La définition de Haïr du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Haïr
Nature :
Prononciation : ha-ir
Etymologie : Wall. hére, hêre ; du germanique : gothique, hatan, haïr ; anglo-sax. hatian ; anc. sax. hetian ; allem. mod. hassen ; angl. to hate. La forme en ir indique que le mot vient plus particulièrement de l'anglo-saxon hatian ; le t est tombé comme tombe le t ou le d dans meür, du latin maturus, ouïr du latin audire, etc.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de haïr de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec haïr pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Haïr ?


La définition de Haïr

Avoir pour quelqu'un un sentiment qui fait que nous lui voulons du mal.


Toutes les définitions de « haïr »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

HAÏR. (H est aspirée.) (Je hais, tu hais, il hait; nous haïssons, vous haïssez, ils haïssent. Je haïssais. Je haïs. Je haïrai. Je haïrais. Hais. Que je haïsse. Haïssant. Haï.) v. tr.
Avoir quelqu'un en haine. Haïr ses ennemis. Haïr son prochain. Haïr quelqu'un sans raison, sans sujet. Haïr quelqu'un à mort, le haïr mortellement. Haïr les méchants. Je le haïssais bien cordialement. Il déteste son crime, il se hait lui-même. Ces deux hommes, ces deux peuples se haïssent depuis longtemps. Il signifie aussi Avoir quelque chose en aversion. Haïr le vice. Haïr le péché. Haïr l'erreur. Haïr le mensonge. Par exagération : Haïr les compliments, les cérémonies. Fig., Haïr quelqu'un ou quelque chose, comme la peste, comme la mort, Haïr extrêmement quelqu'un ou quelque chose.

Littré

HAÏR (ha-ir), je hais, tu hais, il hait, nous haïssons, vous haïssez, ils haïssent?; je haïssais?; je haïs, tu haïs, il haït, nous haïmes, vous haïtes, ils haïrent (plusieurs grammairiens disent que le tréma ne dispense pas de l'accent?: haïmes, haïtes)?; je haïrai?; je haïrais?; hais, haïssons, haïssez?; prés. du subjonctif?: que je haïsse, que tu haïsses, que nous haïssions?; imparf. du subjonctif?: que je haïsse, que tu haïsses, qu'il haït, que nous haïssions, que vous haïssiez, qu'ils haïssent?; haïssant?; haï v. a.
  • 1Avoir pour quelqu'un un sentiment qui fait que nous lui voulons du mal. Rodrigue?: Ton malheureux amant aura bien moins de peine à mourir de ta main qu'à vivre avec ta haine. - Chimène?: Va, je ne te hais point, Corneille, Cid, III, 4. Fais-toi des ennemis que je puisse haïr, Corneille, Hor. I, 1. ?Je hais tous les hommes, Les uns parce qu'ils sont méchants et malfaisants, Et les autres pour être aux méchants complaisants, Molière, Mis. I, 1. Et jusqu'à je vous hais, tout s'y dit tendrement [dans les pièces de Quinault], Boileau, Sat. III. Vous me haïssez trop pour ne me plus aimer, Boursault, Ésope à la cour, II, 1. Et je souhaiterais, dans ma juste colère, Que chacun le haït, comme le hait son père, Racine, Théb. I, 5. L'on hait avec excès lorsque l'on hait un frère, Racine, ib. III, 6. Ah?! je l'ai trop aimé, pour ne point le haïr, Racine, Andr. II, 1. Si je la haïssais, je ne la fuirais pas, Racine, Phèdre, I, 1. Quand vous me haïriez, je ne m'en plaindrais pas, Racine, ib. II, 5. Mais le roi qui le hait, veut que je le haïsse, Racine, Iphig. V, 1. Je l'aime [Mme de Montespan], et ne puis me persuader qu'elle me haïsse, Maintenon, Lett. à Mme de St-Géran, 14 juin 1679. Regretter ce qu'on aime est un bien, en comparaison de vivre avec ce qu'on hait, La Bruyère, IV. Tel vous aime, dit-il, n'en croyez rien, il ment?; Vous dit-on qu'on vous hait, croyez-le aveuglément, Dufrény, Réconc. norm. II, 7. Albert?: Vous ne m'aimez donc pas?? - Agathe?: Non, mais, en récompense, Je vous hais à la mort, Regnard, Fol. amour. II, 2. Il y a des hommes dont il est glorieux d'être haï, Diderot, Claude et Nér. II, 2. On ne hait pas toujours ceux qu'on rend malheureux, La Chaussée, Mélanide, V, 2. Et, pour se rassurer, en vain il [Louis XI] sacrifie Ceux qu'il hait, ceux qu'il craint, ceux dont il se défie, Masson, Helv. II.

    Haïr quelqu'un ou quelque chose comme la peste, comme la mort, le haïr extrêmement.

    En un sens particulier, haïr quelqu'un de, lui en vouloir à cause de. Mais je hais vos messieurs de leurs honteux délais, Molière, Amph. III, 8.

    Absolument. Je hais quelquefois Et moins que je ne veux et moins que je ne dois, Corneille, Sertor. III, 4. Dire qu'on ne saurait haïr, N'est-ce pas dire qu'on pardonne?? Molière, Amph. II, 6. Quand il hait une fois, il veut haïr toujours, Racine, Théb. II, 3. ?il faut désormais que mon c?ur, S'il n'aime avec transport, haïsse avec fureur, Racine, Andr. I, 4. On a dit en latin qu'il coûte moins cher de haïr que d'aimer, La Bruyère, IV. Vous qui croyez que ne pas perdre vos ennemis, c'est leur pardonner, et qui bornez la loi qui vous ordonne d'aimer, à ne haïr qu'avec mesure, Massillon, Or. fun. Villars. Haïr est le tourment le plus affreux de tous, La Chaussée, Gouvern. II, 6. Et pourquoi, monsieur, voulez-vous haïr quelqu'un?? la peine est toute du côté de celui qui hait, Legrand, le Philanthrope, sc. 14.

    Faire haïr, rendre odieux?; se faire haïr, se rendre odieux. Cela le fit haïr de ses voisins. Ce roi s'est fait haïr de ses sujets. Vous lui faites baïr ceux qu'il devrait aimer.

    Faire haïr se construit aussi avec la préposition à. Quel horrible péché me fait haïr des cieux, DESPORTES,?; je dirais plutôt haïr aux cieux?; et, de fait, on dit?: Vous me l'avez fait haïr?; or, qui doute que me ne soit datif, comme?: Vous me donnez?; on dit?: Cette action l'a fait haïr au roi?; cela l'a fait haïr à tous ceux qui l'aimaient, Malherbe, Comment. sur Desportes, ?uvres, t. IV, p. 347.

  • 2En parlant des choses, avoir de l'aversion, de la répugnance. Il n'aimait que la chasse et haïssait fort l'étude, Scarron, Rom. com. I, 13. Je hais ce qui est faux, Sévigné, 507. Haïr mon âme, dit saint Augustin, c'est, dans le sens de l'Évangile, haïr mes propres haines et mes propres affections, Bourdaloue, 3e dim. après la Pentecôte, Dominic. t. Il, p. 370. Je ne peux pas savoir auparavant Si j'aimerai le mariage?; Mais je sais bien que je hais le couvent, Imbert, Jaloux sans amour, II, 5.

    Il se dit quelquefois des choses dont on reçoit quelque incommodité. Haïr le froid, le chaud.

    Haïr que, avec le subjonctif. M. de la Vallière est mort je ne sais comment?; je hais toujours que les hommes aient mal au derrière?; on lui a fait plusieurs opérations?, Sévigné, 16 oct. 1676.

  • 3Haïr à, avec un infinitif. Avoir de la répugnance pour. Je hais mortellement à vous parler de tout cela?; pourquoi m'en parlez-vous?? ma plume va comme une étourdie, Sévigné, 440. Tel qui hait à se voir peint en de faux portraits, Sans chagrin voit tracer ses véritables traits, Boileau, Épît. IX. Ils haïssent autant à les voir [les femmes] avec de la céruse sur le visage, qu'avec de fausses dents, La Bruyère, III.
  • 4Haïr avec la négation s'emploie familièrement dans le sens d'aimer assez, et alors il prend à ou de quand il est suivi d'un infinitif. Elles ne haïssent pas de primer dans ce nouveau genre de vie, La Bruyère, III. Des défauts dont nous ne haïssons pas à être raillés, La Bruyère, V. La bonne dame ne haïssait pas le vin d'Espagne, Hamilton, Gramm. 9. Peut-être ne haïssez-vous pas des abus qui vous laissent tranquilles, Massillon, Car. Mélange. Mais à quoi jugez-vous que la comtesse ne le hait pas?? Marivaux, le Legs, I. Si je n'étais pas canusi [prêtre du Japon], je ne haïrais pas d'être quaker, Voltaire, Dial. 16. Je ne hais pas à garder les dindons, Voltaire, Lettre Thibouville, 22 mai 1768. Le bon vin me paraît une excellente chose, et je ne hais point à m'en égayer, Rousseau, Hél. I, 23.
  • 5Se haïr, v. réfl. Avoir de la haine pour soi. Je me hais de te voir ainsi mésestimée, Régnier, Élégie II. Excuse un malheureux qui perd tout ce qu'il aime, Que tout le monde hait et qui se hait lui-même, Racine, Andr. III, 8.

    En termes de religion, se haïr soi-même, haïr en soi la nature humaine. Nulle autre religion [que la chrétienne] n'a proposé de se haïr?; nulle autre religion ne peut donc plaire à ceux qui se haïssent et qui cherchent un être véritablement aimable, Pascal, Pensées, XI, 4, édit. HAVET. Ils [ceux qui croient] ne veulent aimer que Dieu, ils ne veulent haïr qu'eux-mêmes, Pascal, ib. XIII, 7.

    Avoir une haine réciproque. Cessez de vous haïr.


REMARQUE

1. Ce fut Joachim du Bellay, au XVIe siècle, qui se permit l'un des premiers de dire je hais pour je haïs. Il en fut repris par Charles Fontaine, l'un de ses contemporains, Génin, Variations du langage. C'est une erreur de Génin?; on peut voir à l'historique que la contraction remonte aux temps les plus anciens, le présent étant écrit je hé ou il hait.

2. Voltaire a deux fois manqué à aspirer l'h?: Je meurs au moins sans être haï de vous, ? Enf. prod. IV, 3. Et?: Aurait rendu comme eux leur dieu même haïssable, ? Alz. I, 2. C'est une grosse faute.


HISTORIQUE

XIe s. Sous ciel n'a home que tant [il] voille haïr, Ch. de Rol. XCIII.

XIIe s. Dient Paien?: cist mout fait à hahir, Ronc. p. 74. Paien s'en fuient, qui heent la meslée, ib. p. 146. En lui [elle] [il y] a tant de vigor Qu'el hée sa deshonor, Couci, I. Que vivre irez [irrité] et m'amie haïr, ib. IX. Pour ce [je] me hé et sui mes malveillanz, ib. X. Mais cil quatre felun e li Deu enemi [les ennemis de Dieu], Pur lur malvaise vie furent de Deu haï, Th. le mart. 136. Tus ceus qui cest conseil li dunerent harra [il haïra], ib. 29. Biax niés [beau neveu], dist-il, molt par ies de haut pris [tu es de très haut prix], Bien hez de cuer trestoz tes anemis, Raoul de C. 209. E il avoit coraige de hayr le mal, Machab. II, 3.

XIIIe s. Et se vos me laissiés, li Grieu me heent durement pour vos, et je reperdrai la terre, Villehardouin, LXXXVIII. Tant [elle] fist que mortalment partout se fist haïr, Berte, LXIII. Isabel et Aiglente que Berte ne het mie, ib. CXXVIII. Ainsi estoit sa fille au royaume haïe, ib. LXXII. Ne sai beste fors que Brun l'ors Que je tant hace conme vos, Mais vos hai-ge de fine mort, Ren. 20419. Et cil qui povres apparront, Lor propres freres les harront, la Rose, 8218. Li guerredons soit tels qu'ele me die?: Amis, bien sai que [vous] ne me haez mie, Le Roi Jean de Brienne, Romanc. p. 141. Haï me vous [me haïssez-vous] que tant vous travailliez, Qu'aie mari et de ci me chassiez?? Romanc. p. 74. Des or mais haic je ceste vie, Quant j'ai perdu ma douce amie, Fl. et Bl. 784. ? Ce estoit la femme que vous plus haiés, et vous en portez tel duel [deuil], Joinville, 281.

XIVe s. De moi [il] ne prenderoit ne or fin ne argent?; Car il me het à mort, il a jà longuement, Guesclin. 11236. Et j'ay bien oï dire quatorze ans accomplis, Que d'un enfant haï n'a biau jeu ne biaus ris, Baud. de Seb. XI, 80.

XVe s. Et quand il rencontroit un homme qu'il heoit ou qu'il avoit en soupçon, il estoit tantost tué?, Froissart, I, I, 65. La chose du monde que plus il hayoit en son cueur, c'estoit la maison d'Yorth, Commines, I, 5.

XVIe s. Amy de paix, zelateur de justice, Hayant debatz, inventeur de concorde, Marot, J. V, 152. Pour ceste foy serez persecutez, Hays du monde, à mort executez, Marot, J. I, 271. Ainsi chascun, quelque part que tu sois, Hait et hairra ta fausse progenie, Marot, J. IV, 159. Je hay la finesse, Montaigne, I, 96. Aimez le [l'ami] comme ayant quelque jour à le haïr?; haïssez le [l'ennemi] comme ayant à l'aimer, Montaigne, I, 215. Je hais à mort de sentir au flatteur, Montaigne, I, 292. Les Gaulois haïssoient ces armes traistresses, Montaigne, I, 363. Les medecins hayent les hommes sains, Car rien par eux ne leur est presenté, Saint-Gelais, 107. Quiconque soit celuy qu'en vivant il languisse, Et de chacun hay luy mesme se haysse, Ronsard, 191. Oncques n'ayma bien qui pour si peu haït, Cotgrave ?

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Wiktionnaire


Verbe - ancien français

haïr \Prononciation ?\

  1. Variante, dans les éditions modernes, de hair (« haïr »).

Verbe - français

haïr (h aspiré)\a.i?\ transitif, 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. Détester, sentir de l'aversion envers, abhorrer, exécrer.
    1. Une personne.
      • Habituée à la brutalité et au dédain des employés et des ouvriers des ruines, elle haïssait tout ce qui était chrétien. (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
      • Ne plus s'aimer, c'est pire que de se haïr, car, on a beau dire, la mort est pire que la souffrance. (Henri Barbusse, L'Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
      • T'es moche, ma mère. Et si tu savais comme je ne t'aime pas ! Je te le dis avec la même sincérité que le « va, je ne te hais point » de Chimène, dont nous étudions en ce moment le cornélien caractère. Moi, je ne t'aime pas. Je pourrais te dire que je te hais, mais ça serait moins fort. (Hervé Bazin, Vipère au poing, 1948, IX)
      • On leur parle de roumis ennemis. Ennemis ? Les musulmanes des douars kabyles n'ont jamais vu de roumis. Comment pourraient-elles les haïr ? (Pierre Peytavin, Messaouda, Editions Edilivre, 2014, chap. 9)
    2. Quelque chose.
      • Oh ! Dieu merci, non ; cela m'est bien égal. Je hais profondément la huguenoterie, mais je ne déteste pas les huguenots, et puis c'est la mode. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VII)
      • L'autre raison pour laquelle les buveurs de vin haïssaient le « château-la-pompe » ou le « jus de parapluie », c'était qu'alors il n'était pas rare qu'il fut versé dans des verres contenant de vrais châteaux. (Bernard Pivot, Dictionnaire amoureux du vin, Éditions Plon, 2006 & 2014, article « Eau »)
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Trésor de la Langue Française informatisé


HAÏR, verbe trans.

A. ?
1. Qqn hait qqn.Avoir quelqu'un en haine. Synon. abhorrer, détester, exécrer; anton. aimer, adorer, chérir.Haïr cordialement, mortellement; haïr qqn à (la) mort. Après avoir aimé un être, on peut encore le haïr, ce qui est une autre forme d'aimer (Estaunié, Empreinte,1896, p. 322).Toi seule peux adoucir, par ton aveu, ce qui me fait te haïr (Proust, Swann,1913, p. 363).Il se méprisait, se haïssait dans sa détresse et dans sa honte, mais il ne pouvait, non! il ne pouvait se prendre en pitié (Bernanos, Imposture,1927, p. 376).On la haïssait et on la craignait. On savait qu'elle pouvait faire, ainsi protégée par la Kommandantur, beaucoup de bien et beaucoup de mal (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 121) :
1. Je le lis [Barrès] toujours avec la même passion. Dans mes soliloques avec moi-même, je l'appelle mon vieil ennemi. Je hais et j'aime tout à la fois cet homme sans doute sincère, qui sûrement ne fut pas un homme vrai. Guéhenno, Journal « Révol. »,1937, p. 64.
? Par litote. Ne pas haïr. Ne pas être indifférent à. Mademoiselle Angélique Bontems a perdu sa s?ur, la voilà fille unique, et nous savons qu'elle ne te hait pas (Balzac, Double fam.,1830, p. 262).
? Haïr qqn de, pour + subst. ou inf.Je finirai par vous haïr de votre art égoïste et perfide (Staël, Lettr. L. de Narbonne,1793, p. 164).Je me hais de m'arrêter à moitié de tous mes désirs, de les diminuer par mes hésitations (Rivière, Corresp. [avec Alain-Fournier], 1906, p. 291).Je la haïssais pour avoir pris ma vie sans le savoir, pour ne rien me donner à la place qu'un fantôme (A. France, Vie fleur,1922, p. 529) :
2. ... il les haïssait pour la grossièreté de leur âme, pour le sale assouvissement de leur instinct, pour la gaieté répugnante des vieux qui parlaient encore de ces immondes plaisirs. Maupass., Contes et nouv., t. 2, Saut, 1882, p. 10.
2. Absol. Je suis et resterai incapable de haïr (Gide, Journal,1933, p. 1168).L'homme doit vivre seul. Aimer, c'est s'abdiquer. Haïr, c'est s'affirmer. Je suis, je vis, j'attaque, je détruis. Je pense, donc je contredis (H. Bazin, Vipère,1948, p. 274) :
3. Vous regardez monter cette double impuissance, L'impuissance d'aimer et celle de haïr. Vous regardez monter cette double licence, La licence d'aimer et celle de trahir. Péguy, Ève,1913, p. 745.
B. ? Qqn hait qqc.Avoir de l'aversion pour quelque chose. Synon. exécrer, fuir.Ce qu'il hait et craint, ce n'est pas d'être seul avec soi mais c'est d'être privé des impressions qui lui font sentir la vie (Maine de Biran, Journal,1817, p. 74).Je hais le mensonge (Cocteau, Par. terr.,1938, II, 1, p. 231).
? Par litote. Ne pas haïr. Accepter, tolérer. Vous aimez à rire, et je suis forcé d'avouer que je ne hais pas la plaisanterie (Bloy, Journal,1899, p. 323).Voilà, ma chère, presque tout mon discours à la femme sans corps dont je crains et ne hais point que vous soyez jalouse (Valéry, Variété II,1929, p. 235) :
4. Non! je ne hais pas mon péché. J'aime encore mieux mon péché que mon âme, que mon repos, que mon salut et même que cette éternité en laquelle je ne peux croire. Duhamel, Nuit St-Jean,1935, p. 161.
? Loc. Haïr qqn ou qqc. comme la peste, comme la mort. ,,Haïr extrêmement quelqu'un ou quelque chose`` (Ac.).
Prononc. et Orth. : [ai:?], (il) hait [?], (nous) haïssons [ais? ?] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1694. Conjug. : il faut distinguer les 3 pers. du sing. du prés. de l'ind. et le sing. de l'impér. (je hais, tu hais, il hait, hais : [?] avec 1 syll. et pas de tréma) du reste des temps et des pers. où le tréma est maintenu [-ai-]. Au passé simple et au subj. imp. on doit écrire haïmes, haïtes, haït sans accent circonflexe bien que d'apr. Littré plusieurs grammairiens disent que le tréma ne dispense pas de l'accent. Étymol. et Hist. 1. [Ca 1050 enhadir « prendre en haine » (Alexis, éd. Chr. Storey, 433)]; 2. a) ca 1100 häir « avoir quelqu'un en haine, vouloir du mal à quelqu'un » (Roland, éd. J. Bédier, 1244); ca 1160 haïr abs. (Enéas, 1925 ds T.-L.); b) ca 1165 « avoir de l'aversion, de la répulsion pour quelque chose » (B. de Ste-Maure, Troie, 6082 ds T.-L. : häir orgueil). De l'a. b. frq. *hatjan « haïr »; cf. a. h. all. hâzen, hazôn de même sens; m. h. all. hazzen, all. hassen « id. » et fin viiies. dans les Gloses de Reichenau, éd. H.W. Klein et A. Labhardt, t. 1, p. 180 : o <disti> : hadisti. Le verbe oscillait, depuis le mil. du xiies. (ds T.-L.) entre les formes inchoatives et les formes simples; la conjugaison inchoative s'est généralisée au xvies. (cf. Hug.) et a été définitivement admise, au xviies., sauf au sing. de l'ind. prés. et à la seconde pers. du sing. de l'impér. (cf. Fouché Morphol., p. 24, 29 et 30). Fréq. abs. littér. : 3 007. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 4 329, b) 3 523; xxes. : a) 3 632, b) 5 019.
DÉR.
Haïsseur, -euse, adj. et subst.(Celui) qui éprouve de la haine, de l'aversion (pour quelqu'un/quelque chose). Par nature, le Bourgeois est haïsseur et destructeur de Paradis (Bloy, Lieux communs,1902, p. 178).La vue de ces jeunes haïsseurs d'aujourd'hui me paraît bornée. Rien ne vieillira plus vite que leur modernisme (Gide, Journal,1932, p. 1119).? [ais?:?] init. asp. ? 1resattest. a) [déb. xiiies. [ms.] hayor « celui qui hait, ennemi » (Ezechiel, XVI, 27 ds R. Levy, Recherches lexicographiques sur d'anc. textes français d'origine juive, p. 60)], ca 1245 haeres (Ph. Mousket, Chron., 8405 ds T.-L.), b) 1566 haïsseur (Rivaudeau, A charles d'Aunis ds ?uvres poétiques, éd. C. Mourain de Sourdeval, p. 228); a du rad. de l'anc. verbe haïr (s.v. haïr), b du rad. du part. prés. de haïr, suff. -eur2*.
BBG. ? Quem. DDL t. 6 (s.v. haïsseur).

HAÏR, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. [Ca 1050 enhadir « prendre en haine » (Alexis, éd. Chr. Storey, 433)]; 2. a) ca 1100 häir « avoir quelqu'un en haine, vouloir du mal à quelqu'un » (Roland, éd. J. Bédier, 1244); ca 1160 haïr abs. (Enéas, 1925 ds T.-L.); b) ca 1165 « avoir de l'aversion, de la répulsion pour quelque chose » (B. de Ste-Maure, Troie, 6082 ds T.-L. : häir orgueil). De l'a. b. frq. *hatjan « haïr »; cf. a. h. all. hâzen, hazôn de même sens; m. h. all. hazzen, all. hassen « id. » et fin viiies. dans les Gloses de Reichenau, éd. H.W. Klein et A. Labhardt, t. 1, p. 180 : o <disti> : hadisti. Le verbe oscillait, depuis le mil. du xiies. (ds T.-L.) entre les formes inchoatives et les formes simples; la conjugaison inchoative s'est généralisée au xvies. (cf. Hug.) et a été définitivement admise, au xviies., sauf au sing. de l'ind. prés. et à la seconde pers. du sing. de l'impér. (cf. Fouché Morphol., p. 24, 29 et 30).

Haïr au Scrabble


Le mot haïr vaut 7 points au Scrabble.

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Informations sur le mot hair - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot haïr au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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Les mots proches de Haïr

HaiHaï, ïeHaieHaïeHaïkHaillonHaillonneux, euseHaim ou hainHaineHaineusementHaineux, euseHaïrHaireHaïssableHaïsseurhaïhaïhaihaïehaïehaieHaie-FouassièreHaie-TraversainehaïeshaiesHaiesHaignevillehaïkhaïkaïhaïkshaïkuhaïkusHaillainvilleHaillanHaillesHaillicourthaillonhaillonneusehaillonneuxhaillonsHaillotHaimpsHaimshaineHaine-Saint-PaulHaine-Saint-PierrehaineshaineusehaineusementhaineuseshaineuxHaininHainnevilleHainvillershaïrhaïrahaïraihaïraienthaïraishaïraithaïrashairehaireshaïrezhaïriez


Mots du jour


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Les citations avec le mot Haïr


  1. Pourquoi ce demi-voile jeté sur le monde? Pourquoi ces frissons de coeur, cette émotion de l'âme, cet alanguissement de la chair?

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Clair de Lune (1883)


  2. Aimer, c'est dépendre. Haïr aussi.

    Auteur : Grégoire Lacroix - Source : Les euphorismes de Grégoire (2007)


  3. Et, sur la table nue où le marbre veiné
    A quelque chair ancienne et pâle s'apparente,
    Effeuille le bouquet que l'Amour t'a donné.


    Auteur : Henri de Régnier - Source : La Cité des eaux (1902), Le Bouquet


  4. Certains êtres balancent entre le besoin de servir et le besoin de persécuter. Il leur faut haïr comme il leur faut aimer. Ce sont des coeurs à deux compartiments, des coeurs doubles.

    Auteur : Henri Duvernois - Source : Sans référence


  5. « On m’a injurié, on m’a frappé, on m’a terrassé, on m’a dépouillé ! » —
    Ceux qui se laissent aller à parler ainsi ne cessent point de haïr.


    Auteur : Bouddha - Source : Le Dhammapada


  6. Car aimer et haïr, c'est maintenant le même,
    Puisque pour bien aimer il faut être jaloux.
    Que si l'on aime ainsi, je ne veux plus qu'on m'aime.


    Auteur : Honoré d' Urfé - Source : Contre la jalousie


  7. Je n'ai jamais cessé de ne faire qu'un de la chair de l'être que j'aime et de la neige des cimes au soleil levant.

    Auteur : André Breton - Source : L'Amour fou (1937)


  8. Ses crimes sont abominables et la seule pensée m'en donne un tel frisson que je sens se hérisser d'effroi tous les poils de ma chair.

    Auteur : Anatole France - Source : Thaïs (1890)


  9. La chair va bien aux os.

    Auteur : Proverbes provencaux - Source : Proverbe


  10. Si tu veux être heureux, ne cueille pas la rose
    Qui te frôle au passage et qui s'offre à ta main;
    La fleur est déjà morte à peine est-elle éclose.
    Même lorsque sa chair révèle un sang divin.


    Auteur : Henri de Régnier - Source : Le Bonheur


  11. Le péché contre l'Esprit consiste à connaître une chose comme bonne et à la haïr en tant que bonne.

    Auteur : Simone Weil - Source : La Pesanteur et la Grâce (1947)


  12. Qu'est-ce que le paradis ? Le paradis est un club privé réservé en priorité aux imbéciles et aux infirmes : Bienheureux les pauvres d'esprit ! Bienheureux ceux qui souffrent dans leur chair. Le royaume des Cieux leur appartient, dit l'Ecriture.

    Auteur : Pierre Desproges - Source : Manuel de Savoir-Vivre à l'usage des rustres et des malpolis (1981)


  13. Un gravier dans la chair d'un homme, et les empires s'écroulent.

    Auteur : Emile Zola - Source : La débacle (1892)


  14. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, - Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, - Ayant l'expansion des choses infinies, - Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens ...

    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Les Fleurs du Mal (1857), Correspondances


  15. Qui m'expliquera pourquoi cette lettre m'a causé au coeur une sorte de priapisme sentimental? L'exhibition de la plus luxueuse nudité ne procure pas à la chair plus d'attirement que le récit de tout cela n'en a fait à ma pensée.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance, 12 juin 1853


  16. Je le haïrais davantage si je le méprisais moins.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Correspondance, à M. Moulton (A propos de Voltaire)


  17. Et issoit de toute sa personne une odeur fort souëfve tellement que les habillemens qui touchoient à sa chair en estoient comme tous perfumez.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Alexandre, 6


  18. Je n’aimais pas ces passages en coup de vent qui limitaient mes échanges, faisaient parfois bégayer les gens en ma présence ou les rendaient silencieux parce qu’ils ne savaient plus trop comment rester eux-mêmes. C’est pour cela que j’allais souvent vers eux pour les prendre dans mes bras afin de ralentir le temps, d’abolir la distance, de rappeler que nous étions tous des êtres de chair.

    Auteur : Michelle Obama - Source : Devenir (2018)


  19. En vérité, quand je compare nos amitiés à nos haines, je trouve que les premières sont minces, petites, fluettes; nous savons haïr, mais nous ne savons pas aimer.

    Auteur : Denis Diderot - Source : Lettres, à Sophie Volland. Châlons, 25 août 1759


  20. Renoncul : Personne ayant renoncé aux plaisirs de la chair

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  21. Mortels, vous êtes chair, souvenance, présage; - Vous fûtes; vous serez; vous portez tel visage: - Vous êtes tout; vous n'êtes rien, - Supports du monde et roseau que l'air brise, - Vous VIVEZ... Quelle surprise!...

    Auteur : Paul Valéry - Source : La jeune Parque et le philosophe


  22. Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme a semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle.

    Auteur : La Bible - Source : Epîtres de saint Paul, aux Galates, VI, 7-8


  23. L'homme consomme, engloutit lui seul plus de chair que tous les animaux ensemble n'en dévorent ; il est donc le plus grand destructeur, et c'est plus par abus que par nécessité.

    Auteur : Georges Louis Leclerc, comte de Buffon - Source : Histoire naturelle (1749-1789), De la nourriture de l'Homme et des Animaux


  24. Lui qui me fut si cher, et qui m'a pu trahir,
    Ah ! je l'ai trop aimé pour ne le point haïr !


    Auteur : Jean Racine - Source : Andromaque (1667)


  25. Ceux qui peuvent haïr ou songer à se venger ne savent pas ce que c'est que le coeur, ne savent pas ce que c'est que d'aimer. Le coeur sous le sarcasme de ceux qui le broient aime toujours.

    Auteur : Marcel Jouhandeau - Source : Que la vie est une fête (1966)


Les citations du Littré sur Haïr


  1. Vous malheureux, assis dans la chaire empestée, Où le mensonge règne et répand son poison

    Auteur : Jean Racine - Source : Ath. III, 4


  2. Deffaites trois boutons de votre estomach, et faites moi la grace de me dire pourquoi vous avez pu me haïr

    Auteur : D'AUB. - Source : Vie, CX.


  3. Le vice laisse, comme un ulcere en la chair, une repentance en l'ame, qui tousjours s'esgratigne et s'ensanglante elle mesme ; car la raison efface les aultres tristesses et douleurs, mais elle engendre celle de la repentance, qui est plus griefve, d'autant qu'elle naist au dedans

    Auteur : MONT. - Source : III, 259


  4. L'aedilitas curulis, ainsi nommée à cause de certaines chaires qui ont les pieds courbes

    Auteur : AMYOT - Source : Marius, 5


  5. Une char [chair] sutile muscleuse

    Auteur : H. DE MONDEVILLE - Source : f° 31


  6. La rareté de ces oiseaux en Europe, jointe au bon goût de leur chair, a donné lieu aux défenses rigoureuses qui ont été faites en plusieurs pays de les tuer ; et de là on prétend qu'ils ont eu le nom de francolin, comme jouissant d'une sorte de franchise sous la sauvegarde de ces défenses

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. IV, p. 227, dans POUGENS


  7. Il fault apprendre aux enfants de haïr les vices, de leur propre contexture [à cause de leur nature même, non de leurs résultats]

    Auteur : MONT. - Source : I, 108


  8. La mort ne nous laisse pas assez de corps pour occuper quelque place, et on ne voit là que les tombeaux qui fassent quelque figure ; notre chair change bientôt de nature ; notre corps prend un autre nom ; même celui de cadavre, parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps ; il devient un je ne sais quoi qui n'a plus de nom dans aucune langue

    Auteur : BOSSUET - Source : Duch. d'Orl.


  9. Serrer quelque chose sous la clef Laurent, serrez ma haire avec ma discipline

    Auteur : Molière - Source : Tart. III, 2


  10. Pourrez-vous me haïr jusqu'à cette rigueur De souhaiter pour vous même haine en mon coeur ?

    Auteur : Corneille - Source : Oed. IV, 5


  11. En deconfiture, tous creanciers viennent à contribution au sol la livre sur les meubles, et les chirographaires et sceduliers sur les immeubles

    Auteur : LOYSEL - Source : 685


  12. La veille de Pasques il y a un marché de lard à Paris, qui se tient au parvis Nostre-Dame, où tous les maistres chaircutiers de Paris y ont des estaux

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 839


  13. On voyait communément, suivant Turner, de petits gruaux dans les marchés ; leur chair est en effet une viande délicate, dont les Romains faisaient grand cas

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. XIII, p. 429


  14. Mais ce n'est pas assez expier vos amours ; Avez-vous bien promis de me haïr toujours ?

    Auteur : Jean Racine - Source : Bérén. v, 5


  15. Partout se présentaient et des chaires légèrement suspendues, et des vases surmontés de flammes, et des balcons, et de hautes torchères, et des balustres en marbre, et des stalles sculptées

    Auteur : CHATEAUBR. - Source : Génie, IV, I, 2


  16. Et suffit pour tout affranchissement [pour ôter le mauvais goût aux béliers] d'estordre les genitoires, puisqu'avec la force engendrante s'esteint de mesme la chaleur qui en rend mauvaise la chair

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 223


  17. Vous appliquerés, sur les rougeurs du visage, des pieces deliées et minces de la chair saigneuse de col de boeuf

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 966


  18. Jésus-Christ n'a pas toujours eu des autels de porphyre, des chaires de cèdre et d'ivoire

    Auteur : Chateaubriand - Source : Génie, I, II, 4


  19. Louis le Germanique avait pris l'Alsace à Lothaire, mais il la rendit ; Charles le Chauve la prit et ne la rendit point

    Auteur : Voltaire - Source : Ann. Emp. Louis II, 869


  20. Plusieurs se detaillant les morceaux de leur propre chair vifve....

    Auteur : MONT. - Source : II, 39


  21. Malheur à moi, si, dans cette chaire, j'aime mieux me chercher moi-même que votre salut, et si je ne préfère à mes inventions, quand elles pourraient vous plaire, les expériences de cette princesse qui pourraient vous convertir !

    Auteur : BOSSUET - Source : Anne de Gonz.


  22. Allier les maximes de la religion avec celles de la prudence de la chair, et opter entre sa conscience et sa fortune

    Auteur : MASS. - Source : Prof. relig. serm. 1


  23. Ceux qui nient que Jesus-Christ ait esté fils de Dieu que depuis avoir vestu nostre chair, ne font que caviller malicieusement

    Auteur : CALV. - Source : Instit. 374


  24. Ma fantaisie me fait haïr un qui souffle en mangeant

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pensées div. 189, édit. FAUGÈRE.


  25. Je n'ai point vu de plus insolent vieillard, s'écria un des courtiers de chair humaine [négrier]

    Auteur : Chateaubriand - Source : Natch. II, 179




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 14h01










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