Définition de « royal »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot royal de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur royal pour aider à enrichir la compréhension du mot Royal et répondre à la question quelle est la définition de royal ?

ADJ genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-accord-al|roy|rwa.j) royal (m)

  • Qui appartient, qui a rapport à un roi. - Manteau royal. - domaines royaux. - La justice royale et les justices seigneuriales. - L’autorité royale. - La puissance royale. - Prérogative royale. - Recourir à la clémence royale. - Maison royale, Tous les princes et toutes les princesses du sang royal. - Toute la maison royale était réunie. - Famille royale, Les enfants et petits-enfants du roi régnant, en ligne masculine. - Il se dit aussi des enfants et petits-enfants du roi défunt, nés avant sa mort. - Prince royal, Titre de l’héritier présomptif de la couronne dans certains états. - Altesse royale, Titre qui se donne à certains princes et à certaines princesses. - Son altesse royale le duc, la duchesse de… Par abréviation, on écrit. - S. - A. - R.

  • En termes d’ancienne Chancellerie, - lettres royaux, ordonnances royaux, lettres, ordonnances émanées de l’autorité royale. - Almanach royal, Livre où étaient contenus les noms de la famille royale de France et des maisons souveraines de l’Europe, et. - ceux des personnages attachés à la cour et de tous les fonctionnaires civils et militaires.

  • S’est dit aussi de certains établissements qui étaient, d’une manière spéciale, sous la surveillance ou sous la protection du roi. - Musée royal. - Imprimerie royale. - Institut royal de France. - Académie royale de musique. - Chemin royal, route royale, Grand chemin, grande route qui menait à une ville importante, et dont l’entretien était à la charge de l’administration centrale. - On dit aujourd’hui - Route nationale.

  • Qui est digne d’un roi. - Magnificence royale. - La clémence est une vertu royale. - Chant royal, Ancien genre de poésie française qui se rapproche de la ballade. - Tigre royal, aigle royal, Tigre, aigle de la plus grande espèce.


    Définitions de « royal »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    ROYAL, -ALE, -AUX, adj. et subst. fém.

    I. ? Adjectif
    A. ?
    1. [En parlant d'une chose ou d'un ensemble de pers.]
    a) Relatif à un roi ou à une reine, à la royauté, à un royaume. Les doctrines républicaines punissaient de mort quiconque portait les armes contre la France; il n'en était pas ainsi de la doctrine royale (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 443):
    1. catherine: (...) Venez demain, soit au Louvre, soit à notre hôtel de Soissons, et un bon de notre royale main, sur le surintendant de nos finances, vous prouvera que nous ne sommes ni oublieuse ni ingrate. Dumas père, Henri III, 1829, I, 1, p. 125.
    SYNT. Château, dais, lit, manteau, trône, vêtement royal; couronne, loge, résidence royale; appartements, ornements, palais royaux; tombes royales; absolutisme, despotisme, pouvoir royal; autorité, faveur, pourpre, prérogative, puissance royale; diplôme, édit, sceau, veto royal; déclaration, sanction royale; gouvernement royal; administration, chancellerie royale; séance royale; chasse, table royale; cause royale; parti royal; armée, garde, marine royale; troupes royales; magnificence, majesté, pompe, splendeur royale; naissance royale; lignée, race royale; noces royales; être de sang royal.
    ? Rare, empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Le catholique, le royal, voilà mon affaire (Arnoux, Paris, 1939, p. 112).
    b) Dans des loc.
    ? Almanach royal. Annuaire qui contenait la liste des membres de la famille royale de France, des maisons souveraines d'Europe, des courtisans et des fonctionnaires publics. Votre Excellence trouvera mon adresse dans l'Almanach royal, dit le ministre de la Guerre (Stendhal, L. Leuwen, t. 3, 1835, p. 237).
    ? Bandeau* royal. Et le Tibre, au soleil, roulant ses blondes eaux, Semble un bandeau royal, semé de perles fines! (Bouilhet, Melaenis, 1857, p. 71).
    ? Banquet* royal.
    ? Festin royal. Synon. de banquet royal. (Dict. xixes.).
    ? Famille royale. Ensemble des enfants et petits-enfants en ligne masculine du roi régnant ou du roi défunt; famille du souverain au sens large ou restreint. Nous avons été placés à l'amphithéâtre, à la gauche de l'Assemblée nationale, au milieu de laquelle se trouvait le Roi avec la famille royale (De Crux, Lettre à son père, 1790ds Rec. textes hist., p. 30):
    2. Dispersons la famille royale, ne gardons que le Roi. Que Monsieur aille au Havre, le duc de Berry à Lille, le duc de Bourbon dans la Vendée, le duc d'Orléans à Metz; Mmela duchesse et M. le duc d'Angoulême sont déjà dans le Midi. Chateaubr., Mém., t. 2, 1848, p. 561.
    ? Maison royale. Ensemble des princes et des princesses de sang royal. [Les nobles] appelèrent à Florence Charles de Valois, frère de Philippe-le-Bel: il ne parut pas que ce fût trop d'un prince de maison royale pour lutter contre l'autorité d'un grand citoyen (Ozanam, Philos. Dante, 1838, p. 64).
    ? Domaine royal.À l'époque franque, ensemble de terres formant le patrimoine privé du roi. L'usage des Francs était que le domaine royal fût partagé, à l'exclusion des filles, entre les fils du roi défunt (Bainville, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 26).À l'époque féodale puis sous l'Ancien Régime, ensemble de terres sur lesquelles le roi exerçait sa suzeraineté puis son droit de propriété directe; ensemble des droits qui en relevaient. Quelques conseillers voulaient même qu'on déclarât que ces taxes faisaient partie du domaine royal, et que, pour les lever, on n'aurait jamais besoin du consentement des peuples (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 1, 1821-24, p. 278).La réunion des provinces au domaine royal ne sera un fait accompli qu'en 1540 (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 372).
    ? Cas royaux. Cas concernant la personne ou les droits du roi et relevant des juges royaux. La liste des cas royaux s'est lentement allongée, à mesure que l'on a pris en considération, à côté des droits du roi comme personne privée, les prérogatives qui étaient nécessaires à l'exercice de sa fonction (Fr. Olivier-Martin, Hist. du dr. fr., Paris, CNRS, 1984 [1950], p. 515).
    ? Lettres, ordonnances royaux (vieilli). Lettres émanant du roi, ordonnances promulguées par le roi. (Dict. xixeet xxes.).
    Rem. Dans ces deux loc., le subst. n'est pas masc.; c'est l'adj. qui présente une forme arch. du fém. plur., calquée sur la forme identique du masc. et du fém. dans la déclinaison lat. des adj. en -is (regalis).
    c) [Qualifie ou entre dans la dénom. d'une institution fondée par le roi, ayant un régime particulier relevant du roi, ayant la protection spéciale du roi, appartenant à l'État, se situant à l'échelle nationale] Abbaye royale; collections, forêts royales; Académie royale de médecine, de musique, des sciences; Bibliothèque, Imprimerie royale; manufacture royale de Sèvres; Messageries royales; Société Royale de Londres. Suivaient les acteurs de tous les théâtres royaux, rangés en groupes, puis ceux des autres théâtres (Delécluze, Journal, 1826, p. 358).La collection du Musée d'Histoire naturelle de Berlin (fondé en 1809) eut pour origine le Cabinet royal des minéraux constitué en 1781 (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 369).[P. ell. du subst.] Je doute presque, monsieur, qu'aucune bibliothèque particulière l'emporte sur celle-ci, qui le cède seulement, en France, à la Mazarine et à la Royale (A. France, Rôtisserie, 1893, p. 86).
    ? Dans des loc.
    ? Chemin royal. Grand chemin menant à une ville importante et dont l'entretien était à la charge de l'État. Seules, quelques portions de chemins royaux, aux alentours des grandes villes, étaient pavées (P. Rousseau, Hist. transp., 1961, p. 156).
    ? Collège royal. [Avec majuscule et art. déf.; ancienne appellation du Collège de France] [François Ier] crée en 1530 le Collège royal (Encyclop. éduc., 1960, p. 15).[Sous la Restauration et sous la Monarchie de Juillet] Synon. de lycée.Le dur métier de professeur dans un collège royal (L. Febvre, Vivre l'hist., [1941] ds Combats, 1953, p. 21).
    ? Cour royale. [Sous la Restauration et sous la Monarchie de Juillet] Synon. de cour d'appel*.[M. Victor Hugo] porte sa cause devant la cour royale, il la portera, s'il le faut, en cour de cassation (Mussetds R. des Deux Mondes, 1833, p. 205).
    ? Ordre royal (de France), ordres royaux. Synon. de ordre(s) du roi (v. roi I B 2 a).Hier a eu lieu la cérémonie des ordres royaux, qui est fort belle. Le costume des chevaliers est magnifique (Hugo, Corresp., 1825, p. 422):
    3. François Ierporte la Toison-d'Or au-dessus de l'ordre de Saint-Michel, et Charles-Quint, par une courtoisie réciproque, a placé sur sa poitrine l'ordre royal de France au-dessus de celui d'Espagne. Jouy, Hermite, t. 3, 1813, p. 328.
    ? Route* royale. Au fig. [Également sous la forme voie royale] Direction, orientation idéale, parfaite; ce qui conduit de façon directe, idéale à un but donné; moyen, procédé direct, idéal, parfait, le meilleur. Il faut (...) que votre altesse se donne la peine d'étudier pour savoir; car il n'y a point de route royale en mathématiques (Staël, Allemagne, t. 4, 1810, p. 113).De vos journaux je me débarbouille dans du Pascal, du Voltaire, du Rousseau, du Renan, ces hommes qui suivaient leur voie royale (Thibaudet, Princes lorr., 1924, p. 130).
    d) [Dans la dénom. de certains édifices, de certains lieux] Palais(-)Royal; rue Royale. Sous les tilleuls De la place Royale, on cause (Rostand, Cyrano, 1898, ii, 6, p. 80).Victor Considérant, que je vis maintes fois pêchant à la ligne sous le pont Royal (A. France, Pt Pierre, 1918, p. 247).
    e) [1erélém. de compos. dans certaines dénom. milit.]
    ? [Dans la dénom. d'un régiment, celle-ci étant précédée ou non de l'art. déf., empl. seule ou en compl. déterminatif de régiment] Royal-Cravate. Le lendemain j'avais donc l'honneur d'être soldat au Royal-Auvergne (Vigny, Serv. et grand. milit., 1835, p. 96).Le prince de Lambesc, à la tête de Royal-Allemand (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 216).Il était au régiment de Royal-Allemand, en garnison à Valenciennes (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 93).Nous passons sous silence les outrages faits à un officier du régiment du Royal-Bourgogne (La Hêtraie, Chasse, vén., fauconn., 1945, p. 140).En appos. Le régiment Royal-Allemand et le régiment de Berchini désertèrent (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 373).P. méton., inv. Soldat appartenant à un régiment ayant ce type de dénomination. Cinq ou six Royal-Allemand étaient en train de boire autour d'une table (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 316).
    ? Arg. milit. Royal(-)cambouis. V. cambouis.
    2. [En parlant d'une pers.]
    a) [S'applique à la pers. même du roi ou de la reine] Sa Majesté royale. Son pouvoir était menacé par les prémices et les épices d'une nouvelle correspondance du royal écrivain [Louis XVIII] avec la femme du Garde-des-Sceaux (Balzac, Illus. perdues, 1839, p. 519).D'heure en heure, il recevait un courrier avec les v?ux de sa royale maîtresse [Balkis, la reine de Saba] (Barrès, Cahiers, t. 14, 1922, p. 58).
    b) [S'applique au roi et à la reine unis dans le mariage] Couple royal. Comme les visages d'époux royaux sur des médailles (Giraudoux, Suzanne, 1921, p. 20).Lord Stanley fut appelé chez la Reine. Elle ne le voyait pas venir sans inquiétude. Le ménage royal était libre-échangiste (Maurois, Disraëli, 1927, p. 200).
    c) [En parlant d'une pers. autre que le roi ou la reine] Qui est uni au roi ou à la reine par le mariage; qui est parent du roi ou de la reine par la naissance; qui appartient à la famille royale. Enfant royal. Il avait été reçu par cette princesse royale chez laquelle ni miss Bell ni la comtesse Martin n'eussent été admises (A. France, Lys rouge, 1894, p. 137).[Jean d'Ibelin] s'en remit pour le choix de l'époux royal [de la jeune reine Marie de Jérusalem-Montferrat] au roi de France Philippe Auguste (Grousset, Croisades, 1939, p. 293).
    ? Prince royal. V. prince I A 2.Altesse royale. V. altesse ex. 1.Son Altesse Royale (abrév. S.A.R.). M. le comte de Formont, capitaine des chasses de Son Altesse royale Monsieur (Dumas père, Napoléon, 1831, v, tabl. 16, 2, p. 107).Madame Royale. V. madame I B 1.
    d) [Qualifie une pers. ayant une mission partic. relevant du roi ou de la reine, de l'État] Censeur, commissaire, fonctionnaire, notaire royal. M. Maskeline, observateur royal de Greenwich (Voy. La Pérouse, t. 1, 1797, p. 66).À ce qu'il paraît, c'est le procureur royal, impérial ou de la République qui paye en personne le bourreau (Goncourt, Journal, 1888, p. 859).V. justicier2ex. 6.
    ? Juges royaux. V. juge A 1 b.
    B. ? Qui est digne d'un roi ou d'une reine; qui a certaines caractéristiques (grandeur, majesté, importance, générosité, etc.) propres ou attribuées à un roi ou à une reine, à la royauté.
    1. [En parlant d'une pers., d'une partie du corps, d'un aspect du comportement, d'une faculté humaine] Nez royal; air, ton royal; don royal; âme, intelligence, pensée royale. Comptez sur moi, ajouta-t-elle en faisant un geste royal avec son éventail (Balzac, Illus. perdues, 1843, p. 664).[Des auteurs] ont des talents royaux, j'en conviens; mais là-dessous (...) est-ce ma faute si j'entends raisonner des âmes vaines? (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 3, 1862, p. 29).V. labadens ex. de Proust.
    2. [En parlant d'un animal ou d'un végétal; entre souvent dans des loc. plus ou moins figées pour qualifier une espèce animale, une variété végétale partic. remarquable par la taille, la beauté, etc.] Aigle, tigre royal. Dans la jonchée des plumes tombées Berlaisier ramassa (...) un coq royal, éclatant de carmin, d'émeraude et d'or rouillé, chatoyant de fugaces reflets mauves (Genevoix, Raboliot, 1925, p. 258).Forêts de cocotiers royaux dont les pieds trempent dans des lagunes émeraudes (Camus, Été, 1954, p. 184).
    ? ORNITH., HIST. DE LA MODE. Milan* royal. Oiseau royal, à l'oiseau royal. V. oiseau I A 1 a.
    3.
    a) [En parlant d'une chose] Cadeau royal; allée royale. Voilà qui est du dernier goût, dit madame de Vaubert avec son plus aimable sourire; vous nous faites, monsieur, une réception royale (Sandeau, Mllede La Seiglière, 1848, p. 52).J'aimais ma royale rivière de Seine, si sage, si contenue dans ses atours de pierre, et d'une beauté citadine (A. France, Vie fleur, 1922, p. 455).Rare. Royal de + subst.La soirée devient royale de beauté (Barrès, Pays Lev., t. 2, 1923, p. 25).
    b) [Entre dans des loc. plus ou moins figées pour qualifier un type d'objet, de produit partic. remarquable par la taille, la finesse, la richesse, etc.] Couscous, kir royal; cuvée royale. Les propriétés chimiques qui prouvent la bonté du quinquina royal que nous venons de décrire (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 2, 1821, p. 602).
    ? Spécialement
    ? APIC. Gelée* royale.
    ? ARCHIT. Banc royal. V. banc III A 3.
    ? DÉFENSE. Bastion royal. Grand bastion. (Dict. xixes.).
    ? PAPET. Papier royal. ,,Papier d'Égypte [fabriqué avec le papyrus] le plus blanc et le plus fin`` (Littré). Ces écorces sont presque aussi minces que du papier royal (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 1, 1821, p. 143).
    ? VERSIF. Chant royal. Forme poétique française comprenant cinq strophes de onze vers et un envoi de cinq ou sept vers, chacune de ces six parties se terminant par un même vers jouant le rôle de refrain. M. de Banville s'est attaché à restaurer les vieux poèmes à forme fixe, rondeau, ballade, chant royal, lai et virelai (A. France, Vie littér., 1892, p. 238).
    4. [Avec, subsistant seule, une valeur intensive] Complet, total. Votre père, chère Célestine, est d'un aveuglement royal (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 335).Jusqu'à présent j'avais ici une paix royale (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 158).Rare, empl. adv., fam. Marthe à côté de madame Sabotier a l'air de se raser royal (Queneau, Loin Rueil, 1944, p. 108).
    C. ? À la royale
    1. ART CULIN. Avec une garniture délicate de composition diverse. Lièvre à la royale. Entrées (...) les croustades de truffe à la royale (Augier, Gendre M. Poirier, 1854, p. 273).
    2. HIST. DE LA MODE. Barbe, barbiche à la royale et, p. ell., royale, subst. fém. Barbiche, touffe de poils sous la lèvre inférieure mise à la mode par Louis XIII. Synon. à l'impériale, impériale.Deux petites moustaches rousses, cirées aux pointes et tournées en croc, se tortillaient sous ce nez comme des virgules, faisant symétrie à une royale en feuille d'artichaut (Gautier, Fracasse, 1863, p. 66).[Restituer à Cinna] la barbiche à la royale et le grand chapeau à plumes auxquels ce faux Romain de style Louis XIII a droit (Brasillach, Corneille, 1938, p. 185).
    II. ? Subst. fém.
    A. ? ART CULIN. Préparation faite de consommé lié à l'?uf ou de purée de légumes ou de volaille également liée à l'?uf, qui est moulée puis détaillée en petits dés pour garnir les potages clairs (d'apr. Courtine Gastr. 1984).
    B. ? CHASSE. Fanfare réservée au gros gibier, en particulier au dix cors. Le dix cors (...) fut salué par les piqueurs qui sonnèrent la vue, la royale et le lancer [lancé] (La Hêtraie, Chasse, vén., fauconn., 1945, p. 184).
    C. ? HIST. DE LA MODE. V. supra I C 2.
    D. ? Fam. [P. oppos. à la Marine marchande] La Royale. La Marine de guerre, la Marine nationale. Rencontrer un camarade de la Royale (Le Clère1960).Le recruteur de la marine à Nancy. La « Royale » fait encore rêver (L'Est Républicain, 17 déc. 1986, p. 602).
    Prononc. et Orth.: [?wajal], plur. masc. [-o]. Passy 1914: royal et dér. [?w?-]. Littré [? ?-]; Land. 1834, vestige de l'anc. prononc., [?w?-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 880 adj. regiel « de roi » (Eulalie, 8 ds Henry Chrestomathie, p. 3); spéc. déb. xiiies. « qui, sous un système monarchique, dépend du gouvernement, de l'administration centrale » (Femme chaste, ms. Ars. 3516, I, 591 ds T.-L.: cemins i ert roiaus); 1810 fig. route royale (Staël, loc. cit.); 2. 1119 désigne ce qui est remarquable (Philippe de Thaon, Comput, éd. E. Mall, 2797); 3. ca 1170 « qui est digne d'un roi » (Marie de France, Lais, Milun, éd. J. Rychner, 213); 4. 1392 désigne un genre poétique chançons royaulx (Eustache Deschamps, Art de dictier, éd. G. Raynaud, t. 7, p. 278); 5. 1680 à la roiale (Rich.: Porter barbe à la roiale. C'est à dire, avoir deux petits filets de poil comme le Roi. Beuf à la roiale. C'est à dire, beuf assaisonné excélentement); d'où 6. 1798 subst. fém. royale (Ac.: On appelle substantivement Une royale, Une moustache qu'on portoit il y a deux siècles); 7. 1938 subst. fém. art culin. (Mont.-Gottschalk). Du lat. regalis « royal » et « digne d'un roi », dér. de rex, regis « roi ». Fréq. abs. littér.: 5 694. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 12 691, b) 11 923; xxes.: a) 4 607, b) 4 223. Bbg. Gall. 1955, p. 89. ? Vardar Soc. pol. 1973 [1970], pp. 304-305.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    royal \?wa.jal\ masculin

    1. (Cuisine) Gâteau au chocolat constitué d'une dacquoise (poudre d'amandes, sucre, ?ufs), d'un croustillant praliné (pralinoise, crêpes dentelles) étalé en fine couche et tassé, et d'une mousse au chocolat montée à la crème chantilly que l'on fait bien refroidir au frais, le tout étant saupoudré de cacao en poudre.
      Un royal.
    2. (Numismatique) Nom de plusieurs monnaies françaises d'or.
      • Les monnaies d'or furent au nombre de onze, savoir : Le royal, Le parisis d'or, [?] Le royal d'or, ou florin royal, dont parle l'ordonnance du 21 mars 1328 (1), était une monnaie déjà connue, quant au nom, sous le règne de Philippe IV [?] Le royal d'or, appelé aussi long-vestu en raison du long vêtement qui drape l'effigie du roi, était une monnaie déjà fabriquée sous Philippe de Valois. [?] Le royal d'or parut en exécution de l'ordonnance du 14 novembre 1429. Il se fabriquait au titre de 23 karats (958/1000), à la taille de 72 au marc. Son cours légal était de vingt-cinq sols tournois. Chaque pièce pesait 64 grains (3 gram. 40 cent.) [?] Le type adopté par Charles VII pour le royal d'or est entièrement différent de celui des monnaies de même nom usitées sous les rois Philippe VI, Jean et Charles V. (Victor Hippolyte Berry, Études et recherches historiques sur les monnaies de France, tome second, Dumoulin, Libraire, Paris, 1853)
    3. (Drogue) Joint composé de marijuana et de haschisch.

    Adjectif - français

    royal \?wa.jal\

    1. Qui appartient ou qui est relatif à un roi.
      • Ce fut en l'année 566 que la cérémonie des noces eut lieu, avec un grand appareil, dans la ville royale de Metz. (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les Quatre Fils de Chlother Ier ? Leur caractère ? Leurs mariages ? Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833, éd. Union Générale d'Édition, 1965)
      • Carcassonne alors fit partie du domaine royal, et un sénéchal y commandait pour le roi de France. (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
      • Les députés se demandèrent donc si la sanction royale étaient indispensable à la validité des textes constituants. [?]. Les lois constitutionnelles ne devaient donc pas être sanctionnées par le roi. (Jacques Godechot, Les constitutions de la France depuis 1789, Garnier-Flammarion, 1970, p.28)
      • Maison royale : Tous les princes et toutes les princesses du sang royal.
      • Famille royale : Les enfants et petits-enfants du roi régnant, en ligne masculine.
      • Se dit aussi des enfants et petits-enfants du roi défunt, nés avant sa mort.
      • Prince royal : Titre de l'héritier présomptif de la couronne dans certains états.
      • Altesse royale : Titre qui se donne à certains princes et à certaines princesses.
      • Son altesse royale le duc, la duchesse de? Par abréviation, on écrit: S.A.R.
      • Les lettres royaux, ordonnances royaux : En termes d'ancienne chancellerie, lettres, ordonnances émanées de l'autorité royale.
      • Almanach royal : Livre où étaient contenus les noms de la famille royale de France et des maisons souveraines de l'Europe, et ceux des personnages attachés à la cour et de tous les fonctionnaires civils et militaires.
    2. S'est dit aussi de certains établissements qui étaient, d'une manière spéciale, sous la surveillance ou sous la protection du roi.
      • Musée royal.
      • Imprimerie royale.
      • Institut royal de France.
      • Académie royale de musique.
      • Chemin royal, route royale : Grand chemin, grande route qui menait à une ville importante, et dont l'entretien était à la charge de l'administration centrale. On dit aujourd'hui Route nationale.
    3. Qui est digne d'un roi.
      • Magnificence royale.
      • La clémence est une vertu royale.
      • Chant royal : Ancien genre de poésie française qui se rapproche de la ballade.
      • Tigre royal, aigle royal : Tigre, aigle de la plus grande espèce.
      • Coucher à la royal : Seul dans un lit.
      • J'aime à coucher sur un lit dur, et seul, sans femme, à la royale, mais assez bien couvert. (Montaigne, Essais, livre III, chapitre 13 §.79, traduction de Guy de Pernon)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    ROYAL, ALE. adj.
    Qui appartient, qui a rapport à un roi. Manteau royal. Domaines royaux. La justice royale et les justices seigneuriales. L'autorité royale. La puissance royale. Prérogative royale. Recourir à la clémence royale. Maison royale, Tous les princes et toutes les princesses du sang royal. Toute la maison royale était réunie. Famille royale, Les enfants et petits-enfants du roi régnant, en ligne masculine. Il se dit aussi des Enfants et petits-enfants du roi défunt, nés avant sa mort. Prince royal, Titre de l'héritier présomptif de la couronne dans certains États. Altesse royale, Titre qui se donne à certains princes et à certaines princesses. Son altesse royale le duc, la duchesse de... Par abréviation, on écrit. S. A. R. En termes d'ancienne Chancellerie, Lettres royaux, ordonnances royaux, Lettres, ordonnances émanées de l'autorité royale. Almanach royal, Livre où étaient contenus les noms de la famille royale de France et des maisons souveraines de l'Europe, et. ceux des personnages attachés à la cour et de tous les fonctionnaires civils et militaires.

    ROYAL s'est dit aussi de Certains établissements qui étaient, d'une manière spéciale, sous la surveillance ou sous la protection du roi. Musée royal. Imprimerie royale. Institut royal de France. Académie royale de musique. Chemin royal, route royale, Grand chemin, grande route qui menait à une ville importante, et dont l'entretien était à la charge de l'administration centrale. On dit aujourd'hui Route nationale.

    ROYAL signifie encore Qui est digne d'un roi. Magnificence royale. La clémence est une vertu royale. Chant royal, Ancien genre de poésie française qui se rapproche de la ballade. Tigre royal, aigle royal, Tigre, aigle de la plus grande espèce.

    Littré

    ROYAL (ro-ial, ia-l'?; plusieurs prononcent roi-ial?; au XVIe siècle, Bèze recommande la prononciation roi-ial, contre ro-ial) adj.
    • 1Qui appartient, qui a rapport à un roi. Que si vous me demandez comment tant de factions opposées? ont pu si opiniâtrément conspirer ensemble contre le trône royal, Bossuet, Reine d'Anglet. Le pape saint Grégoire a donné dès les premiers siècles cet éloge singulier à la couronne de France, qu'elle est autant au dessus des autres couronnes du monde, que la dignité royale surpasse les fortunes particulières, Bossuet, Reine d'Anglet. Je vis [lors de la mort d'un fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse]? deux victimes royales immoler d'un commun accord leur propre c?ur, Bossuet, Mar.-Thér. Le respect qu'on inspirait aux Perses dès leur enfance pour l'autorité royale, allait jusqu'à l'excès, puisqu'ils y mêlaient de l'adoration, et paraissaient plutôt des esclaves que des sujets soumis par raison à un empire légitime, Bossuet, Hist. III, 5. Elle eut de quoi satisfaire à sa noble fierté, quand elle vit qu'elle allait unir la maison de France à la royale famille des Stuarts, Bossuet, Reine d'Anglet. Ces sentiments élevés qui distinguent les âmes royales d'avec les âmes du commun, Fléchier, Duch. de Mont. Que du bandeau royal sa tête soit ornée, Racine, Athal. III, 6. De tout le sang royal il ne reste que nous, Racine, Théb. V, 3. Ces rogatons [les trois Empereurs, le Lion et le Marseillais] pourront amuser votre royal correspondant [le roi de Prusse], à qui je n'écris plus depuis près d'une année, Voltaire, Lett. Thiriot, 1er mars 1769.

      Maison royale, tous les princes et toutes les princesses du sang royal. On écrit d'étranges choses de ces deux sonnets [sonnets qui occupaient les beaux esprits]?; on me mande qu'ils ont partagé la cour?; qu'ils ont divisé la maison royale?, Guez de Balzac, Dissert. crit. 9. On remarque dans l'Écriture que Dieu donne aux maisons royales certains caractères propres, Bossuet, Mar.-Thér.

      Famille royale, les enfants et les petits-enfants du roi régnant ou du roi défunt.

      Prince royal, titre de l'héritier de la couronne, dans quelques États.

      Altesse royale, titre qui se donne à certains princes et à certaines princesses. Son Altesse royale le duc de? la duchesse de?

      Par abréviation on écrit S. A. R.

      La ville royale, Paris. La religion s'intéresse dans ses infortunes [du cardinal de Retz]?; la ville royale s'émeut, et Rome même menace, Bossuet, le Tellier.

    • 2Festin royal, banquet royal, festin qu'un monarque fait en certaines occasions solennelles, et où tous les grands officiers remplissent les fonctions de leurs charges.
    • 3 Terme d'ancienne chancellerie. Lettres royaux, ordonnances royaux, lettres, ordonnances émanées de l'autorité royale. Une compagnie qui n'agissait jamais que sur le fondement d'accorder les ordonnances royaux avec la guerre civile, Retz, IV, 47.

      Royaux n'est point ici au masculin?; mais, suivant la règle de l'ancienne langue, les adjectifs dérivés des adjectifs latins en is, dont le masculin était semblable au féminin, faisaient aussi les deux genres semblables.

    • 4Cas royaux, voy. CAS, n° 2.
    • 5Almanach royal, livre contenant, quand la France était un royaume, les noms de la famille royale et des maisons souveraines de l'Europe, et ceux des hommes attachés à la cour et de tous les fonctionnaires civils et militaires.
    • 6Il se dit de certains établissements qui étaient sous la protection d'un roi. Le musée royal. La Société royale de Londres.
    • 7Digne d'un roi. Elle eut une magnificence royale?; et l'on eût dit qu'elle perdait ce qu'elle ne donnait pas, Bossuet, Reine d'Anglet.

      C'est un royal homme, une royale femme, c'est un homme, une femme dont les excellentes qualités inspirent l'affection et le respect (locution vieillie). Parbleu, mes amis, voilà une royale femme que Mme Abraham, D'Allainval, Éc. des Bourg. III, 15.

    • 8Cour royale, aujourd'hui cour impériale, cour de justice qui prononce sur les appels des tribunaux inférieurs de son ressort.

      Chemin royal, route royale, se disait, quand la France était en royaume, des grands chemins, des grandes routes qui mènent d'une ville à une autre et dont l'entretien est à la charge de l'État.

      Collége royal, nom des lycées sous la Restauration et sous Louis-Philippe.

      Collége royal a été le nom du Collége de France (voy. COLLÉGE). Hardion aurait dit en grec et en latin, chez le Dauphin, qu'il faut bien se donner de garde de me donner une chaire au collége royal, Voltaire, Lett. d'Argental, 11 mars 1752.

    • 9 Terme de fortification. Bastion royal, grand bastion.

      Parapet royal, parapet de l'enceinte de la place.

    • 10Armée royale, celle qui était en état d'assiéger une place forte, et qui marchait avec du canon.
    • 11 Fig. Tigre royal, aigle royal, tigre, aigle de la plus grande espèce.
    • 12Herbe royale, la mâche.
    • 13Chant royal, ancienne espèce de poésie française, composée de cinq stances de onze vers, dont le dernier sert de refrain?; on y ajoute un envoi de cinq à sept vers, qui a le même refrain.
    • 14 Terme d'antiquité. Papier royal, le papier d'Égypte le plus blanc et le plus fin.
    • 15 S. m. pl. Les royaux, les troupes royales.
    • 16 S. m. pl. Terme de marine. Se dit quelquefois des cacatois et des papillons.
    • 17 S. m. Un royal, monnaie d'or frappée sous Philippe le Bel et ses successeurs.
    • 18Marbre de Belgique dont le fond est rouge, mélangé de blanc et quelquefois de bleu.
    • 19 S. f. Royale, religieuse reçue gratis dans une abbaye, et nommée par le roi, dans certaines circonstances.
    • 20Variété de pêche, de prune, de laitue et de rose, de qualité supérieure.
    • 21Grosse royale, petite royale, se dit, chez les fondeurs, de deux espèces de petit plomb.
    • 22À la royale, à la manière royale. Une personne vêtue de blanc, et par-dessus à la royale, belle, blonde et fort éclatante, l'appela [le maréchal ferrant qui avait eu des révélations] par son nom, Saint-Simon, 68, 120. Le roi d'Israël et le roi de Juda étaient? chacun sur son trône, vêtus à la royale, Voltaire, Phil. Bible, les Rois, Élie.
    • 23À la royale, se disait d'une manière d'apprêter certains mets. B?uf à la royale.

      Il se dit aussi d'autres choses que la cuisine. Un décroteur à la royale, Du talon gauche estropié, Obtint pour grâce spéciale, D'être boiteux de l'autre pied, Épigr. contre les miracles de Saint-Médard.


    HISTORIQUE

    XIIe s. Cil de saint Waleri Renals i est venuz?; Henris li fiz Gerold, qui ert des reaus drus [ami], Th. le mart. 55. Et ore si veirement cume Deu vit, ki m'ad assis et afermed al sied real mun pere David, Rois, p. 230.

    XIIIe s. Mal semble que je soie de lignage roial, Berte, XXVI. Et quant li roial l'apierchurent, si li coururent sus et le navrerent moult durement, Chr. de Rains, 140. Ne te chaut de grand maison?; car en petite maison pues tu [tu peux] mener roial vie, Latini, Trésor, p. 442.

    XIVe s. Et ly autre s'enfuient hors du palais royel, Hugues Capet, V. 932.

    XVe s. Leur sire [des Flamands] qui avoit esté nourri entre les royaux de France, Froissart, I, I, 310. Descendue de royal lignée, Froissart, I, I, 17. Ne demoura gueres que li roy Gadifer fut apporté illec à très grant honneur?; car il n'y eut celui qui le vist, qui ne lui fist la reverence royalle [s'agenouiller], Perceforest, t. IV, f° 6.

    XVIe s. À tout le moins vous y vueille esmouvoir Royal promesse, en qui toute asseurance Doit consister, Marot, II, 107. La grandeur royale et les façons de prince qu'il avoit de nature, Amyot, Agésil. 1. Depuis, Lysander espia tousjours les moyens de faire oster aux deux maisons royales le privilege qu'elles avoient de la royauté, Amyot, ib. 11. Ceux qui avoient moyen portoient des royales [sorte de vêtement], mais les gens de pieds furent contraints de les laisser, ou rougner, car à tous coups les esperons s'engagoient dedans et faisoient faire des parterres, D'Aubigné, Faen. IV, 3. On se demandoit?: Estu de la ligue?? Es-tu roial?? D'Aubigné, Hist. III, 275. L'autre faict le royal, et, flattant les deux parts, Veut trahir les Bourbons et tromper les Guisards, D'Aubigné, Tragiques, Princes. J'aime à coucher dur et seul, voire sans femme à la royale, un peu bien couvert, Montaigne, t. III, p. 569, dans LACURNE.


    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    ROYAL.
    7Ajoutez?:

    Ironiquement. Qui est du plus haut degré. Galimatias royal, Malherbe, Lexique, éd. L. Lalanne.

    24 Deniers royaux se disait, dans l'ancienne monarchie, de tous les deniers qui se levaient sur le Languedoc pour être versés directement dans les caisses royales, ou pour acquitter, dans la province même, à la décharge du roi, les diverses dépenses ordonnées par le gouvernement, Jules Loiseleur, le Temps, 27 oct. 1876, 3e page, 4e col.
    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition

    ROYAL, adj. se dit de quelque chose qui a rapport au roi. Voyez Roi.

    Ce mot vient du latin regalis, qui est dérivé de rex, roi.

    C'est dans ce sens qu'on dit, la famille royale, le sang royal, &c.

    En Angleterre on donne le titre d'altesse royale au prince & à la princesse de Galles, au frere du roi, &c. Voyez Prince & Altesse.

    On a donné le titre de royale à des princesses filles ou petites-filles de rois, quoiqu'elles ne fussent pas reines. Ainsi l'on a appellé la duchesse de Savoie, madame royale, & les duchesses d'Orléans & de Lorraine ont eu le titre d'altesse royale.

    Abbaye royale, est une abbaye fondée par un roi ou par une reine. Voyez Abbaye.

    Académie royale des Sciences. Voyez Académie.

    Armée royale, est une armée qui marche avec du gros canon, & qui est en état d'assiéger une place forte & bien défendue. On pendoit ordinairement autrefois le gouverneur d'une petite place, quand il osoit tenir devant une armée royale.

    Consentement royal, (royal assent.) se dit en Angleterre du consentement ou de l'approbation que le roi donne à tout acte fait par un ou plusieurs de ses sujets, par exemple, à l'élection d'un évêque par le doyen ou chapitre d'une église, ou à un bill passé dans les deux chambres du parlement, &c.

    Quand le roi a donné son consentement à un bill dans le parlement, le bill est avec ces mots, le roi le veut. Si le roi refuse son consentement, on met sur le bill, le roi s'avisera. Voyez Bill, Parlement, &c.

    Bourgs royaux, voyez Bourg.

    Couronne royale, est celle que portent les rois. Voyez Couronne.

    La couronne d'Angleterre est fermée par des demi-cercles d'or, qui se réunissent vers un globe ou boule, surmonté d'une croix ; ces demi-cercles sont ornés de croix & de fleurs de lis, & toute la couronne est enrichie de pierres précieuses.

    Chartre royale, voyez Chartre.

    Compagnie royale d'Afrique, voyez Compagnie.

    Banque royale, c'est le nom qu'on donne à la bourse de Londres, où les marchands s'assemblent. Voyez Banque.

    La bourse de Londres sut construite pour la premiere fois en 1566, par les soins de Thomas Gresham ; le nom de banque royale (royal exchange) lui fut donné solemnellement à son de trompe par un héraut, en présence de la reine Elizabeth. Jusqu'à cette année les marchands s'étoient assemblés dans le lombard streat (rue des lombards). La bourse étoit bâtie de brique, & on la regardoit alors comme la plus belle de l'Europe. Cent ans après, elle fut entierement brûlée dans le grand incendie de Londres ; mais elle fut reconstruite aussitôt avec encore plus de magnificence qu'auparavant. La dépense pour la rebâtir monta à 50000 l. sterling. La moitié de cette somme fut donnée par la chambre de Londres, l'autre moitié par la compagnie des merciers, qui pour le remboursement de leurs avances eurent la permission de louer 190 boutiques sur les degrés à 20 liv. chacune, ce qui joint aux autres boutiques qui sont élevées sur le terrein où la bourse est construite, produit un revenu annuel de 4000 livres, quoique ce terrein n'excede pas les d'un arpent ; aussi peut-on dire que c'est le morceau de terre le plus cher qu'il y ait dans le monde.

    Ce bâtiment est quadrangulaire, & il est entouré d'une espece de galerie ou portique, sous lequel les marchands se promenent. Au milieu de la cour est une statue du roi Charles II. en habit d'empereur romain. Cette statue a été élevée par la société des marchands. Autour de cette statue sont rangées celles des rois d'Angleterre depuis la conquête des Normands.

    Poissons royaux, sont en Angleterre les baleines & esturgeons (quelques-uns y ajoutent les marsouins), qui appartiennent de droit au roi, en quelque endroit du royaume qu'ils soient jettés sur le rivage, soit par naufrage ou autrement ; aucun des sujets du roi ne peut s'en emparer sans une permission expresse de sa majesté. Voyez Poissons.

    Fori royal, voyez Fort.

    Franchise royale, voyez Franchise.

    Hopital royal, voyez Hopital.

    Chêne royal, est un beau & grand arbre, dont on voit encore les restes à Boscobel, dans la pairie de Donnington, province de Staffort, & dont toutes les branches étoient autrefois couvertes de lierre. Le roi Charles II. après la défaite entiere de ses troupes à la bataille de Vorcester par celles de Cromwel, se tenoit caché pendant le jour dans l'épaisseur de cet arbre avec le colonel Carelisl, & passoit la nuit dans le château de Boscobel. Ceux qui disent que c'étoit alors un vieux chêne creux, se trompent ; c'étoit un très-bel arbre qui s'élevoit au milieu de plusieurs autres. Pour conserver ce qui reste de ce chêne, on a construit aujourd'hui un mur tout-autour, & au-dessus de la porte du mur on a mis cette inscription en lettres d'or : felicissimam arborem quam in asylum potentissimi regis Caroli II. Deus optimus maximus per quem reges regnant, hîc crescere voluit, &c. Transact. philos. n°. 310.

    Officiers royaux ou officiers du roi, voyez Officiers.

    Parapet royal, ou parapet du rempart, en terme de fortification, est un banc d'environ trois brasses de large, & de six piés de haut, placé sur le bord du rempart du côté de la campagne, & destiné à couvrir ceux qui défendent les remparts. Voyez Rempart & Parapet.

    Port royal, voyez Port.

    Société royale de Londres, est une académie ou société de gens recommandables par leur savoir. Elle a été instituée par Charles II. pour l'avancement des sciences naturelles. Voyez Académie.

    Cet illustre corps n'étoit dans son origine, & avant son renouvellement, qu'une société de gens d'esprit qui s'assembloient une fois par semaine dans le college de Wad-sham à Oxford, au logis du docteur Wilkins.

    Ensuite vers l'année 1658, leurs assemblées se tinrent au college de Gres-ham à Londres, parce que la plûpart de ces savans demeuroient en cette ville. Dès le commencement du rétablissement de Charles II. c'est-à-dire en 1660, milord Clarendon les appuya de son crédit. Et le roi ayant eu connoissance des opérations de cette société, lui accorda une ample chartre datée du 22 Avril 1663, par laquelle cette société fut érigée en un corps consistant en président, conseillers & membres, & destiné à l'avancement des sciences naturelles, & à faire des expériences utiles. Les élections pour les officiers s'y font par ballotage. Les conseillers sont au nombre de 21, dont il y en a toujours dix nouveaux qu'on élit chaque année le jour de S. André, & onze qu'on continue pour l'année suivante.

    Le chef du conseil porte la qualité de président. Son office est de convoquer & de renvoyer l'assemblée, de proposer les matieres qu'on y doit agiter, de demander qu'on produise les expériences, & d'admettre les membres qui sont élus.

    Pour être admis, l'aspirant doit être proposé dans une assemblée par quelqu'un des membres ; & après que l'assemblée a approuvé la proposition, elle en renvoie l'examen au conseil ; si le conseil l'approuve, il en fait son rapport à la société qui ne manque presque jamais d'y donner son suffrage.

    Chaque membre, en entrant dans la société royale, souscrit un engagement par lequel il promet qu'il tâchera de contribuer de tout son possible au bien de la société, engagement dont il peut se relever au bout d'un certain tems, en signifiant au président qu'il desire se retirer.

    On paie en entrant, 40 s. au trésorier, & 13 s. par quartier, tout le tems qu'on continue d'être membre de la société.

    Le nombre des membres de la société n'est point fixe. On voit par la liste de 1724, qu'elle étoit alors composée de deux cens dix-sept personnes des royaumes d'Angleterre, d'Ecosse & d'Irlande, & de soixante-quatre étrangers Parmi les uns & les autres il y en avoit de la premiere noblesse, & beaucoup qui étoient distingués dans l'état & dans l'église.

    Le but & l'objet de la société royale est de faire des exposés fideles de tous les ouvrages de la nature & de l'art, qui peuvent être à la portée de l'esprit humain, de sorte que dès à présent, & dans les siecles futurs, on puisse reconnoitre les erreurs qu'une longue prescription a rendu invétérées, rétablir les vérités qui pouvoient avoir été négligées, appliquer à de nouveaux usages celles qui sont déja connues, enfin applanir le chemin pour arriver à ce qui reste à découvrir.

    Dans cette vue, la société a fait un grand nombre d'expériences & d'observations sur les différens phénomenes de la nature : éclipses, cometes, météores, mines, plantes, tremblemens de terre, inondations, sources, humidité, feux soûterreins, flux & reflux, courans, magnétisme, &c. Elle a aussi recueilli plusieurs faits singuliers, soit d'histoire naturelle, soit d'arts, plusieurs machines utiles & autres inventions. Le public a retiré de tout cela une grande utilité ; l'architecture navale, civile, militaire a été perfectionnée ; la navigation est devenue plus sure & plus parfaite ; enfin l'agriculture s'en est sentie, & les plantations ont été multipliées non-seulement dans l'Angleterre, mais aussi dans l'Irlande.

    La société royale recueille avec soin dans des regîtres, toutes les expériences, relations, observations, &c. de ses membres ; de tems en tems elle donne au public, sous le titre de Transactions philosophiques, ce que son recueil contient de plus immédiatement utile. Le reste demeure dans ses regîtres pour être transmis à la postérité, & pour servir de fondement aux systèmes futurs. Voyez Transactions.

    Elle a une bibliotheque de livres concernant les matieres qu'elle traite. Le dernier comte maréchal a contribué à l'augmentation de cette bibliotheque, en y joignant celle de Norfolk. Elle a de plus un musée ou cabinet de curiosités naturelles & artificielles, donné par Daniel Colwal, chevalier ; sa devise est nullius in verba. Ses mémoires sont rédigés par deux secrétaires ; & elle s'assemble tous les jeudis dans le Cranecourt, près de Fleestrees.

    Académie royale espagnole, voyez Académie.

    Sucre royal, voyez Sucre.

    Royal-College des Médecins de Londres, (Hist. d'Angl.) le college royal des médecins de Londres, dont on a oublié de faire l'article en son lieu, a des regles & des statuts peu connus des étrangers. Tout médecin qui s'est fait recevoir dans une des deux universités, a le droit de pratiquer par toute l'Angleterre, excepté dans l'étendue de sept milles autour de Londres. Le college royal a seul le droit de conférer ce dernier privilege ; ceux qui après avoir subi l'examen, y sont admis, & qui ont été reçus dans les pays étrangers, sont appellés seulement licentiés ; mais ceux qui ont pris leurs dégrés à Cambridge ou à Oxford, sont reçus membres du college, qui exige cependant encore un examen préalable, en présence du président & des censeurs ; un membre honoraire est admis sans examen, & c'est un titre qu'on n'accorde qu'à des personnes d'un mérite peu commun. (D. J.)

    Royal, s. m. (monnoie de France) monnoie d'or ; On n'a point de preuves qui puisse justifier que cette monnoie soit plus ancienne en France que le regne de Philippe le Bel ; il est certain que ce prince fit faire de petits royaux d'or fin, de 70 au marc, qui valoient onze sols parisis, & qui vaudroient aujourd'hui environ onze livres ; c'est cependant la plus ancienne monnoie d'or mentionnée dans les registres de la cour des monnoies. Philippe le Bel fit aussi fabriquer des gros royaux, qui pesoient le double des petits.

    La monnoie des royaux eut fort long-tems cours en France ; Charles le Bel & Philippe de Valois en fabriquerent qui étoient d'or fin, & de 58 au marc ; ceux du roi Jean, qui furent aussi nommés deniers d'or au royal, étoient de 66 & de 69 au marc ; ceux de Charles VII. de 64 & de 70.

    Cette espece fut toujours d'or fin, & elle fut appellée royal, à cause que le roi y est représenté vêtu de ses habits royaux ; mais leur marque n'a pas toujours été uniforme, comme on peut s'en convaincre par la seule inspection de leurs figures dans les planches de M. le Blanc, traité des monnoies. (D. J.)

    Royale, f. f. (terme de Mode) on appelloit ainsi une sorte de culotte fort large, que l'on portoit en France vers le milieu du dernier siecle ; cette culotte avoit au bas des canons lacés de rubans enjolivés de points de France, & enrichis de broderie de drap découpée à jour, & de plusieurs touffes de rubans. (D. J.)

    Royale grosse, en terme de Fondeur de petit plomb au moule, est une espece de plomb d'un degré plus gros que la batarde, & de deux plus gros que la petite royale.

    Royale petite, en terme de Fondeur de plomb en moule, est l'espece de plomb la plus petite qu'on fasse de cette maniere.

    Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

    Étymologie de « royal »

    Wallon, royau voie, grand chemin?; provenç. reial, rial?; espagn. et portug. real?; ital. regale, reale?; du lat. regalis, de rex, roi.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    (Vers 1200 avec cette orthographe) De l'ancien français roial, du latin regalis. (881) regiel, vers 1110 reial.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    ROYAL, -ALE, -AUX, adj. et subst. fém.
    Étymol. et Hist. 1. 880 adj. regiel « de roi » (Eulalie, 8 ds Henry Chrestomathie, p. 3); spéc. déb. xiiies. « qui, sous un système monarchique, dépend du gouvernement, de l'administration centrale » (Femme chaste, ms. Ars. 3516, I, 591 ds T.-L.: cemins i ert roiaus); 1810 fig. route royale (Staël, loc. cit.); 2. 1119 désigne ce qui est remarquable (Philippe de Thaon, Comput, éd. E. Mall, 2797); 3. ca 1170 « qui est digne d'un roi » (Marie de France, Lais, Milun, éd. J. Rychner, 213); 4. 1392 désigne un genre poétique chançons royaulx (Eustache Deschamps, Art de dictier, éd. G. Raynaud, t. 7, p. 278); 5. 1680 à la roiale (Rich.: Porter barbe à la roiale. C'est à dire, avoir deux petits filets de poil comme le Roi. Beuf à la roiale. C'est à dire, beuf assaisonné excélentement); d'où 6. 1798 subst. fém. royale (Ac.: On appelle substantivement Une royale, Une moustache qu'on portoit il y a deux siècles); 7. 1938 subst. fém. art culin. (Mont.-Gottschalk). Du lat. regalis « royal » et « digne d'un roi », dér. de rex, regis « roi ».

    royal au Scrabble


    Le mot royal vaut 14 points au Scrabble.

    royal

    Informations sur le mot royal - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot royal au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    royal

    Les rimes de « royal »


    On recherche une rime en AL .

    Les rimes de royal peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en al

    Rimes de amoral      Rimes de halent      Rimes de cervicales      Rimes de pédales      Rimes de conjectural      Rimes de glacials      Rimes de coaxial      Rimes de acrocéphale      Rimes de abyssal      Rimes de focal      Rimes de chiale      Rimes de collatéral      Rimes de provincial      Rimes de congénital      Rimes de machinales      Rimes de mygale      Rimes de tonal      Rimes de viral      Rimes de cultural      Rimes de infernal      Rimes de supranational      Rimes de floréal      Rimes de amicales      Rimes de Westmalle      Rimes de martingale      Rimes de inaugural      Rimes de vandales      Rimes de cymbale      Rimes de diagonal      Rimes de pédale      Rimes de malle      Rimes de ecclésiale      Rimes de étoile      Rimes de boréal      Rimes de dalles      Rimes de procédurale      Rimes de baptismale      Rimes de tombale      Rimes de littérale      Rimes de avalent      Rimes de comportementales      Rimes de pâles      Rimes de normale      Rimes de sentimentales      Rimes de morfale      Rimes de demi-mal      Rimes de inamicale      Rimes de shogunal      Rimes de sacramentelle      Rimes de maréchal     

    Mots du jour

    amoral     halent     cervicales     pédales     conjectural     glacials     coaxial     acrocéphale     abyssal     focal     chiale     collatéral     provincial     congénital     machinales     mygale     tonal     viral     cultural     infernal     supranational     floréal     amicales     Westmalle     martingale     inaugural     vandales     cymbale     diagonal     pédale     malle     ecclésiale     étoile     boréal     dalles     procédurale     baptismale     tombale     littérale     avalent     comportementales     pâles     normale     sentimentales     morfale     demi-mal     inamicale     shogunal     sacramentelle     maréchal     


    Les citations sur « royal »

    1. Les maisons royales ressemblaient à ces figuiers de l'Inde dont chaque rameau, en se courbant jusqu'à terre, y prend racine et devient figuier.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)


    2. Ils (les jansénistes de Port-Royal) ne se refusaient pas dans leur solitude comme l'a remarqué Racine, le plaisir de faire des sabots, et celui de tourner les jésuites en ridicule.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Sans référence


    3. Mais vous, vous êtes une race royale, une nation sainte, un peuple acquis, pour proclamer les louanges de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

      Auteur : La Bible - Source : Epîtres de saint Pierre, Première Epître, II, 9


    4. Il ne faut pas être plus royaliste que le roi.

      Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : De la Monarchie selon la charte (1816)


    5. Le premier exploit de ce jésuite féroce et fougueux fut la destruction de Port-Royal, où l'on ne laissa pas pierre sur pierre.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Destruction des jésuites


    6. Vous les voyez, Monsieur ? Tous les onze, de gauche à droite : Billaud, Carnot, Prieur, Prieur, Couthon, Robespierre, Collot, Barère, Lindet, Saint-Just, Saint-André. Invariables et droits. Les commissaires. Le grand comité de la grande Terreur. Quatre mètres virgule trente sur trois, un peu moins de trois. Le tableau de ventôse. Le tableau si improbable, qui avait tout pour ne pas être, qui aurait si bien pu, dû ne pas être, que planté devant on se prend à frémir qu'il n'eût pas été, on mesure la chance extraordinaire de l'Histoire et celle de Corentin. On frémit comme si on était soi-même dans la poche de la chance. Le tableau – peint de la main de la Providence, ainsi qu'on aurait dit cent ans plus tôt, ainsi que Robespierre le disait encore chez la mère Duplay comme s'il eût été dans Port-Royal.

      Auteur : Pierre Michon - Source : Les Onze (2009)


    7. A la profession épineuse de journaliste, le président Cousin en joignit une autre, qu'il exerça avec la même probité, celle de censeur royal.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, L. Cousin


    8. L'absolue réalité appartient aux rêves et non à la vie. L'or des rêves n'est pas un alliage, fût-il titré par le meilleur orfèvre; il n'y a pas de diamants en strass dans les rêves, tout est son apparence: Celui dont l'air est le plus royal est le roi.

      Auteur : Graham Greene - Source : Un certain sens du réel (1963)


    9. Le principe royal ne repose pas sur la foi que l'on a ou que l'on n'a pas en lui. Il importe peu qu'on y croie ou que l'on n'y croie plus, et que les incrédules soient innombrables. Cela ne peut se peser. Dieu est Dieu, et le roi est le roi.

      Auteur : Jean Raspail - Source : Sire (1990)


    10. Que fait Ségolène Royal entre deux accouchements? Elle fait des enfants!

      Auteur : Lionel Chrzanowski - Source : Petit dictionnaire à mourir de rire de Philippe Héraclès et Lionel Chrzanowski


    11. Ah! non, non pas ça! Je suis royaliste, moi! La Marseillaise, merci! c'était bon sous l'Empire!... quand j'étais républicain!

      Auteur : Georges Feydeau - Source : Occupe-toi d'Amélie


    12. On coupait la tête à tous les royalistes, et comme ça, on les a appelés les scie-devant.

      Auteur : Claude Schnerb - Source : L'Humour vert (sous le pseudonyme de Claude Sergent), Éditions Buchet-Chastel, (1964)


    13. Ségolène Royal à l'éducation nationale, c'est sûr, elle n'a pas manqué un cours d'éducation... sexuelle!

      Auteur : Lionel Chrzanowski - Source : Petit dictionnaire à mourir de rire de Philippe Héraclès et Lionel Chrzanowski


    14. Les chemins du coeur comme voies royales de la raison sont agrémentés de pièges à cons, de miroirs aux alouettes.

      Auteur : René Zazzo - Source : Où en est la psychologie de l'enfant, 1983


    15. Pour être une oeuvre d'art célébrée et commentée par le monde entier, il faut soit être très bien élevée comme Mona Lisa, soit ne comprendre que l'hébreu ancien comme David, soit, comme moi, s'en foutre royalement.

      Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt - Source : Lorsque j'étais une oeuvre d'art (2002)


    16. Ainsi quand meurt la rose aux royales couleurs,
      Sa feuille, que l'aurore en vain baigne de pleurs,
      Tombe, et son doux parfum s'envole!


      Auteur : Victor Hugo - Source : Odes et Ballades (1826), Odes, V, 20


    17. En baisse dans les sondages, Ségolène Royal veut remonter la pente. Elle cherche un monte-charge pour remplacer le Montebourg!

      Auteur : Jacques Ramade - Source : Sans référence


    18. Le renversement des lois peut être nécessaire pour le maintien de l'autorité royale. A combien de monarchies cette terrible maxime n'a-t-elle pas été funeste!

      Auteur : Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes - Source : Pensées et Maximes


    19. Quand on sait que les soldats de la garde royale britannique portent des chapeaux à poils, on est soulagé de constater que la reine porte des chapeaux à plumes.

      Auteur : Philippe Geluck - Source : Le chat


    20. Il est démocratiquement impensable qu'en République il y ait encore trop de gens qui se foutent royalement de tout.

      Auteur : Pierre Dac - Source : L'Os à moelle


    21. Pour les mathématiciens, 1789 est un nombre premier. Pour les royaliste, c'est plutôt un nombre dernier...

      Auteur : Didier Hallépée - Source : Nombres en Folie - les divagations du mathématicien fou (2013)


    22. Ségolène Royale : On se gèle à Orly.

      Auteur : Laurent Baffie - Source : Dictionnaire des noms propres (ou presque ! ) (2015)


    23. Victorieusement fui le suicide beau
      Tison de gloire, sang par écume, or, tempête!
      O rêve si là-bas une pourpre s'apprête
      A ne tendre royal que mon absent tombeau.


      Auteur : Stéphane Mallarmé - Source : Poésies (1898), Plusieurs Sonnets


    24. Il avait trop, certes, du soldat quand il était parmi les rois, mais qui, plus que lui, fut royal au milieu des soldats ?

      Auteur : sir Walter Scott - Source : Vie de Napoléon (1827)


    25. Avançant leurs pattes crochues, toutes les royales araignées découpèrent l'Europe, et de la pourpre de César se firent un habit d'Arlequin.

      Auteur : Alfred de Musset - Source : La Confession d'un enfant du siècle (1836)


    Les citations sur royal renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot royal en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « royal »

    Royal, aleRoyalementRoyaliserRoyaumeRoyauté

    Les mots débutant par roy  Les mots débutant par ro

    royRoyRoy-BoissyroyalroyaleroyaleroyalementroyalesroyalesroyalisteroyalisteroyalistesroyalistesroyaltiesroyaltyRoyanRoyanRoyanRoyasRoyatRoyaucourtRoyaucourt-et-ChailvetroyaumeRoyaume-UniRoyaumeixroyaumesroyautéroyautésroyauxRoybonRoyeRoyeRoye-sur-MatzRoyerRoyère-de-VassivièreRoyèresRoynacRoyonRoyville

    Les synonymes de « royal»

    Les synonymes de royal :

      1. impérial
      2. majestueux
      3. luxueux
      4. opulent
      5. fastueux
      6. magnifique
      7. splendide
      8. princier
      9. somptueux
      10. éclatant
      11. riche
      12. abondant
      13. confortable
      14. régalien
      15. du

    synonymes de royal

    Fréquence et usage du mot royal dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « royal » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot royal dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


    Une précision sur la définition de Royal ?


    Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions :

    Citations royal     Citation sur royal   Poèmes royal   Proverbes royal   Rime avec royal    Définition de royal  


    Définition de royal présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot royal sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



    Les informations complémentaires relatives au mot royal notamment les liens vers les citations sont éditées par l’équipe de dicocitations.com. Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 5 lettres.

    Page modifiée le dimanche 28 septembre 2025 18:29:05