La définition de Haïr du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Haïr
Nature :
Prononciation : ha-ir
Etymologie : Wall. hére, hêre ; du germanique : gothique, hatan, haïr ; anglo-sax. hatian ; anc. sax. hetian ; allem. mod. hassen ; angl. to hate. La forme en ir indique que le mot vient plus particulièrement de l'anglo-saxon hatian ; le t est tombé comme tombe le t ou le d dans meür, du latin maturus, ouïr du latin audire, etc.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de haïr de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec haïr pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Haïr ?


La définition de Haïr

Avoir pour quelqu'un un sentiment qui fait que nous lui voulons du mal.


Toutes les définitions de « haïr »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

HAÏR. (H est aspirée.) (Je hais, tu hais, il hait; nous haïssons, vous haïssez, ils haïssent. Je haïssais. Je haïs. Je haïrai. Je haïrais. Hais. Que je haïsse. Haïssant. Haï.) v. tr.
Avoir quelqu'un en haine. Haïr ses ennemis. Haïr son prochain. Haïr quelqu'un sans raison, sans sujet. Haïr quelqu'un à mort, le haïr mortellement. Haïr les méchants. Je le haïssais bien cordialement. Il déteste son crime, il se hait lui-même. Ces deux hommes, ces deux peuples se haïssent depuis longtemps. Il signifie aussi Avoir quelque chose en aversion. Haïr le vice. Haïr le péché. Haïr l'erreur. Haïr le mensonge. Par exagération : Haïr les compliments, les cérémonies. Fig., Haïr quelqu'un ou quelque chose, comme la peste, comme la mort, Haïr extrêmement quelqu'un ou quelque chose.

Littré

HAÏR (ha-ir), je hais, tu hais, il hait, nous haïssons, vous haïssez, ils haïssent?; je haïssais?; je haïs, tu haïs, il haït, nous haïmes, vous haïtes, ils haïrent (plusieurs grammairiens disent que le tréma ne dispense pas de l'accent?: haïmes, haïtes)?; je haïrai?; je haïrais?; hais, haïssons, haïssez?; prés. du subjonctif?: que je haïsse, que tu haïsses, que nous haïssions?; imparf. du subjonctif?: que je haïsse, que tu haïsses, qu'il haït, que nous haïssions, que vous haïssiez, qu'ils haïssent?; haïssant?; haï v. a.
  • 1Avoir pour quelqu'un un sentiment qui fait que nous lui voulons du mal. Rodrigue?: Ton malheureux amant aura bien moins de peine à mourir de ta main qu'à vivre avec ta haine. - Chimène?: Va, je ne te hais point, Corneille, Cid, III, 4. Fais-toi des ennemis que je puisse haïr, Corneille, Hor. I, 1. ?Je hais tous les hommes, Les uns parce qu'ils sont méchants et malfaisants, Et les autres pour être aux méchants complaisants, Molière, Mis. I, 1. Et jusqu'à je vous hais, tout s'y dit tendrement [dans les pièces de Quinault], Boileau, Sat. III. Vous me haïssez trop pour ne me plus aimer, Boursault, Ésope à la cour, II, 1. Et je souhaiterais, dans ma juste colère, Que chacun le haït, comme le hait son père, Racine, Théb. I, 5. L'on hait avec excès lorsque l'on hait un frère, Racine, ib. III, 6. Ah?! je l'ai trop aimé, pour ne point le haïr, Racine, Andr. II, 1. Si je la haïssais, je ne la fuirais pas, Racine, Phèdre, I, 1. Quand vous me haïriez, je ne m'en plaindrais pas, Racine, ib. II, 5. Mais le roi qui le hait, veut que je le haïsse, Racine, Iphig. V, 1. Je l'aime [Mme de Montespan], et ne puis me persuader qu'elle me haïsse, Maintenon, Lett. à Mme de St-Géran, 14 juin 1679. Regretter ce qu'on aime est un bien, en comparaison de vivre avec ce qu'on hait, La Bruyère, IV. Tel vous aime, dit-il, n'en croyez rien, il ment?; Vous dit-on qu'on vous hait, croyez-le aveuglément, Dufrény, Réconc. norm. II, 7. Albert?: Vous ne m'aimez donc pas?? - Agathe?: Non, mais, en récompense, Je vous hais à la mort, Regnard, Fol. amour. II, 2. Il y a des hommes dont il est glorieux d'être haï, Diderot, Claude et Nér. II, 2. On ne hait pas toujours ceux qu'on rend malheureux, La Chaussée, Mélanide, V, 2. Et, pour se rassurer, en vain il [Louis XI] sacrifie Ceux qu'il hait, ceux qu'il craint, ceux dont il se défie, Masson, Helv. II.

    Haïr quelqu'un ou quelque chose comme la peste, comme la mort, le haïr extrêmement.

    En un sens particulier, haïr quelqu'un de, lui en vouloir à cause de. Mais je hais vos messieurs de leurs honteux délais, Molière, Amph. III, 8.

    Absolument. Je hais quelquefois Et moins que je ne veux et moins que je ne dois, Corneille, Sertor. III, 4. Dire qu'on ne saurait haïr, N'est-ce pas dire qu'on pardonne?? Molière, Amph. II, 6. Quand il hait une fois, il veut haïr toujours, Racine, Théb. II, 3. ?il faut désormais que mon c?ur, S'il n'aime avec transport, haïsse avec fureur, Racine, Andr. I, 4. On a dit en latin qu'il coûte moins cher de haïr que d'aimer, La Bruyère, IV. Vous qui croyez que ne pas perdre vos ennemis, c'est leur pardonner, et qui bornez la loi qui vous ordonne d'aimer, à ne haïr qu'avec mesure, Massillon, Or. fun. Villars. Haïr est le tourment le plus affreux de tous, La Chaussée, Gouvern. II, 6. Et pourquoi, monsieur, voulez-vous haïr quelqu'un?? la peine est toute du côté de celui qui hait, Legrand, le Philanthrope, sc. 14.

    Faire haïr, rendre odieux?; se faire haïr, se rendre odieux. Cela le fit haïr de ses voisins. Ce roi s'est fait haïr de ses sujets. Vous lui faites baïr ceux qu'il devrait aimer.

    Faire haïr se construit aussi avec la préposition à. Quel horrible péché me fait haïr des cieux, DESPORTES,?; je dirais plutôt haïr aux cieux?; et, de fait, on dit?: Vous me l'avez fait haïr?; or, qui doute que me ne soit datif, comme?: Vous me donnez?; on dit?: Cette action l'a fait haïr au roi?; cela l'a fait haïr à tous ceux qui l'aimaient, Malherbe, Comment. sur Desportes, ?uvres, t. IV, p. 347.

  • 2En parlant des choses, avoir de l'aversion, de la répugnance. Il n'aimait que la chasse et haïssait fort l'étude, Scarron, Rom. com. I, 13. Je hais ce qui est faux, Sévigné, 507. Haïr mon âme, dit saint Augustin, c'est, dans le sens de l'Évangile, haïr mes propres haines et mes propres affections, Bourdaloue, 3e dim. après la Pentecôte, Dominic. t. Il, p. 370. Je ne peux pas savoir auparavant Si j'aimerai le mariage?; Mais je sais bien que je hais le couvent, Imbert, Jaloux sans amour, II, 5.

    Il se dit quelquefois des choses dont on reçoit quelque incommodité. Haïr le froid, le chaud.

    Haïr que, avec le subjonctif. M. de la Vallière est mort je ne sais comment?; je hais toujours que les hommes aient mal au derrière?; on lui a fait plusieurs opérations?, Sévigné, 16 oct. 1676.

  • 3Haïr à, avec un infinitif. Avoir de la répugnance pour. Je hais mortellement à vous parler de tout cela?; pourquoi m'en parlez-vous?? ma plume va comme une étourdie, Sévigné, 440. Tel qui hait à se voir peint en de faux portraits, Sans chagrin voit tracer ses véritables traits, Boileau, Épît. IX. Ils haïssent autant à les voir [les femmes] avec de la céruse sur le visage, qu'avec de fausses dents, La Bruyère, III.
  • 4Haïr avec la négation s'emploie familièrement dans le sens d'aimer assez, et alors il prend à ou de quand il est suivi d'un infinitif. Elles ne haïssent pas de primer dans ce nouveau genre de vie, La Bruyère, III. Des défauts dont nous ne haïssons pas à être raillés, La Bruyère, V. La bonne dame ne haïssait pas le vin d'Espagne, Hamilton, Gramm. 9. Peut-être ne haïssez-vous pas des abus qui vous laissent tranquilles, Massillon, Car. Mélange. Mais à quoi jugez-vous que la comtesse ne le hait pas?? Marivaux, le Legs, I. Si je n'étais pas canusi [prêtre du Japon], je ne haïrais pas d'être quaker, Voltaire, Dial. 16. Je ne hais pas à garder les dindons, Voltaire, Lettre Thibouville, 22 mai 1768. Le bon vin me paraît une excellente chose, et je ne hais point à m'en égayer, Rousseau, Hél. I, 23.
  • 5Se haïr, v. réfl. Avoir de la haine pour soi. Je me hais de te voir ainsi mésestimée, Régnier, Élégie II. Excuse un malheureux qui perd tout ce qu'il aime, Que tout le monde hait et qui se hait lui-même, Racine, Andr. III, 8.

    En termes de religion, se haïr soi-même, haïr en soi la nature humaine. Nulle autre religion [que la chrétienne] n'a proposé de se haïr?; nulle autre religion ne peut donc plaire à ceux qui se haïssent et qui cherchent un être véritablement aimable, Pascal, Pensées, XI, 4, édit. HAVET. Ils [ceux qui croient] ne veulent aimer que Dieu, ils ne veulent haïr qu'eux-mêmes, Pascal, ib. XIII, 7.

    Avoir une haine réciproque. Cessez de vous haïr.


REMARQUE

1. Ce fut Joachim du Bellay, au XVIe siècle, qui se permit l'un des premiers de dire je hais pour je haïs. Il en fut repris par Charles Fontaine, l'un de ses contemporains, Génin, Variations du langage. C'est une erreur de Génin?; on peut voir à l'historique que la contraction remonte aux temps les plus anciens, le présent étant écrit je hé ou il hait.

2. Voltaire a deux fois manqué à aspirer l'h?: Je meurs au moins sans être haï de vous, ? Enf. prod. IV, 3. Et?: Aurait rendu comme eux leur dieu même haïssable, ? Alz. I, 2. C'est une grosse faute.


HISTORIQUE

XIe s. Sous ciel n'a home que tant [il] voille haïr, Ch. de Rol. XCIII.

XIIe s. Dient Paien?: cist mout fait à hahir, Ronc. p. 74. Paien s'en fuient, qui heent la meslée, ib. p. 146. En lui [elle] [il y] a tant de vigor Qu'el hée sa deshonor, Couci, I. Que vivre irez [irrité] et m'amie haïr, ib. IX. Pour ce [je] me hé et sui mes malveillanz, ib. X. Mais cil quatre felun e li Deu enemi [les ennemis de Dieu], Pur lur malvaise vie furent de Deu haï, Th. le mart. 136. Tus ceus qui cest conseil li dunerent harra [il haïra], ib. 29. Biax niés [beau neveu], dist-il, molt par ies de haut pris [tu es de très haut prix], Bien hez de cuer trestoz tes anemis, Raoul de C. 209. E il avoit coraige de hayr le mal, Machab. II, 3.

XIIIe s. Et se vos me laissiés, li Grieu me heent durement pour vos, et je reperdrai la terre, Villehardouin, LXXXVIII. Tant [elle] fist que mortalment partout se fist haïr, Berte, LXIII. Isabel et Aiglente que Berte ne het mie, ib. CXXVIII. Ainsi estoit sa fille au royaume haïe, ib. LXXII. Ne sai beste fors que Brun l'ors Que je tant hace conme vos, Mais vos hai-ge de fine mort, Ren. 20419. Et cil qui povres apparront, Lor propres freres les harront, la Rose, 8218. Li guerredons soit tels qu'ele me die?: Amis, bien sai que [vous] ne me haez mie, Le Roi Jean de Brienne, Romanc. p. 141. Haï me vous [me haïssez-vous] que tant vous travailliez, Qu'aie mari et de ci me chassiez?? Romanc. p. 74. Des or mais haic je ceste vie, Quant j'ai perdu ma douce amie, Fl. et Bl. 784. ? Ce estoit la femme que vous plus haiés, et vous en portez tel duel [deuil], Joinville, 281.

XIVe s. De moi [il] ne prenderoit ne or fin ne argent?; Car il me het à mort, il a jà longuement, Guesclin. 11236. Et j'ay bien oï dire quatorze ans accomplis, Que d'un enfant haï n'a biau jeu ne biaus ris, Baud. de Seb. XI, 80.

XVe s. Et quand il rencontroit un homme qu'il heoit ou qu'il avoit en soupçon, il estoit tantost tué?, Froissart, I, I, 65. La chose du monde que plus il hayoit en son cueur, c'estoit la maison d'Yorth, Commines, I, 5.

XVIe s. Amy de paix, zelateur de justice, Hayant debatz, inventeur de concorde, Marot, J. V, 152. Pour ceste foy serez persecutez, Hays du monde, à mort executez, Marot, J. I, 271. Ainsi chascun, quelque part que tu sois, Hait et hairra ta fausse progenie, Marot, J. IV, 159. Je hay la finesse, Montaigne, I, 96. Aimez le [l'ami] comme ayant quelque jour à le haïr?; haïssez le [l'ennemi] comme ayant à l'aimer, Montaigne, I, 215. Je hais à mort de sentir au flatteur, Montaigne, I, 292. Les Gaulois haïssoient ces armes traistresses, Montaigne, I, 363. Les medecins hayent les hommes sains, Car rien par eux ne leur est presenté, Saint-Gelais, 107. Quiconque soit celuy qu'en vivant il languisse, Et de chacun hay luy mesme se haysse, Ronsard, 191. Oncques n'ayma bien qui pour si peu haït, Cotgrave ?

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Verbe - ancien français

haïr \Prononciation ?\

  1. Variante, dans les éditions modernes, de hair (« haïr »).

Verbe - français

haïr (h aspiré)\a.i?\ transitif, 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. Détester, sentir de l'aversion envers, abhorrer, exécrer.
    1. Une personne.
      • Habituée à la brutalité et au dédain des employés et des ouvriers des ruines, elle haïssait tout ce qui était chrétien. (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
      • Ne plus s'aimer, c'est pire que de se haïr, car, on a beau dire, la mort est pire que la souffrance. (Henri Barbusse, L'Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
      • T'es moche, ma mère. Et si tu savais comme je ne t'aime pas ! Je te le dis avec la même sincérité que le « va, je ne te hais point » de Chimène, dont nous étudions en ce moment le cornélien caractère. Moi, je ne t'aime pas. Je pourrais te dire que je te hais, mais ça serait moins fort. (Hervé Bazin, Vipère au poing, 1948, IX)
      • On leur parle de roumis ennemis. Ennemis ? Les musulmanes des douars kabyles n'ont jamais vu de roumis. Comment pourraient-elles les haïr ? (Pierre Peytavin, Messaouda, Editions Edilivre, 2014, chap. 9)
    2. Quelque chose.
      • Oh ! Dieu merci, non ; cela m'est bien égal. Je hais profondément la huguenoterie, mais je ne déteste pas les huguenots, et puis c'est la mode. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VII)
      • L'autre raison pour laquelle les buveurs de vin haïssaient le « château-la-pompe » ou le « jus de parapluie », c'était qu'alors il n'était pas rare qu'il fut versé dans des verres contenant de vrais châteaux. (Bernard Pivot, Dictionnaire amoureux du vin, Éditions Plon, 2006 & 2014, article « Eau »)
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Trésor de la Langue Française informatisé


HAÏR, verbe trans.

A. ?
1. Qqn hait qqn.Avoir quelqu'un en haine. Synon. abhorrer, détester, exécrer; anton. aimer, adorer, chérir.Haïr cordialement, mortellement; haïr qqn à (la) mort. Après avoir aimé un être, on peut encore le haïr, ce qui est une autre forme d'aimer (Estaunié, Empreinte,1896, p. 322).Toi seule peux adoucir, par ton aveu, ce qui me fait te haïr (Proust, Swann,1913, p. 363).Il se méprisait, se haïssait dans sa détresse et dans sa honte, mais il ne pouvait, non! il ne pouvait se prendre en pitié (Bernanos, Imposture,1927, p. 376).On la haïssait et on la craignait. On savait qu'elle pouvait faire, ainsi protégée par la Kommandantur, beaucoup de bien et beaucoup de mal (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 121) :
1. Je le lis [Barrès] toujours avec la même passion. Dans mes soliloques avec moi-même, je l'appelle mon vieil ennemi. Je hais et j'aime tout à la fois cet homme sans doute sincère, qui sûrement ne fut pas un homme vrai. Guéhenno, Journal « Révol. »,1937, p. 64.
? Par litote. Ne pas haïr. Ne pas être indifférent à. Mademoiselle Angélique Bontems a perdu sa s?ur, la voilà fille unique, et nous savons qu'elle ne te hait pas (Balzac, Double fam.,1830, p. 262).
? Haïr qqn de, pour + subst. ou inf.Je finirai par vous haïr de votre art égoïste et perfide (Staël, Lettr. L. de Narbonne,1793, p. 164).Je me hais de m'arrêter à moitié de tous mes désirs, de les diminuer par mes hésitations (Rivière, Corresp. [avec Alain-Fournier], 1906, p. 291).Je la haïssais pour avoir pris ma vie sans le savoir, pour ne rien me donner à la place qu'un fantôme (A. France, Vie fleur,1922, p. 529) :
2. ... il les haïssait pour la grossièreté de leur âme, pour le sale assouvissement de leur instinct, pour la gaieté répugnante des vieux qui parlaient encore de ces immondes plaisirs. Maupass., Contes et nouv., t. 2, Saut, 1882, p. 10.
2. Absol. Je suis et resterai incapable de haïr (Gide, Journal,1933, p. 1168).L'homme doit vivre seul. Aimer, c'est s'abdiquer. Haïr, c'est s'affirmer. Je suis, je vis, j'attaque, je détruis. Je pense, donc je contredis (H. Bazin, Vipère,1948, p. 274) :
3. Vous regardez monter cette double impuissance, L'impuissance d'aimer et celle de haïr. Vous regardez monter cette double licence, La licence d'aimer et celle de trahir. Péguy, Ève,1913, p. 745.
B. ? Qqn hait qqc.Avoir de l'aversion pour quelque chose. Synon. exécrer, fuir.Ce qu'il hait et craint, ce n'est pas d'être seul avec soi mais c'est d'être privé des impressions qui lui font sentir la vie (Maine de Biran, Journal,1817, p. 74).Je hais le mensonge (Cocteau, Par. terr.,1938, II, 1, p. 231).
? Par litote. Ne pas haïr. Accepter, tolérer. Vous aimez à rire, et je suis forcé d'avouer que je ne hais pas la plaisanterie (Bloy, Journal,1899, p. 323).Voilà, ma chère, presque tout mon discours à la femme sans corps dont je crains et ne hais point que vous soyez jalouse (Valéry, Variété II,1929, p. 235) :
4. Non! je ne hais pas mon péché. J'aime encore mieux mon péché que mon âme, que mon repos, que mon salut et même que cette éternité en laquelle je ne peux croire. Duhamel, Nuit St-Jean,1935, p. 161.
? Loc. Haïr qqn ou qqc. comme la peste, comme la mort. ,,Haïr extrêmement quelqu'un ou quelque chose`` (Ac.).
Prononc. et Orth. : [ai:?], (il) hait [?], (nous) haïssons [ais? ?] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1694. Conjug. : il faut distinguer les 3 pers. du sing. du prés. de l'ind. et le sing. de l'impér. (je hais, tu hais, il hait, hais : [?] avec 1 syll. et pas de tréma) du reste des temps et des pers. où le tréma est maintenu [-ai-]. Au passé simple et au subj. imp. on doit écrire haïmes, haïtes, haït sans accent circonflexe bien que d'apr. Littré plusieurs grammairiens disent que le tréma ne dispense pas de l'accent. Étymol. et Hist. 1. [Ca 1050 enhadir « prendre en haine » (Alexis, éd. Chr. Storey, 433)]; 2. a) ca 1100 häir « avoir quelqu'un en haine, vouloir du mal à quelqu'un » (Roland, éd. J. Bédier, 1244); ca 1160 haïr abs. (Enéas, 1925 ds T.-L.); b) ca 1165 « avoir de l'aversion, de la répulsion pour quelque chose » (B. de Ste-Maure, Troie, 6082 ds T.-L. : häir orgueil). De l'a. b. frq. *hatjan « haïr »; cf. a. h. all. hâzen, hazôn de même sens; m. h. all. hazzen, all. hassen « id. » et fin viiies. dans les Gloses de Reichenau, éd. H.W. Klein et A. Labhardt, t. 1, p. 180 : o <disti> : hadisti. Le verbe oscillait, depuis le mil. du xiies. (ds T.-L.) entre les formes inchoatives et les formes simples; la conjugaison inchoative s'est généralisée au xvies. (cf. Hug.) et a été définitivement admise, au xviies., sauf au sing. de l'ind. prés. et à la seconde pers. du sing. de l'impér. (cf. Fouché Morphol., p. 24, 29 et 30). Fréq. abs. littér. : 3 007. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 4 329, b) 3 523; xxes. : a) 3 632, b) 5 019.
DÉR.
Haïsseur, -euse, adj. et subst.(Celui) qui éprouve de la haine, de l'aversion (pour quelqu'un/quelque chose). Par nature, le Bourgeois est haïsseur et destructeur de Paradis (Bloy, Lieux communs,1902, p. 178).La vue de ces jeunes haïsseurs d'aujourd'hui me paraît bornée. Rien ne vieillira plus vite que leur modernisme (Gide, Journal,1932, p. 1119).? [ais?:?] init. asp. ? 1resattest. a) [déb. xiiies. [ms.] hayor « celui qui hait, ennemi » (Ezechiel, XVI, 27 ds R. Levy, Recherches lexicographiques sur d'anc. textes français d'origine juive, p. 60)], ca 1245 haeres (Ph. Mousket, Chron., 8405 ds T.-L.), b) 1566 haïsseur (Rivaudeau, A charles d'Aunis ds ?uvres poétiques, éd. C. Mourain de Sourdeval, p. 228); a du rad. de l'anc. verbe haïr (s.v. haïr), b du rad. du part. prés. de haïr, suff. -eur2*.
BBG. ? Quem. DDL t. 6 (s.v. haïsseur).

HAÏR, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. [Ca 1050 enhadir « prendre en haine » (Alexis, éd. Chr. Storey, 433)]; 2. a) ca 1100 häir « avoir quelqu'un en haine, vouloir du mal à quelqu'un » (Roland, éd. J. Bédier, 1244); ca 1160 haïr abs. (Enéas, 1925 ds T.-L.); b) ca 1165 « avoir de l'aversion, de la répulsion pour quelque chose » (B. de Ste-Maure, Troie, 6082 ds T.-L. : häir orgueil). De l'a. b. frq. *hatjan « haïr »; cf. a. h. all. hâzen, hazôn de même sens; m. h. all. hazzen, all. hassen « id. » et fin viiies. dans les Gloses de Reichenau, éd. H.W. Klein et A. Labhardt, t. 1, p. 180 : o <disti> : hadisti. Le verbe oscillait, depuis le mil. du xiies. (ds T.-L.) entre les formes inchoatives et les formes simples; la conjugaison inchoative s'est généralisée au xvies. (cf. Hug.) et a été définitivement admise, au xviies., sauf au sing. de l'ind. prés. et à la seconde pers. du sing. de l'impér. (cf. Fouché Morphol., p. 24, 29 et 30).

Haïr au Scrabble


Le mot haïr vaut 7 points au Scrabble.

hair

Informations sur le mot hair - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot haïr au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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hair

Les mots proches de Haïr

HaiHaï, ïeHaieHaïeHaïkHaillonHaillonneux, euseHaim ou hainHaineHaineusementHaineux, euseHaïrHaireHaïssableHaïsseurhaïhaïhaihaïehaïehaieHaie-FouassièreHaie-TraversainehaïeshaiesHaiesHaignevillehaïkhaïkaïhaïkshaïkuhaïkusHaillainvilleHaillanHaillesHaillicourthaillonhaillonneusehaillonneuxhaillonsHaillotHaimpsHaimshaineHaine-Saint-PaulHaine-Saint-PierrehaineshaineusehaineusementhaineuseshaineuxHaininHainnevilleHainvillershaïrhaïrahaïraihaïraienthaïraishaïraithaïrashairehaireshaïrezhaïriez


Mots du jour


Naguère ou naguères     Tondeur, euse     Opportunité     Former     Anème     Dépêche     Châtellenie     Barre     Stratégie     Trémoussement     

Les citations avec le mot Haïr


  1. Je suis de la couleur de ceux qu'on persécute
    Sans aimer, sans haïr les drapeaux différents,
    Partout où l'homme souffre il me voit dans ses rangs.
    Plus une race humaine est vaincue et flétrie,
    Plus elle m'est sacrée et devient ma patrie.


    Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : Toussaint Louverture (1850), II, 4


  2. Il est doux de haïr dans les autres ce que nous ne parvenons pas à haïr en nous-même.

    Auteur : Jacques Boularan, dit Jacques Deval - Source : Afin de vivre bel et bien (1970)


  3. Aimer, c'est savourer, au bras d'un être cher, - La quantité de ciel que Dieu mit dans la chair...

    Auteur : Victor Hugo - Source : Sans référence


  4. Ne faire qu'un repas par jour amaigrit, dessèche et resserre le ventre, parce que l'humidité du ventre et de la chair est consumée par la chaleur de l'âme.

    Auteur : Hippocrate - Source : Du régime


  5. Encornet: Mollusque à la chair délicieuse, particulièrement l'encornet mâle, l'encornet à deux boules

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  6. Entre personnes sans cesse en présence, la haine et l'amour vont toujours croissant : on trouve à tout moment des raisons pour s'aimer ou se haïr mieux.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Comédie humaine (1842-1852)


  7. Pourquoi nous haïr? Nous sommes solidaires, emportés sur la même planète, équipage d'un même navire. Et s'il est bon que des civilisations s'opposent pour favoriser des synthèses nouvelles, il est monstrueux qu'elles s'entredévorent.

    Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Terre des hommes (1938)


  8. Par malheur, les plus vrais, les plus bienfaisants des sentiments ne peuvent vivre que dans un grand silence solitaire, au plus obscur de nos chairs, de nos sangs, de nos brumes.

    Auteur : Henri Gougaud - Source : L'Inquisiteur


  9. Pour haïr bien quelqu'un, il faut en aimer un autre. Toute grande haine sert de contrepoids à un grand amour.

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Mademoiselle de Maupin (1835)


  10. Les amoureux condamnés, une fois la chair rassasiée, à une vie de tourments. L'amour ne signifie donc pas du tout le bonheur, c'est un aspect du mythe qui s'écroule à nos pieds.

    Auteur : Céline Belloq - Source : Lâcher prise avec Schopenhauer (2011)


  11. Aimer, c'est dépendre. Haïr aussi.

    Auteur : Grégoire Lacroix - Source : Les euphorismes de Grégoire (2007)


  12. L'âme est l'amante; la chair est la maîtresse. On calomnie le démon. Ce n'est pas lui qui a tenté Eve. C'est Eve qui l'a tenté. La femme a commencé. Lucifer passait tranquille. Il a aperçu la femme. Il est devenu Satan.

    Auteur : Victor Hugo - Source : L'Homme qui rit (1869)


  13. Chair de chrétien
    Se raccomode d'elle-même.


    Auteur : Proverbes bretons - Source : Proverbe


  14. Le coeur ne vieillit pas en même temps que le corps ... Le coeur ne tient pas compte des avertissements de la chair.

    Auteur : François Mauriac - Source : Souffrances et bonheur du chrétien (1931)


  15. Nous sommes tous sculpteurs et peintres, et nos matériaux sont notre chair, notre sang, nos os.

    Auteur : Henry David Thoreau - Source : Walden ou la vie dans les bois (1854)


  16. Les magistrats, dans quelque circonstance et pour quelque grand intérêt de corps que ce puisse être, ne doivent jamais être que magistrats, sans parti et sans passions comme les lois, qui absolvent et punissent sans aimer ni haïr.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Montesquieu


  17. Laissez-nous seuls, sans les livres, et nous serons perdus, abandonnés, nous ne saurons pas à quoi nous accrocher, à quoi nous retenir ; quoi aimer, quoi haïr, quoi respecter, quoi mépriser ?

    Auteur : Fiodor Dostoïevski - Source : Mémoires écrits dans un souterrain (1864)


  18. Pourquoi un ami d'encre et de papier vaudrait-il moins qu'un ami de chair ?

    Auteur : Amélie Nothomb - Source : Une forme de vie (2010)


  19. O ma nuit ! ô ma Blonde ! ma lumineuse sur les collines
    Mon humide au lit de rubis, ma Noire au secret de diamant
    Chair noire de lumière, corps transparent comme au matin du jour premier.


    Auteur : Léopold Sédar Senghor - Source : Ethiopiques (1956), Chaka


  20. Qui aime bien la chair aime bien la sauce.

    Auteur : Guillaume, sieur de Broncourt Bouchet - Source : Sans référence


  21. La religion fait peut-être aimer Dieu mais rien n'est plus fort qu'elle pour faire détester l'homme et haïr l'humanité.

    Auteur : Boualem Sansal - Source : 2084 : la fin du monde (2015)


  22. Oui, si je ne tente rien, ça ne m’intéresse pas. Ça perd son sens, si l’on se répète ou utilise des techniques qu’on maîtrise déjà. Toujours écrire à la pointe de qu’on ne sait pas encore écrire. J’adore cette phrase de Duras qui dit : « On écrit pour savoir quel livre on écrirait si l’on écrivait ». Et elle ajoute : « On ne le sait jamais avant ». On peut toujours annoncer, comme ici, « je vais faire ceci, cela », ça ne reste que des lignes et des espoirs. Le vrai livre se fait toujours dans le dos de l’écrivain, avec beaucoup de patience, de travail, de rage et de chair.

    Auteur : Alain Raymond, dit Alain Damasio - Source : Interview d’Alain Damasio par François Muratet, Mars 2007


  23. On veut haïr et on veut aimer, mais on aime encore quand on haït, et on haït encore quand on aime.

    Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions diverses


  24. L'esprit est prompt, mais la chair est faible.

    Auteur : La Bible - Source : Matthieu, XXVI, 41, Maredsous


  25. J’ai appris que seules les questions importent, que les réponses ne sont que des certitudes mises à mal par le temps qui passe, que les questions sont du ressort de l’âme, et les réponses du ressort de la chair périssable.

    Auteur : Franck Bouysse - Source : Né d'aucune femme (2019)


Les citations du Littré sur Haïr


  1. Il n'est point ordinaire que la chair d'un oiseau de proie soit bonne à manger, comme l'est celle de notre caracara

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. IV, p. 158


  2. Des évêques [anglicans] qui ont anéanti eux-mêmes l'autorité de leur chaire... en condamnant ouvertement leurs prédécesseurs jusqu'à la source même de leur sacre, c'est-à-dire jusqu'au pape saint Grégoire et au saint moine Augustin son disciple et le premier apôtre de la nation anglaise

    Auteur : BOSSUET - Source : Reine d'Anglet.


  3. Après m'avoir chéri quand je vivais sans blâme, Qui m'aima généreux me haïrait infâme

    Auteur : Corneille - Source : Cid, III, 4


  4. Il est des viandes qui engendrent une chair mollace et demy pourrie

    Auteur : AMYOT - Source : Comment discerner le flatteur, 37


  5. On eût dit, à les voir [les martyrs], qu'à mesure qu'on leur enlevait quelque lambeau de leur chair, leur âme s'en serait trouvée beaucoup allégée, comme si on les eût déchargés d'un pesant fardeau

    Auteur : BOSSUET - Source : Panég. St Gorgon, 2


  6. La grole, pensant que ledit renard fust mort, se va poser sur son ventre, pensant de son membre que ce fust quelque chair desjà commencée à detailler

    Auteur : PALISSY - Source : 88


  7. S. Jérôme charge ses épaules d'un lourd fardeau, pour dompter une chair révoltée

    Auteur : CHATEAUBR. - Source : Génie, II, III, 8


  8. Deffaites trois boutons de votre estomach, et faites moi la grace de me dire pourquoi vous avez pu me haïr

    Auteur : D'AUB. - Source : Vie, CX.


  9. On dit que la mumie dont on a usé jusques aujourd'hui est venue de là [les tombeaux des Égyptiens].... Autres disent que mumie n'est autre chose qu'une simple chair humaine, prise des corps morts trouvés dans les sables et arenes qui sont ès deserts d'Arabie.... Autres tiennent que la mumie se fait et façonne en nostre France, et que l'on desrobe de nuict les corps aux gibets, puis on les cure ostant le cerveau et les entrailles, et les fait on seicher au four, puis on les trempe en poix noire....

    Auteur : PARÉ - Source : ib. VI


  10. Fauste est un dissolu, un prodigue, un libertin, un ingrat, un emporté qu'Aurèle n'a pu haïr ni déshériter

    Auteur : LA BRUY. - Source : XI


  11. En chaire ne se doit tenir propos qui ne soit totalement à l'erudition de son prochain et l'honneur de Dieu

    Auteur : MARG. - Source : Nouv. XI


  12. Ces dévots à demi, sur qui la chair plus forte Domine encore en quelque sorte, Penchent à tous moments vers ses mortels appas

    Auteur : Corneille - Source : ib. I, 6


  13. N'est-il pas juste d'imprimer le sceau douloureux de la croix sur une chair qui a été marquée tant de fois du caractère de la bête ?

    Auteur : MASS. - Source : Carême, Jeûne.


  14. La tortue, lorsqu'elle a mangé de la chair de serpent, mange de l'origan, autrement marjolaine sauvage

    Auteur : PARÉ - Source : Anim. 1


  15. On voit tous les jours les amateurs du monde tomber avec leurs protecteurs, et avec ces appuis de chair et de sang en qui ils mettaient une vaine confiance

    Auteur : MASS. - Source : Myst. Purific. Soumission.


  16. Un tabourineur qui fluteroit tout seul, seroit estimé comme un precheur qui monteroit en chaire sans assistans

    Auteur : DESPÉR. - Source : Contes, XL.


  17. Saint Paul est venu apprendre aux hommes.... que le royaume de Dieu ne consistait pas en la chair, mais en l'esprit

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pens. XV, 3 bis, édit. HAVET.


  18. Elle [Ste Thérèse] porte la charité jusqu'à l'union intime avec son époux, l'humilité jusqu'à l'anéantissement, la pauvreté jusqu'à l'entier dépouillement des biens et du désir de les posséder, la chasteté jusqu'au continuel crucifiement de sa chair

    Auteur : FLÉCH. - Source : Panég. Ste Thérèse.


  19. La bonne laideron ressemble à la poule de qui la plume est meprisée, et la chair estimée

    Auteur : YVER - Source : p. 562


  20. Tant et tant fut.... Dit d'oraisons, qu'on vit du purgatoire L'âme sortir, légère et n'ayant pas Once de chair

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fér.


  21. La chair de cet animal [le renne] est très bonne à manger ; son poil fait une excellente fourrure, et la peau passée devient un cuir très souple et très durable

    Auteur : BUFF. - Source : Quadrup. t. v, p. 249


  22. L'amour généreux de la vérité fait très souvent perdre les chaires où l'on ne doit enseigner que la vérité

    Auteur : MALEBRANCHE - Source : Recherche, IV, 9


  23. Mole est une fausse impregnation d'une chair sans forme, de figure ronde et dure, contenue en la matrice

    Auteur : PARÉ - Source : XVIII, 40


  24. Cotin, à ses sermons traînant toute la terre, Fend des flots d'auditeurs pour aller à sa chaire

    Auteur : BOILEAU - Source : ib.


  25. Jesus Christ est ceste mesme parole revestue de chair

    Auteur : CALV. - Source : ib. 77




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Mise à jour le mercredi 24 décembre 2025 à 01h31










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