La définition de Haïr du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Haïr
Nature :
Prononciation : ha-ir
Etymologie : Wall. hére, hêre ; du germanique : gothique, hatan, haïr ; anglo-sax. hatian ; anc. sax. hetian ; allem. mod. hassen ; angl. to hate. La forme en ir indique que le mot vient plus particulièrement de l'anglo-saxon hatian ; le t est tombé comme tombe le t ou le d dans meür, du latin maturus, ouïr du latin audire, etc.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de haïr de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec haïr pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Haïr ?


La définition de Haïr

Avoir pour quelqu'un un sentiment qui fait que nous lui voulons du mal.


Toutes les définitions de « haïr »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

HAÏR. (H est aspirée.) (Je hais, tu hais, il hait; nous haïssons, vous haïssez, ils haïssent. Je haïssais. Je haïs. Je haïrai. Je haïrais. Hais. Que je haïsse. Haïssant. Haï.) v. tr.
Avoir quelqu'un en haine. Haïr ses ennemis. Haïr son prochain. Haïr quelqu'un sans raison, sans sujet. Haïr quelqu'un à mort, le haïr mortellement. Haïr les méchants. Je le haïssais bien cordialement. Il déteste son crime, il se hait lui-même. Ces deux hommes, ces deux peuples se haïssent depuis longtemps. Il signifie aussi Avoir quelque chose en aversion. Haïr le vice. Haïr le péché. Haïr l'erreur. Haïr le mensonge. Par exagération : Haïr les compliments, les cérémonies. Fig., Haïr quelqu'un ou quelque chose, comme la peste, comme la mort, Haïr extrêmement quelqu'un ou quelque chose.

Littré

HAÏR (ha-ir), je hais, tu hais, il hait, nous haïssons, vous haïssez, ils haïssent?; je haïssais?; je haïs, tu haïs, il haït, nous haïmes, vous haïtes, ils haïrent (plusieurs grammairiens disent que le tréma ne dispense pas de l'accent?: haïmes, haïtes)?; je haïrai?; je haïrais?; hais, haïssons, haïssez?; prés. du subjonctif?: que je haïsse, que tu haïsses, que nous haïssions?; imparf. du subjonctif?: que je haïsse, que tu haïsses, qu'il haït, que nous haïssions, que vous haïssiez, qu'ils haïssent?; haïssant?; haï v. a.
  • 1Avoir pour quelqu'un un sentiment qui fait que nous lui voulons du mal. Rodrigue?: Ton malheureux amant aura bien moins de peine à mourir de ta main qu'à vivre avec ta haine. - Chimène?: Va, je ne te hais point, Corneille, Cid, III, 4. Fais-toi des ennemis que je puisse haïr, Corneille, Hor. I, 1. ?Je hais tous les hommes, Les uns parce qu'ils sont méchants et malfaisants, Et les autres pour être aux méchants complaisants, Molière, Mis. I, 1. Et jusqu'à je vous hais, tout s'y dit tendrement [dans les pièces de Quinault], Boileau, Sat. III. Vous me haïssez trop pour ne me plus aimer, Boursault, Ésope à la cour, II, 1. Et je souhaiterais, dans ma juste colère, Que chacun le haït, comme le hait son père, Racine, Théb. I, 5. L'on hait avec excès lorsque l'on hait un frère, Racine, ib. III, 6. Ah?! je l'ai trop aimé, pour ne point le haïr, Racine, Andr. II, 1. Si je la haïssais, je ne la fuirais pas, Racine, Phèdre, I, 1. Quand vous me haïriez, je ne m'en plaindrais pas, Racine, ib. II, 5. Mais le roi qui le hait, veut que je le haïsse, Racine, Iphig. V, 1. Je l'aime [Mme de Montespan], et ne puis me persuader qu'elle me haïsse, Maintenon, Lett. à Mme de St-Géran, 14 juin 1679. Regretter ce qu'on aime est un bien, en comparaison de vivre avec ce qu'on hait, La Bruyère, IV. Tel vous aime, dit-il, n'en croyez rien, il ment?; Vous dit-on qu'on vous hait, croyez-le aveuglément, Dufrény, Réconc. norm. II, 7. Albert?: Vous ne m'aimez donc pas?? - Agathe?: Non, mais, en récompense, Je vous hais à la mort, Regnard, Fol. amour. II, 2. Il y a des hommes dont il est glorieux d'être haï, Diderot, Claude et Nér. II, 2. On ne hait pas toujours ceux qu'on rend malheureux, La Chaussée, Mélanide, V, 2. Et, pour se rassurer, en vain il [Louis XI] sacrifie Ceux qu'il hait, ceux qu'il craint, ceux dont il se défie, Masson, Helv. II.

    Haïr quelqu'un ou quelque chose comme la peste, comme la mort, le haïr extrêmement.

    En un sens particulier, haïr quelqu'un de, lui en vouloir à cause de. Mais je hais vos messieurs de leurs honteux délais, Molière, Amph. III, 8.

    Absolument. Je hais quelquefois Et moins que je ne veux et moins que je ne dois, Corneille, Sertor. III, 4. Dire qu'on ne saurait haïr, N'est-ce pas dire qu'on pardonne?? Molière, Amph. II, 6. Quand il hait une fois, il veut haïr toujours, Racine, Théb. II, 3. ?il faut désormais que mon c?ur, S'il n'aime avec transport, haïsse avec fureur, Racine, Andr. I, 4. On a dit en latin qu'il coûte moins cher de haïr que d'aimer, La Bruyère, IV. Vous qui croyez que ne pas perdre vos ennemis, c'est leur pardonner, et qui bornez la loi qui vous ordonne d'aimer, à ne haïr qu'avec mesure, Massillon, Or. fun. Villars. Haïr est le tourment le plus affreux de tous, La Chaussée, Gouvern. II, 6. Et pourquoi, monsieur, voulez-vous haïr quelqu'un?? la peine est toute du côté de celui qui hait, Legrand, le Philanthrope, sc. 14.

    Faire haïr, rendre odieux?; se faire haïr, se rendre odieux. Cela le fit haïr de ses voisins. Ce roi s'est fait haïr de ses sujets. Vous lui faites baïr ceux qu'il devrait aimer.

    Faire haïr se construit aussi avec la préposition à. Quel horrible péché me fait haïr des cieux, DESPORTES,?; je dirais plutôt haïr aux cieux?; et, de fait, on dit?: Vous me l'avez fait haïr?; or, qui doute que me ne soit datif, comme?: Vous me donnez?; on dit?: Cette action l'a fait haïr au roi?; cela l'a fait haïr à tous ceux qui l'aimaient, Malherbe, Comment. sur Desportes, ?uvres, t. IV, p. 347.

  • 2En parlant des choses, avoir de l'aversion, de la répugnance. Il n'aimait que la chasse et haïssait fort l'étude, Scarron, Rom. com. I, 13. Je hais ce qui est faux, Sévigné, 507. Haïr mon âme, dit saint Augustin, c'est, dans le sens de l'Évangile, haïr mes propres haines et mes propres affections, Bourdaloue, 3e dim. après la Pentecôte, Dominic. t. Il, p. 370. Je ne peux pas savoir auparavant Si j'aimerai le mariage?; Mais je sais bien que je hais le couvent, Imbert, Jaloux sans amour, II, 5.

    Il se dit quelquefois des choses dont on reçoit quelque incommodité. Haïr le froid, le chaud.

    Haïr que, avec le subjonctif. M. de la Vallière est mort je ne sais comment?; je hais toujours que les hommes aient mal au derrière?; on lui a fait plusieurs opérations?, Sévigné, 16 oct. 1676.

  • 3Haïr à, avec un infinitif. Avoir de la répugnance pour. Je hais mortellement à vous parler de tout cela?; pourquoi m'en parlez-vous?? ma plume va comme une étourdie, Sévigné, 440. Tel qui hait à se voir peint en de faux portraits, Sans chagrin voit tracer ses véritables traits, Boileau, Épît. IX. Ils haïssent autant à les voir [les femmes] avec de la céruse sur le visage, qu'avec de fausses dents, La Bruyère, III.
  • 4Haïr avec la négation s'emploie familièrement dans le sens d'aimer assez, et alors il prend à ou de quand il est suivi d'un infinitif. Elles ne haïssent pas de primer dans ce nouveau genre de vie, La Bruyère, III. Des défauts dont nous ne haïssons pas à être raillés, La Bruyère, V. La bonne dame ne haïssait pas le vin d'Espagne, Hamilton, Gramm. 9. Peut-être ne haïssez-vous pas des abus qui vous laissent tranquilles, Massillon, Car. Mélange. Mais à quoi jugez-vous que la comtesse ne le hait pas?? Marivaux, le Legs, I. Si je n'étais pas canusi [prêtre du Japon], je ne haïrais pas d'être quaker, Voltaire, Dial. 16. Je ne hais pas à garder les dindons, Voltaire, Lettre Thibouville, 22 mai 1768. Le bon vin me paraît une excellente chose, et je ne hais point à m'en égayer, Rousseau, Hél. I, 23.
  • 5Se haïr, v. réfl. Avoir de la haine pour soi. Je me hais de te voir ainsi mésestimée, Régnier, Élégie II. Excuse un malheureux qui perd tout ce qu'il aime, Que tout le monde hait et qui se hait lui-même, Racine, Andr. III, 8.

    En termes de religion, se haïr soi-même, haïr en soi la nature humaine. Nulle autre religion [que la chrétienne] n'a proposé de se haïr?; nulle autre religion ne peut donc plaire à ceux qui se haïssent et qui cherchent un être véritablement aimable, Pascal, Pensées, XI, 4, édit. HAVET. Ils [ceux qui croient] ne veulent aimer que Dieu, ils ne veulent haïr qu'eux-mêmes, Pascal, ib. XIII, 7.

    Avoir une haine réciproque. Cessez de vous haïr.


REMARQUE

1. Ce fut Joachim du Bellay, au XVIe siècle, qui se permit l'un des premiers de dire je hais pour je haïs. Il en fut repris par Charles Fontaine, l'un de ses contemporains, Génin, Variations du langage. C'est une erreur de Génin?; on peut voir à l'historique que la contraction remonte aux temps les plus anciens, le présent étant écrit je hé ou il hait.

2. Voltaire a deux fois manqué à aspirer l'h?: Je meurs au moins sans être haï de vous, ? Enf. prod. IV, 3. Et?: Aurait rendu comme eux leur dieu même haïssable, ? Alz. I, 2. C'est une grosse faute.


HISTORIQUE

XIe s. Sous ciel n'a home que tant [il] voille haïr, Ch. de Rol. XCIII.

XIIe s. Dient Paien?: cist mout fait à hahir, Ronc. p. 74. Paien s'en fuient, qui heent la meslée, ib. p. 146. En lui [elle] [il y] a tant de vigor Qu'el hée sa deshonor, Couci, I. Que vivre irez [irrité] et m'amie haïr, ib. IX. Pour ce [je] me hé et sui mes malveillanz, ib. X. Mais cil quatre felun e li Deu enemi [les ennemis de Dieu], Pur lur malvaise vie furent de Deu haï, Th. le mart. 136. Tus ceus qui cest conseil li dunerent harra [il haïra], ib. 29. Biax niés [beau neveu], dist-il, molt par ies de haut pris [tu es de très haut prix], Bien hez de cuer trestoz tes anemis, Raoul de C. 209. E il avoit coraige de hayr le mal, Machab. II, 3.

XIIIe s. Et se vos me laissiés, li Grieu me heent durement pour vos, et je reperdrai la terre, Villehardouin, LXXXVIII. Tant [elle] fist que mortalment partout se fist haïr, Berte, LXIII. Isabel et Aiglente que Berte ne het mie, ib. CXXVIII. Ainsi estoit sa fille au royaume haïe, ib. LXXII. Ne sai beste fors que Brun l'ors Que je tant hace conme vos, Mais vos hai-ge de fine mort, Ren. 20419. Et cil qui povres apparront, Lor propres freres les harront, la Rose, 8218. Li guerredons soit tels qu'ele me die?: Amis, bien sai que [vous] ne me haez mie, Le Roi Jean de Brienne, Romanc. p. 141. Haï me vous [me haïssez-vous] que tant vous travailliez, Qu'aie mari et de ci me chassiez?? Romanc. p. 74. Des or mais haic je ceste vie, Quant j'ai perdu ma douce amie, Fl. et Bl. 784. ? Ce estoit la femme que vous plus haiés, et vous en portez tel duel [deuil], Joinville, 281.

XIVe s. De moi [il] ne prenderoit ne or fin ne argent?; Car il me het à mort, il a jà longuement, Guesclin. 11236. Et j'ay bien oï dire quatorze ans accomplis, Que d'un enfant haï n'a biau jeu ne biaus ris, Baud. de Seb. XI, 80.

XVe s. Et quand il rencontroit un homme qu'il heoit ou qu'il avoit en soupçon, il estoit tantost tué?, Froissart, I, I, 65. La chose du monde que plus il hayoit en son cueur, c'estoit la maison d'Yorth, Commines, I, 5.

XVIe s. Amy de paix, zelateur de justice, Hayant debatz, inventeur de concorde, Marot, J. V, 152. Pour ceste foy serez persecutez, Hays du monde, à mort executez, Marot, J. I, 271. Ainsi chascun, quelque part que tu sois, Hait et hairra ta fausse progenie, Marot, J. IV, 159. Je hay la finesse, Montaigne, I, 96. Aimez le [l'ami] comme ayant quelque jour à le haïr?; haïssez le [l'ennemi] comme ayant à l'aimer, Montaigne, I, 215. Je hais à mort de sentir au flatteur, Montaigne, I, 292. Les Gaulois haïssoient ces armes traistresses, Montaigne, I, 363. Les medecins hayent les hommes sains, Car rien par eux ne leur est presenté, Saint-Gelais, 107. Quiconque soit celuy qu'en vivant il languisse, Et de chacun hay luy mesme se haysse, Ronsard, 191. Oncques n'ayma bien qui pour si peu haït, Cotgrave ?

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Wiktionnaire


Verbe - ancien français

haïr \Prononciation ?\

  1. Variante, dans les éditions modernes, de hair (« haïr »).

Verbe - français

haïr (h aspiré)\a.i?\ transitif, 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. Détester, sentir de l'aversion envers, abhorrer, exécrer.
    1. Une personne.
      • Habituée à la brutalité et au dédain des employés et des ouvriers des ruines, elle haïssait tout ce qui était chrétien. (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
      • Ne plus s'aimer, c'est pire que de se haïr, car, on a beau dire, la mort est pire que la souffrance. (Henri Barbusse, L'Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
      • T'es moche, ma mère. Et si tu savais comme je ne t'aime pas ! Je te le dis avec la même sincérité que le « va, je ne te hais point » de Chimène, dont nous étudions en ce moment le cornélien caractère. Moi, je ne t'aime pas. Je pourrais te dire que je te hais, mais ça serait moins fort. (Hervé Bazin, Vipère au poing, 1948, IX)
      • On leur parle de roumis ennemis. Ennemis ? Les musulmanes des douars kabyles n'ont jamais vu de roumis. Comment pourraient-elles les haïr ? (Pierre Peytavin, Messaouda, Editions Edilivre, 2014, chap. 9)
    2. Quelque chose.
      • Oh ! Dieu merci, non ; cela m'est bien égal. Je hais profondément la huguenoterie, mais je ne déteste pas les huguenots, et puis c'est la mode. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VII)
      • L'autre raison pour laquelle les buveurs de vin haïssaient le « château-la-pompe » ou le « jus de parapluie », c'était qu'alors il n'était pas rare qu'il fut versé dans des verres contenant de vrais châteaux. (Bernard Pivot, Dictionnaire amoureux du vin, Éditions Plon, 2006 & 2014, article « Eau »)
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Trésor de la Langue Française informatisé


HAÏR, verbe trans.

A. ?
1. Qqn hait qqn.Avoir quelqu'un en haine. Synon. abhorrer, détester, exécrer; anton. aimer, adorer, chérir.Haïr cordialement, mortellement; haïr qqn à (la) mort. Après avoir aimé un être, on peut encore le haïr, ce qui est une autre forme d'aimer (Estaunié, Empreinte,1896, p. 322).Toi seule peux adoucir, par ton aveu, ce qui me fait te haïr (Proust, Swann,1913, p. 363).Il se méprisait, se haïssait dans sa détresse et dans sa honte, mais il ne pouvait, non! il ne pouvait se prendre en pitié (Bernanos, Imposture,1927, p. 376).On la haïssait et on la craignait. On savait qu'elle pouvait faire, ainsi protégée par la Kommandantur, beaucoup de bien et beaucoup de mal (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 121) :
1. Je le lis [Barrès] toujours avec la même passion. Dans mes soliloques avec moi-même, je l'appelle mon vieil ennemi. Je hais et j'aime tout à la fois cet homme sans doute sincère, qui sûrement ne fut pas un homme vrai. Guéhenno, Journal « Révol. »,1937, p. 64.
? Par litote. Ne pas haïr. Ne pas être indifférent à. Mademoiselle Angélique Bontems a perdu sa s?ur, la voilà fille unique, et nous savons qu'elle ne te hait pas (Balzac, Double fam.,1830, p. 262).
? Haïr qqn de, pour + subst. ou inf.Je finirai par vous haïr de votre art égoïste et perfide (Staël, Lettr. L. de Narbonne,1793, p. 164).Je me hais de m'arrêter à moitié de tous mes désirs, de les diminuer par mes hésitations (Rivière, Corresp. [avec Alain-Fournier], 1906, p. 291).Je la haïssais pour avoir pris ma vie sans le savoir, pour ne rien me donner à la place qu'un fantôme (A. France, Vie fleur,1922, p. 529) :
2. ... il les haïssait pour la grossièreté de leur âme, pour le sale assouvissement de leur instinct, pour la gaieté répugnante des vieux qui parlaient encore de ces immondes plaisirs. Maupass., Contes et nouv., t. 2, Saut, 1882, p. 10.
2. Absol. Je suis et resterai incapable de haïr (Gide, Journal,1933, p. 1168).L'homme doit vivre seul. Aimer, c'est s'abdiquer. Haïr, c'est s'affirmer. Je suis, je vis, j'attaque, je détruis. Je pense, donc je contredis (H. Bazin, Vipère,1948, p. 274) :
3. Vous regardez monter cette double impuissance, L'impuissance d'aimer et celle de haïr. Vous regardez monter cette double licence, La licence d'aimer et celle de trahir. Péguy, Ève,1913, p. 745.
B. ? Qqn hait qqc.Avoir de l'aversion pour quelque chose. Synon. exécrer, fuir.Ce qu'il hait et craint, ce n'est pas d'être seul avec soi mais c'est d'être privé des impressions qui lui font sentir la vie (Maine de Biran, Journal,1817, p. 74).Je hais le mensonge (Cocteau, Par. terr.,1938, II, 1, p. 231).
? Par litote. Ne pas haïr. Accepter, tolérer. Vous aimez à rire, et je suis forcé d'avouer que je ne hais pas la plaisanterie (Bloy, Journal,1899, p. 323).Voilà, ma chère, presque tout mon discours à la femme sans corps dont je crains et ne hais point que vous soyez jalouse (Valéry, Variété II,1929, p. 235) :
4. Non! je ne hais pas mon péché. J'aime encore mieux mon péché que mon âme, que mon repos, que mon salut et même que cette éternité en laquelle je ne peux croire. Duhamel, Nuit St-Jean,1935, p. 161.
? Loc. Haïr qqn ou qqc. comme la peste, comme la mort. ,,Haïr extrêmement quelqu'un ou quelque chose`` (Ac.).
Prononc. et Orth. : [ai:?], (il) hait [?], (nous) haïssons [ais? ?] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1694. Conjug. : il faut distinguer les 3 pers. du sing. du prés. de l'ind. et le sing. de l'impér. (je hais, tu hais, il hait, hais : [?] avec 1 syll. et pas de tréma) du reste des temps et des pers. où le tréma est maintenu [-ai-]. Au passé simple et au subj. imp. on doit écrire haïmes, haïtes, haït sans accent circonflexe bien que d'apr. Littré plusieurs grammairiens disent que le tréma ne dispense pas de l'accent. Étymol. et Hist. 1. [Ca 1050 enhadir « prendre en haine » (Alexis, éd. Chr. Storey, 433)]; 2. a) ca 1100 häir « avoir quelqu'un en haine, vouloir du mal à quelqu'un » (Roland, éd. J. Bédier, 1244); ca 1160 haïr abs. (Enéas, 1925 ds T.-L.); b) ca 1165 « avoir de l'aversion, de la répulsion pour quelque chose » (B. de Ste-Maure, Troie, 6082 ds T.-L. : häir orgueil). De l'a. b. frq. *hatjan « haïr »; cf. a. h. all. hâzen, hazôn de même sens; m. h. all. hazzen, all. hassen « id. » et fin viiies. dans les Gloses de Reichenau, éd. H.W. Klein et A. Labhardt, t. 1, p. 180 : o <disti> : hadisti. Le verbe oscillait, depuis le mil. du xiies. (ds T.-L.) entre les formes inchoatives et les formes simples; la conjugaison inchoative s'est généralisée au xvies. (cf. Hug.) et a été définitivement admise, au xviies., sauf au sing. de l'ind. prés. et à la seconde pers. du sing. de l'impér. (cf. Fouché Morphol., p. 24, 29 et 30). Fréq. abs. littér. : 3 007. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 4 329, b) 3 523; xxes. : a) 3 632, b) 5 019.
DÉR.
Haïsseur, -euse, adj. et subst.(Celui) qui éprouve de la haine, de l'aversion (pour quelqu'un/quelque chose). Par nature, le Bourgeois est haïsseur et destructeur de Paradis (Bloy, Lieux communs,1902, p. 178).La vue de ces jeunes haïsseurs d'aujourd'hui me paraît bornée. Rien ne vieillira plus vite que leur modernisme (Gide, Journal,1932, p. 1119).? [ais?:?] init. asp. ? 1resattest. a) [déb. xiiies. [ms.] hayor « celui qui hait, ennemi » (Ezechiel, XVI, 27 ds R. Levy, Recherches lexicographiques sur d'anc. textes français d'origine juive, p. 60)], ca 1245 haeres (Ph. Mousket, Chron., 8405 ds T.-L.), b) 1566 haïsseur (Rivaudeau, A charles d'Aunis ds ?uvres poétiques, éd. C. Mourain de Sourdeval, p. 228); a du rad. de l'anc. verbe haïr (s.v. haïr), b du rad. du part. prés. de haïr, suff. -eur2*.
BBG. ? Quem. DDL t. 6 (s.v. haïsseur).

HAÏR, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. [Ca 1050 enhadir « prendre en haine » (Alexis, éd. Chr. Storey, 433)]; 2. a) ca 1100 häir « avoir quelqu'un en haine, vouloir du mal à quelqu'un » (Roland, éd. J. Bédier, 1244); ca 1160 haïr abs. (Enéas, 1925 ds T.-L.); b) ca 1165 « avoir de l'aversion, de la répulsion pour quelque chose » (B. de Ste-Maure, Troie, 6082 ds T.-L. : häir orgueil). De l'a. b. frq. *hatjan « haïr »; cf. a. h. all. hâzen, hazôn de même sens; m. h. all. hazzen, all. hassen « id. » et fin viiies. dans les Gloses de Reichenau, éd. H.W. Klein et A. Labhardt, t. 1, p. 180 : o <disti> : hadisti. Le verbe oscillait, depuis le mil. du xiies. (ds T.-L.) entre les formes inchoatives et les formes simples; la conjugaison inchoative s'est généralisée au xvies. (cf. Hug.) et a été définitivement admise, au xviies., sauf au sing. de l'ind. prés. et à la seconde pers. du sing. de l'impér. (cf. Fouché Morphol., p. 24, 29 et 30).

Haïr au Scrabble


Le mot haïr vaut 7 points au Scrabble.

hair

Informations sur le mot hair - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot haïr au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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Les mots proches de Haïr

HaiHaï, ïeHaieHaïeHaïkHaillonHaillonneux, euseHaim ou hainHaineHaineusementHaineux, euseHaïrHaireHaïssableHaïsseurhaïhaïhaihaïehaïehaieHaie-FouassièreHaie-TraversainehaïeshaiesHaiesHaignevillehaïkhaïkaïhaïkshaïkuhaïkusHaillainvilleHaillanHaillesHaillicourthaillonhaillonneusehaillonneuxhaillonsHaillotHaimpsHaimshaineHaine-Saint-PaulHaine-Saint-PierrehaineshaineusehaineusementhaineuseshaineuxHaininHainnevilleHainvillershaïrhaïrahaïraihaïraienthaïraishaïraithaïrashairehaireshaïrezhaïriez


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Navire     Disgracié, ée     Housé, ée     Sous-locataire     Bayou     Rosaire     Pulvérin     Syllogistique     Entre-rencontrer (s')     Emplette     

Les citations avec le mot Haïr


  1. Le coeur et l'esprit n'ont que voix consultative. La chair a voix prépondérante.

    Auteur : Paul Lefèvre, dit Paul Géraldy - Source : Sans référence


  2. Entrainée vers lui par son coeur qui était vierge, et par son âme qui était vide, la chair conquise par la lente domination des caresses, elle s'attacha peu à peu comme s'attachent les femmes tendres, qui aiment pour la première fois.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Fort comme la mort (1889)


  3. Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme a semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle.

    Auteur : La Bible - Source : Epîtres de saint Paul, aux Galates, VI, 7-8


  4. Il suffit parfois d'aimer un peu moins ce qu'on aime pour éviter de le haïr.

    Auteur : Jean Rostand - Source : Pages d'un Moraliste (1952)


  5. Que l'on fasse l'amour ou du bricolage, le calme et le silence améliorent la réflexion et la qualité de l'expérience. Il faut sérieusement haïr quelqu'un pour le tuer en silence, il faut aimer profondément pour faire l'amour sans mot dire ni dire un mot. Il faut être bien sûr de soi et de ses convictions pour agir dans le calme, loin de la spontanéité apparente du vacarme.

    Auteur : Bernard Arcand - Source : Du pipi, du gaspillage et sept autres lieux communs (2001)


  6. Mais n'est-ce pas une chose bien bizarre que le songe n'offre presque jamais à mon imagination que l'espace étroit et nécessaire à la volupté ; rien autour de cela ; un étui de chair et puis c'est tout.

    Auteur : Denis Diderot - Source : Lettre, à Sophie Volland, 5 août 1762


  7. La chair est sainte! Il faut qu'on la vénère.

    Auteur : Paul Verlaine - Source : Jadis et naguère, Don Juan pipé


  8. La beauté: un être qui s'incarne. Un être qui se glisse dans la chair. Un être qui enveloppe la chair. Un être qui dévoile. Qui vêt de liberté, de grâce.

    Auteur : Jacques Renaud - Source : Clandestine(s) ou La tradition du couchant (1980)


  9. Ne chicanons pas sur les mots. Haïr ou aimer, dans votre langue, c'est tout un.

    Auteur : Georges Bernanos - Source : Monsieur Ouine (1943)


  10. Le loup, après qu'il est repu de chair, se fait moine.

    Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


  11. Ses crimes sont abominables et la seule pensée m'en donne un tel frisson que je sens se hérisser d'effroi tous les poils de ma chair.

    Auteur : Anatole France - Source : Thaïs (1890)


  12. Son genou levé révèle une jambe bien moulée, gainée, découverte jusqu'aux jarretelles sur la chair dont les teintes chaudes tranchent avec les reflets moirés des bas.

    Auteur : Pierre Klossowski - Source : Les Lois de l'hospitalité (1965), La Révocation de l'Edit de Nantes


  13. Le vice laisse comme un ulcère en la chair, une repentance en l'âme, qui toujours s'égratigne et s'ensanglante elle-même.

    Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais


  14. Le cri de la chair : ne pas avoir faim, ne pas avoir soif, ne pas avoir froid. Celui qui a ces choses peut rivaliser avec Zeus.

    Auteur : Epicure - Source : Doctrines et maximes


  15. Je ne dis pas un mot: je regarde toujours
    La chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles.


    Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Poésies (1870-1871), A la musique


  16. Je reste persuadée que ce qu'on nomme «les péchés de la chair» sont les moins graves aux yeux de Dieu.

    Auteur : Madeleine Cinquin, dite Soeur Emmanuelle - Source : Les Confessions d'une religieuse (2008)


  17. Toute chair n'est pas venaison.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  18. Toi qui confies au passant la chair de ton âme, tu te repentiras.

    Auteur : Proverbes kurdes - Source : Proverbe


  19. La croissance de l'esprit est à l'inverse de la croissance de la chair. Le corps grandit en prenant de la taille. L'esprit grandit en perdant de la hauteur. La sainteté renverse les lois de maturité: l'homme y est la fleur, l'enfance y est le fruit.

    Auteur : Christian Bobin - Source : Le Très-Bas


  20. Les faiblesses de la chair constituent la dernière repentance en date d'un clergé qui n'en est pas dispensé. Faudra-t-il, un jour, remplacer la soutane par une camisole chimique?

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


  21. Pourquoi ce demi-voile jeté sur le monde? Pourquoi ces frissons de coeur, cette émotion de l'âme, cet alanguissement de la chair?

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Clair de Lune (1883)


  22. Ni aimer ni haïr comprend la moitié de toute sagesse ; ne rien dire et ne rien croire, voilà l'autre moitié. Il est vrai qu'on tournera volontiers le dos à un monde qui rend nécessaires des règles comme celles-là et comme les suivantes.

    Auteur : Arthur Schopenhauer - Source : Parerga et Paralipomena (1851)


  23. Il lançait le dimanche du haut de sa chaire des fions à ses paroissiens.

    Auteur : Maurice Chappaz - Source : Portrait des Valaisans: en légende et en vérité (1976)


  24. Seulement, vous ne mangerez pas la chair avec son âme, c'est-à-dire le sang.

    Auteur : La Bible - Source : Genèse, IX, 4


  25. Un écrivain est un être immatériel, une pensée qui se déroule, et vous vous escrimez à localiser un être de chair en un point sur la terre. Ce que vous avez entrepris n'a pas de sens. L'écrivain relève de la physique quantique, comme les électrons.

    Auteur : Eric Faye - Source : L'Homme sans empreintes (2008)


Les citations du Littré sur Haïr


  1. Vicieux, pénitent, courtisan, solitaire, Il [le duc de Joyeuse] prit, quitta, reprit la cuirasse et la haire

    Auteur : Voltaire - Source : Henr. IV


  2. Quand le sentiment du feu fut passé jusques à la chair vifve, adonc commencerent les boeufs à se debatre

    Auteur : AMYOT - Source : Fab. 17


  3. La chaire du roy Louis XI estoit couverte d'un veloux bleu, semé de fleurs de lys en lances d'or, et y avoit ciel et dosseret de mesme

    Auteur : DU TILLET - Source : Rec. des rois de France, p. 413, dans LACURNE


  4. Louis le Germanique avait pris l'Alsace à Lothaire, mais il la rendit ; Charles le Chauve la prit et ne la rendit point

    Auteur : Voltaire - Source : Ann. Emp. Louis II, 869


  5. Il est, dans cet amas de documents et de souvenirs qu'ils [les gens du XVIIIe siècle] nous ont laissés, bien des drames ignorés..., j'entends des drames vécus, de véritables événements dramatiques où des personnages en chair et en os ont joué leurs rôles

    Auteur : GLARETIE - Source : Journ. offic. 9 déc. 1876, p. 9166, 3e col.


  6. Veux-tu, vieille ridée, entendre Pour quoi je ne te puis aimer ? Amour, l'enfant mol, jeune et tendre, Toujours le vieil sang trouve amer ; Le vin nouveau fait animer Plus l'esprit que vieille boisson ; Et puis l'on n'oit bien estimer Que jeune chair et vieil poisson

    Auteur : MAROT - Source : III, 179


  7. Cet homme [Retz] si fidèle aux particuliers, si redoutable à l'État, d'un caractère si haut qu'on ne pouvait ni l'estimer, ni le craindre, ni l'aimer, ni le haïr à demi

    Auteur : BOSSUET - Source : le Tellier.


  8. La fouldre consumera les os des corps, sans entammer la chair qui les couvre

    Auteur : François Rabelais - Source : Pant. III, 3


  9. Malheur à moi, si, dans cette chaire, j'aime mieux me chercher moi-même que votre salut, et si je ne préfère à mes inventions, quand elles pourraient vous plaire, les expériences de cette princesse qui pourraient vous convertir !

    Auteur : BOSSUET - Source : Anne de Gonz.


  10. Honteux attachements de la chair et du monde

    Auteur : Corneille - Source : ib. IV, 2


  11. Je ne demande pas que vous cessiez encore Ou de haïr Flavie ou d'aimer Théodore

    Auteur : Corneille - Source : Théod. III, 5


  12. Elle vous trouve bien négligée, ma fille, de laisser voir la couleur des petites veines et la chair, qui composent le vrai teint ; elle trouve bien plus honnête d'habiller son visage

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 585


  13. Les évêques déclarèrent Thetberge [femme de Lothaire] innocente [son champion ayant subi l'épreuve de l'eau bouillante], et Lothaire la reprit ; deux ans après, elle avoua le même crime dont elle avait été si parfaitement justifiée

    Auteur : DUCLOS - Source : Oeuv. t. I, p. 325


  14. Ceux qui vivaient selon la chair

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. I, 1


  15. On finirait par la résection de l'os, avec la précaution de garantir les chairs de l'action de la scie par l'interposition d'un carton

    Auteur : SABATIER - Source : Instit. Mém. scienc. t. V, p. 375


  16. Car que peuvent des évêques qui ont anéanti eux-mêmes l'autorité de leur chaire et la révérence qu'on doit à la succession, en condamnant ouvertement leurs prédécesseurs jusqu'à la source même de leur sacre, c'est-à-dire jusqu'au pape saint Grégoire et au saint moine Augustin son disciple et le premier apôtre de la nation anglaise ?

    Auteur : BOSSUET - Source : Reine d'Anglet.


  17. Je vais donc vous déplaire et vous m'allez haïr

    Auteur : Corneille - Source : Cinna, III, 4


  18. On a defendu de manger chair, comme si c'eust esté une viande polluée

    Auteur : CALV. - Source : ib. 1001


  19. Au jeune le sang est plus gras et gluant pour faire prompte union et regeneration de chair

    Auteur : PARÉ - Source : VII, 4


  20. Lors remettrez vostre saumeure sur le feu ; car, par l'humidité de la chair, la saumure se descuit

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 837


  21. Si l'on voit une acception de personnes dans la chaire de saint Pierre....

    Auteur : BOSSUET - Source : Lettr. quiét. 129


  22. Mais quant j'aurai de vous haïr envie, Couc. 11. Mais jà d'amors ne me prendra envie

    Auteur : QUESNES - Source : Romanc. p. 86


  23. Aussitôt des soldats affamés se jetaient sur ces chevaux abattus et les dépeçaient ; puis, sur des feux faits des débris de leurs voitures, ils grillaient ces chairs toutes sanglantes et les dévoraient

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. IX, 9


  24. Il arrive assez souvent que toutes ces belles promesses [des prédicateurs dans les guerres de religion] sont suivies de la perte d'une bataille ; le prédicateur n'en est pas déconcerté ; il trouve cent admirables ressources : si l'on avait vaincu, on se serait trop confié au bras de la chair ; on aurait trop encensé à ses rets ; une défaite nous apprend que nous n'étions pas assez humbles

    Auteur : BAYLE - Source : Dict. Déjotarus, note K.


  25. Il [l'autour] se jette avidement sur la chair saignante, et refuse assez constamment la viande cuite

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. I, p. 334




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Mise à jour le mercredi 24 décembre 2025 à 09h06










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