval, interruption de toute communication entre la haute mer et une côte ennemie.
    • C'est le blocus continental qui a donné naissance à l'importante fabrication du sucre de betterave ; on sait que cette mesure décrétée, par Napoléon Ier, le 21 novembre 1806, avait pour but d'exclure complètement les Anglais du continent européen, et d'entraîner la ruine de leur commerce en les empêchant d'écouler les produits de leur industrie. (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l'industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 121)
    • Pour faire le blocus de Monaco, il suffit de deux panneaux de sens interdit. (Charles de Gaulle)
    • Des valeurs sûres demeurent : Cuba qui lutte encore et toujours contre le plus long blocus de l'histoire de l'humanité, le Venezuela qui subira le test des élections législatives dans quelques semaines, le Nicaragua qui doit en ce moment entreprendre la phase de récupération après le passage dévastateur du cyclone tropical Èta. (Jacques Lanctôt, « Qu'est-ce qui changera en Amérique latine avec Joe Biden? », Le journal de Montréal, 13 novembre 2020)
  2. (Économie) Embargo.
    • Le blocus de Cuba.
  3. Encerclement.
    • On était en train de construire, en face de la fenêtre de Christophe, une maison à six étages, qui supprimait la vue et achevait le blocus autour de lui. (R. Rolland, Jean-Christophe, Dans la maison, 1909)
  4. Blocage, action de bloquer.
    • Si la double inconscience immobilise les partenaires dans le blocus d'une fausse relation, et si la conscience unilatérale déverrouille ce blocus, la double conscience, elle, doit être considérée comme jeu dialectique infini. (Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1957)
  5. (Belgique) Période sans cours dans l'enseignement supérieur et l'enseignement universitaire qui permet aux étudiants de préparer leurs examens.
    • Je suis en blocus à partir de samedi prochain.
    • J'étudie 8 à 10 heures par jour en blocus.
  6. (Haïti) Embarras de circulation, embouteillage.

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Trésor de la Langue Française informatisé


BLOCUS, subst. masc.

A.? Investissement d'une ville, d'un port ou d'une position militaire quelconque occupée par l'ennemi en vue d'empêcher toute communication avec l'extérieur, tout apport de secours ou de vivres. Briser, rompre le blocus :
1. On a vu qu'au lieu d'assaillir Moscou (...) les généraux polonais s'étaient contentés d'en faire le blocus. Ils voulurent l'affamer en s'emparant des villes voisines, ou plutôt en les dévastant. Mérimée, Les Faux Démétrius, épisode de l'histoire de Russie,1853, p. 348.
2. ... l'assaut musulman fut repoussé par terre, tandis que l'escadre de ravitaillement, forçant le blocus, débarquait ses caisses de vivres dans le camp chrétien. Grousset, L'Épopée des croisades,1939, p. 263.
? En partic. Blocus maritime, naval. ,,Interruption de toute communication entre la haute mer et une côte ennemie`` (Barr. 1967) :
3. ... en ce qui concernait l'Armistice, je le prévoyais général sur tous les fronts de terre, mais je spécifiais que le blocus maritime serait maintenu et que les opérations sur mer pourraient continuer, à l'exclusion de toutes espèces d'opérations contre les côtes, soit de débarquement, soit de bombardement. Joffre, Mémoires,t. 2, 1931, p. 370.
? HIST. Le blocus continental. ,,Le système d'exclusion générale par lequel Napoléon voulait interdire à l'Angleterre tout accès sur le continent européen : il fut décrété par l'Empereur le 21 novembre 1806`` (Bouillet 1859) :
4. ... il [Napoléon] pensait que l'empire russe n'accepterait jamais l'extension de l'empire français, qui, par les nécessités du Blocus continental, avait fini par annexer les villes de la Hanse, Brême et Hambourg, (...). (...) un grand conflit était à craindre, parce que les difficultés naissaient (...), enfin de la répugnance des Russes à cesser le commerce avec les Anglais. Bainville, Histoire de France,t. 2, 1924, p. 129.
? P. ext. Blocus (économique). ,,Ensemble des moyens mis en ?uvre pour tenter d'empêcher un pays d'entretenir des relations commerciales normales avec les autres nations`` (Aquist. 1966). Blocus de Berlin; blocus de Cuba :
5. ... on ne pouvait en effet escompter que des résultats intéressants, mais incomplets, du blocus [économique] de l'Allemagne, si étroit fût-il, car si les voies de ravitaillement du nord semblaient pouvoir être complètement fermées, celles venant d'Orient restaient largement ouvertes; ... Joffre, Mémoires,t. 2, 1931, p. 195.
6. ... l'organisation économique créée par la Grande-Bretagne, à la faveur du blocus, de la maîtrise de la mer et du monopole des transports, mettait à sa discrétion les échanges, ... De Gaulle, Mémoires de guerre,1959, p. 185.
B.? P. anal. ou p. métaph.
1. Encerclement :
7. Il y avait bien l'échappée sur le parc du couvent voisin, avec la solitude de ses grandes allées et ses arbres centenaires; mais c'était trop beau pour durer. On était en train de construire, en face de la fenêtre de Christophe, une maison à six étages, qui supprimait la vue et achevait le blocus autour de lui. R. Rolland, Jean-Christophe,Dans la maison, 1909, p. 1028.
2. Domaine de la psychol.Action de bloquer*, ce qui bloque :
8. ... si la double inconscience immobilise les partenaires dans le blocus d'une fausse relation, et si la conscience unilatérale déverrouille ce blocus, la double conscience, elle, doit être considérée comme jeu dialectique infini. Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien,1957, p. 167.
Prononc. : [bl?kys]. Durée longue pour [y] dans Passy 1914 et Barbeau-Rodhe 1930. Pour la prononc. de s final dans bibus, blocus, etc., cf. Kamm. 1964, p. 199.
Étymol. ET HIST. ? 1. 1350 anc. wallon blokehus d'apr. FEW t. 15, 1, s.v. blochus, sans ex. « maison de charpente »; 1397, 28 avr. pic. blocus (A. Douai dans Gdf. Compl.); 2. 1376 anc. wallon blochus « fortin élevé par les assiégeants pour couper les communications d'une place investie » (Regestes de la cité de Liège, I, 1933, p. 437 dans Fr. mod., t. 17, p. 70); 1547 m. fr. bloccus (J. Martin, trad. de Vitruve, Architecture, 155a dans Hug.); 3. 1663 « investissement par lequel tout accès à une ville, à un port, à un camp assiégé est ôté » (Corn., Sophon. IV, 4 dans Littré); d'où 1806 blocus continental (décret daté du 21 nov. d'apr. Brunot t. 9, p. 1100). Empr. au m. néerl. blochuus « maison faite de madriers », « fortin », Verdam (composé de bloc, v. bloc, et de huus « maison ») corresp. à l'all. mod. Blockhaus, v. blockhaus (Valkh., p. 64; Gesch., p. 23; EWFS2; FEW, t. 15, 1, p. 162); l'aire géogr. du mot fr. dans les régions limitrophes du territoire néerl., ainsi que les formes blokehus, supra; bloxhus 1380, Chart. S. Lamb.; blocquehuys 1485, Mons; blochuysse 1584, Chart. S. Lamb. dans Gdf. Compl. (ces 2 dernières formes reflétant le néerl. mod. blokhuis) confirment cette hyp. et infirment celle d'un étymon m. h. all. blokhu?s (DIEZ5; REW3); le sens 3, non attesté en néerl. est une ext. propre au français.
STAT. ? Fréq. abs. littér. : 173.
BBG. ? Feugère (F.). En marge de l'exposition Charles V. dans le vocab. de Du Guesclin. Déf. Lang. fr. 1968, no45, p. 26. ? Feugère (F.). La Première Renaissance et notre vocab. d'Oresme à Christine de Pisan. Déf. Lang. fr. 1970, no51, p. 15. ? Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 295.

BLOCUS, subst. masc.
Étymol. ET HIST. ? 1. 1350 anc. wallon blokehus d'apr. FEW t. 15, 1, s.v. blochus, sans ex. « maison de charpente »; 1397, 28 avr. pic. blocus (A. Douai dans Gdf. Compl.); 2. 1376 anc. wallon blochus « fortin élevé par les assiégeants pour couper les communications d'une place investie » (Regestes de la cité de Liège, I, 1933, p. 437 dans Fr. mod., t. 17, p. 70); 1547 m. fr. bloccus (J. Martin, trad. de Vitruve, Architecture, 155a dans Hug.); 3. 1663 « investissement par lequel tout accès à une ville, à un port, à un camp assiégé est ôté » (Corn., Sophon. IV, 4 dans Littré); d'où 1806 blocus continental (décret daté du 21 nov. d'apr. Brunot t. 9, p. 1100). Empr. au m. néerl. blochuus « maison faite de madriers », « fortin », Verdam (composé de bloc, v. bloc, et de huus « maison ») corresp. à l'all. mod. Blockhaus, v. blockhaus (Valkh., p. 64; Gesch., p. 23; EWFS2; FEW, t. 15, 1, p. 162); l'aire géogr. du mot fr. dans les régions limitrophes du territoire néerl., ainsi que les formes blokehus, supra; bloxhus 1380, Chart. S. Lamb.; blocquehuys 1485, Mons; blochuysse 1584, Chart. S. Lamb. dans Gdf. Compl. (ces 2 dernières formes reflétant le néerl. mod. blokhuis) confirment cette hyp. et infirment celle d'un étymon m. h. all. blokhu?s (DIEZ5; REW3); le sens 3, non attesté en néerl. est une ext. propre au français.

Blocus au Scrabble


Le mot blocus vaut 10 points au Scrabble.

blocus

Informations sur le mot blocus - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Blocus


  1. Pour faire le blocus de Monaco, il suffit de deux panneaux de sens interdit.

    Auteur : Charles de Gaulle - Source : Sans référence


  2. Si Monaco nous emmerde, on fait un blocus, rien de plus facile, il suffit de deux panneaux de sens interdit, un au cap d'Ail et un second à la sortie de Menton.

    Auteur : Charles de Gaulle - Source : Sans référence


  3. Vous devez enfin devenir maîtres de vous-mêmes. Et, par exemple, savoir faire respecter la loi que vous aurez choisie, comme celle du blocus et de la quarantaine. Un historiographe de Provence dit qu’autrefois, lorsque quelqu’un des consignés venait à s’échapper, on lui faisait casser la tête. Vous ne désirerez pas cela. Mais vous n’oublierez pas non plus l’intérêt général. Vous ne ferez pas d’exception à ces règles pendant tout le temps où elles seront utiles et même si votre coeur vous presse.

    Auteur : Albert Camus - Source : Exhortation aux médecins de la peste (1941)


  4. On était perdu. Redoutable blocus que celui-ci: la mer montante. La marée croît insensiblement d'abord, puis violemment. Arrivée aux rochers, la colère la prend, elle écume.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les travailleurs de la mer (1866)


  5. Blocus sentimental! - Messageries du Levant!... - Oh, tombée de la pluie! Oh! tombée de la nuit, - Oh! le vent!...

    Auteur : Jules Laforgue - Source : Sans référence


Les citations du Littré sur Blocus


  1. Ce siege de blocus continua si longuement que....

    Auteur : D'AUB. - Source : ib. II, 311


  2. Eux donc sachant que Lieden n'avoit point esté rafraichie, la retournerent assieger de vingt-deux blocus, nonobstant lesquels l'amiral de Hollande vint au secours

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 212


  3. Il leva ses blocus pour s'aller camper à la faveur de Valanciennes

    Auteur : ID. - Source : ib. II, 471


  4. Tandis que le blocus laissé devant Utique Répond de cette place à notre république

    Auteur : Corneille - Source : Sophon. IV, 4


  5. À chaque entrée qu'on arrive audit val le long de ladite tranchée, y a des blocus de terre, que nous appelons boullevers, dedans lesquels se retirerent en seureté les soldats

    Auteur : M. DU BELL. - Source : 110


  6. Il leva ses blocus pour s'aller camper à la faveur de Valanciennes

    Auteur : D'AUB. - Source : ib. II, 471


  7. Louis XIV fit lever le blocus de Luxembourg, en 1682

    Auteur : Voltaire - Source : Louis XIV, 14


  8. Le prince de Condé, touché des larmes de la reine et flatté d'être le défenseur de la couronne, prépara le blocus de Paris

    Auteur : Voltaire - Source : Hist. parl. ch. 56


  9. Cette ville fut assiegée par le duc de Parme de blocus, desquels les premiers se firent à Crevecoeur....

    Auteur : D'AUB. - Source : ib. II, 470




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 18h03








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