La définition de Serviteur du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Serviteur
Nature : s. m.
Prononciation : sèr-vi-teur
Etymologie : Wallon, sierviteur ; provenç. servire, serveire, servidor ; espagn. servidor ; ital. servitore ; du lat. servitorem, de servire, servir. Le vieux franç. et le provenç. servire sont le nominatif (du latin servitor) ; et servitor, servidor sont le régime (du latin servitórem).

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La définition de Serviteur

Celui qui est au service, aux gages d'autrui.


Toutes les définitions de « serviteur »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

SERVITEUR. n. m.
Celui qui est au service d'une personne ou d'une collectivité. Un fidèle serviteur de l'État. Ce roi sut récompenser ses zélés serviteurs. C'est un grand serviteur de Dieu, C'est un homme d'une grande piété, d'une grande charité, uniquement occupé de la prière et des bonnes œuvres.

SERVITEUR se dit particulièrement des Domestiques et ne s'emploie guère, dans le style ordinaire, qu'avec une épithète, ou dans certaines locutions. Bon serviteur. Fidèle serviteur. Les vieux serviteurs. Devoirs des serviteurs envers leurs maîtres. Maîtres et serviteurs, tous mangeaient à la même table. Le témoin devra déclarer s'il est parent, allié ou serviteur de l'une des parties. On se sert plus communément du mot Domestique; mais, en termes de l'Écriture et aussi dans le style soutenu, on emploie toujours le mot Serviteur. Heureux le serviteur que son maître trouvera veillant! Il s'emploie encore, en termes de Civilité, pour marquer l'attachement, le dévouement. J'ai toujours été serviteur de votre père, de votre famille. Je suis votre ami et votre serviteur. Votre serviteur, votre très humble et très obéissant serviteur, Formule de politesse dont on se servait pour finir les lettres et qui est aujourd'hui peu usitée. Je suis votre serviteur ou, elliptiquement, Votre serviteur et Serviteur, Formule de civilité dont on se servait en saluant quelqu'un et qui est également peu usitée aujourd'hui. Ironiquement et fam., Je suis votre serviteur, je suis son serviteur se dit à quelqu'un ou de quelqu'un pour marquer qu'on refuse ce qu'il demande ou ce qu'il propose, ou que l'on n'est point du même avis. Vous me demandez telle chose, je suis votre serviteur. On dit aussi, elliptiquement : Serviteur, Je n'en veux rien faire, je n'en ferai rien. Il réclame des excuses? Serviteur!

Littré

SERVITEUR (sèr-vi-teur) s. m.
  • 1Celui qui est au service, aux gages d'autrui. Je dois vous avertir, en serviteur fidèle, Qu'en sa faveur déjà la ville se rebelle, Corneille, Poly. III, 5. Et j'ai des serviteurs et ne suis point servi, Molière, Femm. sav. II, 7. Tel est le conseil de Dieu, et la sage économie que ce grand père de famille a établie dans sa maison?: il a voulu avoir des serviteurs vigilants et perpétuellement attentifs, Bossuet, Sermons, Nécessité pressante de s'éveiller, 2. N'oublions jamais que le serviteur peut valoir mieux que son maître, Diderot, Claude et Nér. II, 67.

    Dans le langage biblique, au lieu de domestique, on dit toujours serviteur. Serviteurs, soyez soumis à vos maîtres avec toute sorte de respect, Sacy, Bible, St Pierre, 1re épît. II, 18.

  • 2 Fig. Il se dit de ceux qui rendent des services à l'État, au prince. Comme ils [les rois] n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs?; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que la fortune Faisait leurs serviteurs, Malherbe, I, 3. La reine croyait assurer au roi des serviteurs, en conservant à Dieu des fidèles, Bossuet, Reine d'Anglet. M. de Montausier racontait que ses pères avaient toujours été fidèles serviteurs des rois leurs maîtres, mais qu'ils n'avaient pas été leurs flatteurs, Fléchier, Duc de Mont.

    Serviteur de l'État, homme zélé et fidèle dans ce qui regarde le service de l'État.

  • 3Il se dit de ceux qui servent Dieu. Josué, fils de Nun, serviteur du Seigneur, mourut âgé de cent dix ans, Sacy, Bible, juges, XI, 8. C'est moi qui ai fait la terre avec les hommes et les animaux? et maintenant j'ai voulu soumettre ces terres à Nabuchodonosor, roi de Babylone, mon serviteur?; il l'appelle son serviteur, quoique infidèle, à cause qu'il l'a nommé pour exécuter ses décrets, Bossuet, Reine d'Anglet. Nous pouvons dire que nous voyons en Louis, non un roi, mais un serviteur de Jésus-Christ, Bossuet, Mar.-Thér. Quoi qu'en pense le monde, Dieu ne manque point encore de vrais serviteurs, Bourdaloue, 7e dim. après la Pentecôte, Dominic. t. III, p. 79.

    C'est un grand serviteur de Dieu, c'est un homme d'une grande piété.

    Serviteur des serviteurs de Dieu, qualification que le pape se donne dans ses bulles.

  • 4 En termes de civilité, attaché à, disposé à rendre service. Pardieu, monsieur, je vous suis serviteur, Régnier, Sat. III. Toute votre maison m'a toujours été chère?; Et j'étais serviteur de monsieur votre père, Molière, Tart. V, 4. Vous savez combien je suis de ses serviteurs, Bossuet, Lett. quiét. 428.

    Votre serviteur, se dit pour se désigner soi-même sans se nommer par son nom. Point du tout, on vous chasse et votre serviteur, Gresset, le Méch. II, 1. Quoi?! m'écriai-je encore, c'est donc vous qui êtes le mari qu'on me propose, monsieur?? C'est justement votre serviteur, me dit-il, Marivaux, Marianne, 6e part.

    Je suis votre serviteur, ou, elliptiquement, votre serviteur, et quelquefois, simplement, serviteur, formule de politesse dont on se sert en saluant quelqu'un. Votre serviteur Gille, Cousin et gendre de Bertrand, Singe du pape en son vivant, La Fontaine, Fabl. IX, 3. Après s'être bien dit serviteur, moi le vôtre, Boursault, Fables d'Ésope, II, 6. ?Si l'on ne voulait vous souffrir ni vous voir, On vous dirait?: monsieur, serviteur et bon soir, Baron, le Jaloux, III, 12. Quel honneur?! quel bonheur?! Ah?! monsieur le sénateur, Je suis votre humble serviteur, Béranger, Sénateur.

    Votre serviteur, votre très humble et très obéissant serviteur, formules de politesse pour finir les lettres.

    Ironiquement et familièrement?: je suis votre serviteur, je suis son serviteur, ou, elliptiquement, serviteur, se dit à quelqu'un ou de quelqu'un quand on n'est pas de son avis, quand on refuse ce qu'il propose, ce qu'il demande. Serviteur, c'est un fourbe, je le connais et je ne m'y fie point. Serviteur au portier, Dit-il, et de courir, La Fontaine, Fabl. IX, 10. Je louerai, si l'on veut, son train et sa dépense, Son adresse à cheval, aux armes, à la danse?: Mais pour louer ses vers, je suis son serviteur, Molière, Mis. IV, 1. Valère?: Si je ne vous croyais l'âme trop occupée, J'irais parfois chez vous passer l'après-soupée. - Sganarelle?: Serviteur, Molière, Éc. des mar. I, 5. Si elles [les nièces de Voltaire] se marient à des bourgeois de Paris, serviteur très humble, elles sont perdues pour moi, Voltaire, Lett. Thiriot, 21 déc. 1737. Du grand Napoléon je suis l'admirateur?; S'il me croit son sujet, je suis son serviteur, Guichard, Épigr. contre Napoléon.

    Familièrement. Serviteur à, se dit pour signifier qu'il n'y a plus moyen de faire telle ou telle chose. Voilà l'hiver, serviteur à la promenade. J'ai la goutte, serviteur aux bons dîners. Avec une femme on a des enfants, c'est la coutume?; auquel cas, serviteur au collatéral, Marivaux, Fauss. confid. I, 3.

    Populairement. Faites serviteur à monsieur, à madame, se dit aux petits enfants à qui l'on dit de faire la révérence. Il [le bourgeois] fit venir son fils, qui était un petit garçon de sept ans?: Jeannot, faites serviteur, lui dit-il, Caillières, Bon et mauv. usage, Convers. 1re.

  • 5Celui qui courtise une femme. Des hommes comme vous ne sont que des conteurs?; Vraiment, c'est bien à moi d'avoir des serviteurs, Corneille, Gal. du Palais, IV, 10. On devient grandelette, Puis grande tout à fait, et puis le serviteur, La Fontaine, Coupe. J'ai perdu tout mon bonheur?; J'ai perdu mon serviteur, Rousseau, Devin du vill. sc. 1.

SYNONYME

SERVITEUR, DOMESTIQUE. Ces deux mots sont synonymes pour le sens, et ne varient que pour l'emploi. Dans le style et le parler ordinaire on dit domestique et non pas serviteur?: Mon domestique vous portera ma lettre?; j'ai un nouveau domestique, etc. Mais, hors de l'usage de la conversation et du style semblable à la conversation, on peut, si l'on veut, dire serviteur au lieu de domestique?: Un fidèle serviteur?; le maître et ses serviteurs, etc.


HISTORIQUE

XIe s. Deus fist l'imagine, pur sue amur, parler Al servitor ki serveit à l'alter [autel], Saint Alexis, XXXIV.

XIIe s. Mais nus clerc [nous clercs], qui en sumes ministre e servitur [de la maison de Dieu], Th. le mart. 147.

XIIIe s. Bien doi dire mon consire [avis], Dont sui pensaire?; Car servire et jausire [celui qui jouit] Sui et amaire, Ms. de poés. franç. avant 1300, t. II, p. 901, dans LACURNE. Où sont li riche servitour Ki me servoient nuit et jor?? Gui de Cambrai, Barb. et Jos. p. 263.

XIVe s. S'elles [femmes qui quittent leur pays pour entrer en service] fussent sans tache, elles fussent maistresses et non serviteresses, Ménagier, II, 3.

XVe s. Gouvernement fut en une maison, Où serviteurs ot en grande abondance, Deschamps, Admin. de l'hostel du prince. Quant ilz furent trestous dedans entrez, ils regarderent combien ilz povoient bien avoir perdu de lours gens, si trouverent qu'il leur en failloit bien encores cent chevaliers, sans les serviteurs, Lancelot du lac, t. III, f° 141, dans LACURNE. Estoit capitaine dudit chasteau pour les Anglois Reynaud de St-Jean, escuyer gascon et serviteur du Captal de Buch, J. Chartier, Hist. de Charles VII, p. 222, dans LACURNE.

XVIe s. Que les serviteurs se rendent serviables à leurs maistres, et diligens à leur complaire, Calvin, Instit. 307. En ceste nuict le dieu d'amours resveille Ses serviteurs?, Marot, I, 353. Estant touts deux serviteurs [poursuivants] de la s?ur du sieur de Foungueselles, Montaigne, I, 253. Parler tousjours d'un langage maestral à ses serviteurs, Montaigne, III, 278. Amoureux qu'on appelle maintenant serviteurs, H. Estienne, Apol. d'Hérod. p. 64, dans LACURNE. Bon maistre, bon serviteur, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 102. À peine sera bon maistre qui n'a esté serviteur, Leroux de Lincy, ib. p. 229. Sans la resistance que luy fit à la porte de Bussy un qui luy est aujourd'huy serviteur, il nous eust pris, Sat. Mén. édit. LABITTE, p. 181.

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Encyclopédie, 1re édition

SERVITEUR, s. m. (Morale.) Les noms de maîtres & de serviteurs sont aussi anciens que l'histoire, & ne sont donnés qu'à ceux qui sont de condition & de fortune différente ; car un homme libre se rend serviteur d'un autre, en lui vendant pour un certain tems son service, moyennant un certain salaire. Or, quoique cela le mette communément dans la famille de son maître, & l'oblige à se soumettre à sa discipline & aux occupations de sa maison, il ne donne pourtant de pouvoir au maître sur son serviteur que pendant le tems qui est marqué dans le contrat ou le traité fait entr'eux. Les serviteurs mêmes, que nous appellons esclaves, ne sont soumis à la domination absolue & au pouvoir arbitraire de leurs maîtres que par infraction de toutes les lois de la nature. (D. J.)

Serviteur, (Théologie.) terme qui, dans l'Ecriture-sainte, se prend en divers sens.

1°. La signification la plus commune emporte avec soi l'idée d'esclave : car anciennement chez les Hébreux & les peuples voisins, la plûpart des serviteurs étoient esclaves, c'est-à-dire, absolument assujettis à leur maître, qui avoit droit de disposer de leurs personnes, de leurs corps, de leurs biens, & même de leur vie dans certains cas.

Les Hébreux avoient de deux sortes de serviteurs ou d'esclaves, comme il paroît par le Lévitique, c. xxv. v. 44. & seq. Les uns étoient ou étrangers ou achetés, ou pris à la guerre, & leurs maîtres les gardoient, les échangeoient ou les vendoient, en un mot en disposoient comme de leurs biens. Les autres étoient des esclaves hébreux qui vendoient leur liberté, pressés par l'indigence, ou qui étoient vendus pour leurs dettes, ou étoient livrés pour être esclaves par leurs parens, dans les cas de leur nécessité. Ces sortes d'esclaves hébreux ne demeuroient en esclavage que jusqu'à l'année du jubilé. Alors ils pouvoient rentrer en liberté, sans que le maître pût les retenir malgré eux. Que s'ils restoient volontairement chez leur maître, on les amenoit devant les juges, ils y faisoient leur déclaration qu'ils renonçoient pour cette fois au privilege de la loi ; on leur perçoit l'oreille avec une alêne, en les appliquant au montant de la porte de leur maître ; & dès-lors ils ne pouvoient plus recouvrer leur liberté, si ce n'est en l'année du jubilé qui se célebroit au bout de 49 ans.

2°. Serviteur se prend aussi pour marquer un homme attaché au service d'un autre par choix & librement, par inclination : comme Josué étoit serviteur de Moïse, Elisée d'Elie, Giezi d'Elisée, S. Pierre, S. André & les autres de Jesus-Christ.

3°. Serviteur se met souvent pour les sujets d'un prince. Les serviteurs de Pharaon, les serviteurs de Saül & ceux de David sont leurs sujets en général, ou leurs officiers & leurs domestiques en particulier. De même aussi les Philistins, les Syriens & plusieurs autres peuples sont appellés dans l'Ecriture serviteurs de David, parce que ce prince les avoit soumis & qu'ils lui payoient tribut.

4°. Les serviteurs de Dieu, les serviteurs du Seigneur sont les prêtres, les prophetes, ceux qui font profession d'une piété particuliere. On donne souvent à Moïse le nom d'homme de Dieu, de serviteur de Dieu par excellence ; & S. Paul prend aussi lui même cette qualité.

On se donne quelquefois à soi-même, dit M. de Voltaire, des titres fort humbles, pourvu que l'on en reçoive des autres de fort élevés. Le pape s'appelle lui-même serviteur des serviteurs de Dieu. Un bon prêtre du Holstein écrivit un jour à Pie IV. à Pie IV. serviteur des serviteurs de Dieu. Il alla ensuite à Rome solliciter son affaire, & l'inquisition le fit mettre en prison pour lui apprendre à écrire.

5°. Dans l'Ecriture, serviteurs ou esclaves, opposés à libres & aux enfans des promesses, marque les Juifs par opposition aux chrétiens. Les Juifs n'étoient que les esclaves figurés par Agar & par Ismaël ; les chrétiens sont les enfans de la liberté figurés par Sara & par Isaac, comme S. Paul l'établit dans ses épîtres, & sur-tout dans celle aux Galates. Calmet, Dictionn. de la Bibl. tom. III. pag. 545.

Serviteurs, s. m. pl. (terme de comm. de Chirurg.) on appelle serviteurs ou garçons, chez les maîtres chirurgiens de Paris, ceux qu'on nomme compagnons chez les maîtres de communautés des arts & métiers. Les garçons ou serviteurs peuvent aspirer à la maîtrise, & être admis à faire le grand chef-d'?uvre quand ils ont servi six ans consécutifs chez un des maîtres, ou sept ans chez plusieurs. (D. J.)

Serviteur, en terme de Raffinerie, sont des ouvriers loués à l'année, qui sont sous les ordres du contre-maître, & doivent lui obéir sans replique. Il faut que ce soit des hommes sorts & robustes, pour supporter les grandes fatigues d'une raffinerie. C'est pour cela qu'on les nourrit sans leur épargner ni pain, ni vin, ni bonne chere. Ils s'engagent pour un an. On ne peut les renvoyer qu'après ce terme, à moins que ce ne soit pour cause de bassesse ou d'infidélité.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

serviteur \s??.vi.t??\ masculin

  1. Celui qui est au service d'une personne ou d'une collectivité.
    • Un fidèle serviteur de l'État. ? Ce roi sut récompenser ses zélés serviteurs.
    • Un grand serviteur de Dieu, est un homme d'une grande piété, d'une grande charité, uniquement occupé de la prière et des bonnes ?uvres.
  2. (En particulier) Pour parler d'un domestique. Ne s'emploie guère, dans le style ordinaire, qu'avec une épithète, ou dans certaines locutions.
    • Et ces costumes, ils se trouvaient étendus dans les séchoirs, numérotés par habilleuses, car on leur donnait aussi des serviteurs pour s'en vêtir ! (Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin-Michel, 1950, p.179)
    • Devoirs des serviteurs envers leurs maîtres.
    • Maîtres et serviteurs, tous mangeaient à la même table.
    • Le témoin devra déclarer s'il est parent, allié ou serviteur de l'une des parties. Note : on se sert plus communément du mot Domestique mais, en termes de l'Écriture et aussi dans le style soutenu, on emploie toujours le mot Serviteur.
    • Heureux le serviteur que son maître trouvera veillant!
  3. Celui qui se dévoue avec attachement.
    • Du Paty l'a compris et, connaissant par expérience l'implacabilité du criminel aux abois, il se voit abandonné sans recours à toutes les puissances du mal dont il fut le serviteur, [?]. (Georges Clemenceau, Au Cherche-Midi dans L'Aurore, 3 juin 1899 - En réunion dans Justice militaire, Stock, 1901, p.98)
    • J'ai toujours été serviteur de votre père, de votre famille.
    • Je suis votre ami et votre serviteur.
  4. Formule de politesse dont on se servait pour finir les lettres et qui est aujourd'hui peu usitée.
    • Votre serviteur,
    • Votre très humble et très obéissant serviteur,
  5. formule de politesse dont on se servait en saluant quelqu'un.
    • Serviteur, monsieur.
      Bonjour, monsieur.
      (Alphonse Allais, À se tordre, 1891)
    • Je suis votre serviteur ou, elliptiquement,
    • Votre serviteur,
  6. (Ironique) (Familier) Je suis votre serviteur, je suis son serviteur se dit à quelqu'un ou de quelqu'un pour marquer que l'on refuse ce qu'il demande ou ce qu'il propose, ou que l'on n'est point du même avis.
    • Vous me demandez telle chose, je suis votre serviteur.
    • On peut aussi l'exprimer de manière elliptique :
      • Serviteur, Je n'en veux rien faire, je n'en ferai rien.
      • Il réclame des excuses ?
        Serviteur !
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


SERVITEUR, subst. masc.

A. ?
1. Celui qui a des devoirs, des obligations envers un souverain, un État, une collectivité, qui est à leur service. Dautry, avec une largeur de vues caractéristique de ce grand serviteur de l'État, comprend l'importance du problème et donne à Joliot des facilités exceptionnelles: crédits illimités, possibilité de rappeler des armées tout collaborateur qui lui serait nécessaire (Goldschmidt,Avent. atom., 1962, p. 28):
? Son Excellence peut compter sur moi, s'écria le préfet. J'ai déjà mes hommes; il y a un pharmacien à Péronne, un marchand de drap et un fabricant de papier à Doullens; quant aux avocats, ils ne manquent pas, c'est une peste... Oh! j'assure à Son Excellence que je trouverai les douze... Je suis un vieux serviteur de l'Empire. Zola,E. Rougon, 1876, p. 243.
? Serviteur de Dieu. Celui qui a voué sa vie au service de Dieu (prêtre, religieux, etc.). Serviteur de Yahvé; serviteur inutile; serviteur vigilant. Ainsi escortés, nous arrivâmes jusqu'au pied d'une grande croix, qui se trouvoit sur le chemin. C'étoit là que le serviteur de Dieu avoit accoutumé de célébrer les mystères de sa religion (Chateaubr.,Génie, t. 2, 1803, p. 230).Je ne suis, en effet, qu'un humble serviteur de Dieu, bien infirme, bien privé peut-être de lumières propres, bien indigne peut-être. Mais, le service que je fais, je le fais selon ma conscience, et je le fais d'une force inébranlable, parce que c'est l'unique vérité que je sers (Montherl.,Port-Royal, 1954, p. 1043).
? Serviteur des serviteurs (de Dieu). [Formule appliquée aux Papes] Allez à Rome, vous y verrez son vicaire, le serviteur des serviteurs de Dieu, et il vous fera baiser sa pantoufle (L. Ménard,Rêv. païen, 1876, p. 49).Le Frère Mineur: C'est du Pape en effet qu'il est écrit qu'il est le Serviteur des serviteurs. Le Pape Pie: Telle est la place qui est par excellence la Nôtre, la plus basse entre tous les hommes (Claudel,Père humil., 1920, ii, 1, p. 517).
? Serviteur de la loi. Magistrat. Le Juge: Je suis le serviteur de la loi, je ne puis t'accueillir ici. Diego: Tu servais l'ancienne loi. Tu n'as rien à faire avec la nouvelle. Le Juge: Je ne sers pas la loi pour ce qu'elle dit, mais parce qu'elle est la loi (Camus,État de siège, 1948, 2epart., p. 251).
? P. anal. Le serviteur d'une dame. Son chevalier servant. ? Qui êtes-vous donc, vous? ? Juan Moreno, ancien lieutenant aux chasseurs de Ségovie, aujourd'hui cornette aux dragons d'Imérétie, grand serviteur des dames, mais assez entêté (Gobineau,Nouv. asiat., 1876, p. 66).
2. Celui qui engage toute son activité, son énergie, sa passion au service d'un idéal, d'une noble cause, d'une ?uvre, etc. Les idées ne sont rien que des faits généralisés. Si elles sont justes, les événements sont tenus de s'y adapter, et le serviteur de l'idée devient ainsi ? quel qu'il soit ? un serviteur de l'humanité elle-même (Clemenceau,Vers réparation, 1899, p. 535).
B. ? Vieilli. Employé attaché à la personne ou à la maison de son employeur. Synon. domestique.Le premier soin de Raphaël, en recueillant l'immense succession de son oncle, avait été de découvrir où vivait le vieux serviteur dévoué sur l'affection duquel il pouvait compter (Balzac,Peau chagr., 1831, p. 198).Le suicide est la forme de mort qui, plus que tout autre, donne à l'entourage le sentiment de culpabilité. Et tout le monde dans l'hôtel, maîtres et serviteurs, avait un air coupable. Même les enfants se demandaient si leur jeu de l'autre jour n'avait pas attiré la punition du Bon Dieu (Druon,Gdes fam., t. 2, 1948, p. 122).
? P. anal. ou avec une nuance péj. Celui qui a l'esprit servile ou qui n'appartient pas à la classe dominante. La haine de l'université contre Jeanne d'Arc est la même qui avait associé les docteurs aux bouchers, les intellectuels aux cabochiens. L'odieux du procès et de la condamnation doit équitablement se partager entre les Anglais et leurs serviteurs français, du parti bourguignon, le parti de l'Angleterre, le parti de l'étranger (Bainville,Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 122).Dans un monde brutalement divisé en maîtres et en serviteurs, il faut enfin avouer publiquement une alliance longtemps cachée avec les maîtres, ou proclamer le ralliement au parti des serviteurs. Aucune place n'est laissée à l'impartialité des clercs (Nizan,Chiens garde, 1932, p. 239).
? P. métaph. Dumas fils disait: « L'argent est un bon serviteur et un mauvais maître ». Ne pas se subordonner à l'argent. Il est magnifique de l'avoir et d'en user; il est détestable de vivre pour l'avoir (Barrès,Cahiers, t. 11, 1917, p. 308).
C. ? Vx. [Dans des formules de politesse ou pour prendre congé] J'ai l'honneur d'être, Monsieur, votre très humble et obéissant serviteur. Ma femme, Monsieur, me charge de vous dire de sa part mille choses obligeantes (Courier,Lettres Fr. et Ital., 1821, p. 901).Vos trois hôtes vous renouvellent leurs remerciements et vous prient de faire accepter leurs hommages à Mmede La Morvonnais. Votre dévoué serviteur et ami respectueux (M. de Guérin,Corresp., 1833, p. 98).
? Serviteur! [Interjection exprimant un départ précipité] Quand on fut sorti de la charmille, Bouvard, pour étonner son monde avec l'écho, cria de toutes ses forces: ? « Serviteur! Mesdames! » Rien! Pas d'écho (Flaub.,Bouvard, t. 1, 1880, p. 51).Oui! Je comprends, Colonel. Je comprends tout, j'arrangerai. Pas la peine d'expliquer. Je suis maître de la situation. Serviteur! Il raccroche (Ghelderode,Pantagleize, 1934, ii, 5etabl., p. 94).
? Vx. Faire un serviteur (à qqn). Faire la révérence. Les enfants mêmes, sur le trottoir, autrefois dressés à lui faire « un beau serviteur », se sauvèrent d'elle (Goncourt,G. Lacerteux, 1864, p. 99).
Prononc. et Orth.: [s? ?vit?:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 servitor « celui qui sert Dieu » (Alexis, éd. Chr. Storey, 169); 2. gén. 1155 servitur « celui qui est au service de qqn » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 10458); 3. 1564 formule de politesse (à la fin des lettres) votre tres humble et tres obéissant serviteur (Thierry d'apr. FEW t. 11, p. 547a); 1608-13 formule de civilité (Régnier, Sat., III ds Littré); 4. 1680 (Rich.: Serviteur. Ce mot se dit en parlant à de petis enfans et veut dire révérence [Faites serviteur à Monsieur, C'est à dire, baisez la main et faites lui la révérance]); faites serviteur qualifié de « vieille loc. » dep. Lar. 19e. Empr. au b. lat. des inscriptionsservitor, -oris « serviteur de Dieu », « fidèle serviteur d'un saint; desservant d'une église », et « servant (à table dans un monastère) » ca 530 ds Blaise Lat. chrét., formé sur le supin servitum de servire, v. servir. Fréq. abs. littér.: 2 626. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 5 446, b) 4 120; xxes.: a) 3 357, b) 2 293. Bbg. Richard (W.) 1959, p. 116, 118, 120. ? Vardar Soc. pol. 1973 [1970], p. 306.

SERVITEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 servitor « celui qui sert Dieu » (Alexis, éd. Chr. Storey, 169); 2. gén. 1155 servitur « celui qui est au service de qqn » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 10458); 3. 1564 formule de politesse (à la fin des lettres) votre tres humble et tres obéissant serviteur (Thierry d'apr. FEW t. 11, p. 547a); 1608-13 formule de civilité (Régnier, Sat., III ds Littré); 4. 1680 (Rich.: Serviteur. Ce mot se dit en parlant à de petis enfans et veut dire révérence [Faites serviteur à Monsieur, C'est à dire, baisez la main et faites lui la révérance]); faites serviteur qualifié de « vieille loc. » dep. Lar. 19e. Empr. au b. lat. des inscriptionsservitor, -oris « serviteur de Dieu », « fidèle serviteur d'un saint; desservant d'une église », et « servant (à table dans un monastère) » ca 530 ds Blaise Lat. chrét., formé sur le supin servitum de servire, v. servir.

Serviteur au Scrabble


Le mot serviteur vaut 12 points au Scrabble.

serviteur

Informations sur le mot serviteur - 9 lettres, 4 voyelles, 5 consonnes, 7 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot serviteur au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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serviteur

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Les citations avec le mot Serviteur


  1. Il est impossible, absolument impossible de vaincre l'ennemi étranger si l'on ne punit pas auparavant l'ennemi domestique, son zélé serviteur : sans cela, heurtant contre l'écueil de l'un, vous seriez invinciblement dépassés par l'autre.

    Auteur : Démosthène - Source : Huitième Philippique


  2. Les idées des partis, les idées diviseuses ont, en République, des agents passionnés; mais l'idée unitaire, l'idée de la patrie n'y possède ni serviteur dévoué ni gardien armé.

    Auteur : Charles Maurras - Source : Mes idées politiques (1937)


  3. M. Gerdy n'appartenait pas à cette race d'universitaires besogneux et chagrins qui apportent dans leur administration l'amertume d'une carrière ratée et les mœurs de serviteurs de pénitenciers. Il était sorti de l'École normale, de la grande, de celle de Paris. Il eut pu faire son chemin dans l'enseignement s'il ne s'était marié jeune à une femme de famille distinguée mais ruinée mais pour laquelle il avait dû faire des sacrifices.

    Auteur : Jules Vallès - Source : André Gerdit


  4. Ne sois pas trop crédule à tout ce que déclame
    Contre tes serviteurs une épouse en courroux.
    On déplaît souvent à la femme
    Pour avoir le malheur de trop plaire à l'époux.


    Auteur : Denys Caton - Source : Distiques de Caton, Livre premier, VIII


  5. Dans Faust, le diable est le serviteur de Dieu. Je me demande si ce n'est pas l'inverse. Car si l'on admet que le démon gouverne le monde, tout s'explique. Par contre, si c'est Dieu qui règne, rien n'est explicable.

    Auteur : Emil Cioran - Source : Entretiens (1995)


  6. Maintenant, ô Maître, tu peux congédier ton serviteur en paix, selon ta parole ; car de mes yeux j'ai vu le Salut que tu as préparé en faveur de tous les peuples, lumière qui se révélera aux païens et gloire d'Israël, ton peuple.

    Auteur : La Bible - Source : Luc, II, 29-33


  7. Un bon croyant sait que Dieu est justice et raison, qu'il prend en compte les intentions profondes de ses serviteurs.

    Auteur : Orhan Pamuk - Source : Mon nom est Rouge (2002)


  8. On pourrait vous dire comme Figaro: Aux qualités qu'on exige dans un serviteur, connaissez-vous beaucoup de maîtres qui fussent dignes d'être valets?

    Auteur : Louis Philippe, comte de Ségur - Source : Galerie morale et publique (1816), Rien de trop


  9. L'esclave est un serviteur qui ne discute point et se soumet à tout sans murmurer. Quelquefois il assassine son maître mais il ne lui résiste jamais.

    Auteur : Alexis de Tocqueville - Source : La Démocratie en Amérique (1835)


  10. Les gouvernements actuels et leurs serviteurs poursuivent tous un double but : la marchandisation des individus et le contrôle social.

    Auteur : Bernard Minier - Source : Glacé (2011)


  11. Là, avec nous, vivaient patriarcalement encore, deux braves serviteurs, comme hélas! on n'en rencontre plus guère aujourd'hui.

    Auteur : Henri Bosco - Source : L'Ane Culotte (1937)


  12. Le coq et le serviteur - Un seul an sont en vigueur.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  13. Il n'est pas de disciple qui soit au-dessus de celui qui l'instruit, ni de serviteur qui soit au-dessus de son maître. C'est assez pour l'élève d'être comme celui qui l'instruit et pour le serviteur d'être comme son maître.

    Auteur : La Bible - Source : Matthieu, X, 24-25


  14. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre - Et tombent avec eux d'une chute commune - Tous ceux que leur fortune - Faisait leurs serviteurs.

    Auteur : François de Malherbe - Source : Oeuvres, Livre VI


  15. C’est drôle, ces gens sans grand intérêt apparent qu’on dédaigne, car ils peuvent finir par former vos meilleurs amis. Ou plutôt : vos plus sûrs amis. On aura connu des gens cent fois plus passionnants, vivants, inattendus, charmants, mais à tout prendre, ces gens-là vous fatiguent. Rien de plus fatigant que les échanges passionnants. Tandis qu’avec une petite troupe – très réduite – de serviteurs muets, qui pour une raison ou une autre ne s’émeuvent pas de votre autorité, il semble que parfois l’affection puisse poindre exactement comme l’aurore.

    Auteur : Anne Serre - Source : Notre si chère vieille dame auteur (2022)


  16. Il se tenoit tousjours assis, ayant deux de ses serviteurs à ses costez.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Périclès, 52


  17. Tu es une épouse, à présent, tu devrais te comporter comme une dame devant les serviteurs. On n'apprend pas à quelqu'un à devenir esclave, c'est inné. Comme le buffle est né pour labourer ou le chien pour garder la maison.

    Auteur : Kien Nguyen - Source : Le Brodeur de Huê (2002)


  18. Nos Parisiens, qui, serviteurs de tout le monde, ne sont amis de personne ...

    Auteur : Manon, dite Madame Roland - Source : Lettre, à Sophie Cannet


  19. Le feu et l'eau sont bons serviteurs, mais mauvais maîtres.

    Auteur : Proverbes anglais - Source : Proverbe


  20. Qu'y a-t-il de plus honorable et de plus profitable aussi, que de servir Dieu d'abord, puis le Roi, son serviteur naturel?

    Auteur : Miguel de Cervantès - Source : Sans référence


  21. N'estime l'argent ni plus ni moins qu'il ne vaut: c'est un bon serviteur, et un mauvais maître.

    Auteur : Alexandre Dumas fils - Source : La Dame aux Camélias (1848)


  22. Plusieurs valets et serviteurs,
    Force caquets et grands rumeurs.


    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  23. Marie-toi, tu auras au moins un gardien la nuit et un serviteur le jour.

    Auteur : Proverbes égyptiens - Source : Proverbe


  24. Nous avons des enfants pour nous apprendre à aimer et à servir. Par le truchement de nos enfants nous devenons les serviteurs du temps. Regardez au fond de votre coeur.

    Auteur : J. M. Coetzee - Source : L'Homme ralenti (2006)


  25. Celui-là qui veille modestement quelques moutons sous les étoiles, s'il prend conscience de son rôle, se découvre plus qu'un serviteur. Il est une sentinelle. Et chaque sentinelle est responsable de tout l'empire.

    Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Terre des hommes (1938)


Les citations du Littré sur Serviteur


  1. Et un amolissement aux courages de ses serviteurs

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 24


  2. La damoiselle fut affublée par son serviteur d'un seau d'eau et de cendres

    Auteur : LOUIS XI - Source : Nouv. XXXVII


  3. ....Tascher à rendre le salaire des serviteurs le plus petit qu'on pourra, pour la consequence du haussement tous-jours prejudiciable au mesnager

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 41


  4. [Hardy] s'addressa à ung des serviteurs du roy, ayant charge en sa cuisine de faire saulces, et auquel ledit Jehan Hardy avoir eu cognoissance, durant que ledit saulcier et Hardy avoient esté en l'hostel

    Auteur : JEAN DE TROYES - Source : Chron. 1473


  5. Voyant les principaux de ses serviteurs se bastre à la perche d'un estat de mareschal de France [se le disputer]....

    Auteur : CARL. - Source : II, 9


  6. Vous savez combien je suis de ses serviteurs

    Auteur : BOSSUET - Source : Lett. quiét. 428


  7. Ainsy perisse qui feaulx serviteurs blasmera

    Auteur : François Rabelais - Source : Gar. I, 47


  8. Pour combatre n'y avoit point plus de neuf mille hommes, dont je conte deux mille pour la sequelle et serviteurs des gens de bien de l'ost ; je ne conte point pages ne valets de sommiers ne telles gens

    Auteur : COMM. - Source : Mém. p. 656, dans LACURNE


  9. Les injures et les duretés qu'il [le mauvais serviteur] leur dit [aux hommes qui lui sont confiés], qui sont une espèce de plaie à la réputation et à la vie de l'honneur

    Auteur : BOSSUET - Source : Méd. sur l'Évang. dern. semaine du Sauveur, 88e jour.


  10. Chevalier, tu devrais faire prendre médecine à tes canons. - Comment ? - Ils se portent fort mal. - Serviteur à la turlupinade

    Auteur : Molière - Source : Impromptu, 3


  11. [Dieu] qui fait même de ses serviteurs les maîtres du monde et de tout ce que le monde enferme

    Auteur : MASS. - Source : Car. Lazare.


  12. L'empereui [Charles-Quint], par cette conversion, fit tort à sa reputation, et à ses terres, et à ses serviteurs qui demeurerent ainsy veufs d'un si bon maistre

    Auteur : BRANT. - Source : Cap. estr. t. II, p. 98


  13. Il se tenoit tousjours assis, ayant deux de ses serviteurs à ses costez

    Auteur : AMYOT - Source : Péric. 52


  14. Il veut stimuler tant mieux ses vrais serviteurs à prier, quand ils voyent que les cris et brayemens des gens profanes ne sont pas quelquefois sans profit

    Auteur : CALVIN - Source : Instit. 690


  15. À Paris, feust crié.... que tous ceux qui estoient familiers, serviteurs ou partiaux du duc de Bourgongne.... vuidassent sur peine de confiscation

    Auteur : JUVÉN. - Source : Charles VI, 1411


  16. Comme les serviteurs doivent se souvenir qu'ils sont dépendants de leurs maîtres, aussi les maîtres ne doivent jamais oublier qu'ils sont, pour ainsi dire, les conserviteurs de leurs serviteurs mêmes

    Auteur : BOURD. - Source : Serm. Dim. t. II, p. 49


  17. Je ne veux pas disputer de l'usage des serviteurs, à qui nous sommes si superbes, si cruels, si contumélieux

    Auteur : MALH. - Source : Lexique, éd. L. Lalanne.


  18. On parla à aucuns, qui tantost après furent bons serviteurs du roy

    Auteur : COMM. - Source : V, 11


  19. C'est de mettre la main à l'espée et à la bourse, quy n'a encores esté offert de nul serviteur, combien qu'il y en ait à qui ne deffault que le bon vouloir

    Auteur : MARG. - Source : Lett. 121


  20. Son serviteur, au partir qu'il fit de leur assemblement, laissa l'huis entrouvert

    Auteur : LOUIS XI - Source : Nouv. 71


  21. Le serviteur reçoit ce qu'il a desservi [mérité], pource que le maistre est indigné contre lui

    Auteur : CALV. - Source : Instit. 514


  22. L'Évangile condamne aux mêmes ténèbres éternelles et aux mêmes supplices le serviteur infidèle et le serviteur inutile

    Auteur : MASS. - Source : Carême, Riche.


  23. J'ignore ce qu'au fond le serviteur peut être ; Mais pour homme de bien je garantis le maître

    Auteur : Molière - Source : Tart. I, 1


  24. L'Académie, qui voulait répondre en corps [à Boisrobert].... ne devait pas en apparence le traiter d'égal ; et, de l'autre, le mot simple de très affectionnés serviteurs, par l'usage, semblait être trop peu civil.... on prit le milieu de signer vos très passionnés serviteurs, comme étant un peu plus civil que très affectionnés et moins que très humbles

    Auteur : PELLISSON - Source : Hist. de l'Acad. IV


  25. Si quelque serviteur s'y adonne [s'attache à lui]....

    Auteur : MONT. - Source : II, 79




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h45










.$char.
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