Définition de « avoine »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot avoine de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur avoine pour aider à enrichir la compréhension du mot Avoine et répondre à la question quelle est la définition de avoine ?

VILLE FRANCE genre () de 2 syllabes
Une définition simple : Commune dans le département 61 (Orne) en région Basse-Normandie (France)


Définitions de « avoine »


Trésor de la Langue Française informatisé


AVOINE, subst. fém.

A.? TECHNOLOGIE
1. Au sing. gén. Plante monocotylédone (famille des Graminées) à tige dressée, à épillets en panicules, dont le grain sert surtout à l'alimentation des chevaux et de la volaille; grain de cette plante. Champ d'avoine :
1. D'abord, dans les grands carrés de terre brune, au ras du sol, il n'y eut qu'une ombre verdâtre, à peine sensible. Puis, ce vert tendre s'accentua, des pans de velours vert, d'un ton presque uniforme. Puis, les brins montèrent et s'épaissirent, chaque plante prit sa nuance, il distingua de loin le vert jaune du blé, le vert bleu de l'avoine, le vert gris du seigle, des pièces à l'infini, étalées dans tous les sens, parmi les plaques rouges des trèfles incarnat. Zola, La Terre,1887, p. 200.
2. Des poules allaient et venaient dans ce vacarme, l'?il vif, picorant, à coups de bec saccadés l'avoine tombée des musettes de toile, où mangeaient les chevaux; ... Moselly, Terres lorraines,1907, p. 187.
SYNT. Avoine commune. Avoine annuelle à panicule pyramidale et diffuse, cultivée pour ses graines (cf. en partic. Brard 1838 et Fournier 1961). Avoine courte ou avoine à 2 barbes. Avoine annuelle à panicule unilatérale et épillets courts, cultivée pour ses graines (cf. en partic. Bouillet 1859 et Quillet 1965). Avoine de Hongrie, d'Orient. Avoine annuelle à panicule unilatérale, cultivée pour ses graines (cf. en partic. Brard 1838 et Quillet 1965). Avoine des prés. Avoine vivace à panicule panachée de violet et épillets luisants (Fournier 1961). Avoine noire. Variété d'avoine commune (cf. Ac. 1798-1932). Avoine nue ou avoine à gruau, avoine de Tartarie. Avoine annuelle à panicule pyramidale étalée en tous sens, cultivée pour ses grains qui se détachent facilement de la balle au battage (cf. en partic. Besch. 1845 et Quillet 1965). Avoine stérile, folle avoine ou avèneron, avron. Avoine annuelle, sauvage, à panicule étalée, épillets de deux ou trois fleurs, avec barbes très longues et glumelle inférieure velue, très nuisible aux céréales cultivées (cf. en partic. Brard 1838 et Quillet 1965).
Rem. Chateaubriand utilise le terme folle avoine dans un sens quelque peu différent qui semble correspondre à la description faite par Besch. 1845 d'une plante américaine : ,,Plante du Canada, qui croît dans les rivières vaseuses, et qui fournit un grain semblable au riz``. L'aut. a sans doute préféré la poésie à l'exactitude dans ce texte :
3. ... c'étoit une baie où la folle-avoine croissoit en abondance. Ce blé, que la Providence a semé en Amérique pour le besoin des sauvages, prend racine dans les eaux; son grain est de la nature du riz; il donne une nourriture douce et bienfaisante. À la vue du champ merveilleux, les Natchez poussèrent des cris, et les rameurs redoublant d'efforts, lancèrent leurs pirogues au milieu des moissons flottantes. (...) En un instant les nacelles furent cachées dans la hauteur et l'épaisseur des épis. Les voix qui sortoient du labyrinthe mobile ajoutoient à la magie de la scène. Des cordes de bouleau furent distribuées aux moissonneurs; avec ces cordes ils saisissoient les tiges de la folle-avoine qu'ils lioient en gerbe, puis, inclinant cette gerbe sur le bord de la pirogue, ils la frappoient avec un fléau léger; le grain mûr tomboit dans le fond du canot. Chateaubriand, Les Natchez,1826, p. 326.
? [P. allus. ou compar. à/avec la couleur de l'avoine, surtout en parlant des cheveux d'une femme] Couleur d'avoine et p. ell. avoine. Jaune pâle, blond :
4. Nadja, arrivée la première, en avance, n'est plus la même. Assez élégante, en noir et rouge, un très seyant chapeau qu'elle enlève, découvrant ses cheveux d'avoine qui ont renoncé à leur incroyable désordre, ... Breton, Nadja,1928, p. 70.
? [P. allus. ou compar. au/avec le mouvement léger de l'avoine dans le vent] :
5. ? Les vagues courent vite, irrégulièrement, mais légères, peu profondes, transparentes : cette mer ressemble à un champ de belle avoine ondoyant aux brises d'une matinée de printemps, après une nuit d'averse; ... Lamartine, Voyage en Orient,t. 1, 1835, p. 71.
2. P. méton.
a) Gén. au plur. Pièce d'avoine non moissonnée :
6. Il [un chemin] épousa les contours d'un champ et je perdis quelques instants à ce détour et pesait contre moi ce grand carré d'avoine, car mon instinct livré à lui-même m'eût mené droit, mais le poids d'un champ me faisait fléchir. (...) Et me colonisait ce champ car je consentais au détour, et, alors que j'eusse pu jeter mon cheval dans les avoines, je le respectai comme un temple. Saint-Exupéry, Citadelle,1944, p. 820.
b) POÉSIE. rare, vx (au sing.). Sorte de flûte rudimentaire fabriquée avec une paille d'avoine (cf. Besch. 1845, Lar. 19e) :
7. Faites qu'au bruit de l'aveine Où vous savez bien souffler, Le gentil Auberon, par les tardes soirées, Mène danser au bois les filles de Nérée. Moréas, Sylves,Romane juvénile fleur, 1896, p. 190.
3. [Usages divers de l'avoine]
a) GASTR. Céréale servant à l'alimentation humaine (sous forme de pain, bouillie, potage, bière, whisky, aromate, etc.) principalement par son gruau ou grain sans enveloppe réduit en farine. Flocons d'avoine (cf. en partic. Les Grdes heures de la cuis. fr., Éluard-Valette, 1964, p. 229).
b) ARTS MÉN. Balle d'avoine. Enveloppe des grains d'avoine servant à confectionner la literie d'enfant : oreillers, paillasses (cf. Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, p. 175).
c) MÉD., MÉD. VÉTÉR. Plante servant à préparer des tisanes, des cataplasmes, etc. (cf. E. Garcin, Guide vétér., 1944, p. 160).
B.? Au fig. [P. allus. aux propriétés nutritives ou excitantes de l'avoine]
1. Domaine concr., fam. ou pop.
? [En parlant d'une pers.] Nourriture :
8. Pour blâmer les luxures d'un moine, Pour un prieur à qui l'on ôte un peu d'avoine, Pour troubler dans son auge un capucin trop gras, Foudre, anathème; on a le pape sur les bras. Hugo, La Légende des siècles,t. 6, Les Quatre jours d'Elciis, 1883, p. 105.
? Except. [En parlant d'une chose] :
9. ... la voiture accélérait encore pour sortir du précipice. Cette essence nouvelle était prodigieuse avoine! J. de La Varende, Les Manants du roi,1938, p. 193.
? Loc. proverbiales, vx. Cheval d'aveine, cheval de peine. Celui qui est bien payé doit bien travailler (cf. Besch. 1845, Lar. 19e, Littré, Nouv. Lar. ill.). Cheval faisant la peine ne mange pas l'aveine. Celui qui fait le travail n'est pas celui qui en tire le plus de profit (cf. ibid.). Gagner l'avoine ou son avoine, il a bien gagné son avoine. (Il) mérite(r) d'être nourri pour son travail (cf. en partic. J.-F. Rolland, Dict. du mauvais lang., 1813, p. 15, Lar. 19e, M. Stéphane, Ceux du Trimard, 1928, p. 221). Manger son avoine dans un sac (p. allus. aux chevaux mangeant leur avoine dans un sac attaché à leur tête, en parlant d'un avare). Ne pas partager ses biens avec d'autres (cf. Besch. 1845, Lar. 19e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.).
? Argot
? Arg. milit., absol. Synon. de eau-de-vie (cf. L. Rigaud, Dict. du jargon parisien, L'Arg. anc. et mod., 1878, p. 18 et France 1907); se dit aussi pour vin (cf. J. Richepin, La Chanson des gueux, 1876, p. 173).
? Avoine de curé. Synon. de poivre (cf. en partic. L. Rigaud, Dict. d'arg. mod., 1888, p. 398, France 1907, Ch.-L. Carabelli [Lang. pop.]).
? Arg. des cochers, absol. Coup de fouet pour exciter un cheval (cf. A. Delvau, Dict. de la lang. verte, 1866, p. 17, France 1907). Avoine de bourrelier. Fouet (cf. A. Bruant, Dict. fr.-arg., 1905, p. 230).
? Absol. Correction sévère. Donner, (re)filer ou passer une avoine. Battre, avoiner* (cf. en partic. G. Fustier, Suppl. au dict. de la lang. verte d'A. Delvau, 1883, p. 495, A. Simonin, Le Pt Simonin ill. par l'ex., Paris, N.R.F., 1968, p. 29, Ch.-L. Carabelli, [Lang. de la pègre] et [Lang. pop.]).
2. Domaine abstr., rare, littér.Stimulant d'ordre affectif, moral, nourriture de l'esprit :
10. De telles conceptions comportent bien de la naïveté (...) Mais enfin, c'est une avoine, cette illusion, et qui aide à trotter. Barrès, Amori et dolori sacrum,1902, p. 144.
Rem. Cf. aussi l'expr. donner une avoine de baisers (Hugo, La Légende des siècles, t. 1, Eviradnus, 1859, p. 363).
? P. iron., vx. Cet homme a reçu de l'avoine. ,,Il a été rebuté par celle qu'il aime`` (Ac. Compl. 1842); cf. également Besch. 1845, Lar. 19e, G. Delesalle, Dict. arg.-fr. et fr.-arg., 1896, p. 22).
Rem. On rencontre dans la docum. le néol. avoinage, subst. masc. (J. de La Varende, Le Troisième jour, 1947, p. 69; suff. -age*). Action de nourrir avec de l'avoine.
PRONONC. ET ORTH. : [avwan]. Il existe une forme aveine (Ac. 1798, 1835, 1878, Besch. 1845, Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., DG, Lar. encyclop., Quillet 1965) ou avène : [av?n]. ,,Aveine est la prononciation normande`` (Littré). Enq. : /avwan/.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. xiies. aveine « plante céréale de la famille des graminées; la graine de cette plante, destinée à la nourriture des chevaux » (Eneas, éd. Salverda de Grave, 355 : Et requeron altre contree O vitaille seit mielz trovee, Eve dolce, feins et aveine As chevals ki vivent a peine), forme la plus en usage jusqu'à la fin du xviies. (Rich. 1680), ne se maintenant plus par la suite que dans le nord-ouest de la France (Moisy, Verr.-On.); ca 1200 avoine (Chans. d'Antioche, VII, 414 ds Gdf. Compl.) seule forme retenue ds les dict. dep. Fur.; xves. avene (Grant Herbier, no57 ds Gdf. Compl. : Avena, c'est une herbe dont le grain est ainsi appellé avene), graphie usitée seulement jusqu'à la fin du xvies. (Baïf, Eglogue, 19 ds Hug.); 1690 fig. loc. proverbiale et fam. gagner son avoine (Fur.); 2. ca 1165 p. synecdoque avainne « champ semé d'avoine, quand celle-ci est encore sur pied » (Chr. de Troyes (?), G. d'Angleterre, éd. W. Fioerster, 1771 : Qui pasturoit an une avainne), forme qui, ainsi que la forme aveine (fin xiies.), ne se trouve que jusqu'à la fin du xvies. (Gauchet, Plaisir des Champs ds Hug.); ca 1178 gén. au plur. avoines (Renart, Br, IV, 63 ds Gdf. Compl.); 3. mil. xvies. aveine « flûte rustique faite au moyen d'une tige d'avoine » (Ronsard, Amours de Marie, Le Voyage de Tours, I, 169 ds Hug. : Voila comme il te prend pour mespriser ma peine Et le rustique son de mon tuyau d'aveine), se rencontre aussi sous les formes avaine, avéne, attesté princ. au xvies. (Hug.). Empr. au lat. avena, 1 (considérée comme mauvaise herbe) dep. Ennius (Protrept. frg. ds Priscien, Gramm II, 532, 18 ds TLL s.v., 1308, 45), attesté notamment au plur. steriles avenae « folle avoine » (Virgile, Ecl., 5, 3, ibid., 82); 3 (Id., op. cit., 1, 2, ibid., 1309, 33). La forme anc. aveine (xiie-xvies.) régulière a été cependant supplantée dep. le xviies. par la forme avoine qui est peut-être un vocalisme dial. de l'Est (Lorraine, Bourgogne) où la nasalisation n'a eu lieu qu'après le passage de eià oi(G. Straka, Rem. sur les voyelles nasales ds R. Ling. rom., t. I9, 1955, p. 261; Fouché t. 2, 1969, p. 376, rem I); cependant, si on peut admettre une prépondérance de la forme dial. pour avoine (comme pour foin), ces formes ayant pu être apportées de l'Est avec le fourrage ou la céréale, on ne saurait la reconnaître pour moins (a. fr. meins) et moindre (a. fr. meindre). Aussi semble-t-il préférable de voir dans ê > le résultat d'une infl. de la consonne labiale précédente, sensible un peu partout au Moyen-Âge ? en dehors de la région de l'Est ? [il] abaie > aboie; armaire > armoire; mains > moins etc. Fouché, ibid., p. 377, rem II); v. aussi G. Straka, loc. cit., 261, note 3. La prononciation avoine qui l'a emporté, fut celle de la Cour : 1647, Vaugelas cité par Fouché, ibid. : Il faut dire avoine avec toute la cour, et non pas aveine avec tout Paris; v. aussi Meyer-Lübke ds Literaturblatt für germanische und romanische Philologie, 40, col. 378.
STAT. ? Fréq. abs. littér. : 426. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 318, b) 619; xxes. : a) 1 102, b) 544.
BBG. ? Ac. Gastr. 1962. ? Alex. 1768. ? Bél. 1957. ? Bouillet 1859. ? Brard 1838. ? Bruant 1901. ? Burn. 1970. ? Canada 1930. ? Chass. 1970. ? Comm. t. 1 1837. ? Dumas 1965 [1873]. ? Duval 1959. ? Fén. 1970. ? France 1907. ? Gardette (P.). Influence des parlers prov. sur les parlers francoprov. La carte avoine. In : Congrès internat. de lang. et litt. du midi de la France. 2. 1958. Aix. pp. 161-166. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 53, 182, 267. ? Goug. Lang. pop. 1929, p. 28. ? Larch. 1880. ? Larch. Suppl. 1880. ? Lar. comm. 1930. ? Lar. méd. 1970. ? Lar. mén. 1926. ? Le Breton 1960. ? Le Roux 1752. ? Lewis (C. B.). A Purely traditional explanation for foin, moins, avoine. R. belge Philol. Hist. 1930, t. 9, pp. 801-813. ? Littré-Robin 1865. ? Métrol. 1969. ? Mont. 1967. ? Nysten 1824. ? Pollet 1970. ? Pope 1961 [1952], § 487. ? Privat-Foc. 1870. ? Sain. Lang. par. 1920, p. 425. ? Sandry-Carr. 1963. ? Vaug. 1934 [1647], p. 100.


Wiktionnaire


Nom commun - français

avoine \a.vwan\ féminin

  1. Plante de la famille des Poacées (ou Graminées), et cultivée comme céréale ou comme fourrage.
    • [?] ; puis, ayant longé un champ d'avoine, étoilé de bluets et de coquelicots, nous arrivâmes en un verger où des vaches, à la robe bringelée, dormaient couchées à l'ombre des pommiers. (Octave Mirbeau, Le Père Nicolas, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
    • Les champs d'avoine sont, certaines années, envahis par des plantes nuisibles telles que les chardons, les sanves, moutardes sauvages, ravenelles ; [?]. (Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts du département de la Lozère, 1903, page 24)
    • « Ce n'est pas dans un jardin de Paris que je pourrais cueillir et coudre pour toi, sur un petit carton, les grands grains d'avoine barbue, qui sont de si sensibles baromètres. »
      Je me gourmande d'avoir égaré, jusqu'au dernier, ces baromètres rustiques, grains d'avoine dont les deux barbes, aussi longues que celles des crevettes-bouquet, viraient, crucifiées sur un carton, à gauche, à droite, prédisant le sec et le mouillé.
      (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 28.)
    • La femme du pêcheur est assise, un soir, sur le seuil de sa porte, tissant ces brins de paille d'avoine que l'on cueille avant leur maturité sur les froides montagnes de la forêt Noire pour en faire de légères corbeilles et d'élégants chapeaux. (Xavier Marmier, Histoire d'un pauvre musicien (1770-1793), 1866)
  2. Grain de cette plante.
    • Le taureau doit être choisi, comme le cheval étalon, parmi les plus beaux de son espèce. [?]. On lui fait manger alors de l'avoine, de l'orge & de la vesce, pour lui donner de l'ardeur & lui procurer une plus grande abondance de liqueur séminale. (Jacques-Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné universel d'Histoire Naturelle, tome 8, 3e édition, 1776, page 455)
    • On fait aussi du pain, mais d'une digestion assez difficile, avec du seigle, de l'orge et même de l'avoine ; [?]. (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l'industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 117)
  3. (Argot) Coup, raclée.
    • Faut pas vous gourer, c'est tout cérébral, la flagellation. Y a que des intellectuels pour réclamer l'avoine. (René Fallet, Le Beaujolais nouveau est arrivé, chapitre II ; Éditions Denoël, Paris, 1975)
    • ? C'est des fascistes ! Des sales cons de putains de fumiers de fascistes ! Mais ma mère, elle leur donnera raison et j'aurai droit à une avoine. (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 247)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Littré

AVOINE (a-voi-n' ou a-vè-n'. Cette dernière forme tombe en désuétude) s. f.
  • 1Plante de la famille des graminées, qui fournit un aliment aux bêtes de somme.
  • 2Le grain. Un picotin d'avoine. Deux mulets cheminaient, l'un d'avoine chargé?, La Fontaine, Fab. I, 4.

    Balle d'avoine, pellicule qui enveloppe le grain.

  • 3 S. f. plur. L'avoine sur pied. Les avoines sont belles cette année.

PROVERBES

Cheval d'aveine, cheval de peine, c'est-à-dire un homme bien payé doit bien travailler.

Cheval faisant la peine ne mange pas l'aveine, c'est-à-dire ce n'est pas celui qui a le plus de peine qui est le mieux traité.


HISTORIQUE

XIIIe s. Si a choisi [aperçu] en un plessié, Par encoste d'unes avaines, Une abaïe de blans moines, Ren. 6519. Longue est et megre et lasse et vaine?; Grand soffrette a de pain d'avaine, la Rose, 10198. Li pains et li avoine lor est tote faillie, Ch. d'Ant. VII, 414.

XVe s. Le bled et les avoines furent respitées de non ardoir, Froissart, II, II, 66.

XVIe s. Escouter les aveines lever (proverbe), Génin, Récréat. t. II, p. 239.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

AVOINE, avena, genre de plante dont les fleurs n'ont point de pétales ; elles sont suspendues par petits paquets. Chaque fleur est composée de plusieurs étamines qui sortent d'un calice ; le pistil devient dans la suite une semence oblongue, mince, farineuse, enveloppée d'une capsule qui a servi de calice à la fleur. Les petits paquets de fleurs qui forment l'épi sont disposés de façon, que Dioscoride les compare à de petites sauterelles. Tournefort, Inst. rei herb. Voyez Plante (I)

* C'est des menus grains, celui qui se seme le premier : on en distingue principalement deux especes, l'une cultivée, l'autre sauvage ; celle-ci ne differe de l'autre, qu'en ce que ses grains sont plus grands & plus noirs.

Il y a la folle avoine, qu'on appelle aussi averon ; elle est stérile & sans grain. Elle infecte un champ, & se repeuple, à moins qu'on ne l'arrache & qu'on n'en coupe les tiges avant sa maturité.

Les Canadiens ont une sorte d'avoine, qu'ils recueillent en Juin ; elle est beaucoup plus grosse & plus délicate que la nôtre, & on la compare au riz pour la bonté.

Il y a des avoines rouges ; il y en a de blanches, & de noires. On croit que la rouge aime les terres légeres & chaudes ; qu'elle résiste moins aux accidens du tems ; qu'elle s'épie plûtôt que la noire, & qu'elle est moins nourrissante & plus chaude. La blanche passe pour avoir moins de substance que l'une & l'autre.

Vers la mi-Février, lorsque les grands froids seront passés, semez l'avoine, à moins que la terre ne soit trop humide. Semez-la plûtôt dans les terres fortes que dans les terres légeres & maigres, si vous craignez qu'elle ne verse. Prenez pour un arpent huit ou neuf boisseaux de semailles. Il faut que les terres où vous la répandrez, ayent eu un premier labour après la récolte des blés, & avant l'hyver. Le tems de sa semaille s'étendra jusqu'à la fin d'Avril : vous donnerez le second labour immédiatement avant que de semer : vous choisirez pour semer un tems un peu humide.

Si votre terre est forte, vous n'employerez point la charrue, pour recouvrir. Vous recouvrirez le grain semé dans les terres légeres, soit avec la charrue, soit avec la herse. Cela s'appelle semer dessous.

Quand vos avoines seront levées, vous les roulerez ; rouler, c'est abattre, adoucir, ou douçoyer, ou ploutrer, ou casser les mottes, & refouler le plant, avec un gros rouleau de bois, qu'un cheval traîne sur toute la piece d'avoine.

Vous n'oublierez pas de sarcler & d'échardonner ; il est aussi bon que vous sachiez que l'avoine dégénere dans les terres froides, & que par conséquent il faut les rechausser avec des fumiers ; que l'avoine que vous battrez pour en faire de la semence, n'ait point été échauffée.

Vous ne dépouillerez vos avoines qu'après les blés, sur la fin d'Août ; quand vous les verrez jaunes ou blanches, elles seront mûres. Il vaut mieux les scier que les faucher. Laissez-les javeller, ou reposer quelque tems sur le champ. Quand la rosée ou la pluie commencera à les noircir, écochelez ; écocheler, c'est ramasser l'avoine en tas avec des fourches, & en former des gerbes. Comme elle n'est pas sujette à germer, on peut la laisser un peu à la pluie, & même l'arroser s'il ne pleut pas.

Un bon arpent d'avoine rapportera cent gerbes ; un mauvais trente au moins ; & les cent gerbes donneront trois septiers-mine. Pour conserver vos avoines sur le grenier, mettez-y des feuilles de laurier. Plus vous les garderez, plus elles décheoiront. Elles veulent être souvent maniées. Ne donnez point d'avoine aux chevaux, sans l'avoir criblée & époussetée.

Les avoines se vendent ordinairement en Carême ; c'est le tems où les grandes maisons & les brasseurs. font leurs provisions. Dans les endroits où l'on rade la mesure, celle d'avoine se rade du côté rond, & les autres grains par la rive quarrée ; c'est la figure des grains qui fait cette différence. Il y a des endroits où elle se livre à la mesure ferue ; c'est-à-dire, qu'on frappe la mesure, soit avec la radoire, quand on ne la donne que rase, soit avec la pelle, quand on la fournit comble. Il y a des provinces où son boisseau est beaucoup plus grand que celui du blé, & où elle est assujettie à la verte moute. Voyez Verte moute, Boisseau, Mesure. Son prix dépend de toutes les causes qui font hausser & baisser les autres grains.

L'avoine sert principalement à nourrir les chevaux : on en fait du pain dans les tems de disette. Le gruau n'est autre chose que de l'avoine mondée. Voyez Gruau. Les Moscovites en tirent par la distillation, une liqueur dont ils usent en guise de vin, & qui n'enivre guere moins.

Il y a dans le Maine une avoine qui se seme avant l'hyver, & se récolte avant les seigles.

L'avoine analysée donne une liqueur limpide, qui a l'odeur & la saveur d'avoine cuite, & qui est un peu acide & obscurément salée ; une liqueur roussâtre, empyreumatique, acide, austere, acre, piquante, avec indice de sel alkali ; une liqueur brune, alkaline, urineuse, & imprégnée de sel volatil urineux ; enfin de l'huile épaisse comme un sirop. La masse noire restée dans la cornue & calcinée pendant douze heures au feu de réverbere, a donné des cendres dont on a tiré par lixiviation du sel alkali. Ainsi l'avoine est composée d'un sel ammoniacal enveloppé dans de l'huile ; ce qui forme un mixte mucilagineux.

Les bouillons d'avoine sont salutaires ; ils adoucissent les humeurs ; ils divisent, ils poussent par les urines, & ils excitent quelquefois la transpiration. Ils sont utiles dans les catarrhes, les enrouemens, la toux, l'ulcération & la secheresse de gorge ; les aphthes, la pleurésie, la péripneumonie, les érésipeles, & les fievres aiguës. L'avoine torréfiée dans une poele avec quelques pincées de sel, mise chaude sur le ventre dans un linge fin, soulage la colique ; surtout si on y ajoûte le genievre & le cumin ; & sa farine en cataplasme desseche & digere médiocrement.

Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

Étymologie de « avoine »

Bourguig. aivonne?; Berry, aveine?; picard, avène?; provenç. et espagn. avena?; portug. avêa?; ital. avena?; du latin avena. Aveine est la prononciation de l'ouest de la France.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

(XVIIe siècle) Des parlers oïliques de l'Est[1] (champenois, lorrain, bourguignon, franc-comtois) et variante de l' ancien français aveine, redevance payée en avoine ; lui-même du latin av?na.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

AVOINE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. xiies. aveine « plante céréale de la famille des graminées; la graine de cette plante, destinée à la nourriture des chevaux » (Eneas, éd. Salverda de Grave, 355 : Et requeron altre contree O vitaille seit mielz trovee, Eve dolce, feins et aveine As chevals ki vivent a peine), forme la plus en usage jusqu'à la fin du xviies. (Rich. 1680), ne se maintenant plus par la suite que dans le nord-ouest de la France (Moisy, Verr.-On.); ca 1200 avoine (Chans. d'Antioche, VII, 414 ds Gdf. Compl.) seule forme retenue ds les dict. dep. Fur.; xves. avene (Grant Herbier, no57 ds Gdf. Compl. : Avena, c'est une herbe dont le grain est ainsi appellé avene), graphie usitée seulement jusqu'à la fin du xvies. (Baïf, Eglogue, 19 ds Hug.); 1690 fig. loc. proverbiale et fam. gagner son avoine (Fur.); 2. ca 1165 p. synecdoque avainne « champ semé d'avoine, quand celle-ci est encore sur pied » (Chr. de Troyes (?), G. d'Angleterre, éd. W. Fioerster, 1771 : Qui pasturoit an une avainne), forme qui, ainsi que la forme aveine (fin xiies.), ne se trouve que jusqu'à la fin du xvies. (Gauchet, Plaisir des Champs ds Hug.); ca 1178 gén. au plur. avoines (Renart, Br, IV, 63 ds Gdf. Compl.); 3. mil. xvies. aveine « flûte rustique faite au moyen d'une tige d'avoine » (Ronsard, Amours de Marie, Le Voyage de Tours, I, 169 ds Hug. : Voila comme il te prend pour mespriser ma peine Et le rustique son de mon tuyau d'aveine), se rencontre aussi sous les formes avaine, avéne, attesté princ. au xvies. (Hug.). Empr. au lat. avena, 1 (considérée comme mauvaise herbe) dep. Ennius (Protrept. frg. ds Priscien, Gramm II, 532, 18 ds TLL s.v., 1308, 45), attesté notamment au plur. steriles avenae « folle avoine » (Virgile, Ecl., 5, 3, ibid., 82); 3 (Id., op. cit., 1, 2, ibid., 1309, 33). La forme anc. aveine (xiie-xvies.) régulière a été cependant supplantée dep. le xviies. par la forme avoine qui est peut-être un vocalisme dial. de l'Est (Lorraine, Bourgogne) où la nasalisation n'a eu lieu qu'après le passage de eià oi(G. Straka, Rem. sur les voyelles nasales ds R. Ling. rom., t. I9, 1955, p. 261; Fouché t. 2, 1969, p. 376, rem I); cependant, si on peut admettre une prépondérance de la forme dial. pour avoine (comme pour foin), ces formes ayant pu être apportées de l'Est avec le fourrage ou la céréale, on ne saurait la reconnaître pour moins (a. fr. meins) et moindre (a. fr. meindre). Aussi semble-t-il préférable de voir dans ê > le résultat d'une infl. de la consonne labiale précédente, sensible un peu partout au Moyen-Âge ? en dehors de la région de l'Est ? [il] abaie > aboie; armaire > armoire; mains > moins etc. Fouché, ibid., p. 377, rem II); v. aussi G. Straka, loc. cit., 261, note 3. La prononciation avoine qui l'a emporté, fut celle de la Cour : 1647, Vaugelas cité par Fouché, ibid. : Il faut dire avoine avec toute la cour, et non pas aveine avec tout Paris; v. aussi Meyer-Lübke ds Literaturblatt für germanische und romanische Philologie, 40, col. 378.

Avoine au Scrabble


Le mot avoine vaut 9 points au Scrabble.

avoine

Informations sur le mot avoine - 6 lettres, 4 voyelles, 2 consonnes, 6 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot avoine au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

avoine

Les rimes de « avoine »


On recherche une rime en AN .

Les rimes de avoine peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

Les rimes en an

Rimes de bec-de-cane      Rimes de perchmans      Rimes de barman      Rimes de superman      Rimes de afghanes      Rimes de mânes      Rimes de hurricanes      Rimes de tatanes      Rimes de bardane      Rimes de regagnent      Rimes de ottomanes      Rimes de arcanes      Rimes de vannent      Rimes de dipsomanes      Rimes de pivoines      Rimes de ahane      Rimes de glane      Rimes de savane      Rimes de empoignent      Rimes de lanthane      Rimes de chanoine      Rimes de bétoine      Rimes de talisman      Rimes de passe-montagne      Rimes de havane      Rimes de Vaux-Chavanne      Rimes de yuan      Rimes de marie-jeanne      Rimes de olécrâne      Rimes de gaetane      Rimes de raccompagnes      Rimes de morphinomane      Rimes de anglicane      Rimes de saccagne      Rimes de anne      Rimes de delta-plane      Rimes de ozanne      Rimes de allemagne      Rimes de chicanes      Rimes de pullmans      Rimes de dipsomane      Rimes de drogman      Rimes de champagnes      Rimes de cétoines      Rimes de condamnent      Rimes de dames-jeannes      Rimes de porte-cannes      Rimes de toscanes      Rimes de hypokhâgnes      Rimes de damne     

Mots du jour

bec-de-cane     perchmans     barman     superman     afghanes     mânes     hurricanes     tatanes     bardane     regagnent     ottomanes     arcanes     vannent     dipsomanes     pivoines     ahane     glane     savane     empoignent     lanthane     chanoine     bétoine     talisman     passe-montagne     havane     Vaux-Chavanne     yuan     marie-jeanne     olécrâne     gaetane     raccompagnes     morphinomane     anglicane     saccagne     anne     delta-plane     ozanne     allemagne     chicanes     pullmans     dipsomane     drogman     champagnes     cétoines     condamnent     dames-jeannes     porte-cannes     toscanes     hypokhâgnes     damne     


Les citations sur « avoine »

  1. Le cheval ne vaut pas l'avoine.

    Auteur : Proverbes russes - Source : Proverbe


  2. Je t'avais dit qu'on voulait plus te revoir ! T'es con ou tu veux vraiment une avoine ?

    Auteur : Alphonse Boudard - Source : La Rouquine propos recueillis par M. Rolland.


  3. Les prés les plus hauts entreront en toi avec les couleurs et les odeurs; avec la hampe des avoines, avec le balancement des fétuques chargés de graines.

    Auteur : Jean Giono - Source : Le Serpent d'étoiles (1931)


  4. L'avoine de février emplit le grenier.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  5. Trop d'avoine fait crever le cheval.

    Auteur : Proverbes turcs - Source : Proverbe


  6. Le déjeuner du cavalier est la meilleure avoine du cheval.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  7. L'avoine d'avril, - C'est pour les brebis.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  8. Saint-Ex, qui aurait célébré son centenaire la semaine sernière, n'y parviendra jamais. Coluche, Le Luron et Balavoine non plus. On ne les aura pas vus perdre leurs cheveux, leurs dents et leur gloire.

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


  9. Ce n'est pas toujours le cheval qui gagne l'avoine qui la mange.

    Auteur : Proverbes belges - Source : Proverbe


  10. La médisance est l'avoine des esprits poussifs.

    Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)


  11. Sans doute le métier n'est qu'un moyen. Mais l'artiste qui le néglige n'atteindra jamais son but, qui est l'interprétation du sentiment, de l'idée. Il en sera de cet artiste comme d'un cavalier qui oublierait de donner de l'avoine à sa monture.

    Auteur : Auguste Rodin - Source : L'Art


  12. Le meilleur fouet pour faire tirer le cheval, c'est l'avoine.

    Auteur : Proverbes belges - Source : Proverbe


  13. A cheval leste, on augmente sa ration d'avoine.

    Auteur : Proverbes turcs - Source : Proverbe


  14. Sur le temps que l'avoine croît, le cheval meurt.

    Auteur : Proverbes belges - Source : Proverbe


  15. Pluie de Saint-Aurélien, - Belle avoine et mauvais foin.

    Auteur : Dictons - Source : 16 juin


  16. Si vous donnez de l'avoine à un âne. il vous paiera avec des pets.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  17. Chiffonet: Veux-tu que je me lie par une parole d'honneur? - Machavoine: Oh! oh! les paroles d'honneur... c'est comme la neige... ça fond devant le soleil!...

    Auteur : Eugène Labiche - Source : Le Misanthrope et l'Auvergnat


  18. La pluie de juin - Fait belle avoine et maigre foin.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  19. En mer, un marin n'avait aucune vie privée. Il dormait dans un hamac au coude à coude avec ses voisins. Sa ration de nourriture comportait des pois secs, des biscuits de mer, de la bière, de la bouillie d'avoine et de la viande salée.

    Auteur : Brian Lavery - Source : La fabuleuse histoire des bateaux (2012)


  20. Je ne crois pas qu'aimer soit plus fort que d'être aimé, mais Balavoine a chanté beaucoup de conneries. C'est ce qui arrive aux chanteurs populaires lorsqu'ils se prennent pour des philosophes.

    Auteur : Mikaël Hirsch - Source : Avec les hommes (2013)


  21. Cheval de foin, cheval de rien;
    Cheval d'avoine, cheval de peine;
    Cheval de paille, cheval de bataille.


    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  22. A Tarbes j'aurais voulu héberger à l'hôtel de l'Etoile où Froissart descendit avec Messire Espaing de Lyon, «vaillant homme et sage et beau chevalier, et où il trouva de bon foin, de bonnes avoines et de belle rivière».

    Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848), Partie 3, Livre 31, Chapitre 1


  23. Le temps passé à l'église, et à donner l'avoine, ne nuit point à une journée.

    Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


  24. Faute de blé on mange de l'avoine.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  25. Il ne faut pas laisser l'avoine dans le bac.

    Auteur : Proverbes belges - Source : Proverbe


Les citations sur avoine renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot avoine en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

Les mots proches de « avoine »

AvocasserAvocatAvocateAvocatieAvocetteAvoine ou aveineAvoirAvoirAvoisinerAvorté, éeAvortementAvorterAvortonAvoué, éeAvouéAvouerAvouerie

Les mots débutant par Avo  Les mots débutant par Av

avocaillonavocasseriesavocatavocat-conseilavocateavocatesavocatieravocatsavocetteAvocourtavoientavoinaientavoineAvoineAvoineavoineravoinesavoiravoiravoiravoirsAvoiseavoisinaientavoisinaitavoisinantavoisinantavoisinanteavoisinantesavoisinantsavoisineavoisinentavoisineravoisineraitAvolsheimAvonAvonAvon-la-PèzeAvon-les-RochesAvondanceavonsavonsAvordavortaavortaitavortantavorteavortéavortéavortéeavortée

Les synonymes de « avoine»

Les synonymes de Avoine :

    1. blé
    2. céréale

synonymes de Avoine

Fréquence et usage du mot Avoine dans le temps


Évolution historique de l’usage du mot « avoine » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot Avoine dans les textes publiés.



Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


Une précision sur la définition de Avoine ?


Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions :

Citations avoine     Citation sur avoine   Poèmes avoine   Proverbes avoine   Rime avec Avoine    Définition de Avoine  


Définition de Avoine présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot Avoine sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



Les informations complémentaires relatives au mot Avoine notamment les liens vers les citations sont éditées par l’équipe de dicocitations.com. Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 6 lettres.

Page modifiée le mercredi 24 septembre 2025 17:55:52