La définition de Tronc du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Tronc
Nature : s. m.
Prononciation : tron ; le c ne se prononce jamais : un t
Etymologie : Picard, tronche ; provenç. tronc ; espagn. et ital. tronco ; du lat. truncus, qui vient de l'adj. truncus, coupé, tronqué.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de tronc de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

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La définition de Tronc

Le gros d'un arbre, le corps d'un arbre considéré sans les branches et sans les racines. Un tronc noueux.


Toutes les définitions de « tronc »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

TRONC. (Le C ne se prononce pas.) n. m.
Corps d'un arbre, tige considérée sans les branches. Un tronc d'arbre. On a coupé toutes les branches, il ne reste plus que le tronc. Le tronc de cet arbre est creux. Le tronc est pourri. En termes d'Anatomie, il se dit de l'Origine, de la partie principale d'un vaisseau, d'un nerf. Le tronc d'une artère, d'une veine. Tronc artériel, tronc veineux. Il se dit aussi de la Partie principale du corps d'un homme, d'un animal, sans la tête ni les membres. Un cadavre dont il ne reste que le tronc. En termes de Géométrie, il se dit de la Partie comprise entre la base d'un cône, d'une pyramide, d'un prisme, et sa section par un plan. Un tronc de cône, de pyramide. En termes d'Architecture, Tronc de colonne, Fragment d'un fût de colonne.

TRONC se dit figurément, en termes de Généalogie, de la Ligne directe des ascendants et des descendants, d'où partent les branches ou lignes collatérales. Ces deux familles sont de deux branches qui sortent du même tronc.

TRONC désigne encore une Boîte, un coffre de bois ou de métal posé ordinairement dans les églises et qui a une fente pour recevoir l'argent des aumônes. Tronc pour les prisonniers, pour les enfants trouvés. Le tronc des pauvres. Mettre un tronc dans une église. Mettre une offrande dans le tronc. Vider le tronc.

Littré

TRONC (tron?; le c ne se prononce jamais?: un tron énorme?; c'est au XVIIe siècle la règle de Chifflet, Gramm. p. 208?; au pluriel l's se lie?: des tron-z énormes) s. m.
  • 1Le gros d'un arbre, le corps d'un arbre considéré sans les branches et sans les racines. Un tronc noueux. Qui diable vous a fait aussi vous aviser, à quarante-deux ans, de vous débaptiser, Et d'un vieux tronc pourri de votre métairie [la Souche] Vous faire dans le monde un nom de seigneurie?? Molière, Éc. des f. I, 1. Moi?! je pourrais trahir le Dieu que j'aime?? J'adorerais un dieu sans force et sans vertu, Reste d'un tronc par les vents abattu?? Racine, Esth. II, 9. Près de Vitry, sur les bords de la Seine, il y a une couche épaisse de troncs d'arbres assez bien conservés, Brongniart, Traité de min. t. II, p. 33.

    Fig. Il y a des vices qui ne tiennent à nous que par d'autres, et qui, en ôtant le tronc, s'emportent comme des branches, Pascal, Pens. VI, 11, édit. HAVET.

    Fig. Il faut se tenir au tronc de l'arbre, il faut se tenir au parti le plus assuré.

  • 2 Terme de botanique. Partie principale de la tige des arbres dicotylédonés d'où partent les branches.
  • 3 Terme d'anatomie. La partie la plus considérable d'une artère, d'une veine, d'un nerf, celle qui n'a encore fourni aucune division. Tronc artériel. Tronc veineux.

    Tronc innominé ou brachio-céphalique, artère qui naît de la partie antérieure de la convexité de la crosse de l'aorte.

  • 4Buste du corps humain dont on a séparé la tête, les bras et les cuisses. On donne à ce héros [Pompée] la mer pour sépulture?; Et le tronc sur les flots roule dorénavant Au gré de la fortune, et de l'onde, et du vent, Corneille, Pomp. II, 2. Son corps [de Déiphobe] tout mutilé n'est plus qu'un tronc hideux, Delille, Én. VI.
  • 5En zoologie, chez les vertébrés, la partie principale du corps de l'animal, celle sur laquelle s'articulent les membres.

    Dans les insectes hexapodes, synonyme de thorax ou partie du corps comprise entre la tête et l'abdomen.

    Souche ou partie commune, plus ou moins vivante, sur laquelle sont insérés et réunis organiquement une multitude d'individus.

  • 6 Terme de vénerie. Ramure du cerf où sont attachés les andouillers
  • 7 Terme d'architecture. Tronc de colonne, partie inférieure du fût d'une colonne.
  • 8En géologie, ligne directe d'une même famille, d'où sortent les branches collatérales. Je ne vois rien en vous qu'un lâche, un imposteur? Et d'un tronc fort illustre une branche pourrie, Boileau, Sat. v. Les races provenant d'un tronc commun s'éloigneront d'autant plus de cette race primitive, qu'elles en auront été séparées plus anciennement, Buffon, Ois. t. XII, p. 233.
  • 9Petit coffre placé dans l'église, ordinairement auprès du bénitier, et aussi ailleurs, et scellé dans le mur, au haut duquel il y a seulement une petite fente pour y jeter les aumônes des personnes charitables?; le tronc d'église est primitivement un tronc d'arbre, dans lequel on a fait un creux?; ce creux est recouvert d'un couvercle. Vous dites qu'on a ouvert un tronc à Saint-Merri, Pascal, Prov. XVII. Croirait-on qu'il fut ordonné de mettre un tronc à toutes les églises d'Allemagne, pour recevoir des contributions volontaires [guerre contre les Turcs]?? c'est la première fois qu'on a demandé l'aumône pour faire la guerre, Voltaire, Ann. Emp. Rodolphe II, 1594. On a transporté dans les temples, en lui conservant son nom et sa forme, le tronc des primitives aumônes, Marchangy, Tristan le Voyag. XL.

    Fig. Voler le tronc des pauvres, faire des profits illégitimes aux dépens des nécessiteux.

    Il y avait des troncs semblables chez les Juifs dans le temple de Jérusalem. Lorsqu'ils voyaient qu'il y avait trop d'argent dans le tronc, le secrétaire du roi venait avec le pontife, et ils en tiraient et comptaient l'argent qui s'était trouvé dans la maison du Seigneur, Sacy, Bible, Rois, IV, XII, 10.

  • 10 Par analogie de forme, se dit d'ouvertures, de bouches où l'on met des écrits, des dénonciations. [à Venise] le tronc où tout délateur peut, à tous les moments, jeter avec un billet son accusation, Montesquieu, Esp. XI, 6.

HISTORIQUE

XIIe s. D'une espée forbie et blanche Estoit li pons sor l'eve froide?; Mais l'espée estoit fors et roide Et avoit deus lances de lonc?; De chasque part ot un grant tronc Où l'espée estoit cloffichiée, la Charrette, 3022. Les escus font et percier et troer? Et de lor lances firent les trons voler, Raoul de Camb. 271.

XIVe s. Laquel racine [grosse veine] gete un tronc, lequel tronc s'estent ou [au] foie, H. de Mondeville, f° 27, verso. Quant la pomme d'icelluy chou est ostée, l'en replante le tronc de ce chou, Ménagier, II, 5.

XVIe s. Mais luy, à tous les troncz il baisoit les reliques, et à chascun donnoit, Rabelais, Pant. II, 17. Lexive faite des cendres de troncs de febves, Paré, XV, 38. Les Egyptiens, ayans couppé la teste, en jetterent le tronc du corps [de Pompée] hors de la barque, Amyot, Pomp. 110. Des hauts pins esbranchés les tronches my cavées, Belleau, Poésies, t. I, p. 178, dans LACURNE. En succession venant du costé du troncque [le tronc de père et de mère]?, Coust. gén. t. II, p. 867.

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Encyclopédie, 1re édition

TRONC, s. m. (Bot.) Le tronc est la partie des plantes qui naît de la racine, & qui ordinairement soutient les feuilles, les fleurs, & les fruits ; on distingue deux sortes de tronc qui sont la tige & le chaume.

La tige est simple ou composée. La tige simple est celle qui se continue sans interruption depuis le bas de la plante jusqu'au haut ; elle est dénuée ou garnie de branches & de feuilles ; elle s'éleve droit ou obliquement, en s'entortillant, ou en se pliant ; elle se panche, elle retombe, ou elle rampe, ou elle pousse des sarmens ; elle est vivace, en arbrisseau, en sous-arbrisseau, ou annuelle ; elle est cylindrique, à deux angles, à trois angles, &c. à plusieurs angles ; elle est cannelée, en gouttiere, lisse, velue, raboteuse, ou hérissée de poils.

La tige branchue pousse des branches latérales qui montent, ou qui s'écartent ; elle a de grosses branches, quantité de petits rameaux ; elle porte des supports, ou elle est prolifique ; elle a d'ailleurs tous les attributs de la tige non branchue.

La tige composée est celle qui se perd en se ramifiant ; elle se divise en deux branches ; elle se partage en deux rangs de branches, ou elle se sous-divise.

Le chaume est une tige fistuleuse & garnie de feuilles, qui porte ordinairement des épis ou des panicules comme dans les graminées ; le chaume est entier, ou branchu, uniforme, articulé, écailleux, dénué ou garni de feuilles. flor. paris. Prodr.

Tronc, en Anatomie, signifie le buste du corps humain, à l'exclusion de la tête & des membres. Voyez Buste.

Tronc se dit aussi du corps principal d'une artere ou d'une veine, à la difference de ses branches & de ses rameaux. Voyez Veine & Artere.

Ce mot se dit particulierement de certaines parties de l'aorte & de la veine cave. Voyez les Planches anat. Voyez aussi Aorte & Veine cave.

Tronc, s. m. (Archit.) c'est le fût d'une colonne, & le dé d'un piédestal.

Tronc, (terme d'église.) coffre de bois ou de fer, fixé dans un endroit de l'église, & fermant à la clé ; le haut de ce coffre est fait en talud, ayant au milieu une fente pour recevoir les aumônes que les gens de bien donnent aux pauvres de la paroisse. Les trones furent établis en France dans les églises au commencement du xiij. siecle par Innocent III. afin que les fideles y pussent déposer leurs aumônes en tout tems.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

tronc \t???\ masculin

  1. (Botanique, Foresterie, Jardinage) Corps d'un arbre, tige considérée sans les branches.
    • Il n'y a pas jusqu'à ces pâles oliviers dont l'aspect n'ajoute à l'austérité du paysage. La plupart ont éclaté par le milieu, le tronc s'est effondré, l'arbre s'est séparé en morceaux [?] (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol. 2, 1866)
    • On vient d'abattre à Lyon un platane géant. Cet arbre cubait près de 12 mètres et le tronc seul pesait 19540 kilogr. (Bulletin de la Société royale forestière de Belgique, volume 15, 1908, page 224)
    • [?] et déjà nous accostions à l'estacade du bois de la Chaise, un bois de pins tristes et d'yeuses superbes, aux troncs tordus, au feuillage presque noir. (Octave Mirbeau, Notes de voyage, dans La Vache tachetée, 1918)
    • Constatez, docteur, la férocité inintelligente des propriétaires de cette forêt, voyez ces kilomètres d'abatis, sans un seul tronc debout? (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration d'Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, p. 46)
  2. (Anatomie) Origine, partie principale d'un vaisseau, d'un nerf.
    • Le tronc d'une artère, d'une veine.
    • Tronc artériel, tronc veineux.
  3. (Anatomie) Partie principale du corps d'un homme, d'un animal, sans la tête ni les membres.
    • À ce tronc si court sont attachés des membres d'une longueur gigantesque : l'enjambée faite est ainsi profitable à une marche fort rapide [?] (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
    • D'un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d'où un flot de sang s'échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
  4. (Géométrie) Partie comprise entre la base d'un cône, d'une pyramide, d'un prisme, et sa section par un plan.
    • Un tronc de cône, de pyramide.
  5. (Architecture) Fragment d'un fût de colonne.
    • Tronc de colonne,
  6. (Généalogie) (Figuré) Ligne directe des ascendants et des descendants, d'où partent les branches ou lignes collatérales.
    • Ces deux familles sont de deux branches qui sortent du même tronc.
  7. (Religion) Boîte, coffre de bois ou de métal posé ordinairement dans les églises et qui possède une fente pour recevoir l'argent des aumônes.
    • Cependant le nommé Ignace Mélisse étoit accusé, le 26 mai, devant la cour d'assises de l'Ain, d'avoir volé, à l'aide d'une baguette imprégnée de glu , l'argent qui se trouvoit dans le tronc de l'église de Saint-André-de-Corcy. (L'Ami de la religion et du roi: journal ecclésiastique, politique et littéraire, du samedi 13 juin 1835, p.582)
    • Nous voilà rendus aux jésuites,
      Aux Mac-Mahon, aux Dupanloup.
      Il va pleuvoir des eaux bénites,
      Les troncs vont faire un argent fou.
      (Jean-Baptiste Clément, La Semaine sanglante, 1871)
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Trésor de la Langue Française informatisé


TRONC, subst. masc.

A. ?
1. Partie d'un arbre comprise entre les racines et la naissance des branches maîtresses, constituée de tissus ligneux au centre (c?ur) et de tissus mous à l'extérieur (écorce). Tronc lisse, noueux, rugueux; tronc creux, moussu, vermoulu; tronc droit, élancé; tronc déraciné; vieux troncs couverts d'écailles; abattre, couper, équarrir, évider, scier un tronc; s'adosser à un tronc. Des arbres s'espaçaient, tordus et mal venus, de petits ormes au tronc gris, tachés d'une lèpre jaunâtre (Goncourt, Journal, 1895, p. 891).La voiture descendait en d'admirables bois dont il devinait la beauté au volume des troncs frappés par les phares et leur rectitude de colonnes (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 268).
? P. anal., ARCHIT. Tronc (de colonne). Fût d'une colonne, dé d'un piédestal qui supporte le fût. Comme la colonne est une réminiscence de l'arbre, on donne quelquefois au fût le nom de tige, qui rappelle mieux son origine naturelle. On dit aussi, par la même raison, le tronc de la colonne, et, dans d'autres cas, le vif (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin, 1876, p. 128).Au moment où je m'approchais d'elle [la cathédrale de Lisieux] à tâtons, une subite clarté l'inonda; tronc par tronc, les piliers sortirent de la nuit, détachant vivement, en pleine lumière sur un fond d'ombre, le large modelé de leurs feuilles de pierre (Proust, Past. et mél., 1919, p. 95).
? Arg. [Appellation raciste appliquée à un Maghrébin] Tronc (de figuier). Synon. bicot2(pop., péj.), crouillat (fam., injurieux), raton1(pop., péj.).Les Crouilles [crouillats] qui vivaient à Paris avant guerre, eux, ils respectaient le code. Mais les nouveaux débarqués (...) avaient fait tache d'huile (...). Maintenant, les Troncs se risquaient (...) jusqu'à l'Opéra, les Champs-Élysées (Le Breton, Rififi, 1953, p. 43).
2. Boîte en bois ou en métal, percée d'une fente ou d'une glissière, destinée à recevoir l'argent des aumônes, des offrandes dans les lieux publics et, en particulier, dans les églises. Tronc des pauvres; dévaliser, piller, voler un tronc. C'était pour lui un devoir que de frauder l'octroi; il n'allait jamais au spectacle en payant, (...) et racontait comme une farce excellente qu'il avait coutume, aux bains froids, de mettre dans le tronc du garçon un bouton de culotte pour une pièce de dix sous (Flaub., Éduc. sent., t. 1, 1869, p. 185):
Les fidèles (...) ont poussé à la roue et aidé à faire du catholicisme ce qu'il est devenu, ce quelque chose d'émasculé, d'hybride, de mol, cette espèce de courtage de prières et de mercuriale d'oraisons, cette sorte de sainte tombola où l'on brocante des grâces, en insérant des papiers et des sous dans des troncs scellés sous des statues de saint! Huysmans, Oblat, t. 2, 1903, p. 201.
? P. métaph. Je me devais à moi-même d'acclamer la République, quelle qu'elle fût (...). Je me devais aussi de mettre ma petite bourse, denier de la veuve, dans le tronc de la défense patriotique (Sand, Corresp., t. 6, 1870, p. 46).
? Loc., au fig., vieilli. Voler le tronc des pauvres. Faire des profits malhonnêtes aux dépens des pauvres. (Dict. xixeet xxes.).
? Arg. Tête. Synon. tirelire (arg., pop.), tronche (pop.).Avoir qqc., se mettre qqc. dans le tronc. On voulait seulement te dire un mot (...). ? Vous vouliez uniquement me refiler quelques valdas dans le tronc (Simonin, Touchez pas au grisbi, 1953, p. 21).
? (Ne pas) se casser le tronc. (Ne pas) réfléchir, s'inquiéter. Te bile pas pour ça (...) te casse pas l'tronc. Ça ira (Le Breton, Loi rues, 1955, p. 199).Se taper le tronc. Faire un bon repas. Synon. pop. se taper la cloche (v. cloche1).Ces caves, en train de se taper le tronc sans malice, (...) me donnaient un bel exemple. Ils ne se dispersaient pas en conneries, eux (Simonin, Touchez pas au grisbi, 1953, p. 211).
3. P. anal. ou au fig.
a) Partie principale, essentielle à partir de laquelle peut éventuellement s'opérer une division, une différenciation. Nous sommes un rameau du tronc bénédictin voué à une vie de labeur corporel et de pénitence (Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 284).La seule solution raisonnable était de renoncer à terminer les Thibault comme je l'avais prévu; et d'enter sur le tronc des six parties déjà publiées un autre dénouement (Martin du G., Souv. autobiogr., 1955, p. xcviii).
? En partic. Souche d'une famille. Tu vois [dit Pascal], en bas [de l'Arbre généalogique], voici le tronc, la souche commune, Tante Dide (Zola, Dr Pascal, 1893, p. 105).Les bourgeons qui se développent naturellement sont toujours les bourgeons terminaux ? c'est-à-dire: ceux qui sont les plus éloignés du tronc familial (Gide, Faux-monn., 1925, p. 1051).
b) Tronc commun, ou absol., tronc. Portion qui est commune avant de se diviser. La première grande entreprise a été l'établissement d'un embranchement ferré, reliant le territoire de la ville nouvelle au tronc du Pacific-Railroad et tombant à la ville de Sacramento (Verne, 500 millions, 1879, p. 156).Selon que l'aiguille est ouverte ou fermée, le train [de wagonnets] qui vient du tronc commun s'engagera sur l'une ou l'autre des branches (Haton de La Goupillière, Exploitation mines, 1905, p. 694).
? ÉDUC. Unification de l'enseignement portant sur un programme de base et qui est donné durant la période initiale d'un cycle d'étude à des élèves, à des étudiants, avant qu'intervienne une spécialisation. L'idée démocratique du tronc commun est apparue dans les projets de réforme de l'enseignement proposés après la seconde guerre mondiale (Coudray1973).
B. ?
1. Partie moyenne du corps humain (formée par le thorax, l'abdomen et le bassin) reliée à la tête par le cou, et qui porte les membres. Synon. buste, torse.Tronc court, élancé, harmonieux; muscles du tronc; partie supérieure, inférieure du tronc. Sur le lit, le tronc nu sans scrupules étale Dans le plus complet abandon La secrète splendeur et la beauté fatale Dont la nature lui fit don (Baudel., Fl. du Mal, 1857, p. 198).Le longiligne est étroit dans l'ensemble, avec des membres très longs et un tronc démesurément court (Mounier, Traité caract., 1946, p. 216).
? En compos. Ces personnes graves [des caissières], au sourire figé, immuable (...) n'ont pas besoin de jambes; des femmes-troncs (Arnoux, Zulma, 1960, p. 65).Actuellement la tendance est à l'exérèse limitée de l'organe cancéreux sans se lancer vers ces mutilations excessives qui aboutirent, voilà quelques années, à des « hommes-troncs » ou des femmes « exentérées » (R. Schwartz, Nouv. remèdes et mal. act., 1965, p. 178).
? P. méton.
? [À propos d'une pers.] Aussitôt entouré de tasses, de verres, et imbibé de café et de liqueurs et de bière, le glorieux tronc [un invalide cul-de-jatte] tout guilleret, tout branlant sur ses assises de poussah, racontait ses campagnes à la femme qui était venue s'asseoir à côté de lui (E. de Goncourt, Élisa, 1877, p. 112).
? Reproduction d'un tronc humain. Tronc d'une marionnette, d'une poupée, d'une statue. Aidez-moi, (...) à fabriquer des pantins (...), vous me rendrez grand service en découpant des têtes, des bras, des jambes et des troncs sur les patrons que voici (A. France, Dieux ont soif, 1912, p. 180).
2. ZOOL. [Chez les vertébrés] Partie du corps sur laquelle se fixent la tête, les pattes et la queue. Ces guivres couvertes d'écailles, ces lézards au tronc hideux, ces chimères pleines d'angoisses, tous ces emblèmes du péché, de l'illusion et de la souffrance, vivaient avec moi d'une vie fatale, inerte, indestructible (Sand, Lélia, 1833, p. 182).
? Vieilli. ,,Ensemble des sections céphaliques, thoraciques et abdominales d'un insecte`` (Séguy 1967).
3. ANAT. Partie d'une formation anatomique prise isolément sans ses branches et ses ramifications. Tronc aortique, artériel, collecteur, lymphatique, nerveux, vasculaire, veineux. Les canaux qui accompagnent les troncs bronchiques sont dilatés par la lymphe ou par des exsudats fibrineux (Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux, 1896, p. 242).
? Tronc basilaire. Tronc artériel formé par la réunion des deux artères vertébrales au niveau du sillon bulbo-protubérentiel. [L'artère vertébrale] s'anastomose, sur la gouttière basilaire avec celle du côté opposé pour former le tronc basilaire (G. Gérard, Anat. hum., 1912, p. 448).
? Tronc cérébral. Ensemble formé par le bulbe, la protubérance et le mésencéphale. On distingue les voies d'association médullaires, les voies d'association du tronc cérébral, c'est-à-dire de la zone comprise entre la moelle et le cerveau hémisphérique proprement dit, enfin les voies d'association du cerveau hémisphérique (Quillet Méd.1965, p. 323).
C. ? GÉOM. Tronc de cône, de prisme, de pyramide. Partie d'un cône, d'un prisme ou d'une pyramide, comprise entre la base et une section plane parallèle à la base. Dans les tubes démontables, l'orifice est un tronc de cône creux appliqué sur les parois de cette cavité (Caillère, Hénin, Minér. argiles, 1963, p. 87).
Prononc. et Orth.: [t? ? ?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1155 trunc « corps d'un arbre, depuis la naissance des racines jusqu'aux branches » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 4649); 1176-81 tronc (Chrétien de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 3511); 1636 p. anal. tronc de colonne (Monet); 2. a) ca 1245 « origine commune à partir de laquelle s'opère une différenciation » ici « ligne principale d'une famille d'où sortent les autres » (Vie Edouard le Confesseur, éd. K. Y. Wallace, 3825); b) 1964 pédag. tronc commun (Le Monde, 20 mai ds Gilb. 1980); 3. 1314 anat. « partie principale d'un nerf, d'un vaisseau, qui se divise en plusieurs branches » (Henri de Mondeville, Chirurgie, éd. A. Bos,398); 4. xves. [ms.] « sorte de boîte percée d'une fente où l'on dépose aumônes et offrandes dans les églises » (De Vita Christi, B. N. 181, fo101a ds Gdf. Compl.); 5. 1559 « partie du corps humain où sont fixés la tête et les membres » (Amyot, Pomp., 110 ds Littré); 1611 « corps d'un vertébré sans tête ni membre » (Cotgr.); 6. a) 1676 tronc du piedestal « partie du piédestal situé entre la base et la corniche » (Félibien, p. 763); b) 1876 géom. Tronc de cône. Tronc de pyramide triangulaire (Lar. 19e); 7. 1926 arg. « tête » (arg. des voyous ds Esn. 1966); cf. 1927 (Dussort, Preuves exist., dép. par Esnault, 1938, p. 81). Du lat. class. truncus « tronc d'arbre, souche ». Fréq. abs. littér.: 2 456. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 5 372, b) 3 246; xxes.: a) 2 643, b) 2 531.
DÉR. 1.
Tronchet, subst. masc.a) Gros billot de bois porté sur trois pieds servant à doler. (Dict. xixeet xxes.). b) Billot sur lequel est fixée la bigorne des orfèvres (Dict. xixeet xxes.). ? [t? ? ? ? ?]. Att. ds Ac. dep. 1762. ? 1resattest. ca 1260 « billot » (Menestrel de Reims, 205 ds T.-L.), en partic. a) 1680 « gros billot de bois dont se servent les tonneliers » (Rich.), b) 1765 « billot sur lequel est fixée la bigorne » (Encyclop. t. 16); dimin. de tronc.
2.
Tronconique, adj.a) Qui constitue un tronc de cône. Pièce, segment tronconique. Si le damage est exécuté à la main, on met en place la forme tronconique du pourtour qui a reçu le nom de « manteau » ainsi que les broches en bois qui ménageront l'emplacement des tuyères (Barnerias, Aciéries, 1934, p. 209).b) Qui a la forme d'un tronc de cône. Son cigare tranché par la surprise, il en cracha le bout tronconique et mâchouillé qui lui restait entre les dents (Arnoux, Zulma, 1960, p. 307).? [t? ? ?k?nik]. Att. ds Ac. 1935. ? 1reattest. 1872 (Littré); de tronc, de cône*, suff. -ique*.
BBG. ? Quem. DDL t. 15 (s.v. tronconique), 30.

TRONC, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1155 trunc « corps d'un arbre, depuis la naissance des racines jusqu'aux branches » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 4649); 1176-81 tronc (Chrétien de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 3511); 1636 p. anal. tronc de colonne (Monet); 2. a) ca 1245 « origine commune à partir de laquelle s'opère une différenciation » ici « ligne principale d'une famille d'où sortent les autres » (Vie Edouard le Confesseur, éd. K. Y. Wallace, 3825); b) 1964 pédag. tronc commun (Le Monde, 20 mai ds Gilb. 1980); 3. 1314 anat. « partie principale d'un nerf, d'un vaisseau, qui se divise en plusieurs branches » (Henri de Mondeville, Chirurgie, éd. A. Bos,398); 4. xves. [ms.] « sorte de boîte percée d'une fente où l'on dépose aumônes et offrandes dans les églises » (De Vita Christi, B. N. 181, fo101a ds Gdf. Compl.); 5. 1559 « partie du corps humain où sont fixés la tête et les membres » (Amyot, Pomp., 110 ds Littré); 1611 « corps d'un vertébré sans tête ni membre » (Cotgr.); 6. a) 1676 tronc du piedestal « partie du piédestal situé entre la base et la corniche » (Félibien, p. 763); b) 1876 géom. Tronc de cône. Tronc de pyramide triangulaire (Lar. 19e); 7. 1926 arg. « tête » (arg. des voyous ds Esn. 1966); cf. 1927 (Dussort, Preuves exist., dép. par Esnault, 1938, p. 81). Du lat. class. truncus « tronc d'arbre, souche ».

Tronc au Scrabble


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tronc

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Les citations avec le mot Tronc


  1. Le destin, philosophait papa Schindler, n'était pas un fil qu'on pouvait dérouler indéfiniment. C'était plutôt comme un boomerang qu'on lançait de plus en plus loin jusqu'au jour où il vous revenait en plein sur la tronche.

    Auteur : Thomas Keneally - Source : La Liste de Schindler (1982)


  2. Le PSG a retrouvé son fauteuil de leader: il était sur la tronche d'un supporter de Marseille!

    Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)


  3. Je me suis réfugié sous un hêtre: ses dernières feuilles tombaient comme mes années; sa cime se dépouillait comme ma tête; il était marqué au tronc d'un cercle rouge, pour être abattu comme moi.

    Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Sans référence


  4. Suite au passage à l'heure d'hiver, quinquagénaire déboussolé et saisi par le démon de 11 heures revend en vrac:
    - Il est 4 heures Paris s'éveille de Jacques Dutronc,
    - Cléo de 4 à 6 d'Agnès Varda,
    - Il est 23 heures Docteur Schweitzer de Gilbert Cesbron.


    Auteur : Marc Hillman - Source : Petites annonces de folie: Vends/Achète (2011)


  5. Ma définition du bonheur, c'est l'inertie totale: ne rien avoir dans la tronche, pas de facture qui passe ou de voiture mal garée. Une autre forme de bonheur serait l'apesanteur. Se placer au-dessus de tout. Quelle liberté!

    Auteur : Jacques Dutronc - Source : Dans l'hebdomadaire l'Express, n° 3053 du 7 janvier 2010.


  6. La plupart des hommes se dépensent à l'amour, sans se soucier qu'il soit bel et haut. C'est proprement pour eux le tronc des pauvres.

    Auteur : Paul-Jean Toulet - Source : Monsieur du Paur, homme public (1898)


  7. Quatre animaux divers, le Chat grippe-fromage,
    Triste-oiseau le Hibou, Ronge-maille le Rat,
    Dame Belette au long corsage,
    Toutes gens d'esprit scélérat,
    Hantaient le tronc pourri d'un pin vieux et sauvage.


    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre huitième, XXII, Le Chat et le Rat


  8. D'un écartèlement de la terre surgit un arbre de feu, un tronc et des branches éblouissantes. Dans un rapide fracas de tonnerre il creva la terre, le ciel, et tout s'embrasa. La foudre flamboyait de tous côtés.

    Auteur : Henri Bosco - Source : Hyacinthe (1940)


  9. De la même façon que dans la nature, depuis l’origine des temps, la gélinotte prend la couleur des feuilles mortes en automne et celle de la neige en hiver ou que le caméléon passe du noir au vert selon qu’il se déplace sur un tronc ou sur du feuillage, les hommes et les femmes de cet atelier en arrivaient à se confondre par la teinte avec les « saucisses fraîches paysannes » qu’ils fabriquaient.

    Auteur : Upton Sinclair - Source : La Jungle (1905)


  10. Ma poitrine est en mauvais état, ma santé se délabre au point que, toute chose cessante, il faut que j'aille voir et consulter Tronchin.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Les Confessions (édition posthume 1782-1789)


  11. Te souviens-tu de nos promenades en Thuringe, à Ettersberg, quand nous nous rendions sous le même chêne que Goethe, celui sous lequel la légende veut qu'il s'installât pour méditer ? Nous nous y étions assis tous les deux en tailleur, adossés à son tronc, et nous fermions les yeux pour sentir l'« âme du maître ». La seule chose que tu avais sentie, c'était le picotement de la fourmilière sur laquelle nous nous étions assis. Tu t'étais levée d'un bond. Tu avais douze ans, je crois. Et nous avions bien ri.

    Auteur : Sébastien Spitzer - Source : Ces rêves qu'on piétine (2017)


  12. Sur quelque arbre que ton père soit monté, si tu ne peux grimper, mets au moins la main sur le tronc.

    Auteur : Ahmadou Kourouma - Source : En attendant le vote des bêtes sauvages (1994)


  13. Nous aurions aimé illustrer ce texte par une curieuse figure représentant un animal à tronc exceptionnellement bifurqué à partir du milieu de sa longueur.

    Auteur : Paul Éluard - Source : L'Immaculée Conception


  14. La sève qui monte dans le tronc d'un arbre est poussée, pas aspirée, sinon le haut de l'arbre serait plus gros que le bas de l'arbre, question du musculaire végétal.

    Auteur : Jean-Marie Gourio - Source : Brèves de comptoir, 1988


  15. J'ai donné mes fleurs et mon fruit: je ne suis plus qu'un tronc retentissant; mais quiconque s'assied à mon ombre et m'entend, devient plus sage.

    Auteur : Joseph Joubert - Source : Pensées (1774-1824)


  16. J'adorerais un Dieu sans force et sans vertu, - Reste d'un tronc par les vents abattu, - Qui ne peut se sauver lui-même

    Auteur : Jean Racine - Source : Esther (1689), II, 9


  17. Ce n'est pas l'apparence du rôle qui m'intéresse: jouer la femme-tronc, cela n'a jamais été pour moi une fin en soi.

    Auteur : Christine Ockrent - Source : La mémoire du coeur (1997)


  18. L'amour de la patrie est la force vitale d'un peuple: que ce sentiment s'affaiblisse en lui, et bientôt, comme un vieux tronc dont la sève est tarie, elle se dessèche et meurt.

    Auteur : Félix Guillaume Marie Bogaerts - Source : Pensées et Maximes


  19. Le tronc d'arbre aura beau séjourner dans la rivière, il n'en deviendra pas un crocodile.

    Auteur : Proverbes sénégalais - Source : Proverbe


  20. Couper le tronc, les branches, les feuilles d'un arbre est chose aisée, tandis que la destruction des racines requiert de la patience.

    Auteur : Jean-Marie Adiaffi - Source : La carte d'identité (1980)


  21. On demande homme-tronc pour fondation arbre généalogique.

    Auteur : Pierre Dac - Source : L'Os à moelle


  22. Une douce joie ravit mon âme à la pensée que le tronc du glorieux arbre de ma patrie n'est pas nourri, puisque j'en retrouve ici la racine si saine et puissante.

    Auteur : Hendrik Conscience - Source : Les Veillées flamandes (1868), Une erreur judiciaire


  23. Il avait sélectionné les micros d'ambiance au maximum et était submergé de bruits. Deux cents mètres plus loin il aperçut deux troncs d'arbre qui ne brulaient pas et s'en étonna jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il s'agissait des pattes d'un monstre...

    Auteur : Michel Rigaud, dit Paul-Jean Hérault - Source : Les Ennemis (2005)


  24. Ainsi, un livre acheté sur présentoir dans une gare a-t-il l'espérance de vie de l'attente du train, à laquelle s'ajoute la durée du trajet lui-même. Et pour peu que l'entrée en gare du train ait du retard, ou qu'un inconvénient quelconque s'interpose- suicide, tronc d'arbre, justement, chute sur la voie ferrée-menus événements qu'un lecteur de gare avisé ne manquera pas d'anticiper, l'espérance de vie du roman de gare se trouve même, bien qu'artificiellement , allongée.

    Auteur : Paul Greveillac - Source : Maîtres et esclaves


  25. Jamais de sa vie, jeune comme il était, dix-neuf ou vingt ans à peine, il n'avait dû entendre un semblable discours, et certainement il en était resté abasourdi, puisqu'il n'avait pas essayé de répondre ou de désobéir. Il s'était repris, certainement, dans la suite, il embrassait peut-être le tronc d'un pin, ou il songeait à ce que lui réservait le soir. L'amour n'est pas une chose commune sur laquelle on peut broder, pensait-elle, et il faut l'offrir et l'accepter, le donner et le recevoir, avec cet esprit de dépouillement et de simple feu qui est le meilleur moyen pour arriver à l'intimité des âmes et des corps.

    Auteur : André Pieyre de Mandiargues - Source : Le lis de mer (1956)


Les citations du Littré sur Tronc


  1. La queue du cheval est formée par des crins épais et longs qui semblent sortir de la croupe, parce que le tronçon dont ils sortent est fort court

    Auteur : BUFF. - Source : Quadrup. t. I, p. 44


  2. Prenez un fagot de troncs de feves avec les cosses

    Auteur : PARÉ - Source : XXV, 32


  3. Ils ne pourront manier leurs piques parmi des halliers et des troncs d'arbres

    Auteur : PERROT D'ABLANCOURT - Source : Tacite, Ann. liv. II, dans RICHELET


  4. Son corps [de Déiphobe] tout mutilé n'est plus qu'un tronc hideux

    Auteur : DELILLE - Source : Én. VI


  5. Des quatre [dans un duel à seconds], c'est une partie liée ; si vostre second est à terre, vous en avez deux sur les bras, avecques raison ; et de dire que c'est supercherie, elle l'est voirement, comme de charger, bien armé, un homme qui n'a qu'un tronçon d'espée....

    Auteur : MONT. - Source : III, 113


  6. Les images de Mercure se trouverent une nuit presque toutes tronçonnées et gastées

    Auteur : AMYOT - Source : Alc. 32


  7. Les chevaux de frise arrachés, la terre éboulée, les troncs et les branches d'arbre qu'on put trouver, les soldats tués par les coups de mousquet tirés au hasard, servirent de fascines

    Auteur : Voltaire - Source : Charles XII, 8


  8. Il rompit la hampe du javelot en deux, et s'en feit arracher les deux tronçons, l'un de çà l'autre de là

    Auteur : AMYOT - Source : Philop. 9


  9. Le coucou estant percé, les filets de la soie se treuvent tronçonnés, par consequent indevidables et intirables

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 490


  10. Il est vrai que ses idées sont simples, étendues, vastes ; elles partent d'abord d'une grande universalité qui en est comme le tronc, et ensuite se divisent, se subdivisent, et, pour ainsi dire, se ramifient presque à l'infini

    Auteur : FONTEN. - Source : Leibnitz.


  11. À quelle main entière du plus vaillant homme du monde ne préférerais-je celle de Mucius, toute tronçonnée et rôtie comme elle fut ?

    Auteur : MALH. - Source : Lexique, éd. L. Lalanne.


  12. Ma réponse a été bien simple ; si M. Tronchin veut vous la communiquer, je me flatte que vous la trouverez raisonnable et mesurée

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Lett. à Voltaire, 11 janv. 1758


  13. Part du tronc [d'un homme coupé en deux] tombe en l'eau, disant sa patenôtre

    Auteur : ID. - Source : Fianc.


  14. À grands esclats fit enlever l'escorce Du tronc du pin sur la terre estendu, En longs carreaux et en poutres fendu

    Auteur : RONS. - Source : 599


  15. Entant le greffe de l'aubespin blanc sur le tronc du coigner, de ce mariage sort un fruit nommé arseirole

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 691


  16. Quand l'aquilon fait gémir les troncs des vieux arbres

    Auteur : FÉN. - Source : ib. XVII


  17. Vous dites qu'on a ouvert un tronc à Saint-Merri

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. XVII


  18. On en pratique deux autres [incisions] semblables du côté du nord [au tronc de l'érable] ; ces quatre taillades sont creusées, à mesure que l'arbre donne sa séve, jusqu'à la profondeur de deux pouces et demi

    Auteur : CHATEAUBR. - Source : Amér. Récolte du sucre d'érable


  19. Tout ce qui est en la scabieuse, est profittable : sa racine, ses tronçons, ses feuilles, ses fleurs, son jus, son eau, sa decoction

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 612


  20. Dans les chablis, la partie de l'arbre brisé restée debout ; on dit aussi quille ou tronc

    Auteur : BAGNERIS - Source : Manuel de sylviculture, p. 6, Nancy, 1873


  21. Quant vrai religieux en son cloistre s'enfonce, Monde et mondaine vie par veu si de soi tronce

    Auteur : J. DE MEUNG - Source : Test. 730


  22. Le musc le plus pur et le plus recherché par les Chinois mêmes est celui que l'animal laisse couler sur des pierres ou des troncs d'arbres contre lesquels il se frotte, lorsque cette matière devient irritante ou trop abondante dans la bourse où elle se forme

    Auteur : BUFF. - Source : Quadrup. t. V, p. 455


  23. L'usage si estendu du tronçonnement du prepuce

    Auteur : MONT. - Source : III, 360


  24. Les ingénieurs [les castors] changent de matériaux : ils renforcent le milieu de leurs substructions hydrauliques de troncs d'arbres entassés les uns sur les autres

    Auteur : CHATEAUBR. - Source : Amér. Castors.


  25. On donne au malade un tronc ou coste d'asphodele ou de ferule à mascher

    Auteur : PARÉ - Source : VIII, 2




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Mise à jour le jeudi 25 décembre 2025 à 03h11










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