Définition de « trône »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot trone de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur trône pour aider à enrichir la compréhension du mot Trône et répondre à la question quelle est la définition de trone ?

NOM genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : trône (m)

  • Siège élevé où les souverains sont assis dans les circonstances solennelles. - Trône magnifique, superbe, éclatant de pierreries. - L’empereur se plaça sur son trône pour recevoir les ambassadeurs. - Le roi étant sur son trône. - La salle du trône.

  • Il s’emploie figurément pour désigner la Puissance souveraine. - Prendre possession du trône. - Chasser un prince du trône. - Alexandre renversa le trône des perses. - Soutenir un trône chancelant. - Relever un trône abattu. - Cette victoire servit à affermir le trône du nouveau prince. - Tomber du trône. - Aspirer au trône. - L’héritier du trône. - Trône héréditaire. - Trône électif. - Monter sur le trône, Prendre possession de la souveraineté. - Descendre du trône, Abandonner le pouvoir souverain. - Discours du trône, Discours prononcé par un souverain constitutionnel à l’ouverture de chaque session des chambres législatives. trône (m)

  • (ext) Siège élevé qu’occupe le pape dans certaines cérémonies publiques. - Trône épiscopal, Siège placé au haut du chœur, dans les églises cathédrales, et où l’évêque se met quand il officie pontificalement. trônes (m)

  • (term|Au pluriel) (reli) Un des chœurs de la hiérarchie des anges. - Les séraphins, les chérubins et les trônes. (fr-verbe-flexion |ind.p.1s=oui |ind.p.3s=oui)

  • Du verbe trôner.


    Définitions de « trône »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    TRÔNE, subst. masc.

    I.
    A. ?
    1. Siège d'apparat, généralement surélevé et parfois surmonté d'un dais, sur lequel un souverain prend place dans des circonstances particulièrement solennelles. Trône impérial, royal; trône élevé, majestueux, somptueux; marches du trône; salle du trône. Tavernier décrit le trône d'un prince hindou, incrusté de rubis que l'illustre voyageur évaluait à 100-200 carats par pièce (Metta, Pierres préc., 1960, p. 74):
    L'ouverture des états généraux eut lieu le lendemain: on avait construit à la hâte une grande salle dans l'avenue de Versailles pour y recevoir les députés (...). Une estrade était élevée pour y placer le trône du roi, le fauteuil de la reine, et des chaises pour le reste de la famille royale. Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 151.
    ? HIST. Place du Trône. Place parisienne, devenue en 1880 place de la Nation, sur laquelle un trône avait été élevé en 1660 à l'occasion du mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche. La place de la Nation évoque bien des souvenirs. Les vieux Parisiens continuent de l'appeler place du Trône (A. Dauzat, F. Bournon, Paris et ses environs, 1925, p. 116).Foire du Trône. Foire qui a lieu chaque année à Paris et qui s'est tenue jusqu'en 1963 à proximité de cette place. Cette brasserie [Lipp] (...) est aujourd'hui aussi indispensable au décor parisien et au bon fonctionnement du pittoresque social que (...) la Foire du Trône ou la traversée de Paris à la nage (Fargue, Piéton Paris, 1939, p. 163).
    ? P. métaph. Trône de Dieu. Séjour de Dieu, ciel. Plongeant dans l'espace, descendant du trône de Dieu aux portes de l'abîme, les mondes étaient livrés à la puissance de mes amours (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 131).
    ? Loc. verb., au fig., littér. ou vieilli
    ? Asseoir (élever, mettre, placer, etc.) qqn sur le trône; porter qqn au trône. Investir quelqu'un du pouvoir suprême. Les fameuses journées de Juillet qui, remplaçant la monarchie traditionnelle et légitime par la monarchie bourgeoise, mirent sur le trône la branche cadette des Bourbons (Coston, A.B.C. journ., 1952, p. 16).Monter au/sur le trône; s'asseoir/se mettre sur le trône. S'emparer du pouvoir suprême; commencer à régner. En montant sur le trône, à vingt-un ans, François 1ers'occupa d'attirer le beau sexe à sa cour (Jouy, Hermite, t. 3, 1813, p. 9).Buonaparte profita de l'épouvante que l'assassinat de Vincennes jeta parmi nous pour franchir le dernier pas et s'asseoir sur le trône (Chateaubr., Mél. pol., t. 1, 1828, p. 10).Chasser qqn du trône, tomber du trône. Déposséder quelqu'un, être dépossédé du pouvoir suprême. Au moment où les Bourbons tombent du trône pour la troisième fois (Chateaubr., Mém., t. 2, 1848, p. 294).Descendre du trône. V. descendre I A 1 ex. de Dumas père.
    ? Élever un trône à qqn; placer qqn sur un trône. Glorifier quelqu'un, le porter au pinacle. Synon. élever, hisser, mettre sur le pavois*.Paris élève un trône à son enfant, Molière (Barbier, Satires, 1865, p. 35).
    ? Être sur le/un trône. [Le suj. désigne un inanimé abstr.] Occuper une place d'honneur, régner. L'idéalisme est sur le trône en Allemagne mais il ne faut pas croire qu'il y ait entièrement effacé les autres systèmes, ni même le sensualisme (Cousin, Hist. philos. mod., t. 3, 1847, p. 11).
    2. P. ext. Siège d'apparat sur lequel prend place une autorité supérieure lors de cérémonies solennelles.
    a) FR.-MAÇONN. Trône de Salomon. ,,Siège réservé dans la loge au vénérable`` (Faucher 1981).
    b) RELIGION
    ? Trône (épiscopal, abbatial). Siège surélevé et généralement surmonté d'un dais, installé dans le ch?ur d'une cathédrale ou d'une abbaye, sur lequel l'évêque diocésain ou l'abbé prend place lors d'un office pontifical. Le ch?ur était habillé de tentures blanches à franges et, à gauche, érigé sur trois degrés, le trône abbatial, la cathedra de velours rouge, surmontée d'un baldaquin (Huysmans, Oblat, t. 1, 1903, p. 251).
    ? Trône papal, pontifical. Siège élevé sur lequel le pape prend place dans certaines cérémonies publiques. Le pape étant dans son trône (Ac.1798-1878).P. méton. Papauté. Ce ministère anglais, qui a rétabli le trône papal, voit les protestants menacés en France (Staël, Consid. Révol. fr., t. 2, 1817, p. 400).
    3. P. méton. Synon. de couronne (v. ce mot A 3), de sceptre (v. ce mot A 2).
    a) Pouvoir, autorité suprême d'un souverain. Trône impérial, royal; trône électif, héréditaire; trône chancelant; héritier du trône; prétendant au trône; convoiter, détenir, obtenir, perdre, usurper le trône; aspirer/être destiné au trône; s'emparer du trône. Le trône fut déféré à Hugues Capet par quelques évêques et quelques nobles; le trône impérial fut donné à Napoléon par la volonté de tous les citoyens (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 64).Le comte de Paris s'efface devant le comte de Chambord étant entendu que celui-ci n'ayant pas d'enfants, le trône reviendra après sa mort à la branche cadette, seule survivante (Vedel, Dr. constit., 1949, p. 86).
    ? Le trône et l'autel. V. autel I B 2 a.Synon. le sceptre* et l'encensoir.
    b) Souverain, monarque. Conseillers du trône; honorer le trône. Après nous, on ne dira plus qu'il n'est pas de dévouement, de fidélité, d'amour près des trônes malheureux (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 479).Il y avait en Angleterre au moins un homme pour qui cette élévation de Disraëli et cette familiarité du trône avec un jongleur hébraïque était un scandale insupportable; c'était Gladstone (Maurois, Disraëli, 1927, p. 238).
    ? Discours du trône. Synon. de discours de la couronne (v. couronne A 3 b synt.).Gavard avait repris le journal, lisant, d'une voix qu'il cherchait à rendre comique, des lambeaux du discours du trône prononcé le matin, à l'ouverture des Chambres (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 710).
    ? Loc. adv. Autour du trône. Dans l'entourage du souverain. (Dict. xxes.).
    c) [Suivi d'un compl. ou d'un adj. désignant une nation] Régime monarchique; p. méton., état gouverné par un monarque. Synon. monarchie.Chute, splendeur d'un trône. Une révolution qui renverse le trône de Grèce (About, Grèce, 1854, p. 220).Louis-Philippe et Guizot n'ayant pas admis que le trône d'Espagne sortît de la maison de Bourbon (Bainville, Hist. Fr., t. 2, 1924, p. 180).
    B. ? P. anal., pop., fam. et plais. Siège des cabinets d'aisance. Il était justement sur le trône, une caisse de bois très propre, qui ne répandait pas la moindre odeur (Zola, Assommoir, 1877, p. 697).Il restait des heures entières sur le trône (Sartre, Mur, 1939, p. 144).
    C. ? ASTROL. Signe attribué à une planète. (Dict. xxes.).
    II. ? THÉOL., RELIG. CHRÉT., le plus souvent au plur. [Avec une majuscule] Ange appartenant au troisième ch?ur de la première des neuf hiérarchies d'anges. V. chérubin ex. 2, domination B ex. de France, hiérarchie A 1 ex. de Chateaubriand et Gautier.
    Prononc. et Orth.: [t?o:n]. Ac. 1694, 1718: throne, dep. 1740: trône. Étymol. et Hist. I. Subst. masc. sing. 1. 1remoit. xiies. throne « siège allégorique d'où Dieu est censé régner sur le monde » (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 9, 4: tu siez sur throne); 1remoit. xiies. trone (Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, 10, 4); 2. a) 1remoit. xiies. throne « siège d'apparat où prend place un souverain dans l'exercice solennel de sa souveraineté » ici métaph. « puissance, autorité du souverain » (Psautier Oxford, 88, 29); ca 1170 trone (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 111, ligne 24); ca 1216 trone « id. du pape » (Anger, Trad. Vie St Grégoire, 1243 ds T.-L.); b) 1550 s'asseoir sur le trône « prendre possession du pouvoir souverain » (Bible Louvain, 1 Rois, 8, 20 d'apr. FEW t. 13, 1, p. 315b); 1640 monter dans le trône (Corneille, Cinna, I, III, 220; monter sur le trône, éd. 1764, correction de Voltaire); 3. 1756 « régime, institution monarchique » renverser le trône (Voltaire, Essai sur l'hist. générale, p. 96); 4. 1808 fam. il est sur son trône se dit d'une personne qui est sur une chaise percée (Hautel t. 2); 1866 trône « siège de cabinet d'aisance » (Delvau); 5. 1904 trône d'une planète (Nouv. Lar. ill.). II. Subst. plur. ca 1265 théol. cath. trosnes « un des neuf ch?urs des anges » (Brunet Latin, Trésor, éd. J. F. Carmody, p. 27, ligne 22); fin xiiies. saints trones (Ms 7218, f. 142 ds La Curne). Empr. au lat. d'époque impérialethronus « trône » (lui-même du gr. ? ? ? ? ? ? ? « siège élevé, trône pour les rois et les dieux; siège de patriarche ou d'évêque, trône épiscopal »), qui s'est substitué à solium « siège, trône »; très fréq. dans la Vulgate, thronus fut comme terme biblique empr. par la plupart des lang. médiév. soit dér. du lat. (cf. ital., esp. trono, port. throne, cat. trona), soit de l'a. fr. (cf. m. angl. trone, m. h. all. trôn, néerl. troon, bret. tron), cf. FEW t. 13, 1, p. 316b. Fréq. abs. littér.: 2 609. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 7 340, b) 3 723; xxes.: a) 2 226, b) 1 497. Bbg. Born. 1967, p. II, 75, XIII. ? Dub. Pol. 1962, p. 436.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    trône \t?on\ masculin

    1. (Mobilier) Siège élevé où les souverains sont assis dans les circonstances solennelles.
      • Trône magnifique, superbe, éclatant de pierreries.
      • L'empereur se plaça sur son trône pour recevoir les ambassadeurs.
      • Le roi étant sur son trône.
      • La salle du trône.
    2. (Figuré) Position suprême incontestable.
      • Contester le trône de la rationalité relève en effet du crime de lèse-majesté, sur cette terre où la vie se veut toujours plus scientifique. (Argument, XXIII, 1, automne-hiver 2020-2021, p. 181)
    3. (Par métonymie) (Par analogie) Puissance souveraine, synonyme : couronne.
      • Auteurs ou payeurs des journaux les plus répandus, ils ne cessèrent de tromper la France & l'Europe sur la révolution qui venait de renverser le trône. (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
      • Alors, sire, dit Catherine, vos sujets les huguenots feront comme le sanglier à qui on ne met pas un épieu dans la gorge : ils découdront le trône. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
      • Le peuple avait rendu le trône responsable des maux qui l'accablaient depuis si longtemps ; Louis XVI n'avait su rien faire, [?]. (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
      • On a fêté médiocrement l'anniversaire des Trois Glorieuses qui délivrèrent la France des Bourbons et amenèrent Philippe sur le trône. (Albert Noret, Les Féodaux du Blé, E. Figuière, 1930, p.94)
    4. (Par extension) (Mobilier) Siège élevé qu'occupe un personnage important.
      • Mme Kocher a refait sa vie avec un associé que le cabinet de chasseur de têtes Egon Zehnder avait diligenté chez Engie dans le cadre de la mission confiée en juillet 2014 par le comité des nominations du conseil d'administration pour évaluer les prétendants au trône. (Jean-Michel Bezat, Isabelle Chaperon et Nabil Wakim, Bataille pour la présidence d'Engie : coups bas, sexisme et boules puantes, Le Monde. Mis en ligne le 13 février 2018)
    5. (En particulier) (Christianisme) Siège placé au haut du ch?ur, dans les églises cathédrales, et où l'évêque se met quand il officie pontificalement. ? voir cathèdre.
      • Le trône épiscopal.
    6. (Ironique) Siège des toilettes.
      • Le trône était fait d'une cuvette de porcelaine blanche, immaculée, encastrée dans une confortable lunette de chêne polie par l'usage et quotidiennement encaustiquée. (Marie Cardinal, Les mots pour le dire, Livre de Poche, page 102)
    7. (Religion) Un des ch?urs de la hiérarchie des anges.
      • Je sais que vous gardez une place au Poète
        Dans les rangs bienheureux des saintes Légions,
        Et que vous l'invitez à l'éternelle fête,
        Des Trônes, des Vertus, des Dominations.
        (Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857, extrait du poème Bénédiction)
      • Voici comment s'exprime saint Grégoire le Biglosse : « Nous reconnaissons neuf degrés ou ordres d'Anges, parce que la Parole de Dieu rend témoignage des Anges, des Archanges, des Vertus, des Puissances, des Principautés, des Dominations, des Trônes, des Chérubins et des Séraphins. (Macaire, Théologie dogmatique orthodoxe, tome 1, traduit du russe par un russe, Paris : chez Joël Cherbuliez, 1859, page 484)
      • Afin d'en finir avec cette orfèvrerie symbolique, disons encore que [?] la sarde évoque les Séraphins, la topaze les Chérubins, le jaspe les Trônes, la chrysolithe les Dominations, le saphir les Vertus, l'onyx les Puissances, le béryl les Principautés, le rubis les Archanges et l'émeraude les Anges. (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
      • [?] et l'étonnement éternel des Séraphins ou des Trônes à les voir se traîner ainsi dans la boue des siècles? ! (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    TRÔNE. n. m.
    Siège élevé où les souverains sont assis dans les circonstances solennelles. Trône magnifique, superbe, éclatant de pierreries. L'empereur se plaça sur son trône pour recevoir les ambassadeurs. Le roi étant sur son trône. La salle du trône. Il s'emploie figurément pour désigner la Puissance souveraine. Prendre possession du trône. Chasser un prince du trône. Alexandre renversa le trône des Perses. Soutenir un trône chancelant. Relever un trône abattu. Cette victoire servit à affermir le trône du nouveau prince. Tomber du trône. Aspirer au trône. L'héritier du trône. Trône héréditaire. Trône électif. Monter sur le trône, Prendre possession de la souveraineté. Descendre du trône, Abandonner le pouvoir souverain. Discours du trône, Discours prononcé par un souverain constitutionnel à l'ouverture de chaque session des chambres législatives.

    TRÔNE se dit, par extension, du Siège élevé qu'occupe le pape dans certaines cérémonies publiques. Trône épiscopal, Siège placé au haut du chœur, dans les églises cathédrales, et où l'évêque se met quand il officie pontificalement.

    TRÔNES, au pluriel, dans le langage religieux, désigne Un des chœurs de la hiérarchie des Anges. Les Séraphins, les Chérubins et les Trônes.

    Littré

    TRÔNE (trô-n') s. m.
    • 1Siége où les rois, les empereurs s'asseyent dans les fonctions solennelles de la souveraineté. Autour de ce même trône il y en avait vingt-quatre autres, sur lesquels étaient assis vingt-quatre vieillards vêtus de robes blanches, Sacy, Bible, St Jean, Apocal. IV, 4. Sur son trône avec lui j'allais prendre ma place? L'ingrat [Néron]? Se leva par avance, et, courant m'embrasser, Il m'écarta du trône où je m'allais placer, Racine, Brit. I, 1. Vous, enfants, préparez un trône pour Joas, Racine, Ath. V, 3. Un seul de ses trônes [d'Aurengzeb] a été estimé par Tavernier cent soixante millions de son temps, qui en font plus de trois cents du nôtre, Voltaire, M?urs, 194. Loin de se fixer sur ces objets, les regards se portent rapidement sur la statue et sur le trône de Jupiter?; ce chef-d'?uvre de Phidias et de la sculpture fait, au premier aspect, une impression que l'examen ne sert qu'à rendre plus profonde, Barthélemy, Anach. ch. 38.

      Par extension. Il me semble que je les vois déjà [les élus] dans un de ces trônes où ceux qui auront tout quitté jugeront le monde avec Jésus-Christ, Pascal, Lett. à Mlle de Roannez, 3.

    • 2 Fig. Il se dit de Dieu. Ce sont de ces protestations d'Antiochus, dont la justice divine n'est point fléchie, et qui ne pénètrent pas jusqu'au trône de la miséricorde, Bourdaloue, Serm. 18e dim. après la Pentecôt. Domin. t. IV, p. 123. Dieu que la lumière environne? Et dont le trône est porté par les anges, Racine, Esth. I, 5. [Dieu] Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois, Racine, ib. III, 4.
    • 3 Fig. La puissance souveraine. Aujourd'hui dans le trône, et demain dans la boue, Corneille, Poly. IV, 3. Mademoiselle, cousine germaine du roi, Mademoiselle destinée au trône, Sévigné, 9. Toute autre place qu'un trône eût été indigne d'elle, Bossuet, Reine d'Anglet. Un trône indignement renversé et miraculeusement rétabli, Bossuet, Reine d'Anglet. Soit que Dieu élève les trônes, soit qu'il les abaisse, Bossuet, ib. Madame, née sur le trône, avait l'esprit et le c?ur plus haut que sa naissance, Bossuet, Duch. d'Orl. D'une commune voix ils l'appellent au trône, Racine, Bajaz. I, 2. Loin du trône nourri, de ce fatal honneur, Hélas?! vous ignorez le charme empoisonneur, Racine, Ath. IV, 3. Dans les lieux où l'erreur est sur le trône, Massillon, Carême, Parole de Dieu. Le trône, tout imposant qu'il est, ne préserve pas toujours du ridicule, nous l'avons vu, Genlis, Mlle de Lafayette, p. 272, dans POUGENS. Un moment alors se réveilla [chez Napoléon] l'orgueil du trône et du génie, Villemain, Souven. contemp. les Cent-Jours, XII.

      Monter sur le trône, monter au trône, prendre possession de la royauté. Pour remonter au trône, on peut tout hasarder, Corneille, Perthar. III, 2. Et les proscriptions et les guerres civiles Sont les degrés sanglants dont Auguste a fait choix Pour monter sur le trône et nous donner des lois, Corneille, Cinna, I, 3.

      Mettre, placer sur le trône, donner la puissance souveraine. Depuis le temps que David avait été mis sur le trône par ordre de Dieu, la souveraine puissance appartenait à sa maison, Bossuet, Hist. II, 5. Quoique les maires, dans les derniers temps, eussent mis sur le trône celui des Mérovingiens qu'ils voulaient, ils n'avaient point pris de roi dans une autre famille, Montesquieu, Esp. XXXI, 16.

      Placer sur le trône, se dit aussi d'un monarque qui prend pour épouse une femme d'un rang inférieur. En Russie, Pierre Ier plaça sur le trône une femme née dans le dernier rang de la société, Genlis, Mme de Maintenon, t. II, p. 105, dans POUGENS.

      Se mettre sur le trône, s'emparer de l'autorité souveraine. Ce traître que Chinaladan? avait fait général de ses armées? prit Chinaladan dans Ninive, détruisit cette grande ville? et se mit sur le trône de son maître, Bossuet, Hist. I, 7.

    • 4 Fig. La personne du souverain, son gouvernement. Ce sont les peuples tout seuls qui donnent aux grands le droit qu'ils ont d'approcher du trône?; et c'est pour les peuples tout seuls que le trône lui-même est élevé, Massillon, Pet. car. Hum. grands. Patkul? fut député de la noblesse livonienne pour porter au trône les plaintes de la province, Voltaire, Charles XII, I.

      Discours du trône, discours que, dans les états constitutionnels, le souverain prononce à l'ouverture de chaque session des assemblées législatives.i Le discours du roi, que l'on appelle dans l'argot de ce temps-ci discours du trône ou discours de la couronne, Alph. Karr, les Guêpes, déc. 1840.

    • 5Siége élevé où le pape se met dans certaines cérémonies publiques.

      Trône épiscopal, le siége qui est au haut du ch?ur dans les églises cathédrales, et où l'évêque se met quand il officie pontificalement.

    • 6 Au plur. Terme de théologie. Un des neuf ch?urs des anges (on met un T majuscule). Parmi tant de Séraphins, de Trônes, d'Ardeurs? nul ne se sentit assez de force pour s'offrir au sacrifice, Chateaubriand, Génie, I, I, 4.
    • 7Le Trône, nom donné parfois à la constellation de Cassiopée, appelée aussi la Chaise.

    HISTORIQUE

    XIIe s. Que le regne seit del tut remued de Saul e des suens, e li throdnes David seit eshalcied sur Israel e sur Juda dès Dan jesque Bersabée, Rois, p. 129.

    XIIIe s. Saint Jehan en fait ses devises Des sept angels, des sept eglises, Des sept chandeliers où Dieu raie, Des sept lampes ou trosne assises, Où toute charité est gaye, J. de Meung, Tr. 119. N'a plus bele dessous le tron [ciel], Partonop. v. 1710. Sa ureison [prière] ert [était] pure e bone, Devant la face Deu en trone Munte cume fet la fumée De encens ki à Deu agrée, Édouard le confess. v. 734.

    XIVe s. Roan estoit, d'antiquité, La plus orgueilleuse cité Qui fust comme li trosne [ciel] cuevre, Guiart, t. I, p. 197.

    XVe s. Et Trones [anges] sont interpretés sieges et repos de vray jugement, par vraye charité et par plenitude de toute science, Bibl. des ch. 6e série, t. II, p. 134.

    XVIe s. Pour ce que la gloire de Dieu reside en eux [les anges], ils sont nommez ses throsnes, Calvin, Instit. 105. [ô Dieu] Ne partiront jamais, du throsne où tu te sieds, Et la Mort et l'Enfer qui dorment à tes pieds?! D'Aubigné, Tragiques, édit. LALANNE, p. 72.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Étymologie de « trône »

    Lat. thronus, du grec ??????, siége.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Du moyen français throne, de l'ancien français trone (XIIe siècle), trosne, du latin thronus, du grec ancien ??????, thrónos (« chaise haute, chaise pour les rois »). Cognat de l'italien trono.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    TRÔNE, subst. masc.
    Étymol. et Hist. I. Subst. masc. sing. 1. 1remoit. xiies. throne « siège allégorique d'où Dieu est censé régner sur le monde » (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 9, 4: tu siez sur throne); 1remoit. xiies. trone (Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, 10, 4); 2. a) 1remoit. xiies. throne « siège d'apparat où prend place un souverain dans l'exercice solennel de sa souveraineté » ici métaph. « puissance, autorité du souverain » (Psautier Oxford, 88, 29); ca 1170 trone (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 111, ligne 24); ca 1216 trone « id. du pape » (Anger, Trad. Vie St Grégoire, 1243 ds T.-L.); b) 1550 s'asseoir sur le trône « prendre possession du pouvoir souverain » (Bible Louvain, 1 Rois, 8, 20 d'apr. FEW t. 13, 1, p. 315b); 1640 monter dans le trône (Corneille, Cinna, I, III, 220; monter sur le trône, éd. 1764, correction de Voltaire); 3. 1756 « régime, institution monarchique » renverser le trône (Voltaire, Essai sur l'hist. générale, p. 96); 4. 1808 fam. il est sur son trône se dit d'une personne qui est sur une chaise percée (Hautel t. 2); 1866 trône « siège de cabinet d'aisance » (Delvau); 5. 1904 trône d'une planète (Nouv. Lar. ill.). II. Subst. plur. ca 1265 théol. cath. trosnes « un des neuf ch?urs des anges » (Brunet Latin, Trésor, éd. J. F. Carmody, p. 27, ligne 22); fin xiiies. saints trones (Ms 7218, f. 142 ds La Curne). Empr. au lat. d'époque impérialethronus « trône » (lui-même du gr. ? ? ? ? ? ? ? « siège élevé, trône pour les rois et les dieux; siège de patriarche ou d'évêque, trône épiscopal »), qui s'est substitué à solium « siège, trône »; très fréq. dans la Vulgate, thronus fut comme terme biblique empr. par la plupart des lang. médiév. soit dér. du lat. (cf. ital., esp. trono, port. throne, cat. trona), soit de l'a. fr. (cf. m. angl. trone, m. h. all. trôn, néerl. troon, bret. tron), cf. FEW t. 13, 1, p. 316b.

    trône au Scrabble


    Le mot trône vaut 5 points au Scrabble.

    trone

    Informations sur le mot trone - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot trône au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    trone

    Les rimes de « trône »


    On recherche une rime en ON .

    Les rimes de trône peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en On

    Rimes de bidonnent      Rimes de dictaphones      Rimes de frictionne      Rimes de démone      Rimes de bonne      Rimes de personnes      Rimes de mi-automne      Rimes de catalogne      Rimes de anticyclone      Rimes de bourdonne      Rimes de téléphones      Rimes de mignonnes      Rimes de fusionnent      Rimes de ramones      Rimes de homophone      Rimes de luronnes      Rimes de huronne      Rimes de postillonne      Rimes de automne      Rimes de frissonne      Rimes de façonne      Rimes de prônes      Rimes de réveillonne      Rimes de crayonne      Rimes de polissonne      Rimes de anti-espionnes      Rimes de cantonnent      Rimes de hispanophone      Rimes de étonne      Rimes de raisonnes      Rimes de personne      Rimes de scones      Rimes de décongestionne      Rimes de bougonne      Rimes de vibraphone      Rimes de evzones      Rimes de dodécagone      Rimes de positionne      Rimes de matonnes      Rimes de marmonnes      Rimes de déboutonnent      Rimes de besogne      Rimes de vibraphones      Rimes de shoshones      Rimes de assaisonne      Rimes de carillonne      Rimes de émotionne      Rimes de cogne      Rimes de huronne      Rimes de questionne     

    Mots du jour

    bidonnent     dictaphones     frictionne     démone     bonne     personnes     mi-automne     catalogne     anticyclone     bourdonne     téléphones     mignonnes     fusionnent     ramones     homophone     luronnes     huronne     postillonne     automne     frissonne     façonne     prônes     réveillonne     crayonne     polissonne     anti-espionnes     cantonnent     hispanophone     étonne     raisonnes     personne     scones     décongestionne     bougonne     vibraphone     evzones     dodécagone     positionne     matonnes     marmonnes     déboutonnent     besogne     vibraphones     shoshones     assaisonne     carillonne     émotionne     cogne     huronne     questionne     


    Les citations sur « trône »

    1. Dauphin : Mammifère cétacé delphinidé qui attend la mort de son père pour monter sur le trône.

      Auteur : Noctuel - Source : Dictionnaire français-rosse


    2. La perfection même serait sur le trône que les courtisans trouveraient le moyen de la flatter.

      Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)


    3. Un trône est plus pénible à quitter que la vie: - La gloire bien souvent nous porte à la haïr; - Mais peu de souverains font gloire d'obéir.

      Auteur : Jean Racine - Source : La Thébaïde, ou Les frères ennemis (1664)


    4. Les trônes ne méritent pas d'être achetés au prix des crimes.

      Auteur : Christine de Suède - Source : Mémoires de Christine, reine de Suède


    5. Le théâtre du monde : l'un sur le trône, les autres silencieux endoctrinés.

      Auteur : João Guimarães Rosa - Source : Diadorim (1956)


    6. Le mariage, c'est l'état, c'est le trône de la femme.

      Auteur : Jacques Audiberti - Source : Le Mal court (1947)


    7. Peu importe le lieu que l'on choisisse pour son observatoire philosophique, que ce soit un trône, ou Pégase, ou une cime des Alpes, ou un camp de César, ou un cercueil, il sera presque toujours plus élevé que la chaire du professeur.

      Auteur : Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul - Source : Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul


    8. Si la norme pour un être humain était une taille de 1,20 m, de Gaulle aurait été exposé à la foire du Trône.

      Auteur : Patrick Sébastien - Source : Carnet de notes (2001)


    9. Divorce: Si Napoléon n'avait pas divorcé, il serait encore sur le trône.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


    10. Celui qui est né pour obéir, obéirait jusque sur le trône.

      Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


    11. Je me suis mêlé de paix et de guerre; j'ai signé des traités et des protocoles; j'ai assisté à des conclaves; à la réédification et à la démolition des trônes; j'ai fait de l'histoire, et je la pouvais écrire.

      Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Sans référence


    12. La femme est rare. La femme est forte, elle enjambe les crues, elle renverse les trônes, elle arrête les années. Il faut fuir quand on la voit, car, si elle aime, si elle déteste, elle est implacable. Sa compassion est implacable. Mais elle est rare ?

      Auteur : Jean Giraudoux - Source : Choix des élues (1939)


    13. Ah! les prières des millions d'hommes qui s'élèvent en même temps vers le trône de Notre Père, comme elles doivent se faire concurrence et s'annuler mutuellement!

      Auteur : John Steinbeck - Source : Tortilla Flat (1935)


    14. Le mérite vaut mieux que les trônes et la fortune.

      Auteur : Christine de Suède - Source : Mémoires de Christine, reine de Suède


    15. Toi dont le trône est d'arc-en-ciel, immortelle Aphrodita, fille de Zeus, tisseuse de ruses, je te supplie de ne point dompter mon âme, ô Vénérable, par les angoisses et les détresses. Mais viens, si jamais, et plus d'une fois, entendant ma voix, tu l'as écoutée, et, quittant la maison de ton père, tu es venue, ayant attelé ton char d'or. Et c'était de beaux passereaux rapides qui te conduisaient. Autour de la terre sombre ils battaient des ailes, descendus du ciel à travers l'éther. Ils arrivèrent aussitôt, et toi, ô Bienheureuse, ayant souri de ton visage immortel, tu me demandas ce qui m'était advenu, et quelle faveur j'implorais, et ce que je désirais le plus dans mon âme insensée. « Quelle Persuasion veux-tu donc attirer vers ton amour ? Qui te traite injustement, Psappha ? Car celle qui te fuit promptement te poursuivra, celle qui refuse tes présents t'en offrira, celle qui ne t'aime pas t'aimera promptement et même malgré elle. » Viens vers moi encore maintenant, et délivre-moi des cruels soucis, et tout ce que mon cœur veut accomplir, accomplis-le, et sois Toi-Même mon alliée.

      Auteur : Sapho - Source : L'Ode à Aphrodite


    16. Usez, n'abusez point; le sage ainsi l'ordonne.
      Je fuis également Epictète et Pétrone.
      L'abstinence ou l'excès ne fit jamais d'heureux.


      Auteur : Voltaire - Source : Sept Discours en vers sur l'homme, Sur la nature de plaisir


    17. Le pauvre bébé, malgré lui, tient sa mère prisonnière: la mère est au service des besoins de son enfant, elle doit se plier à ses horaires, il trône parfois dans le lit conjugal.

      Auteur : Elisabeth Badinter - Source : Interview dans Libération à propros de son livre Le Conflit, la Femme et la Mère.


    18. Les trônes et les Rois sont rongés par les vers ...

      Auteur : Philippe Habert - Source : Le Temple de la mort


    19. La femme mariée est une esclave qu'il faut savoir mettre sur un trône.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Comédie humaine (1842-1852)


    20. L'échafaud même serait pour moi le trône de mes voluptés, j'y braverais la mort en jouissant du plaisir d'expirer victime de mes forfaits.

      Auteur : Donatien Alphonse François, marquis de Sade - Source : L'Histoire de Juliette (1797)


    21. N'ayez pas peur ! Changer de responsable à 13 Heures quand il est là depuis si longtemps, c'est comme quand on décide un jour d'enlever le bahut qui trône dans le salon de la grand-mère depuis des décennies. On a peur de ressentir un grand vide, un déchirement. Mais je suis sûr que vous l'oublierez vite !

      Auteur : Jean-Pierre Pernaut - Source : 33 ans avec vous (2021)


    22. Faisons-nous tort à la vertu, nous autres immoralistes?
      Tout aussi peu que les anarchistes aux princes. Ce n'est que depuis qu'on leur tire de nouveau dessus qu'ils sont solidement assis sur leurs trônes. Morale: il faut tirer sur la morale.


      Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Le Crépuscule des idoles (1888), Maximes et pointes


    23. D'abord, je ne pus croire que Philoclès voulût me détrôner: il y a dans la véritable vertu une candeur et une ingénuité que rien ne peut contrefaire et à laquelle on ne se méprend point, pourvu qu'on y soit attentif.

      Auteur : François de Pons de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit Fénelon - Source : Les Aventures de Télémaque (1699), XI


    24. La vérité est donc bien redoutable, puisqu'on fait tant d'efforts pour l'empêcher de parvenir au trône.

      Auteur : Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes - Source : Pensées et Maximes


    25. Le véritable prince est celui qui trouve son trône dans le coeur du derviche.

      Auteur : Khalil Gibran - Source : Le sable et l'écume (1926)


    Les citations sur trône renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot trone en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « trone »

    TrocTrochanterTrochéeTrochetTrochisqueTrochoïdeTrochureTroëneTrogneTrognonTrognonnerTroïkaTroisTroisièmeTrôleTrôlerTrombeTromboneTrompeTrompé, éeTromperTromperieTrompeterTrompetteTrompetteTrompettisteTrompeur, euseTrompeusementTroncTroncatureTronce ou troncheTronchetTronçonTronçonné, éeTronçonnementTronçonnerTrôneTronqué, éeTronquementTronquerTropTropeTrophéeTropidogastreTropiqueTropisteTropologieTropologiqueTroquerTroqueur, euse

    Les mots débutant par tro  Les mots débutant par tr

    TroarntrobriandaistroctrocarttrochaïquetrochantertrocheTrochetrochéeTrochèrestrochurestrocsTrocy-en-MultientroènetroènesTroësnestroglodytetroglodytestroglodytiquetroglodytiquestrogneTrognéetrognestrognontrognonsTroguéryTroguestroïkatroïkastroisTrois-Bassinstrois-deuxTrois-DomainesTrois-FondsTrois-Fontaines-l'Abbayetrois-huitTrois-Îletstrois-mâtsTrois-MontsTrois-MoutiersTrois-PalisTrois-Pierrestrois-pointsTrois-PontsTrois-Puitstrois-quartstrois-quatreTrois-Rivièrestrois-sixTrois-Vèvres

    Les synonymes de « trone»

    Les synonymes de trône :

      1. fauteuil
      2. siège
      3. bergère
      4. canapé
      5. causeuse
      6. cabriolet
      7. berceuse
      8. chaire
      9. royauté
      10. monarchie
      11. couronne
      12. sceptre
      13. banc
      14. chaise
      15. divan
      16. sofa
      17. tabouret
      18. dynastie

    synonymes de trône

    Fréquence et usage du mot trône dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « trone » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot trône dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


    Une précision sur la définition de Trône ?


    Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions :

    Citations trône     Citation sur trône   Poèmes trône   Proverbes trône   Rime avec trône    Définition de trône  


    Définition de trône présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot trône sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



    Les informations complémentaires relatives au mot trône notamment les liens vers les citations sont éditées par l’équipe de dicocitations.com. Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 5 lettres.

    Page modifiée le lundi 27 octobre 2025 21:22:36