La définition de Siéger du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Siéger
Nature : v. n.
Prononciation : sié-jé. Le g prend un e devant a et o :
Etymologie : Siége.

Voir les citations du mot SiégerSignification du mot Siéger


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de siéger de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec siéger pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Siéger ?


La définition de Siéger

Tenir le siége pontifical ou épiscopal. Tel pape siégea tant d'années.


Toutes les définitions de « siéger »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

SIÉGER. v. intr.
Occuper un siège honorifique. Il siège à la Chambre, au Sénat. Il signifie spécialement Occuper le siège pontifical ou épiscopal. Tel pape, tel évêque siégea tant d'années. Il est vieux en ce sens. Il signifie également Occuper le siège de juge, tenir séance. Ce juge ne doit pas siéger dans telle affaire. Le tribunal ne siège pas aujourd'hui. Il signifie aussi Avoir en un certain lieu le siège de sa juridiction. La Cour des Comptes siège à Paris. Il signifie encore figurément Avoir son siège en quelque endroit. Ce n'est pas là que siège le mal.

Littré

SIÉGER (sié-jé. Le g prend un e devant a et o?: siégeant, siégeons?; l'é reste aigu même quand la syllabe qui suit est muette?: je siége, je siégerai, etc. bien que la prononciation fasse entendre un è ouvert) v. n.
  • 1Tenir le siége pontifical ou épiscopal. Tel pape siégea tant d'années.
  • 2Il se dit des juges, des tribunaux, etc. La cour de cassation siége à Paris.
  • 3Il se dit de la place qu'on occupe dans une assemblée délibérante. Les avocats cessèrent de plaider, comme le parlement avait quelquefois cessé de rendre la justice?; ils semblaient plus en droit que le parlement de sus pendre leurs fonctions?; car les juges font serment de siéger, et les avocats n'en font point de plaider, Voltaire, Hist. parl. LXIV. L'obstacle des titres serait faible, parce que ces titres, ne donnant presque d'autre fonction que de siéger au sénat, pourraient être supprimés sans inconvénient, Rousseau, Gouvern. de Polog. ch. VII.

    Occuper le fauteuil dans une assemblée délibérante, dans un tribunal, comme président, comme juge.

  • 4 Fig. Être, se trouver. C'est là que siége le mal.

REMARQUE

Dans les éditions du Dictionnaire de l'Académie de 1696, de 1718 et de 1740, siéger n'a que la signification?: occuper le siége pontifical?; et on note qu'il vieillit. Dans l'édition de 1762, on efface cette note, et on ajoute à l'ancienne signification celle qui est relative aux tribunaux?: Le tribunal siége en tel endroit.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Verbe - français

siéger \sje.?e\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Occuper un siège dans un organe officiel ou administratif.
    • Il siège à la Chambre, au Sénat.
    • L'homme d'affaires d'origine montréalaise a renoncé à sa citoyenneté canadienne en 2001 afin de pouvoir siéger à la Chambre des lords de la Grande-Bretagne [?]. (Le Devoir, 13 octobre 2006)
    • Le ministre [?] a aussi promis de constituer un comité d'experts indépendants en « apprentissage du français », composé d'universitaires. « On se demande qui a été sollicité pour y siéger. Certainement pas nous, nous n'en avons pas encore entendu parler! », déplore Mme Chartrand. (Le Devoir, 2 et 3 décembre 2006)
    • Traditionnellement, inhibée par son caractère semi-public, La Caixa était restée un actionnaire silencieux, siégeant dans les conseils d'administration, mais laissant la gestion à d'autres. (Le Monde diplomatique, janvier 2006)
  2. (Vieilli) Occuper le siège pontifical ou épiscopal.
    • Tel pape, tel évêque siégea tant d'années.
    • À la mort de Jacques II, en 1311, son fils Sanche hérite du trône de Majorque. Il va s'attacher à embellir encore un peu plus {Perpigna. En 1324, il pose la première pierre de la future cathédrale. Celle-ci, gravée, est encore visible sur le quatrième pilier. Mais l'église n'est encore qu'une collégiale, car la capitale religieuse est à Elne, où siègera l'évêque jusqu'en 1602. (Le Point, 9 février 2006)
  3. Occuper le siège de juge, tenir séance.
    • Ce juge ne doit pas siéger dans telle affaire.
    • Le tribunal ne siège pas aujourd'hui.
    • Les inculpés « se préparaient à commettre des attentats terroristes contre des responsables politiques néerlandais et des bureaux des services de renseignement », ont estimé les juges, siégeant à Amsterdam. (Le Monde, 1er décembre 2006)
  4. Avoir en un certain lieu le siège de sa juridiction.
    • La Cour des comptes siège à Paris.
    • Une première décision est attendue en 2007 sur la compétence du Tribunal siégeant à La Haye dans cette affaire. (Libération, 14 juillet 2006)
  5. (Figuré) Avoir son siège en quelque endroit.
    • Ce n'est pas là que siège le mal.
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Trésor de la Langue Française informatisé


SIÉGER, verbe intrans.

I. ? Être assis à une place officielle, signe d'un pouvoir honorifique ou réel pour présider ou tenir séance.
A. ?
1. [Le suj. désigne une pers. (haut personnage, roi, pape, évêque)] Synon. de trôner.Le roi siégeait, habillé de pourpre et d'hermine, sur un trône très simple et cependant majestueux (Saint-Exup., Pt Prince, 1943, p. 438).
? THÉOL. [Le suj. désigne Dieu ou les Bienheureux accueillis, selon la Bible, à ses côtés] [Le mendiant] siégeait avec les doux dans un Royaume Suave comme un c?ur d'où découle tout baume. Et il siégeait avec les hommes dont les pleurs Lavèrent le regard et qui voient le bonheur (Jammes,Géorgiques, Chant 7, 1912, p. 78).[Dieu] demeure au ciel. Il y siège sur un trône, entouré des séraphins, qui forment sa cour et célèbrent sa sainteté (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 989).
? SYMBOLIQUE. Chez les Hébreux (...) l'homme qui déplorait la perte d'un objet chéri ou quelqu'autre grand malheur se tenait assis, et voilà pourquoi siéger et pleurer sont si souvent synonymes dans l'Écriture Sainte (J. de Maistre,Soirées St-Pétersb., t. 2,1821,p. 206, notes).
? P. anal. et parfois iron. Occuper une place privilégiée au sein d'une assemblée ou occuper un siège d'une manière ostentatoire. Lui, avec un sourire, siégeait au haut de la table tout seul (Claudel, Agamemnon, 1896, p. 909).M'ame Bayard, qui siégeait à son comptoir, ne daigna pas tourner la tête (France, Crainquebille, 1904, p. 43):
1. Rendre des visites et en recevoir, siéger à des dîners d'apparat chez elle et chez les autres, ne manquer ni un bal, ni une exposition (...) être en représentation toujours, c'était encore, il y a quatre ans, l'unique affaire de cette femme à figure de déesse. Bourget, Pastels, 1889, p. 72.
? [Le suj. désigne un animal] Du haut d'un excellent piano de Vienne où il [le chat] siégeait magistralement, il jeta sur la comtesse (...), ce regard mielleux et froid par lequel toute femme étonnée de sa beauté l'aurait saluée (Balzac, Fille Ève, 1839, p. 178).
2. DR. [Le suj. désigne un juge, un magistrat] Occuper une place déterminée pendant les séances au tribunal. Il revit, dominant l'estrade où les juges siégeaient sur trois fauteuils d'acajou, garnis de velours d'Utrecht rouge, les bustes de Chalier et de Marat (France, Dieux ont soif, 1912, p. 303).
B. ? Tenir séance, avoir un pouvoir électif et/ou délibérant dans une assemblée où l'on a été nommé soit à vie, soit pour un mandat déterminé.
1. [Le suj. désigne une pers.]
a) Absol. Le règlement de la cour pourra prévoir que, selon les circonstances et à tour de rôle, un ou plusieurs juges pourront être dispensés de siéger (Charte Nations Unies, 1946, p. 117).
b) Siéger à, au, dans.Je vais encore siéger dans ce vilain jury; vous ne sauriez croire l'expérience que j'ai acquise depuis huit jours en matière de forfaits (J.-J. Ampère, Corresp., 1856, p. 312):
2. Les gens qui s'étonnent de ne pas trouver parmi nous des politiciens usés, des académiciens somnolents, des hommes d'affaires manégés par les combinaisons, des généraux épuisés de grades, font penser à ces attardés des petites cours d'Europe qui, pendant la grande révolution française, s'offusquaient de ne pas voir siéger Turgot, Necker et Loménie de Brienne au Comité de Salut public. De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 533.
? En partic.
? Siéger à l'Académie, à l'Institut. Avoir un fauteuil à l'Académie, à l'Institut. Les médaillés du salon, les plus réputés d'entre les « officiels », nantis de postes enviables, siégeant sous la coupole de l'Institut (...), sont raillés par les critiques comme de simples fonctionnaires (Arts et litt., 1936, p. 72-6).
? Siéger dans un (jury de) concours. Un médecin ayant siégé dans un concours pour un hôpital et une discipline donnée, ne peut siéger pour le même hôpital et la même discipline, lors des deux concours qui suivent (Organ. hospit. Fr., 1957, p. 14).
2. [Le suj. désigne un ensemble de pers. réunies en assemblée délibérante (pol., jur., sc., etc.)]
a) Absol. Les plus importantes de ces réunions sont le Congrès international de botanique qui siège tous les 5 ans, le Congrès de zoologie, le Congrès de physiologie et le Congrès des anatomistes (Civilis. écr., 1939, p. 26-8).Pour qu'une commission puisse valablement siéger, il est nécessaire que le tiers des membres soit présent (Ginestet, Ass. parlem. eur., 1959, p. 101).
b) Siéger à, au, en.Normalement le corps législatif siégeait en public, mais il était obligé de siéger à huis clos sur la demande de cinq députés, c'est-à-dire, pratiquement toutes les fois que le désirait le gouvernement (Lidderdale, Parlement fr., 1954, p. 27).
II.
A. [Le suj. désigne une instit., une admin., une société] Avoir son siège officiellement établi (à). L'agence Claparon siégeait alors dans un petit entresol de la rue Chabannais (Balzac, Homme d'affaires, 1845, p. 408).Quoi qu'il advienne, le gouvernement ne siégera plus à Paris. Dès lors Paris ne sera plus la capitale et le Paris que nous aimions deviendra de l'histoire (Flaub., Corresp., 1871, p. 234).
B. ? Avoir son lieu d'implantation (à, dans).
1. [Le suj. désigne un inanimé concr.] Synon. se situer, se trouver.En face de l'humble maison à cinq étages siège un hôtel (Verlaine, ?uvres posth., t. 1, Souv., 1896, p. 267).Entre deux fenêtres siégeait, barbu et cornu, le Moïse de Michel-Ange (France, Pt Pierre, 1918, p. 214).
2. MÉDECINE
a) [Le suj. désigne un mal, une douleur] Être localisé dans un endroit précis du corps. Omer apprit que le mal siégeait au ventre. Lui-même souffrait parfois d'indigestions (Adam, Enf. Aust., 1902, p. 114).[Les crampes d'estomac] donnent une impression de torsion souvent pénible pouvant irradier vers le dos mais siégeant elles aussi dans la région de l'épigastre (Quillet Méd.1965, p. 131).
b) [Le suj. désigne une maladie et/ou ses manifestations cliniques visibles] Sous ces cartilages saillants et gonflés, entre les deux yeux vitreux siégeait un coryza éternel (Drieu La Roch., Rêve bourg., 1937, p. 203).Il faut rapprocher de l'épidermomycose la dysidrose, qui a également des rapports étroits avec l'eczéma. Elle siège aux mains et aux pieds (...) et est formée par de nombreuses vésicules (Quillet Méd.1965, p. 309).
3. Au fig., littér. ou poét.
a) [Le suj. désigne un inanimé abstr.] Synon. résider, régner.
? Siéger à, sur.Pourquoi la pâleur siége à ton front soucieux; Pourquoi, tel qu'un voleur tu détournes les yeux (Barbier, ïambes, 1840, p. 151).Il était impassible et dur, et sur sa bouche Siégeaient l'amer mépris et le vouloir farouche (Leconte de Lisle, Poèmes barb., 1878, p. 327).
? Siéger en.En lui siégeait une force élégante, irrésistible, qui dans l'antiquité en eût fait un modèle (Jammes, Mém., 1923, p. 135).
b) [Le suj. désigne une pers.] Rester présent. Henri de Régnier est le pair de ces grands poètes [Lamartine, Vigny] et siègera dans notre admiration bien au-dessus des Parnassiens en apparence inaccessibles (Proust, Chron., 1922, p. 176).
Prononc. et Orth.: [sje?e], (il) siège [sj?:?]. Ac. 1694, 1718: sieger; dep. 1740: sié-. Étymol. et Hist. A. 1. a) 1611 « [en parlant d'une assemblée, d'une cour] tenir séance » (Cotgr.: Le Parlement siegeoit); 1778 (Ac.; Le Parlement vient siéger au Châtelet); b) 1832 « avoir à demeure son siège dans un endroit » (Raymond); 2. 1798 « avoir son origine, se trouver dans » (Ac.: ce n'est pas là que siège le mal). B. 1. 1611 « occuper un siège pontifical, abbatial... » (Cotgr.: le Pape siegeoit 12 ans); 2. 1690 « occuper un siège dans une assemblée délibérante » (Fur.: les juges viennent sieger dans les Juridictions); 3. av. 1719 « occuper un siège considéré comme honorifique » ici, empl. par image (Mmede Maintenon ds Lar. 19e: on croit que la félicité suprême siège sur les gradins les plus élevés); 4. 1798 « [en parlant d'une personne] résider, habiter » (Ac.). Dér. de siège*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 450. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 716, b) 705; xxes.: a) 635, b) 539.

SIÉGER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. A. 1. a) 1611 « [en parlant d'une assemblée, d'une cour] tenir séance » (Cotgr.: Le Parlement siegeoit); 1778 (Ac.; Le Parlement vient siéger au Châtelet); b) 1832 « avoir à demeure son siège dans un endroit » (Raymond); 2. 1798 « avoir son origine, se trouver dans » (Ac.: ce n'est pas là que siège le mal). B. 1. 1611 « occuper un siège pontifical, abbatial... » (Cotgr.: le Pape siegeoit 12 ans); 2. 1690 « occuper un siège dans une assemblée délibérante » (Fur.: les juges viennent sieger dans les Juridictions); 3. av. 1719 « occuper un siège considéré comme honorifique » ici, empl. par image (Mmede Maintenon ds Lar. 19e: on croit que la félicité suprême siège sur les gradins les plus élevés); 4. 1798 « [en parlant d'une personne] résider, habiter » (Ac.). Dér. de siège*; dés. -er.

Siéger au Scrabble


Le mot siéger vaut 7 points au Scrabble.

sieger

Informations sur le mot sieger - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot siéger au Scrabble ?


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Les citations avec le mot Siéger


  1. Je ne sais quelle envie perverse me prit de la gêner, de l'assiéger, de la contraindre dans sa dernière réserve.

    Auteur : Eugène Fromentin - Source : Dominique (1862)


Les citations du Littré sur Siéger


  1. Ils assiegerent le chasteau au plus près qu'ils purent

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 21


  2. Si l'assiegeriez voulentiers, Si n'eussiez paour qu'endementiers [pendant ce temps] Aucuns vous chantassent des vierges [ne vous jouassent un mauvais tour], Ou que l'en vous donnast des verges, Comme à gens mauldiz et haïz

    Auteur : AL. CHART. - Source : p. 719


  3. S'il vient jamais assiéger Abbeville, soyez sûrs qu'il vous donnera des sauvegardes ; mais il n'en donnera pas à tout le monde

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Florian, 9 juin 1767


  4. Le révérend père vint assiéger ses derniers moments

    Auteur : Voltaire - Source : L'h. aux 40 écus.


  5. Le plus ordinaire moyen qu'on suit pour cet effect est d'assieger places qui importent

    Auteur : LANOUE - Source : 434


  6. Et il les assistrent [assiégèrent] à mout poi de gent devant deus portes

    Auteur : VILLEH. - Source : CXLI


  7. On délibéra si on assiégerait Mons ou Valenciennes

    Auteur : SARAZIN - Source : Oeuvres, 1re partie, dans RICHELET


  8. La ville qu'il pretendoit d'assieger

    Auteur : LANOUE - Source : 632


  9. Qu'un conquérant voisin attaque ce peuple, il ne le trouvera pas peut-être assez accoutumé à camper, à se ranger en bataille, ou à dresser des machines pour assiéger une ville, mais il le trouvera invincible

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. V


  10. De tous les futurs contingents, un des moins probables est qu'un jour le roi de Sardaigne assiégera Genève

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. V


  11. On faisait un crime à Lalli de ne s'être pas emparé de ce poste, nommé Chetoupet, avant d'aller à Madras ; tous les maréchaux de France assemblés auraient eu bien de la peine à décider de si loin si on devait assiéger Chetoupet ou non ; et on portait cette question à la grand'chambre

    Auteur : Voltaire - Source : Pol. et lég. Fragm. Hist. Inde, 19


  12. Mistrent la main à assieger le chastel et faire engins, et firent un grand trebuchet qui gettoit le pesant d'un quintax

    Auteur : DU CANGE - Source : trebuchetum.


  13. On croit qu'on va assiéger Cambrai ; c'est un si étrange morceau, qu'on espère que nous y avons le l'intelligence

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 15 avr. 1676


  14. Anieres, ne pouvant faire assieger Pons, obtint seulement de faire parer le canon et l'atelage comme pour y marcher le lendemain

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. I, 336


  15. Averti que le duc le vouloit boucler [assiéger] en quelque lieu qu'il fust

    Auteur : D'AUB. - Source : ib. III, 28


  16. L'Espagnol ayant tourné diverses testes aux villes frontieres, pour donner jalousie à toutes, prit parti d'assieger Saint-Quentin

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. I, 25


  17. Ceux-ci, ayant faict 25000 hommes, assiegerent Ulpian

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. I, 24


  18. Ceux du chastel virent bien que le faix leur estoit grand, et, si le roi David maintenoit son propos [de les assiéger aussi vivement], ils auroient fort temps

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 163


  19. Ce fut surtout quand la garde, sur laquelle ils [les traînards] se réglaient, s'ébranla.... on vit en un instant une masse profonde, large et confuse d'hommes, de chevaux et de chariots assiéger l'étroite entrée des ponts [sur la Bérezina], qu'elle débordait

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. XI, 8


  20. Que les plus grandes louanges de Cesar avoient esté meritées, par ce que, sans desassieger, il donnoit des batailles

    Auteur : D'AUB. - Source : ib. II, 443


  21. Quand ces chevaliers de Bretagne virent venir les Anglois, et qu'ils s'ordonnoient pour eux assieger, si n'en furent mie trop effrayés ; mais entendirent premierement au chastel et puis aux guerites et aux portes

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 197


  22. Adieu, j'assiégerai Néron de toutes parts

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. III, 5


  23. Se disait chez les protestants, sous le régime de l'édit de Nantes, d'un nombre restreint de membres de l'assemblée politique, délégués par elle avec le consentement du roi pour continuer à siéger après sa dissolution et veiller à l'exécution de ses décisions ou des promesses de la cour

    Auteur : ANQUEZ - Source : Hist. des assembl. polit. des réf. de Fr. p. 78, 79, 173


  24. .... Et partit-on pour serrer [assiéger] Poictiers

    Auteur : LANOUE - Source : 680


  25. Et les feroit armer, s'il pouvoit, pour aller desassieger le chastel de Faouet [faire lever le siége]

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 184




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Mise à jour le mercredi 12 novembre 2025 à 13h41










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