Définition de « miel »


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NOM genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|mj?l)

  • Substance liquide, visqueuse et sucrée que les abeilles composent avec le suc qu’elles recueillent en butinant sur les fleurs et sur les feuilles des plantes. - Miel d’été. - Miel roux, blanc. - Un rayon de miel. - Un gâteau de miel. - Un pot de miel. - Une tartine de miel. - Une tisane sucrée avec du miel. - Mouches à miel. - Miel de Narbonne. - Miel sauvage. - Miel commun. - Le miel du mont Hymette était célèbre chez les anciens. - Le miel vierge est le plus pur.

  • (anal) Commencements d’une association, d’une entreprise, d’une fonction, de toute affaire dont on ne connaît encore que les avantages et non les difficultés.

  • (anal) … - Le miel de l’éloquence.

  • Couleur jaune d’or un peu plus chaud, reflets sombres. (couleur|

  • DAB30A) - Implique une certaine transparence. Plus jaune que l’ambre.
    Expression : lune de miel (fig) : première nuit après le mariage ; (vx) premier mois du mariage on prend plus de mouches avec du miel qu’avec du vinaigre (prov) (fig) : on réussit mieux dans les affaires, on conquiert plus de personnes par la douceur que par la dureté et la rigueur miel violat, miel rosat : compositions pharmaceutiques à base de miel être doux comme miel, être tout sucre et tout miel (fig) (fam) : être doucereux, faire le doucereux

    Approchant : mellification, melliflu, miellé



    Définitions de « miel »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    MIEL, subst. masc.

    A. ? Matière visqueuse, qui se solidifie avec le temps, de couleur blonde, plus ou moins parfumée, sucrée, élaborée par les abeilles à partir du nectar des fleurs, qu'elles dégorgent de leur jabot dans les rayons de la ruche pour constituer leur nourriture pour l'hiver et qui, récoltée par l'homme, sert à sa consommation. Miel délicieux; miel d'acacia, de lavande; bonbon au miel; pot, rayons de miel. On ne sait pas encore par quelle alchimie le miel se transforme en cire dans le corps plein d'énigmes de nos mouches suspendues (Maeterl.,Vie abeilles,1901, p.129).Les muses de ce temps bourdonnent au-dessus des latrines des maisons de correction. Je songe aux abeilles qui faisaient leur miel sur les lèvres de Platon endormi (Mauriac,Bloc-notes,1958, p.135):
    1. Les abeilles ont un premier estomac membraneux et transparent, pointu en avant, large et bilobé en arrière; c'est là que se travaille le nectar des fleurs, et qu'il se change en miel. Cet estomac paroît en être le réservoir, et elles déposent ce suc précieux dans leurs ruches en le vomissant. Cuvier,Anat. comp.,t.4, 1805, p.136.
    ? Loc. adj. Couleur de miel. D'une couleur jaune, transparente, blonde, ambrée. L'air est couleur du miel. Le rire d'un enfant perce la cour aride (Toulet,Contrerimes,1920, 152).Le sable, au lever du jour, est couleur de miel. J'étais heureux aussi de cette couleur de miel (Saint-Exup.,Pt Prince,1943, p.483).
    ? Miel blanc, miel vierge. Celui qui coule des gâteaux de miel exposés au soleil, p. oppos. au miel jaune ou brun, moins recherché, qui est extrait sous l'action d'une plus forte chaleur ou par pression à chaud. Le miel qui s'écoule des gâteaux porte le nom de miel vierge (Deschamps d'Avallon,Compendium pharm. prat.,1868, p.726).Le Limousin, la Creuse fournissent (...) des miels d'un rouge brun, dits miels de Sarrazin, moins appréciés que les miels blancs (Boullanger,Malt., brass.,1934, p.656).
    ? Miel indien, miel de roseau. Synon. vx de sucre. (Ds Littré).
    ? Miel (de miellat*). Il est hanté par tout ce qui vole. Les abeilles l'assiègent dès l'aurore, s'enivrant du miel distillé par ses feuilles (Pesquidoux,Livre raison,1928, p.22).
    ? Miel (de nectar). ,,Miel qui provient principalement du nectar des fleurs`` (Agric. 1977).
    ? Gâteau de miel. V. gâteau B a.
    ? Mouche à miel. Synon. vieilli ou littér. de abeille.Claude (...) était pour moi comme un de ces troncs d'arbres où les mouches à miel ont laissé un rayon sous la rude écorce, et qu'on va sucer avec délices quand on le découvre, après une longue marche au soleil, au bord d'un bois (Lamart.,Tailleur pierre,1851, p.549).Les mouches à miel, ayant rallié les paillotes du rucher, laissaient le jardin silencieux dans la grisaille des journées froides (Genevoix,Raboliot,1925, p.116).V. banquette ex. 9.
    B. ? P. méton. [Toujours qualifié] Composition pharmaceutique à base de miel et possédant des propriétés thérapeutiques. Miel violat; miel rosat. Le miel de mercuriale est un purgatif assez énergique (Deschamps d'Avallon,Compendium pharm. prat.,1868, p.723).Miel rosat, Mellite de rose rouge (Codex,1884, p.461).
    C. ? Au fig. [Symbole de la douceur]
    1. Ce qui est plein de douceur, d'agrément, de complétude, de charme. Saint-Simon ne se put guérir de l'âcreté de son humeur dans une solitude où le petit-fils du comte de Toulouse perfectionna sa vertu: le fiel et le miel se composent quelquefois sous les mêmes arbres (Chateaubr.,Rancé,1844, p.171).Ma pensée indécise Flotte au gré de la brise. Un ruissellement tendre Me pénètre de miel (Gide,Nouv. Nourr.,1935, p.256).Le miel des principes, le sucre des promesses, voilà l'apport des socialistes dans leur collaboration avec la droite. Mais (...) les rebelles ne seront appâtés ni par ce sucre ni par ce miel et les Français d'Algérie en ont les dents agacées (Mauriac,Bloc-notes,1958, p.317):
    2. ... la grande femme (...) dit d'une voix aigrement solennelle: ? La langue de vipère n'est jamais plus venimeuse que lorsqu'elle est enduite de miel. Hugo,Han d'Isl.,1823, p.168.
    ? [P. réf. à la Bible, Exode, iii, 8] Terre de lait et de miel (le lait étant le symbole de la fécondité). Terre heureuse et féconde. Synon. de Terre promise*.Ah! certes non, la Palestine n'était plus le bon pays, cette terre de lait et de miel, de froment et de moût, comme il est dit dans l'Écriture, dont les cieux distillent la rosée (Tharaud,An prochain,1924, p.143):
    3. ... Moïse (...) le conduisit [le peuple juif] au milieu des sables de l'Arabie; il lui promettoit, au nom du dieu Jéhova, une terre où couleroit le lait et le miel. Après quarante années les Juifs arrivèrent à cette terre promise... Chateaubr.,Martyrs,t.3, 1810, p.12.
    2. [En parlant de pers., de traits du caractère ou du comportement] De miel. Qui montre de la douceur dans son aspect, sa conversation; qui est doux, suave. P. ext., souvent péj. Doucereux, affecté; d'une douceur hypocrite et flatteuse. Spuller: «Gambetta a été sublime hier! ? Dites donc qu'il a été infect!» C'est MmeAdam qui jette cette phrase, avec un sourire de miel au tribun (Goncourt,Journal,1878, p.1275).Avenante, gracieuse, câline, heureuse, radieuse (...) ses yeux souriaient: les petites rides de son visage (...) souriaient; sa bouche aussi souriait (...). Elle parla; sa voix allait à son air, c'était une voix de miel (A. France,Bonnard,1881, p.409).Avec des coeurs de flamme et des lèvres de miel, Ils disaient simplement le verbe essentiel (Verhaeren,Mult. splendeur,1906, p.15).
    ? En partic. [En parlant de la parole] Le miel de l'éloquence. Le miel de la parole (Sainte-Beuve,Caus. lundi,t.7, 1853, p.286).Car elle me parla dans les deux langues qui coulent comme du miel de ses lèvres adorables; elle me tint d'abord un discours dans la langue des Grecs (A. France,Puits ste Claire,1895, p.55):
    4. ... les femmes françaises ont su civiliser les barbares de tout acabit (...) et leur apprendre le «doulx parler» de France qui coule comme un miel de leur bouche. La femme est à la base de la civilisation. Son giron est un berceau. Cendrars,Bourlinguer,1948, p.362.
    3. Proverbes et expr.
    ? Bouche de miel, coeur de fiel. Les paroles trop douces, doucereuses, dissimulent l'âcreté du coeur, l'envie, la haine. Il parle à saint Paul le Simple de saint Antoine, et il parle à saint Antoine de son cochon. Il parle à saint Loup de sa femme Piméniole, et il ne parle pas à saint Gomer de sa femme Gwinmarie. Car le diable est le grand flatteur. Coeur de fiel, bouche de miel (Hugo,Rhin,1842, p.196).
    ? Avoir le miel sur les lèvres. Ils [ces hypocrites] ont le miel sur les lèvres et le fiel dans le coeur (Mmede Chateaubriand, Mém. et Lettres,1847, p.140).
    ? Être (tout sucre), tout miel (fam.). Être doucereux, affable, montrer une douceur, une amabilité hypocrite dans un but intéressé (v. mielleux). Cette voix fausse, gracieusée pour le monde, qui est la voix des femmes qui sont des gales chez elles et tout miel dehors (Goncourt,Journal,1894, p.536).M. Eden, tout sucre et miel, me proposa de publier un communiqué conjoint du Gouvernement britannique et du Comité national français (De Gaulle,Mém. guerre,1956, p.35):
    5. ... je traversai le cercle, et, debout devant sir Archibald: ? Faites-moi l'honneur de me nommer à lady Falkland, voulez-vous? J'étais tout sucre et tout miel. Farrère,Homme qui assass.,1907, p.92.
    ? Faites-vous miel, les mouches vous mangeront. Trop de bonté, de générosité de votre part inciteront les autres à abuser de vous. (Dict. xixeet xxes.).
    ? Lune* de miel.
    ? On prend plus de mouches avec du miel qu'avec du vinaigre. ,,On réussit mieux dans les affaires, on conquiert plus de personnes par la douceur, que par la dureté et la rigueur`` (Ac. 1835-1935).
    D. ? Interj. pop. et fam. Synon. vulg. de merde.J'avais jadis une bonne vieille amie qui dans les pires contrariétés lançait des miel pudiques. Miel pour Simert! (H. Bazin,Tête contre murs,1949, p.126).
    Prononc. et Orth.: [mj?l]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Fin xes. mel (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 441); 1176-81 cas sujet li moiax au fig., en parlant de Dieu (Chrétien de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 4068); 1661 c'est tout sucre et tout miel (Molière, École des Maris, I, 2); 2. 1866 interj. arg. p. euphém. de merde (Delvau, p.253). Du lat. mel «miel», au fig. «douceur, charme» et terme de tendresse «chéri». Fréq. abs. littér.: 1245. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1514, b) 2000; xxes.: a) 2353, b)1514. Bbg. Quem. DDL t.18.


    Wiktionnaire


    Interjection - français

    miel \mj?l\

    1. (Argot) Merde.
      • J'avais beau y porter mes ronds à son hôtel, les mettre dans une enveloppe avec une lettre, il croquait mon pognon et f'sait répondre : « Miel ! » (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)

    Adjectif - français

    miel \mj?l\ invariable

    1. Couleur jaune d'or un peu plus chaud, reflets sombres. #DAB30A ; implique une certaine transparence. Plus jaune que l'ambre.

    Nom commun - français

    miel \mj?l\ masculin

    1. Substance liquide, visqueuse et sucrée que les abeilles composent avec le suc qu'elles recueillent en butinant les fleurs et les feuilles des plantes.
      • Le miel est le produit sucré extrait des ruches, fabriqué à partir du nectar, du miellat et d'autres matières sucrées récoltées sur des végétaux par les abeilles. (Cirad/Gret/MAE, Mémento de l'agronome, Cirad/Gret/Ministère des Affaires Étrangères, Paris, 2002, page 1310)
      • [?] les Mytiléniens n'amassent pour trésors que le miel de leurs abeilles : ils en ont fait le symbole du bonheur. (Pierre Louÿs, Lesbos aujourd'hui, 1901, dans Archipel, 1932)
      • Pour ce faire, il convient de ne pas perdre de vue le modèle empirique de l'abeille qui produit un excrétat nourricier, le miel, mais qui sécrète également du venin, substance toxique. (Gilles Tétart, Le Sang des fleurs : une anthropologie de l'abeille et du miel, 2004, page 135)
      • [?] l'hydromel y était une boisson fort en usage ; ce qui prouve que l'art d'élever les abeilles y était pratiqué en grand, et qu'on savait enlever à ces industrieux travailleurs le miel qu'ils produisaient. (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, imprimerie Lelaurin, Mézières, 1861, page 54)
      • Le miel du mont Hymette était célèbre chez les anciens. ? Le miel vierge est le plus pur.
    2. (Figuré) Ce qu'il y a de bien, de bon, d'agréable, de facile dans une chose.
      • Je percevais au tremblement de leur voix, au miel de leurs paroles, cette terrible servitude qui les liait à ce qu'on nomme l'amour, d'un mot trop doux parce qu'on ne veut pas lui donner son véritable visage de bestialité et d'animalité. (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L'Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
    3. (Par analogie) Rosée qui, se formant sur certaines feuilles, prend une consistance visqueuse semblable au miel.
      • Là, je commençais à goûter au plaisir de la liberté, et celui de manger le miel qui coulait le long de l'écorce des arbres. (Savinien Cyrano de Bergerac, Les États et empires de la lune et du soleil, Honoré Champion, Paris, 2004, ISBN 2-7453-1079-8, page 274)
      • C'est aussi à cette acception que fait référence la « feuille emmiellée » du poème Comme un chevreuil de Pierre de Ronsard ( Les Amours , 1552).
    4. (Par analogie) Commencement d'une association, d'une entreprise, d'une fonction, de toute affaire dont on ne connaît encore que les avantages et non les difficultés.

    Nom commun - ancien français

    miel \Prononciation ?\ masculin

    1. Miel.
      • Trait sens com ef trait d'erbe miel (Partonopeus de Blois, manuscrit de la Bibliothèque apostolique vaticane. 1175-1200. Fol. 1v. a.)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    MIEL. n. m.
    Substance liquide et sucrée que les abeilles composent avec le suc qu'elles recueillent en butinant sur les fleurs et sur les feuilles des plantes. Miel d'été. Miel roux, blanc. Un rayon de miel. Un gâteau de miel. Un pot de miel. Une tartine de miel. Une tisane sucrée avec du miel. Mouches à miel. Miel de Narbonne. Miel sauvage. Miel commun. Le miel du mont Hymette était célèbre chez les anciens. Miel vierge, Le miel le plus pur. Miel violat, rosat, etc., Compositions pharmaceutiques dont le miel est la base. Prov. et fig., On prend plus de mouches avec du miel qu'avec du vinaigre, On réussit mieux dans les affaires, on conquiert plus de personnes par la douceur que par la dureté et la rigueur. Fig., La lune de miel, Le premier mois du mariage. Il s'emploie par analogie pour désigner les Commencements d'une association, d'une entreprise, d'une fonction, de toute affaire dont on ne connaît encore que les avantages et non les difficultés. Fig. et fam., Être doux comme miel, être tout sucre et tout miel, Être doucereux, faire le doucereux. Par analogie, Le miel de l'éloquence.

    Littré

    MIEL (mièl) s. m.
    • 1Substance sucrée que les abeilles forment avec le suc des fleurs et qu'elles déposent dans les alvéoles de leurs ruches comme réserve alimentaire. Miel d'été. Miel de printemps. Miel blanc. Miel jaune. Le refus des frelons fit voir Que cet art passait leur savoir, Et la guêpe adjugea le miel à leurs parties, La Fontaine, Fabl. I, 21. Comme on voit les frelons, troupe lâche et stérile, Aller piller le miel que l'abeille distille, Boileau, Sat. I. Aaron adore le veau d'or avec la foule, et Jonathas ne peut se défendre de goûter, du moins en passant, le miel funeste qu'il trouve sur son chemin, Massillon, Panég. St Bernard. Le miel n'est autre chose que le nectar ou le suc sucré et aromatique que les abeilles ramassent dans les fleurs, et qu'elles portent dans leurs rayons pour leur propre nourriture dans la saison froide et pour celle de leurs petits, Fourcroy, Connaiss. chim. t. VII, p. 170, dans POUGENS. Le miel est la seule matière sucrée connue et employée dans l'antiquité, qui en faisait beaucoup de cas?; on a prétendu que les anciens savaient, par des procédés de purification analogues à ceux qu'on pratique pour le sucre, en extraire une matière solide et concrète susceptible de se conserver, Fourcroy, ib. p. 169.

      Miel vierge, miel blanc qui a été tiré des ruches sans feu, et aussi miel qu'on recueille des jeunes abeilles. La manière d'extraire le miel est fort simple?: après avoir enlevé avec un couteau les petites lames de cire qui ferment les alvéoles, on expose les gâteaux sur des claies à une chaleur douce?: bientôt la partie la plus pure du miel s'écoule goutte à goutte, on l'appelle miel vierge, Thenard, Traité de chimie, t. III, p. 178, dans POUGENS.

      On dit dans le même sens?: miel de goutte.

      Dans le commerce, miel vierge, nom du miel le plus pur.

      Fig. et familièrement. Être tout sucre et tout miel, être plein de douceur, avoir la douceur qu'ont le sucre et le miel. Hé?! qu'il est doucereux?! c'est tout sucre et tout miel, Molière, Éc. des m. I, 2. Le croyant sur la parole de Brancas tout sucre et tout miel?; mais? le temps se brouilla, Sévigné, 452. Parlons un peu de Pauline, ?je n'eusse jamais cru qu'elle eût été farouche, je la croyais toute de miel, Sévigné, 524. Voilà, pour la duchesse de Noailles, une lettre toute pleine de miel et de sucre, Maintenon, Lett. à Mme de Caylus, 11 juin 1717.

      Doux comme miel, plus doux que miel, extrêmement doux. Tant bien sut dire et prêcher, que la dame, Séchant ses yeux, rassérénant son âme, Plus doux que miel à la fin écouta, La Fontaine, Richard. Avec des mots choisis aussi doux que le miel, Sur les gens d'un mérite à craindre, On répand à grands flots le fiel, Deshoulières, Épître chagrine.

      Fig. Cet orateur a toujours le miel sur les lèvres, ses paroles sont douces et flatteuses.

      Un parler de miel, un langage doux et flatteur. Et d'un parler de miel se va préconisant, Régnier, Sat. X.

    • 2 Fig. et poétiquement. Extrême douceur d'une chose. C'est sans doute, madame, une douceur extrême Que d'entendre ces mots d'une bouche qu'on aime?; Leur miel dans tous mes sens fait couler à longs traits Une suavité qu'on ne goûta jamais, Molière, Tart. IV, 5. Le miel qu'ici l'abeille eut soin de déposer, Ne vaut pas à mon c?ur le miel de son baiser, Chénier, Élég. VIII. Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie Ce calice mêlé de nectar et de fiel?; Au fond de cette coupe où je buvais la vie, Peut-être restait-il une goutte de miel, Lamartine, Méd. I, 29.
    • 3La lune de miel, le premier mois du mariage (voy. LUNE, n° 5).

      Ils sont encore dans la lune de miel, ils ne connaissent du mariage que le plaisir.

    • 4 Terme de pharmacie. Miel mercurial, médicament composé de parties égales de suc de mercuriale et de miel.

      Miel rosat, médicament préparé avec des pétales secs de roses rouges que l'on fait infuser dans de l'eau bouillante.

    • 5Miel indien, miel de roseau, noms donnés primitivement au sucre.

      Miel aérien, voy. MANNE 1, n° 4.


      PROVERBE

      On prend plus de mouches avec du miel qu'avec du vinaigre, c'est-à-dire on réussit mieux dans les affaires par la douceur que par la rigueur.

    HISTORIQUE

    XIIe s. [Je ferai] La char oindre de miel et lecher à mes ours, Sax. XXVII.

    XIIIe s. Miel en tonnel li muiz doit trois oboles, la some un denier, Liv. des mét. 292. De la roche leur venoit li mieus, Psautier, f° 100.

    XVe s. Qu'ils ne faisoient compte des menaces d'un varlet [Artevelle], fils d'un brasseur de miel, Froissart, II, II, 160.

    XVIe s. Voici nager vers nous les syrenes riantes? Et, contre les vaisseaux commençant les doux sons, Elles jetoient vers nous le miel de leurs chansons, Certon, Odyssée, ch. XI. J'ay veu secher mes fleurs en leur prime saison, Le doux miel de mes jours se changer en poison, Desportes, Épitaphes, Diane, 9. Puisque le miel d'amour, si comblé d'amertume, N'altere plus mon c?ur comme il fit autrefois, Desportes, ?uvres chrest. Sonnets, 3. Celuy gouverne bien mal le miel qui n'en taste, Cotgrave ? Qui n'a argent en bourse ait du moins du miel en bouche, Cotgrave ? Trop achepte le miel, qui sur espines le leche, Cotgrave ? Une abeille morte ne fait plus de miel, Cotgrave ? Nul miel sans fiel, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 357. Les flatteurs de l'amour ne chantent que leurs vices, Que vocables choisis à peindre les delices, Que miel, que ris, que jeux, amours et passe-temps, Une heureuse folie à consommer son temps, D'Aubigné, Tragiques, Princes.

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    Encyclopédie, 1re édition

    MIEL, (Hist. nat.) matiere que les abeilles recueillent sur les fleurs des plantes, & que l'on tire des gâteaux de cire qui sont dans leur ruche. Les abeilles entrent dans les fleurs pour y prendre, par le moyen de leur trompe, une liqueur miellée qui est dans des glandes & des réservoirs placés au fond de la fleur, ou qui est épanchée sur différentes autres parties, ayant transpiré au-travers des membranes des cellules qui la renfermoient. L'abeille leche cette liqueur, elle la lappe pour ainsi-dire avec le bout de sa trompe ; peut-être aussi frotte t-elle les glandes qui renferment cette liqueur pour l'en faire sortir, & les dechire-t-elle avec ses dents. La trompe ayant donc ramassé des gouttelettes de miel, les conduit à la bouche où il y a une langue qui fait passer ce miel dans l'?sophage. Cette partie s'étend dans les abeilles, & dans les mouches en général, depuis la bouche jusqu'au bout du corcelet, & aboutit à l'estomac qui est placé dans le corps près du corcelet. Dans les abeilles il y a encore un second estomac plus loin ; lorsque le premier est vuide, il ne forme aucun renflement, il ressemble à un fil blanc & délié, mais lorsqu'il est bien rempli de miel, il a la figure d'une vessie oblongue ; ses parois sont si minces que la couleur de la liqueur qu'elles contiennent paroît à-travers. Parmi les enfans des gens de la campagne il y en a qui savent bien trouver cette vessie dans les abeilles, & sur-tout dans les bourdons velus, pour en boire le miel. Ce premier estomac est séparé du second par un étranglement ; c'est dans le second estomac & dans les intestins, que se trouve la cire brute ; il n'y a jamais que du miel dans le premier. Il faut qu'une abeille parcoure successivement plusieurs fleurs avant de le remplir ; ensuite elle revient à la ruche, & cherche un alvéole dans lequel elle puisse se dégorger : elle se place sur le bord de l'alvéole, elle fait entrer sa tête dedans, & y verse par la bouche le miel qui est dans l'estomac, & qui en sort à l'aide des contractions de cette partie. Il y a lieu de croire qu'il n'en sort pas tel qu'il y est entré ; mais qu'il est digeré & épaissi par une coction. Les abeilles suivent ordinairement un certain ordre en remplissant de miel les alvéoles ; elles commencent par ceux qui sont à la partie supérieure des gâteaux du dessus, lorsqu'il y a plusieurs rangs de gâteaux. Pour qu'un alvéole soit plein de miel, il faut que plusieurs abeilles viennent y verser celui qu'elles ont recueilli & préparé. A quelque degré que l'alvéole soit rempli, on voit toujours que la derniere couche de miel est différente du reste ; elle semble être ce que la crême est sur le lait : cette crême ou croûte de miel est plus épaisse que le reste ; il y a lieu de croire qu'elle est faite d'un miel qui a plus de consistance que le miel des autres couches, & moins de disposition à couler. Cette croûte ne forme pas un plan perpendiculaire à l'axe de l'alvéole, & même elle est contournée. Lorsqu'une abeille entre dans l'alvéole pour y verser du miel, elle s'arrête près de la croûte ; elle fait passer par-dessous les deux bouts de ses premieres jambes ; elle menage par ce moyen l'entrée d'une grosse goutte de miel que l'on voit pénétrer sous la croûte, & qui en se mêlant avec le miel qui se trouve dans l'alvéole, perd sa figure arrondie. Toutes les abeilles qui apportent du miel dans la ruche, ne le versent pas dans un alvéole ; il y en a qui le donnent à manger aux travailleuses qui sont occupées au-dedans de la ruche, & qui, sans cette rencontre, iroient en prendre dans des alvéoles : car il y a des alvéoles remplis de miel, & ouverts pour la consommation journaliere. Toutes les abeilles de la ruche s'en nourrissent dans les tems où les fleurs manquent, & même dans le tems des fleurs lorsque le froid ou la pluie empêchent les abeilles de se mettre en campagne. Les autres alvéoles remplis de miel, sont fermés par un couvercle de cire qui empêche qu'il ne s'évapore, & qu'il ne devienne dur & grainé avant la fin de l'hiver. Mém. pour servir à l'hist. des Insectes par M. de Reaumur, tom. V. Voyez Abeille.

    Miel, mel, (Econ. rustiq. & Mat. médicale.) Théophraste distingue trois sortes de miel.

    La premiere espece, est celui que les abeilles recueillent sur les fleurs, soit dans nos jardins, soit dans les prairies, dans les campagnes, & sur-tout sur les montagnes dans les pays chauds ; tel que celui du mont Hymette en Attique.

    La seconde, est une rosée qui tombe de l'atmosphere, & qui provient des exhalaisons qui se sont élevées de la terre ; & qui ne peuvent plus rester en l'air lorsqu'elles ont été cuites ou fondues par le soleil. Il paroît que la manne, dont les Juifs furent nourris par le Seigneur dans le désert, pendant 40 ans, étoit cette espece de miel.

    La troisieme que Théophraste appelle ?????????????, ou miel de roseau, est le sucre.

    Le meilleur miel des anciens étoit celui du mont Hymette, en Attique ; après celui-là venoient celui des Cyclades, & celui de Sicile, connu sous le nom de miel du mont Hybla.

    Le meilleur miel est celui qui est doux, & en même tems un peu âcre, odoriferant, jaunâtre, non liquide, mais glutineux & ferme, & si visqueux que lorsqu'on le touche du doigt, il s'y attache & le suit. Dioscoride, lib. II. cap. x.

    Le meilleur miel de nos jours est celui de Languedoc, du Dauphiné & de Narbonne ; il est très-blanc, & le plus estimé pour la table & la Médecine.

    Les autres miels sont jaunes ; le meilleur est celui de Champagne ; il est d'une couleur jaune dorée, d'une odeur gracieuse, d'une consistance ferme & grasse : il doit être nouveau.

    Ceux de Touraine & de Picardie sont moins bons ; ils sont écumeux, trop liquides, sentent la cire, & ont un goût moins agréable que celui de Champagne.

    Le miel de Normandie est le moins bon de tous, sa couleur est rougeâtre, son odeur est désagréable, il a le goût de cire.

    Les différentes qualités du miel viennent moins de la température du climat, que de la mauvaise man?uvre des ouvriers ; les Normands mettent trop d'eau dans leurs gâteaux, de-là vient qu'en le faisant évaporer, il acquiert une couleur rouge : ils en séparent mal la cire dans le pressoir, ce qui fait qu'il a un goût de cire. Ce n'est pourtant pas leur profit.

    Le miel est en usage dans quelques alimens & dans les médicamens, il l'étoit beaucoup davantage avant l'invention du sucre ; on s'en servoit dans les ragoûts, dans les confitures & les syrops, comme dans leur melimelum, qui étoit du coing ou un autre fruit confit dans du miel.

    Ils en faisoient une boisson qu'ils appelloient hydromel, aqua mulsa, apomeli. Nous lui avons substitué l'eau sucrée.

    Ils buvoient du vin miellé qu'ils appelloient elomeli ; nous lui avons substitué le vin sucré & l'hypocras.

    Ils buvoient aussi de l'oximel, ou mélange de miel & de vinaigre, qu'ils tempéroient avec beaucoup d'eau pour se rafraîchir, nous employons à sa place le syrop de limon, le syrop aceteux.

    Nous n'employons guere aujourd'hui ces liqueurs miellées que dans les remedes.

    Le miel est souvent préférable au sucre, quand on n'a point égard à la délicatesse du goût, d'autant que c'est comme l'essence de la partie la plus pure & la plus éthérée d'une infinité de fleurs, qui possede de grandes vertus ; il est plus balsamique, plus pectoral & plus anodin que le sucre, qui n'est que le suc purifié & épaissi du seul roseau ou de la canne à sucre.

    Le miel devient amer par une trop forte coction, de de même que les autres choses douces ; il s'enflamme au feu à peu près comme le sucre.

    Le miel sauvage n'est pas si agréable.

    Réflexions de Pharmacie. Les anciens faisoient entrer le miel dans leur antidote, dans leur thériaque, dans le mithridate : Fracastor a suivi leur exemple dans le diascordium. Le miel est excellent dans toutes ces préparations ; il ouvre les autres ingrédiens par la fermentation ; il extrait en quelque façon, leurs vertus : d'ailleurs il sert de correctif à l'opium & aux autres narcotiques, qui sont souvent répétés dans les antidotes des anciens. Dioscoride a remarqué aussi que le miel soulageoit dans les maladies causées par l'usage du suc de pavot : lors donc qu'on prépare quelques uns de ces antidotes avec le diacode, le médicament a une vertu différente de celle qu'il auroit eu si on l'eût préparé avec le miel. Ceci demande une attention sérieuse de la part de ceux qui ordonneront le diascordium, ou quelqu'autre antidote sait avec le diacode.

    Remarque. Il y a des tempéramens en qui l'usage du miel, même à la plus petite dose, produit des coliques, des tranchées douloureuses, des vomissemens continuels, à-peu-près comme un poison ; comme on le peut voir dans les Transactions philosophiques. On emploie les sudorifiques pour remédier à cet accident ; & cela sert à prouver qu'il ne faut pas ordonner le miel à tout le monde.

    Les propriétés médicinales du miel sont grandes & en grand nombre ; car depuis Hippocrate jusqu'à nous, tous les auteurs l'ont regardé comme un grand remede : il est pénétrant & détersif, & bon par conséquent dans toutes les obstructions, dans les humeurs épaisses & visqueuses, il est énergique dans les embarras & dans les engorgemens de poitrine ; alors il procure merveilleusement l'expectoration : enfin il est bienfaisant dans toutes les maladies qui proviennent du phlegme & de la pituite ; mais il est nuisible dans les tempéramens chauds, dans ceux qui sont sanguins ; ce remede feroit du bien dans les embarras de poitrine, dans l'épaississement de l'humeur bronchique, mais on le néglige. Cependant il soulageroit les asthmatiques & les poulmoniques qui ne peuvent expectorer cet amas de phlegmes visqueuses & tenaces qui engluent & bouchent les bronches.

    La Chirurgie s'en sert pour nettoyer les ulceres sordides.

    La Pharmacie fait plusieurs préparations de miel, & l'emploie dans plusieurs préparations, tels sont les syrops de roses, de cerises noires, de genievre, d'absynthe, de romarin, de mercuriale.

    Les électuaires de baies de laurier, diaphénique, cariocostin, l'hyerapicra, le philonium romain, la confection hamech, la thériaque diatessaron, l'orviétan ordinaire, la thériaque, l'onguent ægyptiac.

    Les préparations du miel entrent dans d'autres compositions. Voyez là dessus les différentes pharmacopées.

    Miel. Le meilleur miel est celui de Narbonne ; on le fait en Dauphiné & en Languedoc, parce que les plantes qui le produisent y sont plus odorantes.

    Hydromel vineux. Voyez Hydromel.

    Oxymel simple. Voyez Oxymel.

    Miel violat. Prenez fleurs de violettes nouvellement cueillies, quatre livres ; miel commun, douze livres ; mélez-les ensemble, & les laissez en digestion pendant huit jours dans un lieu chaud : après cela, faites bouillir avec une pinte d'infusion de fleurs de violettes, jusqu'à la consomption du quart ; passez ensuite avec expression ; puis faites cuire la colature en consistance de sirop. On ôtera l'écume avec soin, & on gardera le miel pour l'usage.

    Le miel nénuphar se prépare de même que le précédent.

    Miel mercurial. Prenez suc de mercuriale, miel commun, de chacun parties égales ; faites cuire jusqu'à consistance de sirop. Voyez Mercuriale.

    On peut préparer de même le miel de nicotiane.

    Miel anthosat ou de romarin. Prenez fleurs nouvelles de romarin, une livre ; miel bien écumé, quatre livres ; laissez les en digestion exposés au soleil pendant un mois : après cela, ajoutez-y un peu d'eau distillée de romarin, ensuite cuisez-le légérement ; passez la liqueur & gardez la pour l'usage. Voyez Romarin & Anthosat.

    Miel de savon. Prenez savon commun, miel, de chaque quatre onces ; sel de tartre, une demi-once ; eau de fumeterre, deux gros : mêlez le tout ensemble. Ce savon est un excellent cosmétique. Voyez Savon.

    Miel scillitique, (Pharm.) voyez Scille, (Mat. méd.)

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    Étymologie de « miel »

    Bourg. mié, mier?; pic. mié?; provenç. mel?; espagn. miel?; portug. mel?; ital. mele?; du lat. mel, mellis?; grec, ????, ????????; goth. milith?; bas-bret. mél?; gaél. mil.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    (Xe siècle) Du moyen français miel, de l'ancien français miel, mel, du latin mel, de l'indo-européen commun.
    Cognat de l'italien miele, de l'espagnol miel, du portugais mel, du grec ancien ????, méli.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    MIEL, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1. Fin xes. mel (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 441); 1176-81 cas sujet li moiax au fig., en parlant de Dieu (Chrétien de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 4068); 1661 c'est tout sucre et tout miel (Molière, École des Maris, I, 2); 2. 1866 interj. arg. p. euphém. de merde (Delvau, p.253). Du lat. mel «miel», au fig. «douceur, charme» et terme de tendresse «chéri».

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    Les rimes de « miel »


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    Les rimes en El

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    Les citations sur « miel »

    1. Le pêcher. Il est pareil à un essaim d'abeilles qui seraient roses et aussi parfumées que leurs rayons. C'est pourquoi son fruit, velu comme l'abeille, a la couleur du miel.

      Auteur : Francis Jammes - Source : Notes sur quelques arbres


    2. J’avais fait l’expérience de la polygamie et m’en étais sortie la tête haute. Je n’avais plus peur qu’il se remarie. Ce qui me faisait tellement de la peine, il y a quelques années, devenait désormais un fait banal. Juste une parenthèse dans le cours de ma vie conjugale, de ma vie tout court. J’étais persuadée que les mêmes scénarios se répéteraient à l’infini. Il se remarierait, m’ignorerait les premiers temps. Je n’aurais qu’à prendre mon mal en patience et attendre la fin de la lune de miel.

      Auteur : Djaïli Amadou Amal - Source : Les impatientes (2020)


    3. La nourriture de l'abeille se tourne en miel.
      Et celle de l'araignée, en poison.


      Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


    4. A Saint-Félicien, - Mouche à miel n'a plus de bien.

      Auteur : Dictons - Source : 9 juin


    5. Les baisers d'une femme sincère ont un miel divin qui semble mettre dans cette caresse une âme, un feu subtil par lequel le coeur est pénétré. Les baisers dénués de cette onction savoureuse sont âpres et secs.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Comédie humaine (1842-1852)


    6. Même quand on l'a perdu, l'amour qu'on a connu vous laisse un goût de miel. L'amour, c'est éternel!

      Auteur : Édith Piaf - Source : À quoi ça sert l'amour


    7. Merci mon fils. Lorsque tu sauras lire, il se peut que tu trouves ces lignes légèrement mièvres. Je n'y peux rien, quand je pense à toi, mon sang se transforme en miel. Le jour où tu es monté à bord du bus, tu as tout changé. Le ciel est devenu plus bleu, les paysages plus beaux, mes émotions plus fortes. Tout a pris sens.

      Auteur : Virginie Grimaldi - Source : Il est grand temps de rallumer les étoiles (2018)


    8. Où il y a des abeilles, il y aura du miel. (Se dit du succès que le travail doit amener.)

      Auteur : Proverbes anglais - Source : Proverbe


    9. Le lendemain d'une nuit d'ivresse est un miel empoisonné.

      Auteur : Heinz Gunther, dit Heinz Günter Konsalik - Source : Docteur Erika Werner (1978)


    10. On offre les poisons enveloppés de miel.

      Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


    11. La flatterie est le miel et le condiment de toutes les relations entre les hommes.

      Auteur : Platon - Source : Sans référence


    12. Offrir le bon miel à la bonne bouche, au bon moment et au bon endroit.

      Auteur : Salvador Dali - Source : Sans référence


    13. Celui qui veut du miel doit avoir le courage d'affronter les abeilles.

      Auteur : Proverbes sénégalais - Source : Proverbe


    14. Le voleur de miel se lèche les doigts.

      Auteur : Proverbes turcs - Source : Proverbe


    15. On attrape plus de mouches avec de la merde qu'avec du miel.

      Auteur : Harry Crews - Source : Des savons pour la vie (1995)


    16. J'ai la faculté d'assimiler la connerie ambiante comme les abeilles butinent les fleurs et prennent le pollen pour en faire leur miel.

      Auteur : Jean Gouyé, dit Jean Yanne - Source : Je suis un être exquis (2001)


    17. C'est un été sur la péninsule armoricaine, qu'importe qu'il pleuve, qu'il vente, les éclaircies sont généreuses, ils se baigneront dans la darse ou ils iront explorer pour la centième fois la grotte Absinthe qu'il faut forcer avec le flux pour rejoindre ses entrailles, un théâtre de reflets qui s'ouvre sur trente mètres de large, là aussi voilà un secret, le secret des falaises, il règne dans cette cavité une semi-obscurité, l'eau y est fraîche, les voix résonnent, les respirations font de la buée entre les parois, et alors que leurs jambes ne sont plus que des pointillés mobiles, ils ont la sensation d'être immergés dans l'instant même, pris dans le miel des photons et des reflets, autant dire l'éternité, l'éternité de Kergat...

      Auteur : Jean-Luc Coatalem - Source : La part du fils (2019)


    18. - Oh! dites-nous ce nom, ce nom qui fait qu'on aime, - Qui laisse sur la lèvre une saveur de miel! - - Non, je ne le dis pas sur la terre à moi-même: - Je l'emporte au tombeau pour m'embellir le ciel.

      Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : Un nom


    19. Notre pauvre lune de miel n'a guère eu qu'un premier quartier...

      Auteur : Gérard de Nerval - Source : Lettres


    20. Le ruisseau n'apprend pas à couler dans sa pente, - L'aigle à fendre les airs d'une aile indépendante, - L'abeille à composer son miel.

      Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : Nouvelles méditations (1823), V


    21. Le premier mariage est une coupe de miel; le deuxième est une coupe de vin; et le troisième une coupe de poison.

      Auteur : Proverbes serbes - Source : Proverbe


    22. Zadig éprouva que le premier mois du mariage, comme il est écrit dans le livre du Zend, est la lune du miel, et que le second est la lune de l'absinthe.

      Auteur : Voltaire - Source : Zadig ou la Destinée (1748), III. Le chien et le cheval


    23. Si la voisine crie très fort
      C'est qu'elle a pas bien entendu
      Si elle a du bleu sur le corps
      C'est qu'elle a joué dans la peinture
      Et si, un jour, elle a disparu
      C'est qu'elle est partie en lune de miel
      Tout va bien, petit, tout va bien !


      Auteur : Orelsan - Source : Album La fête est finie


    24. Toute bouche de savant qui complimente un autre savant est un vase de fiel emmiellé.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Notre-Dame de Paris (1831)


    25. Je te donnerai, pour ton plaisir, les cerises, les poires et les bonbons. Mais s'il devenait amer ce miel qui me plaît tant, l'adoucirais-tu? Dis le moi ma lumière, dis le moi.

      Auteur : Claudio Monteverdi - Source : Le Couronnement de Poppée (1643)


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    Les mots proches de « miel »

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    Les synonymes de « miel»

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