La définition de Naïf, Ive du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Naïf, ive
Nature : adj.
Prononciation : na-ïf, i-v'. Au pluriel, qu'il écrivait
Etymologie : Provenç. natiu ; espagn. et ital. nativo ; du lat. nativus, qui vient de natus, né.

Voir les citations du mot Naïf, iveSignification du mot Naïf, ive


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de naïf, ive de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec naïf, ive pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Naïf, Ive ?


La définition de Naïf, Ive

Natif (vieilli en ce sens).


Toutes les définitions de « naïf, ive »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

NAÏF, IVE. adj.
Qui est naturel, ingénu, sans fard, sans apprêt, sans artifice. Une beauté naïve. Les grâces naïves de l'enfance. Une réponse simple et naïve. Un langage naïf. Des manières naïves et agréables. Un ton naïf et doux. Il a quelque chose de naïf dans l'humeur, dans l'esprit. Une pensée naïve. Il signifie aussi Qui retrace simplement la vérité, qui imite la nature sans artifice. Faire une description, une relation, une peinture naïve de quelque chose. Expression naïve.

NAÏF se dit aussi des Personnes et signifie Qui dit sa pensée sans détour, avec ingénuité. Une personne franche et naïve. Il se dit aussi de Celui, de celle qui, par excès de simplicité, se laisse facilement tromper. C'est un homme naïf à qui vous ferez croire tout ce que vous voudrez. Substantivement, C'est un naïf. Par extension, Une vanité naïve. Il lui est échappé une réponse bien naïve.

Littré

NAÏF (na-ïf, i-v'. Au pluriel, qu'il écrivait naïfz, le XVIe siècle prononçait na-ï, sans f, J. PELLETIER, dans LIVET, la Gramm. franç. p. 148) adj.
  • 1Natif (vieilli en ce sens). Une couleur de roses? avait? Rehaussé de son teint la naïve blancheur, La Fontaine, Climène, Comédie.

    En termes de lapidaire, pointe naïve, diamant qui, naturellement et sans taille, offre une forme pyramidale.

  • 2 Fig. Qui retrace simplement la vérité, la nature, sans artifice et sans effort. Faire une description, une peinture, une relation naïve. L'attitude, la pose de cette statue est naïve. Jacques Amyot, plus connu par sa naïve traduction de Plutarque que par cette ambassade, Voltaire, M?urs, 172.
  • 3 Fig. Qui est gracieusement inspiré par le sentiment. Une beauté naïve. Les grâces naïves de l'enfance? À cet air si naïf croirait-on qu'elle y touche?? Regnard, le Distr. I, 4. La nature naïve anime ses discours, Voltaire, Zaïre, IV, 3. J'estime ta valeur Et de ton c?ur ouvert la naïve candeur, Voltaire, Scythes, II, 2. Tout ce qui est vrai n'est pas naïf?: mais tout ce qui est naïf est vrai, d'une vérité piquante, originale et rare, Diderot, Pensées sur la peint. ?uv. t. XV, p. 232, dans POUGENS. Soit que j'eusse perdu la naïve confiance du premier âge, Marmontel, Mém. VII. Dans un long entretien, à sa pitié naïve J'offris tout le tableau des maux que j'ai soufferts, Ducis, Othello, I, 5. Ciel?! de faibles sanglots?! un cri naïf et tendre?! Chénier M. J. ?dipe roi, V, 3.
  • 4En parlant des personnes, qui obéit gracieusement à ses sentiments. Une personne franche et naïve Elle [Mme de Bouillon sortant de l'interrogatoire pour l'affaire des poisons] fut reçue de tous ses amis, parents et amies avec adoration?; tant elle était jolie, naïve, naturelle, hardie, et d'un bon air et d'un esprit tranquille, Sévigné, 31 janv. 1680.
  • 5Qui dit sa pensée sans détour, ingénument. Vous dites donc que Diderot est un bon homme?; je le crois, car il est naïf, Voltaire, Lett. d'Argental, 12 mars 1758.

    En mauvaise part. Qui dit par un excès de simplicité ce qu'il aurait intérêt à cacher. C'est un homme naïf dont on tire tout ce qu'on veut. Vous êtes bien naïf. Il lui dit qu'il était un peu naïf, Hamilton, Gramm. IV.

    En ce sens, il se dit des choses. Une réponse naïve. Un amour-propre naïf. Une vanité naïve.

  • 6Il se prend encore en mauvaise part et s'applique à ceux qui ne sont pas pénétrants, qui ne comprennent pas ce que tout le monde comprend. Ah?! vous comptiez qu'arrivé au pouvoir, il tiendrait ses promesses?; vous êtes naïf.
  • 7 S. m. Ce qui est naïf. L'école flamande offre des modèles du naïf en peinture. La cour désabusée Dédaigna de ces vers [burlesques] l'extravagance aisée, distingua le naïf du plat et du bouffon, Boileau, Art poét. I. Brancas parlait bien et de source, avec un air naturel, souvent un naïf inimitable, Saint-Simon, 447, 277.

SYNONYME

NAÏF, NATUREL. Le naturel est opposé au recherché et au forcé?; le naïf est opposé au réfléchi, et appartient au sentiment. En littérature, le naïf est le naturel dans les petites choses.


HISTORIQUE

XIIe s. Il a un fiz nez de nos gens, Qui devers sa mere est naïs De nos [nous], del regne et du païs, Chron. de Normand. t. I, p. 365, V. 8186. [Les seigneurs] Qui de nostre franchise [immunité] sont prudhome naïf [nés instruits], Sax. XXIV.

XIIIe s. La pierre est de roche naïve, De quoi l'en fist le fondement, la Rose, 3852. ? Jà fame, jor qu'ele vive, N'aura fors sa biauté naïve, ib. 8942. Moult est chetis et fox [fou] naïs, Qui croit que ci est son païs, ib. 5649.

XIVe s. ?Alloit à piet, par la forest naïe, Baud. de Seb. VIII, 68.

XVIe s. De tel façon, que ce qui tant me nuit, Corromp du tout le nayf de ma muse, Marot, III, 274. L'un grave en bronze, et dans le marbre à force Veut le naïf de nature imiter, Ronsard, Odes, III, 18. Cela faict [des coups de bâtons reçus], voylà Chicquanous riche pour quatre moys?; comme si coups de baston feussent ses naïfves moissons, Rabelais, Pant. IV, 12. L'histoire du siege de Jerusalem qui represente au naïf celuy de nostre ville [Paris], Sat. Mén. p. 156. Il avoit la langue un peu grasse, ce qui ne luy seoit pas mal, ains donnoit une certaine grace naïfve et attrayante à son parler, Amyot, Alc. 2. Puis, tout ravy de leur grace naïve, Dormir au frais d'une source d'eau vive, Dont le doux bruit semble parler d'amour, Desportes, Bergeries. Ils font une mine de duc et d'empereur?; mais tantost après les voyez devenus valets et crocheteurs miserables, qui est leur naïfve et originelle condition, Montaigne, I, 327. Mes deffauts s'y liront au vif, mes imperfections et ma forme naïfve, autant que la reverence publique me l'a permis, Montaigne, Essais, l'auteur au lecteur.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

NAÏF. Ajoutez?:
8Au naïf, naïvement. Vous les représentez [mes vertus] au naïf, Racine, Lexique, éd. P. Mesnard.
Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Nom commun - français

naïf \na.if\ masculin (pour une femme, on dit : naïve)

  1. Personne naïve.

Adjectif - français

naïf \na.if\

  1. Naturel, ingénu, sans fard, sans apprêt, sans artifice.
    • La population de Saint-David m'intéressait fort par ses m?urs simples et naïves et parlait un curieux patois anglais plein d'expressions maritimes. (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Les grâces naïves de l'enfance.
  2. Qui retrace simplement la vérité, qui imite la nature sans laisser paraître d'artifice ni d'effort.
    • Faire une description, une relation, une peinture naïve de quelque chose.
  3. Qui n'est pas concerté, qui n'est pas étudié.
    • Avoir quelque chose de naïf dans l'humeur, dans l'esprit, dans l'air.
  4. Qui dit sa pensée sans détour, ingénument, en parlant des personnes.
    • C'est un homme naïf, une personne franche et naïve.
  5. Qui dit, par un excès de simplicité, ce qu'il aurait intérêt à cacher.
    • Que la réalité ne corresponde pas au rêve, seuls les naïfs s'en étonneront. D'abord, il y eut autant de rêves que de rêveurs. [?] Enfin, et surtout, si les hommes pouvaient réaliser leurs utopies, cela se saurait. (Élie Barnavi, L'Europe comme utopie, dans Marianne du 13 août 2011, p.81)
  6. Qui, par excès de simplicité, se laisse facilement tromper.
    • Il leur faut des électeurs ouvriers assez naïfs pour se laisser duper par des phrases ronflantes sur le collectivisme futur. (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.157)
  7. (Par extension) Qualifie certaines choses de l'humanité, dans tous les sens analogues.
    • Amour-propre naïf.
    • Une vanité naïve.
    • Il lui est échappé une réponse bien naïve.
  8. (Médecine) Vierge de tout traitement.
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Trésor de la Langue Française informatisé


NAÏF, NAÏVE, adj. et subst.

I. ? Adjectif
A. ? Vx ou littér. Originel, natif. La médiocrité naturelle et naïve est une face de la vie humaine comme une autre; elle a le droit qu'on s'occupe d'elle (Renan,Avenir sc.,1890, p.183):
1. De quel chaos l'homme est sorti, tu l'apprendras si tu ne le sais pas encore. Il en est mal sorti; de tout son poids naïf il y retombe dès que l'esprit ne le soulève plus au-dessus. Gide,Retour enfant prod.,1907, p.482.
? En partic.
? Vieilli. [En parlant d'une durée] Proche de l'origine du monde où la vie est d'une simplicité naturelle, sans apprêt. Dieu dans cette eau met le ciel bleu. Beaux jours! cantique des cantiques! Oh! les charmants siècles naïfs (Hugo,Chans.rues et bois, 1865, p.58).L'animal que nous poursuivons est une survivance de ces époques naïves [le lias et le crétacé] (Claudel,Soulier,1929, 4ejournée, 5, p.882).
? Pointe naïve. ,,Diamant qui, naturellement et sans taille, offre une forme pyramidale`` (Chesn. 1858; dict. xixeet xxes.).
B. ?
1. D'une simplicité naturelle, sans apprêt.
a) [En parlant d'une pers.] Doux marchands, ouvriers équitables toujours, Laboureurs, si naïfs étant nés loin des cours (Sully Prudh.,Justice,1878, p.158).Ces chansons que trouvent, au soir de leur vie, les pécheurs naïfs et alcooliques, le nez sur leur absinthe mais leur âme dans les prairies de leur enfance (Brasillach,Corneille,1938, p.334):
2. ... soyez naïf dans vos sensations. Qu'avez-vous besoin de les étudier? N'est-ce point assez d'en être ému? Fromentin,Dominique,1863, p.105.
b) [En parlant d'une chose]
? [En parlant d'une chose concr.] Un délicieux petit lac (...) une île bien jetée dans des eaux calmes, coquette et simple, naïve et cependant parée (Balzac,Employés,1837, p.42).Quelques raies de vignes, des haies de rosiers naïfs mais robustes rendaient la promenade aimable (Giono,Bonh. fou,1957, p.336):
3. Ici, nous sommes logés dans une grande auberge (...) vaste maison de poupée, blanche avec des volets verts (...). Le village est du dix-huitième siècle. Les petites maisons naïves sont groupées autour d'une sorte de pré communal qu'entoure une barrière blanche. Green,Journal,1941, p.119.
? [En parlant d'une chose abstr., d'un attribut d'une pers., d'une manifestation de l'esprit hum.] Amour, plaisir naïf; beauté, chanson, gaieté, grâce, joie, simplicité, tendresse naïve; manières naïves. Un andantino à quatre parties pour l'orgue. Je crois y trouver un certain caractère de mysticité agreste et naïve (Berlioz,Grotesques,1869, p.170).Entre eux (...), c'est le ciel! C'est l'estime naïve et pure! C'est le tout simple amour, avec ses ingénues tendresses (Villiers de L'I.-A., Contes cruels,1883, p.339):
4. ... la voix de M. Ouine ne semblait nullement faite pour exprimer un sentiment aussi simple, aussi naïf que celui de la surprise, d'une surprise pour ainsi dire à l'état pur, prise à sa source, sans aucun mélange de curiosité ou d'ironie. Bernanos,M. Ouine,1943, p.233.
2. En partic.
a) [En parlant d'une description, d'une oeuvre d'art, d'un moyen d'expression] Qui décrit, qui représente la réalité telle qu'elle est ou en la simplifiant, sans rechercher d'effet. Gravure, peinture naïve. Faire une description, une relation, une peinture naïve de quelque chose (Ac.). Un pinceau naïf qui se ferait scrupule de prêter à l'illusion quelque artifice imposteur (Nodier,Fée Miettes,1831, p.146).La naïve représentation du Paradis terrestre dans les Bibles illustrées que nous avons feuilletées dans notre enfance (Green,Journal,1943, p.16):
5. Il y a dans notre maison une pauvre image qui nous fut précieuse, une sorte de Calvaire des humbles emprunté à je ne sais quelle église de campagne, naïf crayonnage en couleurs qu'on croirait l'oeuvre de quelque admirable enfant. Bloy,Journal,1900, p.11.
? Art naïf. Art populaire et spontané pratiqué à partir de la fin du xixesiècle par des peintres autodidactes. P. méton. Peintre, artiste naïf. Peintre, artiste qui pratique cet art. Chez les peintres naïfs de soleils couchants, où un éventail de rayons rouges à la fois dans le ciel et sur la mer (...) traduit l'obsession insolite d'une perspective matérialisée (Gracq,Beau tén.,1945, p.93):
6. Il suffit de feuilleter n'importe quel catalogue d'exposition d'art naïf pour s'apercevoir que le répertoire naïf est exactement celui du calendrier des postes. Non pas qu'il faille incriminer ici une faiblesse à imaginer. Au contraire: l'artiste naïf porte témoignage de ce qu'il connaît et, de ce fait, s'inscrit en faux contre l'imagerie académique (...). L'artiste naïf veut montrer le vrai visage des choses. Encyclop. univ.,t.11, 1971, p.545.
? Emploi subst. masc. Artiste, peintre qui pratique cet art. Nous avons découvert cet art [des fous] en même temps que celui des naïfs. Aucun grand peintre n'a comparé ceux-ci aux maîtres (...). Si leur «école» n'a pas de maîtres, elle a un style (Malraux,Voix sil.,1951, p.530).
? Vieilli, emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre. Ce qui est d'une simplicité naturelle, sans apprêt (dans une description, dans une oeuvre d'art, dans un moyen d'expression). Le naïf, en littérature, n'est pas le bas et le trivial (Ac.1835, 1878).Un rapin français s'en allant en Italie à la recherche du naïf dans l'art (Gautier,Italia,1852, p.10).Il fut un temps où dans la poésie, dans la peinture, le naïf était l'objet d'une grande recherche, une espèce nouvelle de préciosité (Baudel.,Art romant.,A. Barbier, 1861, p.532).
b) Qui est préalable à tout système formalisé. La théorie naïve des ensembles (Queneau,Bâtons, chiffres et lettres,1965, p.322 ds Rob. Suppl. 1970).Une schématisation prend appui sur des données plus ou moins réelles ou plus ou moins fictives, «réel» et «fictif» étant entendu [sic] au sens le plus naïf (J.-Bl. Grize, De la logique à l'argumentation,Genève, Paris, Droz, 1982, p.197).
II. ? Adj. et subst. (Personne) qui fait preuve (de trop) d'ingénuité, de confiance, de crédulité. Synon. ingénu, niais (péj.); anton. malin, retors (péj.).Une personne franche et naïve (Ac.). C'est un homme naïf dont vous tirerez tout ce que vous voudrez (Ac.1935).La vente sérieuse, la dégringolade fatale de trois cents francs à quinze francs, les bénéfices énormes sur tout un petit monde de naïfs, ruinés du coup (Zola,Argent,1891, p.110).Il ne manquait pas de naïfs pour mettre en action la morale que les autres écrivaient (Rolland,J.-Chr.,Foire, 1908, p.752):
7. Comédienne naïve, elle espérait, par exemple, donner le change lorsqu'elle servait le thé tiède, en feignant de se brûler la langue. Cocteau,Gd écart,1923, p.19.
SYNT. Enfant, garçon, jeune homme naïf; jeune fille naïve; tromper un naïf, une naïve; paraître naïf/naïve, passer pour naïf/naïve; jouer les naïfs; faire le naïf, la naïve; (ne pas) être naïf/naïve au point de + inf.; (ne pas) être assez naïf/naïve pour + inf.
? [P. méton.] Emploi adj. [En parlant d'un attribut d'une pers., d'une manifestation de l'esprit hum.] Qui est propre à une telle personne, qui dénote une ingénuité, une confiance, une crédulité qui peut être excessive. Leur noyau initial [des religions] (...) est constitué par les premières et naïves explications que l'homme a pu trouver aux phénomènes naturels (Martin du G.,J. Barois,1913, p.443).La recherche du bonheur dans la satisfaction du désir moral était aussi naïve que l'entreprise d'atteindre l'horizon en marchant devant soi (Proust,Fugit.,1922, p.450):
8. La négligence orgueilleuse de Lamartine prend sa source dans la naïve conviction où il est qu'un vers est beau uniquement parce qu'il est de lui. Vigny,Journal poète,1838, p.1096.
SYNT. Air, étonnement, rire, sentiment naïf; admiration, candeur, confiance, croyance, foi, ignorance, piété, question, réponse naïve; yeux naïfs.
Prononc. et Orth.: [naif], fém. [nai:v]. Ac. 1694, 1718: naif, naive; dep. 1740: naïf, naïve. Étymol. et Hist. A. 1remoitié xiies. subst. «indigène, autochtone» (Ps. Cambridge, XXXVI, 35 ds T.-L.); 1155 adj. «natif de» gent naïve de (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 9966). B. 1. a) Ca 1150 «naturel» mont naïf «mont naturel [tel qu'il a été disposé par la nature]» par conséquent «ferme, solide» (Thèbes, éd. G.Raynaud de Lage, 268); ca 1160 roche näive (Eneas, 420 ds T.-L.); b) ca 1200 «qui n'a pas subi d'altération» sebelins näis et kenus (Jean Renart, Escoufle, 5785, ibid.); 2. ca 1165 «de nature, de naissance; véritable, réel» spéc. dans le syntagme fol naïs (Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 2577); 3. 1549 «qui imite le naturel» (Tyard, Erreurs am., III, 9 ds Hug.: Je te peindray d'un pinceau plus naïf); 1565 Beaux-Arts au naïf «exactement, de manière ressemblante» (Ronsard, Nouvelles poésies, II, Elégie, 50, éd. P. Laumonier, t.12, p.232); 1690 (Fur.: Ce peintre a fait une peinture naïve du visage de cet homme); 1845 personnages naïfs, ouvrages naïfs (Besch.); id. subst. le naïf «le genre naïf» (ibid.); 4. 1559 «dénué d'artifice, sans apprêt, naturel» grace naïve (Amyot, Hommes illustres, Alcibiade, II, éd. Gérard-Walter, t.1, p.419); 1607 «qui dit sa pensée sans détour» (Hulsius d'apr. FEW t.7, p.44b). C. 1. 1252 dame naïue «femme sotte» (Chansons et dits artésiens, éd. R. Berger, XV, 66); 2. 1642 «(d'une chose) sans finesse, démontrant une âme un peu sotte» témoignage naïf (A. Garaby de La Luzerne, Le noble campagnard, 112 ds Satires fr. du XVIIes., éd. F. Fleuret et L. Perceau, t.1, p.257); 1690 responses naïves; conte naïf (Fur.). Du lat. nativus «qui naît, qui a une naissance, un commencement; reçu en naissant, inné; donné par la nature, naturel», v. natif. Fréq. abs. littér.: 2967. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3772, b) 4167; xxes.: a) 4679, b) 4352. Bbg. Gir. 1834, p.64. _ Schmits (G.). La Peint. naïve à la rech. d'un nom. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1977, t.15, pp.217-250.


Naïf, Ive au Scrabble


Le mot naïf, ive vaut 13 points au Scrabble.

naif--ive

Informations sur le mot naif--ive - 7 lettres, 4 voyelles, 3 consonnes, 6 lettres uniques.

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