La définition de Dédier du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Dédier
Nature :
Prononciation : dé-di-é
Etymologie : Provenç. et espagn. dedicar ; ital. dedicare ; du latin dedicare, de de, et dicare, consacrer.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de dédier de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec dédier pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Dédier ?


La définition de Dédier

Consacrer au culte divin, mettre sous la protection de Dieu, sous l'invocation d'un saint. Dédier une église, une chapelle, un autel.


Toutes les définitions de « dédier »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

DÉDIER. v. tr.
Consacrer au culte divin, ou Mettre sous l'invocation d'un saint. Dédier une église, un autel. Dédier une chapelle à la Vierge. Fig., Dédier un livre, un ouvrage, une gravure à quelqu'un. Les mettre sous le patronage de quelqu'un par une épître ou par une inscription imprimée à la tête du livre. Il signifie quelquefois simplement Consacrer. Dédier ses efforts au relèvement de la patrie.

Littré

DÉDIER (dé-di-é), je dédiais, nous dédiions, vous dédiiez?; que je dédie, que nous dédiions, que vous dédiiez v. a.
  • 1Consacrer au culte divin, mettre sous la protection de Dieu, sous l'invocation d'un saint. Dédier une église, une chapelle, un autel.
  • 2Faire à quelqu'un hommage d'un ouvrage ou par une épître ou par une simple suscription. Ce n'est que maroquin perdu Que les livres que l'on dédie, Scarron, dans RICHELET.

HISTORIQUE

XIIe s. Quant la chapele fu beneoite à Es [Aix-la-Chapelle], Et li mostiers fu dediez et fez, Li coronemens Looys, V. 28. E en cel setme [septième] meis fud dediez li temples e tute la vaissele, Rois, 257. E puis dedierent le temple, e firent vesseaus sainz toz noveaux, Machabées, I, 4.

XIIIe s. Hors de sains liex qui sont dedié, Beaumanoir, XXV, 21. Lequel moustier estoit fait en la mahommerie des Sarrazins, et l'avoit le legat dedié en l'onneur de la mere Dieu, Joinville, 208.

XIVe s. En temps duquel consul fu dediée la maison de Saturne, Bercheure, f° 35.

XVe s. Hé Dieu?! se j'eusse estudié Au temps de ma jeunesse folle, Et à bonnes meurs dedié, J'eusse maison et couche molle, Villon, Grand testam.

XVIe s. Qui est-ce qui inferera de là qu'il faille refuser le baptesme aux petis enfans, lesquels Dieu se dedie par son adoption gratuite?? Calvin, Instit. 1090. Tarquinius edifia ce temple?; mais il ne le dedia pas, Amyot, Publ. 27. L'arbre proprement dedié et consacré à Jupiter, Amyot, Cor. 4. Il choisit entre tous les anciens senateurs romains Q. Fabius Maximus, auquel il se voua et dedia du tout, Amyot, Cat. 7. Ceste charge luy sembloit trop vile et mal seante à luy qui estoit jeune et dedié à l'estude, Amyot, Brutus, 3. Lequel [cheval] ne peut estre monté ny dressé que par Cesar, qui dedia son image aprez sa mort à la deesse Venus, Montaigne, I, 360.

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Wiktionnaire


Verbe - français

dédier \de.dje\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Religion) Consacrer au culte divin.
    • Dédier une église, un autel.
  2. (Par extension) Mettre sous l'invocation d'un saint.
    • Dédier une chapelle à la Vierge.
  3. (Figuré) Mettre un livre, un ouvrage, sous le patronage de quelqu'un par une épître ou par une inscription imprimée à la tête du livre.
    • Car c'est bien effectivement Aux Bourgeois qu'est dédié ce livre de haute esthétique, non pas, comme on pourrait le croire, par amour du paradoxe, mais en haine & à l'exclusion du demi-bourgeois et du faux artiste que l'auteur appelle les « accapareurs », les « pharisiens. » (Charles Asselineau, Charles Baudelaire: sa vie et son ?uvre, 1869, p.20)
  4. Consacrer.
    • Dédier ses efforts au relèvement de l'industrie manufacturière française.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


DÉDIER, verbe trans.

I.? [L'idée dominante est celle de service demandé et/ ou offert, et dépassant le niveau ordinaire de la vie]
A.? Domaine relig., cultuel et rituel.[Le destinataire est un être surnaturel]
1. Vx. [Sans compl. ind. exprimant le dédicataire] Consacrer au culte un monument religieux. Dédier une église, une chapelle, un autel (Ac.1798-1932).
2. [Gén. avec un compl. introduit par la prép. à désignant le dédicataire] Consacrer en plaçant sous l'invocation d'une divinité, sous le patronage d'un saint ou d'une sainte, en vue de leur protection spéciale.
a) [L'obj. désigne un édifice, un autel] :
1. Cependant ce maître eut la modestie de refuser la dédicace du temple, et Agrippa se vit obligé de le dédier à tous les dieux de l'Olympe pour remplacer le dieu de la terre, la puissance. Staël, Corinne,t. 1, 1807, p. 151.
b) [L'obj. est personnel] Une jeune fille en se mariant dédiait à Vénus sa ceinture virginale (Chénier, Bucoliques,1794, p. 282).Quand un navigateur antique avait fini sa course, il tirait le vaisseau sur le rivage et le dédiait à la divinité du lieu, à Neptune sauveur (Sainte-Beuve, Tabl. poés. fr.,1828, p. 315).
? P. métaph. Dédier au soleil leur naissante verdure (M. de Guérin, Poésies,1839, p. 74).Ils ont quelque part, dans un coin secret de leur vie, un autel dédié à la souffrance (Bernanos, Mauv. rêve,1948, p. 941).
3. [P. anal. de l'obj.] Dédier un arbre à qqn. Je dédie aux dents blanches d'Ève Tous les pommiers de mon verger (Hugo, Chans. rues et bois,1865, p. 67).
B.? Domaine relig. ou profane
1. Domaine de la vie spirituelle ou morale.Engager ses forces (morales, spirituelles ou matérielles) au service d'une valeur estimée très haute.
a) [L'acte spirituel ou moral est de nature relig.] Vie dédiée au service de Dieu. Splendeur irrésistible, que rien ne peut arrêter parce qu'elle est tout entière dédiée au service de Dieu (Claudel, Poète regarde Croix,1938, p. 178).
? Emploi pronom. réfl. S'offrir à Dieu pour le servir en se mettant sous sa protection. Elle renonça à Charles pour toujours, et elle prononça ces mots à voix basse, en s'agenouillant : « ô mon Dieu! C'est donc à vous que je me dédie! » (Balzac, Annette,t. 1, 1824, p. 140).
? P. ext. Les buts religieux auxquels il s'est dédié (Huyghe, Dialogue avec visible,1955, p. 132).
b) [L'acte spirituel ou moral est de nature profane]
? [Le destinataire est une pers.] Ce vain amour que Jacques Malessert lui [Irène] avait dédié (Daniel-Rops, Mort,1934, p. 177).
? Emploi pronom. réfl. Le plus beau ce fut lorsque je pus penser « je suis à toi » et me dédier à cette femme, qui allait apparaître par la petite porte du boudoir (Jouve, Scène capit.,1935, p. 243).
? [Le destinataire est une chose] Bien jeune encore, M. Dubois dédia sa vie aux arts et aux lettres (A. France, Vie fleur,1922, p. 157).La dialectique marxiste (...) accapare une partie de l'attention que nous devrions dédier à une autre dialectique active (Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 154).
2. Domaine de l'action.[L'obj. désigne une chose concr. ou abstr.; le dédicataire est une pers. ou une entité plus ou moins personnifiée] Mettre au service de quelqu'un ou de quelque chose pour lui faire honneur, pour lui venir en aide... Quelque chapitre dédié à l'amour (...) un chapitre tout aveuglé d'amour (Colette, Naiss. jour,1928, p. 11).La fête, dédiée aux enfants réfugiés de Madrid (Malraux, Espoir,1937, p. 791).Un hiver que j'ai dédié d'avance au bonheur de vivre (Romains, Hommes bonne vol.,1939, p. 40):
2. Il devait, sans l'oser dire, éprouver quelque chose, une vague tendresse secrète pour Lise. Il planta un arbre, dans le jardin, une bouture de marronnier qu'il lui dédia, comme un souvenir de lui. Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 389.
II.? Usuel. [L'idée dominante est celle de l'honneur rendu]
A.? [Le compl. d'obj. désigne une ?uvre littér. ou artist.; un compl. indir. indique ordinairement le dédicataire] Mettre sous le patronage de quelqu'un que l'on souhaite ainsi honorer par une inscription imprimée ou gravée. Je n'ai point oublié (...) l'engagement que j'ai pris de vous dédier ce conte (Genlis, Chev. cygne,t. 1, 1795, p. V).Leopardi dédie ses premiers vers à Monti (Michelet, Journal,1854, p. 272).Sonate op. 2 no2 de Beethoven. ? Dédiée à J. Haydn (D'Indy, Compos. mus., t. 2, 1897-1900, p. 328).
SYNT. Dédier une comédie, un sonnet, une traduction, une thèse, un monument, un bas relief; dédier (une ?uvre) à son père, à ses enfants, à un prince, au roi.
B.? P. anal. et souvent iron. [L'obj. désigne un signe, une parole, une expression...] Adresser, envoyer dans une intention précise (indiquée ou suggérée par le contexte), parfois en mauvaise part. [Les] ormes de mon pays peuvent crever (comme ils font tous) sans que je leur dédie une larme (Mauriac, Journal2, 1937, p. 116).Une mauvaise humeur dédiée à sa s?ur aînée (Colette, Chambre d'hôtel,1940, p. 170).Perrault, vexé, lui dédia un mauvais regard (H. Bazin, Vipère,1948, p. 70).
Prononc. et Orth. : [dedje], (je) dédie [dedi]. Ds Ac. 1694-1932. Homon. : formes du verbe dédire. Étymol. et Hist. Ca 1130 « consacrer quelque chose » (Couronnement Louis, 28 ds T.-L. : Li mostiers fu dediez); 1568 (R. Garnier, Dédicace de Porcie au Roy, éd. W. Foerster, p. 8). Empr. au lat. class. dedicare « consacrer (un temple, un lieu) » et « dédier (un livre à quelqu'un) », la chute du -c- p. anal. avec les verbes en -ficare, cf. édifier. Fréq. abs. littér. : 598. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 631, b) 959; xxes. : a) 1 087, b) 832. Bbg. Quem. Fichier.

DÉDIER, verbe trans.
Étymol. et Hist. Ca 1130 « consacrer quelque chose » (Couronnement Louis, 28 ds T.-L. : Li mostiers fu dediez); 1568 (R. Garnier, Dédicace de Porcie au Roy, éd. W. Foerster, p. 8). Empr. au lat. class. dedicare « consacrer (un temple, un lieu) » et « dédier (un livre à quelqu'un) », la chute du -c- p. anal. avec les verbes en -ficare, cf. édifier.

Dédier au Scrabble


Le mot dédier vaut 8 points au Scrabble.

dedier

Informations sur le mot dedier - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 4 lettres uniques.

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dedier

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Les citations avec le mot Dédier


  1. Je voudrai dédier cette nomination à toutes les petites filles en leur disant allez au bout de vos rêves et rien ne doit freiner le combat des femmes dans notre société.

    Auteur : Élisabeth Borne - Source : Premier discours en tant que Première ministre, lors de la passation de pouvoir à Matignon, le 16 mai 2022


  2. Je crois qu'il faut faire semblant. La réalité nous échappe, de toute façon, parce qu'elle nous demeure inconnue ou que nous ne la supportons pas. Nous vivons dans la fiction, il n'y a que ça qui nous convienne. Il faut seulement choisir qu'elle forme donner à notre malheur. Si l'on veut, par exemple, que nos morts familiers cessent de nous tourmenter, il faut les clouer au pinacle. Là-haut, tout là-haut dans le ciel, ils nous encombrent moins. On crée un panthéon, on y installe le mort qu'on aime, on décide qu'on lui dédiera tout, qu'en échange il nous protègera. Sur cette vague promesse se sont bâties toutes les religions, depuis les premiers hommes. Le seul et unique but de toute croyance est bien d'accepter la mort. Le reste, c'est du folklore.

    Auteur : Anne Percin - Source : Bonheur Fantôme (2009)


  3. Ton devoir est de te sacrifier pour autrui. Cependant, n'imagines pas que ton sacrifice rendra heureux ceux auxquels tu le dédieras. Cela leur permettra de ne pas rougir de toi. Tu n'as aucune chance ni d'être heureuse ni de rendre heureux.

    Auteur : Amélie Nothomb - Source : Stupeur et tremblements (1999)


  4. ... certains gestes deviennent redoutables dans la solitude parce qu'ils acquièrent une valeur finale. Quand un homme tombe et qu'il est tout seul dans un champ, il ne sait pas à qui dédier sa chute.

    Auteur : Clarice Lispector - Source : Le bâtisseur de ruines


  5. Il faut seulement choisir qu'elle forme donner à notre malheur. Si l'on veut, par exemple, que nos morts familiers cessent de nous tourmenter, il faut les clouer au pinacle. Là-haut, tout là-haut dans le ciel, ils nous encombrent moins. On crée un panthéon, on y installe le mort qu'on aime, on décide qu'on lui dédiera tout, qu'en échange il nous protègera.

    Auteur : Anne Percin - Source : Bonheur Fantôme (2009)


Les citations du Littré sur Dédier


  1. Quand Maillet imagina que la mer avait formé les montagnes, il devait dédier son livre à Cyrano de Bergerac

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Fleuves.


  2. Entre les consuls avoit dissencion, li quels des deux dedieroit la maison de Mercure

    Auteur : BERCHEURE - Source : f° 37, recto.


  3. Puisque me voilà la victime des jansénistes, je dédierai Mahomet au pape, et je compte être évêque in partibus infidelium, attendu que c'est là mon véritable diocèse

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Argental, 22 août 1742


  4. Rededier

    Auteur : COTGRAVE - Source :




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 00h53








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