La définition de Loterie du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Loterie
Nature : s. f.
Prononciation : lo-te-rie
Etymologie : Lot, par l'intermédiaire d'un verbe fictif loter, faire des lots.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de loterie de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec loterie pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Loterie ?


La définition de Loterie

Sorte de jeu de hasard où se font des mises, pour lesquelles on reçoit des billets portant des numéros ; le ou les numéros sortants donnent droit à un lot ou à la propriété d'un objet. Faire une loterie. Mettre une terre en loterie.


Toutes les définitions de « loterie »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

LOTERIE. n. f.
Sorte de jeu de hasard où l'on fait des mises, pour lesquelles on reçoit des billets portant des numéros : celui ou ceux de ces numéros qui sortent, lorsque le tirage a lieu, donnent droit à un lot, à la propriété d'un objet. Faire une loterie. Tirer une loterie. Mettre une montre, un tableau en loterie. Gagner, perdre à la loterie. Billet de loterie. Le tirage de la loterie. Le numéro gagnant de la loterie. Loteries de bienfaisance. Il se dit plus particulièrement d'une Espèce de banque établie par quelques gouvernements, dans laquelle les particuliers font des mises et courent la chance de gagner des sommes plus ou moins considérables, ou risquent de perdre leur argent. La loterie royale de France fut supprimée en 1836. Fig. et fam., C'est une loterie, C'est une affaire de hasard. On dit aussi C'est un numéro à la loterie en parlant d'un Avantage incertain et dépendant du hasard. Fig. Le monde est une loterie, Le hasard décide de la plupart des choses de ce monde comme dans une loterie.

Littré

LOTERIE (lo-te-rie) s. f.
  • 1Sorte de jeu de hasard où se font des mises, pour lesquelles on reçoit des billets portant des numéros?; le ou les numéros sortants donnent droit à un lot ou à la propriété d'un objet. Faire une loterie. Mettre une terre en loterie.
  • 2Jeu de hasard, établi par quelques gouvernements, qui a 90 numéros, et où la mise se fait sur un numéro (extrait), sur deux (ambe), sur trois (terne), sur quatre (quaterne), ou sur cinq (quine). Le gain de la mise est plus grand pour un ambe que pour un extrait, pour un terne que pour un ambe, et ainsi de suite. Il fut proposé d'attirer la cupidité publique par des loteries, Saint-Simon, 77, 258. Le grand art du faiseur de loterie est de présenter de grosses sommes avec de très petites probabilités, Buffon, Homme, Arith. morale.

    En France, un arrêt du conseil d'État du 30 juin 1776 supprima toutes les loteries particulières, et en créa une sous la dénomination de loterie royale de France?; cette spéculation immorale a été abolie à partir du 1er janvier 1836.

    Fig. Le monde est une loterie, le hasard règle la plupart des choses de ce monde. Ce commerce est une loterie, et chacun est séduit par l'espérance d'un billet noir, Montesquieu, Esp. XX, 6. [Les longévités] ce sont les gros lots dans la loterie universelle de la vie, Buffon, Probabilités de vie. Lorsqu'au tirage de la grande loterie des révolutions chacun ouvre son billet, il se fait une amère et ironique distribution des dons de la fortune, Chateaubriand, Stuarts, Charles II. À cette loterie où la vie est l'enjeu, Mon c?ur passionné mettrait trop ou trop peu, Lamartine, Joc. I, 42.

    Fig. C'est une loterie, c'est une affaire de hasard.

    C'est un terne à la loterie, c'est un avantage, un bien que le hasard seul procure, et sur lequel on ne peut guère compter.

  • 3Sorte d'amusement de société à l'aide duquel on distribue, sous forme de loterie, de petits cadeaux aux personnes présentes, et particulièrement aux dames. 30 août 1685?: le roi fit une petite loterie pour la maison royale?; Mlle de Blois eut le gros lot?; il y avoit de l'argent et des bijoux dans la loterie, et même quelques billets noirs qui n'étaient que de plaisanterie, Dangeau, I, 214. 12 février 1686?: ?une manière de loterie et de banque? Mme de Béringhen eut le gros lot que le roi avait donné gratuitement, et Sa Majesté, qui avait des billets, en ayant trouvé un noir, l'envoya sur l'heure à Mlle de Rambures?: c'était un miroir d'argent fort beau, Dangeau, p. 294.
  • 4Nom d'un jeu de cartes, dont les règles et les termes sont analogues à ceux de la loterie proprement dite.
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Encyclopédie, 1re édition

LOTERIE, s. f. (Arithmétique.) espece de jeu de hasard dans lequel différens lots de marchandises ou différentes sommes d'argent sont déposées pour en former des prix & des bénéfices à ceux à qui les billets favorables échoient. L'objet des loteries & la maniere de les tirer, sont des choses trop communes pour que nous nous y arrêtions ici. Nos loteries de France ont communément pour objet de parvenir à faire des fonds destinés à quelques ?uvres pieuses ou à quelque besoin de l'état ; mais les loteries sont très-fréquentes en Angleterre & en Hollande, où on n'en peut faire que par permission du magistrat.

M. Leclerc a composé un traité sur les loteries, où il montre ce qu'elles renferment de louable & de blâmable. Grégorio Leti a donné aussi un ouvrage sur les loteries, & le P. Menetrier a publié en 1700 un traité sur le même sujet, où il montre l'origine des loteries, & leur usage parmi les Romains ; il distingue divers genres de loteries, & prend de-là occasion de parler des hasards & de resoudre plusieurs cas de conscience qui y ont rapport. Chambers.

Soit une loterie de n billets dans laquelle m soit le prix du billet, mn sera l'argent de toute la loterie ; & comme cet argent ne rentre jamais en total dans la bourse des intéressés pris ensemble, il est évident que la loterie est toujours un jeu desavantageux. Par exemple, soit une loterie de 10 billets à 20 livres le billet, & qu'il n'y ait qu'un lot de 150 livres, l'espérance de chaque intéressé n'est que de liv. = 15 l. & sa mise est de 20 liv. ainsi il perd un quart de sa mise, & ne pourroit vendre son espérance que 15 l. Voyez Jeu, Avantage, Probabilité, &c.

Pour calculer en général l'avantage ou le desavantage d'une loterie quelconque, il n'y a qu'à supposer qu'un particulier prenne à lui seul toute la loterie, & voir le rapport de ce qu'il a déboursé à ce qu'il recevra : soit m l'argent déboursé, ou la somme de la valeur des billets, & n la somme des lots qui est toujours moindre, il est évident que le desavantage de la loterie est . Voyez Avantage, Jeu, Pari, Probabilité, &c.

Si une loterie contient n billets & m lots, on demande quelle probabilité il y a qu'on ait un lot, si on prend r billets. Prenons un exemple : on suppose en tout 20 billets, 15 lots, & par conséquent 15 billets qui doivent sortir, & qu'on ait pris 4 billets : on représentera ces 4 billets par les quatre premieres lettres de l'alphabet, a, b, c, d, & les 20 billets par les vingt premieres lettres du même alphabet. Il est visible, 1°. que la question se réduit à savoir combien de fois 20 lettres peuvent être prises quinze à quinze ; 2°. quelle probabilité il y a que l'un des 4 billets se trouve dans les 15. Or l'article Combinaison apprend que vingt choses peuvent être combinées quinze à quinze au nombre de fois représenté par une fraction dont le dénominateur est 1. 2. 3. 4. &c. jusqu'à 15. & le numérateur 6. 7. 8? &c. jusqu'à 6 + 14 ou 20. A l'égard de la seconde question, elle se réduit à savoir combien de fois les 20 billets (excepté les quatre a, b, c, d,) peuvent être pris quinze à quinze, c'est-à-dire combien de fois 16 billets peuvent être pris quinze à quinze, ce qui s'exprime (Voyez l'article Combinaison) par une fraction dont le dénominateur est 1. 2. 3. 4. &c. jusqu'à 15. & le numérateur 2. 3. 4. &c. jusqu'à 2 + 14 ou 16. Donc la probabilité cherchée est en raison de la premiere de ces deux fractions, moins la seconde à la premiere ; car la différence des deux fractions exprime évidemment le nombre de cas où l'un des billets a, b, c, d, sortira de la roue. Donc cette probabilité est en raison de 6. 7. 8..... 20-2. 3. 4...... 16 à 6. 7. 8.....20, c'est-à-dire de 17. 18. 19. 20-2. 3. 4. 5. à 17. 18. 19. 20.

Donc en général la probabilité cherchée est exprimée par le rapport de (n-m + 1. n-m + 2......n)-(n-r-m + 1. n-r-m + 2......n-r) à (n-m + 1. n-m + 2.....n) D'où l'on voit que si n-r-m + 1 = 0 ou est négatif, on jouera à jeu sûr. Si, par exemple, dans le cas précédent au lieu de 4 billets on en prenoit 6, alors on auroit n-r-m + 1 = 20-6-15 + 1 = 0 ; & il y auroit certitude d'avoir un lot, ce qui est évident, puisque si de 20 billets on en prend 6 & qu'il en doive sortir 15 de la roue, il est infaillible qu'il en sortira un des 6, les autres ne faisant ensemble que 14. Voyez Jeu, &c. (O)

Loterie, (Jeu) Ce jeu est ainsi nommé de la ressemblance qu'il y a entre la maniere de le jouer & de tirer une loterie ; il est d'ailleurs fort récréatif & d'un grand commerce. Il n'est beau qu'autant qu'on est beaucoup de monde à le jouer ; mais il ne faut pas être moins de quatre. On prend deux jeux de cartes où sont toutes les petites ; l'un sert pour faire les lots, & l'autre les billets. Voyez Lots & Billets. Quand on est convenu du nombre des jettons que chacun doit avoir devant soi, de leur valeur & des autres choses qui regardent le jeu ou les joueurs, deux des joueurs prennent chacun un jeu de cartes (ce sont les premiers venus, car il n'y a nul avantage d'être premier ou dernier à ce jeu) ; & après les avoir battues & fait couper à ceux qui sont à leur gauche, l'un d'eux en met une devant chaque joueur de façon qu'elle ne peut être vûe. Quand toutes ces cartes sont ainsi rangées sur la table, chaque joueur met le nombre des jettons qu'il juge à-propos sur celle qui est vis-à-vis de lui, faisant attention à ce que ces jettons ne soient point de nombre égal. Les les lots ainsi chargés, celui qui a l'autre jeu de carte en donne à chacun une : ensuite on tourne les lots, & alors chaque joueur voit si sa carte est semblable à quelqu'une des lots, c'est-à-dire que s'il a pour billet un valet de c?ur, une dame de carreau, & que quelqu'un des lots soit une dame de carreau ou un valet de c?ur, il gagne ce lot, & ainsi des autres. Les lots qui n'ont pas été enlevés sont ajoutés au fonds de la loterie, pour être tirés au coup suivant, & on continue à jouer ainsi jusqu'à ce que le fonds de la loterie soit tout tiré. Voyez Lots, Billets.

Lorsque la partie est trop long-tems à finir, on double ou on triple les billets qu'on donne à chaque, mais toujours cependant l'un après l'autre : la grosseur des lots abrege encore beaucoup la partie.

Loteries des Romains, (Hist. rom.) en latin pittacia, n. pl. dans Pétrone.

Les Romains imaginerent pendant les saturnales des especes de loteries, dont tous les billets qu'on distribuoit gratis aux conviés, gagnoient quelque prix ; & ce qui étoit écrit sur les billets se nommoit apophoreta. Cette invention étoit une adresse galante de marquer sa libéralité & de rendre la fête plus vive & plus intéressante, en mettant d'abord tout le monde de bonne humeur.

Auguste goûta beaucoup cette idée ; & quoique les billets des loteries qu'il faisoit consistassent quelquefois en de pures bagatelles, ils étoient imaginés pour donner matiere à s'amuser encore davantage ; mais Néron, dans les jeux que l'on célébroit pour l'éternité de l'empire, étala la plus grande magnificence en ce genre. Il créa des loteries publiques en faveur du peuple de mille billets par jour, dont quelques-uns suffisoient pour faire la fortune des personnes entre les mains desquels le hasard les distribuoit.

L'empereur Héliogabale trouva plaisant de composer des loteries moitié de billets utiles & moitié de billets qui gagnoient des choses risibles & de nulle valeur. Il y avoit, par exemple, un billet de six esclaves, un autre de six mouches, un billet d'un vase de grand prix, & un autre d'un vase de terre commune, ainsi du reste.

Enfin en 1685 Louis XIV. renouvella dans ce royaume la mémoire des anciennes loteries romaines : il en fit une fort brillante au sujet du mariage de sa fille avec M. le Duc. Il établit dans le salon de Marly quatre boutiques remplies de ce que l'industrie des ouvriers de Paris avoit produit de plus riche & de plus recherché. Les dames & les hommes nommés du voyage, tirerent au sort les bijoux dont ces boutiques étoient garnies. La fête de ce prince étoit sans doute très-galante, & même à ce que prétend M. de Voltaire, supérieure en ce genre à celle des empereurs romains. Mais si cette ingénieuse galanterie du monarque, si cette somptuosité, si les plaisirs magnifiques de sa cour eussent insulté à la misere du peuple, de quel ?il les regarderions-nous ? (D. J.)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

loterie \l?t.?i\ féminin

  1. Sorte de jeu de hasard où l'on fait des mises, pour lesquelles on reçoit des billets portant des numéros : celui ou ceux de ces numéros qui sortent, lorsque le tirage a lieu, donnent droit à un lot, à la propriété d'un objet.
    • Gagner, perdre à la loterie.
    • Le numéro gagnant de la loterie.
    • Loteries de bienfaisance.
    • Et les minutes se remirent à couler inexorablement, une à une, avec ce petit frottement doux et métallique des roues de loteries dans les foires. (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 225)
  2. (En particulier) Sorte de banque établie par quelques gouvernements, dans laquelle les particuliers font des mises et courent la chance de gagner des sommes plus ou moins considérables, ou risquent de perdre leur argent.
    • La loterie royale de France fut supprimée en 1836.
  3. (Figuré) (Familier) Affaire de hasard.
    • ? Ah, oui ! Tu continues d'espérer. La chasse aux yoyettes, c'est de la pure loterie. Dénicher l'oiseau rare équivaut à gagner le jackpot au loto ou au tiercé. (Soh Magne, Le bourreau de Marie, Yaoundé : SOPECAM, 2003, page 79)
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Trésor de la Langue Française informatisé


LOTERIE, subst. fém.

A. ? Jeu de hasard où le tirage au sort désigne les numéros des billets vendus ou distribués donnant droit à l'attribution d'un lot. Gagner, perdre à la loterie; tirer (les numéros gagnants de) la loterie. La loterie royale de France fut supprimée en 1836 (Ac. 1878-1935). Il eut une véhémente envie de jouer à la loterie; mais il lui restait si peu d'argent, qu'il n'osa pas risquer ainsi quatre florins (Karr,Sous tilleuls, 1832, p. 67).Il parle d'organiser une loterie à vingt francs le billet (Renard,Journal, 1895, p. 286).Il y avait le verre d'eau en opaline sur la table et ce service à thé gagné à une loterie (Mauriac,Noeud vip., 1932, p. 22).
? Mettre (qqc.) en loterie. Faire de quelque chose un lot d'une loterie. J'ai aussi la permission de mettre la Vallée [aux Loups] en loterie; ainsi me voilà bien dépouillé (Chateaubr., Corresp., t. 1,1817, p. 312):
1. ... parfois, lorsque la pièce est de dimension, on la met en loterie. Et les cris et les gestes redoublent. J'ai vu une carpe de 9 kilogrammes, monstrueuse, passer de bras en bras sur toute une foule, jusqu'au gagnant. Pesquidoux, Chez nous, 1923, p. 22.
? En partic. Loterie nationale. Loterie instituée par la loi du 31 mars 1933 dont le produit est versé au budget de l'État. Paulette, ça vous ennuierait de me garder ce billet de la loterie nationale? Mon père ne veut pas que j'en achète, et je ne sais pas où le planquer (Montherl., Fils personne, 1943, II, 1, p. 291):
2. Le café de Montmartre, avec (...) ses dixièmes de billets de la loterie nationale, ses caramels, ses brioches (...) tient à la fois du garage et du bazar. Fargue,Piéton Paris, 1939, p. 45.
B. ? P. méton. Baraque foraine dont l'attraction est une loterie. Il continue son chemin. Le voilà maintenant devant une loterie, on pourrait croire qu'il va jouer, mais non il se contente de regarder tourner la roue (Queneau,Pierrot, 1942, p. 50):
3. Il (...) rêvassait à la foire Saint-Romain, avec ses bals, ses manèges, ses loteries, ses tirs, toute une joie pétaradante sentant les frites et le gros vin. Dorgelès,Croix de bois, 1919, p. 43.
C. ? P. métaph., au fig. Chose réglée par le hasard. Le monde est une loterie (Ac. 1835-1935). Toutes ces feuilles gémissantes, mouillées par des larmes de famille (...) me représentaient la destinée présente de la France comme une loterie sinistre (Vigny,Serv. et grand. milit., 1835, p. 155).A cette loterie où la vie est l'enjeu Mon coeur passionné mettrait trop ou trop peu (Lamart.,Jocelyn, 1836, p. 582):
4. Je dirai qu'une femme ne doit jamais écrire que (...) des oeuvres posthumes à publier après sa mort. Imprimer pour une femme de moins de cinquante ans, c'est mettre son bonheur à la plus terrible des loteries... Stendhal,Amour, 1822, p. 210.
? Loterie de + subst.Les actionnaires de demain (...) ne pouvaient passer devant cette grande loterie de la spéculation, sans tourner la tête (Zola,Argent, 1891, p. 47).J'avais de la chance, semblait-il, ce jour-là. Mon nom était déjà plusieurs fois sorti à cette loterie de l'amitié, et on m'avait passé, par-dessus les têtes, plusieurs lettres (Guéhenno,Journal homme 40 ans, 1934, p. 180).
Prononc. et Orth.: [l?t?i]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1538 «jeu de hasard où le tirage au sort de numéros gagnants permet de gagner des lots» (doc. de Béthune, ap. La Fons, Gloss. ms., Bibl. Amiens ds Gdf., s.v. lotissement). Empr. au néerl. loterij «id.» (cf. loteria dans une lettre en lat. de 1513 de Chr. Longolius d'apr. FEW t. 16, p. 482b; v. aussi Kluge20), dér. de lot (lot*). Fréq. abs. littér.: 329. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 607, b) 619; xxes.: a) 275, b) 382. Bbg. Boulan 1934, p. 36.

LOTERIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1538 «jeu de hasard où le tirage au sort de numéros gagnants permet de gagner des lots» (doc. de Béthune, ap. La Fons, Gloss. ms., Bibl. Amiens ds Gdf., s.v. lotissement). Empr. au néerl. loterij «id.» (cf. loteria dans une lettre en lat. de 1513 de Chr. Longolius d'apr. FEW t. 16, p. 482b; v. aussi Kluge20), dér. de lot (lot*).

Loterie au Scrabble


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Les citations avec le mot Loterie


  1. Billet de loterie, billet d'hôpital.

    Auteur : Proverbes allemands - Source : Proverbe


  2. Le gros lot à la loterie de la Vie: gagner la paix intérieure.

    Auteur : Daniel Desbiens - Source : Maximes d'Aujourd'hui


  3. Peut-être que c'est une grande loterie, mais l'univers, en fin de compte, se charge de rétablir l'équilibre. L'univers prend soin de tous ses oisillons.

    Auteur : Raquel Jaramillo Palacio - Source : Wonder (2012)


  4. La vie est une loterie, - Même si tu gagnes au final tu perds la vie.

    Auteur : MC Solaar - Source : Sans référence


  5. L'amour est une loterie, la Grâce est une loterie. Voilà l'essence du roman.

    Auteur : Jules Michelet - Source : Bible de l'Humanité (1864)


  6. Gagner à la loterie rend heureux un an, faire ce que l’on aime rend heureux toute une vie.

    Auteur : Mary Higgins Clark - Source : Entre hier et demain (2003)


  7. Nous croyons parfois que les gens sont des billets de loterie: qu'ils sont là pour transformer en réalité nos absurdes illusions.

    Auteur : Carlos Ruiz Zafón - Source : L'Ombre du vent (2001)


  8. Je mets un billet à une loterie dont le gros lot se réduit à ceci: être lu en 1935.

    Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Vie de Henry Brulard (1835-1836), XIX


  9. Le mariage est une loterie.

    Auteur : Ben Jonson - Source : Sans référence


  10. On compare souvent le mariage à une loterie. C'est une erreur, car à la loterie, on peut parfois gagner.

    Auteur : George Bernard Shaw - Source : Sans référence


  11. Emphatique : « Aucun vent ne peut, nez magistral,
    T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
    Dramatique : « C’est la Mer Rouge quand il saigne ! »
    Admiratif : « Pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
    Lyrique : « Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
    Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? »
    Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu’on vous salue,
    C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! »
    Campagnard : « Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain !
    C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! »
    Militaire : « Pointez contre cavalerie ! »
    Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ?
    Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
    Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
    « Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
    A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! »


    Auteur : Edmond Rostand - Source : Cyrano de Bergerac (1897), I, 4, Cyrano


  12. Il y a des gens qui sont veufs, comme il y en a qui gagnent à la loterie.

    Auteur : Emile Henriot - Source : Sans référence


  13. Il y a moins de bénéfices à espérer d'un billet de loterie que d'un billet de chemin de fer.

    Auteur : Paul Morand - Source : Sans référence


  14. Une vie de famille est une succession de repas dépressifs où chacun répète les mêmes anecdotes humiliantes et automatismes hypocrites, où l'on prend pour un lien ce qui n'est que loterie de la naissance et rites de la vie en communauté.

    Auteur : Frédéric Beigbeder - Source : Un roman français (2009)


  15. Le plus obscur des écrivains se dit tout de même qu'il a pris un billet à cette loterie de la gloire.

    Auteur : François Mauriac - Source : Mauriac avant Mauriac, 1913-1922 (1977)


  16. Il ne faut jamais jouer à la loterie, car , quand ainsi, quand on gagne, la surprise est encore plus grande

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  17. L'amour est une loterie où celui qui gagne, gagne la mort!

    Auteur : Alexandre Dumas - Source : Les Trois Mousquetaires (1844)


  18. Il venait de proposer au cardinal de Fleury un plan de loterie très composée, qui n'avait pas été goûté. Il allait le proposer à la cour de Turin, où il fut adopté et mis en exécution.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Les Confessions (édition posthume 1782-1789)


  19. Le destin attend toujours au coin de la rue. Comme un voyou, une pute ou un vendeur de loterie : ses trois incarnations favorites. Mais il ne vient pas vous démarcher à domicile. Il faut aller à sa rencontre.

    Auteur : Carlos Ruiz Zafón - Source : L'Ombre du vent (2001)


  20. Il n'y a pas de justice. Tout est loterie. La naissance, la mort, le talent. Et c'est tant pis pour nous.

    Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt - Source : La Part de l'autre (2001)


  21. Il y a un genre de bonheur qui ne tient pas plus à nous qu'un manteau. Ainsi le bonheur d'hériter ou de gagner à la loterie ; aussi la gloire, car elle dépend de rencontres. Mais le bonheur qui dépend de nos puissances propres est au contraire incorporé ; nous en sommes encore mieux teints que n'est de pourpre la laine.

    Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Propos sur le bonheur (1928)


  22. La passion peut se comparer à la loterie: - duperie certaine et bonheur cherché par les fous!

    Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Sans référence


  23. Les gens du monde ne rejettent pas celui qui leur est devenu inutile ou gênant, mais qu'ils le laissent simplement tomber de lui-même comme tombent des gants après le bal, quand ils ne sont plus retenus, ou les billets non gagnants d'une loterie.

    Auteur : Ivan Sergueïevitch Tourgueniev - Source : Dimitri Roudine (1861)


  24. Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
    On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…
    En variant le ton, – par exemple, tenez :
    Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel nez,
    Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! »
    Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse
    Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
    Descriptif : « C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap !
    Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! »
    Curieux : « De quoi sert cette oblongue capsule ?
    D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
    Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiseaux
    Que paternellement vous vous préoccupâtes
    De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »
    Truculent : « Ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
    La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
    Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
    Prévenant : « Gardez-vous, votre tête entraînée
    Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
    Tendre : « Faites-lui faire un petit parasol
    De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
    Pédant : « L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane
    Appelle Hippocampéléphantocamélos
    Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! »
    Cavalier : « Quoi, l’ami, ce croc est à la mode ?
    Pour pendre son chapeau, c’est vraiment très commode ! »
    Emphatique : « Aucun vent ne peut, nez magistral,
    T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
    Dramatique : « C’est la Mer Rouge quand il saigne ! »
    Admiratif : « Pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
    Lyrique : « Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
    Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? »
    Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu’on vous salue,
    C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! »
    Campagnard : « Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain !
    C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! »
    Militaire : « Pointez contre cavalerie ! »
    Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ?
    Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
    Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
    « Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
    A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! »
    – Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit
    Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit
    Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres,
    Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres
    Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot !
    Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut
    Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
    me servir toutes ces folles plaisanteries,
    Que vous n’en eussiez pas articulé le quart
    De la moitié du commencement d’une, car
    Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
    Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve.


    Auteur : Edmond Rostand - Source : Cyrano de Bergerac (1897), I, 4, Cyrano


  25. Tous concourent à réparer pour chacun une perte de hasard, par exemple une mort prématurée, une longue maladie, un accident de route, un vol, un incendie. L'assurance fait que personne ne perd à la loterie du malheur.

    Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Les Arts et les Dieux (1958), Définitions


Les citations du Littré sur Loterie


  1. Il fut proposé d'attirer la cupidité publique par des loteries

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 77, 258


  2. Le grand art du faiseur de loterie est de présenter de grosses sommes avec de très petites probabilités

    Auteur : BUFF. - Source : Homme, arith. morale.


  3. 12 février 1686 : ....une manière de loterie et de banque.... Mme de Béringhen eut le gros lot que le roi avait donné gratuitement, et Sa Majesté, qui avait des billets, en ayant trouvé un noir, l'envoya sur l'heure à Mlle de Rambures : c'était un miroir d'argent fort beau

    Auteur : DANGEAU - Source : p. 294


  4. La loterie offre le hideux spectacle d'un gouvernement exerçant le plus vil des escamotages, et mettant l'innocence, le bien-être des hommes au misérable prix de quelques millions

    Auteur : MIRABEAU - Source : Collection, t. IV, p. 249


  5. Je ne suis pas fort en peine du temps où se tirera votre loterie, et je ne suis pas assez fou pour me persuader qu'en quatre coups j'amènerai rafle de six

    Auteur : BOILEAU - Source : Lett. à Brossette, 13


  6. 30 août 1685 : le roi fit une petite loterie pour la maison royale ; Mlle de Blois eut le gros lot ; il y avoit de l'argent et des bijoux dans la loterie, et même quelques billets noirs qui n'étaient que de plaisanterie

    Auteur : DANGEAU - Source : I, 214


  7. La reine a été deux fois aux Carmélites avec Mme de Montespan, où cette dernière se mit à la tête de faire une loterie

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 29 avr. 1676


  8. J'ai poursuivi un terne pendant longtemps ; mais j'y ai renoncé ; c'est une ruine que la loterie

    Auteur : PICARD - Source : Manie de briller, II, 11


  9. Bien qu'on n'eût trouvé sur sa personne ou dans son bagage que des miroirs à deux sous, des images d'Épinal, de la sucrerie commune et tout un stock de fanfreluches et de bimbeloteries de la boutique à treize

    Auteur : PR. - Source : DEVIELLE, l'Événement, 7 nov. 1874


  10. Il [Louis XIV] en faisait des loteries [de bijoux précieux pour les dames], ou bien on les jouait à la rafle, et Mme de Bourgogne distribuait souvent les lots gagnés

    Auteur : Voltaire - Source : Fragm. sur l'hist. XXVIII


  11. Faloterie

    Auteur : OUDIN - Source : Dict.


  12. Ce nouveau contrat servit d'hypothèque à un emprunt de 12 millions de livres en rentes viagères à dix pour cent, et par voie de loterie

    Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. IV, 27


  13. Ce monde-ci n'est qu'une loterie De biens, de rangs, de dignités, de droits Brigués sans titre, et répandus sans choix

    Auteur : Voltaire - Source : Nan. I, 9




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Mise à jour le jeudi 25 septembre 2025 à 12h32










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